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L’Observatoire du football révèle les meilleurs joueurs de la saison

La première place d’Otamendi parmi les défenseurs centraux est en grande partie liée à son niveau de performance exceptionnel dans le domaine de la rigueur (voir explication ci-dessous). Parmi les défenseurs latéraux, Aurier a été en dessus du lot surtout dans le domaine de la récupération. Cazorla devance tout autre milieu défensif grâce à ses statistiques en distribution. Parmi les milieux offensifs, Özil n’a pas de rivaux en termes de mise en danger. Enfin, la finition est la principale force de Lewandowski par rapport aux autres attaquants.

Les classements sont établis sur la base d’une méthodologie exclusive développée par l’équipe académique de l’Observatoire du football. Les indicateurs-clé de performance pris en compte mesurent la productivité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires. Le score final est la somme des valeurs mesurées pour chaque domaine, pondérées selon l’importance de ce dernier pour un poste donné.

Une présentation détaillée de l’approche de l’Observatoire du football pour l’analyse technique des performances est disponible dans la cinquième édition de notre Rapport Mensuel.

Domaines-clé de jeu de l’Observatoire du football

  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels.
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception.
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon.
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires.
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en position de tir favorable.
  • Finition : capacité des joueurs à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux.

Nice équipe la plus jeune du big-5

La seule autre équipe de Ligue 1 ayant évolué avec des joueurs de moins de 25 ans en moyenne est l’Olympique de Marseille (24,9 ans). A l’opposé, les clubs corses ont jusqu’ici aligné les joueurs le plus âgés : 28,6 ans en moyenne pour Bastia et GFCO Ajaccio. La moyenne d’âge à Caen et à Guingamp dépasse aussi les 28 ans.

Dans les autres championnats, la palme de la jeunesse va à Tottenham (24,7 ans), Valencia (24,5 ans), Bayer Leverkusen (24,5) et Empoli (25,5). Par contre, les équipes ayant évolué avec les joueurs les plus expérimentés sont West Bromwich (29,2 ans), Rayo Vallecano (29,0), Darmstadt (28,1) et Chievo (30,7).

Les Français premier contingent expatrié dans le big-5

Le contingent le plus fourni de footballeurs français se trouve en Angleterre. Depuis le début de la saison, 40 joueurs originaires de France ont foulé les pelouses de Premier League. Les Français sont bien représentés aussi en Italie (28 joueurs), en Espagne (27 joueurs) et, dans une moindre mesure, en Allemagne (11 joueurs, dont Kingsley Coman qui a aussi joué en Serie A).

L’analyse des origines les plus représentées à l’étranger à l’échelle mondiale est disponible dans la huitième édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch

Nouvelle étude : nations exportatrices dans le football mondial

Le Brésil est l’origine la plus représentée parmi les étrangers tant en Europe (1’137 joueurs) qu’en Asie (437 joueurs). Par contre, le principal pays d’exportation de footballeurs en Amérique latine est l’Argentine (511 joueurs contre seulement 124 Brésiliens).

A l’échelle mondiale, les trois pays avec le plus de joueurs dans des clubs professionnels et semi-professionnels étrangers sont le Brésil (1’784 joueurs), l’Argentine (929 joueurs) et la France (758 joueurs). A elles seules, ces trois origines représentent presque 20% des étrangers présents à l’échelle globale.

Aucun pays sud-américain ne figure parmi les cinq accueillant le plus de Brésiliens. Par contre, trois des cinq principales destinations des Argentins se situent en Amérique du Sud. De même, les pays où les Français s’expatrient le plus sont géographiquement proches à la France.

Le dernier chapitre analyse quatre ligues états-uniennes, où le football connaît un développement considérable. Le Rapport montre la forte diversification du recrutement international des clubs américains. Les auteurs prédisent en outre que les équipes américaines seront des concurrentes de plus en plus aguerries des clubs européens, asiatiques et sud-américains dans la course aux talents.

Pour plus d’informations ou pour contacter les auteurs de l’étude, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Money League : Marseille et Chelsea plus grosses déceptions de la saison

Marseille et Chelsea sont actuellement classés à la seizième place alors qu’ils disposent du troisième effectif le plus cher dans leur ligue respective. Dans les autres ligues, les écarts les plus négatifs ont été mesurés pour Real Sociedad (-11 postes), Juventus (-11) et Stuttgart (-8).

