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Analyse des flux monétaires : les grandes ligues comme circuit fermé

L’équipe ayant généré le plus de recettes à travers le transfert de joueurs vers des clubs du big-5 est Southampton (120,7 millions €). L’équipe anglaise est suivie par Real Madrid (112 millions €) et Chelsea (102,4 millions €). Le seul club hors big-5 du top 10 est Porto (83,8 millions €). Cependant, une grande partie de l’argent géré par le club lusitanien a été rétrocédé aux tierces parties qui détenaient des parts des droits économiques des joueurs transférés.

Parmi les 46 équipes ayant encaissé au moins 15 millions on trouve seulement six autres clubs extérieurs au big-5 : Benfica, Ajax, Sporting Lisbonne, Feyenoord, Dinamo Kiev et Salzburg. L’ensemble des données est disponible dans le numéro 81 de la Lettre du Big-5.

Les prédictions de l’Observatoire du football

Les prédictions de cette année prennent en compte trois indicateurs qui couvrent les domaines suivants : le statut des joueurs, la cohésion de l’effectif et l’ambition des clubs. L’indicateur relatif au statut des joueurs croise le temps de jeu disputé par les membres de l’effectif lors de la dernière saison avec les résultats obtenus par leurs clubs respectifs. La cohésion renvoie autant au pourcentage de minutes de championnat disputées en 2013/14 par des joueurs toujours présents dans l’effectif qu’à la durée moyenne de leur présence dans la première équipe concernée. Enfin, l’ambition du club inclut la durée moyenne de contrat restante des joueurs du contingent, ainsi qu’un rapport comparant le statut des joueurs recrutés au cours de l’été par rapport à ceux qui ont quitté le club.

La combinaison de ces critères indique que Chelsea, Barcelone, Paris St-Germain, Bayern Munich et Rome sont dans la meilleure position pour gagner le titre dans leur ligue respective. Notre analyse suggère également que les dauphins seront Manchester City, Real Madrid, LOSC Lille, Borussia Dortmund et Juventus. Parmi les équipes néo-promues, Leicester City, Burnley, Deportivo La Corogne, Metz et Cologne peuvent raisonnablement espérer des bons résultats. Au contraire, les équipes suivantes auront probablement de la peine à atteindre leurs objectifs : Crystal Palace, Sunderland, Almería, Nice, Eintracht Francfort et Chievo Vérone.

Nous vous souhaitons une excellente saison et que les meilleurs gagnent !

L’inflation du marché des transferts se poursuit

Le « juste prix » correspond à la moyenne entre l’estimation de la valeur du joueur sur le marché des transferts avant et après la transaction. Ce montant tient notamment compte de la durée du contrat signée par le joueur dans son nouveau club. Les valeurs de transfert sont calculées à partir d’un modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football sur la base d’environ 1’500 transferts payants réalisés depuis 2009 (voir ci-dessous).

Au total, notre analyse révèle que les équipes des cinq grands championnats ont payé en moyenne 16% de plus qu’elles n’avaient investi lors des cinq saisons précédentes pour des joueurs aux caractéristiques similaires (bonus inclus). Ce résultat confirme l’inflation en cours sur le marché des transferts. Ce processus est principalement lié aux sommes importantes investies par une poignée de clubs très riches. Lors du mercato qui vient de s’achever, c’est le cas de Manchester United en ce qui concerne le recrutement de Angel Di María (+30 millions € entre le juste prix et l’argent dépensé), du Paris St-Germain dans le cas du transfert de David Luiz (+29 millions €) ou du Real Madrid pour l’arrivée de James Rodríguez (+25 millions €).

A l’opposé, certains clubs ont réalisé de bonnes affaires, du moins d’un point de vue économique. Elles sont souvent liées à l’existence de clauses spécifiques dans le contrat du joueur avec son club précédent ou à des raisons extra-sportives. Ainsi, Barcelone a pu recruter Luis Suárez pour 12 millions € de moins que son juste prix. La différence entre la somme dépensée et l’estimation est aussi négative dans le cas du recrutement de Diego Costa par Chelsea (-10 millions €). En valeurs absolues, le joueur le plus sous-payé a été Mario Balotelli (-16 millions €).

