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Joueurs utilisés : Nice versus St-Etienne

Le dernier numéro de l’année 2016 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le nombre de joueurs utilisés par les clubs de 31 premières divisions européennes dans les matchs de championnat disputés du 1er juillet 2016 à ajourd’hui. La valeur la plus faible a été mesurée pour les champions finnois de Mariehamn (17 joueurs). À l’opposé, aucun club n’a utilisé autant de joueurs que RNK Split (37).

À l’échelle du big-5, de nombreuses équipes bien classées figurent parmi celles ayant utilisé le moins de joueurs. Parmi elles, il y a notamment Chelsea, Bayern Munich et RB Leipzig (20 joueurs). Comme lorsqu’il entraînait Borussia Mönchengladbach, Lucien Favre à Nice a aussi utilisé peu de joueurs (21). À l’autre extrême, on trouve Werder Brême pour le big-5 (30 joueurs), ainsi que Lorient et St-Etienne en Ligue 1 (28 joueurs).

D’une manière générale, les équipes ayant obtenu des résultats satisfaisants font confiance à un nombre relativement restreint de footballeurs. Le plus grand turnover pratiqué par les équipes moins en forme tend par contre à les affaiblir encore davantage. Les données pour l’ensemble des clubs des 31 championnats analysés sont disponibles dans l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES.

Nous vous souhaitons des joyeuses fêtes et nous vous donnons rendez-vous en 2017 pour une nouvelle année de football !

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Idée cadeau : Slow foot : déchiffrer le présent pour penser l’avenir

Rapport Mensuel : les mobilités internationales de footballeurs mineurs

Le Rapport Mensuel n° 20 de l’Observatoire du football CIES analyse les migrations internationales de footballeurs mineurs. Il montre que le nombre de joueurs ayant quitté leur pays avant l’âge de 18 ans n’a jamais été aussi élevé qu’actuellement. Les clubs anglais sont de loin les plus actifs dans le recrutement international de mineurs.

Presque 600 joueurs partis à l’étranger avant de fêter leur 18ème anniversaire évoluent actuellement dans 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA. Pour presqu’un tiers d’entre eux, la première destination étrangère a été l’Angleterre. Le deuxième plus grand importateur de mineurs est l’Italie. En termes d’origines, les pays les plus représentés sont la Belgique, la Suède, la France, la Hongrie et l’Autriche.

Comme plus amplement développé dans le livre Slow foot, le Rapport indique que « les joueurs qui quittent leur pays avant l’âge de 18 ans ont en moyenne des moins bonnes carrières que les footballeurs partant plus tard avec plus d’expérience dans les bagages ». Selon les auteurs, « le transfert international précoce de joueurs inexpérimentés est une action comportant de sérieux risques à la fois pour les footballeurs concernés et les équipes qui les recrutent ».

Raffaele Poli, Loïc Ravenel et Roger Besson terminent le Rapport en regrettant qu’ « en dépit de toute logique sportive, dans un contexte très spéculatif, où nombre d’acteurs gagnent leur vie en transférant des joueurs, les flux internationaux de mineurs se développent chaque jour davantage ». Loin d’être résolue, la question de la mobilité internationale de joueurs mineurs occupera sans doute encore passablement les instances gouvernantes du football.

Lire le Rapport ici

Matchs internationaux : Juventus la plus sollicitée

Le numéro 169 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes dont les joueurs ont été les plus sollicités dans le cadre de rencontres internationales en 2016. En tête de liste il y a Juventus : 21 footballeurs du club de Turin ont disputé 157 matchs avec des sélections nationales A pour un total de 12’454 minutes de jeu.

Tottenham Hotspur (19 joueurs, 155 rencontres, 12’009 minutes) et Barcelona (20 joueurs, 134 rencontres, 10’802 minutes) complètent le podium. Six clubs de Premier League sont aux 10 premiers rangs : Tottenham (2ème), Arsenal (4ème), Manchester United (6ème), Manchester City (8ème), Southampton (9ème) et Chelsea (10ème).

Le club français le mieux classé est Paris St-Germain : 16ème (16 joueurs, 85 matchs, 6’693 minutes). Le seul autre club de Ligue 1 figurant dans le top 100 est Monaco : 65ème (12 joueurs, 50 matchs, 3’606 minutes). Aux 100 premières places il y a des clubs appartenant à 42 associations nationales, dont la Thaïlande, Laos, Brunei ou encore les Maldives.

Invitation à la conférence de Jean-Marc Guillou

Cher abonné,

Le mercredi 25 janvier 2017, le Centre International d’Étude du sport (CIES) de Neuchâtel, en Suisse, aura le plaisir de recevoir le formateur français Jean-Marc Guillou dans le cadre d’une conférence publique. L’entrée est gratuite. Le nombre de places étant limité, l’inscription est néanmoins obligatoire. Tous les détails sont à votre disposition ici.

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football serait heureuse de partager avec vous cet événement unique. Actuellement actif dans divers pays africains, Jean-Marc Guillou a notamment formé les frères Touré, Yaya et Kolo, ainsi que de nombreux autres internationaux ivoiriens et maliens. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter le site de l’Académie JMG.

Pour l’Observatoire du football CIES, son responsable

Raffaele Poli

U20 les plus utilisés : Donnarumma et Lafont en tête

La Lettre hebdomadaire n° 168 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés après le 1er janvier 1997 ayant jusqu’à présent disputé le plus grand pourcentage de minutes dans 31 ligues de première division européennes. Parmi les quatre footballeurs n’ayant pas sauté une seule minute figurent trois gardiens, dont Alban Lafont (Toulouse).

Les autres gardiens ayant effectué l’intégralité des minutes du 1er juillet au 30 novembre sont Gianluigi Donnarumma (Milan) et Adam Jakubech (Spartak Trnava). Un seul joueur de champ a aussi disputé 100% des minutes de jeu : Justin Hoogma (Heracles). Le mieux classé parmi les joueurs de champ du big-5 est le défenseur central Malang Sarr (Nice).

En plus de Lafont, Donnarumma et Sarr, deux seuls autres joueurs nés en 1999 figurent aux 100 premières positions du classement : Petko Hristov (Slavia Sofia) et Alexander Isak (AIK Solna). Les ligues les plus représentées dans le top 100 sont celles de Slovaquie (9 joueurs), des Pays-Bas (8 joueurs) et de la France (7 joueurs).

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L’Observatoire du football CIES dévoile son nouvel Atlas Digital

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a le plaisir d’annoncer la mise en ligne de la nouvelle version de son Atlas Digital. Cet outil unique au monde offre la possibilité de comparer la composition des effectifs des équipes de première division de 31 associations membres de l’UEFA.

L’Atlas Digital présente des statistiques à l’échelle des clubs et des ligues sur les indicateurs suivants : âge, taille, stabilité, expatriés, joueurs formés et rotation. Tous les indicateurs sont pondérés selon le temps de jeu des footballeurs utilisés dans les matchs de championnat disputés lors des six derniers mois. Les données seront actualisées à une périodicité mensuelle.

Le site de l’Observatoire du football CIES présente aussi les classements des clubs de première division européens ayant en moyenne aligné les joueurs les plus jeunes, les compositions les plus stables, ainsi que le plus de footballeurs formés au club. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter.

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Pays d’exportation : France et Brésil à la lutte

La France dispose du plus gros contingent d’expatriés dans des clubs du big-5. De plus, seul le Brésil a plus de représentants expatriés dans 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA que la France. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 167 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

À l’heure actuelle, 469 Brésiliens sont actifs dans les 31 ligues analysées. La France (312 joueurs) et l’Espagne (201) complètent le podium. Deux autres pays ont plus de 150 ressortissants à l’étranger. Il s’agit de la Serbie (189 joueurs) et de l’Argentine (168). Au total, 123 associations disposent d’au moins un représentant expatrié dans les championnats pris en compte.

La Lettre hebdomadaire n° 167 présente également le classement des pays exportant le plus de joueurs vers les cinq grands championnats européens. Dans ce cas, la France (116 joueurs) devance le Brésil (114), l’Argentine (97), l’Espagne (66), la Belgique (48) et la Suisse (48). Ce résultat reflète la très bonne cote dont jouissent les joueurs français à l’étranger.

Le classement de la jeunesse : Nordsjælland et Toulouse en tête

La Lettre hebdomadaire n° 166 de l’Observatoire du football CIES présente les équipes de première division européennes ayant aligné les plus jeunes compositions dans des rencontres de championnat depuis le 1er juillet 2016. Le club danois de Nordsjælland (22,1 ans) est premier à l’échelle de 31 ligues de pays membres de l’UEFA, tandis que Toulouse pointe en tête au niveau des cinq grands championnats (23,4 ans).

Basé à Farum, à une vingtaine de kilomètres de Copenhague, Nordsjælland appartient à un groupe d’investisseurs actif également au Ghana à travers l’académie Right to Dream. Ils sont actuellement classés à une honorable huitième place en première division danoise. Sur le podium européen des équipes les plus jeunes il y a aussi Lokomotiva Zagreb (CRO) et Senica (SVK).

Les clubs français et allemands monopolisent les premiers rangs à l’échelle du big-5. Le premier club extérieur à la Bundesliga ou à la Ligue 1 est Milan AC, 12ème avec une moyenne d’âge de 25,4 ans. Les cinq clubs français dans le top 10 sont Toulouse (1er), l’actuel leader Nice (2ème), Lyon (6ème), Monaco (7ème) et Nantes (8ème).

Dorénavant, ces classements seront actualisés chaque mois en prenant en compte les rencontres disputées lors des six mois précédents. Les données pour les 100 clubs les plus jeunes au niveau européen ainsi que pour l’ensemble des équipes du big-5 sont d’ores et déjà disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. N’hésitez pas à diffuser la nouvelle autour de vous !

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L’Observatoire du football CIES ouvre son propre compte Twitter

L’Observatoire du football CIES poursuit dans les efforts de diffusion de son savoir en inaugurant un compte Twitter. À travers @CIES_Football, nous partagerons avec nos followers des informations précieuses autour des trois principaux axes de nos recherches : marché du travail des footballeurs, évaluation des valeurs de transfert et analyse technique des performances.

Nous vous invitons chaleureusement à vous abonner à notre compte et à diffuser cette information à toute personne potentiellement intéressée. Nous vous remercions également d’informer votre entourage sur la possibilité de recevoir nos actualités en vous inscrivant ici. Votre intérêt est la meilleure récompense pour le travail effectué depuis plus de 10 ans !

Stabilité des effectifs par ligue : le classement européen

Le numéro 165 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la stabilité des effectifs dans 31 ligues de première division d’associations membres de l’UEFA. La comparaison porte sur le pourcentage de joueurs intégrés à l’effectif de l’équipe d’emploi après le 1er janvier 2016.

