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Quels sont les plus jeunes clubs d’Europe ?

Le numéro 195 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de première division de 31 associations européennes selon l’âge moyen des compositions alignées depuis le début de la saison. La plus faible valeur en absolu a été enregistrée chez les Ukrainiens de Stal Kamianske (21,7 ans). LOSC Lille est en tête de classement parmi les clubs du big-5 (22,9 ans).

Seules cinq des 466 équipes étudiées ont jusqu’ici aligné des plus jeunes compositions que Marcelo Bielsa. Parmi les clubs des cinq grands championnats européens, LOSC Lille (6ème au total) devance RB Leipzig (12ème) et Stade Rennais (30ème). Quatre autres clubs de Ligue 1 figurent aux 100 premières places : Toulouse, Bordeaux, Lyon et St-Etienne.

L’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES présente les données pour tous les clubs de l’échantillon pris en compte. Plus de 50’000 internautes passionnés de football ont déjà visité cet outil unique en son genre.

L’Observatoire du football CIES innove avec un widget sur les valeurs de transfert

L’Observatoire du football CIES est fier d’annoncer le lancement de sa dernière innovation : un widget par lequel suivre l’évolution de la valeur de transfert des joueurs du big-5. Disponible en libre accès, ce nouvel outil permet aussi de comparer les évolutions entre différents joueurs.

Le widget constitue une nouvelle étape dans la popularisation des recherches menées au sein de l’Observatoire du football CIES. Les valeurs de transfert sont estimées sur la base d’un algorithme exclusivement développé par les chercheurs de l’Observatoire. Une note de recherche détaillant l’approche suivie est disponible ici.

À travers le widget, l’objectif est d’accroître la présence digitale de l’Observatoire du football CIES. Dans ce contexte, des collaborations avec des grands médias sont envisagées. Parallèlement, nous ne ménageons pas nos efforts pour enrichir l’offre proposée sur notre site. Restez à l’écoute !

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Manchester City devance PSG dans le classement des effectifs les plus chers

Aucun club dans l’histoire du football n’a autant dépensé en indemnités de transfert pour composer son effectif que Manchester City. Le club anglais a investi un montant record de 853 millions € pour recruter les membres de son effectif actuel. Un chiffre similaire a été enregistré pour Paris St-Germain : 850 millions €. La Lettre hebdomadaire n° 194 présente les données pour tous les clubs di big-5.

Ces valeurs dépassent nettement le précédent record détenu depuis l’an passé par Manchester United (718 millions €). L’augmentation par rapport à septembre 2016 a été de 242 millions € pour Manchester City et de 395 millions € pour Paris St-Germain. Les 180 millions € engagés pour le recrutement de Kylian Mbappé sont inclus dans ce montant.

Les valeurs agrégées par ligue sont de 5,7 milliards € pour la Premier League (en moyenne 287 millions € par club, +28% depuis l’an passé), 2,4 milliards € pour la Serie A (122 millions € par club, +26%), 2,2 milliards € pour la Liga (110 millions € par club, +9%), ainsi que 1,9 milliards € pour la Bundesliga (107 millions € par club, +19%) et la Ligue 1 (93 millions € par club, +78%).

Bilans financiers des transferts : de Monaco à Paris St-Germain

Le numéro 193 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les bilans financiers des opérations de transfert réalisées par les équipes du big-5 lors de l’été 2017. Au total, 40 des 98 clubs des cinq grands championnats ont un solde positif. Le plus grand bénéfice a été enregistré pour Monaco (+289 millions €), tandis que le plus gros déficit a été observé pour Paris St-Germain (-343 millions €).

Monaco a encaissé 394 millions € en indemnités de transfert et a ré-investi 105 millions € pour le recrutement de nouveaux joueurs. À l’opposé, Paris St-Germain a dépensé 418 millions € (bonus inclus) pour renforcer son effectif, tout en n’ayant reçu que 75 millions € par le transfert de joueurs sous contrat.

