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Exportation de joueurs : la France deuxième

La 25ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la présence de footballeurs expatriés dans 137 ligues de 93 associations nationales du monde entier. Au total, 12’051 joueurs expatriés originaires de 174 associations nationales ont été recensés dans les 2’120 clubs faisant partie de l’échantillon de l’étude. Seuls les Brésiliens (1’202 joueurs) ont plus de ressortissants dans les clubs étrangers que les Français (781).

Le plus grand contingent de Français se trouve en Angleterre : 107 joueurs. Les Français sont aussi très présents en Belgique (83 joueurs). Le premier pays de destination non européen est l’Algérie. Dans la très grande majorité des cas, il s’agit de footballeurs d’origine algérienne ayant grandi en France et retournés dans le pays de leurs parents dans le cadre de la poursuite de leur carrière professionnelle.

Le rapport présente également les principales destinations des autres origines les plus représentées à l’étranger. Le Portugal accueille le plus grand nombre de Brésiliens (221 joueurs), tandis que le Chile est la première destination des Argentins (106 joueurs). Également bien présents à l’étranger, les footballeurs anglais évoluent surtout au Pays de Galles (143 joueurs) et en Écosse (114 joueurs). Pour plus d’informations, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

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L’importance des grosses occasions… ou pas !

La capacité à se créer des grosses occasions et à les mettre au fond du filet sont des facteurs-clé de succès. Cependant, la 187ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES montre que dans quatre des cinq grands championnats, les leaders actuels ont fait surtout la différence par le plus grand nombre de buts marqués sans opportunité nette disponible.

La première place de Monaco en Ligue 1 peut ainsi s’expliquer par la plus grande capacité des Monégasques à marquer dans des situations de jeu sans grosse opportunité : 36 buts contre 25 pour PSG. Cet écart est aussi favorable au leader entre Juventus et Rome en Italie (37 à 26), entre Chelsea et Tottenham en Angleterre (41 à 34), ainsi qu’entre Bayern et Leipzig en Allemagne (40 à 25). Au-delà du facteur chance, une plus grande rage de vaincre explique peut-être ces différences.

L’étude permet aussi de mettre en exergue un autre problème connu par Paris St-Germain lors de cette saison. Si les Parisiens ont été en mesure de se procurer le plus grand nombre d’opportunités nettes à l’échelle du big-5 (113), ils en ont mis au fond du filet que 47. Leur taux de conversion a été de 20% inférieur à celui de Monaco : 42% contre 62% (2ème valeur la plus élevée en Europe).

Argent et résultats : quel bilan pour les équipes du big-5 ?

La Lettre hebdomadaire n° 186 de l’Observatoire du football CIES analyse les résultats des équipes du big-5 en fonction des indemnités de transfert dépensées pour recruter les joueurs utilisés sur l’arc de la saison. Dans l’ensemble des championnats analysés, une corrélation significativement positive a été mesurée entre les sommes investies et les points réalisés.

Deux équipes sortent du lot parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs résultats par rapport à ce que les sommes dépensées pour recruter les joueurs alignés en championnat auraient laissé supposer : West Bromwich Albion et Atalanta. Nantes et Nice sont les équipes ayant jusqu’ici le plus sur-performé en Ligue 1 française.

En tête de liste des clubs dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des moyens investis dans le recrutement des joueurs utilisés, il y a Wolfsbourg, Bayer Leverkusen, Valence, Hambourg et Sunderland. Bastia a jusqu’ici constitué la plus grosse déception en France, au même titre que Palerme et l’Inter en Italie.

Les 100 meilleurs dribbleurs du big-5

Le numéro 185 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement des 100 joueurs les plus performants du big-5 dans le registre du dribble. En tête de liste il y a Adama Traoré. L’ailier de Middlesbrough devance Eden Hazard (Chelsea) et Allan Saint-Maximin (Bastia). Un autre joueur de Ligue 1 figure aux 10 premières places : Amine Harit (Nantes, 9ème).

L’indice utilisé est calculé en divisant le nombre de dribbles tentés par le pourcentage de dribbles réussis. Cette approche nous permet de prendre en compte des critères à la fois quantitatifs et qualitatifs. Dans une perspective quantitative, le joueur du big-5 ayant tenté le plus de dribbles lors de la saison en cours est Neymar (269). En France, le plus gros dribbleur est Allan St-Maximin (217).

Deux joueurs de Ligue 1 présentent le meilleur ratio à l’échelle des cinq grands championnats européens entre dribbles tentés et réussis. Il s’agit de Wylan Cyprien de l’OGC Nice (87%) et Marco Verratti de Paris St-Germain (86%). Le pourcentage le plus élevé parmi les joueurs ayant tenté plus de 100 dribbles a été enregistré pour Eden Hazard : 75%.

Actualisation de l’Atlas digital

Cher abonné,

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a le plaisir de vous informer que l’Atlas digital a été actualisé. Il prend désormais en compte les rencontres de championnat disputées lors des six derniers mois. Cet outil exclusif permet de comparer la composition des effectifs des équipes de 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA.