Le pourcentage record de nouveaux joueurs par club a été enregistré en Bulgarie : 64%. À l’opposé, le championnat autrichien est le seul où la proportion de joueurs faisant partie des effectifs depuis moins d’une année est inférieure à un tiers : 31%. Parmi les championnats du big-5, les valeurs varient entre 36% en Allemagne et 45% en Espagne et en Italie.

Les ligues d’Europe de l’Est et du Sud sont sur-représentées parmi celles dont les équipes sont les moins stables. Dans onze championnats, plus de la moitié des joueurs ont intégré l’effectif de la première équipe de leur club actuel depuis moins d’une année. Parmi eux, il y a notamment le Portugal (56% de nouveaux joueurs) et la Turquie (53%).

Voir aussi Rapport Mensuel n° 19 : Etude démographique du football en Europe.

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Joueurs formés au club : le classement des ligues européennes

Les joueurs formés au club représentent un part très variable des effectifs selon les ligues. Le numéro 164 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 31 championnats de première division d’associations membres de l’UEFA en fonction du pourcentage de footballeurs formés au club dans les équipes.

Dans trois pays, les joueurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans le club d’emploi représentent moins de 10% des effectifs : Turquie (6,9%), Portugal (9,6%) et Chypre (9,6%). À l’opposé, le pourcentage des footballeurs formés au club est supérieur à 30% en Slovaquie (31,5%) et en Ukraine (30,6%).

Parmi les grands championnats, la présence de joueurs formés au club est bien inférieur à la moyenne européenne en Angleterre (10,0%), en Italie (10,9%) et en Allemagne (12,7%). Par contre, les clubs de première division espagnole (24,1%) et française (23,5%) font significativement plus confiance aux joueurs issus de leurs centres de formation.

Voir aussi Rapport Mensuel n° 19 : Etude démographique du football en Europe.

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Recensement annuel : formés au club en baisse, expatriés en hausse

Le recensement annuel effectué depuis 2009 par l’Observatoire du football CIES sur le profil des joueurs actifs dans 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA confirme la baisse de la présence de joueurs formés au club, l’augmentation concomitante des footballeurs expatriés et l’instabilité croissante des effectifs. Les principaux résultats sont présentés dans la 19ème édition du Rapport Mensuel.

L’étude montre notamment que la présence de footballeurs formés au club continue à décroître. Alors qu’elle était de 23,0% en 2009, elle passe à 19,2% en 2016. Il s’agit de la valeur la plus faible jamais enregistrée. En parallèle, le taux d’expatriés a atteint un niveau record en 2016 : 38,7% (+3,9% depuis 2009). Pour la première fois depuis que le recensement est effectué, le pourcentage d’expatriés est deux fois plus élevé que celui des joueurs formés au club.

La plus forte mobilité internationale des joueurs s’accompagne d’une instabilité croissante des effectifs. Le nombre moyen de footballeurs recrutés en cours d’année parmi ceux présents au 1er octobre est passé de 9,1 en 2009 (36,7% des effectifs) à 10,7 en 2016 (43,9%). Dans ce cas aussi, il s’agit d’un nouveau record. La permanence moyenne des footballeurs dans le club d’emploi n’a jamais été aussi faible qu’en 2016 : 2,2 ans.

L’échantillon se compose des footballeurs présents au 1er octobre ayant joué en championnat lors de la saison en cours ou ayant disputé des rencontres dans des championnats adultes lors de chacune des deux saisons précédentes. Les deuxièmes et troisièmes gardiens sont pris en compte dans tous les cas.

Pour plus de rensiegnements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

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Real Madrid et Bordeaux aiment les jeunes

La Lettre hebdomadaire n° 162 de l’Observatoire du football CIES présente l’âge à laquelle les joueurs ont été recrutés par leur équipe actuelle. Sans compter les footballeurs issus du centre de formation, le club du big-5 dont les joueurs étaient en moyenne les plus jeunes au moment du recrutement est Real Madrid. En Ligue 1, Bordeaux devance Monaco, Nice et Toulouse.

Comme plus amplement développé dans la 18ème édition du Rapport Mensuel, les meilleures équipes focalisent leur recrutement sur des joueurs plus jeunes que les clubs moins performants. Dans le top 5 des équipes dont la politique des transferts est la plus axée sur les jeunes, il y a quatre équipes engagées en Ligue des Champions : Real Madrid, Leverkusen, Dortmund et Tottenham.

Le premier club français, Bordeaux, est 10ème. Monaco (18ème) devance Nice et Toulouse. À l’opposé, Caen est l’équipe de Ligue 1 dont la politique des transferts est la plus focalisée sur des joueurs expérimentés : 27,2 ans en moyenne au moment du recrutement. Metz, Guingamp et Nancy font aussi partie des 10 clubs du big-5 recrutant les joueurs les plus âgés.

Les meilleurs clubs recrutent le moins de joueurs

La Lettre hebdomadaire n° 161 de l’Observatoire du football CIES compare les clubs du big-5 selon le nombre de joueurs dans leur effectif actuel recrutés après le 1er janvier 2016. Les équipes les plus performantes ont recruté significativement moins de footballeurs que les clubs moins compétitifs. Bayern Munich n’a engagé que deux nouvelles recrues.

Parmi les onze clubs ayant le moins chamboulé leur effectif, on trouve sept équipes engagées en Ligue des Champions : Bayern Munich, Real Madrid, Lyon, Leverkusen, Paris St-Germain, Tottenham et Atlético Madrid. Athletic Bilbao, Hertha Berlin, Manchester United et Real Sociedad complètent le top 11. À l’opposé, aucun club n’a recruté autant de ses joueurs actuels en 2016 que Grenade : 20.

Le 18ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse plus en détail les politiques de recrutement des clubs des cinq grands championnats européens. L’étude montre notamment que les meilleures équipes se focalisent sur le transfert payant de jeunes joueurs à fort potentiel et conservent sur le long terme les plus performants d’entre eux.

Joueurs nationaux : Udinese et PSG en queue de peloton

La Lettre hebdomadaire n° 160 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes de championnat disputées depuis le début de la saison par les joueurs nationaux dans l’ensemble des clubs du big-5. En tête de liste il y a Osasuna (97%), alors qu’Udinese est en queue de peloton (1%).

Dans le top 10 des valeurs les plus faibles on trouve de nombreuses équipes parmi les plus compétitives, dont Chelsea (16%), Manchester City (17%) et Arsenal (23%). Au total, les footballeurs nationaux ont disputé moins de 50% du temps de jeu dans 51 clubs sur 98. Cette proportion est de 16 sur 20 en Premier League anglaise.

À l’échelle de la Ligue 1, les valeurs varient entre 92% à Nancy et 35% à Paris St-Germain. Dans seulement trois clubs sur 20 (PSG, Monaco et Nantes), les footballeurs nationaux ont disputé moins de la moitié des minutes. Ce résultat reflète l’attention portée au développement de jeunes joueurs locaux par les équipes de l’Hexagone.

Le coût des effectifs du big-5 : Manchester United écrase la concurrence

Les investissements sur le marché des transferts ont fortement augmenté lors des dernières années. La Lettre hebdomadaire n° 159 de l’Observatoire du football CIES analyse les sommes dépensées en indemnités de transfert par les clubs du big-5 pour réunir leur effectif actuel. Dans l’histoire du football, aucun club n’a autant dépensé pour composer son effectif que Manchester United cette saison : 718 millions € (+185 millions € par rapport à la saison passée). Paris St-Germain est 5ème.

Les indemnités payées par Manchester United pour recruter ses joueurs actuels varient entre 110 millions € pour Paul Pogba à zéro pour quelques joueurs dont Zlatan Ibrahimovi ?. En ce qui concerne Paris St-Germain, les valeurs s’étendent entre 70 millions € pour Ángel Di María et aucune indemnité pour Hatem Ben Arfa ou les joueurs issus du centre de formation.

Après l’inaccessible PSG, aux trois premières places du classement de Ligue 1, il y a Monaco (202 millions d’euros, 15ème place européenne) et Bordeaux (47 millions €, 51ème rang européen). Avec seulement 45 millions € investis en indemnités de transfert, Lyon (54ème) est de loin le club du big-5 participant à la Ligue des Champions ayant le moins dépensé pour composer son effectif.
 

Deux tiers des sommes de transfert restent dans le big-5

La Lettre hebdomadaire n° 158 de l’Observatoire du football CIES présente les bénéficiaires des indemnités de transfert versées par les clubs du big-5 depuis 2010. Environ deux tiers des sommes investies ont été payées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Ce pourcentage varie entre 63% en Italie et 70% en Angleterre.

Sur les 19,5 milliards € dépensés par les équipes du big-5 depuis 2010, 12,9 milliards € ont bénéficié à des clubs de ces mêmes championnats. Pour être à même de générer des recettes conséquentes sur le marché des transferts, il est nécessaire d’avoir une force économique et un prestige suffisants pour attirer les meilleurs talents que ce soit chez les jeunes ou au niveau adulte.

Dans l’état des choses, les clubs ne disposant pas d’une surface financière importante n’ont que peu de chances de tirer des gros dividendes. Une bonne intégration dans les réseaux de transfert dominants est aussi de la plus haute importance. Les principaux clubs bénéficiaires sont présentés dans la Lettre n° 157.

La 17ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente plus de données et d’analyses sur les flux monétaires liés aux transferts dans le football européen.

Nouveau record de dépenses : Manchester City en tête

Le Rapport Mensuel n° 17 de l’Observatoire du football CIES analyse les flux monétaires liés au marché des transferts dans le football européen. Depuis 2010, les investissements des équipes du big-5 ont augmenté de manière presque continue d’année en année pour atteindre un nouveau record en 2016 : 4,2 milliards €.

Lors des sept années étudiées, les clubs des cinq grands championnats européens ont versé 19,5 milliards € en indemnités de transfert. Les équipes de Premier League ont à elles seules dépensé 7,5 milliards €, ce qui représente 39% du total (42% en 2016). Ce pourcentage n’est que de 10% pour la Ligue 1 française (7% en 2016).

La Lettre hebdomadaire n° 156 de l’Observatoire du football CIES présente le classement des clubs les plus dépensiers tant depuis 2010 qu’en 2016. Dans les deux cas, Manchester City est en tête. Les Anglais ont investi un milliard € depuis 2010 et 231 millions € en 2016 (bonus compris). Paris St-Germain est quatrième depuis 2010 (691 millions €) et dix-neuvième en 2016 (76 millions €).

Meilleures ventes de l’été : Higuaín et Séville en tête

Le numéro 155 de la Lettre hebdomadaire analyse les transferts les plus profitables de l’été dans une perspective financière et du point de vue du club vendeur. Les écarts les plus importants entre sommes dépensées (bonus compris) et montants estimés grâce à l’algorithme de l’Observatoire du football CIES ont été mesurés pour Gonzalo Higuaín sur le plan individuel (+23.8 millions €) et Séville à l’échelle des clubs (+34.9 millions €).

