Nouvelle estimation des valeurs de transfert par l’Observatoire du football CIES
Les chercheurs de l’Observatoire du football CIES ont développé un algorithme pour estimer sur une base scientifique la valeur de transfert des footballeurs professionnels. La Lettre hebdomadaire n° 192 liste les 110 joueurs dont la valeur de transfert dépasse les 40 millions €. Neymar est en tête de classement au niveau du big-5, tandis que Kylian Mbappé est premier en Ligue 1.
L’algorithme mis au point par l’Observatoire du football CIES se base sur l’analyse approfondie de presque 2’000 transferts payants. Les variables au travers desquelles les valeurs sont modélisées comprennent notamment la performance des joueurs et de leurs équipes, le statut international, le contrat, l’âge et le poste. La 16ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES fournit plus de renseignements.
Onze joueurs de l’équipe de France ont une valeur estimée à plus de 40 millions € : Antoine Griezmann (Atlético Madrid), Paul Pogba (Manchester United), Kylian Mbappé (AS Monaco), Ousmane Dembélé (Borussia Dortmund), N’Golo Kanté (Chelsea FC), Anthony Martial (Manchester United), Thomas Lemar (AS Monaco), Alexandre Lacazette (Olympique Lyonnais), Samuel Umtiti (FC Barcelone), Raphaël Varane (Real Madrid) et Tiemoué Bakayoko (AS Monaco).
Le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES présente la valeur de transfert de tous les joueurs du big-5. Des analyses plus détaillées sont effectuées sur la base de mandats. Des informations supplémentaires sont publiées à travers le compte Twitter officiel de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.
Premier rapport de l’Observatoire CIES sur le football féminin
Le football féminin connaît un développement réjouissant. Au niveau de l’élite, le processus de professionnalisation est bien engagé dans plusieurs pays du monde entier. Dans la lignée des travaux de l’Observatoire du football CIES, le Rapport Mensuel n° 26 étudie la composition des effectifs dans cinq ligues parmi les plus développées de la planète : quatre européennes (Allemagne, Suède, France et Angleterre) et la National Women’s Soccer League états-unienne.
Le rapport souligne notamment que le football féminin suscite de plus en plus de mouvements internationaux. Au 1er juin 2017, 274 footballeuses étaient expatriées dans les 55 clubs analysés (5,1 par équipe). Seulement 5 clubs sur les 55 analysés n’ont pas aligné de joueuses expatriées. À l’opposé, les expatriées ont disputé une majorité de minutes dans cinq équipes : SC Sand, Bayern Munich et Wolfsburg en Allemagne, ainsi que Rosengård et Vittsjö en Suède.
L’étude met aussi en exergue que les clubs féminins les plus performants alignent désormais presqu’exclusivement des joueuses disposant d’une expérience internationale. Les valeurs les plus élevées en absolu ont été mesurées à l’Olympique Lyonnais (97,7%) et Wolfsbourg (97,4%). Les internationales ont disputé plus de 80% des minutes de jeu aussi à Rosengård, Bayern Munich, Paris St-Germain et Eskilstuna United.
Si le niveau général du football féminin s’accroît, l’augmentation des moyens à disposition des clubs les plus puissants pose problème en termes d’équilibre compétitif. L’éventuelle création de ligues internationales réunissant les équipes les plus riches est une possibilité. Cependant, elle ne devrait pas se faire au détriment des multiples acteurs ayant historiquement œuvré, et souvent même lutté, pour que le football féminin puisse s’affirmer et atteindre son niveau actuel.
Turnover : Chelsea et Monaco en évidence
Le numéro 191 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES montre que de nombreux clubs ayant obtenu d’excellents résultats tant en championnat que dans les coupes européennes lors de la saison 2016/17 font partie de ceux ayant fait le moins tourner leurs effectifs. L’étude porte sur 27 ligues de première division européennes.
Chelsea détient le record du pourcentage de minutes de championnat disputées par les onze joueurs les plus utilisés : 85,5%. Les champions d’Angleterre devancent les Écossais d’Aberdeen (qui ont terminé deuxièmes) et le club titré aux Pays-Bas : Feyenoord. Malgré le cumul de matchs, les champions de France de Monaco font aussi partie des 50 équipes européennes ayant pratiqué le turnover le moins important.
Guingamp et Caen sont aussi dans le top 50 des équipes ayant fait le moins tourner leur effectif. À l’opposé, le grand nombre de changements a probablement contribué à la relégation de l’AS Nancy. L’équipe roumaine de CS Pandurii a suivi la stratégie de turnover la plus agressive dans l’absolu. Elle a aligné 52 joueurs en cours de saison et les 11 éléments les plus utilisés n’ont disputé que 38,9% du temps de jeu !
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Joueurs stakhanovistes : l’inusable Antoine Griezmann
Le 190ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs des cinq grands championnats européens ayant disputé le plus de minutes dans des rencontres officielles depuis le 1er juillet 2016. En tête de classement il y a l’attaquant de la sélection française et d’Atlético Madrid Antoine Griezmann.
À côté de Griezmann sur le podium des joueurs stakhanovistes il y a Wilfred Ndidi (Genk, Leicester et Nigeria) et un autre footballeur d’Atlético Madrid : l’Espagnol Koke. Aux dix premières places nous trouvons quatre joueurs évoluant en Ligue 1 : trois Monégasques (le Croate Subaši ?, le Polonais Glik et le Brésilien Jemerson), ainsi que le Brésilien de PSG Marquinhos. Paul Pogba (Manchester United et France) est septième.
Dix joueurs des équipes finalistes de la Ligue des champions font partie des 100 footballeurs ayant disputé le plus de minutes officielles en cours de saison : cinq de Real Madrid (Kroos, Ronaldo, Ramos, Marcelo et Navas) et cinq de Juventus (Higuaín, Buffon, Bonucci, Mandžuki ? et Khedira). Si la fatigue est certainement présente, tous les signaux sont au vert pour que la finale de cette année se révèle passionnante.
Les 100 meilleurs tacleurs du big-5
Valentin Rongier pointe en tête du classement des meilleurs tacleurs du big-5 lors de la saison 2016/17. Le milieu défensif de Nantes a effectué 5.4 tacles par match, avec un taux de réussite de 73%. Rongier devance Carlos Casemiro (Real Madrid) et l’ancien lillois Idrissa Gueye (Everton). Le top 100 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 189 de l’Observatoire du football CIES.
L’indice des tacles est calculé en multipliant le nombre moyen de tacles effectués sur 90 minutes de jeu avec le pourcentage de tacles ayant abouti à une récupération de la balle ou à une touche (définition OptaPro). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1’500 minutes de championnat lors de la saison en cours sont pris en compte dans l’analyse.
Il y a 21 joueurs de Ligue 1 aux 100 premières places du classement big-5. À l’image de Valentin Rongier, le Rennais Gelson Fernandes et le Lyonnais Maxime Gonalons figurent dans le top 10 européen. William Vainqueur (Olympique de Marseille) est 12ème juste devant Marco Verratti (Paris St-Germain). Les meilleurs taux de réussite parmi les joueurs du top 100 ont été enregistrés pour Pedro Obiang (West Ham) au niveau du big-5 et Fouad Chafik (Dijon) pour la Ligue 1.
Meilleurs joueurs du big-5 : les classements de la saison
La 188ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les meilleurs joueurs du big-5 de la saison 2016/17. Les classements sont à partir de l’approche exclusivement développée par l’Observatoire du football CIES afin de mesurer sur une base objective et comparable la performance des joueurs. Le transfuge de Manchester United Paul Pogba est le seul Français présent dans le onze de la saison.
En tête de liste pour les sept postes pris en compte dans l’analyse il y a Manuel Neuer (gardiens), Javi Martínez (défenseurs centraux), Alex Sandro et Marcelo (défenseurs latéraux), Thiago Alcântara (milieux centraux défensifs), Kevin de Bruyne (milieux centraux offensifs), Lionel Messi (ailiers) et Dries Mertens (attaquants de pointe).
À l’exception de Marcelo et de Bruyne, tous ces joueurs sont aussi présents dans le onze du big-5 de la saison à côté de Mats Hummels (défenseur central), Bruno Peres (défenseur latéral droit), Paul Pogba et Naby Keita (milieux relayeurs), ainsi que Cristiano Ronaldo (ailier gauche). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 2’000 minutes de championnat ont été inclus dans l’analyse.
Les joueurs éligibles pour l’équipe de France les mieux classés par poste sont Hugo Lloris (Tottenham), Loïc Perrin (St-Etienne), Djibril Sidibé (Monaco), Paul Pogba (Manchester United), Nabil Fekir (Lyon), Dimitri Payet (Marseille) et Alexandre Lacazette (Lyon). Suivez-nous sur Twitter pour connaître le onze choisi pour chaque ligue du big-5.
Exportation de joueurs : la France deuxième
La 25ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la présence de footballeurs expatriés dans 137 ligues de 93 associations nationales du monde entier. Au total, 12’051 joueurs expatriés originaires de 174 associations nationales ont été recensés dans les 2’120 clubs faisant partie de l’échantillon de l’étude. Seuls les Brésiliens (1’202 joueurs) ont plus de ressortissants dans les clubs étrangers que les Français (781).
Le plus grand contingent de Français se trouve en Angleterre : 107 joueurs. Les Français sont aussi très présents en Belgique (83 joueurs). Le premier pays de destination non européen est l’Algérie. Dans la très grande majorité des cas, il s’agit de footballeurs d’origine algérienne ayant grandi en France et retournés dans le pays de leurs parents dans le cadre de la poursuite de leur carrière professionnelle.
Le rapport présente également les principales destinations des autres origines les plus représentées à l’étranger. Le Portugal accueille le plus grand nombre de Brésiliens (221 joueurs), tandis que le Chile est la première destination des Argentins (106 joueurs). Également bien présents à l’étranger, les footballeurs anglais évoluent surtout au Pays de Galles (143 joueurs) et en Écosse (114 joueurs). Pour plus d’informations, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.
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L’importance des grosses occasions… ou pas !
La capacité à se créer des grosses occasions et à les mettre au fond du filet sont des facteurs-clé de succès. Cependant, la 187ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES montre que dans quatre des cinq grands championnats, les leaders actuels ont fait surtout la différence par le plus grand nombre de buts marqués sans opportunité nette disponible.
La première place de Monaco en Ligue 1 peut ainsi s’expliquer par la plus grande capacité des Monégasques à marquer dans des situations de jeu sans grosse opportunité : 36 buts contre 25 pour PSG. Cet écart est aussi favorable au leader entre Juventus et Rome en Italie (37 à 26), entre Chelsea et Tottenham en Angleterre (41 à 34), ainsi qu’entre Bayern et Leipzig en Allemagne (40 à 25). Au-delà du facteur chance, une plus grande rage de vaincre explique peut-être ces différences.
L’étude permet aussi de mettre en exergue un autre problème connu par Paris St-Germain lors de cette saison. Si les Parisiens ont été en mesure de se procurer le plus grand nombre d’opportunités nettes à l’échelle du big-5 (113), ils en ont mis au fond du filet que 47. Leur taux de conversion a été de 20% inférieur à celui de Monaco : 42% contre 62% (2ème valeur la plus élevée en Europe).
Argent et résultats : quel bilan pour les équipes du big-5 ?
La Lettre hebdomadaire n° 186 de l’Observatoire du football CIES analyse les résultats des équipes du big-5 en fonction des indemnités de transfert dépensées pour recruter les joueurs utilisés sur l’arc de la saison. Dans l’ensemble des championnats analysés, une corrélation significativement positive a été mesurée entre les sommes investies et les points réalisés.
Deux équipes sortent du lot parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs résultats par rapport à ce que les sommes dépensées pour recruter les joueurs alignés en championnat auraient laissé supposer : West Bromwich Albion et Atalanta. Nantes et Nice sont les équipes ayant jusqu’ici le plus sur-performé en Ligue 1 française.
En tête de liste des clubs dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des moyens investis dans le recrutement des joueurs utilisés, il y a Wolfsbourg, Bayer Leverkusen, Valence, Hambourg et Sunderland. Bastia a jusqu’ici constitué la plus grosse déception en France, au même titre que Palerme et l’Inter en Italie.
Les 100 meilleurs dribbleurs du big-5
Le numéro 185 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement des 100 joueurs les plus performants du big-5 dans le registre du dribble. En tête de liste il y a Adama Traoré. L’ailier de Middlesbrough devance Eden Hazard (Chelsea) et Allan Saint-Maximin (Bastia). Un autre joueur de Ligue 1 figure aux 10 premières places : Amine Harit (Nantes, 9ème).
