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Nouveau Rapport Mensuel : sommes de transfert et résultats

A l’heure actuelle, les clubs du big-5 ont payé 8,6 milliards € pour recruter les joueurs présents dans l’effectif : 87,7 millions € par club en moyenne. Cette somme n’était « que » de 6,9 milliards en 2009/10 : 70,4 millions € par club.

L’inflation des dépenses en matière de transferts est particulièrement importante en Premier League. Entre 2009/120 et 2014/15, le montant des investissements consentis pour engager les joueurs de l’effectif est passé de 2,43 à 3,43 milliards € : 171 millions € par club en moyenne.

La part des dépenses des clubs de Premier League par rapport au total du big-5 est passée de 35% en 2009/10 à 40% en 2014/15. L’explosion des recettes tirées de la vente des droits de télévision pour la période 2016-2019 va sans doute encore renforcer ce processus.

Lors de la saison en cours, les cinq clubs par ligue ayant consenti le plus d’investissements pour composer leur effectif ont à eux seuls dépensé 67% des sommes de transfert payées par les 98 clubs du big-5. Ce pourcentage était de 63% en 2009/10.

La Ligue 1 est le championnat du big-5 dont les clubs dépensent le moins pour composer leurs effectifs : 1,05 milliards € au total (52,5 millions € par club). Néanmoins, cette somme n’était que de 720 millions € (36 millions € par club) en 2009/10. Cette augmentation est essentiellement liée aux énormes investissements consentis par Paris St-Germain.

A l’échelle du big-5, le montant moyen dépensé pour composer l’effectif par les équipes classées aux trois premiers rangs a fortement augmenté lors des six dernières saisons. Il est à l’heure actuelle de 278 millions €, contre 189 millions € en 2009/10 (+47%). Le numéro 103 de la Lettre du Big-5 présente également l’évolution des sommes investies poste par poste.

L’analyse des bénéficiaires des sommes investies par les clubs du big-5 montre que le pouvoir de redistribution du marché des transferts est limité. Entre 2009/10 et 2014/15, 67,4% des sommes investies par les clubs du big-5 ont été versées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Une valeur record a été mesurée lors des deux derniers mercatos : 70,5%.

Dans une optique d’égalité et dans le souci d’améliorer l’équilibre des compétitions, il serait donc utile de reformer le système des transferts dans le sens d’une plus grande solidarité. Pour ce faire, il faudrait que chaque club par où est passé un joueur reçoive de l’argent pour chaque transfert payant intervenant au cours de sa carrière au prorata du nombre de matchs officiels disputés pour le club.

Pour plus de précisions, nous vous invitons à lire le Rapport.

Centres de formation les plus rentables : quatre clubs français dans le top 10

Lors des six derniers « mercatos », les équipes actuelles de Ligue 1 ont encaissé 292 millions € en transférant des produits de leur centre de formation. Il s’agit d’une valeur record parmi les championnats du big-5. En bas de l’échelle on trouve la Serie A italienne (114 millions €). Ce résultat reflète la réticence des clubs de la Péninsule à faire confiance aux jeunes du centre de formation (voir ici).

A l’échelle des clubs, Southampton (90,2 millions €) devance LOSC Lille (76,0 millions €) et Real Sociedad (62,2 millions €). Parmi les 20 clubs du big-5 ayant su rentabiliser au mieux leurs centres de formation on trouve cinq autres équipes françaises : Stade Rennais (8ème avec 33,6 millions €,), Montpellier (9ème, 33,5 millions €), St-Etienne (10ème avec 32,8 millions €), Paris St-Germain (14ème, 25,2 millions €) et Toulouse (19ème, 22,2 millions €).

Griezmann sur le podium des meilleures recrues

A la tête des autres classements on trouve Dejan Lovren (Liverpool) pour la rigueur, Walter Gargano (Napoli) pour la récupération, Xabi Alonso (Bayern Munich) pour la distribution, Karim Bellarabi (Bayer Leverkusen) pour la percussion et Luis Suárez (Chelsea) pour la mise en danger.

Quatre joueurs recrutés par des clubs de Ligue 1 sont présents aux 12 premières places des classements par domaine de jeu : Yeltsin Tejeda (Evian) en récupération, Christophe Jallet (Olympique Lyonnais) en distribution, Jérémy Pied (Guingamp) en percussion et Jordan Ayew (Lorient) en mise en danger.

En plus de Griezmann, quatre autres Français font partie des meilleures recrues : Jérémy Mathieu (Barcelone) et Josuha Guilavogui (Wolfsburg) pour la récupération, Rémy Cabella (Newcastle) pour la percussion, ainsi que Cyril Théréau (Udinese) pour la finition.

Pour plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football pour du succès durable, nous vous invitons à consulter cet article.

Les 100 clubs qui forment le plus en Europe : Ajax en tête

L’Ajax Amsterdam occupe la tête du classement européen des clubs formateurs. Le club néerlandais a formé 77 joueurs sous contrat avec les 468 équipes des ligues couvertes par le recensement. Le Partizan Belgrade (74 joueurs) et le FC Barcelone (57) complètent le podium. Lyon est le club français le mieux classé : 15ème avec 40 joueurs formés, dont 33 évoluent dans des équipes du big-5 (voir ici pour le classement big-5).

Le leadership de la France en matière de formation est confirmé par le nombre record de clubs hexagonaux dans le top 100 : 15 équipes, dont deux clubs de Ligue 2 (Auxerre et Le Havre). Les deux autres pays les plus représentés, l’Espagne et les Pays-Bas, n’ont que huit représentants aux 100 premières places. A l’opposé, aucun club norvégien, cypriote, turc et roumain n’apparaît dans le classement.

Si vous êtes intéressés à une analyse plus détaillée du marché du travail européen des footballeurs, vous êtes invités à consulter notre Atlas digital en ligne. Merci de votre intérêt !

Nouveau Rapport mensuel : les vedettes de demain

A travers cette analyse, nous sommes à même de mettre en exergue non seulement des joueurs déjà bien connus tels que Luke Shaw, Raheem Sterling, Romelu Lukaku ou Thibaut Courtois, mais aussi des footballeurs qui n’évoluent pas encore dans le big-5 dont nous entendrons sans doute beaucoup parler à l’avenir. Nous pouvons par exemple citer Tonny Vilhena, Jetro Willems, Pione Sisto ou Georgi Milanov.

