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Real Madrid et Bordeaux aiment les jeunes

La Lettre hebdomadaire n° 162 de l’Observatoire du football CIES présente l’âge à laquelle les joueurs ont été recrutés par leur équipe actuelle. Sans compter les footballeurs issus du centre de formation, le club du big-5 dont les joueurs étaient en moyenne les plus jeunes au moment du recrutement est Real Madrid. En Ligue 1, Bordeaux devance Monaco, Nice et Toulouse.

Comme plus amplement développé dans la 18ème édition du Rapport Mensuel, les meilleures équipes focalisent leur recrutement sur des joueurs plus jeunes que les clubs moins performants. Dans le top 5 des équipes dont la politique des transferts est la plus axée sur les jeunes, il y a quatre équipes engagées en Ligue des Champions : Real Madrid, Leverkusen, Dortmund et Tottenham.

Le premier club français, Bordeaux, est 10ème. Monaco (18ème) devance Nice et Toulouse. À l’opposé, Caen est l’équipe de Ligue 1 dont la politique des transferts est la plus focalisée sur des joueurs expérimentés : 27,2 ans en moyenne au moment du recrutement. Metz, Guingamp et Nancy font aussi partie des 10 clubs du big-5 recrutant les joueurs les plus âgés.

Les meilleurs clubs recrutent le moins de joueurs

La Lettre hebdomadaire n° 161 de l’Observatoire du football CIES compare les clubs du big-5 selon le nombre de joueurs dans leur effectif actuel recrutés après le 1er janvier 2016. Les équipes les plus performantes ont recruté significativement moins de footballeurs que les clubs moins compétitifs. Bayern Munich n’a engagé que deux nouvelles recrues.

Parmi les onze clubs ayant le moins chamboulé leur effectif, on trouve sept équipes engagées en Ligue des Champions : Bayern Munich, Real Madrid, Lyon, Leverkusen, Paris St-Germain, Tottenham et Atlético Madrid. Athletic Bilbao, Hertha Berlin, Manchester United et Real Sociedad complètent le top 11. À l’opposé, aucun club n’a recruté autant de ses joueurs actuels en 2016 que Grenade : 20.

Le 18ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse plus en détail les politiques de recrutement des clubs des cinq grands championnats européens. L’étude montre notamment que les meilleures équipes se focalisent sur le transfert payant de jeunes joueurs à fort potentiel et conservent sur le long terme les plus performants d’entre eux.

Joueurs nationaux : Udinese et PSG en queue de peloton

La Lettre hebdomadaire n° 160 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes de championnat disputées depuis le début de la saison par les joueurs nationaux dans l’ensemble des clubs du big-5. En tête de liste il y a Osasuna (97%), alors qu’Udinese est en queue de peloton (1%).

Dans le top 10 des valeurs les plus faibles on trouve de nombreuses équipes parmi les plus compétitives, dont Chelsea (16%), Manchester City (17%) et Arsenal (23%). Au total, les footballeurs nationaux ont disputé moins de 50% du temps de jeu dans 51 clubs sur 98. Cette proportion est de 16 sur 20 en Premier League anglaise.

À l’échelle de la Ligue 1, les valeurs varient entre 92% à Nancy et 35% à Paris St-Germain. Dans seulement trois clubs sur 20 (PSG, Monaco et Nantes), les footballeurs nationaux ont disputé moins de la moitié des minutes. Ce résultat reflète l’attention portée au développement de jeunes joueurs locaux par les équipes de l’Hexagone.

Le coût des effectifs du big-5 : Manchester United écrase la concurrence

Les investissements sur le marché des transferts ont fortement augmenté lors des dernières années. La Lettre hebdomadaire n° 159 de l’Observatoire du football CIES analyse les sommes dépensées en indemnités de transfert par les clubs du big-5 pour réunir leur effectif actuel. Dans l’histoire du football, aucun club n’a autant dépensé pour composer son effectif que Manchester United cette saison : 718 millions € (+185 millions € par rapport à la saison passée). Paris St-Germain est 5ème.

Les indemnités payées par Manchester United pour recruter ses joueurs actuels varient entre 110 millions € pour Paul Pogba à zéro pour quelques joueurs dont Zlatan Ibrahimovi ?. En ce qui concerne Paris St-Germain, les valeurs s’étendent entre 70 millions € pour Ángel Di María et aucune indemnité pour Hatem Ben Arfa ou les joueurs issus du centre de formation.

Après l’inaccessible PSG, aux trois premières places du classement de Ligue 1, il y a Monaco (202 millions d’euros, 15ème place européenne) et Bordeaux (47 millions €, 51ème rang européen). Avec seulement 45 millions € investis en indemnités de transfert, Lyon (54ème) est de loin le club du big-5 participant à la Ligue des Champions ayant le moins dépensé pour composer son effectif.
 

Deux tiers des sommes de transfert restent dans le big-5

La Lettre hebdomadaire n° 158 de l’Observatoire du football CIES présente les bénéficiaires des indemnités de transfert versées par les clubs du big-5 depuis 2010. Environ deux tiers des sommes investies ont été payées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Ce pourcentage varie entre 63% en Italie et 70% en Angleterre.

Sur les 19,5 milliards € dépensés par les équipes du big-5 depuis 2010, 12,9 milliards € ont bénéficié à des clubs de ces mêmes championnats. Pour être à même de générer des recettes conséquentes sur le marché des transferts, il est nécessaire d’avoir une force économique et un prestige suffisants pour attirer les meilleurs talents que ce soit chez les jeunes ou au niveau adulte.

Dans l’état des choses, les clubs ne disposant pas d’une surface financière importante n’ont que peu de chances de tirer des gros dividendes. Une bonne intégration dans les réseaux de transfert dominants est aussi de la plus haute importance. Les principaux clubs bénéficiaires sont présentés dans la Lettre n° 157.

La 17ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente plus de données et d’analyses sur les flux monétaires liés aux transferts dans le football européen.