L’indice utilisé est calculé en divisant le nombre de dribbles tentés par le pourcentage de dribbles réussis. Cette approche nous permet de prendre en compte des critères à la fois quantitatifs et qualitatifs. Dans une perspective quantitative, le joueur du big-5 ayant tenté le plus de dribbles lors de la saison en cours est Neymar (269). En France, le plus gros dribbleur est Allan St-Maximin (217).
Deux joueurs de Ligue 1 présentent le meilleur ratio à l’échelle des cinq grands championnats européens entre dribbles tentés et réussis. Il s’agit de Wylan Cyprien de l’OGC Nice (87%) et Marco Verratti de Paris St-Germain (86%). Le pourcentage le plus élevé parmi les joueurs ayant tenté plus de 100 dribbles a été enregistré pour Eden Hazard : 75%.
Actualisation de l’Atlas digital
Cher abonné,
L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a le plaisir de vous informer que l’Atlas digital a été actualisé. Il prend désormais en compte les rencontres de championnat disputées lors des six derniers mois. Cet outil exclusif permet de comparer la composition des effectifs des équipes de 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA.
De plus, les classements actualisés des 100 équipes ayant aligné des joueurs formés au club pendant le plus fort pourcentage de minutes, les compositions les plus stables, ainsi que les plus jeunes sont aussi disponibles. Les classements renvoient à la fois aux 31 championnats de première division européens et aux ligues du big-5 (Liga espagnole, Premier League anglaise, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française).
Nous espérons que ces outils vous plaisent. Tout retour est bienvenu. Nous vous invitons aussi à nous suivre sur Twitter. Merci de votre intérêt !
La bourse démographique : un nouvel outil au service du football
L’Observatoire du football CIES a fait paraître aujourd’hui la 24ème édition de son Rapport Mensuel. L’étude porte sur l’évolution démographique des ligues du big-5 depuis le début de la saison 2009/10. Elle montre notamment que le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club en Premier League anglaise a atteint un minimum historique lors de la saison en cours (6,1%).
Le Rapport met également en exergue l’augmentation du temps de jeu des footballeurs expatriés à l’échelle des cinq grands championnats européens. Entre 2009 et aujourd’hui, le pourcentage de minutes disputées par les footballeurs expatriés est passé de 44,4% à 48,2%. Un nouveau record a été enregistré en janvier 2017 : 48,7%. Le seuil symbolique de 50% pourrait être bientôt dépassé.
À l’heure actuelle, les expatriés disputent déjà plus de la moitié des minutes en Premier League anglaise et en Serie A italienne. Dans les deux cas, nous sommes proches des valeurs record. La Serie A se différencie aussi des autres ligues par rapport à l’ampleur de l’augmentation mesurée depuis la saison 2009/10. Par contre, la Bundesliga allemande est le seul championnat où la valeur actuelle est inférieure à celle enregistrée au début de la période analysée.
Le niveau d’utilisation de jeunes varie aussi fortement selon les ligues. Entre 2009 et 2017, la Ligue 1 française a dépassé la Bundesliga allemande en tant que championnat où les équipes font le plus confiance aux joueurs de moins de 21 ans. À l’opposé, la Premier League anglaise a dépassé la Serie A italienne en tant que championnat où les U21 disposent du plus faible temps de jeu.
Lors des six derniers mois, la part de minutes de championnat disputées par les U21 a été de 5,2% en Premier League, 10,1% en Serie A, 11,1% dans la Liga, 13,3% en Bundesliga et 15,7% en Ligue 1. En Angleterre, la valeur actuelle est très proche du record négatif mesuré en août 2013. En Italie, par contre, le record positif enregistré en janvier 2017 pourrait être de nouveau battu d’ici au terme de la saison.
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La Ligue des Champions parmi les compétitions les plus déséquilibrées
La Lettre hebdomadaire n° 184 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de rencontres qui se sont terminées avec un écart d’au moins trois buts à l’échelle de 31 championnats européens de première division et des coupes internationales organisées par l’UEFA. L’analyse montre que la Ligue des Champions fait partie des compétitions les plus déséquilibrées.
Depuis la phase de poules jusqu’à présent, plus d’un cinquième des matchs de Champions League se sont soldés par au moins trois buts d’écart (21,0%). Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée après celles enregistrées en première division cypriote (22,5%) et autrichienne (21,5%). Par contre, en Europa League, la proportion de rencontres qui se sont terminées avec trois ou plus buts d’écart est particulièrement faible (13,5%).
Tous les championnats du big-5 figurent dans la première partie du classement des compétitions les plus déséquilibrées. Comme pour la Ligue des Champions, ce résultat traduit l’accroissement des écarts de richesse entre équipes participantes. Pour ré-équilibrer les débats, la seule solution réside dans une meilleure redistribution des ressources financières (droits de télévision) et humaines (marché des transferts), tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Buts par match : le classement européen
La Lettre hebdomadaire n° 183 de l’Observatoire du football CIES classe 31 ligues de première division européennes selon le nombre de buts par match marqués depuis le 1er juillet 2016. En tête de liste il y a la Super League suisse (3,33 buts par matchs). À l’opposé, la première division russe est la seule où le nombre de réussites par rencontre est inférieur aux deux unités.
Au niveau des cinq grands championnats, les valeurs varient entre 2,90 buts par match pour la Liga espagnole et 2,60 réussites par rencontre pour la Ligue 1. La première division française se classe à la 17ème place parmi les 31 compétitions analysées. Les premiers niveaux de compétition grec, israélien et russe sont en queue de peloton.
D’une manière générale, il existe une corrélation négative entre le nombre de buts inscrits et le nombre de cartons distribués par les arbitres (voir la Lettre hebdomadaire n° 182). Plus il y a de buts, moins il y des cartons. Ce résultat confirme l’existence d’approches culturellement différentes dans la manière d’aborder les matchs selon les pays.
De la Grèce à la Norvège : les politiques du carton en Europe
Pour la première fois, le 182ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente des statistiques relatives aux cartons distribués par les arbitres. Les 31 championnats européens de première division couverts par l’étude sont classés en fonction du nombre moyen de cartons par match. En tête de liste il y a la Super League grecque (5,52), tandis qu’à la dernière place on trouve la Eliteserien norvégienne (2,93).
Les pays du sud et de l’est de l’Europe sont sur-représentés parmi ceux dont les arbitres distribuent le plus de cartons. Par contre, dans la plupart des pays du nord et de l’ouest du continent, le recours aux cartons est plutôt restreint. Ces écarts reflètent l’existence de cultures différentes tant en matière de comportement de joueurs sur le terrain que sur le plan de l’arbitrage.
D’une manière générale, le nombre de cartons jaunes est corrélé à celui de cartons rouges. La Ligue 1 française constitue en ce sens une exception. En effet, en comparaison internationale, les arbitres français distribuent peu de cartons jaunes, mais beaucoup de cartons rouges. À l’opposé, en Premier League anglaise, le nombre de cartons rouges par carton jaune distribué est très faible.
Clubs les plus âgés : le top 100 européen
La Lettre hebdomadaire n° 181 de l’Observatoire du football CIES met en exergue les 100 clubs de 31 ligues de première division européennes ayant aligné les compositions les plus âgées lors des matchs de championnat disputés pendant les six derniers mois. Trois équipes de Ligue 1 figurent au classement : Caen (29ème), Guingamp (79ème) et Dijon (89ème).
Le club ayant aligné les joueurs les plus expérimentés en absolu est Chievo Vérone : 32,1 ans. La moyenne d’âge sur le terrain de cinq autres équipes dépasse le seuil symbolique des 30 ans. Trois de ces clubs sont cypriotes (AEK Larnaca, Nea Salamis et Apollon Limassol), un est anglais (West Bromwich) et le dernier est grec (Kerkyra). La valeur mesurée à Caen est de 29,1 ans.
Les données pour l’ensemble des clubs analysés sont disponibles gratuitement en ligne dans l’Atlas digital. Le site de l’Observatoire du football CIES présente également le classement des équipes ayant aligné les plus jeunes compositions. Dans ce cas, en tête de liste on trouve l’équipe slovaque de Senica (22,2 ans). Toulouse est le club de Ligue 1 le mieux classé (13ème, 23,6 ans). Nice (46ème), Nantes (68ème), Monaco (71ème) et Lyon (75ème) sont aussi dans le top 100.
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Nouveau Rapport Mensuel : analyse stratégique d’une ligue professionnelle
Les études menées depuis 2005 par l’Observatoire du football CIES ne se veulent pas seulement intéressantes pour le grand public, mais aussi utiles aux acteurs du jeu. Le Rapport Mensuel n° 23 illustre une approche permettant à une ligue de football professionnelle d’analyser sur une base objective son positionnement international et influencer positivement les stratégies de ses membres.
L’exemple choisi est celui de la Swiss Football League. Ce choix est lié à la confiance que cette institution nous a témoigné depuis plusieurs années. Cette confiance a abouti à la réalisation de plusieurs études et rapports de recherche. Ces documents sont disponibles en libre accès sur le site de la Swiss Football League.
Le Rapport met notamment en exergue que, dans un contexte de polarisation économique, la bonne santé de la grande majorité des clubs et des ligues dans le monde dépendra de leur capacité à fédérer les efforts pour faire valoir leurs intérêts. D’un point de vue sportif, il s’agit notamment d’œuvrer pour améliorer la protection du travail de formation et, plus généralement, le niveau de solidarité dans le système des transferts.
Rotation des effectifs : les grandes équipes brassent moins de joueurs
La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES a été publiée en mars 2012. Pour célébrer le cinquième anniversaire du titre, nous avons classé les 54 clubs toujours présents dans le big-5 lors des cinq dernières années en fonction du nombre de joueurs utilisés dans des matchs de championnat. À un extrême, Genoa a aligné 137 joueurs différents ! Cette valeur n’est que de 55 joueurs à Athletic Club Bilbao, Bayern Munich et Borussia Mönchengladbach.
Huit des onze équipes toujours présentes dans le big-5 ayant aligné plus de 100 joueurs en championnat depuis mars 2012 sont italiennes. Ce résultat reflète l’approche très spéculative du marché des transferts privilégiée par les clubs de la Péninsule. La première place en Ligue 1 de Nice et Stade Rennais (91 joueurs) est par contre plutôt liée au grand nombre de joueurs issus du centre de formation lancés dans le bain du football professionnel.
Parmi les équipes ayant aligné le moins de joueurs, nous trouvons de nombreuses équipes très bien organisées et performantes. Parmi elles, il y a notamment Bayern Munich (55 joueurs), Paris St-Germain (64), Real Madrid (aussi 64), Arsenal (65) et Barcelone (66). La Lettre présente également le joueur ayant disputé le plus de minutes en championnat lors des cinq dernières années pour chaque équipe prise en considération. En tête de classement on trouve le gardien de St-Etienne Stéphane Ruffier (16’650 minutes).
Meilleurs joueurs par domaine de jeu
La 179ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les joueurs les plus performants du big-5 dans les six domaines de jeu qui composent l’approche exclusivement conçue par l’Observatoire du football CIES pour l’analyse technique des performances. Les données font référence aux 1’000 dernières minutes jouées par chaque joueur en championnat. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 360 minutes depuis le 1er janvier sont inclus dans les classements.
Nicolás Otamendi (Manchester City) est en tête du classement de la rigueur devant Marquinhos (Paris St-Germain) et Javi Martínez (Bayern Munich). Dans le domaine de la récupération, Sead Kolašinac (Schalke 04) devance son co-équipier Benedikt Höwedes, Xabi Alonso (Bayern Munich) et Omar Mascarell (Eintracht Frankfurt). Deux joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 10 : Florentin Pogba (St-Etienne) et Vincent Muratori (Nancy).
Dans le registre de la distribution, trois joueurs ont le score le plus élevé : Thiago Motta (Paris St-Germain), Jorginho et Marek Hamšík (Naples). Le jeune talent de Bastia Allan Saint-Maximin (en prêt de Monaco) partage la tête du classement de la percussion avec Adama Traoré (Middlesbrough). Kevin de Bruyne (Manchester City) est premier dans le domaine de la mise en danger. Ryad Boudebouz (Montpellier) est deuxième. Enfin, Cristiano Ronaldo (Real Madrid) devance tout le monde dans la finition.
Le profil de l’ensemble des joueurs du big-5 peut être consulté ici.
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Joueurs les plus fidèles : Totti, Terry, Buffon et… Seube
Le 178ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES liste les joueurs du big-5 présents depuis la plus longue période consécutive dans la première équipe de leur club actuel. Seuls les joueurs ayant disputé des minutes de championnat lors de la saison en cours sont pris en considération.