Pour Higuaín, l’existence d’une clause de transfert de 90 millions € a permis à Naples d’encaisser beaucoup plus d’argent qu’il n’aurait été raisonnable d’espérer. Eric Bailly (+23,5 millions €) et Kevin Gameiro (+22,5 millions €) complètent le podium des meilleures ventes. Les opérations les plus profitables pour les clubs français ont concerné David Luiz (+19,8 millions €), Michy Batshuayi (+10,5 millions €) et Benjamin Mendy (+9,7 millions €).

Le club du big-5 qui a le mieux négocié la vente de ses joueurs lors du dernier mercato est Séville. Les Espagnols devancent Crystal Palace et Naples. Quatre équipes françaises se classent aux 20 premières positions : l’Olympique de Marseille (4ème), Paris St-Germain (7ème), Lorient (10ème) et Rennes (20ème).

Le Rapport Mensuel n° 16 fournit plus de détails sur l’approche de l’Observatoire du football CIES pour calculer valeurs et probabilités de transfert payant des footballeurs professionnels. Lors du dernier mercato, la corrélation entre montants estimés et effectivement versés a été de 80%.

Les estimations pour les joueurs du big-5 actuels sont accessibles à travers le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à nous écrire.

Nice en tête du classement de la jeunesse

Dès les premiers matchs d’une saison, il est possible de se faire une idée de la physionomie des équipes. La Lettre du Big-5 n° 154 de l’Observatoire du football CIES analyse l’âge moyen des joueurs alignés en championnat par les 98 clubs concernés, y compris les 20 de Ligue 1.

Jusqu’à présent, l’équipe la plus jeune a été Nice avec une moyenne d’âge de 23,3 ans. Toulouse est juste derrière (23,4 ans). À l’opposé, le club ayant évolué avec la composition en moyenne la plus expérimentée est Chievo : 31,4 ans. Caen est l’équipe de Ligue 1 ayant aligné les joueurs avec l’âge moyen le plus élevé : 29,8 ans. Il s’agit de la deuxième valeur la plus forte parmi les cinq grands championnats.

Parmi les équipes qualifiées pour la Ligue des champions, les valeurs varient entre 24,5 ans pour Bayer Leverkusen et 29,7 ans pour Juventus. L’Olympique Lyonnais et Paris St-Germain affichent un âge moyen relativement faible par rapport à celui de la plupart de leurs adversaires européens. Cliquez ici pour accéder à toutes les données.

Que va-t-il se passer jusqu’à la fin du mercato ?

Alors que le mercato d’été rentre dans sa phase finale, il est déjà possible de comparer ce qui e’st passé jusqu’ici avec ce que l’Observatoire du football CIES avait prévu au mois de juin. À l’image de Gonzalo Higuaín, de nombreux joueurs identifiés comme ayant les plus fortes probabilités de transfert payant ont déjà changé de club.

Parmi les joueurs dont la valeur de transfert au 1er juin 2016 était supérieure à 25 millions €, le plus susceptible d’être encore transféré avant la fin du mercato est Alexandre Lacazette de l’Olympique Lyonnais. Grâce à son excellent début de saison, sa valeur est passée de 42 à 50 millions €.

Également bien placé dans la liste établie en juin, Antoine Griezmann a entre-temps prolongé son contrat à l’Atlético Madrid, ce qui devrait signifier qu’un départ n’interviendra pas avant 2017. Sa valeur de transfert actuelle est proche de 130 millions €.

Le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES permet d’accéder aux valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5, ainsi qu’à des statistiques exclusives sur leur performances et trajectoire de carrière.

La corrélation entre valeurs estimées par notre algorithme et les montants déjà versés lors du mercato en cours est proche de 80%. Pour plus de renseignements, nous nous tenons à votre disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Et n’oubliez pas d’acheter Slow foot : déchiffrer le présent pour penser l’avenir, le livre de l’Observatoire du football CIES qui vous ouvre les portes vers une meilleure compréhension des dynamiques à l’œuvre dans le marché global des footballeurs.

L’Observatoire du football CIES poursuit sur sa lancée

Un mois après le lancement du module ratings, le nombre de pages visitées sur le site de l’Observatoire du football CIES a été multiplié par six. Accessible à tous, le livre Slow foot vous permet d’augmenter votre niveau de connaissance sur le football professionnel.

Unique en son genre, le service ratings propose l’estimation la plus fiable de la valeur de transfert des joueurs des cinq grands championnats européens actuellement disponible sur le marché. Il présente également le niveau sportif des joueurs du big-5, ainsi que de multiples données sur leur carrière.

Rédigé par les trois principaux animateurs de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, le livre Slow foot se compose de 14 chapitres analysant le fonctionnement du football professionnel contemporain : migrations, transferts, formation de jeunes, détection, analyse de la performance, critères de réussite, prix des joueurs, sommes investies, tierce propriété, etc.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Rating des joueurs : nouvel outil révolutionnaire de l’Observatoire du football CIES

L’Observatoire du football CIES agrandit son offre online par le lancement d’un module rating qui présente en exclusivité des statistiques inédites sur les joueurs du big-5. Parmi celles-ci, il y a notamment la valeur de transfert et le niveau de performance.

Le responsable de l’Observatoire du football CIES, Dr. Raffaele Poli, estime que « ce développement constitue un pas décisif vers notre reconnaissance en tant que leader mondial pour l’évaluation scientifique de la valeur de transfert des footballeurs professionnels. Cette nouvelle offre nous permettra de mettre encore mieux en exergue la précision de l’algorithme développé ».

Toutes choses égales par ailleurs, un club plus riche doit débourser davantage pour engager un joueur. Les valeurs de transfert publiées renvoient au montant correspondant au type d’équipe la plus susceptible d’être intéressée au joueur concerné. Le prix spécifique par club recruteur n’est disponible que sur mandat.

Les utilisateurs ont la possibilité de donner leur avis en indiquant si la valeur de transfert estimée à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES est inférieure, égale ou supérieure au prix réel de marché.

Le module rating présente également le niveau sportif des joueurs du big-5 sur la base d’un index prenant en compte les performances réalisées lors des 1’000 dernières minutes de championnat dans six domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition.

L’outil intègre aussi des données sur la carrière des joueurs, notamment le nombre de matchs de championnat disputés au niveau adulte. Le niveau d’expérience de chaque joueur est comparé à la moyenne mesurée au même âge pour les footballeurs du big-5 évoluant au même poste.

Pour plus de renseignements sur l’Observatoire du football CIES, merci de nous contacter.

Références

Probabilités et valeurs et de transfert
L’analyse technique des performances individuelles
Détecter les vedettes de demain

Slow foot : pour épater vos amis

Vous aimez le football ? Vous voulez rester à la page sur les nouvelles tendances du jeu ? Le livre Slow foot est pour vous.

Rédigé par les trois principaux animateurs de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, le livre Slow foot se compose de 14 chapitres qui passent au peigne fin le fonctionnement du football professionnel contemporain : migrations, transferts, formation de jeunes, détection, analyse de la performance, critères de réussite, prix des joueurs, sommes investies, tierce propriété, etc. Accessible à tous, l’ouvrage permet de comprendre les multiples enjeux qui traversent le football d’aujourd’hui.

Pour acheter le livre en euros.

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Euro 2016 : l’équipe de France vaut 700 millions €

La valeur de transfert des joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour l’Euro 2016 est de 697 millions €. Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes participantes derrière l’Angleterre (751 millions €). Le numéro 153 de la Lettre hebdomadaire présente les données pour toutes les sélections qualifiées.

Deux des trois équipes composées par les footballeurs dont la valeur de transfert est la plus faible sont dans le groupe de la France : la Roumanie (51 millions €) et l’Albanie (57 millions €). La valeur la plus basse a été mesurée pour la Hongrie (30 millions €). Dans douze équipes sur 24, la valeur de transfert de l’ensemble de l’effectif est inférieure à celle du joueur le plus cher en absolu : Cristiano Ronaldo (138 millions €).

La 16ème édition du Rapport Mensuel fournit plus de renseignements sur l’approche développée par l’Observatoire du football CIES pour estimer la valeur de transfert des footballeurs professionnels. La Lettre hebdomadaire n° 152 présente les 100 joueurs du big-5 avec la plus haute valeur de transfert. Un calculateur pour les joueurs des cinq grands championnats est disponible sur le site de l’Observatoire du football CIES.

L’Observatoire du football CIES victime de son succès

Cher abonné,
la publication de notre analyse exclusive de la valeur de transfert des joueurs du big-5 a généré beaucoup de trafic. Par conséquent, notre site n’a plus été accessible. Le problème a désormais été résolu (rafraîchir le navigateur). Merci de votre compréhension et intérêt, meilleures salutations

Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football CIES

Liens vers notre site
Lettre hebdomadaire avec la liste des 100 joueurs les plus chers
Rapport Mensuel avec une explication détaillée de la méthodologie utilisée
Calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5
Nouvelle publication de l’Observatoire : Slow foot

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Foot Mercato
Le Matin
Olympique et Lyonnais
24 heures (livre Slow foot)

Valeurs de transfert : huit joueurs au-delà des 100 millions €

Qui sont les footballeurs dont la valeur de transfert dépasse les 100 millions € ? La 152ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des 100 joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert. À côté de Lionel Messi, sept autres footballeurs ont actuellement une valeur supérieure aux 100 millions €.

Selon l’algorithme estimatif de l’Observatoire du football CIES, les joueurs dont le transfert pourrait être négocié à plus de 100 millions € sont Messi, Neymar, Ronaldo, Griezmann, Kane, Martial, Suárez et Dybala. La 16ème édition du Rapport Mensuel fournit plus d’informations sur les critères pris en compte et la méthodologie utilisée.

Depuis 2013, la corrélation entre les valeurs de transfert prédites par l’Observatoire du football CIES et les indemnités réellement payées pour le recrutement de joueurs du big-5 a été proche de 80%. La force de la corrélation montre, d’une part, que le marché des transferts est dans une large mesure rationnel, et que, d’autre part, sa rationalité a été bien comprise par le modèle économétrique développé.

Les joueurs les plus chers du point de vue de la somme de transfert que les clubs intéressées devraient débourser par poste sont Thibault Courtois parmi les gardiens (48,4 millions €), David Alaba parmi les défenseurs centraux (48,8 millions €), Hector Bellerín parmi les défenseurs latéraux (55,6 millions €), Paul Pogba parmi les milieux centraux (90,4 millions €), Eden Hazard parmi les milieux offensifs (78,3 millions €) et Lionel Messi parmi les attaquants (211,1 millions €).

Le 16ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente aussi les joueurs du big-5 avec les plus fortes probabilités de transfert payant. Parmi les joueurs dont la valeur de transfert dépasse 25 millions €, les plus susceptibles de changer d’équipe durant l’été sont Gonzalo Higuaín (60,9 millions €), Alexandre Lacazette (41,5 millions €), Michy Batshuayi (25,2 millions €), Antoine Griezmann (120,2 millions €) et Romelu Lukaku (58,1 millions €).

