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Six joueurs de Ligue 1 parmi les 29 clubistes du big-5

Les six joueurs de Ligue 1 ayant déjà fêté leur 27ème anniversaire qui sont toujours restés fidèles au club de leur début de carrière sont Yannick Cahuzac (Bastia), Loïc Perrin (St-Etienne), Geoffrey Jourdren (Montpellier), Romain Danzé (Rennes), Jamel Saihi (Montpellier) et Maxime Gonalons (Lyon).

La Lettre du Big-5 présente également les joueurs ayant évolué dans le plus grand nombre de clubs pendant leur carrière professionnelle. En tête de liste il y a Luca Toni de Hellas Vérone. Le champion du monde 2006 a déjà joué pour 15 équipes. Au total, 28 footballeurs du big-5 ont à ce jour évolué pour 10 clubs ou plus.

Les listes des joueurs concernés est disponible en ligne ici.

Joueurs les plus expérimentés par âge : Guerreiro et Lemar bien placés

Le joueur du big-5 avec le plus de matchs de championnat derrière lui dans l’absolu est le gardien australien de Leicester Mark Schwarzer : 626 rencontres. Gianluigi Buffon est deuxième avec 612 matchs. Cristiano Ronaldo est à la deuxième place parmi les joueurs nés en 1985, derrière Simon Francis de Bournemouth mais devant Wayne Rooney.

Outre Thomas Lemar et Raphaël Guerreiro, sept joueurs français ou ayant grandi dans l’Hexagone sont aux trois première places du classement pour leur d’âge : Nampalys Mendy, Antoine Griezmann, Ryad Boudebouz, Moussa Sissoko, Sylvain Armand, Steed Malbranque et David Ducourtioux.

Le podium par âge est disponible dans le numéro 139 de la Lettre du Big-5. L’analyse inclue les rencontres disputées dans les équipes B. Les footballeurs suivants sont à la première place pour leur classe d’âge.

Nés en 1996 ou après
Dele Alli, Tottenham, 98 matchs
Nés en 1995
Samu Castillejo, Villarreal, 129 matchs
Nés en 1994
Nathan Redmond, Norwich, 163 matchs
Nés en 1993
Romelu Lukaku, Everton, 210 matchs
Nés en 1992
Koke Resurrección, Atlético Madrid, 236 matchs
Nés en 1991
Eden Hazard, Chelsea, 277 matchs
Nés en 1990
James McCarthy, Everton, 295 matchs
Nés en 1989
Charlie Austin, Southampton, 320 matchs
Nés en 1988
Sergio Agüero, Manchester City, 368 matchs
Nés en 1987
Billy Jones, Sunderland, 395 matchs
Nés en 1986
James Milner, Liverpool, 410 matchs
Nés en 1985
Simon Francis, Bournemouth, 460 matchs
Nés en 1984
Wes Morgan, Leicester, 527 matchs
Nés en 1983
Jon Walters, Stoke City, 456 matchs
Nés en 1982
Rickie Lambert, West Bromwich, 597 matchs
Nés en 1981
Gareth Barry, Everton FC, 588 matchs
Nés en 1980
Sylvain Armand, Stade Rennais, 522 matchs
Nés en 1979
Massimo Maccarone, Empoli FC, 539 matchs
Nés en 1978
Gianluigi Buffon, Juventus, 612 matchs
Nés en 1977 ou avant
Mark Schwarzer, Leicester City FC, 626 matchs

Martial et Koziello parmi les jeunes les plus utilisés

La valeur record a été enregistrée pour Niklas Süle. Le défenseur central d’Hoffenheim n’a manqué aucune minute de championnat depuis le début de la saison. Le taux d’emploi de deux autres talents a été supérieur à 90% : Jonathan Tah de Hambourg (95,5%) et Héctor Bellerín d’Arsenal (92,3%). Anthony Martial est quatrième (89,6%).

Seize joueurs de Ligue 1 figurent aux dix premières places des joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés par poste : six gardiens (Paul Bernardoni, Mouez Hassan, Alban Lafont, Jérôme Prior, Mike Maignan et Paul-André Guérin), deux défenseurs centraux (Issa Diop et Benjamin Pavard), un défenseur latéral (Rami Bensebaini), deux milieux défensifs (Vincent Koziello et Seko Fofana), trois milieux offensifs (Georges-Kévin Nkoudou, Marcus Coco et Thomas Lemar), ainsi que deux attaquants (Corentin Jean et Enzo Crivelli).

