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Joueurs U21 les plus utilisés : les Français en vue

Le numéro 240 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés dans les championnats du big-5 et dans la première division portugaise. Jusqu’à vendredi dernier, onze U21 avaient disputé la totalité des minutes de championnat. Les Français sont très bien représentés, avec Ousmane Dembélé en chef de file.

LOSC Lille est le seul club représenté par deux joueurs dans le top 10 de la Ligue 1 française : Fode Ballo-Touré et Zeki Çelik. Les deux jeunes en tête de classement appartiennent par contre à Bordeaux : Jules Koundé et Paul Bernardoni (en prêt à Nîmes Olympique). Le dixième U21 le plus utilisé en Ligue 1 a disputé 83% des minutes. Il s’agit du pourcentage le plus élevé parmi les championnats analysés.

Au total, les joueurs nés après le 1er janvier 1997 ont disputé 15,4% des minutes de jeu en Ligue 1 française, 14,7% en Bundesliga allemande, 9,8% en Serie A italienne, 6,1% en Liga espagnole, 5,3% en Premier League anglaise et seulement 5,0% en Primeira Liga portugaise. L’âge moyen sur le terrain par ligue et club est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Nouveau rapport dévoile des changements drastiques dans le football européen

Le travail de longue haleine poursuivi au sein de l’Observatoire du football CIES se focalise notamment sur l’analyse démographique du marché du travail des footballeurs. Les recensements menés lors de la dernière décennie permettent de dégager des tendances très claires. Le Rapport Mensuel n° 39 illustre la déterritorialisation du marché du travail des footballeurs en Europe par une moins grande présence de joueurs formés au club, une plus forte présence de footballeurs expatriés et une plus grande mobilité.

Le pourcentage de joueurs formés au club dans les 31 premières divisions européennes étudiées a atteint son plus faible niveau au 1er octobre 2018 : 16,9% (-6,3% en dix ans). La baisse observée lors de la dernière année a été la plus forte jamais enregistrée (-1,6%). En même temps, la proportion d’expatriés a augmenté jusqu’à un niveau record de 41,5% (+6,8% en dix ans). Le processus d’internationalisation des effectifs s’est même accéléré : d’une croissance annuelle de 0,55% entre 2009 et 2013 à 1,17% entre 2014 et 2018.

Dans la conclusion, les auteurs affirment que “de plus en plus d’équipes sont axées sur le court terme. Dans un contexte de plus en plus segmenté et spéculatif, propriétaires et dirigeants tendent à optimiser les retours financiers sur le marché des transferts au détriment de considérations de nature plus éminemment sportive. L’instabilité croissante qui en découle limite la compétitivité sportive de plus en plus d’équipes, au profit des clubs plus riches et mieux structurés qui dominent de plus en plus les débats”.

Valeurs de transfert actualisées : Mbappé prend les commandes

Chaque mois, l’Observatoire du football CIES fait recours à son algorithme pour actualiser les valeurs de transfert des joueurs du big-5. Le numéro 239 de la Lettre hebdomadaire présente le top 10 par poste. La plus haute valeur dans l’absolu a été mesurée pour Kylian Mbappé (€216,5 m). Ederson, Umtiti, Alexander-Arnold et Alli sont en tête de classement pour leur poste respectif.

Lors du dernier mois, la valeur de transfert de Kylian Mbappé a augmenté de €23 M. Le prodige du Paris St-Germain devance désormais Harry Kane (€197,3 m) et Neymar. En plus de Mbappé, huit joueurs français figurent dans le top 10 de leur poste respectif : Lloris parmi les gardiens, Umtiti, Laporte et Varane pour les défenseurs centraux, Lucas Hernández au niveau des latéraux, Pogba et Kanté pour les milieux et Griezmann parmi les attaquants.