Dix des 20 clubs de Ligue 1 présentent un solde positif pour les opérations de transfert du dernier mercato. Le bilan général est néanmoins négatif compte-tenu des sommes très importantes engagées par Paris St-Germain. Une analyse plus approfondie des flux financiers entre ligues est disponible dans la 27ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

Publication du rapport sur le marché des transferts de l’Observatoire du football CIES

L’Observatoire du football CIES a profité de la pause estivale pour renforcer sa capacité à produire des informations exclusives par lesquelles satisfaire la soif de connaissance de son audience grandissante. Le premier résultat est la publication d’un nouveau Rapport Mensuel analysant les investissements effectués sur le marché des transferts par les clubs du big-5 depuis 2010.

Les sommes de transfert dépensées par les clubs du big-5 ont fortement augmenté. Pour la cinquième année consécutive, un record a été enregistré en 2017 : 5,9 milliards €. Il s’agit d’une augmentation de 41% par rapport à l’année précédente. Si on ne prend en compte que les transferts de l’été, l’accroissement a été de 38% : de 3,7 à 5,1 milliards €. Ces chiffres incluent les payements conditionnels négociés sous la forme de bonus, ainsi que les sommes des prêts avec obligation d’achat.

À l’image des années précédentes, en été 2017, les clubs de Premier League ont engagé les montants les plus élevés : environ 1,55 milliards € en indemnités fixes et 220 millions € en payements conditionnels. Un nouveau record a été aussi enregistré pour la Ligue 1 française avec un total de 916 millions €, dont 418 millions € investis par Paris St-Germain (46%).

L’analyse spatiale des sommes investies par les équipes du big-5 durant l’été 2017 montre que la plupart de l’argent reste à l’intérieur de ces championnats : 3,7 milliards € (71% du total). Pourtant, seulement 52% des recrutements payants effectués par des équipes du big-5 ont concerné des joueurs sous contrat avec des clubs de ces ligues. Ce déséquilibre est lié au fait que les transferts les plus chers interviennent entre équipes du big-5. Les cas de Neymar, Mbappé et Dembélé sont en ce sens exemplaires.

Plutôt que de remettre en cause l’utilité du système de transfert, comme notamment argumenté par la FIFPro, l’analyse de l’Observatoire du football CIES plaide pour le renforcement des mécanismes de redistribution. L’augmentation des indemnités à verser aux clubs formateurs, ainsi que l’accroissement et généralisation des contributions de solidarité telles que prévues par la FIFA pour les transferts internationaux constituent autant de mesures qui permettrait d’améliorer la donne.

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Actualisation des valeurs de transfert

L’Observatoire du football CIES a le plaisir d’informer que le module ratings de son site présente désormais les valeurs de transfert actualisées pour les joueurs des cinq grands championnats européens. Les changements les plus importants depuis le mois de juin concernent les nouveaux internationaux et les joueurs ayant fait l’objet d’un transfert payant.

Parmi les néo-internationaux, il y a plusieurs joueurs allemands tels que Sandro Wagner, Kerem Demirbay, Lars Stindl, Marvin Plattenhardt, Diego Demme et Kevin Trapp. Aussi récemment capé pour la première fois, le Brésilien de Monaco Jemerson a une valeur de transfert supérieure à 50 millions €.

Recrutés pour des sommes très proches aux valeurs estimées par notre algorithme, des joueurs tels que Romelu Lukaku, Bernardo Silva, Alexandre Lacazette ou Corentin Tolisso ont aujourd’hui une valeur encore supérieure. L’évolution future dépendra principalement de leur capacité à s’imposer en tant que titulaires dans leurs nouvelles équipes.

Interrompue comme d’habitude pendant l’été, la parution de nos lettres hebdomadaires et rapports mensuels reprendra avec la reprise des championnats. En attendant, notre activité se poursuit sur Twitter. N’hésitez pas à nous y rejoindre : @CIES_Football.

