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Nouveau Rapport Mensuel : sommes de transfert et résultats

A l’heure actuelle, les clubs du big-5 ont payé 8,6 milliards € pour recruter les joueurs présents dans l’effectif : 87,7 millions € par club en moyenne. Cette somme n’était « que » de 6,9 milliards en 2009/10 : 70,4 millions € par club.

L’inflation des dépenses en matière de transferts est particulièrement importante en Premier League. Entre 2009/120 et 2014/15, le montant des investissements consentis pour engager les joueurs de l’effectif est passé de 2,43 à 3,43 milliards € : 171 millions € par club en moyenne.

La part des dépenses des clubs de Premier League par rapport au total du big-5 est passée de 35% en 2009/10 à 40% en 2014/15. L’explosion des recettes tirées de la vente des droits de télévision pour la période 2016-2019 va sans doute encore renforcer ce processus.

Lors de la saison en cours, les cinq clubs par ligue ayant consenti le plus d’investissements pour composer leur effectif ont à eux seuls dépensé 67% des sommes de transfert payées par les 98 clubs du big-5. Ce pourcentage était de 63% en 2009/10.

La Ligue 1 est le championnat du big-5 dont les clubs dépensent le moins pour composer leurs effectifs : 1,05 milliards € au total (52,5 millions € par club). Néanmoins, cette somme n’était que de 720 millions € (36 millions € par club) en 2009/10. Cette augmentation est essentiellement liée aux énormes investissements consentis par Paris St-Germain.

A l’échelle du big-5, le montant moyen dépensé pour composer l’effectif par les équipes classées aux trois premiers rangs a fortement augmenté lors des six dernières saisons. Il est à l’heure actuelle de 278 millions €, contre 189 millions € en 2009/10 (+47%). Le numéro 103 de la Lettre du Big-5 présente également l’évolution des sommes investies poste par poste.

L’analyse des bénéficiaires des sommes investies par les clubs du big-5 montre que le pouvoir de redistribution du marché des transferts est limité. Entre 2009/10 et 2014/15, 67,4% des sommes investies par les clubs du big-5 ont été versées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Une valeur record a été mesurée lors des deux derniers mercatos : 70,5%.

Dans une optique d’égalité et dans le souci d’améliorer l’équilibre des compétitions, il serait donc utile de reformer le système des transferts dans le sens d’une plus grande solidarité. Pour ce faire, il faudrait que chaque club par où est passé un joueur reçoive de l’argent pour chaque transfert payant intervenant au cours de sa carrière au prorata du nombre de matchs officiels disputés pour le club.

Pour plus de précisions, nous vous invitons à lire le Rapport.

Centres de formation les plus rentables : quatre clubs français dans le top 10

Lors des six derniers « mercatos », les équipes actuelles de Ligue 1 ont encaissé 292 millions € en transférant des produits de leur centre de formation. Il s’agit d’une valeur record parmi les championnats du big-5. En bas de l’échelle on trouve la Serie A italienne (114 millions €). Ce résultat reflète la réticence des clubs de la Péninsule à faire confiance aux jeunes du centre de formation (voir ici).

A l’échelle des clubs, Southampton (90,2 millions €) devance LOSC Lille (76,0 millions €) et Real Sociedad (62,2 millions €). Parmi les 20 clubs du big-5 ayant su rentabiliser au mieux leurs centres de formation on trouve cinq autres équipes françaises : Stade Rennais (8ème avec 33,6 millions €,), Montpellier (9ème, 33,5 millions €), St-Etienne (10ème avec 32,8 millions €), Paris St-Germain (14ème, 25,2 millions €) et Toulouse (19ème, 22,2 millions €).

Griezmann sur le podium des meilleures recrues

A la tête des autres classements on trouve Dejan Lovren (Liverpool) pour la rigueur, Walter Gargano (Napoli) pour la récupération, Xabi Alonso (Bayern Munich) pour la distribution, Karim Bellarabi (Bayer Leverkusen) pour la percussion et Luis Suárez (Chelsea) pour la mise en danger.

Quatre joueurs recrutés par des clubs de Ligue 1 sont présents aux 12 premières places des classements par domaine de jeu : Yeltsin Tejeda (Evian) en récupération, Christophe Jallet (Olympique Lyonnais) en distribution, Jérémy Pied (Guingamp) en percussion et Jordan Ayew (Lorient) en mise en danger.