Le tableau complet de tous les joueurs transférés depuis des clubs du big-5 pour plus de 10 millions € est présenté dans le 79ème numéro de la Lettre du Big-5. Nous vous rappelons également que notre formulaire simplifié pour calculer la valeur de transfert des joueurs du big-5 est accessible en ligne ici.

Nous restons également à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nous vous souhaitons une excellente saison !

Modèle statistique de l’Observatoire du football

L’équipe académique de l’Observatoire du football a développé un modèle statistique exclusif pour estimer la valeur de transfert des joueurs et prédire les montants que les clubs seront disposés à payer pour eux. Ce modèle économétrique est basé sur l’analyse d’environ 1’500 joueurs du big-5 transférés contre de l’argent depuis l’avant-saison 2009/10. Le modèle statistique inclut une multitude de variables dans les domaines suivants : âge, durée de contrat, poste, performances du joueur lors des dernières saisons, résultats de ses équipes d’emploi, expérience internationale ou résultats du pays représenté.

Nouveau formulaire pour calculer la valeur de transferts des joueurs

Le formulaire en ligne est basé sur un algorithme créé à partir d’environ 1’500 transferts payants intervenus depuis des clubs du big-5 lors des cinq dernières saisons. Cet algorithme exclusif sera adapté après chaque période de transfert afin de prendre en compte les dernières tendances du marché.

Plus de renseignements sur le modèle statistique développé par l’équipe académique de l’Observatoire du football du CIES et une analyse détaillé des joueurs du big-5 sont disponibles dans la dernière édition de l’Annual Review. Un extrait de cette publication de référence est disponible en libre téléchargement ici.

L’analyse scientifique des valeurs de transfert des joueurs est un complément idéal des deux autres grands domaines où les chercheurs de l’Observatoire ont développé une expertise unique au monde : la composition des effectifs et les performances sur le terrain. L’ensemble de ces champs de recherche sont d’une grande importance pour les clubs dans la mesure où ils sont étroitement liés à leur succès économique et sportif.

De plus, le formulaire pour calculer la valeur de transfert des joueurs va contribuer à augmenter le niveau de transparence dans le marché des footballeurs dans la mesure où tout un chacun – des dirigeants des clubs au grand public – sera à même de comparer les sommes payées avec celles estimées sur une base scientifique.

Les chercheurs de l’Observatoire du football du CIES sont à votre disposition pour des analyses plus détaillées. Ses services comprennent notamment l’élaboration de scénarios sur la valeur de transfert future des joueurs. Pour plus de renseignements sur nos produits et services, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Contribution au développement des joueurs de Coupe du Monde

Le classement prend en compte le nombre de joueurs formés par club parmi les sélectionnés, ainsi que le nombre de matchs joués par club par les sélectionnés jusqu’à l’âge de 23 ans. Cette limite d’âge a été choisie à partir des règlements FIFA sur les indemnités de formation. Les clubs formateurs ont par contre été définis sur la base du critère de l’UEFA : au moins trois ans dans le club entre 15 et 21 ans.

La France est en tête du classement par association nationale, devant l’Angleterre et l’Allemagne. Ceci est principalement dû au nombre élevé de joueurs formés en France jouant pour d’autres équipes nationales, notamment africaines. Ce résultat reflète aussi le fort taux d’emploi de joueurs de moins de 23 ans dans les équipes françaises.

Par club, Feyenoord Rotterdam devance Barcelone et Dinamo Zagreb. L’équipe néerlandaise a formé 9 joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde. Deux autres équipes ont formé autant de footballeurs que Feyenoord : Barcelone et Deportivo Saprissa. Cependant, les joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde ont disputé 882 rencontres de championnat à Feyenoord jusqu’à l’âge de 23 ans, alors qu’ils en ont joué 783 à Barcelone et 445 à Deportivo Saprissa.

Au total, 821 clubs de 59 associations nationales ont contribué au développement des joueurs sélectionnés. La liste complète de ces équipes peut être téléchargée gratuitement ici.

Nous vous rappelons également qu’un extrait de notre Annual Review 2014 sur les cinq grands championnats européens est disponible ici. La publication est en vente depuis le site du CIES.

L’Observatoire révèle son scénario pour la Coupe du Monde

Cette démarche nous a permis de sélectionner les indicateurs suivants pour évaluer le potentiel des équipes qualifiées pour le Mondial brésilien.

