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L’Observatoire du football révèle les meilleurs joueurs de la saison

La première place d’Otamendi parmi les défenseurs centraux est en grande partie liée à son niveau de performance exceptionnel dans le domaine de la rigueur (voir explication ci-dessous). Parmi les défenseurs latéraux, Aurier a été en dessus du lot surtout dans le domaine de la récupération. Cazorla devance tout autre milieu défensif grâce à ses statistiques en distribution. Parmi les milieux offensifs, Özil n’a pas de rivaux en termes de mise en danger. Enfin, la finition est la principale force de Lewandowski par rapport aux autres attaquants.

Les classements sont établis sur la base d’une méthodologie exclusive développée par l’équipe académique de l’Observatoire du football. Les indicateurs-clé de performance pris en compte mesurent la productivité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires. Le score final est la somme des valeurs mesurées pour chaque domaine, pondérées selon l’importance de ce dernier pour un poste donné.

Une présentation détaillée de l’approche de l’Observatoire du football pour l’analyse technique des performances est disponible dans la cinquième édition de notre Rapport Mensuel.

Domaines-clé de jeu de l’Observatoire du football

  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels.
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception.
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon.
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires.
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en position de tir favorable.
  • Finition : capacité des joueurs à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux.

Nice équipe la plus jeune du big-5

La seule autre équipe de Ligue 1 ayant évolué avec des joueurs de moins de 25 ans en moyenne est l’Olympique de Marseille (24,9 ans). A l’opposé, les clubs corses ont jusqu’ici aligné les joueurs le plus âgés : 28,6 ans en moyenne pour Bastia et GFCO Ajaccio. La moyenne d’âge à Caen et à Guingamp dépasse aussi les 28 ans.

Dans les autres championnats, la palme de la jeunesse va à Tottenham (24,7 ans), Valencia (24,5 ans), Bayer Leverkusen (24,5) et Empoli (25,5). Par contre, les équipes ayant évolué avec les joueurs les plus expérimentés sont West Bromwich (29,2 ans), Rayo Vallecano (29,0), Darmstadt (28,1) et Chievo (30,7).

Les Français premier contingent expatrié dans le big-5

Le contingent le plus fourni de footballeurs français se trouve en Angleterre. Depuis le début de la saison, 40 joueurs originaires de France ont foulé les pelouses de Premier League. Les Français sont bien représentés aussi en Italie (28 joueurs), en Espagne (27 joueurs) et, dans une moindre mesure, en Allemagne (11 joueurs, dont Kingsley Coman qui a aussi joué en Serie A).

L’analyse des origines les plus représentées à l’étranger à l’échelle mondiale est disponible dans la huitième édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch

Nouvelle étude : nations exportatrices dans le football mondial

Le Brésil est l’origine la plus représentée parmi les étrangers tant en Europe (1’137 joueurs) qu’en Asie (437 joueurs). Par contre, le principal pays d’exportation de footballeurs en Amérique latine est l’Argentine (511 joueurs contre seulement 124 Brésiliens).

A l’échelle mondiale, les trois pays avec le plus de joueurs dans des clubs professionnels et semi-professionnels étrangers sont le Brésil (1’784 joueurs), l’Argentine (929 joueurs) et la France (758 joueurs). A elles seules, ces trois origines représentent presque 20% des étrangers présents à l’échelle globale.

Aucun pays sud-américain ne figure parmi les cinq accueillant le plus de Brésiliens. Par contre, trois des cinq principales destinations des Argentins se situent en Amérique du Sud. De même, les pays où les Français s’expatrient le plus sont géographiquement proches à la France.

Le dernier chapitre analyse quatre ligues états-uniennes, où le football connaît un développement considérable. Le Rapport montre la forte diversification du recrutement international des clubs américains. Les auteurs prédisent en outre que les équipes américaines seront des concurrentes de plus en plus aguerries des clubs européens, asiatiques et sud-américains dans la course aux talents.

Pour plus d’informations ou pour contacter les auteurs de l’étude, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Money League : Marseille et Chelsea plus grosses déceptions de la saison

Marseille et Chelsea sont actuellement classés à la seizième place alors qu’ils disposent du troisième effectif le plus cher dans leur ligue respective. Dans les autres ligues, les écarts les plus négatifs ont été mesurés pour Real Sociedad (-11 postes), Juventus (-11) et Stuttgart (-8).

A l’opposé, Angers est le club du big-5 ayant jusqu’ici le plus sur-performé par rapport aux sommes investies en indemnités de transfert : +17 postes. Dans les autres championnats, les révélations de la saison sont Leicester (+12 postes), Ingolstadt (+11), Eibar (+10) et Chievo (+8).

Meilleurs joueurs depuis le début de la saison

En tête des classements absolus en Ligue 1 on trouve Thiago Silva (Paris St-Germain) parmi les défenseurs centraux, Serge Aurier (Paris St-Germain) parmi les défenseurs latéraux, Lassana Diarra (Olympique de Marseille) parmi les milieux défensifs, Wahbi Khazri (Bordeaux) parmi les milieux offensifs et Michy Batshuayi (Olympique de Marseille) parmi les attaquants.

Cette analyse a été menée sur la base des données de jeu fournies par OptaPro. Elle prend en compte la performance dans six domaines de jeu complémentaires : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. Une présentation détaillée de l’approche développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football est disponible dans le Rapport Mensuel numéro 5.

Selon cette approche, les meilleurs joueurs de moins de 21 ans de Ligue 1 depuis le début de la saison ont été Olivier Boscagli (OGC Nice) parmi les défenseurs centraux, Benjamin Mendy (Olympique de Marseille) parmi les défenseurs latéraux, Vincent Koziello (OGC Nice) parmi les milieux défensifs, Bernardo Silva (Monaco) parmi les milieux offensifs et Corentin Jean (Troyes) parmi les attaquants.

Les classements des 15 meilleurs joueurs par ligue et par poste sont actualisés chaque semaine sur le site de l’Observatoire du football du CIES. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Cartographier l’argent des transferts : qui sont les bénéficiaires ?

Les clubs actuellement en lice en Ligue des champions sont sur-représentés aux premiers rangs du classement des équipes ayant généré le plus d’argent en transférant des joueurs. Parmi les 15 clubs les mieux classés, seuls Monaco, Liverpool et Aston Villa ne se sont pas qualifiés pour la phase de groupe. Ce résultat montre l’importance cruciale d’obtenir des bons résultats pour valoriser au mieux les joueurs dans l’effectif.

Cependant, la majorité des clubs ayant encaissé le plus d’argent sur le marché des transferts font aussi partie des équipes ayant le plus investi pour recruter des nouveaux joueurs (voir Lettre du Big-5 numéro 118). Par conséquent, parmi les clubs avec le solde lié aux transferts le plus positif, seuls Wolfsbourg et Séville participent à la phase de groupe de la Ligue des champions.

Parmi les 15 équipes dont le solde entre recettes et dépenses liées aux transferts est le plus négatif, nous trouvons tant des équipes très aisées (Manchester City, PSG, Manchester United, Real Madrid, etc.) que des clubs moins riches ayant investi beaucoup d’argent pour renforcer l’effectif dans l’espoir d’améliorer leurs résultats, comme Milan, Newcastle United, West Bromwich Albion, Bologna, Sunderland et Crystal Palace.

Nouveau record : plus de 3 milliards € investis en transferts

En moyenne, pendant les trois mercatos d’été (2013-2015), les sommes investies en indemnités de transfert par les clubs du big-5 ont augmenté de 68% par rapport aux trois mercatos d’été précédents (2010-2012). La plus forte augmentation a été observée en Angleterre : 98%.

Le club le plus dépensier durant la dernière fenêtre de transferts a été Manchester City (230 millions €), suivi par une autre équipe anglaise, Manchester United (189 millions €) et le dernier finaliste de la Ligue des champions, Juventus (137 millions €).

D’une manière générale, les clubs de Premier League ont été les plus actifs. Ils ont investi un montant record de 1,35 milliards €, ce qui représente 41% des indemnités de transfert payées par l’ensemble des clubs du big-5.

Manchester City est aussi en tête du classement des clubs ayant le plus investi sur le marché des transferts depuis juillet 2010 : 784 millions €. Deux autres équipes anglaises se classent en deuxième et troisième position : Chelsea (711 millions €) et Manchester United (640 millions €). Le premier club non-anglais est Paris St-Germain : 4ème avec 615 millions €.

De Martial à Sterling : joueurs le plus sur- et sous-payés

En moyenne, les joueurs du big-5 transférés contre de l’argent lors du dernier mercato ont été payés 23% de plus que les footballeurs avec des caractéristiques similaires transférés lors des cinq années précédentes. En ajoutant ce pourcentage aux estimations de la valeur de transfert calculées à l’issue de la saison 2014/15 sur la base du modèle économétrique développé par l’Observatoire du football, nous obtenons des valeurs prenant en compte l’inflation en cours sur le marché des transferts.

La comparaison entre ces valeurs et les montants payés par les clubs permet d’évaluer dans quelle mesure les transferts effectués ont été bien négociés sur le plan financier, que ce soit par l’équipe qui a recruté le joueur ou celle qui l’a cédé. Cette analyse ne prend pas en compte les bonus liés aux performances futures des joueurs, ni l‘éventuel pourcentage négocié sur des transferts à venir. Les joueurs en prêt avec des options d’achat n’ont pas été inclus.

Cette étude indique que le joueur le plus sur-payé en valeur absolue par rapport aux montants investis dans le passé pour des joueurs aux caractéristiques similaires a été Anthony Martial par Manchester United (+27,9 millions €, bonus non-inclus), suivi par Kevin de Bruyne par Manchester City (+26,6 millions €) et Christian Benteke par Liverpool (+19,6 millions €).

A l’opposé, les joueurs les plus sous-payés ont été Raheem Sterling par Manchester City (-32,1 millions €), Mapou Yanga-Mbiwa par l’Olympique Lyonnais (-11,9 millions €) et Robin van Persie par Fenerbahçe (-11,4 millions €).

Les données complètes sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football du CIES ou sur demande à football.observatory@cies.ch. Pour une présentation détaillée de la méthodologie utilisée pour estimer la valeur de transfert des joueurs, il est possible de se référer au Rapport Mensuel numéro 6.

Qui va gagner les championnats du big-5 ?

Au total, les équipes du big-5 ont payé un montant record d’environ 9,3 milliards d’euros pour recruter les joueurs faisant actuellement partie de leur effectif. Les écarts entre clubs sont énormes : de 587 millions pour Real Madrid à moins d’un million pour Carpi, Frosinone, GFCO Ajaccio, Rayo Vallecano et Sporting Gijón.

Du point de vue des investissements sur le marché des transferts, la logique voudrait que Real Madrid, Manchester City, Paris St-Germain, Bayern Munich et Juventus remportent le titre dans leur championnat respectif. A l’opposé, dans le cas français, la relégation devrait se jouer entre GFCO Ajaccio, Angers, Bastia et Troyes.

Pour une analyse détaillée du lien entre dépenses sur le marché des transferts et résultats, voir le Rapport Mensuel numéro 3.

L’Observatoire lance la nouvelle saison en dévoilant son approche pour le succès

Depuis 2005, le groupe de recherche de l’Observatoire du football au sein du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a développé des analyses statistiques pionnières pour comprendre les logiques du succès dans le football professionnel.

Ce Rapport Mensuel illustre au travers d’exemples les bonnes pratiques dans les quatre dimensions-clé de la gestion durable d’un effectif : alchimie du groupe, structure démographique, analyse de la performance et politique de transferts.

Clubs professionnels, centres de formation et ligues font régulièrement appel aux services de l’Observatoire du football pour accroître leur compétitivité. Le travail de recherche innovant mené au sein de l’Observatoire a aussi une vocation éducative dans la mesure où il permet aux différentes parties prenantes du football de développer une réflexion originale sur le jeu.

De plus, l’équipe académique de l’Observatoire du football a le plaisir de dévoiler les premiers classements des joueurs les plus performants dans les cinq grandes ligues européennes. La liste des 15 meilleurs joueurs par ligue et par poste sera actualisée à un rythme hebdomadaire tout au long de la saison.

Pour en savoir plus sur la méthodologie utilisée, voir le Rapport Mensuel numéro 5.

Niveau record d’expatriés dans les meilleurs clubs

Pendant la dernière saison, le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club a atteint un nouveau record négatif : 14,3%. La Ligue 1 est le championnat du big-5 où les footballeurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi ont le plus joué : 19,3%. A l’opposé, en Premier League, le pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés localement n’a jamais été aussi faible : 10,2%.

Si le pourcentage de minutes jouées par les expatriés est resté stable autour de 46%, cette catégorie de joueurs monopolise de plus en plus le temps de jeu dans les meilleures équipes. Les joueurs importés de l’étranger ont en effet disputé 59,6% des minutes dans les cinq clubs les mieux classés par ligue. Un pourcentage record d’expatriés parmi les cinq meilleurs clubs a été mesuré en Angleterre (77,1%), en Espagne (57,1%) et en Allemagne (53,1%). Cette valeur n’a été que de 38.5% en France.

Valeur de transfert : Messi, l’homme qui vaut 280 millions

Pour la première fois, nous sommes également en mesure de présenter la liste des joueurs avec la plus forte probabilité de transfert payant. De nombreux joueurs très talentueux (et chers) figurent aux 100 premières places de ce classement, comme Raheem Sterling, Alexis Sánchez et Antoine Griezmann. Les joueurs de Ligue 1 les plus susceptibles d’être transférés contre de l’argent sont Alexandre Lacazette, Raphaël Guerreiro et Daniel Wass.

Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter le numéro 115 de la Lettre du Big-5 (la dernière avant la pause estivale). Les classements complets sont présentés dans le Rapport Mensuel numéro 6. Cette publication détaille également la méthodologie développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football pour estimer tant la valeur que la probabilité de transfert des joueurs de football.

Prédictions de l’Observatoire du football : le bilan

Emploi des U21 : la Ligue 1 et Monaco en tête

Monaco (34,6%) devance Lyon (31,2%) et Lens (28,8%) dans le classement par club à l’échelle du big-5. Pour plus de données, veuillez vous référer au numéro 113 de notre Lettre du Big-5.

Analyse de la performance : meilleurs clubs et joueurs de la saison

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Le pouvoir de la jeunesse : âge d’inclusion en première équipe

Meilleurs joueurs de moins de 23 ans : Layvin Kurzawa & Co

Layvin Kurzawa pointe en tête du classement des défenseurs latéraux. Deux autres Français figurent aux trois premières places pour leur poste respectif : Raphaël Varane parmi les défenseurs centraux (3ème) et Paul Pogba au niveau des milieux défensifs (2ème). Ce dernier n’est devancé que par le prodige du Paris St-Germain Marco Verratti.

