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Analyse exclusive des valeurs de transfert : Neymar s’approche de Messi

L’évaluation se base sur un modèle économétrique développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football à partir de l’analyse de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2010. Les critères pris en compte renvoient aux performances et caractéristiques des joueurs (âge, poste, durée restante de contrat, etc.), ainsi qu’au niveau de compétition et aux résultats de leur club d’appartenance et de l’équipe nationale éventuellement représentée.

La sixième édition du Rapport Mensuel présente plus de détails sur les indicateurs inclus dans l’algorithme. De plus, un calculateur de la valeur de transfert est disponible en ligne depuis le site de l’Observatoire du football. Il est basé sur un algorithme simplifié incluant uniquement les variables accessibles au grand public. Bien que moins précis que le modèle statistique utilisé pour ces estimations, sa valeur prédictive demeure élevée.

La valeur estimée de Lionel Messi, 251 millions €, se situe 17 € en dessous de celle du mois de juin passé. Ceci est principalement dû au fait que le prodige argentin va fêter 29 ans en juin prochain et est désormais entré dans la phase finale de sa carrière. Malgré des niveaux de performance défiant toute concurrence et l’inflation des coûts de transfert, sa valeur a probablement déjà atteint son pic.

Contrairement à la valeur de Messi, celle de Neymar a fortement augmenté depuis juin 2015 : de 94 à 153 millions €. En 2015, le Brésilien de 23 ans a marqué 25 buts en 34 rencontres de Liga, ainsi que 9 buts en 12 matchs de Ligue des Champions. Une nouvelle augmentation de la valeur de Neymar dépendra de l’issue des négociations concernant son contrat à Barcelone, qui échoue en 2018.

La troisième valeur de transfert la plus élevée a été enregistrée pour Eden Hazard. Comme pour Messi, la valeur de la vedette belge a diminué depuis juin 2015 : de 142 à 130 millions €. Ceci est principalement dû aux difficultés rencontrées par Chelsea lors de la première partie de la saison. Hazard lui-même n’a pas joué à son meilleur niveau. Cependant, il reste une valeur sûre du football mondial.

A la quatrième place il y a Cristiano Ronaldo. La valeur de transfert du Portugais a aussi légèrement diminué depuis juin passé : de 119 à "seulement" 114 millions €. Ceci est surtout lié au facteur de l’âge : l’attaquant du Real Madrid va fêter ses 31 ans en février. Avec Santi Cazorla, Ronaldo est le seul joueur de 30 ans ou plus dans les 100 premières positions du classement, ce qui reflète l’exceptionnalité de son talent et de ses performances.

Le cinquième joueur avec la plus haute valeur de transfert est Harry Kane : 91 millions € : + 35 millions par rapport à juin dernier. Lors des premiers mois de cette saison, l’attaquant anglais a confirmé ses dispositions hors norme. De plus, les bons résultats de Tottenham ont contribué à accroître sa valeur. Avec des performances individuelles similaires et une qualification pour la Ligue des Champions, la valeur de Kane va probablement dépasser le mur des 100 millions € en fin de saison.

De la sixième à la dixième place, on trouve d’autres grands talents offensifs : Raheem Sterling, Antoine Griezmann, Luis Suárez, Sergio Agüero et Alexis Sánchez. Les valeurs de transfert d’Anthony Martial, Paul Pogba, Kevin de Bruyne, Philippe Coutinho et Thomas Müller se situent aussi en dessus des 70 millions €, tandis que celles de Robert Lewandowski, Gareth Bale et Romelu Lukaku sont juste en dessous.

La liste des top 100 est disponible gratuitement sur le site de l’Observatoire du football. Les données pour les 30 joueurs de moins de 20 ans les plus chers sont disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Meilleurs joueurs en 2015 : le verdict de l’Observatoire du football

Les classements de performance de l’Observatoire du football sont construits sur une base exclusivement statistique à partir des données fournies par OptaPro. Ils prennent en compte les performances techniques des joueurs dans six domaines de jeu, tous décisifs pour le succès. Pour plus d’explications, il est possible de se référer à la cinquième édition de notre Rapport Mensuel. D’ans une perspective plus générale, le septième Rapport présente l’approche de l’Observatoire du football pour le succès durable.

