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Lyon quatrième plus grand fournisseur de joueurs big-5

Sur les 33 footballeurs formés à Lyon employés par des équipes du big-5, 15 jouent toujours dans leur club formateur. Il s’agit d’un record en Europe ex-aequo avec Athletic Bilbao et Real Sociedad. Ce résultat montre à la fois la qualité de la formation offerte à Lyon et l’audace d’une politique visant à donner leur chance à des jeunes talents.

A l’opposé, seuls 5 des 27 footballeurs formés par Paris St-Germain actuellement actifs dans le big-5 jouent toujours dans leur club formateur. Néanmoins, le club francilien se classe à la cinquième place des équipes ayant le plus contribué à la formation des footballeurs participant aux cinq grands championnats européens.

River Plate est en tête du classement des clubs qui ne font pas partie du big-5. L’équipe argentine a formé 17 joueurs sous contrat avec des clubs du big-5, deux de plus que Le Havre, Ajax et Munich 1860 et trois de plus qu’Auxerre.

Le numéro 86 de la Lettre du Big-5 montre également que le pourcentage de joueurs formés dans le club a diminué pour la quatrième année consécutive : il atteint désormais 17,2%, le niveau le plus bas depuis 2009. Cette proportion varie entre 24,6% en France et 9,6% en Italie. Pour être considéré comme “formé dans le club”, un joueur doit avoir évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans pour son club employeur (critère UEFA).

Plus d’informations sont disponibles à la demande à football.observatory@cies.ch

Nice gagne le championnat de la jeunesse

Néanmoins, à l’échelle des cinq grands championnats européens, lors du dernier week-end deux équipes – et pas des moindres – ont aligné des joueurs encore plus jeunes que Nice : Valencia (24,4) et Manchester United (24,6). Dans le dernier cas, cela correspond à une stratégie visant à rajeunir l’effectif pour préparer les succès à venir.

Montpellier est en tête du classement français des clubs ayant évolué avec les joueurs les plus âgés : 28,1 ans. Au total, c’est Vérone qui a aligné l’équipe la plus « vieille » : 31 ans. Depuis 2008, le record d’âge moyen sur le terrain a été mesuré pour Milan AC : 33.3 ans contre Catane le 03.05.2009.

Pour plus de renseignements, merci de nous écrire à football.observatory@cies.ch

Nouvelle statistique « rang à la minute » : l’OM et Payet en tête

Depuis le début de la saison de Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’est pas seulement l’équipe ayant réalisé le plus de points à l’issue des matchs (2,44), mais aussi celle ayant obtenu le plus de points par minute jouée (2,08). A la deuxième place de ce classement à la minute on trouve Paris St-Germain (1,68) qui devance Montpellier (1,45).

A l’échelle des joueurs, Dimitri Payet (Marseille) a réalisé le plus de points par minute jouée : 2,19 en moyenne. Parmi ses co-équipiers ayant disputé au moins 50% des minutes de jeu, la valeur la moins élevée a été mesurée pour Florian Thauvin (1,92). La moyenne la plus faible en absolu en Ligue 1 a été enregistrée pour Mathieu Peybernes (Bastia, 0,58).

Marcos Rojo (Manchester United), Pablo Piatti (Valencia), Arjen Robben (Bayern) et Angelo Ogbonna (Juventus) sont en tête de classement dans les autres ligues du big-5. A l’opposé, les records négatifs ont été mesurés pour les joueurs suivants : Niko Kranj ?ar (QPR), Xabi Prieto (Real Sociedad), Julian Draxler (Schalke 04) et Daniele Conti (Cagliari).

Les « classements à la minute » vont être actualisés après chaque journée de championnat. Ils seront accessibles tout au long de la saison sur le site de l’Observatoire du football.

Début de saison de rêve pour André-Pierre Gignac

Deux autres joueurs français figurent à la deuxième place du classement de leur poste respectif : Jérémy Mathieu parmi les défenseurs centraux et Patrice Evra chez les défenseurs latéraux. Outre Gignac, en tête des classements on trouve Giorgio Chiellini (défenseurs centraux), Jordi Alba (défenseurs latéraux), Xabi Alonso (milieux défensifs/relayeurs) et Francesc Fàbregas (milieux offensifs). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 60% des minutes de jeu sont pris en considération.