La notion de capital expérience renvoie aux matchs joués dans des championnats d’adultes jusqu’à l’âge de 23 ans. Nous attribuons aux matchs des valeurs différentes selon une méthode de classification exclusive prenant en compte les performances des représentants d’un pays dans les compétitions européennes, la division du club d’appartenance dans le pays d’origine et les résultats obtenus lors des rencontres disputées.

La méthode du capital expérience permet aux clubs d’optimiser leur approche en matière de transferts en réduisant considérablement les risques liés à ces opérations, tant sur le plan sportif qu’économique. Notre équipe de recherche se tient à disposition des clubs intéressés pour plus de renseignements sur les modalités pratiques d’implémentation d’un tel système de détection.

Le rapport met également en lumière le rôle crucial des ligues extérieures au big-5 dans le développement de la carrière des joueurs, y compris les plus talentueux. En effet, parmi les joueurs de 23 ans ou plus actuellement sous contrat avec des clubs du big-5, seulement 12% ont toujours évolué dans des équipes participant aux meilleurs championnats européens entre le début de la carrière professionnelle et leur 23ème anniversaire.

Le numéro 99 de notre Lettre du Big-5 présente les valeurs maximales de capital expérience mesurées pour les joueurs de moins de 20, 21, 22 et 23 ans à la fois pour les cinq grands marchés du football européen et les 26 autres ligues couvertes dans l’analyse.

Analyse exclusive de la dernière fenêtre de transferts

Des clauses de départ ou des options d’achat existaient pour les cinq joueurs les plus sur-payés. Cela a certainement aidé les clubs vendeurs à faire monter les enchères lors des négociations : Villarreal pour Gabriel Paulista, Swansea pour Wilfried Bony et Fiorentina pour Juan Cuadrado.

Les très bonnes performances de Bernardo Silva et Ryan Bertrand expliquent l’activation de l’option de transfert définitif de la part de Monaco, respectivement Southampton. Cependant, la valeur actuelle de ces deux joueurs est bien en dessous de l’indemnité versée.

Monaco et Southampton ont accepté de sur-payer compte-tenu de la marge de progression des joueurs. Ceci est aussi valable pour Arsenal en ce qui concerne le recrutement de Gabriel Paulista. Les trois joueurs ont en effet la possibilité concrète de devenir des piliers de leur équipe nationale dans un avenir proche.

Les cas de Wilfried Bony et Juan Cuadrado sont différents dans la mesure où ils ont déjà une grande expérience internationale. Leur recrutement s’explique en premier lieu pour la contribution qu’ils peuvent apporter dans la course au titre en Premier League anglaise.

Si Chelsea a été capable de céder d’autres joueurs – André Schürrle and Ryan Bertrand – à un prix plus élevé que celui estimé par notre modèle, Manchester City n’a pas pu faire de même.

Chelsea aurait probablement pu obtenir plus d’argent pour le transfert définitif de Fernando Torres. Cependant, son départ a quand même été financièrement utile en ce qu’il a permis au club londonien de s’affranchir définitivement du payement de son onéreux salaire.

La sur-représentation d’opérations entre clubs italiens parmi les transferts les plus sous-payés – Manolo Gabbiadini, Alfred Duncan, Daniele Gastaldello, Luca Antonelli et Gabriel Paletta – reflète la crise économique profonde que traverse le football professionnel dans la Péninsule.

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs U23 : Kurzawa et les Français en force

A la tête des classements par domaine de jeu on trouve José Gímenez (Atlético Madrid) pour la rigueur, Layvin Kurzawa (Monaco) pour la récupération, Marco Verratti (Paris St-Germain), Alex Oxlade-Chamberlain (Arsenal) pour la percussion, Isco Alarcón (Real Madrid) pour la mise en danger et Neymar Júnior (Barcelona) pour la finition.

Outre Layvin Kurzawa, aux 12 premières places d’au moins un domaine de jeu on trouve de nombreux autres joueurs français :

  • Djibril Sidibé (LOSC Lille)
  • Rafidine Abdullah (Lorient)
  • Gilbert Imbula (Olympique de Marseille)
  • Jordan Ferri (Olympique Lyonnais)
  • Corentin Tolisso (Olympique Lyonnais)
  • Paul Pogba (Juventus)
  • Florian Thauvin (Olympique de Marseille)
  • Nabil Fekir (Olympique Lyonnais)
  • Paul-Georges Ntep (Stade Rennais)
  • Alassane Pléa (OGC Nice)

Les classements complets sont disponibles ici.

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en condition de marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels

Lyon cinquième équipe la plus efficace d’Europe

Aux trois premières places du classement de l’efficacité dans la finition il y a trois équipes espagnoles. Real Madrid (5,4 tirs par but), Valence (5,7) et Atlético Madrid (6,0). Barcelone (6,6) est quatrième, juste devant l’Olympique Lyonnais (6,7). Par ailleurs, l’efficacité du club rhodanien s’améliore au fil de la rencontre : 8,8 tirs par but en première période contre 5,5 en deuxième mi-temps (2ème rang européen derrière Real Madrid). PSG, par contre, a besoin de moins de tirs pour marquer en première période (5,4 tirs par but, 3ème rang européen) qu’en deuxième (9,1). Simple coïncidence ?

Avec 15,2 tirs par but, Lille pointe à la dernière place du classement français. Le record négatif à l’échelle du big-5 est jusqu’ici détenu par Hambourg : un but tous les 22,9 tirs ! Ces valeurs ont été calculées à partir des données fournies par notre partenaire Opta Pro. Elles sont accessibles gratuitement ici.

Qui a mené le plus longtemps au score ?

En France, c’est Marseille qui mène le bal en ayant disputé 41,5% des minutes avec au moins un but d’avance. A l’autre extrémité de ce classement alternatif, c’est Metz qui occupe le dernier rang (13,9% des minutes). Alors qu’il n’est que 13ème dans le classement réel, Guingamp arrive ici en 7ème position. A l’opposé, Nantes a été particulièrement efficace : seulement 15ème dans le classement des minutes contre 8ème dans la réalité. Un même constat est valable pour St-Etienne et Nice.

Les chiffres pour l’ensemble des 98 clubs du big-5 sont téléchargeables ici.

Premier Rapport Mensuel : l’instabilité des clubs et ses conséquences

Le rapport indique que la stabilité confère aux clubs un avantage compétitif sur les équipes rivales, tant sur le plan sportif – meilleurs résultats à court et moyen terme – qu’économique – plus grande capacité à lancer des joueurs formés localement en générant des plus-values en cas de transfert.