Nouvelle estimation des valeurs de transfert par l’Observatoire du football CIES

Les chercheurs de l’Observatoire du football CIES ont développé un algorithme pour estimer sur une base scientifique la valeur de transfert des footballeurs professionnels. La Lettre hebdomadaire n° 192 liste les 110 joueurs dont la valeur de transfert dépasse les 40 millions €. Neymar est en tête de classement au niveau du big-5, tandis que Kylian Mbappé est premier en Ligue 1.

L’algorithme mis au point par l’Observatoire du football CIES se base sur l’analyse approfondie de presque 2’000 transferts payants. Les variables au travers desquelles les valeurs sont modélisées comprennent notamment la performance des joueurs et de leurs équipes, le statut international, le contrat, l’âge et le poste. La 16ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES fournit plus de renseignements.

Onze joueurs de l’équipe de France ont une valeur estimée à plus de 40 millions € : Antoine Griezmann (Atlético Madrid), Paul Pogba (Manchester United), Kylian Mbappé (AS Monaco), Ousmane Dembélé (Borussia Dortmund), N’Golo Kanté (Chelsea FC), Anthony Martial (Manchester United), Thomas Lemar (AS Monaco), Alexandre Lacazette (Olympique Lyonnais), Samuel Umtiti (FC Barcelone), Raphaël Varane (Real Madrid) et Tiemoué Bakayoko (AS Monaco).

Le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES présente la valeur de transfert de tous les joueurs du big-5. Des analyses plus détaillées sont effectuées sur la base de mandats. Des informations supplémentaires sont publiées à travers le compte Twitter officiel de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.

Premier rapport de l’Observatoire CIES sur le football féminin

Le football féminin connaît un développement réjouissant. Au niveau de l’élite, le processus de professionnalisation est bien engagé dans plusieurs pays du monde entier. Dans la lignée des travaux de l’Observatoire du football CIES, le Rapport Mensuel n° 26 étudie la composition des effectifs dans cinq ligues parmi les plus développées de la planète : quatre européennes (Allemagne, Suède, France et Angleterre) et la National Women’s Soccer League états-unienne.

Le rapport souligne notamment que le football féminin suscite de plus en plus de mouvements internationaux. Au 1er juin 2017, 274 footballeuses étaient expatriées dans les 55 clubs analysés (5,1 par équipe). Seulement 5 clubs sur les 55 analysés n’ont pas aligné de joueuses expatriées. À l’opposé, les expatriées ont disputé une majorité de minutes dans cinq équipes : SC Sand, Bayern Munich et Wolfsburg en Allemagne, ainsi que Rosengård et Vittsjö en Suède.

L’étude met aussi en exergue que les clubs féminins les plus performants alignent désormais presqu’exclusivement des joueuses disposant d’une expérience internationale. Les valeurs les plus élevées en absolu ont été mesurées à l’Olympique Lyonnais (97,7%) et Wolfsbourg (97,4%). Les internationales ont disputé plus de 80% des minutes de jeu aussi à Rosengård, Bayern Munich, Paris St-Germain et Eskilstuna United.

Si le niveau général du football féminin s’accroît, l’augmentation des moyens à disposition des clubs les plus puissants pose problème en termes d’équilibre compétitif. L’éventuelle création de ligues internationales réunissant les équipes les plus riches est une possibilité. Cependant, elle ne devrait pas se faire au détriment des multiples acteurs ayant historiquement œuvré, et souvent même lutté, pour que le football féminin puisse s’affirmer et atteindre son niveau actuel.

Turnover : Chelsea et Monaco en évidence

Le numéro 191 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES montre que de nombreux clubs ayant obtenu d’excellents résultats tant en championnat que dans les coupes européennes lors de la saison 2016/17 font partie de ceux ayant fait le moins tourner leurs effectifs. L’étude porte sur 27 ligues de première division européennes.

Chelsea détient le record du pourcentage de minutes de championnat disputées par les onze joueurs les plus utilisés : 85,5%. Les champions d’Angleterre devancent les Écossais d’Aberdeen (qui ont terminé deuxièmes) et le club titré aux Pays-Bas : Feyenoord. Malgré le cumul de matchs, les champions de France de Monaco font aussi partie des 50 équipes européennes ayant pratiqué le turnover le moins important.