  • Matchs en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Buts en championnat sur l’ensemble de la carrière
  • Matchs en championnat lors des deux dernières années
  • Buts en championnat lors des deux dernières années
  • Matchs en équipe nationale A lors des deux dernières années
  • Matchs en Coupe du Monde sur l’ensemble de la carrière

Les résultats pour chaque équipe nationale sont illustrés à travers des diagrammes avec des cases vertes ou rouges. Une case verte signifie que la valeur mesurée pour l’équipe en question est supérieure à la moyenne observée pour les quatre derniers finalistes au niveau des 11 joueurs avec les valeurs les plus élevées. Si ceci n’est pas le cas, la case est rouge. Une plus grande proportion de cases vertes illustre une plus grande probabilité d’avancer dans la compétition.

En cas d’égalité, nous avons pris en compte le nombre de matchs de Coupe du Monde joués par les sélections nationales en question lors des quatre dernières éditions (tradition à la Coupe du Monde).

Cette approche nous a permis de prédire un scénario hypothétique de l’issue de la compétition, suggérant que l’Espagne battra le Brésil en finale, avec l’Argentine en troisième position devant la France. L’analyse complète se trouve dans le World Cup Scenario report.

L’Annual Review de l’Observatoire du football sort de presse

L’Annual Review est un outil essentiel pour tous les clubs qui désirent se comparer avec leurs rivaux et mettre en place les stratégies les plus adéquates pour atteindre durablement le succès. Les analyses proposées sont aussi d’un grand intérêt pour les professionnels impliqués dans les opérations de transfert, les médias et le grand public. Un extrait de cette publication de référence de 96 pages peut être téléchargé ici. La version imprimée peut être achetée depuis le site du CIES.

Comme en juin 2013, Lionel Messi est le joueur du big-5 avec la valeur la plus élevée sur le marché des transferts. Selon le modèle économétrique développé par l’Observatoire du football, la valeur estimée pour le joueur de Barcelone est presque deux fois plus élevée que celle de Cristiano Ronaldo : € 216 contre € 114 millions. La différence est principalement liée au plus jeune âge du prodige argentin. Cependant, contrairement à la valeur de marché de Ronaldo, celle de Messi a diminué lors de la dernière année à cause d’une baisse de ses performances (- € 19 millions).

La comparaison entre les sommes payées par les clubs pour recruter des joueurs au début ou pendant la saison 2013/14 et leur valeur de marché actuelle permet d’évaluer les transferts réalisés dans une perspective économique. Le plus fort écart négatif a été mesuré pour Gareth Bale (€ -37 millions). Ce résultat reflète le fait que Real Madrid a clairement surpayé pour recruter le joueur. Lors de la saison 2013/14, le club madrilène a battu le record des sommes de transfert payées en moyenne par joueur sur le terrain : € 30.7 millions dans les matchs de championnat et € 32.3 millions en Ligue des champions.

D’un point de vue financier, les résultats obtenus par Atlético Madrid ont été exceptionnels. En moyenne, le champion espagnol n’a dépensé « que » € 4.3 millions en sommes de transfert par joueur aligné. De même, l’étude met en exergue les raisons ayant permis à des clubs comme Crystal Palace en Angleterre, Elche en Espagne, Guingamp en France, Augsbourg en Allemagne et Hellas Vérone en Italie d’obtenir des meilleurs résultats que les sommes investies sur le marché des transferts auraient suggéré.

Bien que focalisés sur les clubs, les résultats présentés dans l’Annual Review peuvent être aussi interprétés à la lumière de la Coupe du Monde. Par exemple, l’analyse des performances sur le terrain suggère qu’il sera extrêmement difficile de marquer contre le Brésil. En effet, Thiago Silva, Dante, Dani Alves, Maxwell, Marcelo and Maicon sont aux premières places des classements pour leur poste respectif. Felipe Scolari a pu même se permettre le luxe de ne pas sélectionner des défenseurs très performants comme Rafinha et Luis Filipe.

Cependant, notre analyse montre également que les Brésiliens sont moins représentés aux premières places des classements pour les milieux et les attaquants. De ce point de vue, l’Espagne peut compter sur un effectif plus complet. Au moins un joueur espagnol est en effet présent dans le top 10 pour chaque poste.