Des indicateurs de stabilité comme la permanence moyenne des joueurs dans leur club d’appartenance ou le pourcentage de nouvelles recrues dans l’effectif prennent ainsi tout leur sens pour juger de la pertinence des stratégies de gestion mises en place par les dirigeants des clubs.

Dans cette perspective, les supporters des clubs chroniquement instables peuvent se faire du souci. Pour protéger le football contre les mauvaises pratiques de certains dirigeants, encourager la formation et accroître la compétitivité des équipes, il serait donc opportun de réfléchir à l’introduction de limites du nombre de transferts consentis.

Fidèle à sa réputation, notre groupe de recherche se tient à disposition des passionnés du jeu pour analyser un tel scénario. Il s’agirait notamment de définir plus précisément le niveau souhaité d’une limitation des transferts afin d’atteindre les buts escomptés sans entraver la libre circulation des footballeurs, ni provoquer une distorsion du marché dans le respect du principe de la proportionnalité.

Le numéro 94 de la Lettre du Big-5 analyse aussi la question de la stabilité des équipes en comparant les clubs classés à la première et dernière place de leur championnat respectif du point de vue des dates d’arrivée des joueurs utilisés lors de la saison en cours. Cette analyse permet aussi d’illustrer l’importance de la stabilité pour l’obtention de résultats probants et durables.

Plus hautes valeurs de transfert : Messi devant Ronaldo et Hazard

Voici le top 10 européen :

  • Lionel Messi (Barcelone) : 220 millions €
  • Cristiano Ronaldo (Real Madrid) : 133 millions €
  • Eden Hazard (Chelsea) : 99 millions €
  • Diego Costa (Chelsea) : 84 millions €
  • Paul Pogba (Juventus) : 72 millions €
  • Sergio Agüero (Manchester City) : 65 millions €
  • Raheem Sterling (Liverpool) : 63 millions €
  • Francesc Fàbregas (Chelsea) : 62 millions €
  • Alexis Sánchez (Arsenal) : 61 millions €
  • Gareth Bale (Real Madrid) : 60 millions €

Parmi les 100 joueurs ayant la plus haute valeur de transfert se trouvent sept joueurs français :

  • Paul Pogba : 5ème, 72 millions €
  • Karim Benzema : 21ème, 43 millions €
  • Antoine Griezmann : 22ème, 42 millions €
  • Alexandre Lacazette : 45ème, 32 millions €
  • Samir Nasri : 79ème, 24 millions €
  • Olivier Giroud : 79ème, 24 millions €
  • Raphaël Varane : 87ème, 23 millions €

Le top 12 de Ligue 1 voit la domination des joueurs de Paris St-Germain :

  • Edison Cavani : 25ème, 38 millions €
  • Marco Verratti : 40ème, 33 millions €
  • Lucas Moura : 45ème, 32 millions €
  • Alexandre Lacazette : 45ème, 32 millions €
  • David Luiz : 79ème, 24 millions €
  • Thiago Silva : 79ème, 24 millions €
  • Marquinhos Aoás : 87ème, 23 millions €
  • Blaise Matuidi : 106ème, 20 millions €
  • Geoffrey Kondogbia : 141ème, 17 millions €
  • Salvatore Sirigu : 141ème, 17 millions €
  • Zlatan Ibrahimovi ? : 141ème, 17 millions €
  • Florian Thauvin : 146ème, 16 millions €

Les valeurs de transfert sont calculées de manière scientifique sur la base de plus de 1’500 transferts payants intervenus depuis 2009. Les variables prises en compte dans le modèle économétrique exclusivement développé par notre équipe académique ont trait aux performances des joueurs (matchs, buts, dribbles, etc.), à leurs caractéristiques (âge, poste, durée de contrat, etc.), ainsi qu’au niveau de compétition et aux résultats obtenus par leurs équipes (clubs et équipes nationales).

Pour plus de renseignements, vous pouvez vous référer au quatrième chapitre de cet article résumant l’approche de l’Observatoire du football pour aider les clubs à s’engager durablement dans la voie du succès.

Un Atlas digital pour fêter les 10 ans de l’Observatoire du football

Cet outil accessible gratuitement en ligne permet à tous les passionnés d’analyser l’état du football dans 31 pays européens et de suivre son évolution d’année en année. Les indicateurs proposés étudient les caractéristiques des joueurs de plus de 500 clubs de première division sur le plan de l’âge, de la taille, de la mobilité, de la formation, de l’origine, etc.

En consultant l’Atlas, vous pouvez ainsi apprendre que la taille de l’équipe avec les joueurs les plus grands, Diósgyör (186,3 cm en moyenne), est de presque 10 cm supérieure à celle du club dont les membres de l’effectif ont le plus petit gabarit, Barcelone (177,3 cm).

L’Atlas permet également d’établir des comparaisons entre ligues. Au niveau de l’âge, par exemple, il apparaît ainsi que la Serie A italienne réunit les footballeurs les plus âgés (27,3 ans en moyenne), alors que l’Eredivisie néerlandaise est composée des joueurs les plus jeunes (24,2 ans).

Le numéro 92 de la Lettre du Big-5 situe les cinq grands championnats dans le contexte européen du point de vue de l’âge moyen des joueurs dans l’effectif. Il présente également l’âge moyen des 98 clubs de ces ligues. Plus de 5 ans séparent ainsi le club le plus jeune, Valencia, de celui réunissant les joueurs les plus âgés, Atalanta.

A partir du mois de janvier, l’équipe académique de l’Observatoire du football vous proposera également des rapports mensuels en lieu et place de nos publications annuelles payantes. A l’image de l’Atlas digital, ces rapports seront aussi librement accessibles depuis notre site. Le premier numéro traitera de la thématique de l’instabilité des clubs. Nous allons par ailleurs poursuivre la publication hebdomadaire de la Lettre du Big-5. Nous sommes ouverts à des offres de sponsoring.

En outre, en automne 2015, nous prévoyons la publication d’un ouvrage grand public synthétisant les principaux enseignements tirés de l’analyse du football effectuée tout au long de la dernière décennie. Désormais, plus de 20’000 abonnés sont être inscrits à notre liste de distribution. Nous vous remercions chaleureusement de votre attention, confiance et intérêt grandissants.

Joyeuses fêtes et bonne année 2015 !