Pour plus de renseignements, nous vous invitons à lire la 16ème édition du Rapport Mensuel. Nous sommes également à votre disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.

L’Olympique de Marseille antithèse de Leicester

Le numéro 151 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les indemnités de transfert payées en moyenne par les clubs du big-5 par joueur aligné lors de la saison 2015/16. La comparaison entre cette valeur et le rang au classement final permet de mettre en exergue les bonnes et mauvaises surprises de la saison. À l’échelle des cinq grandes ligues, le plus fort écart négatif a été enregistré pour Marseille et Newcastle : -10 rangs.

L’OM s’est classé 13ème tout en ayant en moyenne aligné la troisième composition la plus chère de Ligue 1. À l’opposé, Angers, Caen, Nice et Bastia ont obtenu de biens meilleurs résultats que leurs investissements sur le marché des transferts n’auraient laissé présager. Aucun club du big-5 n’a pu se qualifier pour la Ligue des Champions avec une formation ayant aussi peu coûté que l’Olympique Lyonnais : €2,0 millions par joueur en moyenne.

En Premier League anglaise, seuls Bournemouth et Watford ont moins dépensé en indemnités de transfert par joueur aligné que Leicester City (€2,7 millions). Ce résultat donne à voir l’ampleur de l’exploit réalisé par le champion d’Angleterre. Au total, Paris St-Germain a joué en moyenne avec la troisième formation la plus chère d’Europe : €27,0 millions. Cette valeur est de €32,2 millions pour Real Madrid et de €27,5 millions pour Manchester City.

Meilleurs joueurs offensifs du big-5 : Ibrahimovi ? deuxième

Zlatan Ibrahimovi ? est le seul joueur de Ligue 1 aux dix premières places du classement des attaquants. Selon l’approche statistique de l’Observatoire du football CIES, sur l’arc de la saison 2015/16, le Suédois n’est devancé que par Lionel Messi. En tête de liste parmi les milieux offensifs il y a David Silva, suivi par Mesut Özil. La Lettre hebdomadaire n° 150 présente le top 10 pour ces deux postes.

Six joueurs de Premier League figurent dans le top 10 des milieux offensifs. Le meilleur représentant de Ligue 1, Bernardo Silva (Monaco), n’est que 15ème. Le Français le plus performant est Dimitri Payet (West Ham, 9ème). Son talent devrait lui permettre de jouer un rôle-clé lors du prochain Euro. Les hiérarchies sont établies sur la base de six indicateurs-clé de performance, dont la finition, la mise en danger et la percussion (voir tableau).

Parmi les attaquants, la triplette de Barcelone Messi (1er), Neymar (3ème) et Suárez (4ème) est aux avant-postes. Le plus jeune joueur dans le top 10, Paulo Dybala (Juventus, 22 ans) est cinquième. L’Argentin devance le plus expérimenté Cristiano Ronaldo (Real Madrid). Le meilleur attaquant de Premier League, Alexis Sánchez (Arsenal), n’est que 14ème.

Le Rapport Mensuel n° 15 détaille l’approche de l’Observatoire du football CIES pour l’analyse technique des performances individuelles. L’étude présente également les joueurs ayant le mieux performé par rapport à leurs co-équipiers, tant par poste que par domaine de jeu. Cette démarche est particulièrement utile pour détecter le talent de footballeurs encore relativement méconnus.

En accédant au site de l’Observatoire du football, vous remarquerez également que nous avons concocté une nouvelle version. Nous espérons que vous en êtes satisfaits. Nous vous remercions pour votre fidélité et intérêt ! N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Last but not least, Slow foot, le livre que nous avons fraîchement publié est désormais disponible : commande en € / commande en CHF

Slow foot : le livre de l’Observatoire du football CIES

L’ouvrage offre un point de vue unique sur l’évolution du football professionnel. Le titre, Slow foot, renvoie à l’approche critique du football privilégiée par les auteurs, ainsi que par leur volonté d’apporter des solutions aux problèmes observés, notamment en lien avec les dérives constatées au niveau du marché des transferts.

Alors que le football de haut niveau vit à un rythme effréné, le livre invite à prendre le temps de réfléchir aux enjeux présents et à venir à travers sept parties, chacune composée de deux contributions : Export et import ; Cohésion et expérience ; Formation et développement ; Performances et valeur ; Mythes et réalités ; Biais et promesses ; Argent et combines.

Les auteurs, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, sont docteurs en géographie. Ils dirigent l’Observatoire du football au sein du Centre international d’étude du sport, à Neuchâtel (Suisse). Pour tout renseignement, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs milieux du big-5 : Blaise Matuidi au top

Deux joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 10 des meilleurs milieux-de-terrain à vocation défensive : Mounir Obbadi (Lille, 6ème) et Lassana Diarra (Marseille, 7ème). N’Golo Kanté (Leicester City) est huitième au niveau du big-5 et premier parmi les milieux défensifs de la Premier League. Il devance le meilleur interprète du poste à l’échelle de la Liga espagnole : Sergio Busquets (Barcelone). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 60% des minutes de jeu sont inclus.

À côté de Blaise Matuidi (2ème), aux dix premières places du classement des milieux relayeurs on trouve un autre Français : Paul Pogba (6ème au niveau du big-5 et premier en Italie). Didier Deschamps aura l’embarras du choix pour composer son milieu-de-terrain lors du prochain Euro. Avec autant de talents à disposition, la complémentarité et l’entente entre les joueurs alignés seront des facteurs de succès décisifs.

Meilleurs défenseurs du big-5 : Hummels devance Thiago Silva

Le classement est établi à partir des performances mesurées dans six domaines de jeu, pondérées selon leur importance par poste (voir tableau). Deux indicateurs sont au cœur de l’analyse pour les défenseurs : la rigueur et la récupération. Le premier domaine définit la capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels. Le deuxième renvoie par contre au travail d’interception.

En plus de Thiago Silva, deux autres joueurs évoluant en Ligue 1 figurent dans le top 10 européen des défenseurs centraux : David Luiz (8ème) et Samuel Umtiti (9ème). Un seul footballeur de Ligue 1 figure par contre aux dix premiers rangs du classement des défenseurs latéraux : Ricardo Pereira (4ème). Umtiti et Pereira sont aussi les plus jeunes joueurs du top 10 : 22 ans. Les footballeurs ayant disputé moins de 60% des minutes ne sont pas inclus dans l’analyse.

Manuel Neuer gardien de la saison du big-5

Le plus jeune gardien dans le top 10 est Alphonse Aréola : huitième. À 23 ans, le Français de Villarreal a encore une belle marge de progression. Un retour dans son club d’appartenance, Paris St-Germain, paraît cependant difficile compte-tenu des bonnes performances du titulaire Kevin Trapp : quatrième. Ce dernier affiche d’ailleurs le plus haut pourcentage d’arrêts réussis parmi l’ensemble des gardiens du big-5 : 80,6%.

Parmi les 10 gardiens les moins performants de la saison, nous trouvons notamment Paul Bernardoni (Troyes et Bordeaux) : 2,1 buts encaissés par match et 63,3% d’arrêts. Son jeune âge, 19 ans, plaide cependant en sa faveur. À la dernière place il y a le gardien d’Aston Villa Brad Guzan. L’Américain n’a gagné qu’un seul des 28 matchs de championnat auxquels il a jusqu’ici participé, contre 5 nuls et 22 défaites.

Dans les trois prochains numéros, nous présenterons les meilleurs joueurs de champ au niveau de six postes : défenseurs centraux, défenseurs latéraux, milieux défensifs, milieux relayeurs, milieux offensifs et attaquants. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Longs ballons : Paris St-Germain joue plus court que le Barça

Dans seulement deux autres clubs du big-5, la proportion de longs ballons a été jusqu’ici supérieure que chez le leader du championnat d’Angleterre : Darmstadt (10,7%) et Ingolstadt (7,8%). En France, les pourcentages varient entre 1,1% pour PSG et 6,2% pour Bastia. Deux autres équipes de Ligue 1 affichent des valeurs inférieures à 3% : Olympique Lyonnais (2,1%) et Nice (2,2%).

Avec 4,1% de longs ballons, la première division française se situe légèrement en dessous de la moyenne mesurée à l’échelle du big-5 : 4,2%. Ce pourcentage est de 4,6% en Allemagne, 4,4% en Angleterre et en Espagne et 3,8% en Italie. La moyenne pour les équipes qualifiées pour les demi-finales de Ligue des Champions est de 2,1%, avec un maximum de 2,9% pour Atlético Madrid.

Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.

Futurs internationaux : Ousmane Dembélé bien placé

Au total, 30 joueurs français de moins de 23 ans actifs dans le big-5 ont un capital expérience supérieur à celui de leurs collègues internationaux au même âge. Aucun autre pays qui accueille les cinq grands championnats européens n’a une relève aussi bien fournie que la France. Le nombre de jeunes footballeurs du big-5 dont l’expérience dépasse celle des internationaux actuels est de 22 pour l’Espagne, 18 pour l’Italie, 17 pour l’Allemagne et seulement 5 pour l’Angleterre.

La liste des 92 jeunes joueurs avec les meilleures chances de représenter la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie et l’Allemagne dans les années à venir est disponible ici.

Détecter les futures stars : Alban Lafont & co

L’étude passe en revue les joueurs de moins de 23 ans actuellement présents dans 31 ligues de première division européennes. Les footballeurs sont classés selon le niveau d’expérience accumulé depuis leurs débuts professionnels. Les plus jeunes joueurs cités sont les gardiens Gianluigi Donnarumma (Milan) et Alban Lafont (Toulouse) : ils sont tous les deux nés en 1999.

La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Pour les clubs recruteurs, il n’y a en effet pas de meilleure garantie que d’engager des joueurs ayant eu l’opportunité de disposer du plus grand temps de jeu au plus haut niveau possible compte-tenu de leur âge et de leur talent.

Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour fournir plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.

Monaco deuxième pour le recrutement international

À l’échelle des ligues, le plus fort pourcentage de joueurs recrutés à l’internationale a été mesuré dans la Premier League anglaise (43,1%), où la part d’étrangers est aussi la plus élevée (voir Rapport Mensuel n° 12). À l’opposé, le plus faible pourcentage de recrutements internationaux a été observé pour la Ligue 1 française (31,2%). La moyenne à l’échelle du big-5 est de 36,5%.

Si huit clubs de Premier League ont recruté plus de la moitié de leurs joueurs actuels depuis des équipes étrangères, deux seuls clubs français sont dans ce cas de figure : Monaco (73,1%) et Paris St-Germain (62,5%).

La part de recrues internationales est supérieure à la moyenne du big-5 aussi pour Marseille (44,4%), Bordeaux (41,4%) et Rennes (37,9%). Les valeurs les plus faibles ont été mesurées pour Caen (12,0%), Lyon (14,8%) et Angers (14,8%).