En plus de Griezmann, quatre autres Français font partie des meilleures recrues : Jérémy Mathieu (Barcelone) et Josuha Guilavogui (Wolfsburg) pour la récupération, Rémy Cabella (Newcastle) pour la percussion, ainsi que Cyril Théréau (Udinese) pour la finition.

Pour plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football pour du succès durable, nous vous invitons à consulter cet article.

Les 100 clubs qui forment le plus en Europe : Ajax en tête

L’Ajax Amsterdam occupe la tête du classement européen des clubs formateurs. Le club néerlandais a formé 77 joueurs sous contrat avec les 468 équipes des ligues couvertes par le recensement. Le Partizan Belgrade (74 joueurs) et le FC Barcelone (57) complètent le podium. Lyon est le club français le mieux classé : 15ème avec 40 joueurs formés, dont 33 évoluent dans des équipes du big-5 (voir ici pour le classement big-5).

Le leadership de la France en matière de formation est confirmé par le nombre record de clubs hexagonaux dans le top 100 : 15 équipes, dont deux clubs de Ligue 2 (Auxerre et Le Havre). Les deux autres pays les plus représentés, l’Espagne et les Pays-Bas, n’ont que huit représentants aux 100 premières places. A l’opposé, aucun club norvégien, cypriote, turc et roumain n’apparaît dans le classement.

Si vous êtes intéressés à une analyse plus détaillée du marché du travail européen des footballeurs, vous êtes invités à consulter notre Atlas digital en ligne. Merci de votre intérêt !

Nouveau Rapport mensuel : les vedettes de demain

A travers cette analyse, nous sommes à même de mettre en exergue non seulement des joueurs déjà bien connus tels que Luke Shaw, Raheem Sterling, Romelu Lukaku ou Thibaut Courtois, mais aussi des footballeurs qui n’évoluent pas encore dans le big-5 dont nous entendrons sans doute beaucoup parler à l’avenir. Nous pouvons par exemple citer Tonny Vilhena, Jetro Willems, Pione Sisto ou Georgi Milanov.

La notion de capital expérience renvoie aux matchs joués dans des championnats d’adultes jusqu’à l’âge de 23 ans. Nous attribuons aux matchs des valeurs différentes selon une méthode de classification exclusive prenant en compte les performances des représentants d’un pays dans les compétitions européennes, la division du club d’appartenance dans le pays d’origine et les résultats obtenus lors des rencontres disputées.

La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.

Le rapport met également en lumière le rôle crucial des ligues extérieures au big-5 dans le développement de la carrière des joueurs, y compris les plus talentueux. En effet, parmi les joueurs de 23 ans ou plus actuellement sous contrat avec des clubs du big-5, seulement 12% ont toujours évolué dans des équipes participant aux meilleurs championnats européens entre le début de la carrière professionnelle et leur 23ème anniversaire.

Le numéro 99 de notre Lettre du Big-5 présente les valeurs maximales de capital expérience mesurées pour les joueurs de moins de 20, 21, 22 et 23 ans à la fois pour les cinq grands marchés du football européen et les 26 autres ligues couvertes dans l’analyse.

Analyse exclusive de la dernière fenêtre de transferts

Des clauses de départ ou des options d’achat existaient pour les cinq joueurs les plus sur-payés. Cela a certainement aidé les clubs vendeurs à faire monter les enchères lors des négociations : Villarreal pour Gabriel Paulista, Swansea pour Wilfried Bony et Fiorentina pour Juan Cuadrado.

Les très bonnes performances de Bernardo Silva et Ryan Bertrand expliquent l’activation de l’option de transfert définitif de la part de Monaco, respectivement Southampton. Cependant, la valeur actuelle de ces deux joueurs est bien en dessous de l’indemnité versée.

Monaco et Southampton ont accepté de sur-payer compte-tenu de la marge de progression des joueurs. Ceci est aussi valable pour Arsenal en ce qui concerne le recrutement de Gabriel Paulista. Les trois joueurs ont en effet la possibilité concrète de devenir des piliers de leur équipe nationale dans un avenir proche.

