logo Football Observatory  
FRA |

L’Annual Review de l’Observatoire du football sort de presse

L’Annual Review est un outil essentiel pour tous les clubs qui désirent se comparer avec leurs rivaux et mettre en place les stratégies les plus adéquates pour atteindre durablement le succès. Les analyses proposées sont aussi d’un grand intérêt pour les professionnels impliqués dans les opérations de transfert, les médias et le grand public. Un extrait de cette publication de référence de 96 pages peut être téléchargé ici. La version imprimée peut être achetée depuis le site du CIES.

Comme en juin 2013, Lionel Messi est le joueur du big-5 avec la valeur la plus élevée sur le marché des transferts. Selon le modèle économétrique développé par l’Observatoire du football, la valeur estimée pour le joueur de Barcelone est presque deux fois plus élevée que celle de Cristiano Ronaldo : € 216 contre € 114 millions. La différence est principalement liée au plus jeune âge du prodige argentin. Cependant, contrairement à la valeur de marché de Ronaldo, celle de Messi a diminué lors de la dernière année à cause d’une baisse de ses performances (- € 19 millions).

La comparaison entre les sommes payées par les clubs pour recruter des joueurs au début ou pendant la saison 2013/14 et leur valeur de marché actuelle permet d’évaluer les transferts réalisés dans une perspective économique. Le plus fort écart négatif a été mesuré pour Gareth Bale (€ -37 millions). Ce résultat reflète le fait que Real Madrid a clairement surpayé pour recruter le joueur. Lors de la saison 2013/14, le club madrilène a battu le record des sommes de transfert payées en moyenne par joueur sur le terrain : € 30.7 millions dans les matchs de championnat et € 32.3 millions en Ligue des champions.

D’un point de vue financier, les résultats obtenus par Atlético Madrid ont été exceptionnels. En moyenne, le champion espagnol n’a dépensé « que » € 4.3 millions en sommes de transfert par joueur aligné. De même, l’étude met en exergue les raisons ayant permis à des clubs comme Crystal Palace en Angleterre, Elche en Espagne, Guingamp en France, Augsbourg en Allemagne et Hellas Vérone en Italie d’obtenir des meilleurs résultats que les sommes investies sur le marché des transferts auraient suggéré.

Bien que focalisés sur les clubs, les résultats présentés dans l’Annual Review peuvent être aussi interprétés à la lumière de la Coupe du Monde. Par exemple, l’analyse des performances sur le terrain suggère qu’il sera extrêmement difficile de marquer contre le Brésil. En effet, Thiago Silva, Dante, Dani Alves, Maxwell, Marcelo and Maicon sont aux premières places des classements pour leur poste respectif. Felipe Scolari a pu même se permettre le luxe de ne pas sélectionner des défenseurs très performants comme Rafinha et Luis Filipe.

Cependant, notre analyse montre également que les Brésiliens sont moins représentés aux premières places des classements pour les milieux et les attaquants. De ce point de vue, l’Espagne peut compter sur un effectif plus complet. Au moins un joueur espagnol est en effet présent dans le top 10 pour chaque poste.

Par contre, le seul Français aux dix premières places de son poste, Samir Nasri, n’a pas été convoqué. Les exploits individuels des quatre attaquants les plus performants du big-5 pourront aussi se révéler décisifs : Cristiano Ronaldo (Portugal), Luis Suárez (Uruguay), Ciro Immobile (Italie) et Lionel Messi (Argentina). Dans une semaine, l’Observatoire du football publiera également ses prédictions à l’aide d’une toute nouvelle méthodologie.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Le bilan des prédictions du début d’année

L’écart moyen entre le rang estimé par l’Observatoire du football et le rang obtenu par les clubs a été de 3,3 places, avec un maximum de 4,2 en Allemagne et un minimum de 2,3 en Angleterre (3,1 pour la France). Pour plus de renseignements, voir le numéro 77 de la Lettre du Big-5.