Francesco Totti est le joueur le plus fidèle en absolu. L’ancien champion du monde italien est présent dans l’effectif de la première équipe de Rome depuis 24 années ! Le défenseur central de Chelsea John Terry est en deuxième position (18,5 ans), suivi par le gardien de Juventus Gianluigi Buffon et le milieu défensif de Caen Nicolas Seube (15,5 ans).
Le nombre moyen de saisons consécutives dans le club d’emploi des joueurs les plus fidèles par équipe varie entre 8,6 ans en Bundesliga allemande et 7,7 ans en Ligue 1 française. Le cas de l’Olympique de Marseille est très particulier dans la mesure où les joueurs les plus fidèles sont présents dans l’effectif de la première équipe depuis seulement 1,5 ans !
Clubs formateurs des joueurs engagés en Ligue des champions : Monaco 3ème
Le numéro 177 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des joueurs formés par les clubs participant aux seizièmes de finale de Ligue des champions évoluant au sein de ces derniers. En tête de classement il y Barcelone et Real Madrid. Monaco est troisième, tandis que Paris St-Germain est cinquième.
Parmi les neuf joueurs ayant disputé des minutes de championnat lors de la saison en cours formés par Monaco, six évoluent toujours dans la Principauté. Les trois footballeurs restants jouent à Paris St-Germain (Kurzawa), Leicester City (Mendy) et Atlético Madrid (Ferreira Carrasco). Kingsley Coman (Bayern) est le seul produit du centre de formation de Paris St-Germain évoluant pour un autre club engagé dans les seizièmes de Ligue des champions.
Quatre équipes ont formé moins de trois joueurs sous contrat avec des clubs toujours en lice dans la compétition phare de l’UEFA : Leicester (King, Chilwell), Juventus (Marchisio, Kean), Manchester City (Schmeichel) et Napoli (Insigne). Pour ces clubs, la promotion des jeunes talents du centre de formation n’est clairement pas une priorité.
Rapport Mensuel n° 22 : les gardiens, quelles spécificités ?
Le poste de gardien a un statut particulier dans une équipe de football. Les qualités requises pour y évoluer sont très différentes que celles demandées aux joueurs de champ. Le 22ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques des gardiens en les comparant à celles des footballeurs jouant à d’autres postes.
L’analyse confirme la spécificité du poste de gardien au regard de l’ensemble des critères pris en compte : taille, âge, origine et mobilité. Du point de vue de la taille, les clubs sont de plus en plus réticents à promouvoir des gardiens mesurant moins de 190 centimètres. Ce constat est d’autant plus vrai en Angleterre et en Allemagne, où la taille moyenne des gardiens dépasse d’ores et déjà les 190 centimètres.
Du point de vue de l’âge, l’analyse confirme la plus grande longévité des gardiens. La prime à l’expérience est particulièrement frappante en Angleterre et en Italie. Dans les deux cas, les gardiens ont en moyenne plus de 29 ans. Dans toutes les ligues, les gardiens titulaires sont significativement plus âgés que les remplaçants.
Sur le plan de l’origine, le marché des gardiens est beaucoup moins international que celui des joueurs de champ. La différence est particulièrement frappante par rapport aux attaquants. Le Rapport montre également que l’écart dans le pourcentage d’expatriés entre les gardiens et les joueurs de champ tend à s’accroître.
Enfin, l’étude met en exergue la plus grande stabilité des gardiens. Leur permanence moyenne dans l’équipe d’appartenance est bien plus élevée que pour les joueurs de champ. Dans ce cas aussi, la plus forte différence a été observée par rapport aux attaquants. Ces derniers sont les plus mobiles sur le marché de travail des footballeurs.
Classements expérience : les futurs cracks du football
Quelle est la caractéristique commune entre Dele Alli, Renato Sanches, Christian Pulisic et Gianluigi Donnarumma ? Ils sont tous en tête de liste dans les classements d’expérience pour leur année de naissance. Le numéro 176 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 joueurs les mieux classés nés en 1996, 1997, 1998 et 1999 actuellement sous contrat avec des équipes de 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA.
L’expérience fait référence aux rencontres disputées dans des championnats adultes depuis le début de la carrière. Chaque match est pondéré selon une méthode de classification exclusive prenant en compte la performance des représentants des associations nationales dans les compétitions européennes des clubs, la division des clubs d’appartenance au niveau national, ainsi que les résultats obtenus par ces derniers lors du semestre durant lequel les rencontres ont été jouées. Le Rapport mensuel n° 14 de l’Observatoire du football CIES fournit plus de renseignements.
Selon cette méthodologie, Dele Alli (Tottenham) est en tête du classement d’expérience pour les joueurs nés en 1996. Renato Sanches (Bayern Munich) et Rúben Neves (Porto) sont premiers au niveau des footballeurs nés en 1997, Christian Pulisic (Borussia Dortmund) devance Kylian Mbappé (Monaco) pour les joueurs de 1998, tandis que Gianluigi Donnarumma (Milan) pointe en tête de ceux nés en 1999 devant Alban Lafont (Toulouse) et Malang Sarr (Nice). Tous ces talents sont tous promis à un grand avenir.
Record de dépenses battu par les clubs du big-5
La Lettre hebdomadaire n° 175 de l’Observatoire du football CIES propose une représentation réticulaire des transferts payants ayant impliqué des clubs du big-5 lors du dernier mercato. Les équipes des cinq grands championnats européens ont dépensé un montant record de 742 millions €. Le précédent record, 523 millions €, datait de janvier 2011.
Globalement, 142 joueurs ont été transférés contre de l’argent depuis et/ou vers des club du big-5 pour un total de 921 M €. Les transactions internes aux cinq grands championnats ont représenté 48,8% du volume des échanges (450 M €). Le reste de l’argent se subdivise entre achat de joueurs depuis des clubs extérieurs au big-5 (292 M €) et vente de joueurs à des équipes ne faisant pas partie des meilleures ligues européennes (179 M €), en particulier la Chine (120 M €).
Le plus gros volume de transferts a été mesuré pour les clubs de Premier League anglaise (443 M €). La Ligue 1 est deuxième (225 M €), tandis que la Liga espagnole est en queue de peloton (64 M €). Une fois n’est pas coutume, le bilan entre achats et ventes est positif pour la Premier League (+51 M € en prenant en compte les bonus mais sans inclure le recrutement de Gabriel Jesus par Manchester City qui avait déjà été acté l’été passé) et très négatif pour la Ligue 1 française (-150 M € suite au recrutement international de joueurs tels que Draxler, Guedes, Payet ou encore Depay).
Joueurs débutants : la France haut la main
La Lettre hebdomadaire n° 174 de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs ayant débuté dans une ligue professionnelle après le 1er juillet 2016 alignés en championnat par un club du big-5 lors de la saison en cours. L’analyse met en exergue le rôle prépondérant de la Ligue 1 dans la mise en vitrine de jeunes talents.
En première division française, 29 débutants ont jusqu’ici disputé 11’129 minutes de jeu. À l’autre extrême, en Premier League anglaise, il y a eu seulement 12 débutants pour un temps de jeu de 907 minutes. Montpellier, Metz, Toulouse et l’Espanyol ont fait débuter 4 joueurs. Le record de minutes disputées par des débutants a par contre été enregistré à Nice : 2’245.
Les débutants ayant le plus joué par ligue sont Malang Sarr (Nice) en France (1’964 minutes), Aarón Martín (Espanyol) en Espagne (1’147 minutes), Pol Lirola (Sassuolo) en Italie (1’022 minutes), Ousman Manneh (Werder) en Allemagne (488 minutes) et Harry Winks (Tottenham) en Angleterre (357 minutes).
Valorisation économique des effectifs : Barça et l’OL en tête
Le numéro 173 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente l’écart entre la valeur des effectifs et les montants dépensés en sommes de transfert pour les composer. Cette analyse permet de hiérarchiser les clubs en fonction de leur capacité à valoriser leurs joueurs d’un point de vue économique. La grande majorité des écarts sont positifs dans la mesure où les éventuels coûts de substitution des joueurs sous contrat ne sont pas pris en compte.
En tête de classement il y a Barcelone. Ce résultat est principalement lié à la forte valorisation économique de Lionel Messi (de 0 € en tant que joueur issu du centre de formation à la valeur estimée actuelle de 170.5 M €) et Neymar (de 87 à 246.8 M €). Les premières places du classement sont surtout occupées par des équipes performantes se focalisant sur la formation et/ou le recrutement durable de jeunes talents. Tottenham Hotspur est un parfait exemple de cette stratégie.
En queue de classement il y a essentiellement des équipes ayant récemment obtenu des résultats décevants par rapport aux investissements consentis sur le marché des transferts, à l’image d’Hambourg, Wolfsbourg, Manchester United, Crystal Palace, Valence et Schalke 04. La dernière place de Paris St-Germain est plutôt liée à la conjonction de deux facteurs : des recrutements chers et le moins bon statut de la Ligue 1 par rapport aux quatre autres grands championnats européens.
Valeurs de transfert actualisées : qui sont les joueurs les plus chers ?
Neymar est de loin le joueur du big-5 avec la plus haute valeur de transfert. Le prodige brésilien devance Lionel Messi, Paul Pogba et Antoine Griezmann. Les données présentées dans la Lettre hebdomadaire n° 172 ont été calculées à travers l’algorithme exclusivement mis en place par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES.
Depuis 2012, l’Observatoire du football CIES a développé une approche scientifique pour estimer la valeur de transfert des joueurs de football professionnels. Le modèle statistique par le biais duquel les justes prix sont calculés comprend de nombreuses variables sur les performances (minutes, buts, etc.) et caractéristiques (âge, contrat, etc.) des joueurs, ainsi que des indicateurs tant sur les clubs d’emploi que sur les potentiels recruteurs.
Le joueur du big-5 dont la valeur de transfert est à l’heure actuelle la plus élevée est Neymar : 246.8 M €. L’attaquant de Barcelone devance nettement son co-équipier Lionel Messi (170.5 M €), le transfuge de Manchester United Paul Pogba (155.3 M €), ainsi qu’un autre Français : Antoine Griezmann (150.4 M €). Dix joueurs ont une valeur estimée qui dépasse les 100 M €.
Les montants record par poste ont été mesurés pour Jan Oblak parmi les gardiens (59.8 M €), Raphaël Varane parmi les défenseurs centraux (64 M €), Héctor Bellerín parmi les latéraux (70.3 M €), Paul Pogba parmi les milieux centraux (155.3 M €), Dele Alli parmi les mileux offensifs (110.5 M €) et Neymar parmi les attaquants (246.8 M €). Bernardo Silva est en tête de classement parmi les joueurs de Ligue 1 (52.5 M €).
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Invitation à la conférence de Jean-Marc Guillou
Cher abonné,
L’Observatoire du football CIES a le plaisir de vous inviter à la conférence publique de Jean-Marc Guillou qui aura lieu le mercredi 25 janvier 2017 dès 18h30 à Neuchâtel, Aula des Jeunes Rives de l’Université. L’entrée est libre mais en raison du nombre de places limité, vous êtes priés de confirmer votre participation dès à présent à l’adresse : events@cies.ch.
Jean-Marc Guillou nous racontera comment le football d’élite a évolué ces cinquante dernières années. Il expliquera sa transition de joueur de l’équipe de France à entraîneur de Neuchâtel Xamax au début des années 1980, puis ses diverses expériences qui l’ont amené à quitter l’Europe pour la Côte d’Ivoire. C’est là qu’il a formé de nombreuses générations de jeunes joueurs de talent qui ont qualifié leur pays pour plusieurs éditions de la Coupe du Monde, dont le principal ambassadeur est l’inimitable Yaya Touré. Il nous fera également part de la philosophie sous-jacente aux écoles de football qu’il a créées aux quatre coins du globe, son amour pour le jeu et ses idées pour l’améliorer.
Pour ceux qui en auront le loisir, un apéritif rassemblera intervenants, organisateurs et public à la fin de la conférence. Pour de plus amples informations, nous vous prions de vous référer au programme détaillé de la soirée.
Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous accueillir pour cet événement exceptionnel et vous prions de recevoir, cher ami de l’Observatoire du football CIES, nos cordiales salutations.?
Pour l’Observatoire, son responsable
Raffaele Poli
Nouveau Rapport Mensuel : qui sera champion ?
Le 21ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une analyse prédictive des classements finaux dans les ligues du big-5 sur la base d’un modèle statistique multivarié. Ce dernier prend en compte les performances offensives et défensives réalisées par les clubs du big-5 jusqu’au 31 décembre, ainsi que leur niveau d’emprise sur le jeu.
L’analyse met en exergue qu’à l’exception de Nice, les leaders actuels sont les favoris pour le titre dans leur championnat respectif : Chelsea en Premier League, Real Madrid dans la Liga, Bayern en Bundesliga et Juventus en Serie A. En Ligue 1, par contre, le modèle de l’Observatoire du football CIES place Monaco premier devant Paris St-Germain, Nice et Lyon.