Cette note de recherche explique l’approche de l’Observatoire du football CIES pour prédire d’un point de vue scientifique la valeur de transfert des joueurs professionnels. Les acteurs du marché ont de plus en plus recours à notre expertise à des fins différentes (prise de décision, litiges, etc.). N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Classements des clubs formateurs en Europe

L’édition numéro 238 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les clubs ayant formé le plus de joueurs actuellement présents dans 31 premières divisions européennes et le big-5 respectivement. Les valeurs record ont été mesurées pour l’AFC Ajax au niveau des joueurs actifs dans les 31 premières divisions (77) et Real Madrid pour ceux présents dans le big-5 (36).

Par rapport à 2017, Dinamo Kiev remplace Dinamo Zagreb sur le podium du classement européen. Le meilleur club français, l’Olympique Lyonnais, passe de la 21ème à la 14ème place (+ 7 joueurs). L’équipe rhodanienne gagne aussi un rang dans le classement des clubs ayant formé les joueurs actifs dans le big-5 : de 3ème à 2ème. Elle dépasse le FC Barcelone et se rapproche du leader Real Madrid. Paris St-Germain et Stade Rennais montent à la 5ème place.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipes où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Le pourcentage de minutes disputées par les formés au club dans tous les clubs des 31 compétitions analysées est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Plus de données sont publiées à travers Twitter, Facebook et Instagram.

Neymar meilleur joueur (MVP) du big-5

L’Observatoire du football CIES a développé une approche inédite permettant de déterminer le niveau de performance des joueurs à partir des données produites par OptaPro. Le numéro 237 de la Lettre hebdomadaire présente les footballeurs du big-5 avec les valeurs les plus élevées pour les 1’000 dernières minutes de championnat disputées.

Aymeric Laporte est en tête de classement dans le domaine de la rigueur (duels), tandis qu’Étienne Capoue est premier pour la récupération (interceptions). Jorginho devance tout le monde au niveau de la distribution (passes) et Cristiano Ronaldo pour la finition (tirs). Neymar est premier dans deux différents domaines : percussion (dribbles) et mise en danger (assists). La star brésilienne du PSG est aussi le MVP du big-5 pour la période considérée.

En tête des classements pour les footballeurs ayant joué moins de 450 minutes de championnat lors de la saison en cours il y a Nicolás Otamendi (rigueur), Milan Badelj (récupération), Marco Verratti (récupération), Douglas Costa (percussion), Kevin de Bruyne (mise en danger et MVP), ainsi que Konstantinos Mitroglou (finition). Plus de données sont disponibles dans le comparateur du profil des joueurs.

Real Madrid club le plus stable en Europe, PSG en France

Seules trois formations en Europe ont jusqu’ici utilisé des joueurs ayant en moyenne été présents depuis plus de cinq saisons dans la première équipe du club d’appartenance : Real Madrid (5,84 ans), Barcelone (5,36) et Bayern Munich (5,26). La Lettre hebdomadaire n° 236 de l’Observatoire du football CIES révèle aussi que la valeur la plus élevée en France a été mesurée pour PSG (2,94 ans).

Paris St-Germain se classe 12ème au niveau des équipes du big-5 derrière cinq autres participants à la Ligue des Champions : Atlético Madrid, Tottenham, Manchester United, Naples et Manchester City. Saint-Étienne (2,79 ans) et Angers (2,60 ans) complètent le podium pour la Ligue 1. À l’opposé, Caen (0,79 ans de permanence moyenne pour les joueurs utilisés) est le deuxième club le moins stable du big-5.

Les données pour l’ensemble des équipes des 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA sont disponibles dans l’Atlas démographique. Les Rapports Mensuels numéro 34 et numéro 38 étudient le lien entre stabilité et succès. Plus d’analyses sont aussi présentées quotidiennement depuis le compte Twitter de l’Observatoire du football CIES. Suivez-nous !

Nouveau Rapport révèle les dangers d’un turnover trop agressif

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 38ème Rapport Mensuel. L’étude analyse les stratégies en matière de rotation de l’effectif poursuivies depuis 2005/06 par les clubs des cinq grandes ligues européennes. Elle révèle qu’effectuer beaucoup de changements dans le onze de base n’est pas une stratégie valable pour obtenir des bons résultats. Au contraire, une forte rotation tend à affecter la confiance des joueurs et empirer la situation.