Par contre, le seul Français aux dix premières places de son poste, Samir Nasri, n’a pas été convoqué. Les exploits individuels des quatre attaquants les plus performants du big-5 pourront aussi se révéler décisifs : Cristiano Ronaldo (Portugal), Luis Suárez (Uruguay), Ciro Immobile (Italie) et Lionel Messi (Argentina). Dans une semaine, l’Observatoire du football publiera également ses prédictions à l’aide d’une toute nouvelle méthodologie.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Le bilan des prédictions du début d’année

L’écart moyen entre le rang estimé par l’Observatoire du football et le rang obtenu par les clubs a été de 3,3 places, avec un maximum de 4,2 en Allemagne et un minimum de 2,3 en Angleterre (3,1 pour la France). Pour plus de renseignements, voir le numéro 77 de la Lettre du Big-5.

L’écart de rang a été inférieur à 3 pour deux tiers des équipes. Parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs significativement meilleurs que ceux prédits sur la base de l’analyse des caractéristiques de leurs joueurs, on trouve notamment Nantes, Crystal Palace, Rayo Vallecano, Nantes et Augsbourg.

A l’opposé, parmi les équipes n’ayant pas obtenus les résultats auxquels elles auraient pu prétendre compte-tenu de la composition de leur effectif, on trouve Manchester United, Betis, Montpellier, Stuttgart et Milan.

L’Observatoire a correctement prédit 12 des 15 équipes ayant terminé sur le podium dans leur championnat respectif : le trio de tête en Espagne et en Allemagne, ainsi que deux clubs sur trois en Italie (Juventus et Naples), en France (Paris St-Germain et Monaco) et en Angleterre (Manchester City et Chelsea).

Par contre, nous n’avons été à même de prédire que deux champions sur cinq, pour un total de 9 champions sur 20 depuis la publication des premières prédictions pour la saison 2010/11.

Une analyse très détaillée sur la saison 2013/14 sera présentée dans l’Annual Review 2014 à paraître le 4 juin prochain.

Nouvelle version du site avec les 11 de la saison

Les onze de base ont été établis en prenant en compte la productivité et l’efficacité des joueurs les domaines de jeu présentés ci-dessous. Pour le gardien, nous avons choisi ceux avec le meilleur pourcentage de tirs arrêtés. Chaque équipe est composée d’un gardien, deux défenseurs centraux, un défenseur latéral droit, un défenseur latéral gauche, deux milieux défensifs ou centraux, deux milieux offensifs et deux attaquants selon le schéma classique du 4-4-2.

Dans le meilleur 11 à l’échelle du big-5, on trouve ainsi deux joueurs de la Juventus (Buffon et Chiellini) et du Real Madrid (Di María et Ronaldo), ainsi qu’un joueur chacun pour Barcelone (Dani Alves), Bayern Munich (Alaba), Manchester City (David Silva), Paris St-Germain (Thiago Silva), Liverpool (Suárez), Atlético Madrid (Gabi) et Rome (Pjani ?). Parmi ces joueurs, seuls Gabi et Alaba ne participeront pas à la Coupe du Monde 2014.

L’ensemble des classements est accessible depuis le site de l’Observatoire du football du CIES, Lettre du Big-5 (numéro 76). Des analyses supplémentaires seront présentées dans la 9ème édition de l’Annual Review à paraître début juin.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis
  • Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Toulouse deuxième plus jeune défense d’Europe

L’âge moyen des joueurs alignés varie fortement entre clubs. Les plus fortes variations ont été observées au niveau des gardiens, avec 17 ans d’écart entre la moyenne d’âge sur le terrain mesurée à Almería et celle enregistrée à Genoa. Des écarts conséquents ont été observés aussi pour les autres postes : 9 ans entre Levante et Celta Vigo pour les défenseurs, 7 ans et demi entre les milieux d’Evian et de Sampdoria, ainsi que 10 ans entre Wolfsbourg et Hambourg au niveau de l’attaque. Cliquez ici pour l’ensemble des classements.

Le CIES publie un ouvrage sur l’histoire des agents en France

Cet ouvrage de Stanislas Frenkiel propose une immersion dans le milieu des agents sportifs en France. Trois ans de travail ont permis à l’auteur de retracer l’histoire d’une profession décriée et pourtant décisive dans le marché des joueurs. Les chapitres sont illustrés par des portraits inédits. Bernard Généstar, Charley Marouani, Alain Migliaccio, Frédéric Dobraje, Pape Diouf, Bruno Satin, Dominique Rocheteau, Stéphane Canard, Axel Lablatinière, Jean-Pierre Bernès, Franck Belhassen, Christophe Mongai, Bertrand Cauly, Karim Aklil et Sonia Souid. Autant d’agents de footballeurs professionnels, témoins et acteurs de la professionnalisation d’un métier hors du commun.