De nombreux joueurs évoluant en Ligue 1 figurent aux 15 premières places des classements. Ce résultat reflète la présence de nombreux talents dans l’Hexagone, ainsi que le bon temps de jeu dont ils bénéficient. Ces deux éléments font de la Ligue 1 le championnat du big-5 le plus propice au développement de talents.

A l’opposé, les joueurs évoluant pour des clubs italiens sont sous-représentés. De plus, aucun des dix joueurs présents aux 15 premières places des classements n’est éligible pour évoluer avec la sélection italienne.

Les classements ont été élaborés à partir d’indicateurs exclusifs mesurant la performance des joueurs dans les six domaines de jeu suivants :

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux.
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en position de tir favorable.
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires.
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon.
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception.
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels.

Equilibre compétitif : les meilleurs clubs renforcent leur domination

Les équipes en forme : LOSC Lille premier en France

Nouveau Rapport Mensuel : qui gagnera la Ligue des Champions ?

Développement des joueurs : le big-5 en état de dépendance

Les joueurs du moment : Messi top, Ronaldo flop

Lettre du Big-5 sur les joueurs internationaux

Nouveau Rapport Mensuel : sommes de transfert et résultats

A l’heure actuelle, les clubs du big-5 ont payé 8,6 milliards € pour recruter les joueurs présents dans l’effectif : 87,7 millions € par club en moyenne. Cette somme n’était « que » de 6,9 milliards en 2009/10 : 70,4 millions € par club.

L’inflation des dépenses en matière de transferts est particulièrement importante en Premier League. Entre 2009/120 et 2014/15, le montant des investissements consentis pour engager les joueurs de l’effectif est passé de 2,43 à 3,43 milliards € : 171 millions € par club en moyenne.

La part des dépenses des clubs de Premier League par rapport au total du big-5 est passée de 35% en 2009/10 à 40% en 2014/15. L’explosion des recettes tirées de la vente des droits de télévision pour la période 2016-2019 va sans doute encore renforcer ce processus.

Lors de la saison en cours, les cinq clubs par ligue ayant consenti le plus d’investissements pour composer leur effectif ont à eux seuls dépensé 67% des sommes de transfert payées par les 98 clubs du big-5. Ce pourcentage était de 63% en 2009/10.

La Ligue 1 est le championnat du big-5 dont les clubs dépensent le moins pour composer leurs effectifs : 1,05 milliards € au total (52,5 millions € par club). Néanmoins, cette somme n’était que de 720 millions € (36 millions € par club) en 2009/10. Cette augmentation est essentiellement liée aux énormes investissements consentis par Paris St-Germain.

A l’échelle du big-5, le montant moyen dépensé pour composer l’effectif par les équipes classées aux trois premiers rangs a fortement augmenté lors des six dernières saisons. Il est à l’heure actuelle de 278 millions €, contre 189 millions € en 2009/10 (+47%). Le numéro 103 de la Lettre du Big-5 présente également l’évolution des sommes investies poste par poste.

L’analyse des bénéficiaires des sommes investies par les clubs du big-5 montre que le pouvoir de redistribution du marché des transferts est limité. Entre 2009/10 et 2014/15, 67,4% des sommes investies par les clubs du big-5 ont été versées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Une valeur record a été mesurée lors des deux derniers mercatos : 70,5%.

Dans une optique d’égalité et dans le souci d’améliorer l’équilibre des compétitions, il serait donc utile de reformer le système des transferts dans le sens d’une plus grande solidarité. Pour ce faire, il faudrait que chaque club par où est passé un joueur reçoive de l’argent pour chaque transfert payant intervenant au cours de sa carrière au prorata du nombre de matchs officiels disputés pour le club.

Pour plus de précisions, nous vous invitons à lire le Rapport.

Centres de formation les plus rentables : quatre clubs français dans le top 10

Lors des six derniers « mercatos », les équipes actuelles de Ligue 1 ont encaissé 292 millions € en transférant des produits de leur centre de formation. Il s’agit d’une valeur record parmi les championnats du big-5. En bas de l’échelle on trouve la Serie A italienne (114 millions €). Ce résultat reflète la réticence des clubs de la Péninsule à faire confiance aux jeunes du centre de formation (voir ici).

A l’échelle des clubs, Southampton (90,2 millions €) devance LOSC Lille (76,0 millions €) et Real Sociedad (62,2 millions €). Parmi les 20 clubs du big-5 ayant su rentabiliser au mieux leurs centres de formation on trouve cinq autres équipes françaises : Stade Rennais (8ème avec 33,6 millions €,), Montpellier (9ème, 33,5 millions €), St-Etienne (10ème avec 32,8 millions €), Paris St-Germain (14ème, 25,2 millions €) et Toulouse (19ème, 22,2 millions €).

Griezmann sur le podium des meilleures recrues

A la tête des autres classements on trouve Dejan Lovren (Liverpool) pour la rigueur, Walter Gargano (Napoli) pour la récupération, Xabi Alonso (Bayern Munich) pour la distribution, Karim Bellarabi (Bayer Leverkusen) pour la percussion et Luis Suárez (Chelsea) pour la mise en danger.

Quatre joueurs recrutés par des clubs de Ligue 1 sont présents aux 12 premières places des classements par domaine de jeu : Yeltsin Tejeda (Evian) en récupération, Christophe Jallet (Olympique Lyonnais) en distribution, Jérémy Pied (Guingamp) en percussion et Jordan Ayew (Lorient) en mise en danger.

En plus de Griezmann, quatre autres Français font partie des meilleures recrues : Jérémy Mathieu (Barcelone) et Josuha Guilavogui (Wolfsburg) pour la récupération, Rémy Cabella (Newcastle) pour la percussion, ainsi que Cyril Théréau (Udinese) pour la finition.

Pour plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football pour du succès durable, nous vous invitons à consulter cet article.

Les 100 clubs qui forment le plus en Europe : Ajax en tête

L’Ajax Amsterdam occupe la tête du classement européen des clubs formateurs. Le club néerlandais a formé 77 joueurs sous contrat avec les 468 équipes des ligues couvertes par le recensement. Le Partizan Belgrade (74 joueurs) et le FC Barcelone (57) complètent le podium. Lyon est le club français le mieux classé : 15ème avec 40 joueurs formés, dont 33 évoluent dans des équipes du big-5 (voir ici pour le classement big-5).

Le leadership de la France en matière de formation est confirmé par le nombre record de clubs hexagonaux dans le top 100 : 15 équipes, dont deux clubs de Ligue 2 (Auxerre et Le Havre). Les deux autres pays les plus représentés, l’Espagne et les Pays-Bas, n’ont que huit représentants aux 100 premières places. A l’opposé, aucun club norvégien, cypriote, turc et roumain n’apparaît dans le classement.

Si vous êtes intéressés à une analyse plus détaillée du marché du travail européen des footballeurs, vous êtes invités à consulter notre Atlas digital en ligne. Merci de votre intérêt !

Nouveau Rapport mensuel : les vedettes de demain

A travers cette analyse, nous sommes à même de mettre en exergue non seulement des joueurs déjà bien connus tels que Luke Shaw, Raheem Sterling, Romelu Lukaku ou Thibaut Courtois, mais aussi des footballeurs qui n’évoluent pas encore dans le big-5 dont nous entendrons sans doute beaucoup parler à l’avenir. Nous pouvons par exemple citer Tonny Vilhena, Jetro Willems, Pione Sisto ou Georgi Milanov.

La notion de capital expérience renvoie aux matchs joués dans des championnats d’adultes jusqu’à l’âge de 23 ans. Nous attribuons aux matchs des valeurs différentes selon une méthode de classification exclusive prenant en compte les performances des représentants d’un pays dans les compétitions européennes, la division du club d’appartenance dans le pays d’origine et les résultats obtenus lors des rencontres disputées.

La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.

Le rapport met également en lumière le rôle crucial des ligues extérieures au big-5 dans le développement de la carrière des joueurs, y compris les plus talentueux. En effet, parmi les joueurs de 23 ans ou plus actuellement sous contrat avec des clubs du big-5, seulement 12% ont toujours évolué dans des équipes participant aux meilleurs championnats européens entre le début de la carrière professionnelle et leur 23ème anniversaire.

Le numéro 99 de notre Lettre du Big-5 présente les valeurs maximales de capital expérience mesurées pour les joueurs de moins de 20, 21, 22 et 23 ans à la fois pour les cinq grands marchés du football européen et les 26 autres ligues couvertes dans l’analyse.

Analyse exclusive de la dernière fenêtre de transferts

Des clauses de départ ou des options d’achat existaient pour les cinq joueurs les plus sur-payés. Cela a certainement aidé les clubs vendeurs à faire monter les enchères lors des négociations : Villarreal pour Gabriel Paulista, Swansea pour Wilfried Bony et Fiorentina pour Juan Cuadrado.

Les très bonnes performances de Bernardo Silva et Ryan Bertrand expliquent l’activation de l’option de transfert définitif de la part de Monaco, respectivement Southampton. Cependant, la valeur actuelle de ces deux joueurs est bien en dessous de l’indemnité versée.

Monaco et Southampton ont accepté de sur-payer compte-tenu de la marge de progression des joueurs. Ceci est aussi valable pour Arsenal en ce qui concerne le recrutement de Gabriel Paulista. Les trois joueurs ont en effet la possibilité concrète de devenir des piliers de leur équipe nationale dans un avenir proche.

Les cas de Wilfried Bony et Juan Cuadrado sont différents dans la mesure où ils ont déjà une grande expérience internationale. Leur recrutement s’explique en premier lieu pour la contribution qu’ils peuvent apporter dans la course au titre en Premier League anglaise.

Si Chelsea a été capable de céder d’autres joueurs – André Schürrle and Ryan Bertrand – à un prix plus élevé que celui estimé par notre modèle, Manchester City n’a pas pu faire de même.

Chelsea aurait probablement pu obtenir plus d’argent pour le transfert définitif de Fernando Torres. Cependant, son départ a quand même été financièrement utile en ce qu’il a permis au club londonien de s’affranchir définitivement du payement de son onéreux salaire.

La sur-représentation d’opérations entre clubs italiens parmi les transferts les plus sous-payés – Manolo Gabbiadini, Alfred Duncan, Daniele Gastaldello, Luca Antonelli et Gabriel Paletta – reflète la crise économique profonde que traverse le football professionnel dans la Péninsule.

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs U23 : Kurzawa et les Français en force

A la tête des classements par domaine de jeu on trouve José Gímenez (Atlético Madrid) pour la rigueur, Layvin Kurzawa (Monaco) pour la récupération, Marco Verratti (Paris St-Germain), Alex Oxlade-Chamberlain (Arsenal) pour la percussion, Isco Alarcón (Real Madrid) pour la mise en danger et Neymar Júnior (Barcelona) pour la finition.

Outre Layvin Kurzawa, aux 12 premières places d’au moins un domaine de jeu on trouve de nombreux autres joueurs français :

  • Djibril Sidibé (LOSC Lille)
  • Rafidine Abdullah (Lorient)
  • Gilbert Imbula (Olympique de Marseille)
  • Jordan Ferri (Olympique Lyonnais)
  • Corentin Tolisso (Olympique Lyonnais)
  • Paul Pogba (Juventus)
  • Florian Thauvin (Olympique de Marseille)
  • Nabil Fekir (Olympique Lyonnais)
  • Paul-Georges Ntep (Stade Rennais)
  • Alassane Pléa (OGC Nice)

Les classements complets sont disponibles ici.

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en condition de marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels

Lyon cinquième équipe la plus efficace d’Europe

Aux trois premières places du classement de l’efficacité dans la finition il y a trois équipes espagnoles. Real Madrid (5,4 tirs par but), Valence (5,7) et Atlético Madrid (6,0). Barcelone (6,6) est quatrième, juste devant l’Olympique Lyonnais (6,7). Par ailleurs, l’efficacité du club rhodanien s’améliore au fil de la rencontre : 8,8 tirs par but en première période contre 5,5 en deuxième mi-temps (2ème rang européen derrière Real Madrid). PSG, par contre, a besoin de moins de tirs pour marquer en première période (5,4 tirs par but, 3ème rang européen) qu’en deuxième (9,1). Simple coïncidence ?

Avec 15,2 tirs par but, Lille pointe à la dernière place du classement français. Le record négatif à l’échelle du big-5 est jusqu’ici détenu par Hambourg : un but tous les 22,9 tirs ! Ces valeurs ont été calculées à partir des données fournies par notre partenaire Opta Pro. Elles sont accessibles gratuitement ici.

Qui a mené le plus longtemps au score ?

En France, c’est Marseille qui mène le bal en ayant disputé 41,5% des minutes avec au moins un but d’avance. A l’autre extrémité de ce classement alternatif, c’est Metz qui occupe le dernier rang (13,9% des minutes). Alors qu’il n’est que 13ème dans le classement réel, Guingamp arrive ici en 7ème position. A l’opposé, Nantes a été particulièrement efficace : seulement 15ème dans le classement des minutes contre 8ème dans la réalité. Un même constat est valable pour St-Etienne et Nice.

Les chiffres pour l’ensemble des 98 clubs du big-5 sont téléchargeables ici.

Premier Rapport Mensuel : l’instabilité des clubs et ses conséquences

Le rapport indique que la stabilité confère aux clubs un avantage compétitif sur les équipes rivales, tant sur le plan sportif – meilleurs résultats à court et moyen terme – qu’économique – plus grande capacité à lancer des joueurs formés localement en générant des plus-values en cas de transfert.

Des indicateurs de stabilité comme la permanence moyenne des joueurs dans leur club d’appartenance ou le pourcentage de nouvelles recrues dans l’effectif prennent ainsi tout leur sens pour juger de la pertinence des stratégies de gestion mises en place par les dirigeants des clubs.

Dans cette perspective, les supporters des clubs chroniquement instables peuvent se faire du souci. Pour protéger le football contre les mauvaises pratiques de certains dirigeants, encourager la formation et accroître la compétitivité des équipes, il serait donc opportun de réfléchir à l’introduction de limites du nombre de transferts consentis.

Fidèle à sa réputation, notre groupe de recherche se tient à disposition des passionnés du jeu pour analyser un tel scénario. Il s’agirait notamment de définir plus précisément le niveau souhaité d’une limitation des transferts afin d’atteindre les buts escomptés sans entraver la libre circulation des footballeurs, ni provoquer une distorsion du marché dans le respect du principe de la proportionnalité.