Nouveau record de dépenses : Manchester City en tête

Le Rapport Mensuel n° 17 de l’Observatoire du football CIES analyse les flux monétaires liés au marché des transferts dans le football européen. Depuis 2010, les investissements des équipes du big-5 ont augmenté de manière presque continue d’année en année pour atteindre un nouveau record en 2016 : 4,2 milliards €.

Lors des sept années étudiées, les clubs des cinq grands championnats européens ont versé 19,5 milliards € en indemnités de transfert. Les équipes de Premier League ont à elles seules dépensé 7,5 milliards €, ce qui représente 39% du total (42% en 2016). Ce pourcentage n’est que de 10% pour la Ligue 1 française (7% en 2016).

La Lettre hebdomadaire n° 156 de l’Observatoire du football CIES présente le classement des clubs les plus dépensiers tant depuis 2010 qu’en 2016. Dans les deux cas, Manchester City est en tête. Les Anglais ont investi un milliard € depuis 2010 et 231 millions € en 2016 (bonus compris). Paris St-Germain est quatrième depuis 2010 (691 millions €) et dix-neuvième en 2016 (76 millions €).

Meilleures ventes de l’été : Higuaín et Séville en tête

Le numéro 155 de la Lettre hebdomadaire analyse les transferts les plus profitables de l’été dans une perspective financière et du point de vue du club vendeur. Les écarts les plus importants entre sommes dépensées (bonus compris) et montants estimés grâce à l’algorithme de l’Observatoire du football CIES ont été mesurés pour Gonzalo Higuaín sur le plan individuel (+23.8 millions €) et Séville à l’échelle des clubs (+34.9 millions €).

Pour Higuaín, l’existence d’une clause de transfert de 90 millions € a permis à Naples d’encaisser beaucoup plus d’argent qu’il n’aurait été raisonnable d’espérer. Eric Bailly (+23,5 millions €) et Kevin Gameiro (+22,5 millions €) complètent le podium des meilleures ventes. Les opérations les plus profitables pour les clubs français ont concerné David Luiz (+19,8 millions €), Michy Batshuayi (+10,5 millions €) et Benjamin Mendy (+9,7 millions €).

Le club du big-5 qui a le mieux négocié la vente de ses joueurs lors du dernier mercato est Séville. Les Espagnols devancent Crystal Palace et Naples. Quatre équipes françaises se classent aux 20 premières positions : l’Olympique de Marseille (4ème), Paris St-Germain (7ème), Lorient (10ème) et Rennes (20ème).

Le Rapport Mensuel n° 16 fournit plus de détails sur l’approche de l’Observatoire du football CIES pour calculer valeurs et probabilités de transfert payant des footballeurs professionnels. Lors du dernier mercato, la corrélation entre montants estimés et effectivement versés a été de 80%.

Les estimations pour les joueurs du big-5 actuels sont accessibles à travers le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à nous écrire.

Nice en tête du classement de la jeunesse

Dès les premiers matchs d’une saison, il est possible de se faire une idée de la physionomie des équipes. La Lettre du Big-5 n° 154 de l’Observatoire du football CIES analyse l’âge moyen des joueurs alignés en championnat par les 98 clubs concernés, y compris les 20 de Ligue 1.

Jusqu’à présent, l’équipe la plus jeune a été Nice avec une moyenne d’âge de 23,3 ans. Toulouse est juste derrière (23,4 ans). À l’opposé, le club ayant évolué avec la composition en moyenne la plus expérimentée est Chievo : 31,4 ans. Caen est l’équipe de Ligue 1 ayant aligné les joueurs avec l’âge moyen le plus élevé : 29,8 ans. Il s’agit de la deuxième valeur la plus forte parmi les cinq grands championnats.

Parmi les équipes qualifiées pour la Ligue des champions, les valeurs varient entre 24,5 ans pour Bayer Leverkusen et 29,7 ans pour Juventus. L’Olympique Lyonnais et Paris St-Germain affichent un âge moyen relativement faible par rapport à celui de la plupart de leurs adversaires européens. Cliquez ici pour accéder à toutes les données.

Que va-t-il se passer jusqu’à la fin du mercato ?

Alors que le mercato d’été rentre dans sa phase finale, il est déjà possible de comparer ce qui e’st passé jusqu’ici avec ce que l’Observatoire du football CIES avait prévu au mois de juin. À l’image de Gonzalo Higuaín, de nombreux joueurs identifiés comme ayant les plus fortes probabilités de transfert payant ont déjà changé de club.

Parmi les joueurs dont la valeur de transfert au 1er juin 2016 était supérieure à 25 millions €, le plus susceptible d’être encore transféré avant la fin du mercato est Alexandre Lacazette de l’Olympique Lyonnais. Grâce à son excellent début de saison, sa valeur est passée de 42 à 50 millions €.

Également bien placé dans la liste établie en juin, Antoine Griezmann a entre-temps prolongé son contrat à l’Atlético Madrid, ce qui devrait signifier qu’un départ n’interviendra pas avant 2017. Sa valeur de transfert actuelle est proche de 130 millions €.

Le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES permet d’accéder aux valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5, ainsi qu’à des statistiques exclusives sur leur performances et trajectoire de carrière.

La corrélation entre valeurs estimées par notre algorithme et les montants déjà versés lors du mercato en cours est proche de 80%. Pour plus de renseignements, nous nous tenons à votre disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Et n’oubliez pas d’acheter Slow foot : déchiffrer le présent pour penser l’avenir, le livre de l’Observatoire du football CIES qui vous ouvre les portes vers une meilleure compréhension des dynamiques à l’œuvre dans le marché global des footballeurs.

L’Observatoire du football CIES poursuit sur sa lancée

Un mois après le lancement du module ratings, le nombre de pages visitées sur le site de l’Observatoire du football CIES a été multiplié par six. Accessible à tous, le livre Slow foot vous permet d’augmenter votre niveau de connaissance sur le football professionnel.