Comme l’explique Stanislas Frenkiel, « se glisser dans la peau d’un agent de footballeurs professionnels en 2014, c’est d’abord remettre en cause certains clichés comme la panoplie « chaussures en crocodile, cigare et grosse voiture de luxe ». Si le quotidien des agents les plus influents ressemble à celui des avocats d’affaires internationaux, avec un rythme de vie effréné, la majorité d’entre eux connaît la précarité ».

Qui sont les agents en France ? Comment travaillent-ils depuis la fin des années 1970 ? Suivant quels processus socio-historiques leur milieu s’est-il créé puis transformé ? Voici les questions auxquelles cet ouvrage répond à travers des entretiens inédits avec des agents sportifs, des archives exclusives, une cinquantaine de portraits d’agents et un index de 1 400 personnages du football.

En 200 pages, ce livre propose un nouveau regard sur le milieu des agents de footballeurs professionnels et permet de mieux comprendre à travers des exemples concrets le fonctionnement du marché des transferts.

Pour commander le livre sur le Shop en ligne CIES : cliquez ici depuis la Suisse, cliquez ici depuis les autres pays.

Nouvelle Lettre sur les dinosaures du Big-5

Le gardien de Crystal Palace Julián Speroni est en tête du classement anglais des joueurs nés dans les années 1970 ayant joué le plus de minutes. Dans les autres ligues, les joueurs ayant disputé le plus de minutes sont Morgan De Sanctis (Rome, Italie), Olivier Sorlin (Evian, France), Esteban Suárez (Almería, Espagne), Raphael Schäfer (Nuremberg) and Zden ?k Posp ?ch (Mayence, Allemagne).

Tous les classements sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football du CIES.

Meilleurs joueurs du mois d’avril

En France, Paris St-Germain est la seule équipe avec deux joueurs en tête de classement : Edison Cavani parmi les attaquants et Yohan Cabaye parmi les milieux défensifs/relayeurs. Les excellentes performances de Cavani sont probablement liées à l’absence de Zlatan Ibrahimovi ? et à la possibilité d’être aligné au centre de l’attaque. Deux autres attaquants méritent une mention particulière pour leurs bonnes performances du mois d’avril : Serge Gakpé (Nantes) et Florian Raspentino (Bastia).

En tête du classement pour les milieux offensifs on trouve pour la première fois Grégory Sertic (Bordeaux) qui se permet le luxe d’avoir été plus productif que deux vedettes étrangères de Monaco : João Moutinho et James Rodríguez. En défense centrale, Loïc Perrin confirme sa saison exceptionnelle en devançant Thiago Silva et l’inusable Ricardo Carvalho.

Yohan Cabaye se rappelle au bon souvenir des fans de Ligue 1 en terminant à la première place du classement des milieux défensifs devant un autre stéphanois, Fabien Lemoine, et à son ancien co-équipier de Lille Florent Balmont. Parmi les défenseurs latéraux, enfin, à la tête du classement on trouve Henri Bedimo (Lyon) qui devance le nouveau marseillais Brice Dja Djedjé et le parisien Gregory van der Wiel.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Lettre du Big-5 sur les joueurs de moins de 20 ans

Le joueur de moins de 20 ans ayant disputé le plus de minutes dans l’absolu est Matthias Ginter (Fribourg), suivi par Saúl Ñíguez (Rayo Vallecano) et Luke Shaw (Southampton). Quatre autres joueurs de moins de 20 ans ont disposé d’un temps de jeu supérieur à 2’000 minutes : Aymeric Laporte (Athletic Bilbao), Issiaga Sylla (Toulouse), Morgan Sanson (Montpellier) and Hakan Çalhano ?lu (Hambourg).

Le dixième joueur de moins de 20 ans le plus utilisé a disputé 1,115 minutes de championnat en Allemagne, 1’028 en France, 790 en Angleterre, 437 en Espagne et seulement 270 en Italie.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site de l’Observatoire du football ou nous écrire à l’adresse football.observatory@cies.ch

Lettre du Big-5 sur la productivité offensive

En France, la plus forte baisse dans la productivité offensive est mesurée à Nice (de 3,6 à 2,4, -33%). L’accroissement le plus important concerne Montpellier (de 3,3 à 4,9, +48%). Paris St-Germain est le club ayant cadré le plus de tirs que ce soit au premier ou au deuxième semestre : 6,x par match dans les deux cas.