Le numéro 94 de la Lettre du Big-5 analyse aussi la question de la stabilité des équipes en comparant les clubs classés à la première et dernière place de leur championnat respectif du point de vue des dates d’arrivée des joueurs utilisés lors de la saison en cours. Cette analyse permet aussi d’illustrer l’importance de la stabilité pour l’obtention de résultats probants et durables.

Plus hautes valeurs de transfert : Messi devant Ronaldo et Hazard

Voici le top 10 européen :

  • Lionel Messi (Barcelone) : 220 millions €
  • Cristiano Ronaldo (Real Madrid) : 133 millions €
  • Eden Hazard (Chelsea) : 99 millions €
  • Diego Costa (Chelsea) : 84 millions €
  • Paul Pogba (Juventus) : 72 millions €
  • Sergio Agüero (Manchester City) : 65 millions €
  • Raheem Sterling (Liverpool) : 63 millions €
  • Francesc Fàbregas (Chelsea) : 62 millions €
  • Alexis Sánchez (Arsenal) : 61 millions €
  • Gareth Bale (Real Madrid) : 60 millions €

Parmi les 100 joueurs ayant la plus haute valeur de transfert se trouvent sept joueurs français :

  • Paul Pogba : 5ème, 72 millions €
  • Karim Benzema : 21ème, 43 millions €
  • Antoine Griezmann : 22ème, 42 millions €
  • Alexandre Lacazette : 45ème, 32 millions €
  • Samir Nasri : 79ème, 24 millions €
  • Olivier Giroud : 79ème, 24 millions €
  • Raphaël Varane : 87ème, 23 millions €

Le top 12 de Ligue 1 voit la domination des joueurs de Paris St-Germain :

  • Edison Cavani : 25ème, 38 millions €
  • Marco Verratti : 40ème, 33 millions €
  • Lucas Moura : 45ème, 32 millions €
  • Alexandre Lacazette : 45ème, 32 millions €
  • David Luiz : 79ème, 24 millions €
  • Thiago Silva : 79ème, 24 millions €
  • Marquinhos Aoás : 87ème, 23 millions €
  • Blaise Matuidi : 106ème, 20 millions €
  • Geoffrey Kondogbia : 141ème, 17 millions €
  • Salvatore Sirigu : 141ème, 17 millions €
  • Zlatan Ibrahimovi ? : 141ème, 17 millions €
  • Florian Thauvin : 146ème, 16 millions €

Les valeurs de transfert sont calculées de manière scientifique sur la base de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2009. Les variables prises en compte dans le modèle économétrique exclusivement développé par notre équipe académique ont trait aux performances des joueurs (matchs, buts, dribbles, etc.), à leurs caractéristiques (âge, poste, durée de contrat, etc.), ainsi qu’au niveau de compétition et aux résultats obtenus par leurs équipes (clubs et équipes nationales).

Pour plus de renseignements, vous pouvez vous référer au quatrième chapitre de cet article résumant l’approche de l’Observatoire du football pour aider les clubs à s’engager durablement dans la voie du succès.

Un Atlas digital pour fêter les 10 ans de l’Observatoire du football

Cet outil accessible gratuitement en ligne permet à tous les passionnés d’analyser l’état du football dans 31 pays européens et de suivre son évolution d’année en année. Les indicateurs proposés étudient les caractéristiques des joueurs de plus de 500 clubs de première division sur le plan de l’âge, de la taille, de la mobilité, de la formation, de l’origine, etc.

En consultant l’Atlas, vous pouvez ainsi apprendre que la taille de l’équipe avec les joueurs les plus grands, Diósgyör (186,3 cm en moyenne), est de presque 10 cm supérieure à celle du club dont les membres de l’effectif ont le plus petit gabarit, Barcelone (177,3 cm).

L’Atlas permet également d’établir des comparaisons entre ligues. Au niveau de l’âge, par exemple, il apparaît ainsi que la Serie A italienne réunit les footballeurs les plus âgés (27,3 ans en moyenne), alors que l’Eredivisie néerlandaise est composée des joueurs les plus jeunes (24,2 ans).

Le numéro 92 de la Lettre du Big-5 situe les cinq grands championnats dans le contexte européen du point de vue de l’âge moyen des joueurs dans l’effectif. Il présente également l’âge moyen des 98 clubs de ces ligues. Plus de 5 ans séparent ainsi le club le plus jeune, Valencia, de celui réunissant les joueurs les plus âgés, Atalanta.

A partir du mois de janvier, l’équipe académique de l’Observatoire du football vous proposera également des rapports mensuels en lieu et place de nos publications annuelles payantes. A l’image de l’Atlas digital, ces rapports seront aussi librement accessibles depuis notre site. Le premier numéro traitera de la thématique de l’instabilité des clubs. Nous allons par ailleurs poursuivre la publication hebdomadaire de la Lettre du Big-5. Nous sommes ouverts à des offres de sponsoring.

En outre, en automne 2015, nous prévoyons la publication d’un ouvrage grand public synthétisant les principaux enseignements tirés de l’analyse du football effectuée tout au long de la dernière décennie. Désormais, plus de 20’000 abonnés sont être inscrits à notre liste de distribution. Nous vous remercions chaleureusement de votre attention, confiance et intérêt grandissants.

Joyeuses fêtes et bonne année 2015 !

L’Observatoire dévoile son approche pour du succès durable

En outre, le numéro 91 de la Lettre du Big-5 présente les résultats de l’analyse du ratio PMAR pour les clubs des cinq grands championnats européens. Ce ratio mesure le rapport entre la permanence moyenne des joueurs dans la première équipe de leur club employeur (le plus, le mieux) et l’âge au moment où ils ont été recrutés (le moins, le mieux).

Les analyses effectuées depuis 2005 montrent en effet qu’il existe une forte corrélation dans tous les pays entre ce ratio et les résultats obtenus par les clubs à la fin de la saison. Il n’est dès lors pas surprenant de constater que les cinq actuels leaders des grands championnats européens sont aux 20 premières places du classement PMAR :

  • Real Madrid (2 ème tant au niveau du big-5 que de l’Espagne)
  • Juventus (7ème et 1er en Italie)
  • Bayern Munich (9ème et 2ème en Allemagne)
  • Chelsea (11ème et 1er en Angleterre)
  • Marseille (19ème et 2ème en France)

Dans la perspective du PMAR, les équipes qui ont jusqu’ici le plus dépassé les attentes sont Séville, Genoa et Valence. Au contraire, Real Sociedad, Borussia Dortmund, Everton, Cagliari et Lille ont clairement déçu. Néanmoins, ces clubs restent dans une position favorable pour améliorer leurs performances.

Notre équipe académique est à disposition des clubs professionnels pour approfondir la question et réaliser des mandats de recherche.

Actualisation du formulaire pour calculer la valeur de transfert

Grâce à notre outil, tout un chacun peut ainsi obtenir une estimation fiable de la valeur de transfert actuelle des joueurs participant aux championnats des cinq grands marchés du football européen : Premier League anglaise, Primera Liga espagnole, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française.

Notre modèle statistique se base sur près de 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. La corrélation entre sommes estimées et versées est supérieure à 80%. Notre équipe se tient à disposition des acteurs du marché pour réaliser des expertises plus approfondies, y compris pour des footballeurs évoluant dans des clubs extérieurs au big-5.

Cliquez ici pour accéder à notre formulaire.

Les meilleurs par domaine de jeu : Ronaldo et Coutadeur au top

Nos classements mettent non seulement en exergue les joueurs les plus performants dans l’absolu, mais aussi ceux ayant le mieux performé par rapport aux co-équipiers. Cette démarche permet de mieux identifier des joueurs en devenir ne faisant pas encore partie des meilleurs clubs. Pour limiter les biais, seuls les footballeurs ayant disputé au moins 66% des minutes de jeu sont inclus dans l’analyse.

En valeurs absolues, les meilleurs joueurs du big-5 jusqu’à présent sont Cristiano Ronaldo (Real Madrid) tant dans la finition que la mise en danger, Eden Hazard (Chelsea) dans la percussion, Xabi Alonso (Bayern Munich) dans la distribution, Mathieu Coutadeur (Lorient) dans la récupération et Javi Manquillo (Liverpool) dans la rigueur.

En tête des classements relatifs on trouve par contre Charlie Austin (QPR) dans la finition, Xabi Prieto (Real Sociedad) dans la mise en danger, Federico Cartabia (Córdoba) dans la percussion, Roberto Trashorras (Rayo Vallecano) dans la distribution, Alaixys Romao (Marseille) dans la récupération et Mathieu Bodmer (Nice) dans la rigueur.

Les représentants des clubs professionnels peuvent nous contacter pour connaître notre palette de produits dans le domaine de l’analyse de la performance.

Indicateurs-clé de performance

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en condition de marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels

Les matchs les plus « chers » : Real-Barcelone en tête

Dans les autres championnats, les confrontations les plus « chères » de cette saison ont été Manchester City-Chelsea (578 millions €), Paris St-Germain-Marseille (503 millions €), Bayern Munich-Borussia Dortmund (272 millions €) et Inter-Naples (263 millions €).

Cette analyse montre l’impact grandissant de l’argent au plus haut niveau du football européen et la difficulté rencontrée par la grande majorité des équipes à se mettre au niveau des plus riches. Cette situation se traduit par une plus grande prédictibilité des résultats.

Ainsi, les cinq équipes favorites d’après nos prédictions de début de saison occupent la première (Bayern Munich, Chelsea) ou la deuxième place (Paris St-Germain, Barcelone, Rome) de leur championnat respectif.

Nombre record d’expatriés, la France devant le Brésil !

L’analyse de l’Observatoire du football du CIES confirme que le marché du travail des footballeurs fait de plus en plus fi des frontières nationales. Ce constat est particulièrement vrai en Angleterre et en Italie. Dans ces deux pays, les expatriés constituent la majorité des effectifs : 59,3% pour la Premier League et 54,8% pour l’Italie.

A l’opposé, la France est le pays du big-5 dont les clubs de première division dépendent le moins de l’importation de joueurs depuis l’étranger : 31,6%. Néanmoins, cette proportion est de 1,4% supérieure à celle mesurée le 1er novembre 2013. Depuis cette date, le taux d’expatriés a augmenté dans l’ensemble des cinq grands marchés du football européen à l’exception de l’Angleterre (-1,6%). Le plus fort accroissement a été enregistré en Allemagne : de 38,1 à 43,5% (+5,4%).

Pour la première fois, la France est devenue le premier pays exportateur de joueurs dans le big-5. Au total, 113 joueurs ayant grandi en France sont actuellement actifs dans les premiers niveaux de compétition des quatre autres principaux marchés du football européen. Il s’agit d’un nouveau record historique (+ 6 migrants par rapport à il y a une année). Les deux autres origines les plus représentées sont le Brésil (ancien leader) et l’Argentine : 112 joueurs chacun.

La plus forte augmentation depuis 2009 concerne le quatrième plus grand pays exportateur, l’Espagne (de 17 à 58 joueurs, + 41), alors que l’accroissement le plus notable par rapport à novembre 2013 a été enregistrée pour la Serbie (de 28 à 39, +11) et la Belgique (de 31 à 41, + 10).

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Taille sur le terrain : les records depuis 2009

Lors de la saison en cours, les équipes ayant aligné les plus petits joueurs en moyenne par ligue sont Barcelone (176,4 cm), Nice (177,0 cm), Empoli (178,2 cm), Hertha (179,4 cm) et Manchester City (179,8 cm).

Au contraire, les clubs suivants sont en tête du classement 2014/15 des plus grandes compositions : Stoke City (188,0 cm), Schalke 04 (186,7 cm), Vérone (186,2 cm), Monaco (185,5 cm) et Elche (183,6 cm).

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Lyon quatrième plus grand fournisseur de joueurs big-5

Sur les 33 footballeurs formés à Lyon employés par des équipes du big-5, 15 jouent toujours dans leur club formateur. Il s’agit d’un record en Europe ex-aequo avec Athletic Bilbao et Real Sociedad. Ce résultat montre à la fois la qualité de la formation offerte à Lyon et l’audace d’une politique visant à donner leur chance à des jeunes talents.

A l’opposé, seuls 5 des 27 footballeurs formés par Paris St-Germain actuellement actifs dans le big-5 jouent toujours dans leur club formateur. Néanmoins, le club francilien se classe à la cinquième place des équipes ayant le plus contribué à la formation des footballeurs participant aux cinq grands championnats européens.

River Plate est en tête du classement des clubs qui ne font pas partie du big-5. L’équipe argentine a formé 17 joueurs sous contrat avec des clubs du big-5, deux de plus que Le Havre, Ajax et Munich 1860 et trois de plus qu’Auxerre.

Le numéro 86 de la Lettre du Big-5 montre également que le pourcentage de joueurs formés dans le club a diminué pour la quatrième année consécutive : il atteint désormais 17,2%, le niveau le plus bas depuis 2009. Cette proportion varie entre 24,6% en France et 9,6% en Italie. Pour être considéré comme “formé dans le club”, un joueur doit avoir évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans pour son club employeur (critère UEFA).

Plus d’informations sont disponibles à la demande à football.observatory@cies.ch

Nice gagne le championnat de la jeunesse

Néanmoins, à l’échelle des cinq grands championnats européens, lors du dernier week-end deux équipes – et pas des moindres – ont aligné des joueurs encore plus jeunes que Nice : Valencia (24,4) et Manchester United (24,6). Dans le dernier cas, cela correspond à une stratégie visant à rajeunir l’effectif pour préparer les succès à venir.

Montpellier est en tête du classement français des clubs ayant évolué avec les joueurs les plus âgés : 28,1 ans. Au total, c’est Vérone qui a aligné l’équipe la plus « vieille » : 31 ans. Depuis 2008, le record d’âge moyen sur le terrain a été mesuré pour Milan AC : 33.3 ans contre Catane le 03.05.2009.

Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

Nouvelle statistique « rang à la minute » : l’OM et Payet en tête

Depuis le début de la saison de Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’est pas seulement l’équipe ayant réalisé le plus de points à l’issue des matchs (2,44), mais aussi celle ayant obtenu le plus de points par minute jouée (2,08). A la deuxième place de ce classement à la minute on trouve Paris St-Germain (1,68) qui devance Montpellier (1,45).

