Avec une nouvelle phase finale de Coupe du monde à venir, le football féminin poursuit son développement à l’échelle globale. Le Rapport Mensuel du mois de juin de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs des huit clubs ayant atteint les quarts de finale de l’édition 2022/23 de la Ligue des champions féminine de l’UEFA.
Les joueuses de moins de 23 ans n’ont disposé que de 16,8% du temps de jeu des quarts de finalistes. Ce résultat reflète la difficulté des jeunes talents à se faire une place dans l’environnement très compétitif des meilleurs clubs européens. Le taux le plus élevé a été enregistré pour les finalistes malheureux de Wolfsburg (26,3%), ce qui laisse présager un avenir radieux pour le club allemand.
Presque la moitié des minutes de jeu des quarts de finalistes ont été disputées par des joueuses expatriées. Des taux particulièrement élevés ont été mesurés chez les équipes anglaises : Arsenal (83,2%) et Chelsea (74,5%). À l’opposé se trouvent les deux finalistes, Wolfsburg (30,9%) et Barcelone (35,5%), ce qui montre qu’il demeure possible d’atteindre les meilleurs résultats avec une majorité de joueuses nationales.
Avec 77 expatriées, dont 20 en Australie, les doubles champions du monde des États-Unis sont le plus grand pays exportateur de joueuses actives à l’étranger dans les dix principales ligues mondiales, devant la Suède (48 expatriées), le Danemark (45) et le Canada (44).
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