A l’opposé, Angers est le club du big-5 ayant jusqu’ici le plus sur-performé par rapport aux sommes investies en indemnités de transfert : +17 postes. Dans les autres championnats, les révélations de la saison sont Leicester (+12 postes), Ingolstadt (+11), Eibar (+10) et Chievo (+8).

Meilleurs joueurs depuis le début de la saison

En tête des classements absolus en Ligue 1 on trouve Thiago Silva (Paris St-Germain) parmi les défenseurs centraux, Serge Aurier (Paris St-Germain) parmi les défenseurs latéraux, Lassana Diarra (Olympique de Marseille) parmi les milieux défensifs, Wahbi Khazri (Bordeaux) parmi les milieux offensifs et Michy Batshuayi (Olympique de Marseille) parmi les attaquants.

Cette analyse a été menée sur la base des données de jeu fournies par OptaPro. Elle prend en compte la performance dans six domaines de jeu complémentaires : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. Une présentation détaillée de l’approche développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football est disponible dans le Rapport Mensuel numéro 5.

Selon cette approche, les meilleurs joueurs de moins de 21 ans de Ligue 1 depuis le début de la saison ont été Olivier Boscagli (OGC Nice) parmi les défenseurs centraux, Benjamin Mendy (Olympique de Marseille) parmi les défenseurs latéraux, Vincent Koziello (OGC Nice) parmi les milieux défensifs, Bernardo Silva (Monaco) parmi les milieux offensifs et Corentin Jean (Troyes) parmi les attaquants.

Les classements des 15 meilleurs joueurs par ligue et par poste sont actualisés chaque semaine sur le site de l’Observatoire du football du CIES. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Cartographier l’argent des transferts : qui sont les bénéficiaires ?

Les clubs actuellement en lice en Ligue des champions sont sur-représentés aux premiers rangs du classement des équipes ayant généré le plus d’argent en transférant des joueurs. Parmi les 15 clubs les mieux classés, seuls Monaco, Liverpool et Aston Villa ne se sont pas qualifiés pour la phase de groupe. Ce résultat montre l’importance cruciale d’obtenir des bons résultats pour valoriser au mieux les joueurs dans l’effectif.

Cependant, la majorité des clubs ayant encaissé le plus d’argent sur le marché des transferts font aussi partie des équipes ayant le plus investi pour recruter des nouveaux joueurs (voir Lettre du Big-5 numéro 118). Par conséquent, parmi les clubs avec le solde lié aux transferts le plus positif, seuls Wolfsbourg et Séville participent à la phase de groupe de la Ligue des champions.

Parmi les 15 équipes dont le solde entre recettes et dépenses liées aux transferts est le plus négatif, nous trouvons tant des équipes très aisées (Manchester City, PSG, Manchester United, Real Madrid, etc.) que des clubs moins riches ayant investi beaucoup d’argent pour renforcer l’effectif dans l’espoir d’améliorer leurs résultats, comme Milan, Newcastle United, West Bromwich Albion, Bologna, Sunderland et Crystal Palace.

Nouveau record : plus de 3 milliards € investis en transferts

En moyenne, pendant les trois mercatos d’été (2013-2015), les sommes investies en indemnités de transfert par les clubs du big-5 ont augmenté de 68% par rapport aux trois mercatos d’été précédents (2010-2012). La plus forte augmentation a été observée en Angleterre : 98%.

Le club le plus dépensier durant la dernière fenêtre de transferts a été Manchester City (230 millions €), suivi par une autre équipe anglaise, Manchester United (189 millions €) et le dernier finaliste de la Ligue des champions, Juventus (137 millions €).

D’une manière générale, les clubs de Premier League ont été les plus actifs. Ils ont investi un montant record de 1,35 milliards €, ce qui représente 41% des indemnités de transfert payées par l’ensemble des clubs du big-5.

Manchester City est aussi en tête du classement des clubs ayant le plus investi sur le marché des transferts depuis juillet 2010 : 784 millions €. Deux autres équipes anglaises se classent en deuxième et troisième position : Chelsea (711 millions €) et Manchester United (640 millions €). Le premier club non-anglais est Paris St-Germain : 4ème avec 615 millions €.