A l’échelle des joueurs, Dimitri Payet (Marseille) a réalisé le plus de points par minute jouée : 2,19 en moyenne. Parmi ses co-équipiers ayant disputé au moins 50% des minutes de jeu, la valeur la moins élevée a été mesurée pour Florian Thauvin (1,92). La moyenne la plus faible en absolu en Ligue 1 a été enregistrée pour Mathieu Peybernes (Bastia, 0,58).

Marcos Rojo (Manchester United), Pablo Piatti (Valencia), Arjen Robben (Bayern) et Angelo Ogbonna (Juventus) sont en tête de classement dans les autres ligues du big-5. A l’opposé, les records négatifs ont été mesurés pour les joueurs suivants : Niko Kranj ?ar (QPR), Xabi Prieto (Real Sociedad), Julian Draxler (Schalke 04) et Daniele Conti (Cagliari).

Les « classements à la minute » vont être actualisés après chaque journée de championnat. Ils seront accessibles tout au long de la saison sur le site de l’Observatoire du football.

Début de saison de rêve pour André-Pierre Gignac

Deux autres joueurs français figurent à la deuxième place du classement de leur poste respectif : Jérémy Mathieu parmi les défenseurs centraux et Patrice Evra chez les défenseurs latéraux. Outre Gignac, en tête des classements on trouve Giorgio Chiellini (défenseurs centraux), Jordi Alba (défenseurs latéraux), Xabi Alonso (milieux défensifs/relayeurs) et Francesc Fàbregas (milieux offensifs). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 60% des minutes de jeu sont pris en considération.

Plusieurs joueurs sans expérience dans une sélection nationale A figurent aux 15 premières places de leur poste respectif, dont les Français Layvin Kurzawa (Monaco) et Wissam Ben Yedder (Toulouse). Ces derniers méritent sans doute une chance chez les Bleus.

Les joueurs sont classés selon leur productivité et leur efficacité dans six domaines de jeu (voir ci-dessous). Ces six compétences clé sont pondérées différemment par poste selon leur impact sur les résultats. Ainsi, par exemple, la rigueur est plus importante pour les défenseurs que pour les attaquants. Pour plus de comparabilité, les classements prennent également en compte les différences dans l’intensité et style de jeu entre les ligues.

Compétences clé de performance selon l’Observatoire du football

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers dans une position favorable pour marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à défendre son camp en bloquant efficacement les actions des adversaires

Plusieurs records battus lors du mercato d’été

Un nouveau record a été également battu en ce qui concerne le pourcentage des sommes investies par les dix clubs les plus dépensiers : 49%. De même, le pourcentage des sommes dépensées par les équipes d’une même ligue n’a jamais été aussi élevé que l’été passé : 45% des indemnités de transfert ont été payées par des clubs de Premier League.

Toutes ces données reflètent la concentration grandissante des investissements au sein d’un nombre limité de clubs. En même temps, comme l’indique l’analyse développée dans l’édition 81 de la Lettre du Big-5, une proportion de plus en plus importante des sommes investies bénéficie à d’autres clubs du big-5 (72% lors du dernier mercato, contre 67% en moyenne lors des cinq saisons précédentes).

Notre analyse met donc en exergue l’évolution du marché de transferts vers un jeu à somme nulle entre un cercle restreint de clubs, bénéficiant finalement en grande partie à une poignée d’intermédiaires et/ou tierces parties dominants.

A l’échelle des clubs, l’équipe ayant le plus investi pour le recrutement de nouveaux joueurs depuis 2008 est Real Madrid (750 millions €), suivie de près par Manchester City (733 millions € ).

Actualisation de la base de données en ligne

Les indicateurs sélectionnés sont relatifs à l’âge moyen, la taille moyenne, le % de joueurs formés dans le club, le % d’internationaux, le % d’expatriés et la permanence moyenne. De plus, un outil cartographique vous permet d’analyser l’origine des joueurs expatriés.

Des données plus détaillées à l’échelle des équipes sont présentées dans nos publications annuelles : Annual Review (ligues du big-5 ) et Demographic Study (31 championnats de première division européens).

Nous vous rappelons également qu’un outil en ligne pour estimer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est à votre disposition ici.

Merci de votre intérêt !

Analyse des flux monétaires : les grandes ligues comme circuit fermé

L’équipe ayant généré le plus de recettes à travers le transfert de joueurs vers des clubs du big-5 est Southampton (120,7 millions €). L’équipe anglaise est suivie par Real Madrid (112 millions €) et Chelsea (102,4 millions €). Le seul club hors big-5 du top 10 est Porto (83,8 millions €). Cependant, une grande partie de l’argent géré par le club lusitanien a été rétrocédé aux tierces parties qui détenaient des parts des droits économiques des joueurs transférés.

Parmi les 46 équipes ayant encaissé au moins 15 millions on trouve seulement six autres clubs extérieurs au big-5 : Benfica, Ajax, Sporting Lisbonne, Feyenoord, Dinamo Kiev et Salzburg. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 81 de la Lettre du Big-5.

Les prédictions de l’Observatoire du football

Les prédictions de cette année prennent en compte trois indicateurs qui couvrent les domaines suivants : le statut des joueurs, la cohésion de l’effectif et l’ambition des clubs. L’indicateur relatif au statut des joueurs croise le temps de jeu disputé par les membres de l’effectif lors de la dernière saison avec les résultats obtenus par leurs clubs respectifs. La cohésion renvoie autant au pourcentage de minutes de championnat disputées en 2013/14 par des joueurs toujours présents dans l’effectif qu’à la durée moyenne de leur présence dans la première équipe concernée. Enfin, l’ambition du club inclut la durée moyenne de contrat restante des joueurs du contingent, ainsi qu’un rapport comparant le statut des joueurs recrutés au cours de l’été par rapport à ceux qui ont quitté le club.

La combinaison de ces critères indique que Chelsea, Barcelone, Paris St-Germain, Bayern Munich et Rome sont dans la meilleure position pour gagner le titre dans leur ligue respective. Notre analyse suggère également que les dauphins seront Manchester City, Real Madrid, LOSC Lille, Borussia Dortmund et Juventus. Parmi les équipes néo-promues, Leicester City, Burnley, Deportivo La Corogne, Metz et Cologne peuvent raisonnablement espérer des bons résultats. Au contraire, les équipes suivantes auront probablement de la peine à atteindre leurs objectifs : Crystal Palace, Sunderland, Almería, Nice, Eintracht Francfort et Chievo Vérone.

Nous vous souhaitons une excellente saison et que les meilleurs gagnent !

L’inflation du marché des transferts se poursuit

Le « juste prix » correspond à la moyenne entre l’estimation de la valeur du joueur sur le marché des transferts avant et après la transaction. Ce montant tient notamment compte de la durée du contrat signée par le joueur dans son nouveau club. Les valeurs de transfert sont calculées à partir d’un modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football sur la base d’environ 1’500 transferts payants réalisés depuis 2009 (voir ci-dessous).

Au total, notre analyse révèle que les équipes des cinq grands championnats ont payé en moyenne 16% de plus qu’elles n’avaient investi lors des cinq saisons précédentes pour des joueurs aux caractéristiques similaires (bonus inclus). Ce résultat confirme l’inflation en cours sur le marché des transferts. Ce processus est principalement lié aux sommes importantes investies par une poignée de clubs très riches. Lors du mercato qui vient de s’achever, c’est le cas de Manchester United en ce qui concerne le recrutement de Angel Di María (+30 millions € entre le juste prix et l’argent dépensé), du Paris St-Germain dans le cas du transfert de David Luiz (+29 millions €) ou du Real Madrid pour l’arrivée de James Rodríguez (+25 millions €).

A l’opposé, certains clubs ont réalisé de bonnes affaires, du moins d’un point de vue économique. Elles sont souvent liées à l’existence de clauses spécifiques dans le contrat du joueur avec son club précédent ou à des raisons extra-sportives. Ainsi, Barcelone a pu recruter Luis Suárez pour 12 millions € de moins que son juste prix. La différence entre la somme dépensée et l’estimation est aussi négative dans le cas du recrutement de Diego Costa par Chelsea (-10 millions €). En valeurs absolues, le joueur le plus sous-payé a été Mario Balotelli (-16 millions €).

Le tableau complet de tous les joueurs transférés depuis des clubs du big-5 pour plus de 10 millions € est présenté dans le 79ème numéro de la Lettre du Big-5. Nous vous rappelons également que notre formulaire simplifié pour calculer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est accessible en ligne ici.

Nous restons également à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nous vous souhaitons une excellente saison !

Modèle statistique de l’Observatoire du football

L’équipe académique de l’Observatoire du football a développé un modèle statistique exclusif pour estimer la valeur de transfert des joueurs et prédire les montants que les clubs seront disposés à payer pour eux. Ce modèle économétrique est basé sur l’analyse d’environ 1’500 joueurs du big-5 transférés contre de l’argent depuis l’avant-saison 2009/10. Le modèle statistique inclut une multitude de variables dans les domaines suivants : âge, durée de contrat, poste, performances du joueur lors des dernières saisons, résultats de ses équipes d’emploi, expérience internationale ou résultats du pays représenté.

Nouveau formulaire pour calculer la valeur de transferts des joueurs

Le formulaire en ligne est basé sur un algorithme créé à partir d’environ 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. Cet algorithme exclusif sera adapté après chaque période de transfert afin de prendre en compte les dernières tendances du marché.

Plus de renseignements sur le modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football du CIES et une analyse détaillé des joueurs du big-5 sont disponibles dans la dernière édition de l’Annual Review. Un extrait de cette publication de référence est disponible en libre téléchargement ici.

L’analyse scientifique des valeurs de transfert des joueurs est un complément idéal des deux autres grands domaines où les chercheurs de l’Observatoire ont développé une expertise unique au monde : la composition des effectifs et les performances sur le terrain. L’ensemble de ces champs de recherche sont d’une grande importance pour les clubs dans la mesure où ils sont étroitement liés à leur succès économique et sportif.

De plus, le formulaire pour calculer la valeur de transfert des joueurs va contribuer à augmenter le niveau de transparence dans le marché des footballeurs dans la mesure où tout un chacun – des dirigeants des clubs au grand public – sera à même de comparer les sommes payées avec celles estimées sur une base scientifique.

Les chercheurs de l’Observatoire du football du CIES sont à votre disposition pour des analyses plus détaillées. Ses services comprennent notamment l’élaboration de scénarios sur la valeur de transfert future des joueurs. Pour plus de renseignements sur nos produits et services, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Contribution au développement des joueurs de Coupe du Monde

Le classement prend en compte le nombre de joueurs formés par club parmi les sélectionnés, ainsi que le nombre de matchs joués par club par les sélectionnés jusqu’à l’âge de 23 ans. Cette limite d’âge a été choisie à partir des règlements FIFA sur les indemnités de formation. Les clubs formateurs ont par contre été définis sur la base du critère de l’UEFA : au moins trois ans dans le club entre 15 et 21 ans.

La France est en tête du classement par association nationale, devant l’Angleterre et l’Allemagne. Ceci est principalement dû au nombre élevé de joueurs formés en France jouant pour d’autres équipes nationales, notamment africaines. Ce résultat reflète aussi le fort taux d’emploi de joueurs de moins de 23 ans dans les équipes françaises.

Par club, Feyenoord Rotterdam devance Barcelone et Dinamo Zagreb. L’équipe néerlandaise a formé 9 joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde. Deux autres équipes ont formé autant de footballeurs que Feyenoord : Barcelone et Deportivo Saprissa. Cependant, les joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde ont disputé 882 rencontres de championnat à Feyenoord jusqu’à l’âge de 23 ans, alors qu’ils en ont joué 783 à Barcelone et 445 à Deportivo Saprissa.

Au total, 821 clubs de 59 associations nationales ont contribué au développement des joueurs sélectionnés. La liste complète de ces équipes peut être téléchargée gratuitement ici.

Nous vous rappelons également qu’un extrait de notre Annual Review 2014 sur les cinq grands championnats européens est disponible ici. La publication est en vente depuis le site du CIES.

L’Observatoire révèle son scénario pour la Coupe du Monde

Cette démarche nous a permis de sélectionner les indicateurs suivants pour évaluer le potentiel des équipes qualifiées pour le Mondial brésilien.

  • Matchs en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Buts en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Matchs en championnat lors des deux dernières années
  • Buts en championnat lors des deux dernières années
  • Matchs en équipe nationale A lors des deux dernières années
  • Matchs en Coupe du Monde sur l’ensemble de la carrière

Les résultats pour chaque équipe nationale sont illustrés à travers des diagrammes avec des cases vertes ou rouges. Une case verte signifie que la valeur mesurée pour l’équipe en question est supérieure à la moyenne observée pour les quatre derniers finalistes au niveau des 11 joueurs avec les valeurs les plus élevées. Si ceci n’est pas le cas, la case est rouge. Une plus grande proportion de cases vertes illustre une plus grande probabilité d’avancer dans la compétition.

En cas d’égalité, nous avons pris en compte le nombre de matchs de Coupe du Monde joués par les sélections nationales en question lors des quatre dernières éditions (tradition à la Coupe du Monde).

Cette approche nous a permis de prédire un scénario hypothétique de l’issue de la compétition, suggérant que l’Espagne battra le Brésil en finale, avec l’Argentine en troisième position devant la France. L’analyse complète se trouve dans le World Cup Scenario report.

L’Annual Review de l’Observatoire du football sort de presse

L’Annual Review est un outil essentiel pour tous les clubs qui désirent se comparer avec leurs rivaux et mettre en place les stratégies les plus adéquates pour atteindre durablement le succès. Les analyses proposées sont aussi d’un grand intérêt pour les professionnels impliqués dans les opérations de transfert, les médias et le grand public. Un extrait de cette publication de référence de 96 pages peut être téléchargé ici. La version imprimée peut être achetée depuis le site du CIES.

Comme en juin 2013, Lionel Messi est le joueur du big-5 avec la valeur la plus élevée sur le marché des transferts. Selon le modèle économétrique développé par l’Observatoire du football, la valeur estimée pour le joueur de Barcelone est presque deux fois plus élevée que celle de Cristiano Ronaldo : € 216 contre € 114 millions. La différence est principalement liée au plus jeune âge du prodige argentin. Cependant, contrairement à la valeur de marché de Ronaldo, celle de Messi a diminué lors de la dernière année à cause d’une baisse de ses performances (- € 19 millions).