Quelle grille de départ pour l’Euro ?

Depuis juin dernier, Didier Deschamps a aligné 35 joueurs ayant évolué en 2015/16 dans le big-5. En moyenne, ils ont jusqu’ici joué 1’913 minutes de championnat, ce qui équivaut à environ 21 rencontres par joueur. Leurs équipes ont réalisé 1,72 points par match.

En deuxième position des équipes dont les sélectionnés ont disputé le plus de minutes dans le big-5 en cours de saison il y a l’Italie : 62’670 minutes, réparties entre 38 footballeurs, pour une moyenne de 1’649 minutes par joueur (environ 18 rencontres).

La moyenne de points réalisée par les clubs du big-5 employant les internationaux espagnols est la plus élevée parmi les équipes qualifiées : 1,95 points par match. Dans quatre autres cas, cette valeur est supérieure à celle mesurée pour les clubs des internationaux français : Allemagne (1,79), Italie (1,77), Belgique (1,73) et Slovaquie (1,73).

Cinq équipes ont aligné moins de cinq joueurs actifs dans les cinq grandes ligues européennes : la Russie (1), l’Ukraine (2), la Hongrie (4), l’Islande (4) et la Turquie (4). Tous les chiffres sont disponibles dans le numéro 143 de la Lettre du Big-5.

Pour plus d’informations, le onzième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football présente le profil des joueurs utilisés en 2015 par les 50 équipes nationales les plus performantes au monde. Il montre notamment qu’aucune équipe européenne n’a aligné des joueurs aussi jeunes que l’Angleterre et les Pays-Bas.

Espérance de vie comme entraîneur : la France en tête

Christian Galtier est le deuxième entraîneur du big-5 avec le plus de longévité. Il dirige St-Etienne depuis 75 mois, cinq de plus que le troisième entraîneur des cinq grandes ligues européennes avec la plus longue permanence à la tête de son club actuel : Jocelyn Gourvennec à Guingamp.

La valeur médiane de longévité des entraîneurs actuels de Ligue 1 est de 16 mois. Il s’agit d’un record au niveau du big-5. À l’opposé, en Italie, cette valeur n’est que de 9 mois. Il n’est pas rare que des équipes de Serie A changent plusieurs entraîneurs au cours de la même saison.

Dans la plupart des cas, le changement d’entraîneur ne permet pas aux équipes d’améliorer durablement leurs résultats. Souvent, les licenciements sont le reflet d’un manque de vision stratégique de la part des dirigeants.

Rapport Mensuel : l’utilisation de jeunes joueurs en Europe

Entre le 1er juillet 2009 et le 31 décembre 2015, les footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 22ème anniversaire ont disputé 14,6% des minutes dans 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA. Ce pourcentage varie entre 28,7% en Croatie et 6,1% à Chypre. Les valeurs les plus élevées à l’échelle du big-5 ont été observées dans la Bundesliga allemande (14,5%) et en Ligue 1 française (13,7%).

Au niveau des clubs, les plus hautes valeurs pour les équipes toujours présentes en première division lors de la période considérée ont été mesurées pour Lokomotiva Zagreb (54,2%), OFK Belgrade (43,0%) et Feyenoord Rotterdam (39,8%). Toulouse est le deuxième club du big-5 ayant toujours évolué en première division entre 2009/10 et 2015/16 qui a le plus aligné des joueurs de moins de 22 ans (24,2% des minutes). À la première place on trouve Schalke 04 (25,0%).

Le Rapport de l’Observatoire présente également les records négatifs dans l’utilisation de jeunes footballeurs nationaux. Entre 2009 et 2015, cette catégorie de joueurs n’a disputé que 0,2% des minutes au sein du club chypriote d’AEL Limassol. Ce pourcentage est très faible aussi à Stoke City (0,4%), Juventus (0,4%), Chelsea (0,5%) et Manchester City (1,4%). Tous ces clubs n’ont visiblement pas comme objectif de donner leur chance à des jeunes joueurs locaux.

Le numéro 141 de la Lettre du Big-5 présente les classements des joueurs les plus expérimentés nés en 1995 ou après. L’expérience est calculée en prenant en compte les matchs de championnat disputés depuis le début de la carrière au niveau adulte, pondérés par le niveau sportif des clubs d’emploi. Le deuxième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football fournit plus de renseignements sur la méthode du capital expérience.

Six joueurs nés en 1997 employés par des clubs en dehors du big-5 ont une plus grande expérience que n’importe quel joueur né la même année évoluant dans les cinq grandes ligues européennes : Rúben Neves (Porto), Youri Tielemans (Anderlecht), Breel Embolo (Basle), Enes Ünal (NAC Breda, en prêt depuis Manchester City), Ante ?ori ? (Dinamo Zagreb) and Renato Sanches (Benfica). Tôt ou tard, ils sont tous destinés à être recrutés par des clubs des meilleurs championnats.

Le numéro 141 de la Lettre du Big-5 présente les 10 joueurs les plus expérimentés nés en 1995, en 1996 et en 1997, tant à l’échelle des cinq grandes ligues qu’au niveau de 26 autres championnats de première division européens. Des données supplémentaires sont disponibles sur demande.

Six joueurs de Ligue 1 parmi les 29 clubistes du big-5

Les six joueurs de Ligue 1 ayant déjà fêté leur 27ème anniversaire qui sont toujours restés fidèles au club de leur début de carrière sont Yannick Cahuzac (Bastia), Loïc Perrin (St-Etienne), Geoffrey Jourdren (Montpellier), Romain Danzé (Rennes), Jamel Saihi (Montpellier) et Maxime Gonalons (Lyon).

La Lettre du Big-5 présente également les joueurs ayant évolué dans le plus grand nombre de clubs pendant leur carrière professionnelle. En tête de liste il y a Luca Toni de Hellas Vérone. Le champion du monde 2006 a déjà joué pour 15 équipes. Au total, 28 footballeurs du big-5 ont à ce jour évolué pour 10 clubs ou plus.

Les listes des joueurs concernés est disponible en ligne ici.

Joueurs les plus expérimentés par âge : Guerreiro et Lemar bien placés

Le joueur du big-5 avec le plus de matchs de championnat derrière lui dans l’absolu est le gardien australien de Leicester Mark Schwarzer : 626 rencontres. Gianluigi Buffon est deuxième avec 612 matchs. Cristiano Ronaldo est à la deuxième place parmi les joueurs nés en 1985, derrière Simon Francis de Bournemouth mais devant Wayne Rooney.

Outre Thomas Lemar et Raphaël Guerreiro, sept joueurs français ou ayant grandi dans l’Hexagone sont aux trois première places du classement pour leur d’âge : Nampalys Mendy, Antoine Griezmann, Ryad Boudebouz, Moussa Sissoko, Sylvain Armand, Steed Malbranque et David Ducourtioux.

Le podium par âge est disponible dans le numéro 139 de la Lettre du Big-5. L’analyse inclue les rencontres disputées dans les équipes B. Les footballeurs suivants sont à la première place pour leur classe d’âge.

Nés en 1996 ou après
Dele Alli, Tottenham, 98 matchs
Nés en 1995
Samu Castillejo, Villarreal, 129 matchs
Nés en 1994
Nathan Redmond, Norwich, 163 matchs
Nés en 1993
Romelu Lukaku, Everton, 210 matchs
Nés en 1992
Koke Resurrección, Atlético Madrid, 236 matchs
Nés en 1991
Eden Hazard, Chelsea, 277 matchs
Nés en 1990
James McCarthy, Everton, 295 matchs
Nés en 1989
Charlie Austin, Southampton, 320 matchs
Nés en 1988
Sergio Agüero, Manchester City, 368 matchs
Nés en 1987
Billy Jones, Sunderland, 395 matchs
Nés en 1986
James Milner, Liverpool, 410 matchs
Nés en 1985
Simon Francis, Bournemouth, 460 matchs
Nés en 1984
Wes Morgan, Leicester, 527 matchs
Nés en 1983
Jon Walters, Stoke City, 456 matchs
Nés en 1982
Rickie Lambert, West Bromwich, 597 matchs
Nés en 1981
Gareth Barry, Everton FC, 588 matchs
Nés en 1980
Sylvain Armand, Stade Rennais, 522 matchs
Nés en 1979
Massimo Maccarone, Empoli FC, 539 matchs
Nés en 1978
Gianluigi Buffon, Juventus, 612 matchs
Nés en 1977 ou avant
Mark Schwarzer, Leicester City FC, 626 matchs

Martial et Koziello parmi les jeunes les plus utilisés

La valeur record a été enregistrée pour Niklas Süle. Le défenseur central d’Hoffenheim n’a manqué aucune minute de championnat depuis le début de la saison. Le taux d’emploi de deux autres talents a été supérieur à 90% : Jonathan Tah de Hambourg (95,5%) et Héctor Bellerín d’Arsenal (92,3%). Anthony Martial est quatrième (89,6%).

Seize joueurs de Ligue 1 figurent aux dix premières places des joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés par poste : six gardiens (Paul Bernardoni, Mouez Hassan, Alban Lafont, Jérôme Prior, Mike Maignan et Paul-André Guérin), deux défenseurs centraux (Issa Diop et Benjamin Pavard), un défenseur latéral (Rami Bensebaini), deux milieux défensifs (Vincent Koziello et Seko Fofana), trois milieux offensifs (Georges-Kévin Nkoudou, Marcus Coco et Thomas Lemar), ainsi que deux attaquants (Corentin Jean et Enzo Crivelli).

Le top 10 par poste est disponible dans le n° 138 de la Lettre du Big-5. Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.

Huitièmes de la Ligue des Champions : les favoris

L’étude prend en compte la productivité des clubs qualifiés tant à l’échelle défensive qu’au niveau offensif. Les données sont présentées sous la forme d’écarts en pourcentage entre les équipes opposées. La plus grande différence a été mesurée entre Real Madrid et Rome (+32%). À l’opposé, l’issue de la confrontation entre La Gantoise et Wolfsbourg s’annonce très incertaine (+3% à la faveur des Belges).

Le niveau de jeu de Chelsea dans la phase de poules a été de 10% supérieur à celui de Paris St-Germain : +7% au niveau défensif et +3% au niveau offensif. Cet écart reste néanmoins limité et la qualification se jouera vraisemblablement sur des détails. Malgré le mauvais classement de Chelsea en championnat, les Parisiens devront veiller à ne pas sous-estimer leurs adversaires.

En plus de La Gantoise, le niveau de jeu d’une seule autre équipe ayant terminé à la deuxième place de son groupe de poule a été supérieur à celui de son adversaire : Benfica par rapport à Zenit Saint Pétersbourg. Dans ce cas aussi, cependant, la différence est minime : +6%. Les écarts sont plus conséquents entre Barcelone et Arsenal (+11%), Manchester City et Dinamo Kiev (+11%), Bayern Munich et Juventus (+23%), ainsi qu’entre Atlético Madrid et PSV Eindhoven (+25%).