Le top 10 par poste est disponible dans le n° 138 de la Lettre du Big-5. Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch.

Huitièmes de la Ligue des Champions : les favoris

L’étude prend en compte la productivité des clubs qualifiés tant à l’échelle défensive qu’au niveau offensif. Les données sont présentées sous la forme d’écarts en pourcentage entre les équipes opposées. La plus grande différence a été mesurée entre Real Madrid et Rome (+32%). À l’opposé, l’issue de la confrontation entre La Gantoise et Wolfsbourg s’annonce très incertaine (+3% à la faveur des Belges).

Le niveau de jeu de Chelsea dans la phase de poules a été de 10% supérieur à celui de Paris St-Germain : +7% au niveau défensif et +3% au niveau offensif. Cet écart reste néanmoins limité et la qualification se jouera vraisemblablement sur des détails. Malgré le mauvais classement de Chelsea en championnat, les Parisiens devront veiller à ne pas sous-estimer leurs adversaires.

En plus de La Gantoise, le niveau de jeu d’une seule autre équipe ayant terminé à la deuxième place de son groupe de poule a été supérieur à celui de son adversaire : Benfica par rapport à Zenit Saint Pétersbourg. Dans ce cas aussi, cependant, la différence est minime : +6%. Les écarts sont plus conséquents entre Barcelone et Arsenal (+11%), Manchester City et Dinamo Kiev (+11%), Bayern Munich et Juventus (+23%), ainsi qu’entre Atlético Madrid et PSV Eindhoven (+25%).

Nouveau Rapport Mensuel : les joueurs étrangers dans les équipes

Les footballeurs étrangers sont bien plus nombreux en Europe (47,7% des effectifs) et dans la MLS (48,5%) qu’en Asie (17,9%) et en Amérique du Sud (13,6%). De même, d’importantes différences existent en fonction du poste. Les étrangers sont bien plus nombreux parmi les attaquants (34,9%) qu’au niveau des gardiens (20,5%). Leur présence relative parmi les défenseurs et les milieux-de-terrain est d’environ 25%.

Au niveau de l’âge, les footballeurs étrangers dans les ligues analysées sont en moyenne plus âgés que les joueurs nationaux : 27,1 comparé à 25,7 ans. Si 13,2% des footballeurs de moins de 21 ans sont étrangers, ces derniers représentent 33,8% des effectifs parmi les joueurs de plus de 28 ans. Néanmoins, l’âge moyen de première migration internationale tend à diminuer du fait du recrutement international d’un plus grand nombre de très jeunes joueurs.

Dans six championnats européens, les joueurs étrangers représentent plus de la moitié des effectifs : Angleterre, Belgique, Italie, Turquie, Portugal et Allemagne. À l’opposé, dans les pays suivants, moins de 10% des joueurs sont étrangers : Brésil, Uruguay, Venezuela, Costa Rica, Colombie, Argentine, Paraguay, Ouzbékistan et Iran.

L’étude met en garde les clubs les plus riches contre la tentation d’abandonner la formation au profit de l’importation de joueurs. En effet, « tous les clubs ayant marqué l’histoire du football moderne, en Europe (Real Madrid, Ajax, Bayern Munich, Milan, Manchester United, Barcelone) comme ailleurs (Santos, Flamengo, Boca Juniors, River Plate), disposaient de plusieurs éléments formés sur place, ce qui a fortement contribué à bâtir leur légende ».

Dans sa conclusion, le Rapport indique que « des joueurs talentueux naissent partout dans le monde. Ce qui manque en premier lieu, ce ne sont pas tant les talents que le contexte favorable à leur épanouissement. Pour encourager plus de clubs dans le monde à ne pas tomber dans le piège de la facilité en transférant des joueurs à tout va et en vendant leur âme aux acteurs du marché, encore faudrait-il que la formation soit mieux protégée et rémunérée ».