La comparaison entre les sommes payées par les clubs pour recruter des joueurs au début ou pendant la saison 2013/14 et leur valeur de marché actuelle permet d’évaluer les transferts réalisés dans une perspective économique. Le plus fort écart négatif a été mesuré pour Gareth Bale (€ -37 millions). Ce résultat reflète le fait que Real Madrid a clairement surpayé pour recruter le joueur. Lors de la saison 2013/14, le club madrilène a battu le record des sommes de transfert payées en moyenne par joueur sur le terrain : € 30.7 millions dans les matchs de championnat et € 32.3 millions en Ligue des champions.

D’un point de vue financier, les résultats obtenus par Atlético Madrid ont été exceptionnels. En moyenne, le champion espagnol n’a dépensé « que » € 4.3 millions en sommes de transfert par joueur aligné. De même, l’étude met en exergue les raisons ayant permis à des clubs comme Crystal Palace en Angleterre, Elche en Espagne, Guingamp en France, Augsbourg en Allemagne et Hellas Vérone en Italie d’obtenir des meilleurs résultats que les sommes investies sur le marché des transferts auraient suggéré.

Bien que focalisés sur les clubs, les résultats présentés dans l’Annual Review peuvent être aussi interprétés à la lumière de la Coupe du Monde. Par exemple, l’analyse des performances sur le terrain suggère qu’il sera extrêmement difficile de marquer contre le Brésil. En effet, Thiago Silva, Dante, Dani Alves, Maxwell, Marcelo and Maicon sont aux premières places des classements pour leur poste respectif. Felipe Scolari a pu même se permettre le luxe de ne pas sélectionner des défenseurs très performants comme Rafinha et Luis Filipe.

Cependant, notre analyse montre également que les Brésiliens sont moins représentés aux premières places des classements pour les milieux et les attaquants. De ce point de vue, l’Espagne peut compter sur un effectif plus complet. Au moins un joueur espagnol est en effet présent dans le top 10 pour chaque poste.

Par contre, le seul Français aux dix premières places de son poste, Samir Nasri, n’a pas été convoqué. Les exploits individuels des quatre attaquants les plus performants du big-5 pourront aussi se révéler décisifs : Cristiano Ronaldo (Portugal), Luis Suárez (Uruguay), Ciro Immobile (Italie) et Lionel Messi (Argentina). Dans une semaine, l’Observatoire du football publiera également ses prédictions à l’aide d’une toute nouvelle méthodologie.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Le bilan des prédictions du début d’année

L’écart moyen entre le rang estimé par l’Observatoire du football et le rang obtenu par les clubs a été de 3,3 places, avec un maximum de 4,2 en Allemagne et un minimum de 2,3 en Angleterre (3,1 pour la France). Pour plus de renseignements, voir le numéro 77 de la Lettre du Big-5.

L’écart de rang a été inférieur à 3 pour deux tiers des équipes. Parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs significativement meilleurs que ceux prédits sur la base de l’analyse des caractéristiques de leurs joueurs, on trouve notamment Nantes, Crystal Palace, Rayo Vallecano, Nantes et Augsbourg.

A l’opposé, parmi les équipes n’ayant pas obtenus les résultats auxquels elles auraient pu prétendre compte-tenu de la composition de leur effectif, on trouve Manchester United, Betis, Montpellier, Stuttgart et Milan.

L’Observatoire a correctement prédit 12 des 15 équipes ayant terminé sur le podium dans leur championnat respectif : le trio de tête en Espagne et en Allemagne, ainsi que deux clubs sur trois en Italie (Juventus et Naples), en France (Paris St-Germain et Monaco) et en Angleterre (Manchester City et Chelsea).

Par contre, nous n’avons été à même de prédire que deux champions sur cinq, pour un total de 9 champions sur 20 depuis la publication des premières prédictions pour la saison 2010/11.

Une analyse très détaillée sur la saison 2013/14 sera présentée dans l’Annual Review 2014 à paraître le 4 juin prochain.

Nouvelle version du site avec les 11 de la saison

Les onze de base ont été établis en prenant en compte la productivité et l’efficacité des joueurs les domaines de jeu présentés ci-dessous. Pour le gardien, nous avons choisi ceux avec le meilleur pourcentage de tirs arrêtés. Chaque équipe est composée d’un gardien, deux défenseurs centraux, un défenseur latéral droit, un défenseur latéral gauche, deux milieux défensifs ou centraux, deux milieux offensifs et deux attaquants selon le schéma classique du 4-4-2.

Dans le meilleur 11 à l’échelle du big-5, on trouve ainsi deux joueurs de la Juventus (Buffon et Chiellini) et du Real Madrid (Di María et Ronaldo), ainsi qu’un joueur chacun pour Barcelone (Dani Alves), Bayern Munich (Alaba), Manchester City (David Silva), Paris St-Germain (Thiago Silva), Liverpool (Suárez), Atlético Madrid (Gabi) et Rome (Pjani ?). Parmi ces joueurs, seuls Gabi et Alaba ne participeront pas à la Coupe du Monde 2014.

L’ensemble des classements est accessible depuis le site de l’Observatoire du football du CIES, Lettre du Big-5 (numéro 76). Des analyses supplémentaires seront présentées dans la 9ème édition de l’Annual Review à paraître début juin.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis
  • Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Toulouse deuxième plus jeune défense d’Europe

L’âge moyen des joueurs alignés varie fortement entre clubs. Les plus fortes variations ont été observées au niveau des gardiens, avec 17 ans d’écart entre la moyenne d’âge sur le terrain mesurée à Almería et celle enregistrée à Genoa. Des écarts conséquents ont été observés aussi pour les autres postes : 9 ans entre Levante et Celta Vigo pour les défenseurs, 7 ans et demi entre les milieux d’Evian et de Sampdoria, ainsi que 10 ans entre Wolfsbourg et Hambourg au niveau de l’attaque. Cliquez ici pour l’ensemble des classements.

Le CIES publie un ouvrage sur l’histoire des agents en France

Cet ouvrage de Stanislas Frenkiel propose une immersion dans le milieu des agents sportifs en France. Trois ans de travail ont permis à l’auteur de retracer l’histoire d’une profession décriée et pourtant décisive dans le marché des joueurs. Les chapitres sont illustrés par des portraits inédits. Bernard Généstar, Charley Marouani, Alain Migliaccio, Frédéric Dobraje, Pape Diouf, Bruno Satin, Dominique Rocheteau, Stéphane Canard, Axel Lablatinière, Jean-Pierre Bernès, Franck Belhassen, Christophe Mongai, Bertrand Cauly, Karim Aklil et Sonia Souid. Autant d’agents de footballeurs professionnels, témoins et acteurs de la professionnalisation d’un métier hors du commun.

Comme l’explique Stanislas Frenkiel, « se glisser dans la peau d’un agent de footballeurs professionnels en 2014, c’est d’abord remettre en cause certains clichés comme la panoplie « chaussures en crocodile, cigare et grosse voiture de luxe ». Si le quotidien des agents les plus influents ressemble à celui des avocats d’affaires internationaux, avec un rythme de vie effréné, la majorité d’entre eux connaît la précarité ».

Qui sont les agents en France ? Comment travaillent-ils depuis la fin des années 1970 ? Suivant quels processus socio-historiques leur milieu s’est-il créé puis transformé ? Voici les questions auxquelles cet ouvrage répond à travers des entretiens inédits avec des agents sportifs, des archives exclusives, une cinquantaine de portraits d’agents et un index de 1 400 personnages du football.

En 200 pages, ce livre propose un nouveau regard sur le milieu des agents de footballeurs professionnels et permet de mieux comprendre à travers des exemples concrets le fonctionnement du marché des transferts.

Pour commander le livre sur le Shop en ligne CIES : cliquez ici depuis la Suisse, cliquez ici depuis les autres pays.

Nouvelle Lettre sur les dinosaures du Big-5

Le gardien de Crystal Palace Julián Speroni est en tête du classement anglais des joueurs nés dans les années 1970 ayant joué le plus de minutes. Dans les autres ligues, les joueurs ayant disputé le plus de minutes sont Morgan De Sanctis (Rome, Italie), Olivier Sorlin (Evian, France), Esteban Suárez (Almería, Espagne), Raphael Schäfer (Nuremberg) and Zden ?k Posp ?ch (Mayence, Allemagne).

Tous les classements sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football du CIES.

Meilleurs joueurs du mois d’avril

En France, Paris St-Germain est la seule équipe avec deux joueurs en tête de classement : Edison Cavani parmi les attaquants et Yohan Cabaye parmi les milieux défensifs/relayeurs. Les excellentes performances de Cavani sont probablement liées à l’absence de Zlatan Ibrahimovi ? et à la possibilité d’être aligné au centre de l’attaque. Deux autres attaquants méritent une mention particulière pour leurs bonnes performances du mois d’avril : Serge Gakpé (Nantes) et Florian Raspentino (Bastia).

En tête du classement pour les milieux offensifs on trouve pour la première fois Grégory Sertic (Bordeaux) qui se permet le luxe d’avoir été plus productif que deux vedettes étrangères de Monaco : João Moutinho et James Rodríguez. En défense centrale, Loïc Perrin confirme sa saison exceptionnelle en devançant Thiago Silva et l’inusable Ricardo Carvalho.

Yohan Cabaye se rappelle au bon souvenir des fans de Ligue 1 en terminant à la première place du classement des milieux défensifs devant un autre stéphanois, Fabien Lemoine, et à son ancien co-équipier de Lille Florent Balmont. Parmi les défenseurs latéraux, enfin, à la tête du classement on trouve Henri Bedimo (Lyon) qui devance le nouveau marseillais Brice Dja Djedjé et le parisien Gregory van der Wiel.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Lettre du Big-5 sur les joueurs de moins de 20 ans

Le joueur de moins de 20 ans ayant disputé le plus de minutes dans l’absolu est Matthias Ginter (Fribourg), suivi par Saúl Ñíguez (Rayo Vallecano) et Luke Shaw (Southampton). Quatre autres joueurs de moins de 20 ans ont disposé d’un temps de jeu supérieur à 2’000 minutes : Aymeric Laporte (Athletic Bilbao), Issiaga Sylla (Toulouse), Morgan Sanson (Montpellier) and Hakan Çalhano ?lu (Hambourg).

Le dixième joueur de moins de 20 ans le plus utilisé a disputé 1,115 minutes de championnat en Allemagne, 1’028 en France, 790 en Angleterre, 437 en Espagne et seulement 270 en Italie.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site de l’Observatoire du football ou nous écrire à l’adresse football.observatory@cies.ch

Lettre du Big-5 sur la productivité offensive

En France, la plus forte baisse dans la productivité offensive est mesurée à Nice (de 3,6 à 2,4, -33%). L’accroissement le plus important concerne Montpellier (de 3,3 à 4,9, +48%). Paris St-Germain est le club ayant cadré le plus de tirs que ce soit au premier ou au deuxième semestre : 6,x par match dans les deux cas.

En Angleterre, entre le premier et le deuxième semestre, la plus forte augmentation du nombre de tirs cadrés par match est enregistrée à Cardiff : de 2,9 à 3,9 (+34%). A l’opposé, c’est Everton qui connaît la diminution la plus marquée, de 5,8 à 4,7 (-19%). La productivité diminue aussi pour Manchester City et Arsenal, tandis qu’elle augmente pour Liverpool et Chelsea.
En Espagne, Malaga enregistre la plus forte augmentation (de 3.8 à 4.3, +13%). Malgré les excellents résultats obtenus, la productivité offensive d’Atlético Madrid recule depuis le 1er janvier (de 6,5 à 4,1, -37%). Si cette tendance se confirme, il est difficile d’imaginer que la solidité défensive soit suffisante pour que le club de Diego Simeone gagne le championnat.

En Allemagne, Hertha Berlin est l’équipe qui a connu la plus forte baisse dans le nombre de tirs cadrés à partir du 1er janvier (de 4,7 à 3,5, -26%). A l’opposé, la productivité offensive a le plus augmenté pour Hoffenheim (de 5.0 à 7.1, + 42%). Bayern cadre aussi de plus en plus de tirs (de 7,5 à 7,9, +5%).

En Italie, le probable champion Juventus est aussi l’équipe dont le nombre de tirs cadrés lors de la deuxième partie de la saison diminue le plus (7,1 à 4,6, -35%). Pas de très bon augure pour la suite. La plus forte évolution positive a par contre été enregistrée pour Genoa : de 2,9 à 4,5 (+55%).

A l’échelle du big-5, les dix équipes ayant effectué le plus de tirs cadrés par match lors de la seconde partie de la saison sont Bayern Munich (7.9), Real Madrid (7.7), Hoffenheim (7.1), Liverpool (7.1), Barcelona (6.8), Borussia Dortmund (6.2), Schalke 04 (6.1), Paris St-Germain (6.0), Manchester City (5.9) et Chelsea (5.9). Six de ces équipes étaient présentes dans les quarts de finale de la Ligue des champions, et trois sont encore en lice.

Les données pour l’ensemble des clubs du big-5 peuvent être téléchargées depuis notre site. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Lettre du Big-5 sur le déséquilibre compétitif

Pendant la saison en cours, les trois clubs les mieux classés par championnat ont obtenu 75% des points qu’il était possible de réaliser. Ce pourcentage est de 5% supérieur aux anciens records mesurés en 2011/12 et 2012/13. Des nouveaux records ont été enregistrés en Espagne (80,9%), Italie (77,8%), Allemagne (73,2%) et France (71,2%). En Angleterre, le niveau actuel (74,2%) est « seulement » le deuxième le plus élevé depuis 2008/09. Notre analyse confirme clairement le déséquilibre croissant dans les meilleurs championnats.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Meilleurs joueurs du mois de mars

En France, les joueurs du PSG sont à la tête de trois des cinq classements. Parmi les attaquants, Zlatan Ibrahimovi ? devance le jeune prodige de Toulouse Wissam Ben Yedder. A la troisième place on trouve Serge Gakpé (Nantes).

Thiago Motta devance son co-équipier Blaise Matuidi et le lillois Idrissa Gueye parmi les milieux relayeurs ou défensifs. Thiago Silva termine en tête parmi les défenseurs centraux devant Marko Bašs (Lille) et Lucas Mendes (Marseille).

Serge Aurier confirme son excellent état de forme en terminant premier parmi les défenseurs latéraux. Le toulousain devance Maxwell et son compatriote Siaka Tiéné.

Enfin, Benjamin André (Ajaccio) émerge parmi les milieux offensifs malgré le mauvais classement de son équipe. Il devance Foued Kadir (Rennes) et Grégory Sertic (Bordeaux).

L’ensemble des classements peuvent être téléchargés ici.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Lettre du Big-5 sur les sommes de transfert

Ce résultat reflète l’existence d’un très fort marché interne aux cinq championnats les plus compétitifs. Il montre également que le rôle redistributeur du système des transferts au bénéfice de l’ensemble de la pyramide du football est limité.