De Martial à Sterling : joueurs le plus sur- et sous-payés

En moyenne, les joueurs du big-5 transférés contre de l’argent lors du dernier mercato ont été payés 23% de plus que les footballeurs avec des caractéristiques similaires transférés lors des cinq années précédentes. En ajoutant ce pourcentage aux estimations de la valeur de transfert calculées à l’issue de la saison 2014/15 sur la base du modèle économétrique développé par l’Observatoire du football, nous obtenons des valeurs prenant en compte l’inflation en cours sur le marché des transferts.

La comparaison entre ces valeurs et les montants payés par les clubs permet d’évaluer dans quelle mesure les transferts effectués ont été bien négociés sur le plan financier, que ce soit par l’équipe qui a recruté le joueur ou celle qui l’a cédé. Cette analyse ne prend pas en compte les bonus liés aux performances futures des joueurs, ni l‘éventuel pourcentage négocié sur des transferts à venir. Les joueurs en prêt avec des options d’achat n’ont pas été inclus.

Cette étude indique que le joueur le plus sur-payé en valeur absolue par rapport aux montants investis dans le passé pour des joueurs aux caractéristiques similaires a été Anthony Martial par Manchester United (+27,9 millions €, bonus non-inclus), suivi par Kevin de Bruyne par Manchester City (+26,6 millions €) et Christian Benteke par Liverpool (+19,6 millions €).

A l’opposé, les joueurs les plus sous-payés ont été Raheem Sterling par Manchester City (-32,1 millions €), Mapou Yanga-Mbiwa par l’Olympique Lyonnais (-11,9 millions €) et Robin van Persie par Fenerbahçe (-11,4 millions €).

Les données complètes sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football du CIES ou sur demande à football.observatory@cies.ch. Pour une présentation détaillée de la méthodologie utilisée pour estimer la valeur de transfert des joueurs, il est possible de se référer au Rapport Mensuel numéro 6.

Qui va gagner les championnats du big-5 ?

Au total, les équipes du big-5 ont payé un montant record d’environ 9,3 milliards d’euros pour recruter les joueurs faisant actuellement partie de leur effectif. Les écarts entre clubs sont énormes : de 587 millions pour Real Madrid à moins d’un million pour Carpi, Frosinone, GFCO Ajaccio, Rayo Vallecano et Sporting Gijón.

Du point de vue des investissements sur le marché des transferts, la logique voudrait que Real Madrid, Manchester City, Paris St-Germain, Bayern Munich et Juventus remportent le titre dans leur championnat respectif. A l’opposé, dans le cas français, la relégation devrait se jouer entre GFCO Ajaccio, Angers, Bastia et Troyes.

Pour une analyse détaillée du lien entre dépenses sur le marché des transferts et résultats, voir le Rapport Mensuel numéro 3.

L’Observatoire lance la nouvelle saison en dévoilant son approche pour le succès

Depuis 2005, le groupe de recherche de l’Observatoire du football au sein du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a développé des analyses statistiques pionnières pour comprendre les logiques du succès dans le football professionnel.

Ce Rapport Mensuel illustre au travers d’exemples les bonnes pratiques dans les quatre dimensions-clé de la gestion durable d’un effectif : alchimie du groupe, structure démographique, analyse de la performance et politique de transferts.

Clubs professionnels, centres de formation et ligues font régulièrement appel aux services de l’Observatoire du football pour accroître leur compétitivité. Le travail de recherche innovant mené au sein de l’Observatoire a aussi une vocation éducative dans la mesure où il permet aux différentes parties prenantes du football de développer une réflexion originale sur le jeu.

De plus, l’équipe académique de l’Observatoire du football a le plaisir de dévoiler les premiers classements des joueurs les plus performants dans les cinq grandes ligues européennes. La liste des 15 meilleurs joueurs par ligue et par poste sera actualisée à un rythme hebdomadaire tout au long de la saison.

Pour en savoir plus sur la méthodologie utilisée, voir le Rapport Mensuel numéro 5.

Niveau record d’expatriés dans les meilleurs clubs

Pendant la dernière saison, le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club a atteint un nouveau record négatif : 14,3%. La Ligue 1 est le championnat du big-5 où les footballeurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi ont le plus joué : 19,3%. A l’opposé, en Premier League, le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés localement n’a jamais été aussi faible : 10,2%.