Plusieurs joueurs sans expérience dans une sélection nationale A figurent aux 15 premières places de leur poste respectif, dont les Français Layvin Kurzawa (Monaco) et Wissam Ben Yedder (Toulouse). Ces derniers méritent sans doute une chance chez les Bleus.

Les joueurs sont classés selon leur productivité et leur efficacité dans six domaines de jeu (voir ci-dessous). Ces six compétences clé sont pondérées différemment par poste selon leur impact sur les résultats. Ainsi, par exemple, la rigueur est plus importante pour les défenseurs que pour les attaquants. Pour plus de comparabilité, les classements prennent également en compte les différences dans l’intensité et style de jeu entre les ligues.

Compétences clé de performance selon l’Observatoire du football

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des choix de tir judicieux
  • Mise en danger : capacité à mettre les co-équipiers dans une position favorable pour marquer
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail d’interception
  • Rigueur : capacité à défendre son camp en bloquant efficacement les actions des adversaires

Plusieurs records battus lors du mercato d’été

Un nouveau record a été également battu en ce qui concerne le pourcentage des sommes investies par les dix clubs les plus dépensiers : 49%. De même, le pourcentage des sommes dépensées par les équipes d’une même ligue n’a jamais été aussi élevé que l’été passé : 45% des indemnités de transfert ont été payées par des clubs de Premier League.

Toutes ces données reflètent la concentration grandissante des investissements au sein d’un nombre limité de clubs. En même temps, comme l’indique l’analyse développée dans l’édition 81 de la Lettre du Big-5, une proportion de plus en plus importante des sommes investies bénéficie à d’autres clubs du big-5 (72% lors du dernier mercato, contre 67% en moyenne lors des cinq saisons précédentes).

Notre analyse met donc en exergue l’évolution du marché de transferts vers un jeu à somme nulle entre un cercle restreint de clubs, bénéficiant finalement en grande partie à une poignée d’intermédiaires et/ou tierces parties dominants.

A l’échelle des clubs, l’équipe ayant le plus investi pour le recrutement de nouveaux joueurs depuis 2008 est Real Madrid (750 millions €), suivie de près par Manchester City (733 millions € ).

Actualisation de la base de données en ligne

Les indicateurs sélectionnés sont relatifs à l’âge moyen, la taille moyenne, le % de joueurs formés dans le club, le % d’internationaux, le % d’expatriés et la permanence moyenne. De plus, un outil cartographique vous permet d’analyser l’origine des joueurs expatriés.

Des données plus détaillées à l’échelle des équipes sont présentées dans nos publications annuelles : Annual Review (ligues du big-5 ) et Demographic Study (31 championnats de première division européens).

Nous vous rappelons également qu’un outil en ligne pour estimer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est à votre disposition ici.

Merci de votre intérêt !

Analyse des flux monétaires : les grandes ligues comme circuit fermé

L’équipe ayant généré le plus de recettes à travers le transfert de joueurs vers des clubs du big-5 est Southampton (120,7 millions €). L’équipe anglaise est suivie par Real Madrid (112 millions €) et Chelsea (102,4 millions €). Le seul club hors big-5 du top 10 est Porto (83,8 millions €). Cependant, une grande partie de l’argent géré par le club lusitanien a été rétrocédé aux tierces parties qui détenaient des parts des droits économiques des joueurs transférés.

Parmi les 46 équipes ayant encaissé au moins 15 millions on trouve seulement six autres clubs extérieurs au big-5 : Benfica, Ajax, Sporting Lisbonne, Feyenoord, Dinamo Kiev et Salzburg. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 81 de la Lettre du Big-5.