Guingamp et Caen sont aussi dans le top 50 des équipes ayant fait le moins tourner leur effectif. À l’opposé, le grand nombre de changements a probablement contribué à la relégation de l’AS Nancy. L’équipe roumaine de CS Pandurii a suivi la stratégie de turnover la plus agressive dans l’absolu. Elle a aligné 52 joueurs en cours de saison et les 11 éléments les plus utilisés n’ont disputé que 38,9% du temps de jeu !

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Joueurs stakhanovistes : l’inusable Antoine Griezmann

Le 190ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs des cinq grands championnats européens ayant disputé le plus de minutes dans des rencontres officielles depuis le 1er juillet 2016. En tête de classement il y a l’attaquant de la sélection française et d’Atlético Madrid Antoine Griezmann.

À côté de Griezmann sur le podium des joueurs stakhanovistes il y a Wilfred Ndidi (Genk, Leicester et Nigeria) et un autre footballeur d’Atlético Madrid : l’Espagnol Koke. Aux dix premières places nous trouvons quatre joueurs évoluant en Ligue 1 : trois Monégasques (le Croate Subaši ?, le Polonais Glik et le Brésilien Jemerson), ainsi que le Brésilien de PSG Marquinhos. Paul Pogba (Manchester United et France) est septième.

Dix joueurs des équipes finalistes de la Ligue des champions font partie des 100 footballeurs ayant disputé le plus de minutes officielles en cours de saison : cinq de Real Madrid (Kroos, Ronaldo, Ramos, Marcelo et Navas) et cinq de Juventus (Higuaín, Buffon, Bonucci, Mandžuki ? et Khedira). Si la fatigue est certainement présente, tous les signaux sont au vert pour que la finale de cette année se révèle passionnante.

Les 100 meilleurs tacleurs du big-5

Valentin Rongier pointe en tête du classement des meilleurs tacleurs du big-5 lors de la saison 2016/17. Le milieu défensif de Nantes a effectué 5.4 tacles par match, avec un taux de réussite de 73%. Rongier devance Carlos Casemiro (Real Madrid) et l’ancien lillois Idrissa Gueye (Everton). Le top 100 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 189 de l’Observatoire du football CIES.

L’indice des tacles est calculé en multipliant le nombre moyen de tacles effectués sur 90 minutes de jeu avec le pourcentage de tacles ayant abouti à une récupération de la balle ou à une touche (définition OptaPro). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1’500 minutes de championnat lors de la saison en cours sont pris en compte dans l’analyse.

Il y a 21 joueurs de Ligue 1 aux 100 premières places du classement big-5. À l’image de Valentin Rongier, le Rennais Gelson Fernandes et le Lyonnais Maxime Gonalons figurent dans le top 10 européen. William Vainqueur (Olympique de Marseille) est 12ème juste devant Marco Verratti (Paris St-Germain). Les meilleurs taux de réussite parmi les joueurs du top 100 ont été enregistrés pour Pedro Obiang (West Ham) au niveau du big-5 et Fouad Chafik (Dijon) pour la Ligue 1.

Meilleurs joueurs du big-5 : les classements de la saison

La 188ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les meilleurs joueurs du big-5 de la saison 2016/17. Les classements sont à partir de l’approche exclusivement développée par l’Observatoire du football CIES afin de mesurer sur une base objective et comparable la performance des joueurs. Le transfuge de Manchester United Paul Pogba est le seul Français présent dans le onze de la saison.

En tête de liste pour les sept postes pris en compte dans l’analyse il y a Manuel Neuer (gardiens), Javi Martínez (défenseurs centraux), Alex Sandro et Marcelo (défenseurs latéraux), Thiago Alcântara (milieux centraux défensifs), Kevin de Bruyne (milieux centraux offensifs), Lionel Messi (ailiers) et Dries Mertens (attaquants de pointe).