En Angleterre, entre le premier et le deuxième semestre, la plus forte augmentation du nombre de tirs cadrés par match est enregistrée à Cardiff : de 2,9 à 3,9 (+34%). A l’opposé, c’est Everton qui connaît la diminution la plus marquée, de 5,8 à 4,7 (-19%). La productivité diminue aussi pour Manchester City et Arsenal, tandis qu’elle augmente pour Liverpool et Chelsea.
En Espagne, Malaga enregistre la plus forte augmentation (de 3.8 à 4.3, +13%). Malgré les excellents résultats obtenus, la productivité offensive d’Atlético Madrid recule depuis le 1er janvier (de 6,5 à 4,1, -37%). Si cette tendance se confirme, il est difficile d’imaginer que la solidité défensive soit suffisante pour que le club de Diego Simeone gagne le championnat.

En Allemagne, Hertha Berlin est l’équipe qui a connu la plus forte baisse dans le nombre de tirs cadrés à partir du 1er janvier (de 4,7 à 3,5, -26%). A l’opposé, la productivité offensive a le plus augmenté pour Hoffenheim (de 5.0 à 7.1, + 42%). Bayern cadre aussi de plus en plus de tirs (de 7,5 à 7,9, +5%).

En Italie, le probable champion Juventus est aussi l’équipe dont le nombre de tirs cadrés lors de la deuxième partie de la saison diminue le plus (7,1 à 4,6, -35%). Pas de très bon augure pour la suite. La plus forte évolution positive a par contre été enregistrée pour Genoa : de 2,9 à 4,5 (+55%).

A l’échelle du big-5, les dix équipes ayant effectué le plus de tirs cadrés par match lors de la seconde partie de la saison sont Bayern Munich (7.9), Real Madrid (7.7), Hoffenheim (7.1), Liverpool (7.1), Barcelona (6.8), Borussia Dortmund (6.2), Schalke 04 (6.1), Paris St-Germain (6.0), Manchester City (5.9) et Chelsea (5.9). Six de ces équipes étaient présentes dans les quarts de finale de la Ligue des champions, et trois sont encore en lice.

Les données pour l’ensemble des clubs du big-5 peuvent être téléchargées depuis notre site. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Lettre du Big-5 sur le déséquilibre compétitif

Pendant la saison en cours, les trois clubs les mieux classés par championnat ont obtenu 75% des points qu’il était possible de réaliser. Ce pourcentage est de 5% supérieur aux anciens records mesurés en 2011/12 et 2012/13. Des nouveaux records ont été enregistrés en Espagne (80,9%), Italie (77,8%), Allemagne (73,2%) et France (71,2%). En Angleterre, le niveau actuel (74,2%) est « seulement » le deuxième le plus élevé depuis 2008/09. Notre analyse confirme clairement le déséquilibre croissant dans les meilleurs championnats.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Meilleurs joueurs du mois de mars

En France, les joueurs du PSG sont à la tête de trois des cinq classements. Parmi les attaquants, Zlatan Ibrahimovi ? devance le jeune prodige de Toulouse Wissam Ben Yedder. A la troisième place on trouve Serge Gakpé (Nantes).

Thiago Motta devance son co-équipier Blaise Matuidi et le lillois Idrissa Gueye parmi les milieux relayeurs ou défensifs. Thiago Silva termine en tête parmi les défenseurs centraux devant Marko Bašs (Lille) et Lucas Mendes (Marseille).

Serge Aurier confirme son excellent état de forme en terminant premier parmi les défenseurs latéraux. Le toulousain devance Maxwell et son compatriote Siaka Tiéné.

Enfin, Benjamin André (Ajaccio) émerge parmi les milieux offensifs malgré le mauvais classement de son équipe. Il devance Foued Kadir (Rennes) et Grégory Sertic (Bordeaux).

L’ensemble des classements peuvent être téléchargés ici.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Lettre du Big-5 sur les sommes de transfert

Ce résultat reflète l’existence d’un très fort marché interne aux cinq championnats les plus compétitifs. Il montre également que le rôle redistributeur du système des transferts au bénéfice de l’ensemble de la pyramide du football est limité.