Les cas de Wilfried Bony et Juan Cuadrado sont différents dans la mesure où ils ont déjà une grande expérience internationale. Leur recrutement s’explique en premier lieu pour la contribution qu’ils peuvent apporter dans la course au titre en Premier League anglaise.

Si Chelsea a été capable de céder d’autres joueurs – André Schürrle and Ryan Bertrand – à un prix plus élevé que celui estimé par notre modèle, Manchester City n’a pas pu faire de même.

Chelsea aurait probablement pu obtenir plus d’argent pour le transfert définitif de Fernando Torres. Cependant, son départ a quand même été financièrement utile en ce qu’il a permis au club londonien de s’affranchir définitivement du payement de son onéreux salaire.

La sur-représentation d’opérations entre clubs italiens parmi les transferts les plus sous-payés – Manolo Gabbiadini, Alfred Duncan, Daniele Gastaldello, Luca Antonelli et Gabriel Paletta – reflète la crise économique profonde que traverse le football professionnel dans la Péninsule.

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs U23 : Kurzawa et les Français en force

A la tête des classements par domaine de jeu on trouve José Gímenez (Atlético Madrid) pour la rigueur, Layvin Kurzawa (Monaco) pour la récupération, Marco Verratti (Paris St-Germain), Alex Oxlade-Chamberlain (Arsenal) pour la percussion, Isco Alarcón (Real Madrid) pour la mise en danger et Neymar Júnior (Barcelona) pour la finition.

Outre Layvin Kurzawa, aux 12 premières places d’au moins un domaine de jeu on trouve de nombreux autres joueurs français :

  • Djibril Sidibé (LOSC Lille)
  • Rafidine Abdullah (Lorient)
  • Gilbert Imbula (Olympique de Marseille)
  • Jordan Ferri (Olympique Lyonnais)
  • Corentin Tolisso (Olympique Lyonnais)
  • Paul Pogba (Juventus)
  • Florian Thauvin (Olympique de Marseille)
  • Nabil Fekir (Olympique Lyonnais)
  • Paul-Georges Ntep (Stade Rennais)
  • Alassane Pléa (OGC Nice)

Les classements complets sont disponibles ici.

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en condition de marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels

Lyon cinquième équipe la plus efficace d’Europe

Aux trois premières places du classement de l’efficacité dans la finition il y a trois équipes espagnoles. Real Madrid (5,4 tirs par but), Valence (5,7) et Atlético Madrid (6,0). Barcelone (6,6) est quatrième, juste devant l’Olympique Lyonnais (6,7). Par ailleurs, l’efficacité du club rhodanien s’améliore au fil de la rencontre : 8,8 tirs par but en première période contre 5,5 en deuxième mi-temps (2ème rang européen derrière Real Madrid). PSG, par contre, a besoin de moins de tirs pour marquer en première période (5,4 tirs par but, 3ème rang européen) qu’en deuxième (9,1). Simple coïncidence ?

Avec 15,2 tirs par but, Lille pointe à la dernière place du classement français. Le record négatif à l’échelle du big-5 est jusqu’ici détenu par Hambourg : un but tous les 22,9 tirs ! Ces valeurs ont été calculées à partir des données fournies par notre partenaire Opta Pro. Elles sont accessibles gratuitement ici.

Qui a mené le plus longtemps au score ?

En France, c’est Marseille qui mène le bal en ayant disputé 41,5% des minutes avec au moins un but d’avance. A l’autre extrémité de ce classement alternatif, c’est Metz qui occupe le dernier rang (13,9% des minutes). Alors qu’il n’est que 13ème dans le classement réel, Guingamp arrive ici en 7ème position. A l’opposé, Nantes a été particulièrement efficace : seulement 15ème dans le classement des minutes contre 8ème dans la réalité. Un même constat est valable pour St-Etienne et Nice.

Les chiffres pour l’ensemble des 98 clubs du big-5 sont téléchargeables ici.

Premier Rapport Mensuel : l’instabilité des clubs et ses conséquences

Le rapport indique que la stabilité confère aux clubs un avantage compétitif sur les équipes rivales, tant sur le plan sportif – meilleurs résultats à court et moyen terme – qu’économique – plus grande capacité à lancer des joueurs formés localement en générant des plus-values en cas de transfert.