Si le pourcentage de minutes jouées par les expatriés est resté stable autour de 46%, cette catégorie de joueurs monopolise de plus en plus le temps de jeu dans les meilleures équipes. Les joueurs importés de l’étranger ont en effet disputé 59,6% des minutes dans les cinq clubs les mieux classés par ligue. Un pourcentage record d’expatriés parmi les cinq meilleurs clubs a été mesuré en Angleterre (77,1%), en Espagne (57,1%) et en Allemagne (53,1%). Cette valeur n’a été que de 38.5% en France.

Valeur de transfert : Messi, l’homme qui vaut 280 millions

Pour la première fois, nous sommes également en mesure de présenter la liste des joueurs avec la plus forte probabilité de transfert payant. De nombreux joueurs très talentueux (et chers) figurent aux 100 premières places de ce classement, comme Raheem Sterling, Alexis Sánchez et Antoine Griezmann. Les joueurs de Ligue 1 les plus susceptibles d’être transférés contre de l’argent sont Alexandre Lacazette, Raphaël Guerreiro et Daniel Wass.

Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter le numéro 115 de la Lettre du Big-5 (la dernière avant la pause estivale). Les classements complets sont présentés dans le Rapport Mensuel numéro 6. Cette publication détaille également la méthodologie développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football pour estimer tant la valeur que la probabilité de transfert des joueurs de football.

Prédictions de l’Observatoire du football : le bilan

Emploi des U21 : la Ligue 1 et Monaco en tête

Monaco (34,6%) devance Lyon (31,2%) et Lens (28,8%) dans le classement par club à l’échelle du big-5. Pour plus de données, veuillez vous référer au numéro 113 de notre Lettre du Big-5.

Analyse de la performance : meilleurs clubs et joueurs de la saison

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Le pouvoir de la jeunesse : âge d’inclusion en première équipe

Meilleurs joueurs de moins de 23 ans : Layvin Kurzawa & Co

Layvin Kurzawa pointe en tête du classement des défenseurs latéraux. Deux autres Français figurent aux trois premières places pour leur poste respectif : Raphaël Varane parmi les défenseurs centraux (3ème) et Paul Pogba au niveau des milieux défensifs (2ème). Ce dernier n’est devancé que par le prodige du Paris St-Germain Marco Verratti.

De nombreux joueurs évoluant en Ligue 1 figurent aux 15 premières places des classements. Ce résultat reflète la présence de nombreux talents dans l’Hexagone, ainsi que le bon temps de jeu dont ils bénéficient. Ces deux éléments font de la Ligue 1 le championnat du big-5 le plus propice au développement de talents.

A l’opposé, les joueurs évoluant pour des clubs italiens sont sous-représentés. De plus, aucun des dix joueurs présents aux 15 premières places des classements n’est éligible pour évoluer avec la sélection italienne.

Les classements ont été élaborés à partir d’indicateurs exclusifs mesurant la performance des joueurs dans les six domaines de jeu suivants :

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux.
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en position de tir favorable.
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires.
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon.
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception.
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels.

Equilibre compétitif : les meilleurs clubs renforcent leur domination

Les équipes en forme : LOSC Lille premier en France

Nouveau Rapport Mensuel : qui gagnera la Ligue des Champions ?

Développement des joueurs : le big-5 en état de dépendance

Les joueurs du moment : Messi top, Ronaldo flop

Lettre du Big-5 sur les joueurs internationaux

Nouveau Rapport Mensuel : sommes de transfert et résultats

A l’heure actuelle, les clubs du big-5 ont payé 8,6 milliards € pour recruter les joueurs présents dans l’effectif : 87,7 millions € par club en moyenne. Cette somme n’était « que » de 6,9 milliards en 2009/10 : 70,4 millions € par club.

L’inflation des dépenses en matière de transferts est particulièrement importante en Premier League. Entre 2009/120 et 2014/15, le montant des investissements consentis pour engager les joueurs de l’effectif est passé de 2,43 à 3,43 milliards € : 171 millions € par club en moyenne.

La part des dépenses des clubs de Premier League par rapport au total du big-5 est passée de 35% en 2009/10 à 40% en 2014/15. L’explosion des recettes tirées de la vente des droits de télévision pour la période 2016-2019 va sans doute encore renforcer ce processus.