Notre analyse distingue entre six positions pour les joueurs de champ : défenseurs centraux, défenseurs latéraux, milieux centraux à vocation défensive, milieux centraux à vocation offensive, milieux offensifs et attaquants. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 2’250 minutes dans le big-5 en 2015 sont inclus dans les classements. Cette limite équivaut à 25 matchs pleins.

Sur la base de notre approche, le onze idéal de l’Observatoire du football (4-2-3-1) se compose comme suit : Neuer ; D. Alves, T. Silva, Chiellini, Monreal ; Gündogan, Cazorla ; Özil, de Bruyne, Hazard ; Messi. Le onze idéal de joueurs de moins de 23 ans, nés après le 1er janvier 1993, a la composition suivante : Karius ; Bellerín, Umiti, Varane, Wendell ; Tolisso, Pogba ; B. Silva, Barkley, F. Anderson ; Dybala.

De nombreux joueurs très performants ne figurent pas dans le classement à cause de leur temps de jeu insuffisant : Z. Ibrahimovi ?, M. Salah et S. Agüero parmi les attaquants ; D. Silva, J. Navas et D. Perotti parmi les milieux offensifs ; M. Verratti, Y. Touré et A. Ramsey parmi les milieux centraux ; L. Kurzawa, A. Kolarov et J. Alba parmi les défenseurs latéraux ; ainsi que D. Luiz, J. Boateng et D. Alaba parmi les défenseurs centraux.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Matchs internationaux : PSG parmi les clubs les plus sollicités

Real Madrid est le club avec le plus de joueurs ayant disputé des rencontres internationales en cours d’année : 19 pour un total de 86 matchs. L’équipe de Rafael Benitez précède Manchester United (18 joueurs), Chelsea, Tottenham et Juventus (tous les trois à 17).

Le deuxième club de Ligue 1 le plus sollicité par des équipes nationales en 2015 a été Bordeaux : 9 joueurs actuellement dans l’effectif, pour un total de 43 rencontres internationales. L’équipe girondine n’est cependant classée que 44ème à l’échelle des cinq grands championnats européens. Les équipes anglaises sont par contre sur-représentées aux premières places du classement.

Au total, 14 joueurs de Paris St-Germain ont disputé des matchs pour des sélections A en 2015. Ils ont représenté huit équipes nationales.

Liste des joueurs

  • Ángel Di María : 13 matchs pour l’Argentine
  • Serge Aurier : 11 matchs pour la Côte d’Ivoire
  • Ezequiel Lavezzi : 11 matchs pour l’Argentine
  • Javier Pastore : 11 matchs pour l’Argentine
  • Zlatan Ibrahimovi ? : 10 matchs pour la Suède
  • Blaise Matuidi : 9 matchs pour la France
  • Edison Cavani : 7 matchs pour l’Uruguay
  • David Luiz : 7 matchs pour le Brésil
  • Thiago Silva : 6 matchs pour le Brésil
  • Gregory van der Weil : 5 matchs pour les Pays-Bas
  • Marquinhos Aoas : 5 matchs pour le Brésil
  • Marco Verratti : 5 matchs pour l’Italie
  • Salvatore Sirigu : 4 matchs pour l’Italie
  • Lucas Moura : 2 matchs pour le Brésil

Vaut mieux être nés en janvier pour faire carrière dans le football

A l’heure actuelle, dans toute l’Europe, les joueurs cumulant les handicaps d’une naissance à la fin de l’année et d’un développement physique tardif n’ont que peu de chances d’accomplir une carrière de haut niveau. Les auteurs préconisent que « les organisations en charge du développement des joueurs et du jeu prennent la question de l’effet de l’âge relatif plus au sérieux ».

La réduction des biais de sélection liés à la date de naissance et au niveau de développement physique permettrait de renforcer la méritocratie dans le football. A plus long terme, ceci aurait également un effet bénéfique sur le niveau du spectacle que les équipes sont à même de proposer, ainsi que sur l’équilibre général des compétitions.

Les joueurs anglais sont les seuls nés en moyenne après le 1er juillet, jour de naissance moyen d’un citoyen lambda. Cette spécificité s’explique du fait que parmi les 31 pays analysés, l’Angleterre est le seul où la date de référence pour déterminer une classe d’âge au niveau junior est le 1er septembre et non pas le 1er janvier. C’est pourquoi, en Angleterre, le mois de naissance le moins représentés n’est pas décembre, mais août.