Unique en son genre, le service ratings propose l’estimation la plus fiable de la valeur de transfert des joueurs des cinq grands championnats européens actuellement disponible sur le marché. Il présente également le niveau sportif des joueurs du big-5, ainsi que de multiples données sur leur carrière.

Rédigé par les trois principaux animateurs de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, le livre Slow foot se compose de 14 chapitres analysant le fonctionnement du football professionnel contemporain : migrations, transferts, formation de jeunes, détection, analyse de la performance, critères de réussite, prix des joueurs, sommes investies, tierce propriété, etc.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Rating des joueurs : nouvel outil révolutionnaire de l’Observatoire du football CIES

L’Observatoire du football CIES agrandit son offre online par le lancement d’un module rating qui présente en exclusivité des statistiques inédites sur les joueurs du big-5. Parmi celles-ci, il y a notamment la valeur de transfert et le niveau de performance.

Le responsable de l’Observatoire du football CIES, Dr. Raffaele Poli, estime que « ce développement constitue un pas décisif vers notre reconnaissance en tant que leader mondial pour l’évaluation scientifique de la valeur de transfert des footballeurs professionnels. Cette nouvelle offre nous permettra de mettre encore mieux en exergue la précision de l’algorithme développé ».

Toutes choses égales par ailleurs, un club plus riche doit débourser davantage pour engager un joueur. Les valeurs de transfert publiées renvoient au montant correspondant au type d’équipe la plus susceptible d’être intéressée au joueur concerné. Le prix spécifique par club recruteur n’est disponible que sur mandat.

Les utilisateurs ont la possibilité de donner leur avis en indiquant si la valeur de transfert estimée à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES est inférieure, égale ou supérieure au prix réel de marché.

Le module rating présente également le niveau sportif des joueurs du big-5 sur la base d’un index prenant en compte les performances réalisées lors des 1’000 dernières minutes de championnat dans six domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition.

L’outil intègre aussi des données sur la carrière des joueurs, notamment le nombre de matchs de championnat disputés au niveau adulte. Le niveau d’expérience de chaque joueur est comparé à la moyenne mesurée au même âge pour les footballeurs du big-5 évoluant au même poste.

Pour plus de renseignements sur l’Observatoire du football CIES, merci de nous contacter.

Références

Probabilités et valeurs et de transfert
L’analyse technique des performances individuelles
Détecter les vedettes de demain

Slow foot : pour épater vos amis

Vous aimez le football ? Vous voulez rester à la page sur les nouvelles tendances du jeu ? Le livre Slow foot est pour vous.

Rédigé par les trois principaux animateurs de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, le livre Slow foot se compose de 14 chapitres qui passent au peigne fin le fonctionnement du football professionnel contemporain : migrations, transferts, formation de jeunes, détection, analyse de la performance, critères de réussite, prix des joueurs, sommes investies, tierce propriété, etc. Accessible à tous, l’ouvrage permet de comprendre les multiples enjeux qui traversent le football d’aujourd’hui.

Pour acheter le livre en euros.

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Euro 2016 : l’équipe de France vaut 700 millions €

La valeur de transfert des joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour l’Euro 2016 est de 697 millions €. Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes participantes derrière l’Angleterre (751 millions €). Le numéro 153 de la Lettre hebdomadaire présente les données pour toutes les sélections qualifiées.

Deux des trois équipes composées par les footballeurs dont la valeur de transfert est la plus faible sont dans le groupe de la France : la Roumanie (51 millions €) et l’Albanie (57 millions €). La valeur la plus basse a été mesurée pour la Hongrie (30 millions €). Dans douze équipes sur 24, la valeur de transfert de l’ensemble de l’effectif est inférieure à celle du joueur le plus cher en absolu : Cristiano Ronaldo (138 millions €).

La 16ème édition du Rapport Mensuel fournit plus de renseignements sur l’approche développée par l’Observatoire du football CIES pour estimer la valeur de transfert des footballeurs professionnels. La Lettre hebdomadaire n° 152 présente les 100 joueurs du big-5 avec la plus haute valeur de transfert. Un calculateur pour les joueurs des cinq grands championnats est disponible sur le site de l’Observatoire du football CIES.

L’Observatoire du football CIES victime de son succès

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la publication de notre analyse exclusive de la valeur de transfert des joueurs du big-5 a généré beaucoup de trafic. Par conséquent, notre site n’a plus été accessible. Le problème a désormais été résolu (rafraîchir le navigateur). Merci de votre compréhension et intérêt, meilleures salutations

Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football CIES

Liens vers notre site
Lettre hebdomadaire avec la liste des 100 joueurs les plus chers
Rapport Mensuel avec une explication détaillée de la méthodologie utilisée
Calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5
Nouvelle publication de l’Observatoire : Slow foot

Liens vers des compte-rendus médiatiques
L’Equipe
Foot Mercato
Le Matin
Olympique et Lyonnais
24 heures (livre Slow foot)

Valeurs de transfert : huit joueurs au-delà des 100 millions €

Qui sont les footballeurs dont la valeur de transfert dépasse les 100 millions € ? La 152ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des 100 joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert. À côté de Lionel Messi, sept autres footballeurs ont actuellement une valeur supérieure aux 100 millions €.

Selon l’algorithme estimatif de l’Observatoire du football CIES, les joueurs dont le transfert pourrait être négocié à plus de 100 millions € sont Messi, Neymar, Ronaldo, Griezmann, Kane, Martial, Suárez et Dybala. La 16ème édition du Rapport Mensuel fournit plus d’informations sur les critères pris en compte et la méthodologie utilisée.

Depuis 2013, la corrélation entre les valeurs de transfert prédites par l’Observatoire du football CIES et les indemnités réellement payées pour le recrutement de joueurs du big-5 a été proche de 80%. La force de la corrélation montre, d’une part, que le marché des transferts est dans une large mesure rationnel, et que, d’autre part, sa rationalité a été bien comprise par le modèle économétrique développé.