Selon notre approche, malgré l’argent dépensé sur le marché des transferts, Manchester United ne sera pas en mesure d’aller au-delà de la sixième place. De plus, Hambourg connaîtra la première relégation de son histoire. En France, Dijon, Lorient et Metz descendront en Ligue 2. Rendez-vous est pris dans quelques mois pour vérifier le degré d’exactitude de ces prévisions.
Ruffier et Pogba parmi les meilleurs joueurs du big-5
Année après année, l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a développé une approche solide pour l’analyse technique des performances de jeu. Sur la base de cette méthodologie, la Lettre hebdomadaire n° 171 présente les 10 joueurs du big-5 par poste ayant le mieux performé jusqu’ici. Stéphane Ruffier est premier parmi les gardiens, tandis que Paul Pogba est en tête parmi les milieux centraux.
Pour être éligible, un joueur doit avoir disputé au moins 900 minutes de championnat lors de la saison en cours. De plus, les classements font la distinction entre joueurs ayant déjà évolué pour des équipes nationales A et footballeurs ne bénéficiant pas d’expérience internationale. Ce dernier classement permet de mettre en exergue les bonnes performances de joueurs encore relativement méconnus.
Parmi les internationaux, en tête de classement il y a Manuel Neuer et Stéphane Ruffier chez les gardiens, Mats Hummels chez les défenseurs centraux, Alex Sandro chez les défenseurs latéraux, Thiago Alcântara et Paul Pogba chez les milieux centraux, Kevin de Bruyne et Philippe Coutinho chez les milieux offensifs, ainsi que Cristiano Ronaldo chez les attaquants. La star portugaise affiche par ailleurs le meilleur score en absolu : 94.
De nombreux joueurs de Ligue 1 figurent aux avant-postes des classements des non-internationaux. Les mieux classés par poste sont Yoann Cardinale parmi les gardiens, Loïc Perrin parmi les défenseurs centraux, Kévin Malcuit et Youssouf Sabaly parmi les défenseurs latéraux, Benjamin André parmi les milieux centraux, Florian Thauvin parmi les milieux offensifs, ainsi qu’Alassane Pléa parmi les attaquants.
Joueurs utilisés : Nice versus St-Etienne
Le dernier numéro de l’année 2016 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le nombre de joueurs utilisés par les clubs de 31 premières divisions européennes dans les matchs de championnat disputés du 1er juillet 2016 à ajourd’hui. La valeur la plus faible a été mesurée pour les champions finnois de Mariehamn (17 joueurs). À l’opposé, aucun club n’a utilisé autant de joueurs que RNK Split (37).
À l’échelle du big-5, de nombreuses équipes bien classées figurent parmi celles ayant utilisé le moins de joueurs. Parmi elles, il y a notamment Chelsea, Bayern Munich et RB Leipzig (20 joueurs). Comme lorsqu’il entraînait Borussia Mönchengladbach, Lucien Favre à Nice a aussi utilisé peu de joueurs (21). À l’autre extrême, on trouve Werder Brême pour le big-5 (30 joueurs), ainsi que Lorient et St-Etienne en Ligue 1 (28 joueurs).
D’une manière générale, les équipes ayant obtenu des résultats satisfaisants font confiance à un nombre relativement restreint de footballeurs. Le plus grand turnover pratiqué par les équipes moins en forme tend par contre à les affaiblir encore davantage. Les données pour l’ensemble des clubs des 31 championnats analysés sont disponibles dans l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES.
Nous vous souhaitons des joyeuses fêtes et nous vous donnons rendez-vous en 2017 pour une nouvelle année de football !
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Idée cadeau : Slow foot : déchiffrer le présent pour penser l’avenir
Rapport Mensuel : les mobilités internationales de footballeurs mineurs
Le Rapport Mensuel n° 20 de l’Observatoire du football CIES analyse les migrations internationales de footballeurs mineurs. Il montre que le nombre de joueurs ayant quitté leur pays avant l’âge de 18 ans n’a jamais été aussi élevé qu’actuellement. Les clubs anglais sont de loin les plus actifs dans le recrutement international de mineurs.
Presque 600 joueurs partis à l’étranger avant de fêter leur 18ème anniversaire évoluent actuellement dans 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA. Pour presqu’un tiers d’entre eux, la première destination étrangère a été l’Angleterre. Le deuxième plus grand importateur de mineurs est l’Italie. En termes d’origines, les pays les plus représentés sont la Belgique, la Suède, la France, la Hongrie et l’Autriche.
Comme plus amplement développé dans le livre Slow foot, le Rapport indique que « les joueurs qui quittent leur pays avant l’âge de 18 ans ont en moyenne des moins bonnes carrières que les footballeurs partant plus tard avec plus d’expérience dans les bagages ». Selon les auteurs, « le transfert international précoce de joueurs inexpérimentés est une action comportant de sérieux risques à la fois pour les footballeurs concernés et les équipes qui les recrutent ».
Raffaele Poli, Loïc Ravenel et Roger Besson terminent le Rapport en regrettant qu’ « en dépit de toute logique sportive, dans un contexte très spéculatif, où nombre d’acteurs gagnent leur vie en transférant des joueurs, les flux internationaux de mineurs se développent chaque jour davantage ». Loin d’être résolue, la question de la mobilité internationale de joueurs mineurs occupera sans doute encore passablement les instances gouvernantes du football.
Lire le Rapport ici
Matchs internationaux : Juventus la plus sollicitée
Le numéro 169 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes dont les joueurs ont été les plus sollicités dans le cadre de rencontres internationales en 2016. En tête de liste il y a Juventus : 21 footballeurs du club de Turin ont disputé 157 matchs avec des sélections nationales A pour un total de 12’454 minutes de jeu.
Tottenham Hotspur (19 joueurs, 155 rencontres, 12’009 minutes) et Barcelona (20 joueurs, 134 rencontres, 10’802 minutes) complètent le podium. Six clubs de Premier League sont aux 10 premiers rangs : Tottenham (2ème), Arsenal (4ème), Manchester United (6ème), Manchester City (8ème), Southampton (9ème) et Chelsea (10ème).
Le club français le mieux classé est Paris St-Germain : 16ème (16 joueurs, 85 matchs, 6’693 minutes). Le seul autre club de Ligue 1 figurant dans le top 100 est Monaco : 65ème (12 joueurs, 50 matchs, 3’606 minutes). Aux 100 premières places il y a des clubs appartenant à 42 associations nationales, dont la Thaïlande, Laos, Brunei ou encore les Maldives.
Invitation à la conférence de Jean-Marc Guillou
Cher abonné,
Le mercredi 25 janvier 2017, le Centre International d’Étude du sport (CIES) de Neuchâtel, en Suisse, aura le plaisir de recevoir le formateur français Jean-Marc Guillou dans le cadre d’une conférence publique. L’entrée est gratuite. Le nombre de places étant limité, l’inscription est néanmoins obligatoire. Tous les détails sont à votre disposition ici.
L’équipe de recherche de l’Observatoire du football serait heureuse de partager avec vous cet événement unique. Actuellement actif dans divers pays africains, Jean-Marc Guillou a notamment formé les frères Touré, Yaya et Kolo, ainsi que de nombreux autres internationaux ivoiriens et maliens. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter le site de l’Académie JMG.
Pour l’Observatoire du football CIES, son responsable
Raffaele Poli
U20 les plus utilisés : Donnarumma et Lafont en tête
La Lettre hebdomadaire n° 168 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés après le 1er janvier 1997 ayant jusqu’à présent disputé le plus grand pourcentage de minutes dans 31 ligues de première division européennes. Parmi les quatre footballeurs n’ayant pas sauté une seule minute figurent trois gardiens, dont Alban Lafont (Toulouse).
Les autres gardiens ayant effectué l’intégralité des minutes du 1er juillet au 30 novembre sont Gianluigi Donnarumma (Milan) et Adam Jakubech (Spartak Trnava). Un seul joueur de champ a aussi disputé 100% des minutes de jeu : Justin Hoogma (Heracles). Le mieux classé parmi les joueurs de champ du big-5 est le défenseur central Malang Sarr (Nice).
En plus de Lafont, Donnarumma et Sarr, deux seuls autres joueurs nés en 1999 figurent aux 100 premières positions du classement : Petko Hristov (Slavia Sofia) et Alexander Isak (AIK Solna). Les ligues les plus représentées dans le top 100 sont celles de Slovaquie (9 joueurs), des Pays-Bas (8 joueurs) et de la France (7 joueurs).
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L’Observatoire du football CIES dévoile son nouvel Atlas Digital
L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a le plaisir d’annoncer la mise en ligne de la nouvelle version de son Atlas Digital. Cet outil unique au monde offre la possibilité de comparer la composition des effectifs des équipes de première division de 31 associations membres de l’UEFA.
L’Atlas Digital présente des statistiques à l’échelle des clubs et des ligues sur les indicateurs suivants : âge, taille, stabilité, expatriés, joueurs formés et rotation. Tous les indicateurs sont pondérés selon le temps de jeu des footballeurs utilisés dans les matchs de championnat disputés lors des six derniers mois. Les données seront actualisées à une périodicité mensuelle.
Le site de l’Observatoire du football CIES présente aussi les classements des clubs de première division européens ayant en moyenne aligné les joueurs les plus jeunes, les compositions les plus stables, ainsi que le plus de footballeurs formés au club. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter.
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Pays d’exportation : France et Brésil à la lutte
La France dispose du plus gros contingent d’expatriés dans des clubs du big-5. De plus, seul le Brésil a plus de représentants expatriés dans 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA que la France. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 167 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.
À l’heure actuelle, 469 Brésiliens sont actifs dans les 31 ligues analysées. La France (312 joueurs) et l’Espagne (201) complètent le podium. Deux autres pays ont plus de 150 ressortissants à l’étranger. Il s’agit de la Serbie (189 joueurs) et de l’Argentine (168). Au total, 123 associations disposent d’au moins un représentant expatrié dans les championnats pris en compte.
La Lettre hebdomadaire n° 167 présente également le classement des pays exportant le plus de joueurs vers les cinq grands championnats européens. Dans ce cas, la France (116 joueurs) devance le Brésil (114), l’Argentine (97), l’Espagne (66), la Belgique (48) et la Suisse (48). Ce résultat reflète la très bonne cote dont jouissent les joueurs français à l’étranger.
Le classement de la jeunesse : Nordsjælland et Toulouse en tête
La Lettre hebdomadaire n° 166 de l’Observatoire du football CIES présente les équipes de première division européennes ayant aligné les plus jeunes compositions dans des rencontres de championnat depuis le 1er juillet 2016. Le club danois de Nordsjælland (22,1 ans) est premier à l’échelle de 31 ligues de pays membres de l’UEFA, tandis que Toulouse pointe en tête au niveau des cinq grands championnats (23,4 ans).
Basé à Farum, à une vingtaine de kilomètres de Copenhague, Nordsjælland appartient à un groupe d’investisseurs actif également au Ghana à travers l’académie Right to Dream. Ils sont actuellement classés à une honorable huitième place en première division danoise. Sur le podium européen des équipes les plus jeunes il y a aussi Lokomotiva Zagreb (CRO) et Senica (SVK).
Les clubs français et allemands monopolisent les premiers rangs à l’échelle du big-5. Le premier club extérieur à la Bundesliga ou à la Ligue 1 est Milan AC, 12ème avec une moyenne d’âge de 25,4 ans. Les cinq clubs français dans le top 10 sont Toulouse (1er), l’actuel leader Nice (2ème), Lyon (6ème), Monaco (7ème) et Nantes (8ème).
Dorénavant, ces classements seront actualisés chaque mois en prenant en compte les rencontres disputées lors des six mois précédents. Les données pour les 100 clubs les plus jeunes au niveau européen ainsi que pour l’ensemble des équipes du big-5 sont d’ores et déjà disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. N’hésitez pas à diffuser la nouvelle autour de vous !
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L’Observatoire du football CIES ouvre son propre compte Twitter
L’Observatoire du football CIES poursuit dans les efforts de diffusion de son savoir en inaugurant un compte Twitter. À travers @CIES_Football, nous partagerons avec nos followers des informations précieuses autour des trois principaux axes de nos recherches : marché du travail des footballeurs, évaluation des valeurs de transfert et analyse technique des performances.
Nous vous invitons chaleureusement à vous abonner à notre compte et à diffuser cette information à toute personne potentiellement intéressée. Nous vous remercions également d’informer votre entourage sur la possibilité de recevoir nos actualités en vous inscrivant ici. Votre intérêt est la meilleure récompense pour le travail effectué depuis plus de 10 ans !