L’Observatoire dévoile son approche pour du succès durable

En outre, le numéro 91 de la Lettre du Big-5 présente les résultats de l’analyse du ratio PMAR pour les clubs des cinq grands championnats européens. Ce ratio mesure le rapport entre la permanence moyenne des joueurs dans la première équipe de leur club employeur (le plus, le mieux) et l’âge au moment où ils ont été recrutés (le moins, le mieux).

Les analyses effectuées depuis 2005 montrent en effet qu’il existe une forte corrélation dans tous les pays entre ce ratio et les résultats obtenus par les clubs à la fin de la saison. Il n’est dès lors pas surprenant de constater que les cinq actuels leaders des grands championnats européens sont aux 20 premières places du classement PMAR :

  • Real Madrid (2 ème tant au niveau du big-5 que de l’Espagne)
  • Juventus (7ème et 1er en Italie)
  • Bayern Munich (9ème et 2ème en Allemagne)
  • Chelsea (11ème et 1er en Angleterre)
  • Marseille (19ème et 2ème en France)

Dans la perspective du PMAR, les équipes qui ont jusqu’ici le plus dépassé les attentes sont Séville, Genoa et Valence. Au contraire, Real Sociedad, Borussia Dortmund, Everton, Cagliari et Lille ont clairement déçu. Néanmoins, ces clubs restent dans une position favorable pour améliorer leurs performances.

Notre équipe académique est à disposition des clubs professionnels pour approfondir la question et réaliser des mandats de recherche.

Actualisation du formulaire pour calculer la valeur de transfert

Grâce à notre outil, tout un chacun peut ainsi obtenir une estimation fiable de la valeur de transfert actuelle des joueurs participant aux championnats des cinq grands marchés du football européen : Premier League anglaise, Primera Liga espagnole, Bundesliga allemande, Serie A italienne et Ligue 1 française.

Notre modèle statistique se base sur près de 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. La corrélation entre sommes estimées et versées est supérieure à 80%. Notre équipe se tient à disposition des acteurs du marché pour réaliser des expertises plus approfondies, y compris pour des footballeurs évoluant dans des clubs extérieurs au big-5.

Cliquez ici pour accéder à notre formulaire.

Les meilleurs par domaine de jeu : Ronaldo et Coutadeur au top

Nos classements mettent non seulement en exergue les joueurs les plus performants dans l’absolu, mais aussi ceux ayant le mieux performé par rapport aux co-équipiers. Cette démarche permet de mieux identifier des joueurs en devenir ne faisant pas encore partie des meilleurs clubs. Pour limiter les biais, seuls les footballeurs ayant disputé au moins 66% des minutes de jeu sont inclus dans l’analyse.

En valeurs absolues, les meilleurs joueurs du big-5 jusqu’à présent sont Cristiano Ronaldo (Real Madrid) tant dans la finition que la mise en danger, Eden Hazard (Chelsea) dans la percussion, Xabi Alonso (Bayern Munich) dans la distribution, Mathieu Coutadeur (Lorient) dans la récupération et Javi Manquillo (Liverpool) dans la rigueur.

En tête des classements relatifs on trouve par contre Charlie Austin (QPR) dans la finition, Xabi Prieto (Real Sociedad) dans la mise en danger, Federico Cartabia (Córdoba) dans la percussion, Roberto Trashorras (Rayo Vallecano) dans la distribution, Alaixys Romao (Marseille) dans la récupération et Mathieu Bodmer (Nice) dans la rigueur.

Les représentants des clubs professionnels peuvent nous contacter pour connaître notre palette de produits dans le domaine de l’analyse de la performance.

Indicateurs-clé de performance

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers en condition de marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires par une forte présence dans les duels

Les matchs les plus « chers » : Real-Barcelone en tête

Dans les autres championnats, les confrontations les plus « chères » de cette saison ont été Manchester City-Chelsea (578 millions €), Paris St-Germain-Marseille (503 millions €), Bayern Munich-Borussia Dortmund (272 millions €) et Inter-Naples (263 millions €).

Cette analyse montre l’impact grandissant de l’argent au plus haut niveau du football européen et la difficulté rencontrée par la grande majorité des équipes à se mettre au niveau des plus riches. Cette situation se traduit par une plus grande prédictibilité des résultats.

Ainsi, les cinq équipes favorites d’après nos prédictions de début de saison occupent la première (Bayern Munich, Chelsea) ou la deuxième place (Paris St-Germain, Barcelone, Rome) de leur championnat respectif.

Nombre record d’expatriés, la France devant le Brésil !

L’analyse de l’Observatoire du football du CIES confirme que le marché du travail des footballeurs fait de plus en plus fi des frontières nationales. Ce constat est particulièrement vrai en Angleterre et en Italie. Dans ces deux pays, les expatriés constituent la majorité des effectifs : 59,3% pour la Premier League et 54,8% pour l’Italie.

A l’opposé, la France est le pays du big-5 dont les clubs de première division dépendent le moins de l’importation de joueurs depuis l’étranger : 31,6%. Néanmoins, cette proportion est de 1,4% supérieure à celle mesurée le 1er novembre 2013. Depuis cette date, le taux d’expatriés a augmenté dans l’ensemble des cinq grands marchés du football européen à l’exception de l’Angleterre (-1,6%). Le plus fort accroissement a été enregistré en Allemagne : de 38,1 à 43,5% (+5,4%).

Pour la première fois, la France est devenue le premier pays exportateur de joueurs dans le big-5. Au total, 113 joueurs ayant grandi en France sont actuellement actifs dans les premiers niveaux de compétition des quatre autres principaux marchés du football européen. Il s’agit d’un nouveau record historique (+ 6 migrants par rapport à il y a une année). Les deux autres origines les plus représentées sont le Brésil (ancien leader) et l’Argentine : 112 joueurs chacun.

La plus forte augmentation depuis 2009 concerne le quatrième plus grand pays exportateur, l’Espagne (de 17 à 58 joueurs, + 41), alors que l’accroissement le plus notable par rapport à novembre 2013 a été enregistrée pour la Serbie (de 28 à 39, +11) et la Belgique (de 31 à 41, + 10).

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Taille sur le terrain : les records depuis 2009

Lors de la saison en cours, les équipes ayant aligné les plus petits joueurs en moyenne par ligue sont Barcelone (176,4 cm), Nice (177,0 cm), Empoli (178,2 cm), Hertha (179,4 cm) et Manchester City (179,8 cm).

Au contraire, les clubs suivants sont en tête du classement 2014/15 des plus grandes compositions : Stoke City (188,0 cm), Schalke 04 (186,7 cm), Vérone (186,2 cm), Monaco (185,5 cm) et Elche (183,6 cm).

Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Lyon quatrième plus grand fournisseur de joueurs big-5

Sur les 33 footballeurs formés à Lyon employés par des équipes du big-5, 15 jouent toujours dans leur club formateur. Il s’agit d’un record en Europe ex-aequo avec Athletic Bilbao et Real Sociedad. Ce résultat montre à la fois la qualité de la formation offerte à Lyon et l’audace d’une politique visant à donner leur chance à des jeunes talents.

A l’opposé, seuls 5 des 27 footballeurs formés par Paris St-Germain actuellement actifs dans le big-5 jouent toujours dans leur club formateur. Néanmoins, le club francilien se classe à la cinquième place des équipes ayant le plus contribué à la formation des footballeurs participant aux cinq grands championnats européens.

River Plate est en tête du classement des clubs qui ne font pas partie du big-5. L’équipe argentine a formé 17 joueurs sous contrat avec des clubs du big-5, deux de plus que Le Havre, Ajax et Munich 1860 et trois de plus qu’Auxerre.

Le numéro 86 de la Lettre du Big-5 montre également que le pourcentage de joueurs formés dans le club a diminué pour la quatrième année consécutive : il atteint désormais 17,2%, le niveau le plus bas depuis 2009. Cette proportion varie entre 24,6% en France et 9,6% en Italie. Pour être considéré comme “formé dans le club”, un joueur doit avoir évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans pour son club employeur (critère UEFA).

Plus d’informations sont disponibles à la demande à football.observatory@cies.ch

Nice gagne le championnat de la jeunesse

Néanmoins, à l’échelle des cinq grands championnats européens, lors du dernier week-end deux équipes – et pas des moindres – ont aligné des joueurs encore plus jeunes que Nice : Valencia (24,4) et Manchester United (24,6). Dans le dernier cas, cela correspond à une stratégie visant à rajeunir l’effectif pour préparer les succès à venir.

Montpellier est en tête du classement français des clubs ayant évolué avec les joueurs les plus âgés : 28,1 ans. Au total, c’est Vérone qui a aligné l’équipe la plus « vieille » : 31 ans. Depuis 2008, le record d’âge moyen sur le terrain a été mesuré pour Milan AC : 33.3 ans contre Catane le 03.05.2009.

Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

Nouvelle statistique « rang à la minute » : l’OM et Payet en tête

Depuis le début de la saison de Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’est pas seulement l’équipe ayant réalisé le plus de points à l’issue des matchs (2,44), mais aussi celle ayant obtenu le plus de points par minute jouée (2,08). A la deuxième place de ce classement à la minute on trouve Paris St-Germain (1,68) qui devance Montpellier (1,45).

A l’échelle des joueurs, Dimitri Payet (Marseille) a réalisé le plus de points par minute jouée : 2,19 en moyenne. Parmi ses co-équipiers ayant disputé au moins 50% des minutes de jeu, la valeur la moins élevée a été mesurée pour Florian Thauvin (1,92). La moyenne la plus faible en absolu en Ligue 1 a été enregistrée pour Mathieu Peybernes (Bastia, 0,58).

Marcos Rojo (Manchester United), Pablo Piatti (Valencia), Arjen Robben (Bayern) et Angelo Ogbonna (Juventus) sont en tête de classement dans les autres ligues du big-5. A l’opposé, les records négatifs ont été mesurés pour les joueurs suivants : Niko Kranj ?ar (QPR), Xabi Prieto (Real Sociedad), Julian Draxler (Schalke 04) et Daniele Conti (Cagliari).

Les « classements à la minute » vont être actualisés après chaque journée de championnat. Ils seront accessibles tout au long de la saison sur le site de l’Observatoire du football.

Début de saison de rêve pour André-Pierre Gignac

Deux autres joueurs français figurent à la deuxième place du classement de leur poste respectif : Jérémy Mathieu parmi les défenseurs centraux et Patrice Evra chez les défenseurs latéraux. Outre Gignac, en tête des classements on trouve Giorgio Chiellini (défenseurs centraux), Jordi Alba (défenseurs latéraux), Xabi Alonso (milieux défensifs/relayeurs) et Francesc Fàbregas (milieux offensifs). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 60% des minutes de jeu sont pris en considération.

Plusieurs joueurs sans expérience dans une sélection nationale A figurent aux 15 premières places de leur poste respectif, dont les Français Layvin Kurzawa (Monaco) et Wissam Ben Yedder (Toulouse). Ces derniers méritent sans doute une chance chez les Bleus.

Les joueurs sont classés selon leur productivité et leur efficacité dans six domaines de jeu (voir ci-dessous). Ces six compétences clé sont pondérées différemment par poste selon leur impact sur les résultats. Ainsi, par exemple, la rigueur est plus importante pour les défenseurs que pour les attaquants. Pour plus de comparabilité, les classements prennent également en compte les différences dans l’intensité et style de jeu entre les ligues.

Compétences clé de performance selon l’Observatoire du football

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers dans une position favorable pour marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à défendre son camp en bloquant efficacement les actions des adversaires

Plusieurs records battus lors du mercato d’été

Un nouveau record a été également battu en ce qui concerne le pourcentage des sommes investies par les dix clubs les plus dépensiers : 49%. De même, le pourcentage des sommes dépensées par les équipes d’une même ligue n’a jamais été aussi élevé que l’été passé : 45% des indemnités de transfert ont été payées par des clubs de Premier League.

Toutes ces données reflètent la concentration grandissante des investissements au sein d’un nombre limité de clubs. En même temps, comme l’indique l’analyse développée dans l’édition 81 de la Lettre du Big-5, une proportion de plus en plus importante des sommes investies bénéficie à d’autres clubs du big-5 (72% lors du dernier mercato, contre 67% en moyenne lors des cinq saisons précédentes).

Notre analyse met donc en exergue l’évolution du marché de transferts vers un jeu à somme nulle entre un cercle restreint de clubs, bénéficiant finalement en grande partie à une poignée d’intermédiaires et/ou tierces parties dominants.

A l’échelle des clubs, l’équipe ayant le plus investi pour le recrutement de nouveaux joueurs depuis 2008 est Real Madrid (750 millions €), suivie de près par Manchester City (733 millions € ).