Nouveau Rapport Mensuel : les joueurs étrangers dans les équipes

Les footballeurs étrangers sont bien plus nombreux en Europe (47,7% des effectifs) et dans la MLS (48,5%) qu’en Asie (17,9%) et en Amérique du Sud (13,6%). De même, d’importantes différences existent en fonction du poste. Les étrangers sont bien plus nombreux parmi les attaquants (34,9%) qu’au niveau des gardiens (20,5%). Leur présence relative parmi les défenseurs et les milieux-de-terrain est d’environ 25%.

Au niveau de l’âge, les footballeurs étrangers dans les ligues analysées sont en moyenne plus âgés que les joueurs nationaux : 27,1 comparé à 25,7 ans. Si 13,2% des footballeurs de moins de 21 ans sont étrangers, ces derniers représentent 33,8% des effectifs parmi les joueurs de plus de 28 ans. Néanmoins, l’âge moyen de première migration internationale tend à diminuer du fait du recrutement international d’un plus grand nombre de très jeunes joueurs.

Dans six championnats européens, les joueurs étrangers représentent plus de la moitié des effectifs : Angleterre, Belgique, Italie, Turquie, Portugal et Allemagne. À l’opposé, dans les pays suivants, moins de 10% des joueurs sont étrangers : Brésil, Uruguay, Venezuela, Costa Rica, Colombie, Argentine, Paraguay, Ouzbékistan et Iran.

L’étude met en garde les clubs les plus riches contre la tentation d’abandonner la formation au profit de l’importation de joueurs. En effet, « tous les clubs ayant marqué l’histoire du football moderne, en Europe (Real Madrid, Ajax, Bayern Munich, Milan, Manchester United, Barcelone) comme ailleurs (Santos, Flamengo, Boca Juniors, River Plate), disposaient de plusieurs éléments formés sur place, ce qui a fortement contribué à bâtir leur légende ».

Dans sa conclusion, le Rapport indique que « des joueurs talentueux naissent partout dans le monde. Ce qui manque en premier lieu, ce ne sont pas tant les talents que le contexte favorable à leur épanouissement. Pour encourager plus de clubs dans le monde à ne pas tomber dans le piège de la facilité en transférant des joueurs à tout va et en vendant leur âme aux acteurs du marché, encore faudrait-il que la formation soit mieux protégée et rémunérée ».

Mercato de janvier : transferts bien ou mal négociés

Dans 34 cas sur 49, le montant investi pour le recrutement d’un joueur du big-5 s’écartait de moins de 2 millions € de la valeur estimée par l’Observatoire du football. La forte corrélation mesurée entre sommes payées et estimées (76%) confirme la pertinence de l’algorithme mis au point à partir de l’analyse de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2010.

Notre étude permet également de mettre en exergue le payement d’indemnités de transfert nettement en dessus ou, plus rarement, en dessous que celles versées dans le passé récent pour des joueurs aux caractéristiques similaires. L’inflation mesurée par rapport aux 11 dernières périodes de transfert a été de 28%.

D’après nos estimations, le joueur le plus sur-payé a été Jackson Martínez : 42 millions € au lieu de 18,2 (+23,8 millions €). Parmi les cinq joueurs les plus sur-payés figurent un autre footballeur transféré en Chine, Ramires (+10,8 millions €), ainsi que trois joueurs recrutés par des clubs de Premier League : Timm Klose (+7,8), Lewis Grabban (+7,5) et Andros Townsend (+7,0 millions €).

Le joueur le plus sous-payé a aussi été transféré entre clubs de Premier League : Jonjo Shelvey. Selon notre analyse, la valeur de transfert du jeune milieu de l’équipe d’Angleterre était de 30,9 millions €. Or, Newcastle l’a recruté pour "seulement" 16 millions € (-14,9). Watford et Atlético Madrid ont aussi réalisé des bonnes affaires avec Mario Suárez et, respectivement, Augusto Fernández.

Les données pour tous les joueurs du big-5 transférés en janvier contre de l’argent sont disponibles dans la Lettre du Big-5 n° 136. Pour plus de renseignements sur notre approche pour estimer la valeur de transfert des joueurs, il est possible de se référer aux Rapports Mensuels numéro 6 et numéro 7. Un calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5 est aussi librement accessible en ligne.

Qui a utilisé le plus de joueurs ?

Si Claude Puel a jusqu’ici utilisé 33 joueurs, Laurent Blanc n’en a aligné que 23. Paris St-Germain n’est cependant pas une exception. Aucun club en tête de classement n’a utilisé en championnat plus de 24 joueurs. Cette valeur est de 20 pour Naples, 22 pour Leicester et Bayern Munich, 23 pour Paris St-Germain et 24 pour Barcelone.

Les clubs de Ligue 1 tendent à aligner plus de joueurs que les clubs des autres championnats. Ceci est lié à la plus forte propension à donner une première chance professionnelle à des joueurs en devenir. Cinq équipes de la première division française ont déjà atteint le cap des 30 joueurs alignés : Nice, Monaco, St-Etienne, Bordeaux et Lille.

Au total, les meilleurs clubs tendent à utiliser moins de joueurs que les autres. La moyenne des joueurs alignés passe ainsi de 22,2 pour les équipes aux commandes, à 23,6 pour celles sur le podium, à 25,3 à l’échelle du big-5 et à 26,0 pour les clubs actuellement en queue de classement.

Scouting tips: players to watch

Many U23 players are in the top 3 rankings of the most over-performing footballers per league and position. In Italy, Adam Masina (Bologna, born in 1994) heads the full back table. In Spain, Marco Asensio (Espanyol, on loan from Real Madrid, 1996) is second among attacking midfielders and Víctor Camarasa (Levante, 1994) is third among central midfielders. In Germany, Leroy Sané (Schalke 04, 1996) ranks third among attacking midfielders. In England, Jordan Amavi (Aston Villa, 1994) is at the top of the full back table.

Finally, the French Ligue 1 gathers the most youngsters deserving a chance in a more challenging environment than their current one: Seko Fofana (Bastia, on loan from Manchester City, 1995), Casimir Ninga (Montpellier, 1993), Youssouf Sabaly (Nantes, on loan from Paris St-Germain, 1993), Sofiane Boufal (Lille, 1993), Samuel Umtiti (1993, Lyon) and Issiaga Sylla (GFC Ajaccio, on loan from Toulouse, 1994).

Well established footballers are also in the top three rankings of the most over-performing players, such as, among others, Gonzalo Higuaín (Napoli), Mesut Özil (Arsenal), Sergio Ramos (Real Madrid), Thiago Alcântara (Bayern Munich) and Ángel Di María (Paris St-Germain). The full data is available in issue number 134 of the Big-5 Weekly Post.

For more information on the exclusive approach of the CIES Football Observatory for the technical analysis of performance, and more generally, for sustainable success, please refer to the seventh edition of the Monthly Report.

Conseils de recrutement : les joueurs à surveiller

En Ligue 1, en tête de liste parmi les défenseurs centraux il y a Florentin Pogba (St-Etienne). Le grand frère du plus célèbre Paul devance Rodéric Filippi (GFC Ajaccio) et Samuel Umtiti (Lyon).

Parmi les défenseurs latéraux, le trio de tête se compose de Djibril Sidibé (Lille), Youssouf Sabaly (Nantes, en prêt du Paris St-Germain) et Issiaga Sylla (GFC Ajaccio, en prêt de Toulouse).

Au niveau des milieux centraux, les trois joueurs ayant le plus sur-performé par rapport à leurs co-équipiers sont le jeune Seko Fofana (Bastia, en prêt de Manchester City), ainsi que deux footballeurs plus expérimentés : Mounir Obbadi (Lille) et Younousse Sankharé (Guingamp).

Aux trois premières places parmi les milieux offensifs on trouve Mohamed Larbi (GFC Ajaccio), Wahbi Khazri (Bordeaux), ainsi qu’un joueur dont le talent est déjà amplement reconnu : Àngel Di María (Paris St-Germain).

Enfin, la révélation de la première partie de la saison parmi les attaquants est Casimir Ninga (Montpellier). Fraîchement recruté depuis le Gabon, le Tchadien devance Sofiane Boufal (Lille) et Sloan Privat (Guingamp).

De nombreux joueurs français expatriés figurent aux avant-postes des classements dans les autres ligues du big-5 : Kalidou Koulibaly et Cyril Théréau en Italie ; Mamadou Sakho, Jordan Amavi, Yann M’Vila, N’Golo Kanté et Dimitri Payet en Angleterre (sans oublier Riyad Mahrez et Jordan Ayew) ; ainsi que Cédric Bakambu en Espagne.

Les classements des trois joueurs ayant le plus surperformé par rapport à leurs co-équipiers par ligue et par poste sont disponibles dans le n° 134 de la Lettre du Big-5. Pour plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football pour l’analyse technique des performances et, de manière plus générale, pour du succès durable, il est possible de se référer à la septième édition du Rapport Mensuel.

Efficacité des équipes : Paris St-Germain roi de France du cynisme

L’emprise territoriale se calcule à partir du nombre et de la localisation des passes effectuées par rapport à celles des adversaires, tandis que la dangerosité se réfère au rapport entre le nombre et la qualité des tirs tentés et concédés. Pour plus de renseignements, il est possible de consulter les éditions numéro cinq et numéro sept du Rapport Mensuel.

En faisant moyenne entre les variables d’emprise et de dangerosité, nous aboutissons à un indicateur composite permettant de mesurer fiablement le niveau de domination d’une équipe et d’estimer de manière objective la moyenne de points qu’elle était censée réaliser. La comparaison entre les points estimés et obtenus nous permet de mettre en exergue les équipes les plus ou les moins efficaces. L’avenir dira quelle est la part de la chance dans l’efficacité ou de la malchance dans l’inefficacité.

Par exemple, la domination de Troyes a été jusqu’ici de 0,78. Une telle valeur aurait dû rapporter une moyenne de 1,1 points par match. Or, Troyes n’a jusqu’ici réalisé que 0,38 points par rencontre. Il s’agit de l’écart négatif le plus élevé du big-5 (-0,72). Un club anglais et une équipe espagnole complètent le podium des équipes les plus inefficaces : Swansea (-0,61) et Rayo Vallecano (-0,47). Après Troyes, les deux clubs de Ligue 1 jusqu’ici les moins efficaces sont Montpellier (-0,42) et Stade de Reims (-0,32).

À l’opposé, avec une domination de 2,14, Paris St-Germain aurait dû obtenir 2,13 points par match. Or, il en a réalisé 2,71 (+0,58). Il s’agit du plus fort écart positif en France et le troisième à l’échelle des cinq grands championnats européens derrière Stoke City (+0,78) et Villarreal (+0,76). Après le PSG, les deux clubs de Ligue 1 ayant jusqu’ici été les plus efficaces sont GFCO Ajaccio (+0,30) et Stade Rennais (+0,24).

