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Pays d’exportation : France et Brésil à la lutte

La France dispose du plus gros contingent d’expatriés dans des clubs du big-5. De plus, seul le Brésil a plus de représentants expatriés dans 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA que la France. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 167 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

À l’heure actuelle, 469 Brésiliens sont actifs dans les 31 ligues analysées. La France (312 joueurs) et l’Espagne (201) complètent le podium. Deux autres pays ont plus de 150 ressortissants à l’étranger. Il s’agit de la Serbie (189 joueurs) et de l’Argentine (168). Au total, 123 associations disposent d’au moins un représentant expatrié dans les championnats pris en compte.

La Lettre hebdomadaire n° 167 présente également le classement des pays exportant le plus de joueurs vers les cinq grands championnats européens. Dans ce cas, la France (116 joueurs) devance le Brésil (114), l’Argentine (97), l’Espagne (66), la Belgique (48) et la Suisse (48). Ce résultat reflète la très bonne cote dont jouissent les joueurs français à l’étranger.

Le classement de la jeunesse : Nordsjælland et Toulouse en tête

La Lettre hebdomadaire n° 166 de l’Observatoire du football CIES présente les équipes de première division européennes ayant aligné les plus jeunes compositions dans des rencontres de championnat depuis le 1er juillet 2016. Le club danois de Nordsjælland (22,1 ans) est premier à l’échelle de 31 ligues de pays membres de l’UEFA, tandis que Toulouse pointe en tête au niveau des cinq grands championnats (23,4 ans).

Basé à Farum, à une vingtaine de kilomètres de Copenhague, Nordsjælland appartient à un groupe d’investisseurs actif également au Ghana à travers l’académie Right to Dream. Ils sont actuellement classés à une honorable huitième place en première division danoise. Sur le podium européen des équipes les plus jeunes il y a aussi Lokomotiva Zagreb (CRO) et Senica (SVK).

Les clubs français et allemands monopolisent les premiers rangs à l’échelle du big-5. Le premier club extérieur à la Bundesliga ou à la Ligue 1 est Milan AC, 12ème avec une moyenne d’âge de 25,4 ans. Les cinq clubs français dans le top 10 sont Toulouse (1er), l’actuel leader Nice (2ème), Lyon (6ème), Monaco (7ème) et Nantes (8ème).

Dorénavant, ces classements seront actualisés chaque mois en prenant en compte les rencontres disputées lors des six mois précédents. Les données pour les 100 clubs les plus jeunes au niveau européen ainsi que pour l’ensemble des équipes du big-5 sont d’ores et déjà disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. N’hésitez pas à diffuser la nouvelle autour de vous !

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L’Observatoire du football CIES ouvre son propre compte Twitter

L’Observatoire du football CIES poursuit dans les efforts de diffusion de son savoir en inaugurant un compte Twitter. À travers @CIES_Football, nous partagerons avec nos followers des informations précieuses autour des trois principaux axes de nos recherches : marché du travail des footballeurs, évaluation des valeurs de transfert et analyse technique des performances.

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Stabilité des effectifs par ligue : le classement européen

Le numéro 165 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la stabilité des effectifs dans 31 ligues de première division d’associations membres de l’UEFA. La comparaison porte sur le pourcentage de joueurs intégrés à l’effectif de l’équipe d’emploi après le 1er janvier 2016.

Le pourcentage record de nouveaux joueurs par club a été enregistré en Bulgarie : 64%. À l’opposé, le championnat autrichien est le seul où la proportion de joueurs faisant partie des effectifs depuis moins d’une année est inférieure à un tiers : 31%. Parmi les championnats du big-5, les valeurs varient entre 36% en Allemagne et 45% en Espagne et en Italie.

Les ligues d’Europe de l’Est et du Sud sont sur-représentées parmi celles dont les équipes sont les moins stables. Dans onze championnats, plus de la moitié des joueurs ont intégré l’effectif de la première équipe de leur club actuel depuis moins d’une année. Parmi eux, il y a notamment le Portugal (56% de nouveaux joueurs) et la Turquie (53%).

Voir aussi Rapport Mensuel n° 19 : Etude démographique du football en Europe.

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Joueurs formés au club : le classement des ligues européennes

Les joueurs formés au club représentent un part très variable des effectifs selon les ligues. Le numéro 164 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 31 championnats de première division d’associations membres de l’UEFA en fonction du pourcentage de footballeurs formés au club dans les équipes.

Dans trois pays, les joueurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans le club d’emploi représentent moins de 10% des effectifs : Turquie (6,9%), Portugal (9,6%) et Chypre (9,6%). À l’opposé, le pourcentage des footballeurs formés au club est supérieur à 30% en Slovaquie (31,5%) et en Ukraine (30,6%).