Mercato de janvier : transferts bien ou mal négociés

Dans 34 cas sur 49, le montant investi pour le recrutement d’un joueur du big-5 s’écartait de moins de 2 millions € de la valeur estimée par l’Observatoire du football. La forte corrélation mesurée entre sommes payées et estimées (76%) confirme la pertinence de l’algorithme mis au point à partir de l’analyse de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2010.

Notre étude permet également de mettre en exergue le payement d’indemnités de transfert nettement en dessus ou, plus rarement, en dessous que celles versées dans le passé récent pour des joueurs aux caractéristiques similaires. L’inflation mesurée par rapport aux 11 dernières périodes de transfert a été de 28%.

D’après nos estimations, le joueur le plus sur-payé a été Jackson Martínez : 42 millions € au lieu de 18,2 (+23,8 millions €). Parmi les cinq joueurs les plus sur-payés figurent un autre footballeur transféré en Chine, Ramires (+10,8 millions €), ainsi que trois joueurs recrutés par des clubs de Premier League : Timm Klose (+7,8), Lewis Grabban (+7,5) et Andros Townsend (+7,0 millions €).

Le joueur le plus sous-payé a aussi été transféré entre clubs de Premier League : Jonjo Shelvey. Selon notre analyse, la valeur de transfert du jeune milieu de l’équipe d’Angleterre était de 30,9 millions €. Or, Newcastle l’a recruté pour "seulement" 16 millions € (-14,9). Watford et Atlético Madrid ont aussi réalisé des bonnes affaires avec Mario Suárez et, respectivement, Augusto Fernández.

Les données pour tous les joueurs du big-5 transférés en janvier contre de l’argent sont disponibles dans la Lettre du Big-5 n° 136. Pour plus de renseignements sur notre approche pour estimer la valeur de transfert des joueurs, il est possible de se référer aux Rapports Mensuels numéro 6 et numéro 7. Un calculateur de la valeur de transfert pour les joueurs du big-5 est aussi librement accessible en ligne.

Qui a utilisé le plus de joueurs ?

Si Claude Puel a jusqu’ici utilisé 33 joueurs, Laurent Blanc n’en a aligné que 23. Paris St-Germain n’est cependant pas une exception. Aucun club en tête de classement n’a utilisé en championnat plus de 24 joueurs. Cette valeur est de 20 pour Naples, 22 pour Leicester et Bayern Munich, 23 pour Paris St-Germain et 24 pour Barcelone.

Les clubs de Ligue 1 tendent à aligner plus de joueurs que les clubs des autres championnats. Ceci est lié à la plus forte propension à donner une première chance professionnelle à des joueurs en devenir. Cinq équipes de la première division française ont déjà atteint le cap des 30 joueurs alignés : Nice, Monaco, St-Etienne, Bordeaux et Lille.

Au total, les meilleurs clubs tendent à utiliser moins de joueurs que les autres. La moyenne des joueurs alignés passe ainsi de 22,2 pour les équipes aux commandes, à 23,6 pour celles sur le podium, à 25,3 à l’échelle du big-5 et à 26,0 pour les clubs actuellement en queue de classement.

Scouting tips: players to watch

Many U23 players are in the top 3 rankings of the most over-performing footballers per league and position. In Italy, Adam Masina (Bologna, born in 1994) heads the full back table. In Spain, Marco Asensio (Espanyol, on loan from Real Madrid, 1996) is second among attacking midfielders and Víctor Camarasa (Levante, 1994) is third among central midfielders. In Germany, Leroy Sané (Schalke 04, 1996) ranks third among attacking midfielders. In England, Jordan Amavi (Aston Villa, 1994) is at the top of the full back table.

Finally, the French Ligue 1 gathers the most youngsters deserving a chance in a more challenging environment than their current one: Seko Fofana (Bastia, on loan from Manchester City, 1995), Casimir Ninga (Montpellier, 1993), Youssouf Sabaly (Nantes, on loan from Paris St-Germain, 1993), Sofiane Boufal (Lille, 1993), Samuel Umtiti (1993, Lyon) and Issiaga Sylla (GFC Ajaccio, on loan from Toulouse, 1994).

Well established footballers are also in the top three rankings of the most over-performing players, such as, among others, Gonzalo Higuaín (Napoli), Mesut Özil (Arsenal), Sergio Ramos (Real Madrid), Thiago Alcântara (Bayern Munich) and Ángel Di María (Paris St-Germain). The full data is available in issue number 134 of the Big-5 Weekly Post.