À l’exception de Marcelo et de Bruyne, tous ces joueurs sont aussi présents dans le onze du big-5 de la saison à côté de Mats Hummels (défenseur central), Bruno Peres (défenseur latéral droit), Paul Pogba et Naby Keita (milieux relayeurs), ainsi que Cristiano Ronaldo (ailier gauche). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 2’000 minutes de championnat ont été inclus dans l’analyse.

Les joueurs éligibles pour l’équipe de France les mieux classés par poste sont Hugo Lloris (Tottenham), Loïc Perrin (St-Etienne), Djibril Sidibé (Monaco), Paul Pogba (Manchester United), Nabil Fekir (Lyon), Dimitri Payet (Marseille) et Alexandre Lacazette (Lyon). Suivez-nous sur Twitter pour connaître le onze choisi pour chaque ligue du big-5.

Exportation de joueurs : la France deuxième

La 25ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la présence de footballeurs expatriés dans 137 ligues de 93 associations nationales du monde entier. Au total, 12’051 joueurs expatriés originaires de 174 associations nationales ont été recensés dans les 2’120 clubs faisant partie de l’échantillon de l’étude. Seuls les Brésiliens (1’202 joueurs) ont plus de ressortissants dans les clubs étrangers que les Français (781).

Le plus grand contingent de Français se trouve en Angleterre : 107 joueurs. Les Français sont aussi très présents en Belgique (83 joueurs). Le premier pays de destination non européen est l’Algérie. Dans la très grande majorité des cas, il s’agit de footballeurs d’origine algérienne ayant grandi en France et retournés dans le pays de leurs parents dans le cadre de la poursuite de leur carrière professionnelle.

Le rapport présente également les principales destinations des autres origines les plus représentées à l’étranger. Le Portugal accueille le plus grand nombre de Brésiliens (221 joueurs), tandis que le Chile est la première destination des Argentins (106 joueurs). Également bien présents à l’étranger, les footballeurs anglais évoluent surtout au Pays de Galles (143 joueurs) et en Écosse (114 joueurs). Pour plus d’informations, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

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L’importance des grosses occasions… ou pas !

La capacité à se créer des grosses occasions et à les mettre au fond du filet sont des facteurs-clé de succès. Cependant, la 187ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES montre que dans quatre des cinq grands championnats, les leaders actuels ont fait surtout la différence par le plus grand nombre de buts marqués sans opportunité nette disponible.

La première place de Monaco en Ligue 1 peut ainsi s’expliquer par la plus grande capacité des Monégasques à marquer dans des situations de jeu sans grosse opportunité : 36 buts contre 25 pour PSG. Cet écart est aussi favorable au leader entre Juventus et Rome en Italie (37 à 26), entre Chelsea et Tottenham en Angleterre (41 à 34), ainsi qu’entre Bayern et Leipzig en Allemagne (40 à 25). Au-delà du facteur chance, une plus grande rage de vaincre explique peut-être ces différences.

L’étude permet aussi de mettre en exergue un autre problème connu par Paris St-Germain lors de cette saison. Si les Parisiens ont été en mesure de se procurer le plus grand nombre d’opportunités nettes à l’échelle du big-5 (113), ils en ont mis au fond du filet que 47. Leur taux de conversion a été de 20% inférieur à celui de Monaco : 42% contre 62% (2ème valeur la plus élevée en Europe).

Argent et résultats : quel bilan pour les équipes du big-5 ?

La Lettre hebdomadaire n° 186 de l’Observatoire du football CIES analyse les résultats des équipes du big-5 en fonction des indemnités de transfert dépensées pour recruter les joueurs utilisés sur l’arc de la saison. Dans l’ensemble des championnats analysés, une corrélation significativement positive a été mesurée entre les sommes investies et les points réalisés.

Deux équipes sortent du lot parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs résultats par rapport à ce que les sommes dépensées pour recruter les joueurs alignés en championnat auraient laissé supposer : West Bromwich Albion et Atalanta. Nantes et Nice sont les équipes ayant jusqu’ici le plus sur-performé en Ligue 1 française.