Les prédictions de l’Observatoire du football

Les prédictions de cette année prennent en compte trois indicateurs qui couvrent les domaines suivants : le statut des joueurs, la cohésion de l’effectif et l’ambition des clubs. L’indicateur relatif au statut des joueurs croise le temps de jeu disputé par les membres de l’effectif lors de la dernière saison avec les résultats obtenus par leurs clubs respectifs. La cohésion renvoie autant au pourcentage de minutes de championnat disputées en 2013/14 par des joueurs toujours présents dans l’effectif qu’à la durée moyenne de leur présence dans la première équipe concernée. Enfin, l’ambition du club inclut la durée moyenne de contrat restante des joueurs du contingent, ainsi qu’un rapport comparant le statut des joueurs recrutés au cours de l’été par rapport à ceux qui ont quitté le club.

La combinaison de ces critères indique que Chelsea, Barcelone, Paris St-Germain, Bayern Munich et Rome sont dans la meilleure position pour gagner le titre dans leur ligue respective. Notre analyse suggère également que les dauphins seront Manchester City, Real Madrid, LOSC Lille, Borussia Dortmund et Juventus. Parmi les équipes néo-promues, Leicester City, Burnley, Deportivo La Corogne, Metz et Cologne peuvent raisonnablement espérer des bons résultats. Au contraire, les équipes suivantes auront probablement de la peine à atteindre leurs objectifs : Crystal Palace, Sunderland, Almería, Nice, Eintracht Francfort et Chievo Vérone.

Nous vous souhaitons une excellente saison et que les meilleurs gagnent !

L’inflation du marché des transferts se poursuit

Le « juste prix » correspond à la moyenne entre l’estimation de la valeur du joueur sur le marché des transferts avant et après la transaction. Ce montant tient notamment compte de la durée du contrat signée par le joueur dans son nouveau club. Les valeurs de transfert sont calculées à partir d’un modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football sur la base d’environ 1’500 transferts payants réalisés depuis 2009 (voir ci-dessous).

Au total, notre analyse révèle que les équipes des cinq grands championnats ont payé en moyenne 16% de plus qu’elles n’avaient investi lors des cinq saisons précédentes pour des joueurs aux caractéristiques similaires (bonus inclus). Ce résultat confirme l’inflation en cours sur le marché des transferts. Ce processus est principalement lié aux sommes importantes investies par une poignée de clubs très riches. Lors du mercato qui vient de s’achever, c’est le cas de Manchester United en ce qui concerne le recrutement de Angel Di María (+30 millions € entre le juste prix et l’argent dépensé), du Paris St-Germain dans le cas du transfert de David Luiz (+29 millions €) ou du Real Madrid pour l’arrivée de James Rodríguez (+25 millions €).

A l’opposé, certains clubs ont réalisé de bonnes affaires, du moins d’un point de vue économique. Elles sont souvent liées à l’existence de clauses spécifiques dans le contrat du joueur avec son club précédent ou à des raisons extra-sportives. Ainsi, Barcelone a pu recruter Luis Suárez pour 12 millions € de moins que son juste prix. La différence entre la somme dépensée et l’estimation est aussi négative dans le cas du recrutement de Diego Costa par Chelsea (-10 millions €). En valeurs absolues, le joueur le plus sous-payé a été Mario Balotelli (-16 millions €).

Le tableau complet de tous les joueurs transférés depuis des clubs du big-5 pour plus de 10 millions € est présenté dans le 79ème numéro de la Lettre du Big-5. Nous vous rappelons également que notre formulaire simplifié pour calculer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est accessible en ligne ici.

Nous restons également à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nous vous souhaitons une excellente saison !

Modèle statistique de l’Observatoire du football

L’équipe académique de l’Observatoire du football a développé un modèle statistique exclusif pour estimer la valeur de transfert des joueurs et prédire les montants que les clubs seront disposés à payer pour eux. Ce modèle économétrique est basé sur l’analyse d’environ 1’500 joueurs du big-5 transférés contre de l’argent depuis l’avant-saison 2009/10. Le modèle statistique inclut une multitude de variables dans les domaines suivants : âge, durée de contrat, poste, performances du joueur lors des dernières saisons, résultats de ses équipes d’emploi, expérience internationale ou résultats du pays représenté.

Nouveau formulaire pour calculer la valeur de transferts des joueurs

Le formulaire en ligne est basé sur un algorithme créé à partir d’environ 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. Cet algorithme exclusif sera adapté après chaque période de transfert afin de prendre en compte les dernières tendances du marché.