Stabilité des effectifs par ligue : le classement européen
Le numéro 165 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la stabilité des effectifs dans 31 ligues de première division d’associations membres de l’UEFA. La comparaison porte sur le pourcentage de joueurs intégrés à l’effectif de l’équipe d’emploi après le 1er janvier 2016.
Le pourcentage record de nouveaux joueurs par club a été enregistré en Bulgarie : 64%. À l’opposé, le championnat autrichien est le seul où la proportion de joueurs faisant partie des effectifs depuis moins d’une année est inférieure à un tiers : 31%. Parmi les championnats du big-5, les valeurs varient entre 36% en Allemagne et 45% en Espagne et en Italie.
Les ligues d’Europe de l’Est et du Sud sont sur-représentées parmi celles dont les équipes sont les moins stables. Dans onze championnats, plus de la moitié des joueurs ont intégré l’effectif de la première équipe de leur club actuel depuis moins d’une année. Parmi eux, il y a notamment le Portugal (56% de nouveaux joueurs) et la Turquie (53%).
Voir aussi Rapport Mensuel n° 19 : Etude démographique du football en Europe.
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Joueurs formés au club : le classement des ligues européennes
Les joueurs formés au club représentent un part très variable des effectifs selon les ligues. Le numéro 164 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 31 championnats de première division d’associations membres de l’UEFA en fonction du pourcentage de footballeurs formés au club dans les équipes.
Dans trois pays, les joueurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans le club d’emploi représentent moins de 10% des effectifs : Turquie (6,9%), Portugal (9,6%) et Chypre (9,6%). À l’opposé, le pourcentage des footballeurs formés au club est supérieur à 30% en Slovaquie (31,5%) et en Ukraine (30,6%).
Parmi les grands championnats, la présence de joueurs formés au club est bien inférieur à la moyenne européenne en Angleterre (10,0%), en Italie (10,9%) et en Allemagne (12,7%). Par contre, les clubs de première division espagnole (24,1%) et française (23,5%) font significativement plus confiance aux joueurs issus de leurs centres de formation.
Voir aussi Rapport Mensuel n° 19 : Etude démographique du football en Europe.
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Recensement annuel : formés au club en baisse, expatriés en hausse
Le recensement annuel effectué depuis 2009 par l’Observatoire du football CIES sur le profil des joueurs actifs dans 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA confirme la baisse de la présence de joueurs formés au club, l’augmentation concomitante des footballeurs expatriés et l’instabilité croissante des effectifs. Les principaux résultats sont présentés dans la 19ème édition du Rapport Mensuel.
L’étude montre notamment que la présence de footballeurs formés au club continue à décroître. Alors qu’elle était de 23,0% en 2009, elle passe à 19,2% en 2016. Il s’agit de la valeur la plus faible jamais enregistrée. En parallèle, le taux d’expatriés a atteint un niveau record en 2016 : 38,7% (+3,9% depuis 2009). Pour la première fois depuis que le recensement est effectué, le pourcentage d’expatriés est deux fois plus élevé que celui des joueurs formés au club.
La plus forte mobilité internationale des joueurs s’accompagne d’une instabilité croissante des effectifs. Le nombre moyen de footballeurs recrutés en cours d’année parmi ceux présents au 1er octobre est passé de 9,1 en 2009 (36,7% des effectifs) à 10,7 en 2016 (43,9%). Dans ce cas aussi, il s’agit d’un nouveau record. La permanence moyenne des footballeurs dans le club d’emploi n’a jamais été aussi faible qu’en 2016 : 2,2 ans.
L’échantillon se compose des footballeurs présents au 1er octobre ayant joué en championnat lors de la saison en cours ou ayant disputé des rencontres dans des championnats adultes lors de chacune des deux saisons précédentes. Les deuxièmes et troisièmes gardiens sont pris en compte dans tous les cas.
Pour plus de rensiegnements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch
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Real Madrid et Bordeaux aiment les jeunes
La Lettre hebdomadaire n° 162 de l’Observatoire du football CIES présente l’âge à laquelle les joueurs ont été recrutés par leur équipe actuelle. Sans compter les footballeurs issus du centre de formation, le club du big-5 dont les joueurs étaient en moyenne les plus jeunes au moment du recrutement est Real Madrid. En Ligue 1, Bordeaux devance Monaco, Nice et Toulouse.
Comme plus amplement développé dans la 18ème édition du Rapport Mensuel, les meilleures équipes focalisent leur recrutement sur des joueurs plus jeunes que les clubs moins performants. Dans le top 5 des équipes dont la politique des transferts est la plus axée sur les jeunes, il y a quatre équipes engagées en Ligue des Champions : Real Madrid, Leverkusen, Dortmund et Tottenham.
Le premier club français, Bordeaux, est 10ème. Monaco (18ème) devance Nice et Toulouse. À l’opposé, Caen est l’équipe de Ligue 1 dont la politique des transferts est la plus focalisée sur des joueurs expérimentés : 27,2 ans en moyenne au moment du recrutement. Metz, Guingamp et Nancy font aussi partie des 10 clubs du big-5 recrutant les joueurs les plus âgés.
Les meilleurs clubs recrutent le moins de joueurs
La Lettre hebdomadaire n° 161 de l’Observatoire du football CIES compare les clubs du big-5 selon le nombre de joueurs dans leur effectif actuel recrutés après le 1er janvier 2016. Les équipes les plus performantes ont recruté significativement moins de footballeurs que les clubs moins compétitifs. Bayern Munich n’a engagé que deux nouvelles recrues.
Parmi les onze clubs ayant le moins chamboulé leur effectif, on trouve sept équipes engagées en Ligue des Champions : Bayern Munich, Real Madrid, Lyon, Leverkusen, Paris St-Germain, Tottenham et Atlético Madrid. Athletic Bilbao, Hertha Berlin, Manchester United et Real Sociedad complètent le top 11. À l’opposé, aucun club n’a recruté autant de ses joueurs actuels en 2016 que Grenade : 20.
Le 18ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse plus en détail les politiques de recrutement des clubs des cinq grands championnats européens. L’étude montre notamment que les meilleures équipes se focalisent sur le transfert payant de jeunes joueurs à fort potentiel et conservent sur le long terme les plus performants d’entre eux.
Joueurs nationaux : Udinese et PSG en queue de peloton
La Lettre hebdomadaire n° 160 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes de championnat disputées depuis le début de la saison par les joueurs nationaux dans l’ensemble des clubs du big-5. En tête de liste il y a Osasuna (97%), alors qu’Udinese est en queue de peloton (1%).
Dans le top 10 des valeurs les plus faibles on trouve de nombreuses équipes parmi les plus compétitives, dont Chelsea (16%), Manchester City (17%) et Arsenal (23%). Au total, les footballeurs nationaux ont disputé moins de 50% du temps de jeu dans 51 clubs sur 98. Cette proportion est de 16 sur 20 en Premier League anglaise.
À l’échelle de la Ligue 1, les valeurs varient entre 92% à Nancy et 35% à Paris St-Germain. Dans seulement trois clubs sur 20 (PSG, Monaco et Nantes), les footballeurs nationaux ont disputé moins de la moitié des minutes. Ce résultat reflète l’attention portée au développement de jeunes joueurs locaux par les équipes de l’Hexagone.
Le coût des effectifs du big-5 : Manchester United écrase la concurrence
Les investissements sur le marché des transferts ont fortement augmenté lors des dernières années. La Lettre hebdomadaire n° 159 de l’Observatoire du football CIES analyse les sommes dépensées en indemnités de transfert par les clubs du big-5 pour réunir leur effectif actuel. Dans l’histoire du football, aucun club n’a autant dépensé pour composer son effectif que Manchester United cette saison : 718 millions € (+185 millions € par rapport à la saison passée). Paris St-Germain est 5ème.
Les indemnités payées par Manchester United pour recruter ses joueurs actuels varient entre 110 millions € pour Paul Pogba à zéro pour quelques joueurs dont Zlatan Ibrahimovi ?. En ce qui concerne Paris St-Germain, les valeurs s’étendent entre 70 millions € pour Ángel Di María et aucune indemnité pour Hatem Ben Arfa ou les joueurs issus du centre de formation.
Après l’inaccessible PSG, aux trois premières places du classement de Ligue 1, il y a Monaco (202 millions d’euros, 15ème place européenne) et Bordeaux (47 millions €, 51ème rang européen). Avec seulement 45 millions € investis en indemnités de transfert, Lyon (54ème) est de loin le club du big-5 participant à la Ligue des Champions ayant le moins dépensé pour composer son effectif.
Deux tiers des sommes de transfert restent dans le big-5
La Lettre hebdomadaire n° 158 de l’Observatoire du football CIES présente les bénéficiaires des indemnités de transfert versées par les clubs du big-5 depuis 2010. Environ deux tiers des sommes investies ont été payées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Ce pourcentage varie entre 63% en Italie et 70% en Angleterre.
Sur les 19,5 milliards € dépensés par les équipes du big-5 depuis 2010, 12,9 milliards € ont bénéficié à des clubs de ces mêmes championnats. Pour être à même de générer des recettes conséquentes sur le marché des transferts, il est nécessaire d’avoir une force économique et un prestige suffisants pour attirer les meilleurs talents que ce soit chez les jeunes ou au niveau adulte.
Dans l’état des choses, les clubs ne disposant pas d’une surface financière importante n’ont que peu de chances de tirer des gros dividendes. Une bonne intégration dans les réseaux de transfert dominants est aussi de la plus haute importance. Les principaux clubs bénéficiaires sont présentés dans la Lettre n° 157.
La 17ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente plus de données et d’analyses sur les flux monétaires liés aux transferts dans le football européen.
Nouveau record de dépenses : Manchester City en tête
Le Rapport Mensuel n° 17 de l’Observatoire du football CIES analyse les flux monétaires liés au marché des transferts dans le football européen. Depuis 2010, les investissements des équipes du big-5 ont augmenté de manière presque continue d’année en année pour atteindre un nouveau record en 2016 : 4,2 milliards €.
Lors des sept années étudiées, les clubs des cinq grands championnats européens ont versé 19,5 milliards € en indemnités de transfert. Les équipes de Premier League ont à elles seules dépensé 7,5 milliards €, ce qui représente 39% du total (42% en 2016). Ce pourcentage n’est que de 10% pour la Ligue 1 française (7% en 2016).
La Lettre hebdomadaire n° 156 de l’Observatoire du football CIES présente le classement des clubs les plus dépensiers tant depuis 2010 qu’en 2016. Dans les deux cas, Manchester City est en tête. Les Anglais ont investi un milliard € depuis 2010 et 231 millions € en 2016 (bonus compris). Paris St-Germain est quatrième depuis 2010 (691 millions €) et dix-neuvième en 2016 (76 millions €).
Meilleures ventes de l’été : Higuaín et Séville en tête
Le numéro 155 de la Lettre hebdomadaire analyse les transferts les plus profitables de l’été dans une perspective financière et du point de vue du club vendeur. Les écarts les plus importants entre sommes dépensées (bonus compris) et montants estimés grâce à l’algorithme de l’Observatoire du football CIES ont été mesurés pour Gonzalo Higuaín sur le plan individuel (+23.8 millions €) et Séville à l’échelle des clubs (+34.9 millions €).
Pour Higuaín, l’existence d’une clause de transfert de 90 millions € a permis à Naples d’encaisser beaucoup plus d’argent qu’il n’aurait été raisonnable d’espérer. Eric Bailly (+23,5 millions €) et Kevin Gameiro (+22,5 millions €) complètent le podium des meilleures ventes. Les opérations les plus profitables pour les clubs français ont concerné David Luiz (+19,8 millions €), Michy Batshuayi (+10,5 millions €) et Benjamin Mendy (+9,7 millions €).
Le club du big-5 qui a le mieux négocié la vente de ses joueurs lors du dernier mercato est Séville. Les Espagnols devancent Crystal Palace et Naples. Quatre équipes françaises se classent aux 20 premières positions : l’Olympique de Marseille (4ème), Paris St-Germain (7ème), Lorient (10ème) et Rennes (20ème).
Le Rapport Mensuel n° 16 fournit plus de détails sur l’approche de l’Observatoire du football CIES pour calculer valeurs et probabilités de transfert payant des footballeurs professionnels. Lors du dernier mercato, la corrélation entre montants estimés et effectivement versés a été de 80%.
Les estimations pour les joueurs du big-5 actuels sont accessibles à travers le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à nous écrire.
Nice en tête du classement de la jeunesse
Dès les premiers matchs d’une saison, il est possible de se faire une idée de la physionomie des équipes. La Lettre du Big-5 n° 154 de l’Observatoire du football CIES analyse l’âge moyen des joueurs alignés en championnat par les 98 clubs concernés, y compris les 20 de Ligue 1.