L’écart de rang a été inférieur à 3 pour deux tiers des équipes. Parmi les clubs ayant obtenu des meilleurs significativement meilleurs que ceux prédits sur la base de l’analyse des caractéristiques de leurs joueurs, on trouve notamment Nantes, Crystal Palace, Rayo Vallecano, Nantes et Augsbourg.

A l’opposé, parmi les équipes n’ayant pas obtenus les résultats auxquels elles auraient pu prétendre compte-tenu de la composition de leur effectif, on trouve Manchester United, Betis, Montpellier, Stuttgart et Milan.

L’Observatoire a correctement prédit 12 des 15 équipes ayant terminé sur le podium dans leur championnat respectif : le trio de tête en Espagne et en Allemagne, ainsi que deux clubs sur trois en Italie (Juventus et Naples), en France (Paris St-Germain et Monaco) et en Angleterre (Manchester City et Chelsea).

Par contre, nous n’avons été à même de prédire que deux champions sur cinq, pour un total de 9 champions sur 20 depuis la publication des premières prédictions pour la saison 2010/11.

Une analyse très détaillée sur la saison 2013/14 sera présentée dans l’Annual Review 2014 à paraître le 4 juin prochain.

Nouvelle version du site avec les 11 de la saison

Les onze de base ont été établis en prenant en compte la productivité et l’efficacité des joueurs les domaines de jeu présentés ci-dessous. Pour le gardien, nous avons choisi ceux avec le meilleur pourcentage de tirs arrêtés. Chaque équipe est composée d’un gardien, deux défenseurs centraux, un défenseur latéral droit, un défenseur latéral gauche, deux milieux défensifs ou centraux, deux milieux offensifs et deux attaquants selon le schéma classique du 4-4-2.

Dans le meilleur 11 à l’échelle du big-5, on trouve ainsi deux joueurs de la Juventus (Buffon et Chiellini) et du Real Madrid (Di María et Ronaldo), ainsi qu’un joueur chacun pour Barcelone (Dani Alves), Bayern Munich (Alaba), Manchester City (David Silva), Paris St-Germain (Thiago Silva), Liverpool (Suárez), Atlético Madrid (Gabi) et Rome (Pjani ?). Parmi ces joueurs, seuls Gabi et Alaba ne participeront pas à la Coupe du Monde 2014.

L’ensemble des classements est accessible depuis le site de l’Observatoire du football du CIES, Lettre du Big-5 (numéro 76). Des analyses supplémentaires seront présentées dans la 9ème édition de l’Annual Review à paraître début juin.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

  • Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis
  • Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes
  • Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires
  • Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon
  • Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération
  • Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Toulouse deuxième plus jeune défense d’Europe

L’âge moyen des joueurs alignés varie fortement entre clubs. Les plus fortes variations ont été observées au niveau des gardiens, avec 17 ans d’écart entre la moyenne d’âge sur le terrain mesurée à Almería et celle enregistrée à Genoa. Des écarts conséquents ont été observés aussi pour les autres postes : 9 ans entre Levante et Celta Vigo pour les défenseurs, 7 ans et demi entre les milieux d’Evian et de Sampdoria, ainsi que 10 ans entre Wolfsbourg et Hambourg au niveau de l’attaque. Cliquez ici pour l’ensemble des classements.

Le CIES publie un ouvrage sur l’histoire des agents en France

Cet ouvrage de Stanislas Frenkiel propose une immersion dans le milieu des agents sportifs en France. Trois ans de travail ont permis à l’auteur de retracer l’histoire d’une profession décriée et pourtant décisive dans le marché des joueurs. Les chapitres sont illustrés par des portraits inédits. Bernard Généstar, Charley Marouani, Alain Migliaccio, Frédéric Dobraje, Pape Diouf, Bruno Satin, Dominique Rocheteau, Stéphane Canard, Axel Lablatinière, Jean-Pierre Bernès, Franck Belhassen, Christophe Mongai, Bertrand Cauly, Karim Aklil et Sonia Souid. Autant d’agents de footballeurs professionnels, témoins et acteurs de la professionnalisation d’un métier hors du commun.

