Le 66ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES étudie les évolutions intervenues lors des cinq dernières années dans dix des principales ligues féminines au monde du point de vue de l’âge des joueuses, de la part de footballeuses expatriées, ainsi que de celle des joueuses internationales. Il montre notamment l’influence croissante des grands clubs masculins sur le football féminin.
Les nouveaux moyens investis ont notamment stimulé la mobilité internationale des footballeuses. Dans les dix ligues étudiées, la part des joueuses expatriées est passée de 21,6% en 2017 à un record de 33,0% en 2021. La montée en puissance des clubs traditionnellement masculins dans le football féminin se lit notamment à travers le classement des équipes avec le plus grand nombre d’internationales : 14 clubs dont le pendant masculin joue dans le big-5 sont aux 15 premières places.
Le développement du football féminin en Europe a encouragé de plus en plus de joueuses des États-Unis à s’expatrier. En juin 2021, avec 87 ressortissantes dans les championnats couverts, les États-Unis étaient de loin l’origine expatriée la plus représentée, devant la Suède (39 footballeuses) et le Canada (37 joueuses).