Les joueurs les plus chers du point de vue de la somme de transfert que les clubs intéressées devraient débourser par poste sont Thibault Courtois parmi les gardiens (48,4 millions €), David Alaba parmi les défenseurs centraux (48,8 millions €), Hector Bellerín parmi les défenseurs latéraux (55,6 millions €), Paul Pogba parmi les milieux centraux (90,4 millions €), Eden Hazard parmi les milieux offensifs (78,3 millions €) et Lionel Messi parmi les attaquants (211,1 millions €).

Le 16ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente aussi les joueurs du big-5 avec les plus fortes probabilités de transfert payant. Parmi les joueurs dont la valeur de transfert dépasse 25 millions €, les plus susceptibles de changer d’équipe durant l’été sont Gonzalo Higuaín (60,9 millions €), Alexandre Lacazette (41,5 millions €), Michy Batshuayi (25,2 millions €), Antoine Griezmann (120,2 millions €) et Romelu Lukaku (58,1 millions €).

Pour plus de renseignements, nous vous invitons à lire la 16ème édition du Rapport Mensuel. Nous sommes également à votre disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.

L’Olympique de Marseille antithèse de Leicester

Le numéro 151 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les indemnités de transfert payées en moyenne par les clubs du big-5 par joueur aligné lors de la saison 2015/16. La comparaison entre cette valeur et le rang au classement final permet de mettre en exergue les bonnes et mauvaises surprises de la saison. À l’échelle des cinq grandes ligues, le plus fort écart négatif a été enregistré pour Marseille et Newcastle : -10 rangs.

L’OM s’est classé 13ème tout en ayant en moyenne aligné la troisième composition la plus chère de Ligue 1. À l’opposé, Angers, Caen, Nice et Bastia ont obtenu de biens meilleurs résultats que leurs investissements sur le marché des transferts n’auraient laissé présager. Aucun club du big-5 n’a pu se qualifier pour la Ligue des Champions avec une formation ayant aussi peu coûté que l’Olympique Lyonnais : €2,0 millions par joueur en moyenne.

En Premier League anglaise, seuls Bournemouth et Watford ont moins dépensé en indemnités de transfert par joueur aligné que Leicester City (€2,7 millions). Ce résultat donne à voir l’ampleur de l’exploit réalisé par le champion d’Angleterre. Au total, Paris St-Germain a joué en moyenne avec la troisième formation la plus chère d’Europe : €27,0 millions. Cette valeur est de €32,2 millions pour Real Madrid et de €27,5 millions pour Manchester City.

Meilleurs joueurs offensifs du big-5 : Ibrahimovi ? deuxième

Zlatan Ibrahimovi ? est le seul joueur de Ligue 1 aux dix premières places du classement des attaquants. Selon l’approche statistique de l’Observatoire du football CIES, sur l’arc de la saison 2015/16, le Suédois n’est devancé que par Lionel Messi. En tête de liste parmi les milieux offensifs il y a David Silva, suivi par Mesut Özil. La Lettre hebdomadaire n° 150 présente le top 10 pour ces deux postes.

Six joueurs de Premier League figurent dans le top 10 des milieux offensifs. Le meilleur représentant de Ligue 1, Bernardo Silva (Monaco), n’est que 15ème. Le Français le plus performant est Dimitri Payet (West Ham, 9ème). Son talent devrait lui permettre de jouer un rôle-clé lors du prochain Euro. Les hiérarchies sont établies sur la base de six indicateurs-clé de performance, dont la finition, la mise en danger et la percussion (voir tableau).

Parmi les attaquants, la triplette de Barcelone Messi (1er), Neymar (3ème) et Suárez (4ème) est aux avant-postes. Le plus jeune joueur dans le top 10, Paulo Dybala (Juventus, 22 ans) est cinquième. L’Argentin devance le plus expérimenté Cristiano Ronaldo (Real Madrid). Le meilleur attaquant de Premier League, Alexis Sánchez (Arsenal), n’est que 14ème.

Le Rapport Mensuel n° 15 détaille l’approche de l’Observatoire du football CIES pour l’analyse technique des performances individuelles. L’étude présente également les joueurs ayant le mieux performé par rapport à leurs co-équipiers, tant par poste que par domaine de jeu. Cette démarche est particulièrement utile pour détecter le talent de footballeurs encore relativement méconnus.

En accédant au site de l’Observatoire du football, vous remarquerez également que nous avons concocté une nouvelle version. Nous espérons que vous en êtes satisfaits. Nous vous remercions pour votre fidélité et intérêt ! N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Last but not least, Slow foot, le livre que nous avons fraîchement publié est désormais disponible : commande en € / commande en CHF

Slow foot : le livre de l’Observatoire du football CIES

L’ouvrage offre un point de vue unique sur l’évolution du football professionnel. Le titre, Slow foot, renvoie à l’approche critique du football privilégiée par les auteurs, ainsi que par leur volonté d’apporter des solutions aux problèmes observés, notamment en lien avec les dérives constatées au niveau du marché des transferts.

Alors que le football de haut niveau vit à un rythme effréné, le livre invite à prendre le temps de réfléchir aux enjeux présents et à venir à travers sept parties, chacune composée de deux contributions : Export et import ; Cohésion et expérience ; Formation et développement ; Performances et valeur ; Mythes et réalités ; Biais et promesses ; Argent et combines.

Les auteurs, Raffaele Poli, Roger Besson et Loïc Ravenel, sont docteurs en géographie. Ils dirigent l’Observatoire du football au sein du Centre international d’étude du sport, à Neuchâtel (Suisse). Pour tout renseignement, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs milieux du big-5 : Blaise Matuidi au top

Deux joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 10 des meilleurs milieux-de-terrain à vocation défensive : Mounir Obbadi (Lille, 6ème) et Lassana Diarra (Marseille, 7ème). N’Golo Kanté (Leicester City) est huitième au niveau du big-5 et premier parmi les milieux défensifs de la Premier League. Il devance le meilleur interprète du poste à l’échelle de la Liga espagnole : Sergio Busquets (Barcelone). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 60% des minutes de jeu sont inclus.