En tête de liste des clubs dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des moyens investis dans le recrutement des joueurs utilisés, il y a Wolfsbourg, Bayer Leverkusen, Valence, Hambourg et Sunderland. Bastia a jusqu’ici constitué la plus grosse déception en France, au même titre que Palerme et l’Inter en Italie.

Les 100 meilleurs dribbleurs du big-5

Le numéro 185 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement des 100 joueurs les plus performants du big-5 dans le registre du dribble. En tête de liste il y a Adama Traoré. L’ailier de Middlesbrough devance Eden Hazard (Chelsea) et Allan Saint-Maximin (Bastia). Un autre joueur de Ligue 1 figure aux 10 premières places : Amine Harit (Nantes, 9ème).

L’indice utilisé est calculé en divisant le nombre de dribbles tentés par le pourcentage de dribbles réussis. Cette approche nous permet de prendre en compte des critères à la fois quantitatifs et qualitatifs. Dans une perspective quantitative, le joueur du big-5 ayant tenté le plus de dribbles lors de la saison en cours est Neymar (269). En France, le plus gros dribbleur est Allan St-Maximin (217).

Deux joueurs de Ligue 1 présentent le meilleur ratio à l’échelle des cinq grands championnats européens entre dribbles tentés et réussis. Il s’agit de Wylan Cyprien de l’OGC Nice (87%) et Marco Verratti de Paris St-Germain (86%). Le pourcentage le plus élevé parmi les joueurs ayant tenté plus de 100 dribbles a été enregistré pour Eden Hazard : 75%.

Actualisation de l’Atlas digital

Cher abonné,

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a le plaisir de vous informer que l’Atlas digital a été actualisé. Il prend désormais en compte les rencontres de championnat disputées lors des six derniers mois. Cet outil exclusif permet de comparer la composition des effectifs des équipes de 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA.

De plus, les classements actualisés des 100 équipes ayant aligné des joueurs formés au club pendant le plus fort pourcentage de minutes, les compositions les plus stables, ainsi que les plus jeunes sont aussi disponibles. Les classements renvoient à la fois aux 31 championnats de première division européens et aux ligues du big-5 (Liga espagnole, Premier League anglaise, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française).

Nous espérons que ces outils vous plaisent. Tout retour est bienvenu. Nous vous invitons aussi à nous suivre sur Twitter. Merci de votre intérêt !

La bourse démographique : un nouvel outil au service du football

L’Observatoire du football CIES a fait paraître aujourd’hui la 24ème édition de son Rapport Mensuel. L’étude porte sur l’évolution démographique des ligues du big-5 depuis le début de la saison 2009/10. Elle montre notamment que le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club en Premier League anglaise a atteint un minimum historique lors de la saison en cours (6,1%).

Le Rapport met également en exergue l’augmentation du temps de jeu des footballeurs expatriés à l’échelle des cinq grands championnats européens. Entre 2009 et aujourd’hui, le pourcentage de minutes disputées par les footballeurs expatriés est passé de 44,4% à 48,2%. Un nouveau record a été enregistré en janvier 2017 : 48,7%. Le seuil symbolique de 50% pourrait être bientôt dépassé.

À l’heure actuelle, les expatriés disputent déjà plus de la moitié des minutes en Premier League anglaise et en Serie A italienne. Dans les deux cas, nous sommes proches des valeurs record. La Serie A se différencie aussi des autres ligues par rapport à l’ampleur de l’augmentation mesurée depuis la saison 2009/10. Par contre, la Bundesliga allemande est le seul championnat où la valeur actuelle est inférieure à celle enregistrée au début de la période analysée.

Le niveau d’utilisation de jeunes varie aussi fortement selon les ligues. Entre 2009 et 2017, la Ligue 1 française a dépassé la Bundesliga allemande en tant que championnat où les équipes font le plus confiance aux joueurs de moins de 21 ans. À l’opposé, la Premier League anglaise a dépassé la Serie A italienne en tant que championnat où les U21 disposent du plus faible temps de jeu.