Lors de la saison en cours, les cinq clubs par ligue ayant consenti le plus d’investissements pour composer leur effectif ont à eux seuls dépensé 67% des sommes de transfert payées par les 98 clubs du big-5. Ce pourcentage était de 63% en 2009/10.

La Ligue 1 est le championnat du big-5 dont les clubs dépensent le moins pour composer leurs effectifs : 1,05 milliards € au total (52,5 millions € par club). Néanmoins, cette somme n’était que de 720 millions € (36 millions € par club) en 2009/10. Cette augmentation est essentiellement liée aux énormes investissements consentis par Paris St-Germain.

A l’échelle du big-5, le montant moyen dépensé pour composer l’effectif par les équipes classées aux trois premiers rangs a fortement augmenté lors des six dernières saisons. Il est à l’heure actuelle de 278 millions €, contre 189 millions € en 2009/10 (+47%). Le numéro 103 de la Lettre du Big-5 présente également l’évolution des sommes investies poste par poste.

L’analyse des bénéficiaires des sommes investies par les clubs du big-5 montre que le pouvoir de redistribution du marché des transferts est limité. Entre 2009/10 et 2014/15, 67,4% des sommes investies par les clubs du big-5 ont été versées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Une valeur record a été mesurée lors des deux derniers mercatos : 70,5%.

Dans une optique d’égalité et dans le souci d’améliorer l’équilibre des compétitions, il serait donc utile de reformer le système des transferts dans le sens d’une plus grande solidarité. Pour ce faire, il faudrait que chaque club par où est passé un joueur reçoive de l’argent pour chaque transfert payant intervenant au cours de sa carrière au prorata du nombre de matchs officiels disputés pour le club.

Pour plus de précisions, nous vous invitons à lire le Rapport.

Centres de formation les plus rentables : quatre clubs français dans le top 10

Lors des six derniers « mercatos », les équipes actuelles de Ligue 1 ont encaissé 292 millions € en transférant des produits de leur centre de formation. Il s’agit d’une valeur record parmi les championnats du big-5. En bas de l’échelle on trouve la Serie A italienne (114 millions €). Ce résultat reflète la réticence des clubs de la Péninsule à faire confiance aux jeunes du centre de formation (voir ici).

A l’échelle des clubs, Southampton (90,2 millions €) devance LOSC Lille (76,0 millions €) et Real Sociedad (62,2 millions €). Parmi les 20 clubs du big-5 ayant su rentabiliser au mieux leurs centres de formation on trouve cinq autres équipes françaises : Stade Rennais (8ème avec 33,6 millions €,), Montpellier (9ème, 33,5 millions €), St-Etienne (10ème avec 32,8 millions €), Paris St-Germain (14ème, 25,2 millions €) et Toulouse (19ème, 22,2 millions €).

Griezmann sur le podium des meilleures recrues

A la tête des autres classements on trouve Dejan Lovren (Liverpool) pour la rigueur, Walter Gargano (Napoli) pour la récupération, Xabi Alonso (Bayern Munich) pour la distribution, Karim Bellarabi (Bayer Leverkusen) pour la percussion et Luis Suárez (Chelsea) pour la mise en danger.

Quatre joueurs recrutés par des clubs de Ligue 1 sont présents aux 12 premières places des classements par domaine de jeu : Yeltsin Tejeda (Evian) en récupération, Christophe Jallet (Olympique Lyonnais) en distribution, Jérémy Pied (Guingamp) en percussion et Jordan Ayew (Lorient) en mise en danger.

En plus de Griezmann, quatre autres Français font partie des meilleures recrues : Jérémy Mathieu (Barcelone) et Josuha Guilavogui (Wolfsburg) pour la récupération, Rémy Cabella (Newcastle) pour la percussion, ainsi que Cyril Théréau (Udinese) pour la finition.

Pour plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football pour du succès durable, nous vous invitons à consulter cet article.

Les 100 clubs qui forment le plus en Europe : Ajax en tête

L’Ajax Amsterdam occupe la tête du classement européen des clubs formateurs. Le club néerlandais a formé 77 joueurs sous contrat avec les 468 équipes des ligues couvertes par le recensement. Le Partizan Belgrade (74 joueurs) et le FC Barcelone (57) complètent le podium. Lyon est le club français le mieux classé : 15ème avec 40 joueurs formés, dont 33 évoluent dans des équipes du big-5 (voir ici pour le classement big-5).