Dix-sept des vingt équipes dont les onze joueurs les plus utilisés ont disputé le plus faible pourcentage de minutes sur l’arc d’une saison ont été reléguées. Ce résultat illustre le danger réel pour les clubs de se trouver piégés dans un cercle vicieux de mauvais résultats et instabilité. L’existence d’une corrélation négative entre turnover et points réalisés confirme la pertinence de se baser sur un noyau dur de footballeurs pour optimiser la performance.

Lors de la période étudiée, la seule équipe ayant utilisé moins de 20 joueurs en championnat sur l’arc d’une saison a été Borussia Mönchengladbach en 2014/15. Ceci n’a pas empêché le club allemand de terminer à une brillante troisième place. L’équipe alors dirigée par un entraîneur particulièrement peu enclin à faire tourner l’effectif, le Suisse Lucien Favre, avait aussi atteint les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

Nîmes 3ème club le plus jeune du-big-5, Fiorentina en tête

La 235ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes ayant aligné les compositions les plus jeunes et les plus âgées lors des matchs de championnat disputés cette saison (ou du premier juillet pour les ligues d’été). Les moyennes d’âge les plus faibles ont été enregistrées pour Fiorentina (23,79 ans), Mainz (23,93 ans) et Nîmes (24,20 ans).

Quatre autres clubs de Ligue 1 font partie des dix équipes les plus jeunes du big-5 : Lille, Nice, Lyon et Toulouse. La valeur la plus faible dans l’absolu parmi les 31 compétitions étudiées a été mesurée pour les Danois de Nordsjaelland (21,36 ans). À l’opposé il y a les Cypriotes de l’Apollon Limassol (30,93 ans), tandis que Chievo présente la moyenne d’âge la plus élevée pour le big-5 (29,53 ans) et St-Étienne pour la Ligue 1 (28,70 ans).

Les données pour tous les clubs des 31 championnats analysés sont accessibles gratuitement à partir de l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Cet outil unique en son genre présente également les statistiques des joueurs formés au club, des expatriés, de la stabilité, de la rotation et de la taille. Bonne consultation !

Lyon en tête dans le classement des tirs

Le numéro 234 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs à travers l’Europe selon le nombre de minutes par tir effectué. Les équipes suivantes sont en tête de liste dans les ligues du big-5 : Manchester City, Juventus, Olympique Lyonnais, Barcelone et Bayern Munich. Slavia Prague est premier en dehors des cinq grands championnats.

Les joueurs de l’Olympique Lyonnais n’ont jusqu’ici mis que 4’38” pour effectuer un tir. À l’opposé, Stade Rennais est l’équipe de Ligue 1 ayant eu besoin du plus de minutes pour tirer : 10’43”. En Ligue 2, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour deux clubs néo-promus : Grenoble (6’34”) et Béziers (13’37”).

La valeur la plus élevée dans l’absolu parmi les 35 compétitions analysées a été enregistrée pour Hamilton Academical (Écosse) : 18’12”. Les données utilisées proviennent d’Opta Pro pour le big-5 et la deuxième division anglaise et d’In Stat pour les autres compétitions. Plus d’informations sont publiées sur notre compte Twitter ou disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Coût des transferts pour réunir l’effectif : PSG deuxième au monde

Paris St-Germain a dépensé presque €800M en indemnités de transfert pour recruter ses joueurs actuels (bonus compris). Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes du big-5. Le numéro 233 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs des cinq grands championnats européens.

Manchester City est en tête de classement avec une valeur record de €976M (+€123M par rapport à septembre 2017). La plus forte augmentation lors de la dernière année a concerné Liverpool : de €437M à €704M. Sept clubs de Premier League sont aux onze premières places. La deuxième équipe française la mieux classée est Monaco (13ème avec €330M).