Jusqu’à présent, l’équipe la plus jeune a été Nice avec une moyenne d’âge de 23,3 ans. Toulouse est juste derrière (23,4 ans). À l’opposé, le club ayant évolué avec la composition en moyenne la plus expérimentée est Chievo : 31,4 ans. Caen est l’équipe de Ligue 1 ayant aligné les joueurs avec l’âge moyen le plus élevé : 29,8 ans. Il s’agit de la deuxième valeur la plus forte parmi les cinq grands championnats.
Parmi les équipes qualifiées pour la Ligue des champions, les valeurs varient entre 24,5 ans pour Bayer Leverkusen et 29,7 ans pour Juventus. L’Olympique Lyonnais et Paris St-Germain affichent un âge moyen relativement faible par rapport à celui de la plupart de leurs adversaires européens. Cliquez ici pour accéder à toutes les données.
Que va-t-il se passer jusqu’à la fin du mercato ?
Alors que le mercato d’été rentre dans sa phase finale, il est déjà possible de comparer ce qui e’st passé jusqu’ici avec ce que l’Observatoire du football CIES avait prévu au mois de juin. À l’image de Gonzalo Higuaín, de nombreux joueurs identifiés comme ayant les plus fortes probabilités de transfert payant ont déjà changé de club.
Parmi les joueurs dont la valeur de transfert au 1er juin 2016 était supérieure à 25 millions €, le plus susceptible d’être encore transféré avant la fin du mercato est Alexandre Lacazette de l’Olympique Lyonnais. Grâce à son excellent début de saison, sa valeur est passée de 42 à 50 millions €.
Également bien placé dans la liste établie en juin, Antoine Griezmann a entre-temps prolongé son contrat à l’Atlético Madrid, ce qui devrait signifier qu’un départ n’interviendra pas avant 2017. Sa valeur de transfert actuelle est proche de 130 millions €.
Le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES permet d’accéder aux valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5, ainsi qu’à des statistiques exclusives sur leur performances et trajectoire de carrière.
La corrélation entre valeurs estimées par notre algorithme et les montants déjà versés lors du mercato en cours est proche de 80%. Pour plus de renseignements, nous nous tenons à votre disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.
Et n’oubliez pas d’acheter Slow foot : déchiffrer le présent pour penser l’avenir, le livre de l’Observatoire du football CIES qui vous ouvre les portes vers une meilleure compréhension des dynamiques à l’œuvre dans le marché global des footballeurs.
L’Observatoire du football CIES poursuit sur sa lancée
Un mois après le lancement du module ratings, le nombre de pages visitées sur le site de l’Observatoire du football CIES a été multiplié par six. Accessible à tous, le livre Slow foot vous permet d’augmenter votre niveau de connaissance sur le football professionnel.
Unique en son genre, le service ratings propose l’estimation la plus fiable de la valeur de transfert des joueurs des cinq grands championnats européens actuellement disponible sur le marché. Il présente également le niveau sportif des joueurs du big-5, ainsi que de multiples données sur leur carrière.
Rédigé par les trois principaux animateurs de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, le livre Slow foot se compose de 14 chapitres analysant le fonctionnement du football professionnel contemporain : migrations, transferts, formation de jeunes, détection, analyse de la performance, critères de réussite, prix des joueurs, sommes investies, tierce propriété, etc.
Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.
Rating des joueurs : nouvel outil révolutionnaire de l’Observatoire du football CIES
L’Observatoire du football CIES agrandit son offre online par le lancement d’un module rating qui présente en exclusivité des statistiques inédites sur les joueurs du big-5. Parmi celles-ci, il y a notamment la valeur de transfert et le niveau de performance.
Le responsable de l’Observatoire du football CIES, Dr. Raffaele Poli, estime que « ce développement constitue un pas décisif vers notre reconnaissance en tant que leader mondial pour l’évaluation scientifique de la valeur de transfert des footballeurs professionnels. Cette nouvelle offre nous permettra de mettre encore mieux en exergue la précision de l’algorithme développé ».
Toutes choses égales par ailleurs, un club plus riche doit débourser davantage pour engager un joueur. Les valeurs de transfert publiées renvoient au montant correspondant au type d’équipe la plus susceptible d’être intéressée au joueur concerné. Le prix spécifique par club recruteur n’est disponible que sur mandat.
Les utilisateurs ont la possibilité de donner leur avis en indiquant si la valeur de transfert estimée à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES est inférieure, égale ou supérieure au prix réel de marché.
Le module rating présente également le niveau sportif des joueurs du big-5 sur la base d’un index prenant en compte les performances réalisées lors des 1’000 dernières minutes de championnat dans six domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition.
L’outil intègre aussi des données sur la carrière des joueurs, notamment le nombre de matchs de championnat disputés au niveau adulte. Le niveau d’expérience de chaque joueur est comparé à la moyenne mesurée au même âge pour les footballeurs du big-5 évoluant au même poste.
Pour plus de renseignements sur l’Observatoire du football CIES, merci de nous contacter.
Références
Probabilités et valeurs et de transfert
L’analyse technique des performances individuelles
Détecter les vedettes de demain
Slow foot : pour épater vos amis
Vous aimez le football ? Vous voulez rester à la page sur les nouvelles tendances du jeu ? Le livre Slow foot est pour vous.
Rédigé par les trois principaux animateurs de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, le livre Slow foot se compose de 14 chapitres qui passent au peigne fin le fonctionnement du football professionnel contemporain : migrations, transferts, formation de jeunes, détection, analyse de la performance, critères de réussite, prix des joueurs, sommes investies, tierce propriété, etc. Accessible à tous, l’ouvrage permet de comprendre les multiples enjeux qui traversent le football d’aujourd’hui.
Pour acheter le livre en euros.
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Euro 2016 : l’équipe de France vaut 700 millions €
La valeur de transfert des joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour l’Euro 2016 est de 697 millions €. Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes participantes derrière l’Angleterre (751 millions €). Le numéro 153 de la Lettre hebdomadaire présente les données pour toutes les sélections qualifiées.
Deux des trois équipes composées par les footballeurs dont la valeur de transfert est la plus faible sont dans le groupe de la France : la Roumanie (51 millions €) et l’Albanie (57 millions €). La valeur la plus basse a été mesurée pour la Hongrie (30 millions €). Dans douze équipes sur 24, la valeur de transfert de l’ensemble de l’effectif est inférieure à celle du joueur le plus cher en absolu : Cristiano Ronaldo (138 millions €).
La 16ème édition du Rapport Mensuel fournit plus de renseignements sur l’approche développée par l’Observatoire du football CIES pour estimer la valeur de transfert des footballeurs professionnels. La Lettre hebdomadaire n° 152 présente les 100 joueurs du big-5 avec la plus haute valeur de transfert. Un calculateur pour les joueurs des cinq grands championnats est disponible sur le site de l’Observatoire du football CIES.
L’Observatoire du football CIES victime de son succès
Cher abonné,
la publication de notre analyse exclusive de la valeur de transfert des joueurs du big-5 a généré beaucoup de trafic. Par conséquent, notre site n’a plus été accessible. Le problème a désormais été résolu (rafraîchir le navigateur). Merci de votre compréhension et intérêt, meilleures salutations
Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football CIES
Liens vers notre site
Lettre hebdomadaire avec la liste des 100 joueurs les plus chers
Rapport Mensuel avec une explication détaillée de la méthodologie utilisée
Calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5
Nouvelle publication de l’Observatoire : Slow foot
Liens vers des compte-rendus médiatiques
L’Equipe
Foot Mercato
Le Matin
Olympique et Lyonnais
24 heures (livre Slow foot)
Valeurs de transfert : huit joueurs au-delà des 100 millions €
Qui sont les footballeurs dont la valeur de transfert dépasse les 100 millions € ? La 152ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des 100 joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert. À côté de Lionel Messi, sept autres footballeurs ont actuellement une valeur supérieure aux 100 millions €.
Selon l’algorithme estimatif de l’Observatoire du football CIES, les joueurs dont le transfert pourrait être négocié à plus de 100 millions € sont Messi, Neymar, Ronaldo, Griezmann, Kane, Martial, Suárez et Dybala. La 16ème édition du Rapport Mensuel fournit plus d’informations sur les critères pris en compte et la méthodologie utilisée.
Depuis 2013, la corrélation entre les valeurs de transfert prédites par l’Observatoire du football CIES et les indemnités réellement payées pour le recrutement de joueurs du big-5 a été proche de 80%. La force de la corrélation montre, d’une part, que le marché des transferts est dans une large mesure rationnel, et que, d’autre part, sa rationalité a été bien comprise par le modèle économétrique développé.
Les joueurs les plus chers du point de vue de la somme de transfert que les clubs intéressées devraient débourser par poste sont Thibault Courtois parmi les gardiens (48,4 millions €), David Alaba parmi les défenseurs centraux (48,8 millions €), Hector Bellerín parmi les défenseurs latéraux (55,6 millions €), Paul Pogba parmi les milieux centraux (90,4 millions €), Eden Hazard parmi les milieux offensifs (78,3 millions €) et Lionel Messi parmi les attaquants (211,1 millions €).
Le 16ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente aussi les joueurs du big-5 avec les plus fortes probabilités de transfert payant. Parmi les joueurs dont la valeur de transfert dépasse 25 millions €, les plus susceptibles de changer d’équipe durant l’été sont Gonzalo Higuaín (60,9 millions €), Alexandre Lacazette (41,5 millions €), Michy Batshuayi (25,2 millions €), Antoine Griezmann (120,2 millions €) et Romelu Lukaku (58,1 millions €).
Pour plus de renseignements, nous vous invitons à lire la 16ème édition du Rapport Mensuel. Nous sommes également à votre disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.
L’Olympique de Marseille antithèse de Leicester
Le numéro 151 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les indemnités de transfert payées en moyenne par les clubs du big-5 par joueur aligné lors de la saison 2015/16. La comparaison entre cette valeur et le rang au classement final permet de mettre en exergue les bonnes et mauvaises surprises de la saison. À l’échelle des cinq grandes ligues, le plus fort écart négatif a été enregistré pour Marseille et Newcastle : -10 rangs.
L’OM s’est classé 13ème tout en ayant en moyenne aligné la troisième composition la plus chère de Ligue 1. À l’opposé, Angers, Caen, Nice et Bastia ont obtenu de biens meilleurs résultats que leurs investissements sur le marché des transferts n’auraient laissé présager. Aucun club du big-5 n’a pu se qualifier pour la Ligue des Champions avec une formation ayant aussi peu coûté que l’Olympique Lyonnais : €2,0 millions par joueur en moyenne.
En Premier League anglaise, seuls Bournemouth et Watford ont moins dépensé en indemnités de transfert par joueur aligné que Leicester City (€2,7 millions). Ce résultat donne à voir l’ampleur de l’exploit réalisé par le champion d’Angleterre. Au total, Paris St-Germain a joué en moyenne avec la troisième formation la plus chère d’Europe : €27,0 millions. Cette valeur est de €32,2 millions pour Real Madrid et de €27,5 millions pour Manchester City.
Meilleurs joueurs offensifs du big-5 : Ibrahimovi ? deuxième
Zlatan Ibrahimovi ? est le seul joueur de Ligue 1 aux dix premières places du classement des attaquants. Selon l’approche statistique de l’Observatoire du football CIES, sur l’arc de la saison 2015/16, le Suédois n’est devancé que par Lionel Messi. En tête de liste parmi les milieux offensifs il y a David Silva, suivi par Mesut Özil. La Lettre hebdomadaire n° 150 présente le top 10 pour ces deux postes.
Six joueurs de Premier League figurent dans le top 10 des milieux offensifs. Le meilleur représentant de Ligue 1, Bernardo Silva (Monaco), n’est que 15ème. Le Français le plus performant est Dimitri Payet (West Ham, 9ème). Son talent devrait lui permettre de jouer un rôle-clé lors du prochain Euro. Les hiérarchies sont établies sur la base de six indicateurs-clé de performance, dont la finition, la mise en danger et la percussion (voir tableau).
Parmi les attaquants, la triplette de Barcelone Messi (1er), Neymar (3ème) et Suárez (4ème) est aux avant-postes. Le plus jeune joueur dans le top 10, Paulo Dybala (Juventus, 22 ans) est cinquième. L’Argentin devance le plus expérimenté Cristiano Ronaldo (Real Madrid). Le meilleur attaquant de Premier League, Alexis Sánchez (Arsenal), n’est que 14ème.
Le Rapport Mensuel n° 15 détaille l’approche de l’Observatoire du football CIES pour l’analyse technique des performances individuelles. L’étude présente également les joueurs ayant le mieux performé par rapport à leurs co-équipiers, tant par poste que par domaine de jeu. Cette démarche est particulièrement utile pour détecter le talent de footballeurs encore relativement méconnus.