À côté de Blaise Matuidi (2ème), aux dix premières places du classement des milieux relayeurs on trouve un autre Français : Paul Pogba (6ème au niveau du big-5 et premier en Italie). Didier Deschamps aura l’embarras du choix pour composer son milieu-de-terrain lors du prochain Euro. Avec autant de talents à disposition, la complémentarité et l’entente entre les joueurs alignés seront des facteurs de succès décisifs.

Meilleurs défenseurs du big-5 : Hummels devance Thiago Silva

Le classement est établi à partir des performances mesurées dans six domaines de jeu, pondérées selon leur importance par poste (voir tableau). Deux indicateurs sont au cœur de l’analyse pour les défenseurs : la rigueur et la récupération. Le premier domaine définit la capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels. Le deuxième renvoie par contre au travail d’interception.

En plus de Thiago Silva, deux autres joueurs évoluant en Ligue 1 figurent dans le top 10 européen des défenseurs centraux : David Luiz (8ème) et Samuel Umtiti (9ème). Un seul footballeur de Ligue 1 figure par contre aux dix premiers rangs du classement des défenseurs latéraux : Ricardo Pereira (4ème). Umtiti et Pereira sont aussi les plus jeunes joueurs du top 10 : 22 ans. Les footballeurs ayant disputé moins de 60% des minutes ne sont pas inclus dans l’analyse.

Manuel Neuer gardien de la saison du big-5

Le plus jeune gardien dans le top 10 est Alphonse Aréola : huitième. À 23 ans, le Français de Villarreal a encore une belle marge de progression. Un retour dans son club d’appartenance, Paris St-Germain, paraît cependant difficile compte-tenu des bonnes performances du titulaire Kevin Trapp : quatrième. Ce dernier affiche d’ailleurs le plus haut pourcentage d’arrêts réussis parmi l’ensemble des gardiens du big-5 : 80,6%.

Parmi les 10 gardiens les moins performants de la saison, nous trouvons notamment Paul Bernardoni (Troyes et Bordeaux) : 2,1 buts encaissés par match et 63,3% d’arrêts. Son jeune âge, 19 ans, plaide cependant en sa faveur. À la dernière place il y a le gardien d’Aston Villa Brad Guzan. L’Américain n’a gagné qu’un seul des 28 matchs de championnat auxquels il a jusqu’ici participé, contre 5 nuls et 22 défaites.

Dans les trois prochains numéros, nous présenterons les meilleurs joueurs de champ au niveau de six postes : défenseurs centraux, défenseurs latéraux, milieux défensifs, milieux relayeurs, milieux offensifs et attaquants. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Longs ballons : Paris St-Germain joue plus court que le Barça

Dans seulement deux autres clubs du big-5, la proportion de longs ballons a été jusqu’ici supérieure que chez le leader du championnat d’Angleterre : Darmstadt (10,7%) et Ingolstadt (7,8%). En France, les pourcentages varient entre 1,1% pour PSG et 6,2% pour Bastia. Deux autres équipes de Ligue 1 affichent des valeurs inférieures à 3% : Olympique Lyonnais (2,1%) et Nice (2,2%).

Avec 4,1% de longs ballons, la première division française se situe légèrement en dessous de la moyenne mesurée à l’échelle du big-5 : 4,2%. Ce pourcentage est de 4,6% en Allemagne, 4,4% en Angleterre et en Espagne et 3,8% en Italie. La moyenne pour les équipes qualifiées pour les demi-finales de Ligue des Champions est de 2,1%, avec un maximum de 2,9% pour Atlético Madrid.

Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.

Futurs internationaux : Ousmane Dembélé bien placé

Au total, 30 joueurs français de moins de 23 ans actifs dans le big-5 ont un capital expérience supérieur à celui de leurs collègues internationaux au même âge. Aucun autre pays qui accueille les cinq grands championnats européens n’a une relève aussi bien fournie que la France. Le nombre de jeunes footballeurs du big-5 dont l’expérience dépasse celle des internationaux actuels est de 22 pour l’Espagne, 18 pour l’Italie, 17 pour l’Allemagne et seulement 5 pour l’Angleterre.

La liste des 92 jeunes joueurs avec les meilleures chances de représenter la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie et l’Allemagne dans les années à venir est disponible ici.

Détecter les futures stars : Alban Lafont & co

L’étude passe en revue les joueurs de moins de 23 ans actuellement présents dans 31 ligues de première division européennes. Les footballeurs sont classés selon le niveau d’expérience accumulé depuis leurs débuts professionnels. Les plus jeunes joueurs cités sont les gardiens Gianluigi Donnarumma (Milan) et Alban Lafont (Toulouse) : ils sont tous les deux nés en 1999.

La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Pour les clubs recruteurs, il n’y a en effet pas de meilleure garantie que d’engager des joueurs ayant eu l’opportunité de disposer du plus grand temps de jeu au plus haut niveau possible compte-tenu de leur âge et de leur talent.

Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour fournir plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.

Monaco deuxième pour le recrutement international

À l’échelle des ligues, le plus fort pourcentage de joueurs recrutés à l’internationale a été mesuré dans la Premier League anglaise (43,1%), où la part d’étrangers est aussi la plus élevée (voir Rapport Mensuel n° 12). À l’opposé, le plus faible pourcentage de recrutements internationaux a été observé pour la Ligue 1 française (31,2%). La moyenne à l’échelle du big-5 est de 36,5%.

Si huit clubs de Premier League ont recruté plus de la moitié de leurs joueurs actuels depuis des équipes étrangères, deux seuls clubs français sont dans ce cas de figure : Monaco (73,1%) et Paris St-Germain (62,5%).

La part de recrues internationales est supérieure à la moyenne du big-5 aussi pour Marseille (44,4%), Bordeaux (41,4%) et Rennes (37,9%). Les valeurs les plus faibles ont été mesurées pour Caen (12,0%), Lyon (14,8%) et Angers (14,8%).

Quelle grille de départ pour l’Euro ?