Le leadership de la France en matière de formation est confirmé par le nombre record de clubs hexagonaux dans le top 100 : 15 équipes, dont deux clubs de Ligue 2 (Auxerre et Le Havre). Les deux autres pays les plus représentés, l’Espagne et les Pays-Bas, n’ont que huit représentants aux 100 premières places. A l’opposé, aucun club norvégien, cypriote, turc et roumain n’apparaît dans le classement.

Si vous êtes intéressés à une analyse plus détaillée du marché du travail européen des footballeurs, vous êtes invités à consulter notre Atlas digital en ligne. Merci de votre intérêt !

Nouveau Rapport mensuel : les vedettes de demain

A travers cette analyse, nous sommes à même de mettre en exergue non seulement des joueurs déjà bien connus tels que Luke Shaw, Raheem Sterling, Romelu Lukaku ou Thibaut Courtois, mais aussi des footballeurs qui n’évoluent pas encore dans le big-5 dont nous entendrons sans doute beaucoup parler à l’avenir. Nous pouvons par exemple citer Tonny Vilhena, Jetro Willems, Pione Sisto ou Georgi Milanov.

La notion de capital expérience renvoie aux matchs joués dans des championnats d’adultes jusqu’à l’âge de 23 ans. Nous attribuons aux matchs des valeurs différentes selon une méthode de classification exclusive prenant en compte les performances des représentants d’un pays dans les compétitions européennes, la division du club d’appartenance dans le pays d’origine et les résultats obtenus lors des rencontres disputées.

La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.

Le rapport met également en lumière le rôle crucial des ligues extérieures au big-5 dans le développement de la carrière des joueurs, y compris les plus talentueux. En effet, parmi les joueurs de 23 ans ou plus actuellement sous contrat avec des clubs du big-5, seulement 12% ont toujours évolué dans des équipes participant aux meilleurs championnats européens entre le début de la carrière professionnelle et leur 23ème anniversaire.

Le numéro 99 de notre Lettre du Big-5 présente les valeurs maximales de capital expérience mesurées pour les joueurs de moins de 20, 21, 22 et 23 ans à la fois pour les cinq grands marchés du football européen et les 26 autres ligues couvertes dans l’analyse.

Analyse exclusive de la dernière fenêtre de transferts

Des clauses de départ ou des options d’achat existaient pour les cinq joueurs les plus sur-payés. Cela a certainement aidé les clubs vendeurs à faire monter les enchères lors des négociations : Villarreal pour Gabriel Paulista, Swansea pour Wilfried Bony et Fiorentina pour Juan Cuadrado.

Les très bonnes performances de Bernardo Silva et Ryan Bertrand expliquent l’activation de l’option de transfert définitif de la part de Monaco, respectivement Southampton. Cependant, la valeur actuelle de ces deux joueurs est bien en dessous de l’indemnité versée.

Monaco et Southampton ont accepté de sur-payer compte-tenu de la marge de progression des joueurs. Ceci est aussi valable pour Arsenal en ce qui concerne le recrutement de Gabriel Paulista. Les trois joueurs ont en effet la possibilité concrète de devenir des piliers de leur équipe nationale dans un avenir proche.

Les cas de Wilfried Bony et Juan Cuadrado sont différents dans la mesure où ils ont déjà une grande expérience internationale. Leur recrutement s’explique en premier lieu pour la contribution qu’ils peuvent apporter dans la course au titre en Premier League anglaise.

Si Chelsea a été capable de céder d’autres joueurs – André Schürrle and Ryan Bertrand – à un prix plus élevé que celui estimé par notre modèle, Manchester City n’a pas pu faire de même.

Chelsea aurait probablement pu obtenir plus d’argent pour le transfert définitif de Fernando Torres. Cependant, son départ a quand même été financièrement utile en ce qu’il a permis au club londonien de s’affranchir définitivement du payement de son onéreux salaire.

La sur-représentation d’opérations entre clubs italiens parmi les transferts les plus sous-payés – Manolo Gabbiadini, Alfred Duncan, Daniele Gastaldello, Luca Antonelli et Gabriel Paletta – reflète la crise économique profonde que traverse le football professionnel dans la Péninsule.

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

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