Le numéro 128 de la Lettre du Big-5 présente les données sur le jour moyen de naissance des joueurs des 98 clubs des cinq grands championnats. Dans 23 équipes seulement, cette date est postérieure au 1er juillet. Les valeurs extrêmes sont le 20 avril pour Fiorentina et le 11 août pour Southampton.

PSG parmi les 4 clubs alignant les joueurs les plus chers

Du point de vue des investissements en matière de transferts, l’analyse montre que quatre clubs se détachent du reste : Real Madrid, Paris St-Germain, Manchester City et Manchester United. Le coût moyen de transfert par joueur sur le terrain dépasse les 20 millions € dans deux autres clubs seulement : Chelsea (21,9 millions €) et Barcelone (21,3 millions €).

En moyenne, Bayern Munich (15,4 millions €) et Juventus (14,4 millions €) ont dépensé deux fois moins d’argent en indemnités de transfert par joueur aligné que les quatre clubs les plus actifs. Ce rapport en Angleterre est de 1 à 10 pour Leicester City par rapport aux clubs de Manchester. Ce résultat illustre l’ampleur de l’exploit réussi jusqu’à présent par l’équipe de Claudio Ranieri.

Les données pour tous les clubs sont disponibles ici.

Développement des joueurs du big-5 : Real Madrid Castilla en tête du classement

Au total, les 2’165 joueurs utilisés en cours de saison par les équipes du big-5 ont évolué au sein de 1’276 clubs depuis le début de leur carrière au niveau adulte jusqu’au 23ème anniversaire. En tête du classement des équipes ayant le plus contribué au développement de ces joueurs il y a Real Madrid Castilla. Jusqu’à l’âge de 23 ans, 45 joueurs sous contrat avec des équipes du big-5 ont évolué dans l’équipe actuellement entraînée par Zinédine Zidane. Parmi eux, on trouve notamment Juan Mata (Manchester United), Alvaro Negredo (Valencia) et Roberto Soldado (Villarreal).

Par souci de comparabilité, l’indice de développement de joueurs ne se base que sur les rencontres de championnat. Un match disputé avant l’âge de 21 ans compte deux fois plus qu’une rencontre jouée entre 21 et 23 ans. De plus, les valeurs sont pondérées selon le taux d’emploi des joueurs afin de donner plus de poids aux équipes ayant contribué au développement des footballeurs les plus utilisés.

L’Olympique Lyonnais est l’équipe ayant le plus contribué au développement des joueurs de Ligue 1 actuels devant Monaco, Toulouse et Stade Rennais. L’équipe B du club présidé par Jean-Michel Aulas est aussi très bien classée : 5ème.

Les clubs ayant le plus contribué au développement des joueurs actifs dans les autres grands championnats sont Southampton pour les footballeurs de Premier League, Bayer Leverkusen pour la Bundesliga, Barcelone B pour la Liga et Empoli pour les joueurs de Serie A. Le numéro 126 de La Lettre du Big-5 présente les données pour les 40 clubs les mieux classés par championnat.

L’indice de développement des joueurs pourrait se révéler utile aux ligues, aux associations nationales et aux instances internationales du football dans le cadre de la mise en place de systèmes de péréquation financière et/ou de mécanismes de récompense permettant aux clubs contribuant le plus au développement des joueurs de voir leur rôle mieux reconnu. Ceci inciterait plus d’équipes à promouvoir la formation et l’emploi de jeunes talents, ce qui aurait un effet positif sur le développement du football dans son ensemble.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Atlas digital de l’Observatoire : les plus et les moins

L’Atlas digital de l’Observatoire du football présente les classements des ligues et des clubs pour huit indicateurs :