Depuis juin dernier, Didier Deschamps a aligné 35 joueurs ayant évolué en 2015/16 dans le big-5. En moyenne, ils ont jusqu’ici joué 1’913 minutes de championnat, ce qui équivaut à environ 21 rencontres par joueur. Leurs équipes ont réalisé 1,72 points par match.

En deuxième position des équipes dont les sélectionnés ont disputé le plus de minutes dans le big-5 en cours de saison il y a l’Italie : 62’670 minutes, réparties entre 38 footballeurs, pour une moyenne de 1’649 minutes par joueur (environ 18 rencontres).

La moyenne de points réalisée par les clubs du big-5 employant les internationaux espagnols est la plus élevée parmi les équipes qualifiées : 1,95 points par match. Dans quatre autres cas, cette valeur est supérieure à celle mesurée pour les clubs des internationaux français : Allemagne (1,79), Italie (1,77), Belgique (1,73) et Slovaquie (1,73).

Cinq équipes ont aligné moins de cinq joueurs actifs dans les cinq grandes ligues européennes : la Russie (1), l’Ukraine (2), la Hongrie (4), l’Islande (4) et la Turquie (4). Tous les chiffres sont disponibles dans le numéro 143 de la Lettre du Big-5.

Pour plus d’informations, le onzième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football présente le profil des joueurs utilisés en 2015 par les 50 équipes nationales les plus performantes au monde. Il montre notamment qu’aucune équipe européenne n’a aligné des joueurs aussi jeunes que l’Angleterre et les Pays-Bas.

Espérance de vie comme entraîneur : la France en tête

Christian Galtier est le deuxième entraîneur du big-5 avec le plus de longévité. Il dirige St-Etienne depuis 75 mois, cinq de plus que le troisième entraîneur des cinq grandes ligues européennes avec la plus longue permanence à la tête de son club actuel : Jocelyn Gourvennec à Guingamp.

La valeur médiane de longévité des entraîneurs actuels de Ligue 1 est de 16 mois. Il s’agit d’un record au niveau du big-5. À l’opposé, en Italie, cette valeur n’est que de 9 mois. Il n’est pas rare que des équipes de Serie A changent plusieurs entraîneurs au cours de la même saison.

Dans la plupart des cas, le changement d’entraîneur ne permet pas aux équipes d’améliorer durablement leurs résultats. Souvent, les licenciements sont le reflet d’un manque de vision stratégique de la part des dirigeants.

Rapport Mensuel : l’utilisation de jeunes joueurs en Europe

Entre le 1er juillet 2009 et le 31 décembre 2015, les footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 22ème anniversaire ont disputé 14,6% des minutes dans 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA. Ce pourcentage varie entre 28,7% en Croatie et 6,1% à Chypre. Les valeurs les plus élevées à l’échelle du big-5 ont été observées dans la Bundesliga allemande (14,5%) et en Ligue 1 française (13,7%).

Au niveau des clubs, les plus hautes valeurs pour les équipes toujours présentes en première division lors de la période considérée ont été mesurées pour Lokomotiva Zagreb (54,2%), OFK Belgrade (43,0%) et Feyenoord Rotterdam (39,8%). Toulouse est le deuxième club du big-5 ayant toujours évolué en première division entre 2009/10 et 2015/16 qui a le plus aligné des joueurs de moins de 22 ans (24,2% des minutes). À la première place on trouve Schalke 04 (25,0%).

Le Rapport de l’Observatoire présente également les records négatifs dans l’utilisation de jeunes footballeurs nationaux. Entre 2009 et 2015, cette catégorie de joueurs n’a disputé que 0,2% des minutes au sein du club chypriote d’AEL Limassol. Ce pourcentage est très faible aussi à Stoke City (0,4%), Juventus (0,4%), Chelsea (0,5%) et Manchester City (1,4%). Tous ces clubs n’ont visiblement pas comme objectif de donner leur chance à des jeunes joueurs locaux.

Le numéro 141 de la Lettre du Big-5 présente les classements des joueurs les plus expérimentés nés en 1995 ou après. L’expérience est calculée en prenant en compte les matchs de championnat disputés depuis le début de la carrière au niveau adulte, pondérés par le niveau sportif des clubs d’emploi. Le deuxième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football fournit plus de renseignements sur la méthode du capital expérience.

Six joueurs nés en 1997 employés par des clubs en dehors du big-5 ont une plus grande expérience que n’importe quel joueur né la même année évoluant dans les cinq grandes ligues européennes : Rúben Neves (Porto), Youri Tielemans (Anderlecht), Breel Embolo (Basle), Enes Ünal (NAC Breda, en prêt depuis Manchester City), Ante ?ori ? (Dinamo Zagreb) and Renato Sanches (Benfica). Tôt ou tard, ils sont tous destinés à être recrutés par des clubs des meilleurs championnats.

Le numéro 141 de la Lettre du Big-5 présente les 10 joueurs les plus expérimentés nés en 1995, en 1996 et en 1997, tant à l’échelle des cinq grandes ligues qu’au niveau de 26 autres championnats de première division européens. Des données supplémentaires sont disponibles sur demande.

Six joueurs de Ligue 1 parmi les 29 clubistes du big-5

Les six joueurs de Ligue 1 ayant déjà fêté leur 27ème anniversaire qui sont toujours restés fidèles au club de leur début de carrière sont Yannick Cahuzac (Bastia), Loïc Perrin (St-Etienne), Geoffrey Jourdren (Montpellier), Romain Danzé (Rennes), Jamel Saihi (Montpellier) et Maxime Gonalons (Lyon).

La Lettre du Big-5 présente également les joueurs ayant évolué dans le plus grand nombre de clubs pendant leur carrière professionnelle. En tête de liste il y a Luca Toni de Hellas Vérone. Le champion du monde 2006 a déjà joué pour 15 équipes. Au total, 28 footballeurs du big-5 ont à ce jour évolué pour 10 clubs ou plus.

Les listes des joueurs concernés est disponible en ligne ici.