En accédant au site de l’Observatoire du football, vous remarquerez également que nous avons concocté une nouvelle version. Nous espérons que vous en êtes satisfaits. Nous vous remercions pour votre fidélité et intérêt ! N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.
Last but not least, Slow foot, le livre que nous avons fraîchement publié est désormais disponible : commande en € / commande en CHF
Slow foot : le livre de l’Observatoire du football CIES
L’ouvrage offre un point de vue unique sur l’évolution du football professionnel. Le titre, Slow foot, renvoie à l’approche critique du football privilégiée par les auteurs, ainsi que par leur volonté d’apporter des solutions aux problèmes observés, notamment en lien avec les dérives constatées au niveau du marché des transferts.
Alors que le football de haut niveau vit à un rythme effréné, le livre invite à prendre le temps de réfléchir aux enjeux présents et à venir à travers sept parties, chacune composée de deux contributions : Export et import ; Cohésion et expérience ; Formation et développement ; Performances et valeur ; Mythes et réalités ; Biais et promesses ; Argent et combines.
Les auteurs, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, sont docteurs en géographie. Ils dirigent l’Observatoire du football au sein du Centre international d’étude du sport, à Neuchâtel (Suisse). Pour tout renseignement, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch
Meilleurs milieux du big-5 : Blaise Matuidi au top
Deux joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 10 des meilleurs milieux-de-terrain à vocation défensive : Mounir Obbadi (Lille, 6ème) et Lassana Diarra (Marseille, 7ème). N’Golo Kanté (Leicester City) est huitième au niveau du big-5 et premier parmi les milieux défensifs de la Premier League. Il devance le meilleur interprète du poste à l’échelle de la Liga espagnole : Sergio Busquets (Barcelone). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 60% des minutes de jeu sont inclus.
À côté de Blaise Matuidi (2ème), aux dix premières places du classement des milieux relayeurs on trouve un autre Français : Paul Pogba (6ème au niveau du big-5 et premier en Italie). Didier Deschamps aura l’embarras du choix pour composer son milieu-de-terrain lors du prochain Euro. Avec autant de talents à disposition, la complémentarité et l’entente entre les joueurs alignés seront des facteurs de succès décisifs.
Meilleurs défenseurs du big-5 : Hummels devance Thiago Silva
Le classement est établi à partir des performances mesurées dans six domaines de jeu, pondérées selon leur importance par poste (voir tableau). Deux indicateurs sont au cœur de l’analyse pour les défenseurs : la rigueur et la récupération. Le premier domaine définit la capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels. Le deuxième renvoie par contre au travail d’interception.
En plus de Thiago Silva, deux autres joueurs évoluant en Ligue 1 figurent dans le top 10 européen des défenseurs centraux : David Luiz (8ème) et Samuel Umtiti (9ème). Un seul footballeur de Ligue 1 figure par contre aux dix premiers rangs du classement des défenseurs latéraux : Ricardo Pereira (4ème). Umtiti et Pereira sont aussi les plus jeunes joueurs du top 10 : 22 ans. Les footballeurs ayant disputé moins de 60% des minutes ne sont pas inclus dans l’analyse.
Manuel Neuer gardien de la saison du big-5
Le plus jeune gardien dans le top 10 est Alphonse Aréola : huitième. À 23 ans, le Français de Villarreal a encore une belle marge de progression. Un retour dans son club d’appartenance, Paris St-Germain, paraît cependant difficile compte-tenu des bonnes performances du titulaire Kevin Trapp : quatrième. Ce dernier affiche d’ailleurs le plus haut pourcentage d’arrêts réussis parmi l’ensemble des gardiens du big-5 : 80,6%.
Parmi les 10 gardiens les moins performants de la saison, nous trouvons notamment Paul Bernardoni (Troyes et Bordeaux) : 2,1 buts encaissés par match et 63,3% d’arrêts. Son jeune âge, 19 ans, plaide cependant en sa faveur. À la dernière place il y a le gardien d’Aston Villa Brad Guzan. L’Américain n’a gagné qu’un seul des 28 matchs de championnat auxquels il a jusqu’ici participé, contre 5 nuls et 22 défaites.
Dans les trois prochains numéros, nous présenterons les meilleurs joueurs de champ au niveau de six postes : défenseurs centraux, défenseurs latéraux, milieux défensifs, milieux relayeurs, milieux offensifs et attaquants. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.
Longs ballons : Paris St-Germain joue plus court que le Barça
Dans seulement deux autres clubs du big-5, la proportion de longs ballons a été jusqu’ici supérieure que chez le leader du championnat d’Angleterre : Darmstadt (10,7%) et Ingolstadt (7,8%). En France, les pourcentages varient entre 1,1% pour PSG et 6,2% pour Bastia. Deux autres équipes de Ligue 1 affichent des valeurs inférieures à 3% : Olympique Lyonnais (2,1%) et Nice (2,2%).
Avec 4,1% de longs ballons, la première division française se situe légèrement en dessous de la moyenne mesurée à l’échelle du big-5 : 4,2%. Ce pourcentage est de 4,6% en Allemagne, 4,4% en Angleterre et en Espagne et 3,8% en Italie. La moyenne pour les équipes qualifiées pour les demi-finales de Ligue des Champions est de 2,1%, avec un maximum de 2,9% pour Atlético Madrid.
Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.
Futurs internationaux : Ousmane Dembélé bien placé
Au total, 30 joueurs français de moins de 23 ans actifs dans le big-5 ont un capital expérience supérieur à celui de leurs collègues internationaux au même âge. Aucun autre pays qui accueille les cinq grands championnats européens n’a une relève aussi bien fournie que la France. Le nombre de jeunes footballeurs du big-5 dont l’expérience dépasse celle des internationaux actuels est de 22 pour l’Espagne, 18 pour l’Italie, 17 pour l’Allemagne et seulement 5 pour l’Angleterre.
La liste des 92 jeunes joueurs avec les meilleures chances de représenter la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie et l’Allemagne dans les années à venir est disponible ici.
Détecter les futures stars : Alban Lafont & co
L’étude passe en revue les joueurs de moins de 23 ans actuellement présents dans 31 ligues de première division européennes. Les footballeurs sont classés selon le niveau d’expérience accumulé depuis leurs débuts professionnels. Les plus jeunes joueurs cités sont les gardiens Gianluigi Donnarumma (Milan) et Alban Lafont (Toulouse) : ils sont tous les deux nés en 1999.
La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Pour les clubs recruteurs, il n’y a en effet pas de meilleure garantie que d’engager des joueurs ayant eu l’opportunité de disposer du plus grand temps de jeu au plus haut niveau possible compte-tenu de leur âge et de leur talent.
Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour fournir plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.
Monaco deuxième pour le recrutement international
À l’échelle des ligues, le plus fort pourcentage de joueurs recrutés à l’internationale a été mesuré dans la Premier League anglaise (43,1%), où la part d’étrangers est aussi la plus élevée (voir Rapport Mensuel n° 12). À l’opposé, le plus faible pourcentage de recrutements internationaux a été observé pour la Ligue 1 française (31,2%). La moyenne à l’échelle du big-5 est de 36,5%.
Si huit clubs de Premier League ont recruté plus de la moitié de leurs joueurs actuels depuis des équipes étrangères, deux seuls clubs français sont dans ce cas de figure : Monaco (73,1%) et Paris St-Germain (62,5%).
La part de recrues internationales est supérieure à la moyenne du big-5 aussi pour Marseille (44,4%), Bordeaux (41,4%) et Rennes (37,9%). Les valeurs les plus faibles ont été mesurées pour Caen (12,0%), Lyon (14,8%) et Angers (14,8%).
Quelle grille de départ pour l’Euro ?
Depuis juin dernier, Didier Deschamps a aligné 35 joueurs ayant évolué en 2015/16 dans le big-5. En moyenne, ils ont jusqu’ici joué 1’913 minutes de championnat, ce qui équivaut à environ 21 rencontres par joueur. Leurs équipes ont réalisé 1,72 points par match.
En deuxième position des équipes dont les sélectionnés ont disputé le plus de minutes dans le big-5 en cours de saison il y a l’Italie : 62’670 minutes, réparties entre 38 footballeurs, pour une moyenne de 1’649 minutes par joueur (environ 18 rencontres).
La moyenne de points réalisée par les clubs du big-5 employant les internationaux espagnols est la plus élevée parmi les équipes qualifiées : 1,95 points par match. Dans quatre autres cas, cette valeur est supérieure à celle mesurée pour les clubs des internationaux français : Allemagne (1,79), Italie (1,77), Belgique (1,73) et Slovaquie (1,73).
Cinq équipes ont aligné moins de cinq joueurs actifs dans les cinq grandes ligues européennes : la Russie (1), l’Ukraine (2), la Hongrie (4), l’Islande (4) et la Turquie (4). Tous les chiffres sont disponibles dans le numéro 143 de la Lettre du Big-5.
Pour plus d’informations, le onzième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football présente le profil des joueurs utilisés en 2015 par les 50 équipes nationales les plus performantes au monde. Il montre notamment qu’aucune équipe européenne n’a aligné des joueurs aussi jeunes que l’Angleterre et les Pays-Bas.
Espérance de vie comme entraîneur : la France en tête
Christian Galtier est le deuxième entraîneur du big-5 avec le plus de longévité. Il dirige St-Etienne depuis 75 mois, cinq de plus que le troisième entraîneur des cinq grandes ligues européennes avec la plus longue permanence à la tête de son club actuel : Jocelyn Gourvennec à Guingamp.
La valeur médiane de longévité des entraîneurs actuels de Ligue 1 est de 16 mois. Il s’agit d’un record au niveau du big-5. À l’opposé, en Italie, cette valeur n’est que de 9 mois. Il n’est pas rare que des équipes de Serie A changent plusieurs entraîneurs au cours de la même saison.
Dans la plupart des cas, le changement d’entraîneur ne permet pas aux équipes d’améliorer durablement leurs résultats. Souvent, les licenciements sont le reflet d’un manque de vision stratégique de la part des dirigeants.
Rapport Mensuel : l’utilisation de jeunes joueurs en Europe
Entre le 1er juillet 2009 et le 31 décembre 2015, les footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 22ème anniversaire ont disputé 14,6% des minutes dans 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA. Ce pourcentage varie entre 28,7% en Croatie et 6,1% à Chypre. Les valeurs les plus élevées à l’échelle du big-5 ont été observées dans la Bundesliga allemande (14,5%) et en Ligue 1 française (13,7%).
Au niveau des clubs, les plus hautes valeurs pour les équipes toujours présentes en première division lors de la période considérée ont été mesurées pour Lokomotiva Zagreb (54,2%), OFK Belgrade (43,0%) et Feyenoord Rotterdam (39,8%). Toulouse est le deuxième club du big-5 ayant toujours évolué en première division entre 2009/10 et 2015/16 qui a le plus aligné des joueurs de moins de 22 ans (24,2% des minutes). À la première place on trouve Schalke 04 (25,0%).
Le Rapport de l’Observatoire présente également les records négatifs dans l’utilisation de jeunes footballeurs nationaux. Entre 2009 et 2015, cette catégorie de joueurs n’a disputé que 0,2% des minutes au sein du club chypriote d’AEL Limassol. Ce pourcentage est très faible aussi à Stoke City (0,4%), Juventus (0,4%), Chelsea (0,5%) et Manchester City (1,4%). Tous ces clubs n’ont visiblement pas comme objectif de donner leur chance à des jeunes joueurs locaux.
Le numéro 141 de la Lettre du Big-5 présente les classements des joueurs les plus expérimentés nés en 1995 ou après. L’expérience est calculée en prenant en compte les matchs de championnat disputés depuis le début de la carrière au niveau adulte, pondérés par le niveau sportif des clubs d’emploi. Le deuxième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football fournit plus de renseignements sur la méthode du capital expérience.
Six joueurs nés en 1997 employés par des clubs en dehors du big-5 ont une plus grande expérience que n’importe quel joueur né la même année évoluant dans les cinq grandes ligues européennes : Rúben Neves (Porto), Youri Tielemans (Anderlecht), Breel Embolo (Basle), Enes Ünal (NAC Breda, en prêt depuis Manchester City), Ante ?ori ? (Dinamo Zagreb) and Renato Sanches (Benfica). Tôt ou tard, ils sont tous destinés à être recrutés par des clubs des meilleurs championnats.
Le numéro 141 de la Lettre du Big-5 présente les 10 joueurs les plus expérimentés nés en 1995, en 1996 et en 1997, tant à l’échelle des cinq grandes ligues qu’au niveau de 26 autres championnats de première division européens. Des données supplémentaires sont disponibles sur demande.