La Lettre du Big-5 n°133 présente également les données sur les niveaux d’emprise, de dangerosité et de domination. Selon ce dernier indicateur, depuis le début de la saison, Paris St-Germain a été le troisième meilleur club des cinq grands championnats, bien devant son prochain adversaire en Ligue des Champions, Chelsea (34ème). La meilleure équipe en absolu est Bayern Munich.

Classement de domination

1) Bayern Munich 4,02
2) Naples 3,06
3) Paris St-Germain 2,14
4) Manchester City 2,11
5) Dortmund 2,10
6) Barcelone 2,00
7) Fiorentina 1,89
8) Real Madrid 1,87
9) Juventus 1,68
10) Atlético Madrid 1,66
11) Leicester 1,64
12) Arsenal 1,59

Rapport sur les équipes nationales : le renouveau anglais

En Europe, seuls les Pays-Bas ont aligné d’aussi jeunes joueurs que l’Angleterre. Pour les Néerlandais, le choix de la jeunesse n’a pas été payant dans la mesure où ils n’ont pas été capables de se qualifier pour l’Euro 2016. Dans le cas des Anglais, par contre, les résultats ont été probants. La jeunesse des joueurs à disposition de Roy Hodgson témoigne d’un renouveau qui laisse présager un avenir prometteur.

L’analyse de la taille des joueurs révèle des grandes différences entre pays. Les Serbes ont en moyenne aligné les plus grands joueurs : 185.6 cm. Il s’agit d’une valeur de 10 cm supérieure à celle mesurée pour les Chiliens. Dans le cas des Serbes, la prestance physique n’a pas été suffisante pour se qualifier pour l’Euro 2016. La petite taille n’a par contre pas empêché les Chiliens de gagner la Copa América.

Le Rapport analyse également les clubs d’emploi des joueurs utilisés. Presque une minute sur deux a été disputée par des footballeurs évoluant pour des équipes du big-5 au moment des rencontres. Ce résultat montre le haut niveau de concentration des talents et des richesses dans le football mondial. Au total, 68,9% des minutes ont été jouées par des footballeurs évoluant dans des clubs extérieurs au pays représenté. L’Angleterre a été la seule sélection n’ayant pas aligné des joueurs sous contrat avec des clubs étrangers.

Le dernier chapitre du Rapport est consacré aux joueurs nés en dehors du pays représenté. Ces footballeurs représentent 11,3% des effectifs. Deux sélections dépendent largement du rapatriement de membres de la diaspora : l’Algérie et l’Albanie. En 2015, l’Algérie a utilisé 21 joueurs nés en France, tandis que l’Albanie a aligné 17 footballeurs nés à l’étranger. Dans le contexte de la mondialisation, la déconnexion entre pays de naissance et pays représenté va probablement s’accentuer.

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Pourcentage d’internationaux : Real Madrid et la Premier League en tête

Au cours de cette saison, les joueurs alignés par une équipe nationale A en 2015 ont disputé 90% des minutes de championnat à Real Madrid. Ce résultat donne à voir la richesse de l’effectif à disposition du nouvel entraîneur des Merengues Zinédine Zidane. La part du temps de jeu des internationaux actifs est supérieure à 80% dans cinq autres clubs européens : quatre anglais (Chelsea, Manchester City, Manchester United et Tottenham), ainsi que la Juventus.

En France, le pourcentage de minutes jouées par des footballeurs ayant représenté une équipe nationale A en 2015 est supérieure à 50% dans deux clubs seulement : Paris St-Germain (67%) et Monaco (56%). Il s’agit du nombre le plus faible parmi les cinq grands championnats européens. Les internationaux actifs sont deux fois plus présents en Premier League (58% des minutes en moyenne) qu’en Ligue 1 (29%). Cependant, la valeur minimale a été enregistrée pour la Liga espagnole (24%).

Demain, l’Observatoire du football publiera le premier Rapport Mensuel de l’année 2016. L’étude portera sur le profil des joueurs utilisés par les meilleures sélections nationales au cours de l’année qui vient de se terminer.

Analyse exclusive des valeurs de transfert : Neymar s’approche de Messi

L’évaluation se base sur un modèle économétrique développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football à partir de l’analyse de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2010. Les critères pris en compte renvoient aux performances et caractéristiques des joueurs (âge, poste, durée restante de contrat, etc.), ainsi qu’au niveau de compétition et aux résultats de leur club d’appartenance et de l’équipe nationale éventuellement représentée.

La sixième édition du Rapport Mensuel présente plus de détails sur les indicateurs inclus dans l’algorithme. De plus, un calculateur de la valeur de transfert est disponible en ligne depuis le site de l’Observatoire du football. Il est basé sur un algorithme simplifié incluant uniquement les variables accessibles au grand public. Bien que moins précis que le modèle statistique utilisé pour ces estimations, sa valeur prédictive demeure élevée.

La valeur estimée de Lionel Messi, 251 millions €, se situe 17 € en dessous de celle du mois de juin passé. Ceci est principalement dû au fait que le prodige argentin va fêter 29 ans en juin prochain et est désormais entré dans la phase finale de sa carrière. Malgré des niveaux de performance défiant toute concurrence et l’inflation des coûts de transfert, sa valeur a probablement déjà atteint son pic.

Contrairement à la valeur de Messi, celle de Neymar a fortement augmenté depuis juin 2015 : de 94 à 153 millions €. En 2015, le Brésilien de 23 ans a marqué 25 buts en 34 rencontres de Liga, ainsi que 9 buts en 12 matchs de Ligue des Champions. Une nouvelle augmentation de la valeur de Neymar dépendra de l’issue des négociations concernant son contrat à Barcelone, qui échoue en 2018.

La troisième valeur de transfert la plus élevée a été enregistrée pour Eden Hazard. Comme pour Messi, la valeur de la vedette belge a diminué depuis juin 2015 : de 142 à 130 millions €. Ceci est principalement dû aux difficultés rencontrées par Chelsea lors de la première partie de la saison. Hazard lui-même n’a pas joué à son meilleur niveau. Cependant, il reste une valeur sûre du football mondial.

A la quatrième place il y a Cristiano Ronaldo. La valeur de transfert du Portugais a aussi légèrement diminué depuis juin passé : de 119 à "seulement" 114 millions €. Ceci est surtout lié au facteur de l’âge : l’attaquant du Real Madrid va fêter ses 31 ans en février. Avec Santi Cazorla, Ronaldo est le seul joueur de 30 ans ou plus dans les 100 premières positions du classement, ce qui reflète l’exceptionnalité de son talent et de ses performances.

Le cinquième joueur avec la plus haute valeur de transfert est Harry Kane : 91 millions € : + 35 millions par rapport à juin dernier. Lors des premiers mois de cette saison, l’attaquant anglais a confirmé ses dispositions hors norme. De plus, les bons résultats de Tottenham ont contribué à accroître sa valeur. Avec des performances individuelles similaires et une qualification pour la Ligue des Champions, la valeur de Kane va probablement dépasser le mur des 100 millions € en fin de saison.

De la sixième à la dixième place, on trouve d’autres grands talents offensifs : Raheem Sterling, Antoine Griezmann, Luis Suárez, Sergio Agüero et Alexis Sánchez. Les valeurs de transfert d’Anthony Martial, Paul Pogba, Kevin de Bruyne, Philippe Coutinho et Thomas Müller se situent aussi en dessus des 70 millions €, tandis que celles de Robert Lewandowski, Gareth Bale et Romelu Lukaku sont juste en dessous.

La liste des top 100 est disponible gratuitement sur le site de l’Observatoire du football. Les données pour les 30 joueurs de moins de 20 ans les plus chers sont disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Meilleurs joueurs en 2015 : le verdict de l’Observatoire du football

Les classements de performance de l’Observatoire du football sont construits sur une base exclusivement statistique à partir des données fournies par OptaPro. Ils prennent en compte les performances techniques des joueurs dans six domaines de jeu, tous décisifs pour le succès. Pour plus d’explications, il est possible de se référer à la cinquième édition de notre Rapport Mensuel. D’ans une perspective plus générale, le septième Rapport présente l’approche de l’Observatoire du football pour le succès durable.

Notre analyse distingue entre six positions pour les joueurs de champ : défenseurs centraux, défenseurs latéraux, milieux centraux à vocation défensive, milieux centraux à vocation offensive, milieux offensifs et attaquants. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 2’250 minutes dans le big-5 en 2015 sont inclus dans les classements. Cette limite équivaut à 25 matchs pleins.

Sur la base de notre approche, le onze idéal de l’Observatoire du football (4-2-3-1) se compose comme suit : Neuer ; D. Alves, T. Silva, Chiellini, Monreal ; Gündogan, Cazorla ; Özil, de Bruyne, Hazard ; Messi. Le onze idéal de joueurs de moins de 23 ans, nés après le 1er janvier 1993, a la composition suivante : Karius ; Bellerín, Umiti, Varane, Wendell ; Tolisso, Pogba ; B. Silva, Barkley, F. Anderson ; Dybala.

De nombreux joueurs très performants ne figurent pas dans le classement à cause de leur temps de jeu insuffisant : Z. Ibrahimovi ?, M. Salah et S. Agüero parmi les attaquants ; D. Silva, J. Navas et D. Perotti parmi les milieux offensifs ; M. Verratti, Y. Touré et A. Ramsey parmi les milieux centraux ; L. Kurzawa, A. Kolarov et J. Alba parmi les défenseurs latéraux ; ainsi que D. Luiz, J. Boateng et D. Alaba parmi les défenseurs centraux.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Matchs internationaux : PSG parmi les clubs les plus sollicités

Real Madrid est le club avec le plus de joueurs ayant disputé des rencontres internationales en cours d’année : 19 pour un total de 86 matchs. L’équipe de Rafael Benitez précède Manchester United (18 joueurs), Chelsea, Tottenham et Juventus (tous les trois à 17).

Le deuxième club de Ligue 1 le plus sollicité par des équipes nationales en 2015 a été Bordeaux : 9 joueurs actuellement dans l’effectif, pour un total de 43 rencontres internationales. L’équipe girondine n’est cependant classée que 44ème à l’échelle des cinq grands championnats européens. Les équipes anglaises sont par contre sur-représentées aux premières places du classement.

Au total, 14 joueurs de Paris St-Germain ont disputé des matchs pour des sélections A en 2015. Ils ont représenté huit équipes nationales.