Lors des six derniers mois, la part de minutes de championnat disputées par les U21 a été de 5,2% en Premier League, 10,1% en Serie A, 11,1% dans la Liga, 13,3% en Bundesliga et 15,7% en Ligue 1. En Angleterre, la valeur actuelle est très proche du record négatif mesuré en août 2013. En Italie, par contre, le record positif enregistré en janvier 2017 pourrait être de nouveau battu d’ici au terme de la saison.

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La Ligue des Champions parmi les compétitions les plus déséquilibrées

La Lettre hebdomadaire n° 184 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de rencontres qui se sont terminées avec un écart d’au moins trois buts à l’échelle de 31 championnats européens de première division et des coupes internationales organisées par l’UEFA. L’analyse montre que la Ligue des Champions fait partie des compétitions les plus déséquilibrées.

Depuis la phase de poules jusqu’à présent, plus d’un cinquième des matchs de Champions League se sont soldés par au moins trois buts d’écart (21,0%). Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée après celles enregistrées en première division cypriote (22,5%) et autrichienne (21,5%). Par contre, en Europa League, la proportion de rencontres qui se sont terminées avec trois ou plus buts d’écart est particulièrement faible (13,5%).

Tous les championnats du big-5 figurent dans la première partie du classement des compétitions les plus déséquilibrées. Comme pour la Ligue des Champions, ce résultat traduit l’accroissement des écarts de richesse entre équipes participantes. Pour ré-équilibrer les débats, la seule solution réside dans une meilleure redistribution des ressources financières (droits de télévision) et humaines (marché des transferts), tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Buts par match : le classement européen

La Lettre hebdomadaire n° 183 de l’Observatoire du football CIES classe 31 ligues de première division européennes selon le nombre de buts par match marqués depuis le 1er juillet 2016. En tête de liste il y a la Super League suisse (3,33 buts par matchs). À l’opposé, la première division russe est la seule où le nombre de réussites par rencontre est inférieur aux deux unités.

Au niveau des cinq grands championnats, les valeurs varient entre 2,90 buts par match pour la Liga espagnole et 2,60 réussites par rencontre pour la Ligue 1. La première division française se classe à la 17ème place parmi les 31 compétitions analysées. Les premiers niveaux de compétition grec, israélien et russe sont en queue de peloton.

D’une manière générale, il existe une corrélation négative entre le nombre de buts inscrits et le nombre de cartons distribués par les arbitres (voir la Lettre hebdomadaire n° 182). Plus il y a de buts, moins il y des cartons. Ce résultat confirme l’existence d’approches culturellement différentes dans la manière d’aborder les matchs selon les pays.

De la Grèce à la Norvège : les politiques du carton en Europe

Pour la première fois, le 182ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente des statistiques relatives aux cartons distribués par les arbitres. Les 31 championnats européens de première division couverts par l’étude sont classés en fonction du nombre moyen de cartons par match. En tête de liste il y a la Super League grecque (5,52), tandis qu’à la dernière place on trouve la Eliteserien norvégienne (2,93).

Les pays du sud et de l’est de l’Europe sont sur-représentés parmi ceux dont les arbitres distribuent le plus de cartons. Par contre, dans la plupart des pays du nord et de l’ouest du continent, le recours aux cartons est plutôt restreint. Ces écarts reflètent l’existence de cultures différentes tant en matière de comportement de joueurs sur le terrain que sur le plan de l’arbitrage.

D’une manière générale, le nombre de cartons jaunes est corrélé à celui de cartons rouges. La Ligue 1 française constitue en ce sens une exception. En effet, en comparaison internationale, les arbitres français distribuent peu de cartons jaunes, mais beaucoup de cartons rouges. À l’opposé, en Premier League anglaise, le nombre de cartons rouges par carton jaune distribué est très faible.