For more information on the exclusive approach of the CIES Football Observatory for the technical analysis of performance, and more generally, for sustainable success, please refer to the seventh edition of the Monthly Report.

Conseils de recrutement : les joueurs à surveiller

En Ligue 1, en tête de liste parmi les défenseurs centraux il y a Florentin Pogba (St-Etienne). Le grand frère du plus célèbre Paul devance Rodéric Filippi (GFC Ajaccio) et Samuel Umtiti (Lyon).

Parmi les défenseurs latéraux, le trio de tête se compose de Djibril Sidibé (Lille), Youssouf Sabaly (Nantes, en prêt du Paris St-Germain) et Issiaga Sylla (GFC Ajaccio, en prêt de Toulouse).

Au niveau des milieux centraux, les trois joueurs ayant le plus sur-performé par rapport à leurs co-équipiers sont le jeune Seko Fofana (Bastia, en prêt de Manchester City), ainsi que deux footballeurs plus expérimentés : Mounir Obbadi (Lille) et Younousse Sankharé (Guingamp).

Aux trois premières places parmi les milieux offensifs on trouve Mohamed Larbi (GFC Ajaccio), Wahbi Khazri (Bordeaux), ainsi qu’un joueur dont le talent est déjà amplement reconnu : Àngel Di María (Paris St-Germain).

Enfin, la révélation de la première partie de la saison parmi les attaquants est Casimir Ninga (Montpellier). Fraîchement recruté depuis le Gabon, le Tchadien devance Sofiane Boufal (Lille) et Sloan Privat (Guingamp).

De nombreux joueurs français expatriés figurent aux avant-postes des classements dans les autres ligues du big-5 : Kalidou Koulibaly et Cyril Théréau en Italie ; Mamadou Sakho, Jordan Amavi, Yann M’Vila, N’Golo Kanté et Dimitri Payet en Angleterre (sans oublier Riyad Mahrez et Jordan Ayew) ; ainsi que Cédric Bakambu en Espagne.

Les classements des trois joueurs ayant le plus surperformé par rapport à leurs co-équipiers par ligue et par poste sont disponibles dans le n° 134 de la Lettre du Big-5. Pour plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football pour l’analyse technique des performances et, de manière plus générale, pour du succès durable, il est possible de se référer à la septième édition du Rapport Mensuel.

Efficacité des équipes : Paris St-Germain roi de France du cynisme

L’emprise territoriale se calcule à partir du nombre et de la localisation des passes effectuées par rapport à celles des adversaires, tandis que la dangerosité se réfère au rapport entre le nombre et la qualité des tirs tentés et concédés. Pour plus de renseignements, il est possible de consulter les éditions numéro cinq et numéro sept du Rapport Mensuel.

En faisant moyenne entre les variables d’emprise et de dangerosité, nous aboutissons à un indicateur composite permettant de mesurer fiablement le niveau de domination d’une équipe et d’estimer de manière objective la moyenne de points qu’elle était censée réaliser. La comparaison entre les points estimés et obtenus nous permet de mettre en exergue les équipes les plus ou les moins efficaces. L’avenir dira quelle est la part de la chance dans l’efficacité ou de la malchance dans l’inefficacité.

Par exemple, la domination de Troyes a été jusqu’ici de 0,78. Une telle valeur aurait dû rapporter une moyenne de 1,1 points par match. Or, Troyes n’a jusqu’ici réalisé que 0,38 points par rencontre. Il s’agit de l’écart négatif le plus élevé du big-5 (-0,72). Un club anglais et une équipe espagnole complètent le podium des équipes les plus inefficaces : Swansea (-0,61) et Rayo Vallecano (-0,47). Après Troyes, les deux clubs de Ligue 1 jusqu’ici les moins efficaces sont Montpellier (-0,42) et Stade de Reims (-0,32).

À l’opposé, avec une domination de 2,14, Paris St-Germain aurait dû obtenir 2,13 points par match. Or, il en a réalisé 2,71 (+0,58). Il s’agit du plus fort écart positif en France et le troisième à l’échelle des cinq grands championnats européens derrière Stoke City (+0,78) et Villarreal (+0,76). Après le PSG, les deux clubs de Ligue 1 ayant jusqu’ici été les plus efficaces sont GFCO Ajaccio (+0,30) et Stade Rennais (+0,24).