Le club ayant encaissé le plus d’argent grâce au transfert de joueurs à des clubs du big-5 est Tottenham Hotspur (322 millions d’euros), suivi de près par le Real Madrid (304 millions). Seulement cinq équipes extérieures aux cinq grands championnats européens se trouvent aux trente premières places du classement des clubs ayant généré le plus d’argent par le transfert de joueurs à des clubs du big-5 depuis 2008/09 : Porto (3ème), Palermo (12ème), Benfica (16ème), Ajax (26ème) and Portsmouth (28ème).

Par contre, de nombreuses équipes parmi les plus riches d’Europe sont classées aux 20 premiers rangs : Liverpool (4ème), Milan (5ème), Inter Milan (6ème), Arsenal (8ème), Roma (9ème), Barcelona (15ème), Manchester United (17ème), Chelsea (19ème) and Manchester City (20ème).

Si ces équipes ont aussi beaucoup investi dans le recrutement de nouveaux membres de l’effectif, ce résultat confirme que le système de transferts n’est pas en mesure de contrecarrer efficacement le déséquilibre croissant entre équipes aux échelles nationale et internationale. Ce résultat suggère également que les équipes formatrices ne sont pas suffisamment rémunérées pour leur travail formateur dans la mesure où les transferts les plus lucratifs ont cours entre les clubs les plus riches.

De plus, l’accroissement du nombre de transferts mis en exergue par l’Etude démographique 2014 de l’Observatoire du football montre que le système de transferts actuel n’est pas efficace pour lutter contre l’instabilité contractuelle. Au contraire, la mobilité des joueurs augmente dans le contexte du développement d’accords de propriété tierce des joueurs, selon lesquels des investisseurs privés acquièrent le droit à une part des sommes de transfert. Ce processus affaiblit encore davantage le rôle distributeur du système des transferts vers l’ensemble de la pyramide du football.

Notre analyse révèle qu’une réforme du système de transferts est nécessaire. Une solution efficace serait de redistribuer toute somme de transfert à l’ensemble des clubs où un joueur a évolué au cours de sa carrière, au prorata des rencontres disputées pour chaque équipe. Ce mécanisme permettrait une distribution plus équitable de l’argent des transferts à l’ensemble de la chaîne de clubs ayant aidé le joueur à développer ses compétences avant d’attirer l’intérêt des équipes les plus riches. L’Observatoire du football se tient à votre disposition pour effectuer des simulations pour différents scénarios de redistribution. Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

Les équipes nationales sous la loupe

Le club d’emploi dont les joueurs ont disputé le plus grand nombre de minutes dans la phase de qualification est le Real Madrid, suivi par six autres équipes évoluant dans les cinq plus grands championnats européens : Barcelone, Bayern Munich, Juventus, Manchester United, Chelsea et Manchester City. Le club extérieur au big-5 le mieux classé est Zenit St-Petersburg (8ème). La première équipe non-européenne est Esteghlal FC (14ème).

Deux tiers des 30 clubs les mieux classés font partie du big-5. Au total, 48.9% des minutes ont été disputées par des joueurs sous contrat avec des équipes de première division anglaise, espagnole, italienne, allemande et française. Ce résultat reflète la forte concentration des joueurs des sélections nationales les plus performantes dans les championnats européens les plus compétitifs.

Tous les pays ont aligné au moins un joueur sous contrat avec un club du big-5. Cependant, le pourcentage de minutes jouées par des footballeurs évoluant dans les meilleurs championnats européens est inférieur à 25% pour sept nations : Australie, Costa Rica, Equateur, Honduras, Iran, Corée du Sud et Russie. Ces sélections auront probablement du mal à se qualifier pour les huitièmes de finale.

Nous espérons que les statistiques présentées dans la 2014 World Cup Preview vous intéresseront et nous restons à votre disposition pour des analyses complémentaires à l’adresse football.observatory@cies.ch.

101 nationalités représentées dans le big-5

La France est le pays avec le plus grand nombre de joueurs nés sur son sol utilisés par des clubs des cinq grands championnats depuis le début de la saison : 440. Parmi eux, 333 ont joué en Ligue 1 et 107 dans les autres championnats du big-5. Les Français sont bien représentés dans l’ensemble de ces ligues : 45 en Premier League anglaise, 29 en Liga espagnole, 23 en Serie A italienne et 10 en Bundesliga allemande.