  • Âge moyen : la Turquie accueille la ligue la plus âgée (27,3 ans), tandis que la plus jeune se situe en Croatie (23,9 ans). A l’échelle des clubs, Chievo se compose des joueurs les plus âgés (30,6 ans). Hajduk Split et Senica ont les plus jeunes effectifs (22,1 ans).
  • Taille moyenne : les ligues de première division réunissant les plus grands joueurs se trouvent en Allemagne et en Croatie (183,3 cm). Israël accueille par contre les joueurs les plus petits (180,1 cm). Il y a 9 cm de différence entre le plus grand et le plus petit club : Wolfsbourg (187,0 cm) et Ludogorets Razgrad (178,0 cm).
  • Permanence moyenne : en Angleterre, les clubs ont les effectifs les plus stables. Les joueurs de Premier League sont en moyenne présents dans la première équipe de leur club d’appartenance depuis 2,82 ans. A l’opposé, la permanence moyenne la plus faible a été enregistrée en Serbie (1,71 ans). Le club le plus stable est CSKA Moscou (5,7 ans), tandis que le moins stable est Chornomorets Odessa (1,2 ans).
  • Nouvelles recrues : les clubs en Roumanie ont engagé le plus grand nombre de joueurs depuis le début de l’année : 14 par équipe en moyenne. En Suède, par contre, les clubs n’ont recruté en moyenne que 7,4 joueurs. Au niveau des équipes, le nombre record de transferts a été mesuré à Bologne (23 joueurs). Deux clubs n’ont engagé qu’un seul nouveau joueur : Karpaty Lviv et Metalurg Zaporizhya.
  • Jeunes débutants : en moyenne, les clubs européens de première division ont lancé 1,04 joueurs sans expérience professionnelle préalable : de 2,29 en Ukraine à 0,13 en Grèce. Metalurg Zaporizhya détient le record de jeunes débutants (11 joueurs). Cependant, cette équipe est actuellement à la dernière place de la Premier League ukrainienne.
  • Formés au club : la première division de Biélorussie réunit le plus fort pourcentage de joueurs formés au club (34,0%). A l’opposé, en Turquie, les joueurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi ne représentent que 8,3% des effectifs. Le niveau record à l’échelle des clubs a été observé à Gomel (91,7%). La neuvième édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football propose une analyse comparative de la formation en Europe.
  • Expatriés : le niveau record d’expatriés a été mesuré à Chypre (66,4%). Les joueurs ayant grandi en dehors du pays de leur club d’appartenance ne représentent par contre que 15,7% des effectifs en Serbie. Au niveau des clubs, le pourcentage record d’expatriés a été mesuré dans le club slovène de Zavr ? (88.0%). Seulement trois équipes sur 460 n’ont pas d’expatriés : HIFK Helsinki, FK Gomel et FK P ?íbram.
  • Internationaux actifs : la Premier League anglaise réunit la plus forte proportion de joueurs ayant représenté une équipe nationale A depuis le début de l’année (41,4%). Ce pourcentage n’est que de 2,0% en Slovénie. Manchester United est l’équipe où la part d’internationaux actifs est la plus importante (72,0%).

Nouvelle étude de l’Observatoire : crise dans la formation de footballeurs en Europe

Les joueurs formés au club sont définis comme les footballeurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi. Il s’agit de la même définition utilisée par l’UEFA. La part des joueurs formés localement a constamment diminué depuis le premier recensement effectué en 2009 : de 23,1% à 19,7%. En 2014, les joueurs formés au club représentaient encore plus d’un cinquième des effectifs (21,0%).

Ce résultat reflète la réticence grandissante des clubs de première division européens à donner leur chance à des joueurs issus de leur centre de formation. Par conséquent, il n’est pas étonnant de constater que l’âge moyen des joueurs des 31 ligues analysées a atteint un nouveau pic : 26 ans. La diminution des joueurs formés localement dans les effectifs traduit également la plus forte mobilité à laquelle les footballeurs sont confrontés dès le début de leur carrière.

Le neuvième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football présente aussi les classements des clubs ayant formé le plus de joueurs actifs dans les championnats étudiés. En tête de classement se trouve Partizan Belgrade, qui a formé 78 joueurs présents dans l’échantillon. L’équipe serbe devance le leader de 2014 : Ajax Amsterdam (75 joueurs). Le meilleur club français est l’Olympique Lyonnais (16ème).

Comme l’indique le numéro 125 de la Lettre du Big-5, Barcelone est en tête du classement des clubs formateurs de joueurs actifs dans les cinq grandes ligues européennes. L’équipe catalane a formé 44 footballeurs sous contrat avec des clubs du big-5, neuf de plus que l’Olympique Lyonnais (2ème). Aux dix premières places se classent également Rennes (5ème), Bordeaux (7ème), PSG (8ème) et Toulouse (9ème).

L’Observatoire du football du CIES a aussi le plaisir de dévoiler la version actualisée de l’Atlas digital sur la démographie des footballeurs en Europe. Cet outil unique en son genre présente un vaste choix d’indicateurs permettant de saisir les dernières tendances du marché de travail européen des footballeurs. Les prochains Rapports Mensuels développeront les principaux résultats en lien avec les thématiques de l’emploi de jeunes joueurs, de la stabilité des équipes et de la présence de footballeurs expatriés.