Actualisation de la base de données en ligne

Les indicateurs sélectionnés sont relatifs à l’âge moyen, la taille moyenne, le % de joueurs formés dans le club, le % d’internationaux, le % d’expatriés et la permanence moyenne. De plus, un outil cartographique vous permet d’analyser l’origine des joueurs expatriés.

Des données plus détaillées à l’échelle des équipes sont présentées dans nos publications annuelles : Annual Review (ligues du big-5 ) et Demographic Study (31 championnats de première division européens).

Nous vous rappelons également qu’un outil en ligne pour estimer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est à votre disposition ici.

Merci de votre intérêt !

Analyse des flux monétaires : les grandes ligues comme circuit fermé

L’équipe ayant généré le plus de recettes à travers le transfert de joueurs vers des clubs du big-5 est Southampton (120,7 millions €). L’équipe anglaise est suivie par Real Madrid (112 millions €) et Chelsea (102,4 millions €). Le seul club hors big-5 du top 10 est Porto (83,8 millions €). Cependant, une grande partie de l’argent géré par le club lusitanien a été rétrocédé aux tierces parties qui détenaient des parts des droits économiques des joueurs transférés.

Parmi les 46 équipes ayant encaissé au moins 15 millions on trouve seulement six autres clubs extérieurs au big-5 : Benfica, Ajax, Sporting Lisbonne, Feyenoord, Dinamo Kiev et Salzburg. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 81 de la Lettre du Big-5.

Les prédictions de l’Observatoire du football

Les prédictions de cette année prennent en compte trois indicateurs qui couvrent les domaines suivants : le statut des joueurs, la cohésion de l’effectif et l’ambition des clubs. L’indicateur relatif au statut des joueurs croise le temps de jeu disputé par les membres de l’effectif lors de la dernière saison avec les résultats obtenus par leurs clubs respectifs. La cohésion renvoie autant au pourcentage de minutes de championnat disputées en 2013/14 par des joueurs toujours présents dans l’effectif qu’à la durée moyenne de leur présence dans la première équipe concernée. Enfin, l’ambition du club inclut la durée moyenne de contrat restante des joueurs du contingent, ainsi qu’un rapport comparant le statut des joueurs recrutés au cours de l’été par rapport à ceux qui ont quitté le club.

La combinaison de ces critères indique que Chelsea, Barcelone, Paris St-Germain, Bayern Munich et Rome sont dans la meilleure position pour gagner le titre dans leur ligue respective. Notre analyse suggère également que les dauphins seront Manchester City, Real Madrid, LOSC Lille, Borussia Dortmund et Juventus. Parmi les équipes néo-promues, Leicester City, Burnley, Deportivo La Corogne, Metz et Cologne peuvent raisonnablement espérer des bons résultats. Au contraire, les équipes suivantes auront probablement de la peine à atteindre leurs objectifs : Crystal Palace, Sunderland, Almería, Nice, Eintracht Francfort et Chievo Vérone.

Nous vous souhaitons une excellente saison et que les meilleurs gagnent !

L’inflation du marché des transferts se poursuit

Le « juste prix » correspond à la moyenne entre l’estimation de la valeur du joueur sur le marché des transferts avant et après la transaction. Ce montant tient notamment compte de la durée du contrat signée par le joueur dans son nouveau club. Les valeurs de transfert sont calculées à partir d’un modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football sur la base d’environ 1’500 transferts payants réalisés depuis 2009 (voir ci-dessous).

Au total, notre analyse révèle que les équipes des cinq grands championnats ont payé en moyenne 16% de plus qu’elles n’avaient investi lors des cinq saisons précédentes pour des joueurs aux caractéristiques similaires (bonus inclus). Ce résultat confirme l’inflation en cours sur le marché des transferts. Ce processus est principalement lié aux sommes importantes investies par une poignée de clubs très riches. Lors du mercato qui vient de s’achever, c’est le cas de Manchester United en ce qui concerne le recrutement de Angel Di María (+30 millions € entre le juste prix et l’argent dépensé), du Paris St-Germain dans le cas du transfert de David Luiz (+29 millions €) ou du Real Madrid pour l’arrivée de James Rodríguez (+25 millions €).

A l’opposé, certains clubs ont réalisé de bonnes affaires, du moins d’un point de vue économique. Elles sont souvent liées à l’existence de clauses spécifiques dans le contrat du joueur avec son club précédent ou à des raisons extra-sportives. Ainsi, Barcelone a pu recruter Luis Suárez pour 12 millions € de moins que son juste prix. La différence entre la somme dépensée et l’estimation est aussi négative dans le cas du recrutement de Diego Costa par Chelsea (-10 millions €). En valeurs absolues, le joueur le plus sous-payé a été Mario Balotelli (-16 millions €).

Le tableau complet de tous les joueurs transférés depuis des clubs du big-5 pour plus de 10 millions € est présenté dans le 79ème numéro de la Lettre du Big-5. Nous vous rappelons également que notre formulaire simplifié pour calculer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est accessible en ligne ici.

Nous restons également à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nous vous souhaitons une excellente saison !

Modèle statistique de l’Observatoire du football

L’équipe académique de l’Observatoire du football a développé un modèle statistique exclusif pour estimer la valeur de transfert des joueurs et prédire les montants que les clubs seront disposés à payer pour eux. Ce modèle économétrique est basé sur l’analyse d’environ 1’500 joueurs du big-5 transférés contre de l’argent depuis l’avant-saison 2009/10. Le modèle statistique inclut une multitude de variables dans les domaines suivants : âge, durée de contrat, poste, performances du joueur lors des dernières saisons, résultats de ses équipes d’emploi, expérience internationale ou résultats du pays représenté.

Nouveau formulaire pour calculer la valeur de transferts des joueurs

Le formulaire en ligne est basé sur un algorithme créé à partir d’environ 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. Cet algorithme exclusif sera adapté après chaque période de transfert afin de prendre en compte les dernières tendances du marché.

Plus de renseignements sur le modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football du CIES et une analyse détaillé des joueurs du big-5 sont disponibles dans la dernière édition de l’Annual Review. Un extrait de cette publication de référence est disponible en libre téléchargement ici.

L’analyse scientifique des valeurs de transfert des joueurs est un complément idéal des deux autres grands domaines où les chercheurs de l’Observatoire ont développé une expertise unique au monde : la composition des effectifs et les performances sur le terrain. L’ensemble de ces champs de recherche sont d’une grande importance pour les clubs dans la mesure où ils sont étroitement liés à leur succès économique et sportif.