Six joueurs de Ligue 1 parmi les 29 clubistes du big-5
Les six joueurs de Ligue 1 ayant déjà fêté leur 27ème anniversaire qui sont toujours restés fidèles au club de leur début de carrière sont Yannick Cahuzac (Bastia), Loïc Perrin (St-Etienne), Geoffrey Jourdren (Montpellier), Romain Danzé (Rennes), Jamel Saihi (Montpellier) et Maxime Gonalons (Lyon).
La Lettre du Big-5 présente également les joueurs ayant évolué dans le plus grand nombre de clubs pendant leur carrière professionnelle. En tête de liste il y a Luca Toni de Hellas Vérone. Le champion du monde 2006 a déjà joué pour 15 équipes. Au total, 28 footballeurs du big-5 ont à ce jour évolué pour 10 clubs ou plus.
Les listes des joueurs concernés est disponible en ligne ici.
Joueurs les plus expérimentés par âge : Guerreiro et Lemar bien placés
Le joueur du big-5 avec le plus de matchs de championnat derrière lui dans l’absolu est le gardien australien de Leicester Mark Schwarzer : 626 rencontres. Gianluigi Buffon est deuxième avec 612 matchs. Cristiano Ronaldo est à la deuxième place parmi les joueurs nés en 1985, derrière Simon Francis de Bournemouth mais devant Wayne Rooney.
Outre Thomas Lemar et Raphaël Guerreiro, sept joueurs français ou ayant grandi dans l’Hexagone sont aux trois première places du classement pour leur d’âge : Nampalys Mendy, Antoine Griezmann, Ryad Boudebouz, Moussa Sissoko, Sylvain Armand, Steed Malbranque et David Ducourtioux.
Le podium par âge est disponible dans le numéro 139 de la Lettre du Big-5. L’analyse inclue les rencontres disputées dans les équipes B. Les footballeurs suivants sont à la première place pour leur classe d’âge.
Nés en 1996 ou après
Dele Alli, Tottenham, 98 matchs
Nés en 1995
Samu Castillejo, Villarreal, 129 matchs
Nés en 1994
Nathan Redmond, Norwich, 163 matchs
Nés en 1993
Romelu Lukaku, Everton, 210 matchs
Nés en 1992
Koke Resurrección, Atlético Madrid, 236 matchs
Nés en 1991
Eden Hazard, Chelsea, 277 matchs
Nés en 1990
James McCarthy, Everton, 295 matchs
Nés en 1989
Charlie Austin, Southampton, 320 matchs
Nés en 1988
Sergio Agüero, Manchester City, 368 matchs
Nés en 1987
Billy Jones, Sunderland, 395 matchs
Nés en 1986
James Milner, Liverpool, 410 matchs
Nés en 1985
Simon Francis, Bournemouth, 460 matchs
Nés en 1984
Wes Morgan, Leicester, 527 matchs
Nés en 1983
Jon Walters, Stoke City, 456 matchs
Nés en 1982
Rickie Lambert, West Bromwich, 597 matchs
Nés en 1981
Gareth Barry, Everton FC, 588 matchs
Nés en 1980
Sylvain Armand, Stade Rennais, 522 matchs
Nés en 1979
Massimo Maccarone, Empoli FC, 539 matchs
Nés en 1978
Gianluigi Buffon, Juventus, 612 matchs
Nés en 1977 ou avant
Mark Schwarzer, Leicester City FC, 626 matchs
Martial et Koziello parmi les jeunes les plus utilisés
La valeur record a été enregistrée pour Niklas Süle. Le défenseur central d’Hoffenheim n’a manqué aucune minute de championnat depuis le début de la saison. Le taux d’emploi de deux autres talents a été supérieur à 90% : Jonathan Tah de Hambourg (95,5%) et Héctor Bellerín d’Arsenal (92,3%). Anthony Martial est quatrième (89,6%).
Seize joueurs de Ligue 1 figurent aux dix premières places des joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés par poste : six gardiens (Paul Bernardoni, Mouez Hassan, Alban Lafont, Jérôme Prior, Mike Maignan et Paul-André Guérin), deux défenseurs centraux (Issa Diop et Benjamin Pavard), un défenseur latéral (Rami Bensebaini), deux milieux défensifs (Vincent Koziello et Seko Fofana), trois milieux offensifs (Georges-Kévin Nkoudou, Marcus Coco et Thomas Lemar), ainsi que deux attaquants (Corentin Jean et Enzo Crivelli).
Le top 10 par poste est disponible dans le n° 138 de la Lettre du Big-5. Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.
Huitièmes de la Ligue des Champions : les favoris
L’étude prend en compte la productivité des clubs qualifiés tant à l’échelle défensive qu’au niveau offensif. Les données sont présentées sous la forme d’écarts en pourcentage entre les équipes opposées. La plus grande différence a été mesurée entre Real Madrid et Rome (+32%). À l’opposé, l’issue de la confrontation entre La Gantoise et Wolfsbourg s’annonce très incertaine (+3% à la faveur des Belges).
Le niveau de jeu de Chelsea dans la phase de poules a été de 10% supérieur à celui de Paris St-Germain : +7% au niveau défensif et +3% au niveau offensif. Cet écart reste néanmoins limité et la qualification se jouera vraisemblablement sur des détails. Malgré le mauvais classement de Chelsea en championnat, les Parisiens devront veiller à ne pas sous-estimer leurs adversaires.
En plus de La Gantoise, le niveau de jeu d’une seule autre équipe ayant terminé à la deuxième place de son groupe de poule a été supérieur à celui de son adversaire : Benfica par rapport à Zenit Saint Pétersbourg. Dans ce cas aussi, cependant, la différence est minime : +6%. Les écarts sont plus conséquents entre Barcelone et Arsenal (+11%), Manchester City et Dinamo Kiev (+11%), Bayern Munich et Juventus (+23%), ainsi qu’entre Atlético Madrid et PSV Eindhoven (+25%).
Nouveau Rapport Mensuel : les joueurs étrangers dans les équipes
Les footballeurs étrangers sont bien plus nombreux en Europe (47,7% des effectifs) et dans la MLS (48,5%) qu’en Asie (17,9%) et en Amérique du Sud (13,6%). De même, d’importantes différences existent en fonction du poste. Les étrangers sont bien plus nombreux parmi les attaquants (34,9%) qu’au niveau des gardiens (20,5%). Leur présence relative parmi les défenseurs et les milieux-de-terrain est d’environ 25%.
Au niveau de l’âge, les footballeurs étrangers dans les ligues analysées sont en moyenne plus âgés que les joueurs nationaux : 27,1 comparé à 25,7 ans. Si 13,2% des footballeurs de moins de 21 ans sont étrangers, ces derniers représentent 33,8% des effectifs parmi les joueurs de plus de 28 ans. Néanmoins, l’âge moyen de première migration internationale tend à diminuer du fait du recrutement international d’un plus grand nombre de très jeunes joueurs.
Dans six championnats européens, les joueurs étrangers représentent plus de la moitié des effectifs : Angleterre, Belgique, Italie, Turquie, Portugal et Allemagne. À l’opposé, dans les pays suivants, moins de 10% des joueurs sont étrangers : Brésil, Uruguay, Venezuela, Costa Rica, Colombie, Argentine, Paraguay, Ouzbékistan et Iran.
L’étude met en garde les clubs les plus riches contre la tentation d’abandonner la formation au profit de l’importation de joueurs. En effet, « tous les clubs ayant marqué l’histoire du football moderne, en Europe (Real Madrid, Ajax, Bayern Munich, Milan, Manchester United, Barcelone) comme ailleurs (Santos, Flamengo, Boca Juniors, River Plate), disposaient de plusieurs éléments formés sur place, ce qui a fortement contribué à bâtir leur légende ».
Dans sa conclusion, le Rapport indique que « des joueurs talentueux naissent partout dans le monde. Ce qui manque en premier lieu, ce ne sont pas tant les talents que le contexte favorable à leur épanouissement. Pour encourager plus de clubs dans le monde à ne pas tomber dans le piège de la facilité en transférant des joueurs à tout va et en vendant leur âme aux acteurs du marché, encore faudrait-il que la formation soit mieux protégée et rémunérée ».
Mercato de janvier : transferts bien ou mal négociés
Dans 34 cas sur 49, le montant investi pour le recrutement d’un joueur du big-5 s’écartait de moins de 2 millions € de la valeur estimée par l’Observatoire du football. La forte corrélation mesurée entre sommes payées et estimées (76%) confirme la pertinence de l’algorithme mis au point à partir de l’analyse de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2010.
Notre étude permet également de mettre en exergue le payement d’indemnités de transfert nettement en dessus ou, plus rarement, en dessous que celles versées dans le passé récent pour des joueurs aux caractéristiques similaires. L’inflation mesurée par rapport aux 11 dernières périodes de transfert a été de 28%.
D’après nos estimations, le joueur le plus sur-payé a été Jackson Martínez : 42 millions € au lieu de 18,2 (+23,8 millions €). Parmi les cinq joueurs les plus sur-payés figurent un autre footballeur transféré en Chine, Ramires (+10,8 millions €), ainsi que trois joueurs recrutés par des clubs de Premier League : Timm Klose (+7,8), Lewis Grabban (+7,5) et Andros Townsend (+7,0 millions €).
Le joueur le plus sous-payé a aussi été transféré entre clubs de Premier League : Jonjo Shelvey. Selon notre analyse, la valeur de transfert du jeune milieu de l’équipe d’Angleterre était de 30,9 millions €. Or, Newcastle l’a recruté pour "seulement" 16 millions € (-14,9). Watford et Atlético Madrid ont aussi réalisé des bonnes affaires avec Mario Suárez et, respectivement, Augusto Fernández.
Les données pour tous les joueurs du big-5 transférés en janvier contre de l’argent sont disponibles dans la Lettre du Big-5 n° 136. Pour plus de renseignements sur notre approche pour estimer la valeur de transfert des joueurs, il est possible de se référer aux Rapports Mensuels numéro 6 et numéro 7. Un calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5 est aussi librement accessible en ligne.
Qui a utilisé le plus de joueurs ?
Si Claude Puel a jusqu’ici utilisé 33 joueurs, Laurent Blanc n’en a aligné que 23. Paris St-Germain n’est cependant pas une exception. Aucun club en tête de classement n’a utilisé en championnat plus de 24 joueurs. Cette valeur est de 20 pour Naples, 22 pour Leicester et Bayern Munich, 23 pour Paris St-Germain et 24 pour Barcelone.
Les clubs de Ligue 1 tendent à aligner plus de joueurs que les clubs des autres championnats. Ceci est lié à la plus forte propension à donner une première chance professionnelle à des joueurs en devenir. Cinq équipes de la première division française ont déjà atteint le cap des 30 joueurs alignés : Nice, Monaco, St-Etienne, Bordeaux et Lille.
Au total, les meilleurs clubs tendent à utiliser moins de joueurs que les autres. La moyenne des joueurs alignés passe ainsi de 22,2 pour les équipes aux commandes, à 23,6 pour celles sur le podium, à 25,3 à l’échelle du big-5 et à 26,0 pour les clubs actuellement en queue de classement.
Scouting tips: players to watch
Many U23 players are in the top 3 rankings of the most over-performing footballers per league and position. In Italy, Adam Masina (Bologna, born in 1994) heads the full back table. In Spain, Marco Asensio (Espanyol, on loan from Real Madrid, 1996) is second among attacking midfielders and Víctor Camarasa (Levante, 1994) is third among central midfielders. In Germany, Leroy Sané (Schalke 04, 1996) ranks third among attacking midfielders. In England, Jordan Amavi (Aston Villa, 1994) is at the top of the full back table.
Finally, the French Ligue 1 gathers the most youngsters deserving a chance in a more challenging environment than their current one: Seko Fofana (Bastia, on loan from Manchester City, 1995), Casimir Ninga (Montpellier, 1993), Youssouf Sabaly (Nantes, on loan from Paris St-Germain, 1993), Sofiane Boufal (Lille, 1993), Samuel Umtiti (1993, Lyon) and Issiaga Sylla (GFC Ajaccio, on loan from Toulouse, 1994).
Well established footballers are also in the top three rankings of the most over-performing players, such as, among others, Gonzalo Higuaín (Napoli), Mesut Özil (Arsenal), Sergio Ramos (Real Madrid), Thiago Alcântara (Bayern Munich) and Ángel Di María (Paris St-Germain). The full data is available in issue number 134 of the Big-5 Weekly Post.
For more information on the exclusive approach of the CIES Football Observatory for the technical analysis of performance, and more generally, for sustainable success, please refer to the seventh edition of the Monthly Report.