Des indicateurs de stabilité comme la permanence moyenne des joueurs dans leur club d’appartenance ou le pourcentage de nouvelles recrues dans l’effectif prennent ainsi tout leur sens pour juger de la pertinence des stratégies de gestion mises en place par les dirigeants des clubs.

Dans cette perspective, les supporters des clubs chroniquement instables peuvent se faire du souci. Pour protéger le football contre les mauvaises pratiques de certains dirigeants, encourager la formation et accroître la compétitivité des équipes, il serait donc opportun de réfléchir à l’introduction de limites du nombre de transferts consentis.

Fidèle à sa réputation, notre groupe de recherche se tient à disposition des passionnés du jeu pour analyser un tel scénario. Il s’agirait notamment de définir plus précisément le niveau souhaité d’une limitation des transferts afin d’atteindre les buts escomptés sans entraver la libre circulation des footballeurs, ni provoquer une distorsion du marché dans le respect du principe de la proportionnalité.

Le numéro 94 de la Lettre du Big-5 analyse aussi la question de la stabilité des équipes en comparant les clubs classés à la première et dernière place de leur championnat respectif du point de vue des dates d’arrivée des joueurs utilisés lors de la saison en cours. Cette analyse permet aussi d’illustrer l’importance de la stabilité pour l’obtention de résultats probants et durables.

Plus hautes valeurs de transfert : Messi devant Ronaldo et Hazard

Voici le top 10 européen :

  • Lionel Messi (Barcelone) : 220 millions €
  • Cristiano Ronaldo (Real Madrid) : 133 millions €
  • Eden Hazard (Chelsea) : 99 millions €
  • Diego Costa (Chelsea) : 84 millions €
  • Paul Pogba (Juventus) : 72 millions €
  • Sergio Agüero (Manchester City) : 65 millions €
  • Raheem Sterling (Liverpool) : 63 millions €
  • Francesc Fàbregas (Chelsea) : 62 millions €
  • Alexis Sánchez (Arsenal) : 61 millions €
  • Gareth Bale (Real Madrid) : 60 millions €

Parmi les 100 joueurs ayant la plus haute valeur de transfert se trouvent sept joueurs français :

  • Paul Pogba : 5ème, 72 millions €
  • Karim Benzema : 21ème, 43 millions €
  • Antoine Griezmann : 22ème, 42 millions €
  • Alexandre Lacazette : 45ème, 32 millions €
  • Samir Nasri : 79ème, 24 millions €
  • Olivier Giroud : 79ème, 24 millions €
  • Raphaël Varane : 87ème, 23 millions €

Le top 12 de Ligue 1 voit la domination des joueurs de Paris St-Germain :

  • Edison Cavani : 25ème, 38 millions €
  • Marco Verratti : 40ème, 33 millions €
  • Lucas Moura : 45ème, 32 millions €
  • Alexandre Lacazette : 45ème, 32 millions €
  • David Luiz : 79ème, 24 millions €
  • Thiago Silva : 79ème, 24 millions €
  • Marquinhos Aoás : 87ème, 23 millions €
  • Blaise Matuidi : 106ème, 20 millions €
  • Geoffrey Kondogbia : 141ème, 17 millions €
  • Salvatore Sirigu : 141ème, 17 millions €
  • Zlatan Ibrahimovi ? : 141ème, 17 millions €
  • Florian Thauvin : 146ème, 16 millions €

Les valeurs de transfert sont calculées de manière scientifique sur la base de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2009. Les variables prises en compte dans le modèle économétrique exclusivement développé par notre équipe académique ont trait aux performances des joueurs (matchs, buts, dribbles, etc.), à leurs caractéristiques (âge, poste, durée de contrat, etc.), ainsi qu’au niveau de compétition et aux résultats obtenus par leurs équipes (clubs et équipes nationales).

Pour plus de renseignements, vous pouvez vous référer au quatrième chapitre de cet article résumant l’approche de l’Observatoire du football pour aider les clubs à s’engager durablement dans la voie du succès.

Un Atlas digital pour fêter les 10 ans de l’Observatoire du football

Cet outil accessible gratuitement en ligne permet à tous les passionnés d’analyser l’état du football dans 31 pays européens et de suivre son évolution d’année en année. Les indicateurs proposés étudient les caractéristiques des joueurs de plus de 500 clubs de première division sur le plan de l’âge, de la taille, de la mobilité, de la formation, de l’origine, etc.