Joueurs les plus expérimentés par âge : Guerreiro et Lemar bien placés

Le joueur du big-5 avec le plus de matchs de championnat derrière lui dans l’absolu est le gardien australien de Leicester Mark Schwarzer : 626 rencontres. Gianluigi Buffon est deuxième avec 612 matchs. Cristiano Ronaldo est à la deuxième place parmi les joueurs nés en 1985, derrière Simon Francis de Bournemouth mais devant Wayne Rooney.

Outre Thomas Lemar et Raphaël Guerreiro, sept joueurs français ou ayant grandi dans l’Hexagone sont aux trois première places du classement pour leur d’âge : Nampalys Mendy, Antoine Griezmann, Ryad Boudebouz, Moussa Sissoko, Sylvain Armand, Steed Malbranque et David Ducourtioux.

Le podium par âge est disponible dans le numéro 139 de la Lettre du Big-5. L’analyse inclue les rencontres disputées dans les équipes B. Les footballeurs suivants sont à la première place pour leur classe d’âge.

Nés en 1996 ou après
Dele Alli, Tottenham, 98 matchs
Nés en 1995
Samu Castillejo, Villarreal, 129 matchs
Nés en 1994
Nathan Redmond, Norwich, 163 matchs
Nés en 1993
Romelu Lukaku, Everton, 210 matchs
Nés en 1992
Koke Resurrección, Atlético Madrid, 236 matchs
Nés en 1991
Eden Hazard, Chelsea, 277 matchs
Nés en 1990
James McCarthy, Everton, 295 matchs
Nés en 1989
Charlie Austin, Southampton, 320 matchs
Nés en 1988
Sergio Agüero, Manchester City, 368 matchs
Nés en 1987
Billy Jones, Sunderland, 395 matchs
Nés en 1986
James Milner, Liverpool, 410 matchs
Nés en 1985
Simon Francis, Bournemouth, 460 matchs
Nés en 1984
Wes Morgan, Leicester, 527 matchs
Nés en 1983
Jon Walters, Stoke City, 456 matchs
Nés en 1982
Rickie Lambert, West Bromwich, 597 matchs
Nés en 1981
Gareth Barry, Everton FC, 588 matchs
Nés en 1980
Sylvain Armand, Stade Rennais, 522 matchs
Nés en 1979
Massimo Maccarone, Empoli FC, 539 matchs
Nés en 1978
Gianluigi Buffon, Juventus, 612 matchs
Nés en 1977 ou avant
Mark Schwarzer, Leicester City FC, 626 matchs

Martial et Koziello parmi les jeunes les plus utilisés

La valeur record a été enregistrée pour Niklas Süle. Le défenseur central d’Hoffenheim n’a manqué aucune minute de championnat depuis le début de la saison. Le taux d’emploi de deux autres talents a été supérieur à 90% : Jonathan Tah de Hambourg (95,5%) et Héctor Bellerín d’Arsenal (92,3%). Anthony Martial est quatrième (89,6%).

Seize joueurs de Ligue 1 figurent aux dix premières places des joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés par poste : six gardiens (Paul Bernardoni, Mouez Hassan, Alban Lafont, Jérôme Prior, Mike Maignan et Paul-André Guérin), deux défenseurs centraux (Issa Diop et Benjamin Pavard), un défenseur latéral (Rami Bensebaini), deux milieux défensifs (Vincent Koziello et Seko Fofana), trois milieux offensifs (Georges-Kévin Nkoudou, Marcus Coco et Thomas Lemar), ainsi que deux attaquants (Corentin Jean et Enzo Crivelli).

Le top 10 par poste est disponible dans le n° 138 de la Lettre du Big-5. Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.

Huitièmes de la Ligue des Champions : les favoris

L’étude prend en compte la productivité des clubs qualifiés tant à l’échelle défensive qu’au niveau offensif. Les données sont présentées sous la forme d’écarts en pourcentage entre les équipes opposées. La plus grande différence a été mesurée entre Real Madrid et Rome (+32%). À l’opposé, l’issue de la confrontation entre La Gantoise et Wolfsbourg s’annonce très incertaine (+3% à la faveur des Belges).

Le niveau de jeu de Chelsea dans la phase de poules a été de 10% supérieur à celui de Paris St-Germain : +7% au niveau défensif et +3% au niveau offensif. Cet écart reste néanmoins limité et la qualification se jouera vraisemblablement sur des détails. Malgré le mauvais classement de Chelsea en championnat, les Parisiens devront veiller à ne pas sous-estimer leurs adversaires.

En plus de La Gantoise, le niveau de jeu d’une seule autre équipe ayant terminé à la deuxième place de son groupe de poule a été supérieur à celui de son adversaire : Benfica par rapport à Zenit Saint Pétersbourg. Dans ce cas aussi, cependant, la différence est minime : +6%. Les écarts sont plus conséquents entre Barcelone et Arsenal (+11%), Manchester City et Dinamo Kiev (+11%), Bayern Munich et Juventus (+23%), ainsi qu’entre Atlético Madrid et PSV Eindhoven (+25%).

Nouveau Rapport Mensuel : les joueurs étrangers dans les équipes

Les footballeurs étrangers sont bien plus nombreux en Europe (47,7% des effectifs) et dans la MLS (48,5%) qu’en Asie (17,9%) et en Amérique du Sud (13,6%). De même, d’importantes différences existent en fonction du poste. Les étrangers sont bien plus nombreux parmi les attaquants (34,9%) qu’au niveau des gardiens (20,5%). Leur présence relative parmi les défenseurs et les milieux-de-terrain est d’environ 25%.

Au niveau de l’âge, les footballeurs étrangers dans les ligues analysées sont en moyenne plus âgés que les joueurs nationaux : 27,1 comparé à 25,7 ans. Si 13,2% des footballeurs de moins de 21 ans sont étrangers, ces derniers représentent 33,8% des effectifs parmi les joueurs de plus de 28 ans. Néanmoins, l’âge moyen de première migration internationale tend à diminuer du fait du recrutement international d’un plus grand nombre de très jeunes joueurs.