De plus, le formulaire pour calculer la valeur de transfert des joueurs va contribuer à augmenter le niveau de transparence dans le marché des footballeurs dans la mesure où tout un chacun – des dirigeants des clubs au grand public – sera à même de comparer les sommes payées avec celles estimées sur une base scientifique.

Les chercheurs de l’Observatoire du football du CIES sont à votre disposition pour des analyses plus détaillées. Ses services comprennent notamment l’élaboration de scénarios sur la valeur de transfert future des joueurs. Pour plus de renseignements sur nos produits et services, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Contribution au développement des joueurs de Coupe du Monde

Le classement prend en compte le nombre de joueurs formés par club parmi les sélectionnés, ainsi que le nombre de matchs joués par club par les sélectionnés jusqu’à l’âge de 23 ans. Cette limite d’âge a été choisie à partir des règlements FIFA sur les indemnités de formation. Les clubs formateurs ont par contre été définis sur la base du critère de l’UEFA : au moins trois ans dans le club entre 15 et 21 ans.

La France est en tête du classement par association nationale, devant l’Angleterre et l’Allemagne. Ceci est principalement dû au nombre élevé de joueurs formés en France jouant pour d’autres équipes nationales, notamment africaines. Ce résultat reflète aussi le fort taux d’emploi de joueurs de moins de 23 ans dans les équipes françaises.

Par club, Feyenoord Rotterdam devance Barcelone et Dinamo Zagreb. L’équipe néerlandaise a formé 9 joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde. Deux autres équipes ont formé autant de footballeurs que Feyenoord : Barcelone et Deportivo Saprissa. Cependant, les joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde ont disputé 882 rencontres de championnat à Feyenoord jusqu’à l’âge de 23 ans, alors qu’ils en ont joué 783 à Barcelone et 445 à Deportivo Saprissa.

Au total, 821 clubs de 59 associations nationales ont contribué au développement des joueurs sélectionnés. La liste complète de ces équipes peut être téléchargée gratuitement ici.

Nous vous rappelons également qu’un extrait de notre Annual Review 2014 sur les cinq grands championnats européens est disponible ici. La publication est en vente depuis le site du CIES.

L’Observatoire révèle son scénario pour la Coupe du Monde

Cette démarche nous a permis de sélectionner les indicateurs suivants pour évaluer le potentiel des équipes qualifiées pour le Mondial brésilien.

  • Matchs en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Buts en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Matchs en championnat lors des deux dernières années
  • Buts en championnat lors des deux dernières années
  • Matchs en équipe nationale A lors des deux dernières années
  • Matchs en Coupe du Monde sur l’ensemble de la carrière

Les résultats pour chaque équipe nationale sont illustrés à travers des diagrammes avec des cases vertes ou rouges. Une case verte signifie que la valeur mesurée pour l’équipe en question est supérieure à la moyenne observée pour les quatre derniers finalistes au niveau des 11 joueurs avec les valeurs les plus élevées. Si ceci n’est pas le cas, la case est rouge. Une plus grande proportion de cases vertes illustre une plus grande probabilité d’avancer dans la compétition.

En cas d’égalité, nous avons pris en compte le nombre de matchs de Coupe du Monde joués par les sélections nationales en question lors des quatre dernières éditions (tradition à la Coupe du Monde).

Cette approche nous a permis de prédire un scénario hypothétique de l’issue de la compétition, suggérant que l’Espagne battra le Brésil en finale, avec l’Argentine en troisième position devant la France. L’analyse complète se trouve dans le World Cup Scenario report.

L’Annual Review de l’Observatoire du football sort de presse

L’Annual Review est un outil essentiel pour tous les clubs qui désirent se comparer avec leurs rivaux et mettre en place les stratégies les plus adéquates pour atteindre durablement le succès. Les analyses proposées sont aussi d’un grand intérêt pour les professionnels impliqués dans les opérations de transfert, les médias et le grand public. Un extrait de cette publication de référence de 96 pages peut être téléchargé ici. La version imprimée peut être achetée depuis le site du CIES.

Comme en juin 2013, Lionel Messi est le joueur du big-5 avec la valeur la plus élevée sur le marché des transferts. Selon le modèle économétrique développé par l’Observatoire du football, la valeur estimée pour le joueur de Barcelone est presque deux fois plus élevée que celle de Cristiano Ronaldo : € 216 contre € 114 millions. La différence est principalement liée au plus jeune âge du prodige argentin. Cependant, contrairement à la valeur de marché de Ronaldo, celle de Messi a diminué lors de la dernière année à cause d’une baisse de ses performances (- € 19 millions).

La comparaison entre les sommes payées par les clubs pour recruter des joueurs au début ou pendant la saison 2013/14 et leur valeur de marché actuelle permet d’évaluer les transferts réalisés dans une perspective économique. Le plus fort écart négatif a été mesuré pour Gareth Bale (€ -37 millions). Ce résultat reflète le fait que Real Madrid a clairement surpayé pour recruter le joueur. Lors de la saison 2013/14, le club madrilène a battu le record des sommes de transfert payées en moyenne par joueur sur le terrain : € 30.7 millions dans les matchs de championnat et € 32.3 millions en Ligue des champions.

D’un point de vue financier, les résultats obtenus par Atlético Madrid ont été exceptionnels. En moyenne, le champion espagnol n’a dépensé « que » € 4.3 millions en sommes de transfert par joueur aligné. De même, l’étude met en exergue les raisons ayant permis à des clubs comme Crystal Palace en Angleterre, Elche en Espagne, Guingamp en France, Augsbourg en Allemagne et Hellas Vérone en Italie d’obtenir des meilleurs résultats que les sommes investies sur le marché des transferts auraient suggéré.

Bien que focalisés sur les clubs, les résultats présentés dans l’Annual Review peuvent être aussi interprétés à la lumière de la Coupe du Monde. Par exemple, l’analyse des performances sur le terrain suggère qu’il sera extrêmement difficile de marquer contre le Brésil. En effet, Thiago Silva, Dante, Dani Alves, Maxwell, Marcelo and Maicon sont aux premières places des classements pour leur poste respectif. Felipe Scolari a pu même se permettre le luxe de ne pas sélectionner des défenseurs très performants comme Rafinha et Luis Filipe.

Cependant, notre analyse montre également que les Brésiliens sont moins représentés aux premières places des classements pour les milieux et les attaquants. De ce point de vue, l’Espagne peut compter sur un effectif plus complet. Au moins un joueur espagnol est en effet présent dans le top 10 pour chaque poste.