Comme l’explique Stanislas Frenkiel, « se glisser dans la peau d’un agent de footballeurs professionnels en 2014, c’est d’abord remettre en cause certains clichés comme la panoplie « chaussures en crocodile, cigare et grosse voiture de luxe ». Si le quotidien des agents les plus influents ressemble à celui des avocats d’affaires internationaux, avec un rythme de vie effréné, la majorité d’entre eux connaît la précarité ».

Qui sont les agents en France ? Comment travaillent-ils depuis la fin des années 1970 ? Suivant quels processus socio-historiques leur milieu s’est-il créé puis transformé ? Voici les questions auxquelles cet ouvrage répond à travers des entretiens inédits avec des agents sportifs, des archives exclusives, une cinquantaine de portraits d’agents et un index de 1 400 personnages du football.

En 200 pages, ce livre propose un nouveau regard sur le milieu des agents de footballeurs professionnels et permet de mieux comprendre à travers des exemples concrets le fonctionnement du marché des transferts.

Pour commander le livre sur le Shop en ligne CIES : cliquez ici depuis la Suisse, cliquez ici depuis les autres pays.

Nouvelle Lettre sur les dinosaures du Big-5

Le gardien de Crystal Palace Julián Speroni est en tête du classement anglais des joueurs nés dans les années 1970 ayant joué le plus de minutes. Dans les autres ligues, les joueurs ayant disputé le plus de minutes sont Morgan De Sanctis (Rome, Italie), Olivier Sorlin (Evian, France), Esteban Suárez (Almería, Espagne), Raphael Schäfer (Nuremberg) and Zden ?k Posp ?ch (Mayence, Allemagne).

Tous les classements sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football du CIES.

Meilleurs joueurs du mois d’avril

En France, Paris St-Germain est la seule équipe avec deux joueurs en tête de classement : Edison Cavani parmi les attaquants et Yohan Cabaye parmi les milieux défensifs/relayeurs. Les excellentes performances de Cavani sont probablement liées à l’absence de Zlatan Ibrahimovi ? et à la possibilité d’être aligné au centre de l’attaque. Deux autres attaquants méritent une mention particulière pour leurs bonnes performances du mois d’avril : Serge Gakpé (Nantes) et Florian Raspentino (Bastia).

En tête du classement pour les milieux offensifs on trouve pour la première fois Grégory Sertic (Bordeaux) qui se permet le luxe d’avoir été plus productif que deux vedettes étrangères de Monaco : João Moutinho et James Rodríguez. En défense centrale, Loïc Perrin confirme sa saison exceptionnelle en devançant Thiago Silva et l’inusable Ricardo Carvalho.

Yohan Cabaye se rappelle au bon souvenir des fans de Ligue 1 en terminant à la première place du classement des milieux défensifs devant un autre stéphanois, Fabien Lemoine, et à son ancien co-équipier de Lille Florent Balmont. Parmi les défenseurs latéraux, enfin, à la tête du classement on trouve Henri Bedimo (Lyon) qui devance le nouveau marseillais Brice Dja Djedjé et le parisien Gregory van der Wiel.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Lettre du Big-5 sur les joueurs de moins de 20 ans

Le joueur de moins de 20 ans ayant disputé le plus de minutes dans l’absolu est Matthias Ginter (Fribourg), suivi par Saúl Ñíguez (Rayo Vallecano) et Luke Shaw (Southampton). Quatre autres joueurs de moins de 20 ans ont disposé d’un temps de jeu supérieur à 2’000 minutes : Aymeric Laporte (Athletic Bilbao), Issiaga Sylla (Toulouse), Morgan Sanson (Montpellier) and Hakan Çalhano ?lu (Hambourg).