En consultant l’Atlas, vous pouvez ainsi apprendre que la taille de l’équipe avec les joueurs les plus grands, Diósgyör (186,3 cm en moyenne), est de presque 10 cm supérieure à celle du club dont les membres de l’effectif ont le plus petit gabarit, Barcelone (177,3 cm).

L’Atlas permet également d’établir des comparaisons entre ligues. Au niveau de l’âge, par exemple, il apparaît ainsi que la Serie A italienne réunit les footballeurs les plus âgés (27,3 ans en moyenne), alors que l’Eredivisie néerlandaise est composée des joueurs les plus jeunes (24,2 ans).

Le numéro 92 de la Lettre du Big-5 situe les cinq grands championnats dans le contexte européen du point de vue de l’âge moyen des joueurs dans l’effectif. Il présente également l’âge moyen des 98 clubs de ces ligues. Plus de 5 ans séparent ainsi le club le plus jeune, Valencia, de celui réunissant les joueurs les plus âgés, Atalanta.

A partir du mois de janvier, l’équipe académique de l’Observatoire du football vous proposera également des rapports mensuels en lieu et place de nos publications annuelles payantes. A l’image de l’Atlas digital, ces rapports seront aussi librement accessibles depuis notre site. Le premier numéro traitera de la thématique de l’instabilité des clubs. Nous allons par ailleurs poursuivre la publication hebdomadaire de la Lettre du Big-5. Nous sommes ouverts à des offres de sponsoring.

En outre, en automne 2015, nous prévoyons la publication d’un ouvrage grand public synthétisant les principaux enseignements tirés de l’analyse du football effectuée tout au long de la dernière décennie. Désormais, plus de 20’000 abonnés sont être inscrits à notre liste de distribution. Nous vous remercions chaleureusement de votre attention, confiance et intérêt grandissants.

Joyeuses fêtes et bonne année 2015 !

L’Observatoire dévoile son approche pour du succès durable

En outre, le numéro 91 de la Lettre du Big-5 présente les résultats de l’analyse du ratio PMAR pour les clubs des cinq grands championnats européens. Ce ratio mesure le rapport entre la permanence moyenne des joueurs dans la première équipe de leur club employeur (le plus, le mieux) et l’âge au moment où ils ont été recrutés (le moins, le mieux).

Les analyses effectuées depuis 2005 montrent en effet qu’il existe une forte corrélation dans tous les pays entre ce ratio et les résultats obtenus par les clubs à la fin de la saison. Il n’est dès lors pas surprenant de constater que les cinq actuels leaders des grands championnats européens sont aux 20 premières places du classement PMAR :

  • Real Madrid (2 ème tant au niveau du big-5 que de l’Espagne)
  • Juventus (7ème et 1er en Italie)
  • Bayern Munich (9ème et 2ème en Allemagne)
  • Chelsea (11ème et 1er en Angleterre)
  • Marseille (19ème et 2ème en France)

Dans la perspective du PMAR, les équipes qui ont jusqu’ici le plus dépassé les attentes sont Séville, Genoa et Valence. Au contraire, Real Sociedad, Borussia Dortmund, Everton, Cagliari et Lille ont clairement déçu. Néanmoins, ces clubs restent dans une position favorable pour améliorer leurs performances.

Notre équipe académique est à disposition des clubs professionnels pour approfondir la question et réaliser des mandats de recherche.

Actualisation du formulaire pour calculer la valeur de transfert

Grâce à notre outil, tout un chacun peut ainsi obtenir une estimation fiable de la valeur de transfert actuelle des joueurs participant aux championnats des cinq grands marchés du football européen : Premier League anglaise, Primera Liga espagnole, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française.

Notre modèle statistique se base sur près de 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. La corrélation entre sommes estimées et versées est supérieure à 80%. Notre équipe se tient à disposition des acteurs du marché pour réaliser des expertises plus approfondies, y compris pour des footballeurs évoluant dans des clubs extérieurs au big-5.

Cliquez ici pour accéder à notre formulaire.

Les meilleurs par domaine de jeu : Ronaldo et Coutadeur au top

Nos classements mettent non seulement en exergue les joueurs les plus performants dans l’absolu, mais aussi ceux ayant le mieux performé par rapport aux co-équipiers. Cette démarche permet de mieux identifier des joueurs en devenir ne faisant pas encore partie des meilleurs clubs. Pour limiter les biais, seuls les footballeurs ayant disputé au moins 66% des minutes de jeu sont inclus dans l’analyse.