Par contre, le seul Français aux dix premières places de son poste, Samir Nasri, n’a pas été convoqué. Les exploits individuels des quatre attaquants les plus performants du big-5 pourront aussi se révéler décisifs : Cristiano Ronaldo (Portugal), Luis Suárez (Uruguay), Ciro Immobile (Italie) et Lionel Messi (Argentina). Dans une semaine, l’Observatoire du football publiera également ses prédictions à l’aide d’une toute nouvelle méthodologie.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Le bilan des prédictions du début d’année

L’écart moyen entre le rang estimé par l’Observatoire du football et le rang obtenu par les clubs a été de 3,3 places, avec un maximum de 4,2 en Allemagne et un minimum de 2,3 en Angleterre (3,1 pour la France). Pour plus de renseignements, voir le numéro 77 de la Lettre du Big-5.

L’écart de rang a été inférieur à 3 pour deux tiers des équipes. Parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs significativement meilleurs que ceux prédits sur la base de l’analyse des caractéristiques de leurs joueurs, on trouve notamment Nantes, Crystal Palace, Rayo Vallecano, Nantes et Augsbourg.

A l’opposé, parmi les équipes n’ayant pas obtenus les résultats auxquels elles auraient pu prétendre compte-tenu de la composition de leur effectif, on trouve Manchester United, Betis, Montpellier, Stuttgart et Milan.

L’Observatoire a correctement prédit 12 des 15 équipes ayant terminé sur le podium dans leur championnat respectif : le trio de tête en Espagne et en Allemagne, ainsi que deux clubs sur trois en Italie (Juventus et Naples), en France (Paris St-Germain et Monaco) et en Angleterre (Manchester City et Chelsea).

Par contre, nous n’avons été à même de prédire que deux champions sur cinq, pour un total de 9 champions sur 20 depuis la publication des premières prédictions pour la saison 2010/11.

Une analyse très détaillée sur la saison 2013/14 sera présentée dans l’Annual Review 2014 à paraître le 4 juin prochain.

Nouvelle version du site avec les 11 de la saison

Les onze de base ont été établis en prenant en compte la productivité et l’efficacité des joueurs les domaines de jeu présentés ci-dessous. Pour le gardien, nous avons choisi ceux avec le meilleur pourcentage de tirs arrêtés. Chaque équipe est composée d’un gardien, deux défenseurs centraux, un défenseur latéral droit, un défenseur latéral gauche, deux milieux défensifs ou centraux, deux milieux offensifs et deux attaquants selon le schéma classique du 4-4-2.

Dans le meilleur 11 à l’échelle du big-5, on trouve ainsi deux joueurs de la Juventus (Buffon et Chiellini) et du Real Madrid (Di María et Ronaldo), ainsi qu’un joueur chacun pour Barcelone (Dani Alves), Bayern Munich (Alaba), Manchester City (David Silva), Paris St-Germain (Thiago Silva), Liverpool (Suárez), Atlético Madrid (Gabi) et Rome (Pjani ?). Parmi ces joueurs, seuls Gabi et Alaba ne participeront pas à la Coupe du Monde 2014.

L’ensemble des classements est accessible depuis le site de l’Observatoire du football du CIES, Lettre du Big-5 (numéro 76). Des analyses supplémentaires seront présentées dans la 9ème édition de l’Annual Review à paraître début juin.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis
  • Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Toulouse deuxième plus jeune défense d’Europe

L’âge moyen des joueurs alignés varie fortement entre clubs. Les plus fortes variations ont été observées au niveau des gardiens, avec 17 ans d’écart entre la moyenne d’âge sur le terrain mesurée à Almería et celle enregistrée à Genoa. Des écarts conséquents ont été observés aussi pour les autres postes : 9 ans entre Levante et Celta Vigo pour les défenseurs, 7 ans et demi entre les milieux d’Evian et de Sampdoria, ainsi que 10 ans entre Wolfsbourg et Hambourg au niveau de l’attaque. Cliquez ici pour l’ensemble des classements.

Le CIES publie un ouvrage sur l’histoire des agents en France

Cet ouvrage de Stanislas Frenkiel propose une immersion dans le milieu des agents sportifs en France. Trois ans de travail ont permis à l’auteur de retracer l’histoire d’une profession décriée et pourtant décisive dans le marché des joueurs. Les chapitres sont illustrés par des portraits inédits. Bernard Généstar, Charley Marouani, Alain Migliaccio, Frédéric Dobraje, Pape Diouf, Bruno Satin, Dominique Rocheteau, Stéphane Canard, Axel Lablatinière, Jean-Pierre Bernès, Franck Belhassen, Christophe Mongai, Bertrand Cauly, Karim Aklil et Sonia Souid. Autant d’agents de footballeurs professionnels, témoins et acteurs de la professionnalisation d’un métier hors du commun.

Comme l’explique Stanislas Frenkiel, « se glisser dans la peau d’un agent de footballeurs professionnels en 2014, c’est d’abord remettre en cause certains clichés comme la panoplie « chaussures en crocodile, cigare et grosse voiture de luxe ». Si le quotidien des agents les plus influents ressemble à celui des avocats d’affaires internationaux, avec un rythme de vie effréné, la majorité d’entre eux connaît la précarité ».

Qui sont les agents en France ? Comment travaillent-ils depuis la fin des années 1970 ? Suivant quels processus socio-historiques leur milieu s’est-il créé puis transformé ? Voici les questions auxquelles cet ouvrage répond à travers des entretiens inédits avec des agents sportifs, des archives exclusives, une cinquantaine de portraits d’agents et un index de 1 400 personnages du football.

En 200 pages, ce livre propose un nouveau regard sur le milieu des agents de footballeurs professionnels et permet de mieux comprendre à travers des exemples concrets le fonctionnement du marché des transferts.

Pour commander le livre sur le Shop en ligne CIES : cliquez ici depuis la Suisse, cliquez ici depuis les autres pays.

Nouvelle Lettre sur les dinosaures du Big-5

Le gardien de Crystal Palace Julián Speroni est en tête du classement anglais des joueurs nés dans les années 1970 ayant joué le plus de minutes. Dans les autres ligues, les joueurs ayant disputé le plus de minutes sont Morgan De Sanctis (Rome, Italie), Olivier Sorlin (Evian, France), Esteban Suárez (Almería, Espagne), Raphael Schäfer (Nuremberg) and Zden ?k Posp ?ch (Mayence, Allemagne).

Tous les classements sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football du CIES.

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