De plus, les classements actualisés des 100 équipes ayant aligné des joueurs formés au club pendant le plus fort pourcentage de minutes, les compositions les plus stables, ainsi que les plus jeunes sont aussi disponibles. Les classements renvoient à la fois aux 31 championnats de première division européens et aux ligues du big-5 (Liga espagnole, Premier League anglaise, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française).

Nous espérons que ces outils vous plaisent. Tout retour est bienvenu. Nous vous invitons aussi à nous suivre sur Twitter. Merci de votre intérêt !

La bourse démographique : un nouvel outil au service du football

L’Observatoire du football CIES a fait paraître aujourd’hui la 24ème édition de son Rapport Mensuel. L’étude porte sur l’évolution démographique des ligues du big-5 depuis le début de la saison 2009/10. Elle montre notamment que le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club en Premier League anglaise a atteint un minimum historique lors de la saison en cours (6,1%).

Le Rapport met également en exergue l’augmentation du temps de jeu des footballeurs expatriés à l’échelle des cinq grands championnats européens. Entre 2009 et aujourd’hui, le pourcentage de minutes disputées par les footballeurs expatriés est passé de 44,4% à 48,2%. Un nouveau record a été enregistré en janvier 2017 : 48,7%. Le seuil symbolique de 50% pourrait être bientôt dépassé.

À l’heure actuelle, les expatriés disputent déjà plus de la moitié des minutes en Premier League anglaise et en Serie A italienne. Dans les deux cas, nous sommes proches des valeurs record. La Serie A se différencie aussi des autres ligues par rapport à l’ampleur de l’augmentation mesurée depuis la saison 2009/10. Par contre, la Bundesliga allemande est le seul championnat où la valeur actuelle est inférieure à celle enregistrée au début de la période analysée.

Le niveau d’utilisation de jeunes varie aussi fortement selon les ligues. Entre 2009 et 2017, la Ligue 1 française a dépassé la Bundesliga allemande en tant que championnat où les équipes font le plus confiance aux joueurs de moins de 21 ans. À l’opposé, la Premier League anglaise a dépassé la Serie A italienne en tant que championnat où les U21 disposent du plus faible temps de jeu.

Lors des six derniers mois, la part de minutes de championnat disputées par les U21 a été de 5,2% en Premier League, 10,1% en Serie A, 11,1% dans la Liga, 13,3% en Bundesliga et 15,7% en Ligue 1. En Angleterre, la valeur actuelle est très proche du record négatif mesuré en août 2013. En Italie, par contre, le record positif enregistré en janvier 2017 pourrait être de nouveau battu d’ici au terme de la saison.

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La Ligue des Champions parmi les compétitions les plus déséquilibrées

La Lettre hebdomadaire n° 184 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de rencontres qui se sont terminées avec un écart d’au moins trois buts à l’échelle de 31 championnats européens de première division et des coupes internationales organisées par l’UEFA. L’analyse montre que la Ligue des Champions fait partie des compétitions les plus déséquilibrées.

Depuis la phase de poules jusqu’à présent, plus d’un cinquième des matchs de Champions League se sont soldés par au moins trois buts d’écart (21,0%). Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée après celles enregistrées en première division cypriote (22,5%) et autrichienne (21,5%). Par contre, en Europa League, la proportion de rencontres qui se sont terminées avec trois ou plus buts d’écart est particulièrement faible (13,5%).

Tous les championnats du big-5 figurent dans la première partie du classement des compétitions les plus déséquilibrées. Comme pour la Ligue des Champions, ce résultat traduit l’accroissement des écarts de richesse entre équipes participantes. Pour ré-équilibrer les débats, la seule solution réside dans une meilleure redistribution des ressources financières (droits de télévision) et humaines (marché des transferts), tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Buts par match : le classement européen

La Lettre hebdomadaire n° 183 de l’Observatoire du football CIES classe 31 ligues de première division européennes selon le nombre de buts par match marqués depuis le 1er juillet 2016. En tête de liste il y a la Super League suisse (3,33 buts par matchs). À l’opposé, la première division russe est la seule où le nombre de réussites par rencontre est inférieur aux deux unités.

Au niveau des cinq grands championnats, les valeurs varient entre 2,90 buts par match pour la Liga espagnole et 2,60 réussites par rencontre pour la Ligue 1. La première division française se classe à la 17ème place parmi les 31 compétitions analysées. Les premiers niveaux de compétition grec, israélien et russe sont en queue de peloton.

D’une manière générale, il existe une corrélation négative entre le nombre de buts inscrits et le nombre de cartons distribués par les arbitres (voir la Lettre hebdomadaire n° 182). Plus il y a de buts, moins il y des cartons. Ce résultat confirme l’existence d’approches culturellement différentes dans la manière d’aborder les matchs selon les pays.