Le club ayant encaissé le plus d’argent grâce au transfert de joueurs à des clubs du big-5 est Tottenham Hotspur (322 millions d’euros), suivi de près par le Real Madrid (304 millions). Seulement cinq équipes extérieures aux cinq grands championnats européens se trouvent aux trente premières places du classement des clubs ayant généré le plus d’argent par le transfert de joueurs à des clubs du big-5 depuis 2008/09 : Porto (3ème), Palermo (12ème), Benfica (16ème), Ajax (26ème) and Portsmouth (28ème).

Par contre, de nombreuses équipes parmi les plus riches d’Europe sont classées aux 20 premiers rangs : Liverpool (4ème), Milan (5ème), Inter Milan (6ème), Arsenal (8ème), Roma (9ème), Barcelona (15ème), Manchester United (17ème), Chelsea (19ème) and Manchester City (20ème).

Si ces équipes ont aussi beaucoup investi dans le recrutement de nouveaux membres de l’effectif, ce résultat confirme que le système de transferts n’est pas en mesure de contrecarrer efficacement le déséquilibre croissant entre équipes aux échelles nationale et internationale. Ce résultat suggère également que les équipes formatrices ne sont pas suffisamment rémunérées pour leur travail formateur dans la mesure où les transferts les plus lucratifs ont cours entre les clubs les plus riches.

De plus, l’accroissement du nombre de transferts mis en exergue par l’Etude démographique 2014 de l’Observatoire du football montre que le système de transferts actuel n’est pas efficace pour lutter contre l’instabilité contractuelle. Au contraire, la mobilité des joueurs augmente dans le contexte du développement d’accords de propriété tierce des joueurs, selon lesquels des investisseurs privés acquièrent le droit à une part des sommes de transfert. Ce processus affaiblit encore davantage le rôle distributeur du système des transferts vers l’ensemble de la pyramide du football.

Notre analyse révèle qu’une réforme du système de transferts est nécessaire. Une solution efficace serait de redistribuer toute somme de transfert à l’ensemble des clubs où un joueur a évolué au cours de sa carrière, au prorata des rencontres disputées pour chaque équipe. Ce mécanisme permettrait une distribution plus équitable de l’argent des transferts à l’ensemble de la chaîne de clubs ayant aidé le joueur à développer ses compétences avant d’attirer l’intérêt des équipes les plus riches. L’Observatoire du football se tient à votre disposition pour effectuer des simulations pour différents scénarios de redistribution. Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

Les équipes nationales sous la loupe

Le club d’emploi dont les joueurs ont disputé le plus grand nombre de minutes dans la phase de qualification est le Real Madrid, suivi par six autres équipes évoluant dans les cinq plus grands championnats européens : Barcelone, Bayern Munich, Juventus, Manchester United, Chelsea et Manchester City. Le club extérieur au big-5 le mieux classé est Zenit St-Petersburg (8ème). La première équipe non-européenne est Esteghlal FC (14ème).

Deux tiers des 30 clubs les mieux classés font partie du big-5. Au total, 48.9% des minutes ont été disputées par des joueurs sous contrat avec des équipes de première division anglaise, espagnole, italienne, allemande et française. Ce résultat reflète la forte concentration des joueurs des sélections nationales les plus performantes dans les championnats européens les plus compétitifs.

Tous les pays ont aligné au moins un joueur sous contrat avec un club du big-5. Cependant, le pourcentage de minutes jouées par des footballeurs évoluant dans les meilleurs championnats européens est inférieur à 25% pour sept nations : Australie, Costa Rica, Equateur, Honduras, Iran, Corée du Sud et Russie. Ces sélections auront probablement du mal à se qualifier pour les huitièmes de finale.

Nous espérons que les statistiques présentées dans la 2014 World Cup Preview vous intéresseront et nous restons à votre disposition pour des analyses complémentaires à l’adresse football.observatory@cies.ch.

101 nationalités représentées dans le big-5

La France est le pays avec le plus grand nombre de joueurs nés sur son sol utilisés par des clubs des cinq grands championnats depuis le début de la saison : 440. Parmi eux, 333 ont joué en Ligue 1 et 107 dans les autres championnats du big-5. Les Français sont bien représentés dans l’ensemble de ces ligues : 45 en Premier League anglaise, 29 en Liga espagnole, 23 en Serie A italienne et 10 en Bundesliga allemande.

Le plus gros contingent de joueurs nés en dehors de la France dans les clubs de Ligue 1 est originaire du Brésil (20 joueurs). Derrière le Brésil, on trouve la Côte d’Ivoire (14), le Cameroun (12) et le Sénégal (12).

La semaine prochaine nous allons présenter des statistiques inédites tirées de notre 2014 World Cup Preview à venir. Pour plus de renseignements à propos de cette publication, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs du mois de février

En France, à côté de l’inévitable Zlatan Ibrahimovi ? parmi les attaquants, les joueurs les plus productifs en février ont été Grégory Sertic parmi les milieux offensifs, Geoffrey Kondogbia parmi les mileux défensifs ou relayeurs, Gregory van der Wiel parmi les défenseurs latéraux et Loïc Perrin parmi les défenseurs centraux.

Dans les autres championnats, à la tête des classements par poste on trouve les joueurs suivants (en gras les joueurs avec passeport français) :

Angleterre : Daniel Sturridge, Juan Mata, Yaya Touré, Leighton Baines, Phil Jagielka

Espagne : Lionel Messi, Andrés Iniesta, Sergio Busquets, Adriano Correia, Aymeric Laporte

Germany : Mario Mandžuki ?, Mario Götze, Thiago Alcântara, Márcio Rafinha, Nikol ?e Noveski

Italy : Luca Toni, Marek Hamšík, Andrea Pirlo, Abdoulaye Konko, Mehdi Benatia

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Nous vous rappelons également que l’édition 2014 de notre Etude démographique est désormais disponible.

Nouvelle édition de la Lettre du Big-5

A l’échelle des ligues, ce sont les clubs italiens qui recrutent les joueurs les plus âgés (25,5), soit en moyenne deux ans de plus que les clubs allemands (23,2).
Au total, quatre clubs alignent des joueurs qui sont arrivés en moyenne après l’âge de 27 ans : Levante (27,6), Elche (27,2), Bastia et West Ham (27,0). Inversement, la Real Sociedad (21,5), le FC Barcelone (21,6) et Liverpool (21,9) utilisent des joueurs qui ont été recrutés avant 22 ans.
Les données pour l’ensemble des clubs sont présentées dans la 64ème Lettre du Big-5 disponible ici. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Lettre du Big-5 sur les débutants

Parmi les joueurs ayant foulé les pelouses de Ligue 1 après le 1er janvier n’ayant jamais évolué dans le big-5 auparavant on trouve des footballeurs de 10 clubs (avec un maximum de trois pour Rennes et Sochaux). A l’échelle du big-5, le débutant le plus jeune jusqu’ici est Nahuel Leiva (Villarreal), 17 ans, alors que le plus âgé est Nagore Gómez (Levante), 33 ans.

La liste de tous les débutants se trouve dans la 62ème édition de la Lettre du Big-5. Nous sommes à votre disposition pour plus de renseignements à l’adresse
football.observatory@cies.ch.

Joueurs les plus performants du mois de janvier dans le big-5

Notre analyse montre que les joueurs les plus performants par poste en Ligue 1 ont été Zlatan Ibrahimovi ? (attaquant), Mathieu Valbuena (milieu offensif), Thiago Motta (milieu central/défensif), Maxwell Scherrer (défenseur latéral) et Loïc Perrin (défenseur central). Plus de résultats sont disponibles dans le 61ème numéro de la Lettre du Big-5.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires (voire l’explication ci-dessous). Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

De plus, tous les indicateurs sont comparables à l’échelle internationale dans la mesure où ils sont calculés en prenant en compte les différences entre ligues au niveau du style de jeu et de l’intensité des rencontres. Notre méthodologie est donc de plus en plus utilisée par les clubs professionnels les plus compétitifs pour comparer les joueurs à disposition avec de nouvelles recrues potentielles.

Nous vous rappelons également que l’édition 2014 de notre Etude démographique est désormais disponible. L’Observatoire du football va aussi participer à la première édition de l’OptaPro Analytics Forum qui aura lieu jeudi à Londres. Roger Besson et Raffaele Poli vont présenter un poster sur la lutte contre la relégation en Premier League anglaise.

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Lettre du Big-5 sur les sommes de transfert

A l’échelle des clubs, l’équipe ayant le plus investi pour engager ses joueurs actuels est Real Madrid (536 millions d’euros), devant Manchester City (435) et Manchester United (395). Dans les ligues restantes, en tête de classement on trouve Paris St-Germain (366), Bayern Munich (233) et Juventus (214). A l’opposé, dix clubs ont dépensé moins de 3 millions d’euros pour réunir leur effectif actuel, dont Guingamp, Bastia et Ajaccio.

Pour plus de renseignements sur l’Observatoire du football du CIES, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch. Nous vous rappelons également de la toute nouvelle Etude démographique 2014 est disponible en libre téléchargement sur notre site.

Lettre du Big-5 sur les clubs formateurs

En tête de classement il y a le FC Barcelone, avec 44 joueurs formés, dont 16 évoluant toujours au club. En France, à la première place on trouve l’Olympique Lyonnais (31 joueurs formés évoluant dans le big-5), juste devant le Stade Rennais (28).

Cette publication coïncide avec celle de notre Etude démographique 2014 couvrant 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA. Un extrait peut être téléchargé gratuitement ici.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch

Etude démographique 2014 : moins de joueurs formés dans le club en Europe

L’étude montre que le football professionnel en Europe est toujours confronté à des processus qui ne sont pas forcément réjouissants pour son avenir. La prépondérance des préoccupations économiques sur les logiques sportives est flagrante dans de nombreux clubs et pays. D’une manière générale, le nombre de transferts réalisés par les équipes n’a jamais été aussi élevé que lors de la saison en cours. Une tendance difficile à comprendre dans un contexte marqué par de nombreux problèmes financiers.

La spéculation croissante autour du transfert des joueurs est aussi visible à travers la baisse progressive de joueurs formés dans le club, qui a atteint son minimum historique depuis 2009. A l’opposé, le pourcentage de joueurs expatriés a augmenté pour la deuxième année consécutive. Dans ce cas aussi, il n’avait jamais été aussi élevé que lors de la saison en cours.

Pour acheter la publication, cliquer ici

Pour plus de renseignements ou demander un rabais (journalistes, étudiants, académiques), merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Chiffres-clé

  • Malgré l’introduction de règlements dans de nombreux pays et au niveau des compétitions organisées par l’UEFA, la présence relative de footballeurs jouant pour le club où ils ont été formés n’a jamais été aussi faible : 21,2%.
  • Le pourcentage de joueurs expatriés a atteint un nouveau record lors de cette saison : 36,8%. De plus, la proportion de footballeurs ayant déjà migré internationalement au cours de leur carrière n’a aussi jamais été aussi élevée que durant cette saison : 49,3%.
  • La Premier League anglaise est le deuxième championnat ayant le plus fort pourcentage d’expatriés (60,4%), juste après Chypre. Les expatriés représentent aussi la majorité des effectifs en Italie, Turquie, Portugal et Belgique. La plus forte proportion a été observée à l’Inter Milan (89%).
  • Si le Brésil reste l’origine étrangère la plus représentée, le nombre de joueurs brésiliens a diminué de 67 unités depuis 2009 : de 538 à 471. La France est le deuxième pays ayant le plus grand nombre de représentants à l’étranger. Le nombre d’expatriés français est passé de 247 à 306 lors des cinq dernières saisons.
  • Un nouveau record a aussi été enregistré par rapport au nombre de joueurs nouvellement transférés. En moyenne, les joueurs recrutés à partir de janvier 2013 représentent 41,3% des effectifs des équipes de première division analysées (10,2 nouveaux transferts par club)
  • Le nombre de transferts est beaucoup plus élevé en Europe du Sud et de l’Est que dans la zone septentrionale du continent. Chypre est en tête du classement du plus grand nombre de joueurs recrutés (en moyenne 14,1 par club). Cette valeur n’est que de 5,3 en Suède.
  • Les ligues italienne et anglaise ont les effectifs les plus pléthoriques (26,8 joueurs par club en moyenne). Les clubs italiens regroupent aussi les joueurs les plus âgés (27,3 ans) et le plus faible pourcentage de joueurs formés au club (8,4%)
  • La Bundesliga allemande réunit les joueurs les plus grands (183,8 cm), alors que la Liga espagnole est en moyenne composée par les footballeurs les plus petits (180,1 cm). Barcelone dispose du deuxième effectif le plus petit d’Europe (177,4 cm) après celui de Bnei Sakhnin (Israël).
  • Le plus fort pourcentage de joueurs ayant disputé des matchs dans des sélections nationales A en 2013 a été enregistré en Angleterre (44,3%). A l’échelle des clubs, les plus grandes proportions d’internationaux actifs ont été mesurées à Chelsea (80%), Manchester City (76%) et Fenerbahçe (72%).
  • Barcelone dispose de l’effectif le plus stable d’Europe. En moyenne, les joueurs du club catalan sont en moyenne présents dans l’effectif de la première équipe depuis 5,5 ans. La permanence moyenne des joueurs est supérieure à 5 ans dans un seul autre club : Manchester United.
  • Enfin, l’étude de l’Observatoire du football confirme l’excellent travail en matière de formation accompli par l’Ajax Amsterdam. Le club batave a formé 69 joueurs évoluant dans des clubs européens de première division. Ajax devance dans ce classement le Partizan Belgrade, Barcelone, Hajduk Split et le Sporting Lisbonne.

Nouvelle Lettre du Big-5 sur la rotation de joueurs

Alors que le pourcentage de minutes jouées par les 11 joueurs les plus alignés par les équipes actuellement sur le podium de leur ligue respective est de 77,6%, cette valeur n’est que de 71.9% pour les clubs reléguables. Notre analyse suggère ainsi que les mauvais résultats encouragent les entraîneurs à changer plus fréquemment la composition de leur équipe. Plutôt qu’améliorer les performances, cette stratégie contribue souvent à aggraver la situation.

A l’échelle des clubs, les plus faibles niveaux de rotation ont été enregistrés à Borussia Mönchengladbach (88,6% des minutes de championnat disputées par les 11 joueurs les plus utilisés), Atlético Madrid (86,1%) et Lille (84,3%). A l’opposé, les équipes avec les effectifs les moins stables sur le terrain ont jusqu’ici été Catania (61,6%), Valence (64,0%), Real Betis (64,5%) et Ajaccio (64,8%).