Dans six championnats européens, les joueurs étrangers représentent plus de la moitié des effectifs : Angleterre, Belgique, Italie, Turquie, Portugal et Allemagne. À l’opposé, dans les pays suivants, moins de 10% des joueurs sont étrangers : Brésil, Uruguay, Venezuela, Costa Rica, Colombie, Argentine, Paraguay, Ouzbékistan et Iran.

L’étude met en garde les clubs les plus riches contre la tentation d’abandonner la formation au profit de l’importation de joueurs. En effet, « tous les clubs ayant marqué l’histoire du football moderne, en Europe (Real Madrid, Ajax, Bayern Munich, Milan, Manchester United, Barcelone) comme ailleurs (Santos, Flamengo, Boca Juniors, River Plate), disposaient de plusieurs éléments formés sur place, ce qui a fortement contribué à bâtir leur légende ».

Dans sa conclusion, le Rapport indique que « des joueurs talentueux naissent partout dans le monde. Ce qui manque en premier lieu, ce ne sont pas tant les talents que le contexte favorable à leur épanouissement. Pour encourager plus de clubs dans le monde à ne pas tomber dans le piège de la facilité en transférant des joueurs à tout va et en vendant leur âme aux acteurs du marché, encore faudrait-il que la formation soit mieux protégée et rémunérée ».

Mercato de janvier : transferts bien ou mal négociés

Dans 34 cas sur 49, le montant investi pour le recrutement d’un joueur du big-5 s’écartait de moins de 2 millions € de la valeur estimée par l’Observatoire du football. La forte corrélation mesurée entre sommes payées et estimées (76%) confirme la pertinence de l’algorithme mis au point à partir de l’analyse de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2010.

Notre étude permet également de mettre en exergue le payement d’indemnités de transfert nettement en dessus ou, plus rarement, en dessous que celles versées dans le passé récent pour des joueurs aux caractéristiques similaires. L’inflation mesurée par rapport aux 11 dernières périodes de transfert a été de 28%.

D’après nos estimations, le joueur le plus sur-payé a été Jackson Martínez : 42 millions € au lieu de 18,2 (+23,8 millions €). Parmi les cinq joueurs les plus sur-payés figurent un autre footballeur transféré en Chine, Ramires (+10,8 millions €), ainsi que trois joueurs recrutés par des clubs de Premier League : Timm Klose (+7,8), Lewis Grabban (+7,5) et Andros Townsend (+7,0 millions €).

Le joueur le plus sous-payé a aussi été transféré entre clubs de Premier League : Jonjo Shelvey. Selon notre analyse, la valeur de transfert du jeune milieu de l’équipe d’Angleterre était de 30,9 millions €. Or, Newcastle l’a recruté pour "seulement" 16 millions € (-14,9). Watford et Atlético Madrid ont aussi réalisé des bonnes affaires avec Mario Suárez et, respectivement, Augusto Fernández.

Les données pour tous les joueurs du big-5 transférés en janvier contre de l’argent sont disponibles dans la Lettre du Big-5 n° 136. Pour plus de renseignements sur notre approche pour estimer la valeur de transfert des joueurs, il est possible de se référer aux Rapports Mensuels numéro 6 et numéro 7. Un calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5 est aussi librement accessible en ligne.

Qui a utilisé le plus de joueurs ?

Si Claude Puel a jusqu’ici utilisé 33 joueurs, Laurent Blanc n’en a aligné que 23. Paris St-Germain n’est cependant pas une exception. Aucun club en tête de classement n’a utilisé en championnat plus de 24 joueurs. Cette valeur est de 20 pour Naples, 22 pour Leicester et Bayern Munich, 23 pour Paris St-Germain et 24 pour Barcelone.

Les clubs de Ligue 1 tendent à aligner plus de joueurs que les clubs des autres championnats. Ceci est lié à la plus forte propension à donner une première chance professionnelle à des joueurs en devenir. Cinq équipes de la première division française ont déjà atteint le cap des 30 joueurs alignés : Nice, Monaco, St-Etienne, Bordeaux et Lille.

Au total, les meilleurs clubs tendent à utiliser moins de joueurs que les autres. La moyenne des joueurs alignés passe ainsi de 22,2 pour les équipes aux commandes, à 23,6 pour celles sur le podium, à 25,3 à l’échelle du big-5 et à 26,0 pour les clubs actuellement en queue de classement.

Scouting tips: players to watch

Many U23 players are in the top 3 rankings of the most over-performing footballers per league and position. In Italy, Adam Masina (Bologna, born in 1994) heads the full back table. In Spain, Marco Asensio (Espanyol, on loan from Real Madrid, 1996) is second among attacking midfielders and Víctor Camarasa (Levante, 1994) is third among central midfielders. In Germany, Leroy Sané (Schalke 04, 1996) ranks third among attacking midfielders. In England, Jordan Amavi (Aston Villa, 1994) is at the top of the full back table.

Finally, the French Ligue 1 gathers the most youngsters deserving a chance in a more challenging environment than their current one: Seko Fofana (Bastia, on loan from Manchester City, 1995), Casimir Ninga (Montpellier, 1993), Youssouf Sabaly (Nantes, on loan from Paris St-Germain, 1993), Sofiane Boufal (Lille, 1993), Samuel Umtiti (1993, Lyon) and Issiaga Sylla (GFC Ajaccio, on loan from Toulouse, 1994).

Well established footballers are also in the top three rankings of the most over-performing players, such as, among others, Gonzalo Higuaín (Napoli), Mesut Özil (Arsenal), Sergio Ramos (Real Madrid), Thiago Alcântara (Bayern Munich) and Ángel Di María (Paris St-Germain). The full data is available in issue number 134 of the Big-5 Weekly Post.

For more information on the exclusive approach of the CIES Football Observatory for the technical analysis of performance, and more generally, for sustainable success, please refer to the seventh edition of the Monthly Report.

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