De la Grèce à la Norvège : les politiques du carton en Europe

Pour la première fois, le 182ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente des statistiques relatives aux cartons distribués par les arbitres. Les 31 championnats européens de première division couverts par l’étude sont classés en fonction du nombre moyen de cartons par match. En tête de liste il y a la Super League grecque (5,52), tandis qu’à la dernière place on trouve la Eliteserien norvégienne (2,93).

Les pays du sud et de l’est de l’Europe sont sur-représentés parmi ceux dont les arbitres distribuent le plus de cartons. Par contre, dans la plupart des pays du nord et de l’ouest du continent, le recours aux cartons est plutôt restreint. Ces écarts reflètent l’existence de cultures différentes tant en matière de comportement de joueurs sur le terrain que sur le plan de l’arbitrage.

D’une manière générale, le nombre de cartons jaunes est corrélé à celui de cartons rouges. La Ligue 1 française constitue en ce sens une exception. En effet, en comparaison internationale, les arbitres français distribuent peu de cartons jaunes, mais beaucoup de cartons rouges. À l’opposé, en Premier League anglaise, le nombre de cartons rouges par carton jaune distribué est très faible.

Clubs les plus âgés : le top 100 européen

La Lettre hebdomadaire n° 181 de l’Observatoire du football CIES met en exergue les 100 clubs de 31 ligues de première division européennes ayant aligné les compositions les plus âgées lors des matchs de championnat disputés pendant les six derniers mois. Trois équipes de Ligue 1 figurent au classement : Caen (29ème), Guingamp (79ème) et Dijon (89ème).

Le club ayant aligné les joueurs les plus expérimentés en absolu est Chievo Vérone : 32,1 ans. La moyenne d’âge sur le terrain de cinq autres équipes dépasse le seuil symbolique des 30 ans. Trois de ces clubs sont cypriotes (AEK Larnaca, Nea Salamis et Apollon Limassol), un est anglais (West Bromwich) et le dernier est grec (Kerkyra). La valeur mesurée à Caen est de 29,1 ans.

Les données pour l’ensemble des clubs analysés sont disponibles gratuitement en ligne dans l’Atlas digital. Le site de l’Observatoire du football CIES présente également le classement des équipes ayant aligné les plus jeunes compositions. Dans ce cas, en tête de liste on trouve l’équipe slovaque de Senica (22,2 ans). Toulouse est le club de Ligue 1 le mieux classé (13ème, 23,6 ans). Nice (46ème), Nantes (68ème), Monaco (71ème) et Lyon (75ème) sont aussi dans le top 100.

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Nouveau Rapport Mensuel : analyse stratégique d’une ligue professionnelle

Les études menées depuis 2005 par l’Observatoire du football CIES ne se veulent pas seulement intéressantes pour le grand public, mais aussi utiles aux acteurs du jeu. Le Rapport Mensuel n° 23 illustre une approche permettant à une ligue de football professionnelle d’analyser sur une base objective son positionnement international et influencer positivement les stratégies de ses membres.

L’exemple choisi est celui de la Swiss Football League. Ce choix est lié à la confiance que cette institution nous a témoigné depuis plusieurs années. Cette confiance a abouti à la réalisation de plusieurs études et rapports de recherche. Ces documents sont disponibles en libre accès sur le site de la Swiss Football League.

Le Rapport met notamment en exergue que, dans un contexte de polarisation économique, la bonne santé de la grande majorité des clubs et des ligues dans le monde dépendra de leur capacité à fédérer les efforts pour faire valoir leurs intérêts. D’un point de vue sportif, il s’agit notamment d’œuvrer pour améliorer la protection du travail de formation et, plus généralement, le niveau de solidarité dans le système des transferts.

Rotation des effectifs : les grandes équipes brassent moins de joueurs

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES a été publiée en mars 2012. Pour célébrer le cinquième anniversaire du titre, nous avons classé les 54 clubs toujours présents dans le big-5 lors des cinq dernières années en fonction du nombre de joueurs utilisés dans des matchs de championnat. À un extrême, Genoa a aligné 137 joueurs différents ! Cette valeur n’est que de 55 joueurs à Athletic Club Bilbao, Bayern Munich et Borussia Mönchengladbach.

Huit des onze équipes toujours présentes dans le big-5 ayant aligné plus de 100 joueurs en championnat depuis mars 2012 sont italiennes. Ce résultat reflète l’approche très spéculative du marché des transferts privilégiée par les clubs de la Péninsule. La première place en Ligue 1 de Nice et Stade Rennais (91 joueurs) est par contre plutôt liée au grand nombre de joueurs issus du centre de formation lancés dans le bain du football professionnel.

Parmi les équipes ayant aligné le moins de joueurs, nous trouvons de nombreuses équipes très bien organisées et performantes. Parmi elles, il y a notamment Bayern Munich (55 joueurs), Paris St-Germain (64), Real Madrid (aussi 64), Arsenal (65) et Barcelone (66). La Lettre présente également le joueur ayant disputé le plus de minutes en championnat lors des cinq dernières années pour chaque équipe prise en considération. En tête de classement on trouve le gardien de St-Etienne Stéphane Ruffier (16’650 minutes).

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