En valeurs absolues, les meilleurs joueurs du big-5 jusqu’à présent sont Cristiano Ronaldo (Real Madrid) tant dans la finition que la mise en danger, Eden Hazard (Chelsea) dans la percussion, Xabi Alonso (Bayern Munich) dans la distribution, Mathieu Coutadeur (Lorient) dans la récupération et Javi Manquillo (Liverpool) dans la rigueur.

En tête des classements relatifs on trouve par contre Charlie Austin (QPR) dans la finition, Xabi Prieto (Real Sociedad) dans la mise en danger, Federico Cartabia (Córdoba) dans la percussion, Roberto Trashorras (Rayo Vallecano) dans la distribution, Alaixys Romao (Marseille) dans la récupération et Mathieu Bodmer (Nice) dans la rigueur.

Les représentants des clubs professionnels peuvent nous contacter pour connaître notre palette de produits dans le domaine de l’analyse de la performance.

Indicateurs-clé de performance

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en condition de marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels

Les matchs les plus « chers » : Real-Barcelone en tête

Dans les autres championnats, les confrontations les plus « chères » de cette saison ont été Manchester City-Chelsea (578 millions €), Paris St-Germain-Marseille (503 millions €), Bayern Munich-Borussia Dortmund (272 millions €) et Inter-Naples (263 millions €).

Cette analyse montre l’impact grandissant de l’argent au plus haut niveau du football européen et la difficulté rencontrée par la grande majorité des équipes à se mettre au niveau des plus riches. Cette situation se traduit par une plus grande prédictibilité des résultats.

Ainsi, les cinq équipes favorites d’après nos prédictions de début de saison occupent la première (Bayern Munich, Chelsea) ou la deuxième place (Paris St-Germain, Barcelone, Rome) de leur championnat respectif.

Nombre record d’expatriés, la France devant le Brésil !

L’analyse de l’Observatoire du football du CIES confirme que le marché du travail des footballeurs fait de plus en plus fi des frontières nationales. Ce constat est particulièrement vrai en Angleterre et en Italie. Dans ces deux pays, les expatriés constituent la majorité des effectifs : 59,3% pour la Premier League et 54,8% pour l’Italie.

A l’opposé, la France est le pays du big-5 dont les clubs de première division dépendent le moins de l’importation de joueurs depuis l’étranger : 31,6%. Néanmoins, cette proportion est de 1,4% supérieure à celle mesurée le 1er novembre 2013. Depuis cette date, le taux d’expatriés a augmenté dans l’ensemble des cinq grands marchés du football européen à l’exception de l’Angleterre (-1,6%). Le plus fort accroissement a été enregistré en Allemagne : de 38,1 à 43,5% (+5,4%).

Pour la première fois, la France est devenue le premier pays exportateur de joueurs dans le big-5. Au total, 113 joueurs ayant grandi en France sont actuellement actifs dans les premiers niveaux de compétition des quatre autres principaux marchés du football européen. Il s’agit d’un nouveau record historique (+ 6 migrants par rapport à il y a une année). Les deux autres origines les plus représentées sont le Brésil (ancien leader) et l’Argentine : 112 joueurs chacun.

La plus forte augmentation depuis 2009 concerne le quatrième plus grand pays exportateur, l’Espagne (de 17 à 58 joueurs, + 41), alors que l’accroissement le plus notable par rapport à novembre 2013 a été enregistrée pour la Serbie (de 28 à 39, +11) et la Belgique (de 31 à 41, + 10).

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Taille sur le terrain : les records depuis 2009

Lors de la saison en cours, les équipes ayant aligné les plus petits joueurs en moyenne par ligue sont Barcelone (176,4 cm), Nice (177,0 cm), Empoli (178,2 cm), Hertha (179,4 cm) et Manchester City (179,8 cm).

Au contraire, les clubs suivants sont en tête du classement 2014/15 des plus grandes compositions : Stoke City (188,0 cm), Schalke 04 (186,7 cm), Vérone (186,2 cm), Monaco (185,5 cm) et Elche (183,6 cm).

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

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