Mardi prochain, la 59ème édition de la Lettre du Big-5 présentera des données exclusives tirées de l’Etude démographique 2014 de l’Observatoire du football du CIES.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs du big-5 : Suárez, Ribéry, Verratti, Alaba et Chiellini

Les classements de l’Observatoire du football comparent les joueurs sur la base d’indicateurs de performance calculés à partir des données fournies par notre partenaire Opta Pro. Les indicateurs mesurent à la fois la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires : finition, mise en danger, percussion, distribution, récupération et rigueur (voire explication ci-dessous).

Tous les indicateurs sont parfaitement comparables à l’échelle internationale dans la mesure où ils sont calculés en prenant en compte les différences entre ligues au niveau du style de jeu et de l’intensité des rencontres.

Parmi les attaquants, Luis Suárez devance Cristiano Ronaldo (1er en Espagne) et Neymar. Carlos Tévez (Italie), Zlatan Ibrahimovi ? (France) et Marco Reus (Allemagne) sont en tête des classements dans les autres championnats.

Franck Ribéry a été le milieu offensif le plus performant à l’échelle du big-5, devant James Rodríguez (1er en France) et Miralem Pjani ? (1er en Italie). À la tête des classements des ligues restantes on trouve Samir Nasri (Angleterre) et Andrés Iniesta (Espagne).

L’étoile montante du Paris St-Germain Marco Verratti se classe à la première place parmi les milieux relayeurs et défensifs. Le jeune prodige italien devance Gabi Fernández (1er en Espagne) et Arturo Vidal (1er en Italie). Philippe Lahm est en tête de classement en Allemagne, tandis qu’Aaron Ramsey est premier en Angleterre.

Un autre très jeune joueur a été le plus performant parmi les défenseurs latéraux : David Alaba. Dans les autres ligues, à la tête du classement on trouve Douglas Maicon (Italie), Layvin Kurzawa (France), Pablo Zabaleta (Angleterre) et Dani Alves (Espagne).

Enfin, le classement pour les défenseurs centraux voit à la première place Giorgio Chiellini, devant Dante Bonfim (1er en Allemagne) et Leandro Castán. Les défenseurs centraux les plus performants dans les autres championnats ont été Alex da Silva (France), Dejan Lovren (Angleterre) et Gerard Piqué (Espagne).

Des classements plus complets sont disponibles dans la 57ème édition de la Lettre du Big-5 qui vient d’être publiée sur le site de l’Observatoire du football. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Lettre du Big-5 sur les joueurs de moins de 21 ans

Notre analyse montre que le championnat français est celui où les joueurs de moins de 21 ans ont le plus de place. En effet, un club de Ligue 1 évolue en moyenne avec 1,61 joueurs de moins de 21 ans sur le terrain.

Les valeurs mesurées en Allemagne (1,52) et en Espagne (1,24) sont aussi relativement élevées. Par contre, les clubs italiens (0,96) et anglais (0,74) font très peu de confiance aux jeunes joueurs.

A l’échelle des clubs, le chiffre le plus élevé dans l’absolu a été observé dans les clubs de Toulouse (3,4) et Livourne (3,4). Parmi les clubs actuellement en tête de leur championnat, le nombre record de joueurs de moins de 21 ans en moyenne sur le terrain a été enregistré au Paris St-Germain (2,6).

Le nombre de jeunes joueurs alignés par Barcelona (0,8) est bien inférieur à celui mesuré chez le champion de France en titre. De quoi laisser présupposer une prochain passage de témoin dans le niveau de succès connu par ces équipes sur le plan européen.

Les données pour l’ensemble des clubs dont présentées dans la 56ème Lettre du Big-5 disponible ici.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs de novembre

Notre analyse montre que Zlatan Ibrahimovi ? a été le joueur le plus productif de Ligue 1 pendant le mois de novembre. L’attaquant suédois devance Florian Thauvin et son co-équipier Lucas Moura.

Les classements de Ligue 1 par domaine de jeu montrent qu’Ibrahimovi ? a été particulièrement performant dans le domaine de la finition. Yann Jouffre a été le meilleur dans le domaine de la mise en danger de l’équipe adverse, Thiago Motta au niveau de la distribution et Idrissa Gueye dans la récupération.

Le jeune valenciennois Arthur Masuaku (20 ans) mérite une mention spéciale pour ses excellentes performances au niveau de la percussion. Tous les atouts sont de son côté pour une carrière plus que prometteuse.

Basés sur les données fournies par notre partenaire OptaPro, nos classements prennent en compte la productivité des joueurs sur le terrain dans cinq domaines de jeu : finition, mise en danger, percussion, distribution et récupération (voir explications ci-dessous). En pondérant chaque indicateur par la force de sa corrélation avec les résultats obtenus par les clubs, nous obtenons un index général mettant en lumière les joueurs les plus décisifs.

Les classements des joueurs les plus performants à l’échelle des cinq grands championnats européens sont présentés dans la dernière édition de la Lettre du Big-5, disponible en libre téléchargement depuis le site de l’Observatoire du football.

Note méthodologique

  • L’indicateur de finition mesure l’efficacité des joueurs au niveau des tirs et des buts, en excluant les penalties
  • La mise en danger renvoie à l’habilité des joueurs à mettre les co-équipiers en position de tir, avec un accent particulier pour les passes décisives
  • La percussion met en exergue les joueurs les plus efficaces en termes de dribbles, centres et corners gagnés
  • La distribution renvoie à la capacité des joueurs à faire des passes, surtout en milieu adverse
  • La récupération identifie les joueurs dont les tacles et interceptions permettent de minimiser les possibilités concédées aux adversaires de marquer et tirer au but, surtout de près

Actualisation de la base de données en ligne

La base de données permet de consulter interactivement des données sur les tendances observées dans chaque ligue par rapport aux indicateurs suivants :

• âge moyen

• taille moyenne

• % de joueurs formés dans le club

• % d’internationaux

• % d’expatriés

• permanence moyenne

L’ensemble des indicateurs peut être décliné par ligue, niveau du club, catégorie d’âge, poste et origine. La définition précise des indicateurs se trouve sur le site de l’Observatoire du football.

Pour plus de renseignements, vous êtes cordialement invités à nous écrire à l’adresse football.observatory@cies.ch

Sur un autre plan, nous informons notre public européen que le projet Football Research in Enlarged Europe (FREE) a lancé un questionnaire en ligne sur la signification du football dans la vie quotidienne des Européens. Vous êtes cordialement invités à participer à l’adresse suivante.

Première Lettre du Big-5 pour la saison 2013/14

Cette édition présente des statistiques sur le nombre moyen de joueurs nouvellement recrutés alignés par club depuis le début de la saison. La catégorie des joueurs nouvellement recrutés comprend les footballeurs engagés pendant la dernière période de transferts. Les joueurs de retour après une période de prêt ont aussi été pris en compte.

Depuis le début de la saison, les clubs italiens ont aligné en moyenne 3,1 joueurs nouvellement transférés. Ce chiffre n’est que de 2,5 en Allemagne. A l’échelle des clubs, le nombre varie entre 7,1 nouveaux joueurs à Genoa et 0,1 à Cagliari.

Les données pour l’ensemble des clubs dont présentées dans la 46ème Lettre du Big-5 disponible ici. Grâce à notre partenariat avec Opta Pro, une fois par mois nous publierons également les classements sur les joueurs les plus productifs du big-5 selon nos indicateurs de performance exclusifs.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Les prédictions de l’Observatoire du football

L’Observatoire du football présente pour la quatrième année consécutive ses prédictions sur l’issue des cinq grands championnats européens. Selon ses calculs, les équipes ayant les plus grandes chances de succès sont Manchester United en Angleterre, Real Madrid en Espagne, Borussia Dortmund en Allemagne, Juventus en Italie et Paris St-Germain en France.

Ces prédictions se basent sur l’analyse minutieuse du profil des joueurs dans les effectifs des clubs du big-5 du point de vue de leur « expérience » (nombre de matchs joués pondérés par les résultats obtenus), de leur « prolificité » (nombre de buts marqués pondérés par le niveau de la compétition) et de leur « stabilité » (nombre de saisons dans le club et années restantes de contrat).

A partir de ces indicateurs, nous avons classé les équipes en prenant en compte les 11 joueurs avec les scores les plus élevés (« titulaires »), ainsi que les joueurs classés entre la 12ème et la 22ème place (« remplaçants »). Le classement final est estimé sur la base de la moyenne entre ces deux rangs. En cas d’égalité, nous avons classé les équipes selon leur score global.

Manchester United et Paris St-Germain sont les deux seules équipes favorites à la première place tant pour les « titulaires » qu’au niveau des « remplaçants ». Alors que l’avantage compétitif de Borussia Dortmund est lié au 11 joueurs avec les scores les plus élevés, celui de Juventus s’explique surtout par la qualité des remplaçants. Ceci est également le cas de Real Madrid par rapport à Barcelone.

Monaco est la seule équipe néo-promue avec une chance réelle de terminer sur le podium. A l’opposé, plusieurs équipes prestigieuses semblent destinées à lutter contre la relégation (Fulham, Levante, Valenciennes, Werder Brème, Torino, etc.).

A partir des indicateurs décrits ci-dessus, nous avons également identifié les joueurs avec les plus hauts scores, dont le niveau de performance est censé avoir le plus fort impact sur les résultats obtenus par leurs équipes (« joueurs clé »).

Les prédictions peuvent être consultées dans leur intégralité sur le site de l’Observatoire du football. Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Record de dépenses battu

Avec 656 millions d’euros investis pour le transfert de nouveaux joueurs, les clubs anglais ont été les plus dépensiers. Il s’agit de la valeur la plus haute jamais enregistrée. Un niveau record d’investissements a été aussi enregistré en France (383 millions) et en Allemagne (259).

Les dépenses des 10 clubs ayant le plus investi pour de nouveaux joueurs représentent 49.2% de l’ensemble des sommes de transferts. Cette proportion n’avait jamais été aussi élevée dans le passé. Ceci traduit le processus de concentration de richesse à l’œuvre dans le football de haut niveau. Le pourcentage de dépenses effectuées par les trois clubs les plus actifs d’une ligue varie entre 85.6% en France et 45.6% en Angleterre.

Pour plus d’informations, nous invitons à consulter l’édition numéro 45 de la Lettre du Big-5. Nous sommes en outre à votre disposition pour de plus amples renseignements à l’adresse football.observatory@cies.ch

Nouvelle Lettre du Big-5 sur les transferts

Une nouvelle édition de La Lettre du Big-5 est disponible ici (numéro 44).

Elle inclut les 20 derniers transferts payants concernant des joueurs employés par des équipes du big-5 lors du second semestre de la saison 2012/13.

L’estimation de l’Observatoire du football prend en compte de nombreuses variables telles que les performances sur le terrain (notamment le nombre de matchs et de buts), la durée de contrat restante, l’âge, le poste et l’expérience internationale des joueurs.

De plus amples renseignements sont présentés dans l’édition 2013 de notre Annual Review, dont un extrait peut être téléchargé ici. La publication est en vente depuis le shop en ligne du Centre International d’Etude du Sport.

Etudiants, chercheurs et journalistes peuvent obtenir un rabais en écrivant à football.observatory@cies.ch

Annual Review : revue de presse

La publication présente une analyse comparative des clubs et des joueurs dans les cinq grands championnats européens sur les plans démographique, économique et des performances sur le terrain. Un extrait de l’étude est disponible en libre téléchargement sur le site de l’Observatoire.

La publication est en vente sous format électronique sur le shop en ligne du CIES. Journalistes, étudiants et chercheurs peuvent obtenir un rabais en écrivant à football.observatory@cies.ch. Merci d’écrire à la même adresse pour plus de renseignements.

L’Observatoire du football lance l’Annual Review 2013

L’Annual Review révèle notamment que Lionel Messi battrait largement le record de 94 millions d’euros pour la plus grande somme de transfert jamais payée. Estimée sur la base d’un modèle économétrique inédit, sa valeur se situe entre 217 et 252 millions d’euros. Avec une valeur estimée entre 102 et 118 millions, Cristiano Ronaldo battrait probablement aussi son propre record.

A l’échelle des clubs, notre analyse montre que Barcelone réunit les joueurs avec la forte valeur économique : 658 millions d’euros. Il s’agit d’une valeur trois fois plus élevée que la somme dépensée pour recruter les joueurs utilisés lors de la saison 2012/13. Ceci montre la grande capacité du club catalan à former, lancer et valoriser les joueurs locaux.

Lionel Messi n’est pas seulement le joueur le plus cher du big-5, mais il a aussi été le footballeur le plus décisif lors de la saison 2012/13. Ce classement est basé sur les performances dans cinq domaines de jeu : finition, mise en danger, percussion, distribution et récupération. La vedette argentine devance Franck Ribéry et Cristiano Ronaldo.

Mario Götze a été le joueur le plus décisif parmi les jeunes. Le transfuge du Bayern Munich est suivi par deux talentueux joueurs belges appartenant à Chelsea : Kevin de Bruyne et Romelu Lukaku. Tous les deux ont prouvé avoir le niveau pour jouer dans l’équipe londonienne.

L’analyse de performance à l’échelle des clubs montre que la saison fantastique du Bayern est liée à l’équilibre parfait entre attaque, distribution et défense. Le gagnant de la Ligue des champions arrive en tête des classements de la Bundesliga pour les trois indicateurs collectifs couverts par notre analyse : solidité défensive, emprise sur le jeu et incisivité offensive. Aucun autre champion n’a été en mesure de le faire.

L’étude analyse également l’évolution de l’équilibre compétitif au sein des ligues depuis 2003/04. A l’exception de l’Italie, les écarts de points entre équipes sont en augmentation. Cette évolution a été particulièrement forte en Espagne et en Allemagne. Lors de la dernière décennie, les trois meilleures équipes ont obtenu plus de 60% des places sur le podium dans tous les pays, jusqu’à 80% en Espagne et en Angleterre (24 sur 30).

En 2012/13, les sommes de transfert dépensées par les clubs pour recruter les joueurs utilisés sur l’arc de la saison sont fortement corrélées aux résultats des équipes dans tous les championnats. Tous les champions faisaient partie des trois équipes ayant le plus dépensé sur le marché des transferts dans leur ligue respective. Ce résultat confirme la forte influence de l’argent sur le succès.