Parmi les grands championnats, la présence de joueurs formés au club est bien inférieur à la moyenne européenne en Angleterre (10,0%), en Italie (10,9%) et en Allemagne (12,7%). Par contre, les clubs de première division espagnole (24,1%) et française (23,5%) font significativement plus confiance aux joueurs issus de leurs centres de formation.

Voir aussi Rapport Mensuel n° 19 : Etude démographique du football en Europe.

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Recensement annuel : formés au club en baisse, expatriés en hausse

Le recensement annuel effectué depuis 2009 par l’Observatoire du football CIES sur le profil des joueurs actifs dans 31 ligues de première division de pays membres de l’UEFA confirme la baisse de la présence de joueurs formés au club, l’augmentation concomitante des footballeurs expatriés et l’instabilité croissante des effectifs. Les principaux résultats sont présentés dans la 19ème édition du Rapport Mensuel.

L’étude montre notamment que la présence de footballeurs formés au club continue à décroître. Alors qu’elle était de 23,0% en 2009, elle passe à 19,2% en 2016. Il s’agit de la valeur la plus faible jamais enregistrée. En parallèle, le taux d’expatriés a atteint un niveau record en 2016 : 38,7% (+3,9% depuis 2009). Pour la première fois depuis que le recensement est effectué, le pourcentage d’expatriés est deux fois plus élevé que celui des joueurs formés au club.

La plus forte mobilité internationale des joueurs s’accompagne d’une instabilité croissante des effectifs. Le nombre moyen de footballeurs recrutés en cours d’année parmi ceux présents au 1er octobre est passé de 9,1 en 2009 (36,7% des effectifs) à 10,7 en 2016 (43,9%). Dans ce cas aussi, il s’agit d’un nouveau record. La permanence moyenne des footballeurs dans le club d’emploi n’a jamais été aussi faible qu’en 2016 : 2,2 ans.

L’échantillon se compose des footballeurs présents au 1er octobre ayant joué en championnat lors de la saison en cours ou ayant disputé des rencontres dans des championnats adultes lors de chacune des deux saisons précédentes. Les deuxièmes et troisièmes gardiens sont pris en compte dans tous les cas.

Pour plus de rensiegnements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

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Real Madrid et Bordeaux aiment les jeunes

La Lettre hebdomadaire n° 162 de l’Observatoire du football CIES présente l’âge à laquelle les joueurs ont été recrutés par leur équipe actuelle. Sans compter les footballeurs issus du centre de formation, le club du big-5 dont les joueurs étaient en moyenne les plus jeunes au moment du recrutement est Real Madrid. En Ligue 1, Bordeaux devance Monaco, Nice et Toulouse.

Comme plus amplement développé dans la 18ème édition du Rapport Mensuel, les meilleures équipes focalisent leur recrutement sur des joueurs plus jeunes que les clubs moins performants. Dans le top 5 des équipes dont la politique des transferts est la plus axée sur les jeunes, il y a quatre équipes engagées en Ligue des Champions : Real Madrid, Leverkusen, Dortmund et Tottenham.

Le premier club français, Bordeaux, est 10ème. Monaco (18ème) devance Nice et Toulouse. À l’opposé, Caen est l’équipe de Ligue 1 dont la politique des transferts est la plus focalisée sur des joueurs expérimentés : 27,2 ans en moyenne au moment du recrutement. Metz, Guingamp et Nancy font aussi partie des 10 clubs du big-5 recrutant les joueurs les plus âgés.

Les meilleurs clubs recrutent le moins de joueurs

La Lettre hebdomadaire n° 161 de l’Observatoire du football CIES compare les clubs du big-5 selon le nombre de joueurs dans leur effectif actuel recrutés après le 1er janvier 2016. Les équipes les plus performantes ont recruté significativement moins de footballeurs que les clubs moins compétitifs. Bayern Munich n’a engagé que deux nouvelles recrues.

Parmi les onze clubs ayant le moins chamboulé leur effectif, on trouve sept équipes engagées en Ligue des Champions : Bayern Munich, Real Madrid, Lyon, Leverkusen, Paris St-Germain, Tottenham et Atlético Madrid. Athletic Bilbao, Hertha Berlin, Manchester United et Real Sociedad complètent le top 11. À l’opposé, aucun club n’a recruté autant de ses joueurs actuels en 2016 que Grenade : 20.

Le 18ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse plus en détail les politiques de recrutement des clubs des cinq grands championnats européens. L’étude montre notamment que les meilleures équipes se focalisent sur le transfert payant de jeunes joueurs à fort potentiel et conservent sur le long terme les plus performants d’entre eux.