Clubs les plus âgés : le top 100 européen

La Lettre hebdomadaire n° 181 de l’Observatoire du football CIES met en exergue les 100 clubs de 31 ligues de première division européennes ayant aligné les compositions les plus âgées lors des matchs de championnat disputés pendant les six derniers mois. Trois équipes de Ligue 1 figurent au classement : Caen (29ème), Guingamp (79ème) et Dijon (89ème).

Le club ayant aligné les joueurs les plus expérimentés en absolu est Chievo Vérone : 32,1 ans. La moyenne d’âge sur le terrain de cinq autres équipes dépasse le seuil symbolique des 30 ans. Trois de ces clubs sont cypriotes (AEK Larnaca, Nea Salamis et Apollon Limassol), un est anglais (West Bromwich) et le dernier est grec (Kerkyra). La valeur mesurée à Caen est de 29,1 ans.

Les données pour l’ensemble des clubs analysés sont disponibles gratuitement en ligne dans l’Atlas digital. Le site de l’Observatoire du football CIES présente également le classement des équipes ayant aligné les plus jeunes compositions. Dans ce cas, en tête de liste on trouve l’équipe slovaque de Senica (22,2 ans). Toulouse est le club de Ligue 1 le mieux classé (13ème, 23,6 ans). Nice (46ème), Nantes (68ème), Monaco (71ème) et Lyon (75ème) sont aussi dans le top 100.

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Nouveau Rapport Mensuel : analyse stratégique d’une ligue professionnelle

Les études menées depuis 2005 par l’Observatoire du football CIES ne se veulent pas seulement intéressantes pour le grand public, mais aussi utiles aux acteurs du jeu. Le Rapport Mensuel n° 23 illustre une approche permettant à une ligue de football professionnelle d’analyser sur une base objective son positionnement international et influencer positivement les stratégies de ses membres.

L’exemple choisi est celui de la Swiss Football League. Ce choix est lié à la confiance que cette institution nous a témoigné depuis plusieurs années. Cette confiance a abouti à la réalisation de plusieurs études et rapports de recherche. Ces documents sont disponibles en libre accès sur le site de la Swiss Football League.

Le Rapport met notamment en exergue que, dans un contexte de polarisation économique, la bonne santé de la grande majorité des clubs et des ligues dans le monde dépendra de leur capacité à fédérer les efforts pour faire valoir leurs intérêts. D’un point de vue sportif, il s’agit notamment d’œuvrer pour améliorer la protection du travail de formation et, plus généralement, le niveau de solidarité dans le système des transferts.

Rotation des effectifs : les grandes équipes brassent moins de joueurs

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES a été publiée en mars 2012. Pour célébrer le cinquième anniversaire du titre, nous avons classé les 54 clubs toujours présents dans le big-5 lors des cinq dernières années en fonction du nombre de joueurs utilisés dans des matchs de championnat. À un extrême, Genoa a aligné 137 joueurs différents ! Cette valeur n’est que de 55 joueurs à Athletic Club Bilbao, Bayern Munich et Borussia Mönchengladbach.

Huit des onze équipes toujours présentes dans le big-5 ayant aligné plus de 100 joueurs en championnat depuis mars 2012 sont italiennes. Ce résultat reflète l’approche très spéculative du marché des transferts privilégiée par les clubs de la Péninsule. La première place en Ligue 1 de Nice et Stade Rennais (91 joueurs) est par contre plutôt liée au grand nombre de joueurs issus du centre de formation lancés dans le bain du football professionnel.

Parmi les équipes ayant aligné le moins de joueurs, nous trouvons de nombreuses équipes très bien organisées et performantes. Parmi elles, il y a notamment Bayern Munich (55 joueurs), Paris St-Germain (64), Real Madrid (aussi 64), Arsenal (65) et Barcelone (66). La Lettre présente également le joueur ayant disputé le plus de minutes en championnat lors des cinq dernières années pour chaque équipe prise en considération. En tête de classement on trouve le gardien de St-Etienne Stéphane Ruffier (16’650 minutes).

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