Les médias peuvent contacter les auteurs du Rapport – Drs. Raffaele Poli, Loïc Ravenel et Roger Besson – à l’adresse football.observatory@cies.ch. L’équipe académique de l’Observatoire du football tient aussi à remercier ses fidèles lecteurs pour leur intérêt grandissant. Vos retours positifs nous encouragent beaucoup dans notre mission au service du football.

L’Observatoire du football révèle les meilleurs joueurs de la saison

La première place d’Otamendi parmi les défenseurs centraux est en grande partie liée à son niveau de performance exceptionnel dans le domaine de la rigueur (voir explication ci-dessous). Parmi les défenseurs latéraux, Aurier a été en dessus du lot surtout dans le domaine de la récupération. Cazorla devance tout autre milieu défensif grâce à ses statistiques en distribution. Parmi les milieux offensifs, Özil n’a pas de rivaux en termes de mise en danger. Enfin, la finition est la principale force de Lewandowski par rapport aux autres attaquants.

Les classements sont établis sur la base d’une méthodologie exclusive développée par l’équipe académique de l’Observatoire du football. Les indicateurs-clé de performance pris en compte mesurent la productivité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires. Le score final est la somme des valeurs mesurées pour chaque domaine, pondérées selon l’importance de ce dernier pour un poste donné.

Une présentation détaillée de l’approche de l’Observatoire du football pour l’analyse technique des performances est disponible dans la cinquième édition de notre Rapport Mensuel.

Domaines-clé de jeu de l’Observatoire du football

  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels.
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception.
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon.
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires.
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en position de tir favorable.
  • Finition : capacité des joueurs à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux.

Nice équipe la plus jeune du big-5

La seule autre équipe de Ligue 1 ayant évolué avec des joueurs de moins de 25 ans en moyenne est l’Olympique de Marseille (24,9 ans). A l’opposé, les clubs corses ont jusqu’ici aligné les joueurs le plus âgés : 28,6 ans en moyenne pour Bastia et GFCO Ajaccio. La moyenne d’âge à Caen et à Guingamp dépasse aussi les 28 ans.

Dans les autres championnats, la palme de la jeunesse va à Tottenham (24,7 ans), Valencia (24,5 ans), Bayer Leverkusen (24,5) et Empoli (25,5). Par contre, les équipes ayant évolué avec les joueurs les plus expérimentés sont West Bromwich (29,2 ans), Rayo Vallecano (29,0), Darmstadt (28,1) et Chievo (30,7).

Les Français premier contingent expatrié dans le big-5

Le contingent le plus fourni de footballeurs français se trouve en Angleterre. Depuis le début de la saison, 40 joueurs originaires de France ont foulé les pelouses de Premier League. Les Français sont bien représentés aussi en Italie (28 joueurs), en Espagne (27 joueurs) et, dans une moindre mesure, en Allemagne (11 joueurs, dont Kingsley Coman qui a aussi joué en Serie A).

L’analyse des origines les plus représentées à l’étranger à l’échelle mondiale est disponible dans la huitième édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch

Nouvelle étude : nations exportatrices dans le football mondial

Le Brésil est l’origine la plus représentée parmi les étrangers tant en Europe (1’137 joueurs) qu’en Asie (437 joueurs). Par contre, le principal pays d’exportation de footballeurs en Amérique latine est l’Argentine (511 joueurs contre seulement 124 Brésiliens).

A l’échelle mondiale, les trois pays avec le plus de joueurs dans des clubs professionnels et semi-professionnels étrangers sont le Brésil (1’784 joueurs), l’Argentine (929 joueurs) et la France (758 joueurs). A elles seules, ces trois origines représentent presque 20% des étrangers présents à l’échelle globale.

Aucun pays sud-américain ne figure parmi les cinq accueillant le plus de Brésiliens. Par contre, trois des cinq principales destinations des Argentins se situent en Amérique du Sud. De même, les pays où les Français s’expatrient le plus sont géographiquement proches à la France.

Le dernier chapitre analyse quatre ligues états-uniennes, où le football connaît un développement considérable. Le Rapport montre la forte diversification du recrutement international des clubs américains. Les auteurs prédisent en outre que les équipes américaines seront des concurrentes de plus en plus aguerries des clubs européens, asiatiques et sud-américains dans la course aux talents.

Pour plus d’informations ou pour contacter les auteurs de l’étude, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

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