Joueurs nationaux : Udinese et PSG en queue de peloton

La Lettre hebdomadaire n° 160 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes de championnat disputées depuis le début de la saison par les joueurs nationaux dans l’ensemble des clubs du big-5. En tête de liste il y a Osasuna (97%), alors qu’Udinese est en queue de peloton (1%).

Dans le top 10 des valeurs les plus faibles on trouve de nombreuses équipes parmi les plus compétitives, dont Chelsea (16%), Manchester City (17%) et Arsenal (23%). Au total, les footballeurs nationaux ont disputé moins de 50% du temps de jeu dans 51 clubs sur 98. Cette proportion est de 16 sur 20 en Premier League anglaise.

À l’échelle de la Ligue 1, les valeurs varient entre 92% à Nancy et 35% à Paris St-Germain. Dans seulement trois clubs sur 20 (PSG, Monaco et Nantes), les footballeurs nationaux ont disputé moins de la moitié des minutes. Ce résultat reflète l’attention portée au développement de jeunes joueurs locaux par les équipes de l’Hexagone.

Le coût des effectifs du big-5 : Manchester United écrase la concurrence

Les investissements sur le marché des transferts ont fortement augmenté lors des dernières années. La Lettre hebdomadaire n° 159 de l’Observatoire du football CIES analyse les sommes dépensées en indemnités de transfert par les clubs du big-5 pour réunir leur effectif actuel. Dans l’histoire du football, aucun club n’a autant dépensé pour composer son effectif que Manchester United cette saison : 718 millions € (+185 millions € par rapport à la saison passée). Paris St-Germain est 5ème.

Les indemnités payées par Manchester United pour recruter ses joueurs actuels varient entre 110 millions € pour Paul Pogba à zéro pour quelques joueurs dont Zlatan Ibrahimovi ?. En ce qui concerne Paris St-Germain, les valeurs s’étendent entre 70 millions € pour Ángel Di María et aucune indemnité pour Hatem Ben Arfa ou les joueurs issus du centre de formation.

Après l’inaccessible PSG, aux trois premières places du classement de Ligue 1, il y a Monaco (202 millions d’euros, 15ème place européenne) et Bordeaux (47 millions €, 51ème rang européen). Avec seulement 45 millions € investis en indemnités de transfert, Lyon (54ème) est de loin le club du big-5 participant à la Ligue des Champions ayant le moins dépensé pour composer son effectif.
 

Deux tiers des sommes de transfert restent dans le big-5

La Lettre hebdomadaire n° 158 de l’Observatoire du football CIES présente les bénéficiaires des indemnités de transfert versées par les clubs du big-5 depuis 2010. Environ deux tiers des sommes investies ont été payées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Ce pourcentage varie entre 63% en Italie et 70% en Angleterre.

Sur les 19,5 milliards € dépensés par les équipes du big-5 depuis 2010, 12,9 milliards € ont bénéficié à des clubs de ces mêmes championnats. Pour être à même de générer des recettes conséquentes sur le marché des transferts, il est nécessaire d’avoir une force économique et un prestige suffisants pour attirer les meilleurs talents que ce soit chez les jeunes ou au niveau adulte.

Dans l’état des choses, les clubs ne disposant pas d’une surface financière importante n’ont que peu de chances de tirer des gros dividendes. Une bonne intégration dans les réseaux de transfert dominants est aussi de la plus haute importance. Les principaux clubs bénéficiaires sont présentés dans la Lettre n° 157.

La 17ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente plus de données et d’analyses sur les flux monétaires liés aux transferts dans le football européen.

Nouveau record de dépenses : Manchester City en tête

Le Rapport Mensuel n° 17 de l’Observatoire du football CIES analyse les flux monétaires liés au marché des transferts dans le football européen. Depuis 2010, les investissements des équipes du big-5 ont augmenté de manière presque continue d’année en année pour atteindre un nouveau record en 2016 : 4,2 milliards €.

Lors des sept années étudiées, les clubs des cinq grands championnats européens ont versé 19,5 milliards € en indemnités de transfert. Les équipes de Premier League ont à elles seules dépensé 7,5 milliards €, ce qui représente 39% du total (42% en 2016). Ce pourcentage n’est que de 10% pour la Ligue 1 française (7% en 2016).

La Lettre hebdomadaire n° 156 de l’Observatoire du football CIES présente le classement des clubs les plus dépensiers tant depuis 2010 qu’en 2016. Dans les deux cas, Manchester City est en tête. Les Anglais ont investi un milliard € depuis 2010 et 231 millions € en 2016 (bonus compris). Paris St-Germain est quatrième depuis 2010 (691 millions €) et dix-neuvième en 2016 (76 millions €).

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