Le dixième joueur de moins de 20 ans le plus utilisé a disputé 1,115 minutes de championnat en Allemagne, 1’028 en France, 790 en Angleterre, 437 en Espagne et seulement 270 en Italie.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site de l’Observatoire du football ou nous écrire à l’adresse football.observatory@cies.ch

Lettre du Big-5 sur la productivité offensive

En France, la plus forte baisse dans la productivité offensive est mesurée à Nice (de 3,6 à 2,4, -33%). L’accroissement le plus important concerne Montpellier (de 3,3 à 4,9, +48%). Paris St-Germain est le club ayant cadré le plus de tirs que ce soit au premier ou au deuxième semestre : 6,x par match dans les deux cas.

En Angleterre, entre le premier et le deuxième semestre, la plus forte augmentation du nombre de tirs cadrés par match est enregistrée à Cardiff : de 2,9 à 3,9 (+34%). A l’opposé, c’est Everton qui connaît la diminution la plus marquée, de 5,8 à 4,7 (-19%). La productivité diminue aussi pour Manchester City et Arsenal, tandis qu’elle augmente pour Liverpool et Chelsea.
En Espagne, Malaga enregistre la plus forte augmentation (de 3.8 à 4.3, +13%). Malgré les excellents résultats obtenus, la productivité offensive d’Atlético Madrid recule depuis le 1er janvier (de 6,5 à 4,1, -37%). Si cette tendance se confirme, il est difficile d’imaginer que la solidité défensive soit suffisante pour que le club de Diego Simeone gagne le championnat.

En Allemagne, Hertha Berlin est l’équipe qui a connu la plus forte baisse dans le nombre de tirs cadrés à partir du 1er janvier (de 4,7 à 3,5, -26%). A l’opposé, la productivité offensive a le plus augmenté pour Hoffenheim (de 5.0 à 7.1, + 42%). Bayern cadre aussi de plus en plus de tirs (de 7,5 à 7,9, +5%).

En Italie, le probable champion Juventus est aussi l’équipe dont le nombre de tirs cadrés lors de la deuxième partie de la saison diminue le plus (7,1 à 4,6, -35%). Pas de très bon augure pour la suite. La plus forte évolution positive a par contre été enregistrée pour Genoa : de 2,9 à 4,5 (+55%).

A l’échelle du big-5, les dix équipes ayant effectué le plus de tirs cadrés par match lors de la seconde partie de la saison sont Bayern Munich (7.9), Real Madrid (7.7), Hoffenheim (7.1), Liverpool (7.1), Barcelona (6.8), Borussia Dortmund (6.2), Schalke 04 (6.1), Paris St-Germain (6.0), Manchester City (5.9) et Chelsea (5.9). Six de ces équipes étaient présentes dans les quarts de finale de la Ligue des champions, et trois sont encore en lice.

Les données pour l’ensemble des clubs du big-5 peuvent être téléchargées depuis notre site. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Lettre du Big-5 sur le déséquilibre compétitif

Pendant la saison en cours, les trois clubs les mieux classés par championnat ont obtenu 75% des points qu’il était possible de réaliser. Ce pourcentage est de 5% supérieur aux anciens records mesurés en 2011/12 et 2012/13. Des nouveaux records ont été enregistrés en Espagne (80,9%), Italie (77,8%), Allemagne (73,2%) et France (71,2%). En Angleterre, le niveau actuel (74,2%) est « seulement » le deuxième le plus élevé depuis 2008/09. Notre analyse confirme clairement le déséquilibre croissant dans les meilleurs championnats.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à l’adresse football.observatory@cies.ch.

Meilleurs joueurs du mois de mars

En France, les joueurs du PSG sont à la tête de trois des cinq classements. Parmi les attaquants, Zlatan Ibrahimovi ? devance le jeune prodige de Toulouse Wissam Ben Yedder. A la troisième place on trouve Serge Gakpé (Nantes).

Thiago Motta devance son co-équipier Blaise Matuidi et le lillois Idrissa Gueye parmi les milieux relayeurs ou défensifs. Thiago Silva termine en tête parmi les défenseurs centraux devant Marko Bašs (Lille) et Lucas Mendes (Marseille).

Serge Aurier confirme son excellent état de forme en terminant premier parmi les défenseurs latéraux. Le toulousain devance Maxwell et son compatriote Siaka Tiéné.