Liste des joueurs

  • Ángel Di María : 13 matchs pour l’Argentine
  • Serge Aurier : 11 matchs pour la Côte d’Ivoire
  • Ezequiel Lavezzi : 11 matchs pour l’Argentine
  • Javier Pastore : 11 matchs pour l’Argentine
  • Zlatan Ibrahimovi ? : 10 matchs pour la Suède
  • Blaise Matuidi : 9 matchs pour la France
  • Edison Cavani : 7 matchs pour l’Uruguay
  • David Luiz : 7 matchs pour le Brésil
  • Thiago Silva : 6 matchs pour le Brésil
  • Gregory van der Weil : 5 matchs pour les Pays-Bas
  • Marquinhos Aoas : 5 matchs pour le Brésil
  • Marco Verratti : 5 matchs pour l’Italie
  • Salvatore Sirigu : 4 matchs pour l’Italie
  • Lucas Moura : 2 matchs pour le Brésil

Vaut mieux être nés en janvier pour faire carrière dans le football

A l’heure actuelle, dans toute l’Europe, les joueurs cumulant les handicaps d’une naissance à la fin de l’année et d’un développement physique tardif n’ont que peu de chances d’accomplir une carrière de haut niveau. Les auteurs préconisent que « les organisations en charge du développement des joueurs et du jeu prennent la question de l’effet de l’âge relatif plus au sérieux ».

La réduction des biais de sélection liés à la date de naissance et au niveau de développement physique permettrait de renforcer la méritocratie dans le football. A plus long terme, ceci aurait également un effet bénéfique sur le niveau du spectacle que les équipes sont à même de proposer, ainsi que sur l’équilibre général des compétitions.

Les joueurs anglais sont les seuls nés en moyenne après le 1er juillet, jour de naissance moyen d’un citoyen lambda. Cette spécificité s’explique du fait que parmi les 31 pays analysés, l’Angleterre est le seul où la date de référence pour déterminer une classe d’âge au niveau junior est le 1er septembre et non pas le 1er janvier. C’est pourquoi, en Angleterre, le mois de naissance le moins représentés n’est pas décembre, mais août.

Le numéro 128 de la Lettre du Big-5 présente les données sur le jour moyen de naissance des joueurs des 98 clubs des cinq grands championnats. Dans 23 équipes seulement, cette date est postérieure au 1er juillet. Les valeurs extrêmes sont le 20 avril pour Fiorentina et le 11 août pour Southampton.

PSG parmi les 4 clubs alignant les joueurs les plus chers

Du point de vue des investissements en matière de transferts, l’analyse montre que quatre clubs se détachent du reste : Real Madrid, Paris St-Germain, Manchester City et Manchester United. Le coût moyen de transfert par joueur sur le terrain dépasse les 20 millions € dans deux autres clubs seulement : Chelsea (21,9 millions €) et Barcelone (21,3 millions €).

En moyenne, Bayern Munich (15,4 millions €) et Juventus (14,4 millions €) ont dépensé deux fois moins d’argent en indemnités de transfert par joueur aligné que les quatre clubs les plus actifs. Ce rapport en Angleterre est de 1 à 10 pour Leicester City par rapport aux clubs de Manchester. Ce résultat illustre l’ampleur de l’exploit réussi jusqu’à présent par l’équipe de Claudio Ranieri.

Les données pour tous les clubs sont disponibles ici.

Développement des joueurs du big-5 : Real Madrid Castilla en tête du classement

Au total, les 2’165 joueurs utilisés en cours de saison par les équipes du big-5 ont évolué au sein de 1’276 clubs depuis le début de leur carrière au niveau adulte jusqu’au 23ème anniversaire. En tête du classement des équipes ayant le plus contribué au développement de ces joueurs il y a Real Madrid Castilla. Jusqu’à l’âge de 23 ans, 45 joueurs sous contrat avec des équipes du big-5 ont évolué dans l’équipe actuellement entraînée par Zinédine Zidane. Parmi eux, on trouve notamment Juan Mata (Manchester United), Alvaro Negredo (Valencia) et Roberto Soldado (Villarreal).

Par souci de comparabilité, l’indice de développement de joueurs ne se base que sur les rencontres de championnat. Un match disputé avant l’âge de 21 ans compte deux fois plus qu’une rencontre jouée entre 21 et 23 ans. De plus, les valeurs sont pondérées selon le taux d’emploi des joueurs afin de donner plus de poids aux équipes ayant contribué au développement des footballeurs les plus utilisés.

L’Olympique Lyonnais est l’équipe ayant le plus contribué au développement des joueurs de Ligue 1 actuels devant Monaco, Toulouse et Stade Rennais. L’équipe B du club présidé par Jean-Michel Aulas est aussi très bien classée : 5ème.

Les clubs ayant le plus contribué au développement des joueurs actifs dans les autres grands championnats sont Southampton pour les footballeurs de Premier League, Bayer Leverkusen pour la Bundesliga, Barcelone B pour la Liga et Empoli pour les joueurs de Serie A. Le numéro 126 de La Lettre du Big-5 présente les données pour les 40 clubs les mieux classés par championnat.

L’indice de développement des joueurs pourrait se révéler utile aux ligues, aux associations nationales et aux instances internationales du football dans le cadre de la mise en place de systèmes de péréquation financière et/ou de mécanismes de récompense permettant aux clubs contribuant le plus au développement des joueurs de voir leur rôle mieux reconnu. Ceci inciterait plus d’équipes à promouvoir la formation et l’emploi de jeunes talents, ce qui aurait un effet positif sur le développement du football dans son ensemble.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Atlas digital de l’Observatoire : les plus et les moins

L’Atlas digital de l’Observatoire du football présente les classements des ligues et des clubs pour huit indicateurs :

  • Âge moyen : la Turquie accueille la ligue la plus âgée (27,3 ans), tandis que la plus jeune se situe en Croatie (23,9 ans). A l’échelle des clubs, Chievo se compose des joueurs les plus âgés (30,6 ans). Hajduk Split et Senica ont les plus jeunes effectifs (22,1 ans).
  • Taille moyenne : les ligues de première division réunissant les plus grands joueurs se trouvent en Allemagne et en Croatie (183,3 cm). Israël accueille par contre les joueurs les plus petits (180,1 cm). Il y a 9 cm de différence entre le plus grand et le plus petit club : Wolfsbourg (187,0 cm) et Ludogorets Razgrad (178,0 cm).
  • Permanence moyenne : en Angleterre, les clubs ont les effectifs les plus stables. Les joueurs de Premier League sont en moyenne présents dans la première équipe de leur club d’appartenance depuis 2,82 ans. A l’opposé, la permanence moyenne la plus faible a été enregistrée en Serbie (1,71 ans). Le club le plus stable est CSKA Moscou (5,7 ans), tandis que le moins stable est Chornomorets Odessa (1,2 ans).
  • Nouvelles recrues : les clubs en Roumanie ont engagé le plus grand nombre de joueurs depuis le début de l’année : 14 par équipe en moyenne. En Suède, par contre, les clubs n’ont recruté en moyenne que 7,4 joueurs. Au niveau des équipes, le nombre record de transferts a été mesuré à Bologne (23 joueurs). Deux clubs n’ont engagé qu’un seul nouveau joueur : Karpaty Lviv et Metalurg Zaporizhya.
  • Jeunes débutants : en moyenne, les clubs européens de première division ont lancé 1,04 joueurs sans expérience professionnelle préalable : de 2,29 en Ukraine à 0,13 en Grèce. Metalurg Zaporizhya détient le record de jeunes débutants (11 joueurs). Cependant, cette équipe est actuellement à la dernière place de la Premier League ukrainienne.
  • Formés au club : la première division de Biélorussie réunit le plus fort pourcentage de joueurs formés au club (34,0%). A l’opposé, en Turquie, les joueurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi ne représentent que 8,3% des effectifs. Le niveau record à l’échelle des clubs a été observé à Gomel (91,7%). La neuvième édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football propose une analyse comparative de la formation en Europe.
  • Expatriés : le niveau record d’expatriés a été mesuré à Chypre (66,4%). Les joueurs ayant grandi en dehors du pays de leur club d’appartenance ne représentent par contre que 15,7% des effectifs en Serbie. Au niveau des clubs, le pourcentage record d’expatriés a été mesuré dans le club slovène de Zavr ? (88.0%). Seulement trois équipes sur 460 n’ont pas d’expatriés : HIFK Helsinki, FK Gomel et FK P ?íbram.
  • Internationaux actifs : la Premier League anglaise réunit la plus forte proportion de joueurs ayant représenté une équipe nationale A depuis le début de l’année (41,4%). Ce pourcentage n’est que de 2,0% en Slovénie. Manchester United est l’équipe où la part d’internationaux actifs est la plus importante (72,0%).

Nouvelle étude de l’Observatoire : crise dans la formation de footballeurs en Europe

Les joueurs formés au club sont définis comme les footballeurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi. Il s’agit de la même définition utilisée par l’UEFA. La part des joueurs formés localement a constamment diminué depuis le premier recensement effectué en 2009 : de 23,1% à 19,7%. En 2014, les joueurs formés au club représentaient encore plus d’un cinquième des effectifs (21,0%).

Ce résultat reflète la réticence grandissante des clubs de première division européens à donner leur chance à des joueurs issus de leur centre de formation. Par conséquent, il n’est pas étonnant de constater que l’âge moyen des joueurs des 31 ligues analysées a atteint un nouveau pic : 26 ans. La diminution des joueurs formés localement dans les effectifs traduit également la plus forte mobilité à laquelle les footballeurs sont confrontés dès le début de leur carrière.

Le neuvième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football présente aussi les classements des clubs ayant formé le plus de joueurs actifs dans les championnats étudiés. En tête de classement se trouve Partizan Belgrade, qui a formé 78 joueurs présents dans l’échantillon. L’équipe serbe devance le leader de 2014 : Ajax Amsterdam (75 joueurs). Le meilleur club français est l’Olympique Lyonnais (16ème).

Comme l’indique le numéro 125 de la Lettre du Big-5, Barcelone est en tête du classement des clubs formateurs de joueurs actifs dans les cinq grandes ligues européennes. L’équipe catalane a formé 44 footballeurs sous contrat avec des clubs du big-5, neuf de plus que l’Olympique Lyonnais (2ème). Aux dix premières places se classent également Rennes (5ème), Bordeaux (7ème), PSG (8ème) et Toulouse (9ème).

L’Observatoire du football du CIES a aussi le plaisir de dévoiler la version actualisée de l’Atlas digital sur la démographie des footballeurs en Europe. Cet outil unique en son genre présente un vaste choix d’indicateurs permettant de saisir les dernières tendances du marché de travail européen des footballeurs. Les prochains Rapports Mensuels développeront les principaux résultats en lien avec les thématiques de l’emploi de jeunes joueurs, de la stabilité des équipes et de la présence de footballeurs expatriés.

Les médias peuvent contacter les auteurs du Rapport – Drs. Raffaele Poli, Loïc Ravenel et Roger Besson – à l’adresse football.observatory@cies.ch. L’équipe académique de l’Observatoire du football tient aussi à remercier ses fidèles lecteurs pour leur intérêt grandissant. Vos retours positifs nous encouragent beaucoup dans notre mission au service du football.

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