La Lettre du Big-5 n°133 présente également les données sur les niveaux d’emprise, de dangerosité et de domination. Selon ce dernier indicateur, depuis le début de la saison, Paris St-Germain a été le troisième meilleur club des cinq grands championnats, bien devant son prochain adversaire en Ligue des Champions, Chelsea (34ème). La meilleure équipe en absolu est Bayern Munich.

Classement de domination

1) Bayern Munich 4,02
2) Naples 3,06
3) Paris St-Germain 2,14
4) Manchester City 2,11
5) Dortmund 2,10
6) Barcelone 2,00
7) Fiorentina 1,89
8) Real Madrid 1,87
9) Juventus 1,68
10) Atlético Madrid 1,66
11) Leicester 1,64
12) Arsenal 1,59

Rapport sur les équipes nationales : le renouveau anglais

En Europe, seuls les Pays-Bas ont aligné d’aussi jeunes joueurs que l’Angleterre. Pour les Néerlandais, le choix de la jeunesse n’a pas été payant dans la mesure où ils n’ont pas été capables de se qualifier pour l’Euro 2016. Dans le cas des Anglais, par contre, les résultats ont été probants. La jeunesse des joueurs à disposition de Roy Hodgson témoigne d’un renouveau qui laisse présager un avenir prometteur.

L’analyse de la taille des joueurs révèle des grandes différences entre pays. Les Serbes ont en moyenne aligné les plus grands joueurs : 185.6 cm. Il s’agit d’une valeur de 10 cm supérieure à celle mesurée pour les Chiliens. Dans le cas des Serbes, la prestance physique n’a pas été suffisante pour se qualifier pour l’Euro 2016. La petite taille n’a par contre pas empêché les Chiliens de gagner la Copa América.

Le Rapport analyse également les clubs d’emploi des joueurs utilisés. Presque une minute sur deux a été disputée par des footballeurs évoluant pour des équipes du big-5 au moment des rencontres. Ce résultat montre le haut niveau de concentration des talents et des richesses dans le football mondial. Au total, 68,9% des minutes ont été jouées par des footballeurs évoluant dans des clubs extérieurs au pays représenté. L’Angleterre a été la seule sélection n’ayant pas aligné des joueurs sous contrat avec des clubs étrangers.

Le dernier chapitre du Rapport est consacré aux joueurs nés en dehors du pays représenté. Ces footballeurs représentent 11,3% des effectifs. Deux sélections dépendent largement du rapatriement de membres de la diaspora : l’Algérie et l’Albanie. En 2015, l’Algérie a utilisé 21 joueurs nés en France, tandis que l’Albanie a aligné 17 footballeurs nés à l’étranger. Dans le contexte de la mondialisation, la déconnexion entre pays de naissance et pays représenté va probablement s’accentuer.

Cliquez ici pour découvrir tous les Rapports Mensuels de l’Observatoire du football.

Pourcentage d’internationaux : Real Madrid et la Premier League en tête

Au cours de cette saison, les joueurs alignés par une équipe nationale A en 2015 ont disputé 90% des minutes de championnat à Real Madrid. Ce résultat donne à voir la richesse de l’effectif à disposition du nouvel entraîneur des Merengues Zinédine Zidane. La part du temps de jeu des internationaux actifs est supérieure à 80% dans cinq autres clubs européens : quatre anglais (Chelsea, Manchester City, Manchester United et Tottenham), ainsi que la Juventus.

En France, le pourcentage de minutes jouées par des footballeurs ayant représenté une équipe nationale A en 2015 est supérieure à 50% dans deux clubs seulement : Paris St-Germain (67%) et Monaco (56%). Il s’agit du nombre le plus faible parmi les cinq grands championnats européens. Les internationaux actifs sont deux fois plus présents en Premier League (58% des minutes en moyenne) qu’en Ligue 1 (29%). Cependant, la valeur minimale a été enregistrée pour la Liga espagnole (24%).

Demain, l’Observatoire du football publiera le premier Rapport Mensuel de l’année 2016. L’étude portera sur le profil des joueurs utilisés par les meilleures sélections nationales au cours de l’année qui vient de se terminer.

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