Sans de nouveau mécanismes régulateurs pour améliorer la redistribution des revenus, l’équilibre compétitif dans le football risque d’être davantage compromis par la transformation des équipes les plus performantes en marques globales, leur participation régulière dans la toujours plus lucrative Ligue des champions et les investissements consentis par des riches mécènes.

La publication est en vente sous format électronique sur le shop en ligne du CIES. Journalistes, étudiants et chercheurs peuvent obtenir un rabais en écrivant à football.observatory@cies.ch. Merci d’écrire à la même adresse pour plus de renseignements.

Prédictions dans les big-5 : Nice créé la surprise

De plus, nous avions indiqué comme principaux outsiders pour le podium deux autres équipes qui ont atteint cet objectif : Chelsea et Lyon. L’équipe restante ayant terminé sur le podium, Bayer Leverkusen, avait été placée par notre modèle à la 5ème place. Parmi les clubs dont nous avions prédit une place parmi les trois premiers, le moins bon résultat a été obtenu par Lille (6ème). Arsenal et Schalke 04 ont raté de peu cet objectif (4èmes).

D’une manière plus générale, l’objectif annoncé en début de saison était de d’avoir un écart moyen entre rang estimé et obtenu « inférieur à quatre dans toutes les ligues ». L’objectif a été atteint avec les écarts moyens de rang suivants : Italie 2.4, Angleterre 2.9, Allemagne 2.9, France 3.1 et Espagne x.x.

Les plus grands écarts positifs par ligue ont concerné les clubs suivants : Nice (+11), Fribourg (+11), Rayo Vallecano et Betis Sevilla (+10), Norwich (+8) et Cagliari (+7). La quatrième place de Nice peut être considérée comme un véritable exploit compte-tenu des nombreux transferts effectués en début de saison et de la jeunesse de l’effectif. Le travail effectué par Claude Puel mérite donc d’être apprécié à sa juste valeur.

A l’opposé, les plus grands écarts négatifs par championnat ont été observés pour Majorque en Espagne (-10), Sunderland en Angleterre (-9), Brest en France (-8), Stuttgart en Allemagne (-8) et Sampdoria en Italie (-6). Deux de ces équipes ont fini par perdre leur place au premier niveau national.

Enfin, concernant les champions, il n’était de toute façon pas possible de faire pire que la saison passée (0 sur 5). Au final, nous en avons prédits 4 sur 5 (tous à l’exception de Manchester United), soit un de plus que l’ancien record de la saison 2010/11. Le score sur trois ans reste néanmoins inférieur à 50% (7 sur 15).

Nous avons également le plaisir d’annoncer que la huitième édition de l’Annual Review sera publiée en version électronique le 13 juin prochain. Elle comportera pour la première fois l’estimation de la valeur économique des joueurs des cinq grands championnats européens sur la base d’un modèle économétrique exclusif mis au point par les chercheurs de l’Observatoire.

Ribéry meilleur joueur de la saison du big-5… après Messi

Basés sur les données fournies par notre partenaire OptaPro, nos classements prennent en compte la productivité des joueurs sur le terrain dans cinq domaines de jeu : finition, mise en danger, percussion, distribution et récupération (voir explications ci-dessous). En pondérant chaque indicateur par la force de sa corrélation avec les résultats obtenus par les clubs, nous obtenons un index général mettant en lumière les joueurs les plus décisifs.

Les classements des dix joueurs les plus performants à l’échelle des cinq grands championnats européens sont présentés dans la dernière édition de la saison de la Lettre du Big-5, disponible en libre téléchargement depuis le site de l’Observatoire du football.

Les joueurs de Barcelone terminent en tête de trois des cinq classements spécifiques : Messi pour la finition, Iniesta pour la mise en danger et Xavi pour la distribution. Ce résultat montre que les récents succès du club catalan ne sont pas seulement dus au talent des joueurs à disposition. Ils reflètent aussi l’union harmonieuse de compétences complémentaires et une division de travail optimale au sein de l’équipe. Au niveau des deux indicateurs restants, Ribéry arrive en tête sur le plan de la percussion et Chiellini est premier dans la récupération.

Des analyses approfondies sur les clubs et joueurs du big-5 seront disponibles dans la huitième édition de l’Annual Review de l’Observatoire du football, à paraître le 13 juin prochain. Pour la première fois, cette publication de référence inclue un chapitre sur la valeur économique des joueurs des cinq grands championnats, estimée sur la base d’un modèle économétrique novateur. Cette innovation marque une étape cruciale dans le développement de notre projet de recherche.

Pour plus de renseignement sur notre travail ou pour pré-commander l’Annual Review, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Note méthodologique

L’indicateur de finition mesure l’efficacité des joueurs au niveau des tirs et des buts, en excluant les penalties. La mise en danger renvoie à l’habilité des joueurs à mettre les co-équipiers en position de tir, avec un accent particulier pour les passes décisives. La percussion met en exergue les joueurs les plus efficaces en termes de dribbles, centres et corners gagnés. La distribution renvoie à la capacité des joueurs à faire des passes, surtout en milieu adverse. Enfin, la récupération identifie les joueurs dont les tacles et interceptions permettent de minimiser les possibilités concédées aux adversaires de marquer et tirer au but, surtout de près.

La Lettre du Big-5 - n°37

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’un nouveau numéro de la « Lettre du Big-5 ». Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition approfondit la thématique des joueurs en fin de contrat.

Ligues avec le plus fort / plus faible % de minutes jouées par les joueurs en fin de contrat (dernier week-end)

Serie A italienne 27,6 / Premier League anglaise 6,7

Clubs avec les plus forts % de minutes jouées par les joueurs en fin de contrat (dernier week-end)

1. AC Siena (ITA) 71,2 - 2. Rayo Vallecano (ESP) 65,9 - 3. Pescara Calcio (ITA) 63,6

Nous sommes également heureux de présenter les joueurs les plus productifs du week-end dernier dans chacun des cinq grands championnats européens.

Joueurs les plus productifs, index général (dernier week-end)

ENG : P. Coutinho (Liverpool)/ ESP : É. Banega (Valencia) / FRA : Brandao (Marseille) / GER : F. Ribéry (Bayern) / ITA : A. Ljaji ? (Fiorentina)

Les classements par domaine de jeu sont aussi téléchargeables gratuitement depuis notre site. Bonne lecture !

La Lettre du Big-5 - n°36

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’un nouveau numéro de la « Lettre du Big-5 ». Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition approfondit la thématique des joueurs africains (footballeurs ayant grandit dans un pays africain qu’ils ont quitté suite au recrutement effectué par un club étranger).

Ligues avec le plus fort / plus faible % de minutes jouées par les joueurs africains (dernier week-end)

Ligue 1 française 13,2 / Serie A italienne 1,4

Clubs avec les plus forts % de minutes jouées par les joueurs africains (dernier week-end)

1. Stade Rennais FC (FRA) 35,5 - 2. Valenciennes FC, Lille OSC (FRA) 27,3

Nous sommes également heureux de présenter les joueurs les plus productifs du week-end dernier dans chacun des cinq grands championnats européens.

Joueurs les plus productifs, index général (dernier week-end)

ENG : D. Sturridge (Liverpool)/ ESP : A. Guardado (Valencia) / FRA : R. Rodelin (Lille) / GER : F. Ribéry (Bayern) / ITA : A. Vidal (Juventus)

Les classements par domaine de jeu sont aussi téléchargeables gratuitement depuis notre site. Bonne lecture !

La Lettre du Big-5 - n°35

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’une nouvelle Lettre du Big-5. Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition dévoile les joueurs les plus productifs du mois d’avril.

Grâce aux données fournies par Opta Pro, notre analyse couvre cinq domaines de jeu décisifs : finition, mise en danger, percussion, distribution, et récupération. L’indice général prend en compte l’ensemble de ces indicateurs. En avril, les joueurs les plus productifs ont été les suivants :

  • Daniel Sturridge (Liverpool FC) en Angleterre
  • Alexis Sánchez (FC Barcelona) en Espagne
  • Rémi Cabella (Montpellier HSC) en France
  • Claudio Pizarro (FC Bayern München) en Allemagne
  • Fabrizio Miccoli (Palermo US) en Italie

Les joueurs suivants sont en tête des classements par domaine de jeu en Ligue 1 pour le mois d’avril :

  • Salomon Kalou (Lille OSC) en finition
  • Yohan Mollo (AS St-Etienne) en mise en danger
  • Zlatan Ibrahimovi ? (Paris St-Germain) en percussion
  • Florent Balmont (Lille OSC) en distribution
  • Thiago Xavier (ES Troyes) en récupération

Notre équipe académique se tient à votre disposition pour plus de renseignements.

Meilleurs messages

Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football du CIES

La Lettre du Big-5 - n°34

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’un nouveau numéro de la « Lettre du Big-5 ». Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition approfondit la thématique des joueurs expatriés de moins de 21 ans.

Ligues avec le plus fort / plus faible % de minutes jouées par les joueurs expatriés de moins de 21 ans (dernier week-end)

Serie A italienne 6,9 / Liga espagnole 0,9

Clubs avec les plus forts % de minutes jouées par les joueurs expatriés de moins de 21 ans (dernier week-end)

1. TSG 1899 Hoffenheim (GER) 25,3 - 2. Sampdoria UC (ITA) 21,8 - 3. Bologna FC (ITA), Internazionale Milano FC (ITA), Hamburger SV (GER) 18,2

Nous sommes également heureux de présenter les joueurs les plus productifs du week-end dernier dans chacun des cinq grands championnats européens.

Joueurs les plus productifs, index général (dernier week-end)

ENG : D. Sturridge (Liverpool)/ ESP : G. Castro (Real Sociedad) / FRA : S. Kalou (Lille) / GER : Diego (Wolfsburg) / ITA : P. Osvaldo (AS Roma)

Les classements par domaine de jeu sont aussi téléchargeables gratuitement depuis notre site. Bonne lecture !

La Lettre du Big-5 - n°33

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’un nouveau numéro de la « Lettre du Big-5 ». Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition approfondit la thématique des joueurs nationaux de moins de 21 ans.

Ligues avec le plus fort / plus faible % de minutes jouées par les joueurs nationaux de moins de 21 ans (dernier week-end)

Bundesliga allemande 10,7 / Premier League anglaise 0,7

Clubs avec les plus forts % de minutes jouées par les joueurs nationaux de moins de 21 ans (dernier week-end)

1. FC Schalke 04 (GER) 27,3 - 2. FSV Mainz 05 (GER) 25,3 - 3. SpVgg Greuther Fürth (GER) 24

Nous sommes également heureux de présenter les joueurs les plus productifs du week-end dernier dans chacun des cinq grands championnats européens.

Joueurs les plus productifs, index général (dernier week-end)

ENG : L. Suárez (Liverpool)/ ESP : C. Ronaldo (Real Madrid) / FRA : T. Mangani (Nancy) / GER : C. Pizarro (Bayern) / ITA : D. De Rossi (AS Roma)

Les classements par domaine de jeu sont aussi téléchargeables gratuitement depuis notre site. Bonne lecture !

La Lettre du Big-5 - n°32

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’un nouveau numéro de la « Lettre du Big-5 ». Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition approfondit la thématique des joueurs de 30 ans et plus.

Ligues avec le plus fort / plus faible pourcentage de joueurs de 30 ans et plus sur le terrain (dernier week-end)

Serie A italienne 32,2 / Bundesliga allemande 18,4

Clubs avec le plus fort / plus faible pourcentage de joueurs de 30 ans et plus sur le terrain (dernier week-end)

Atalanta Bergamo (ITA) 57,8 / Club Atlético de Madrid (ESP), Aston Villa FC (ENG), SV Werder Bremen (GER) 0

Nous sommes également heureux de présenter les joueurs les plus productifs du week-end dernier dans chacun des cinq grands championnats européens.

Joueurs les plus productifs, index général (dernier week-end)

ENG : C. N’Zogbia (Aston Villa)/ ESP : T. Alcântara (Barcelona) / FRA : Y. Jouffre (Lorient) / GER : J. Blaszczykowski (Dortmund) / ITA : L. Muriel (Udinese)

Les classements par domaine de jeu sont aussi téléchargeables gratuitement depuis notre site. Bonne lecture !

La Lettre du Big-5 - n°31

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’un nouveau numéro de la « Lettre du Big-5 ». Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition approfondit la thématique du coût de transfert des joueurs utilisés.

Ligues avec la plus forte / plus faible somme totale de transfert dépensée pour les joueurs utilisés (par club, dernier week-end)

Premier League anglaise 90,8 M°€ / Ligue 1 française 19,9 M°€

Clubs avec la plus forte / plus faible somme totale de transfert dépensée pour les joueurs utilisés (dernier week-end)

Real Madrid (ESP) 410,3 M°€ / Bastia, Ajaccio (FRA), Levante, Rayo Vallecano (ESP) 0 M°€

Nous sommes également heureux de présenter les joueurs les plus productifs du week-end dernier dans chacun des cinq grands championnats européens.

Joueurs les plus productifs, index général (dernier week-end)

ENG : J. Rodriguez (Southampton)/ ESP : F. Fàbregas (Barcelona) / FRA : S. Kalou (Lille) / GER : J. Draxler (Schalke 04) / ITA : A. Di Natale (Udinese)

Les classements par domaine de jeu sont aussi téléchargeables gratuitement depuis notre site. Bonne lecture !

La Lettre du Big-5 - n°30

L’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES) a le plaisir d’annoncer la publication d’une nouvelle Lettre du Big-5. Elle est téléchargeable gratuitement sur notre site. Cette édition dévoile les joueurs les plus productifs du mois de mars.

Grâce aux données fournies par Opta Pro, notre analyse couvre cinq domaines de jeu décisifs : finition, mise en danger, percussion, distribution, et récupération. L’indice général prend en compte l’ensemble de ces indicateurs. En mars, les joueurs les plus productifs ont été les suivants :

  • Wayne Rooney (Manchester United FC) en Angleterre
  • Lionel Messi (FC Barcelona) en Espagne
  • Yohan Mollo (AS St-Etienne) en France
  • Philipp Lahm (FC Bayern München) en Allemagne
  • Rodrigo Palacio (Internazionale Milano FC) en Italie

Les joueurs suivants sont en tête des classements par domaine de jeu en Ligue 1 pour le mois de mars :

  • Yohan Mollo (AS St-Etienne) en finition, mise en danger et percussion
  • Idrissa Gueye (Lille OSC) en distribution
  • Djibril Sidibe (Lille OSC) en récupération

Notre équipe académique se tient à votre disposition pour plus de renseignements.

Meilleurs messages

Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football du CIES

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