Plus de renseignements sur le modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football du CIES et une analyse détaillé des joueurs du big-5 sont disponibles dans la dernière édition de l’Annual Review. Un extrait de cette publication de référence est disponible en libre téléchargement ici.

L’analyse scientifique des valeurs de transfert des joueurs est un complément idéal des deux autres grands domaines où les chercheurs de l’Observatoire ont développé une expertise unique au monde : la composition des effectifs et les performances sur le terrain. L’ensemble de ces champs de recherche sont d’une grande importance pour les clubs dans la mesure où ils sont étroitement liés à leur succès économique et sportif.

De plus, le formulaire pour calculer la valeur de transfert des joueurs va contribuer à augmenter le niveau de transparence dans le marché des footballeurs dans la mesure où tout un chacun – des dirigeants des clubs au grand public – sera à même de comparer les sommes payées avec celles estimées sur une base scientifique.

Les chercheurs de l’Observatoire du football du CIES sont à votre disposition pour des analyses plus détaillées. Ses services comprennent notamment l’élaboration de scénarios sur la valeur de transfert future des joueurs. Pour plus de renseignements sur nos produits et services, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Contribution au développement des joueurs de Coupe du Monde

Le classement prend en compte le nombre de joueurs formés par club parmi les sélectionnés, ainsi que le nombre de matchs joués par club par les sélectionnés jusqu’à l’âge de 23 ans. Cette limite d’âge a été choisie à partir des règlements FIFA sur les indemnités de formation. Les clubs formateurs ont par contre été définis sur la base du critère de l’UEFA : au moins trois ans dans le club entre 15 et 21 ans.

La France est en tête du classement par association nationale, devant l’Angleterre et l’Allemagne. Ceci est principalement dû au nombre élevé de joueurs formés en France jouant pour d’autres équipes nationales, notamment africaines. Ce résultat reflète aussi le fort taux d’emploi de joueurs de moins de 23 ans dans les équipes françaises.

Par club, Feyenoord Rotterdam devance Barcelone et Dinamo Zagreb. L’équipe néerlandaise a formé 9 joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde. Deux autres équipes ont formé autant de footballeurs que Feyenoord : Barcelone et Deportivo Saprissa. Cependant, les joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde ont disputé 882 rencontres de championnat à Feyenoord jusqu’à l’âge de 23 ans, alors qu’ils en ont joué 783 à Barcelone et 445 à Deportivo Saprissa.

Au total, 821 clubs de 59 associations nationales ont contribué au développement des joueurs sélectionnés. La liste complète de ces équipes peut être téléchargée gratuitement ici.

Nous vous rappelons également qu’un extrait de notre Annual Review 2014 sur les cinq grands championnats européens est disponible ici. La publication est en vente depuis le site du CIES.

L’Observatoire révèle son scénario pour la Coupe du Monde

Cette démarche nous a permis de sélectionner les indicateurs suivants pour évaluer le potentiel des équipes qualifiées pour le Mondial brésilien.

  • Matchs en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Buts en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Matchs en championnat lors des deux dernières années
  • Buts en championnat lors des deux dernières années
  • Matchs en équipe nationale A lors des deux dernières années
  • Matchs en Coupe du Monde sur l’ensemble de la carrière

Les résultats pour chaque équipe nationale sont illustrés à travers des diagrammes avec des cases vertes ou rouges. Une case verte signifie que la valeur mesurée pour l’équipe en question est supérieure à la moyenne observée pour les quatre derniers finalistes au niveau des 11 joueurs avec les valeurs les plus élevées. Si ceci n’est pas le cas, la case est rouge. Une plus grande proportion de cases vertes illustre une plus grande probabilité d’avancer dans la compétition.

En cas d’égalité, nous avons pris en compte le nombre de matchs de Coupe du Monde joués par les sélections nationales en question lors des quatre dernières éditions (tradition à la Coupe du Monde).

Cette approche nous a permis de prédire un scénario hypothétique de l’issue de la compétition, suggérant que l’Espagne battra le Brésil en finale, avec l’Argentine en troisième position devant la France. L’analyse complète se trouve dans le World Cup Scenario report.

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