Le plus gros contingent de joueurs nés en dehors de la France dans les clubs de Ligue 1 est originaire du Brésil (20 joueurs). Derrière le Brésil, on trouve la Côte d’Ivoire (14), le Cameroun (12) et le Sénégal (12).

La semaine prochaine nous allons présenter des statistiques inédites tirées de notre 2014 World Cup Preview à venir. Pour plus de renseignements à propos de cette publication, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch

Meilleurs joueurs du mois de février

En France, à côté de l’inévitable Zlatan Ibrahimovi ? parmi les attaquants, les joueurs les plus productifs en février ont été Grégory Sertic parmi les milieux offensifs, Geoffrey Kondogbia parmi les mileux défensifs ou relayeurs, Gregory van der Wiel parmi les défenseurs latéraux et Loïc Perrin parmi les défenseurs centraux.

Dans les autres championnats, à la tête des classements par poste on trouve les joueurs suivants (en gras les joueurs avec passeport français) :

Angleterre : Daniel Sturridge, Juan Mata, Yaya Touré, Leighton Baines, Phil Jagielka

Espagne : Lionel Messi, Andrés Iniesta, Sergio Busquets, Adriano Correia, Aymeric Laporte

Germany : Mario Mandžuki ?, Mario Götze, Thiago Alcântara, Márcio Rafinha, Nikol ?e Noveski

Italy : Luca Toni, Marek Hamšík, Andrea Pirlo, Abdoulaye Konko, Mehdi Benatia

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Nous vous rappelons également que l’édition 2014 de notre Etude démographique est désormais disponible.

Nouvelle édition de la Lettre du Big-5

A l’échelle des ligues, ce sont les clubs italiens qui recrutent les joueurs les plus âgés (25,5), soit en moyenne deux ans de plus que les clubs allemands (23,2).
Au total, quatre clubs alignent des joueurs qui sont arrivés en moyenne après l’âge de 27 ans : Levante (27,6), Elche (27,2), Bastia et West Ham (27,0). Inversement, la Real Sociedad (21,5), le FC Barcelone (21,6) et Liverpool (21,9) utilisent des joueurs qui ont été recrutés avant 22 ans.
Les données pour l’ensemble des clubs sont présentées dans la 64ème Lettre du Big-5 disponible ici. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Lettre du Big-5 sur les débutants

Parmi les joueurs ayant foulé les pelouses de Ligue 1 après le 1er janvier n’ayant jamais évolué dans le big-5 auparavant on trouve des footballeurs de 10 clubs (avec un maximum de trois pour Rennes et Sochaux). A l’échelle du big-5, le débutant le plus jeune jusqu’ici est Nahuel Leiva (Villarreal), 17 ans, alors que le plus âgé est Nagore Gómez (Levante), 33 ans.

La liste de tous les débutants se trouve dans la 62ème édition de la Lettre du Big-5. Nous sommes à votre disposition pour plus de renseignements à l’adresse
football.observatory@cies.ch.

Joueurs les plus performants du mois de janvier dans le big-5

Notre analyse montre que les joueurs les plus performants par poste en Ligue 1 ont été Zlatan Ibrahimovi ? (attaquant), Mathieu Valbuena (milieu offensif), Thiago Motta (milieu central/défensif), Maxwell Scherrer (défenseur latéral) et Loïc Perrin (défenseur central). Plus de résultats sont disponibles dans le 61ème numéro de la Lettre du Big-5.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires (voire l’explication ci-dessous). Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

De plus, tous les indicateurs sont comparables à l’échelle internationale dans la mesure où ils sont calculés en prenant en compte les différences entre ligues au niveau du style de jeu et de l’intensité des rencontres. Notre méthodologie est donc de plus en plus utilisée par les clubs professionnels les plus compétitifs pour comparer les joueurs à disposition avec de nouvelles recrues potentielles.

Nous vous rappelons également que l’édition 2014 de notre Etude démographique est désormais disponible. L’Observatoire du football va aussi participer à la première édition de l’OptaPro Analytics Forum qui aura lieu jeudi à Londres. Roger Besson et Raffaele Poli vont présenter un poster sur la lutte contre la relégation en Premier League anglaise.

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

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