Enfin, Benjamin André (Ajaccio) émerge parmi les milieux offensifs malgré le mauvais classement de son équipe. Il devance Foued Kadir (Rennes) et Grégory Sertic (Bordeaux).

L’ensemble des classements peuvent être téléchargés ici.

Nos indicateurs mesurent la productivité et l’efficacité des joueurs dans six domaines de jeu complémentaires :

Indicateurs-clé de performance de l’Observatoire du football

Finition : capacité à concrétiser les occasions de but par des tirs précis

Mise en danger : capacité à créer des occasions de but par des bonnes passes

Percussion : capacité à créer des situations dangereuses en affrontant efficacement les adversaires

Distribution : capacité à garder l’emprise sur le jeu par une bonne circulation du ballon

Récupération : capacité à minimiser les chances des adversaires par un bon travail de récupération

Rigueur : capacité à minimiser les chances des adversaires en bloquant efficacement leurs actions

Les données pour chaque domaine sont pondérées selon l’impact sur les résultats en fonction du poste. Ainsi, par exemple, la finition est plus importante pour les attaquants que pour les défenseurs, tandis que la récupération est plus importante pour les derniers que pour les premiers.

Lettre du Big-5 sur les sommes de transfert

Ce résultat reflète l’existence d’un très fort marché interne aux cinq championnats les plus compétitifs. Il montre également que le rôle redistributeur du système des transferts au bénéfice de l’ensemble de la pyramide du football est limité.

Le club ayant encaissé le plus d’argent grâce au transfert de joueurs à des clubs du big-5 est Tottenham Hotspur (322 millions d’euros), suivi de près par le Real Madrid (304 millions). Seulement cinq équipes extérieures aux cinq grands championnats européens se trouvent aux trente premières places du classement des clubs ayant généré le plus d’argent par le transfert de joueurs à des clubs du big-5 depuis 2008/09 : Porto (3ème), Palermo (12ème), Benfica (16ème), Ajax (26ème) and Portsmouth (28ème).

Par contre, de nombreuses équipes parmi les plus riches d’Europe sont classées aux 20 premiers rangs : Liverpool (4ème), Milan (5ème), Inter Milan (6ème), Arsenal (8ème), Roma (9ème), Barcelona (15ème), Manchester United (17ème), Chelsea (19ème) and Manchester City (20ème).

Si ces équipes ont aussi beaucoup investi dans le recrutement de nouveaux membres de l’effectif, ce résultat confirme que le système de transferts n’est pas en mesure de contrecarrer efficacement le déséquilibre croissant entre équipes aux échelles nationale et internationale. Ce résultat suggère également que les équipes formatrices ne sont pas suffisamment rémunérées pour leur travail formateur dans la mesure où les transferts les plus lucratifs ont cours entre les clubs les plus riches.

De plus, l’accroissement du nombre de transferts mis en exergue par l’Etude démographique 2014 de l’Observatoire du football montre que le système de transferts actuel n’est pas efficace pour lutter contre l’instabilité contractuelle. Au contraire, la mobilité des joueurs augmente dans le contexte du développement d’accords de propriété tierce des joueurs, selon lesquels des investisseurs privés acquièrent le droit à une part des sommes de transfert. Ce processus affaiblit encore davantage le rôle distributeur du système des transferts vers l’ensemble de la pyramide du football.

Notre analyse révèle qu’une réforme du système de transferts est nécessaire. Une solution efficace serait de redistribuer toute somme de transfert à l’ensemble des clubs où un joueur a évolué au cours de sa carrière, au prorata des rencontres disputées pour chaque équipe. Ce mécanisme permettrait une distribution plus équitable de l’argent des transferts à l’ensemble de la chaîne de clubs ayant aidé le joueur à développer ses compétences avant d’attirer l’intérêt des équipes les plus riches. L’Observatoire du football se tient à votre disposition pour effectuer des simulations pour différents scénarios de redistribution. Pour plus de renseignements, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

1 | ... | 41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 | ... | 51