Entre 2010 et 2018, le coût moyen pour réunir l’effectif dans le big-5 est passé de €67M à €161M. Les clubs de Premier League ont dépensé deux fois plus que les équipes des quatre autres grands championnats pour recruter leurs joueurs actuels (€326M contre €161M). Les équipes de Ligue 1 ont en moyenne investi €97M pour assembler leur effectif (€60M sans prendre en compte PSG).

Bilan économique des transferts payants : Courtois meilleur achat

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour la saison 2018/19 fait le bilan des transferts payants intervenus durant l’été. L’étude révèle que Thibaut Courtois a été cédé à Real Madrid pour bien moins que le juste prix estimé (-€23 millions). À l’opposé, le coût de son substitut à Chelsea, Kepa Arrizabalaga, a été bien supérieur aux attentes (+€45 millions).

Le juste prix correspond à la moyenne entre le coût estimé pour l’acquéreur le plus probable avant le transfert et la valeur de transfert actuelle. Les deux montants ont été calculés grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La corrélation entre sommes estimées et versées pour les transferts payants du dernier mercato a été de 75%.

Parmi les 25 opérations les plus profitables du point de vue des clubs recruteurs, il y a notamment les transferts de Samuel Grandsir à Monaco et de Kevin Strootman à l’Olympique de Marseille. Cinq équipes de Ligue 1 ont été au départ d’au moins une parmi les 25 meilleures opérations pour les clubs vendeurs : Paris St-Germain (Pastore et Berchiche), LOSC Lille (Bissouma, Amadou et Malcuit), Toulouse (Diop), Nice (Seri), ainsi que Monaco (Ghezzal).

Le pouvoir de l’argent : analyse financière du marché des transferts

L’Observatoire du football CIES inaugure sa saison 2018/19 avec la publication du 37ème Rapport Mensuel. Cette étude analyse d’un point de vue financier les opérations de transfert réalisées par les clubs du big-5 depuis 2010. Le total des dépenses pour 2018 a été de €5.82 milliards (-2,4% par rapport à 2017), dont €4,71 milliards investis lors du mercato d’été (-9.9%).

En 2018, les dépenses des clubs de Premier League ont représenté 36.5% des sommes investies par l’ensemble des équipes du big-5. Depuis 2010, le bilan net sur les opérations de transfert des clubs de la première division anglaise a été de - €5,71 milliards (78,3% du déficit total des équipes du big-5). Manchester City a investi le plus d’argent en indemnités de transfert depuis 2010 (€1,47 milliards). Il présente aussi le bilan net le plus négatif(- €1,03 milliards).

Malgré la légère baisse des dépenses observée en 2018 par rapport à l’année record de 2017, le développement économique du haut de la pyramide du football professionnel laisse présager une nouvelle hausse des montants investis en indemnités de transfert dans un avenir proche. La concentration des talents au sein des clubs les plus riches permet la mise en place d’équipes très performantes, tout en renforçant le déséquilibre des compétitions.

L’Observatoire du football CIES lance son premier e-book : Football Analytics

Chaque mois depuis janvier 2015, l’Observatoire du football CIES a publié des rapports pour informer les parties prenantes du football et toutes les personnes passionnées de ce sport à propos des dernières tendances observées sur un plan sportif, démographique et économique. Pour la première fois, les contributions rédigées lors de la saison 2017/18 ont été regroupées dans un livre numérique : Football Analytics (disponible seulement en anglais).

De plus, lors des douze derniers mois, nous avons beaucoup travaillé pour développer des nouveaux contenus permettant aux utilisateurs de notre site d’élargir leurs connaissances sur le football. Les outils suivants sont disponibles gratuitement :

Comparateur du profil des joueurs (big-5)
Evolution des valeurs de transfert (big-5)
Classements de performance des joueurs (big-5)
Classement de performance des clubs (35 championnats)
Atlas digital (31 premières divisions européennes)

La publication des Lettres hebdomadaires va recommencer après la pause estivale. Le prochain Rapport Mensuel sera publié juste après la fin de la période des transferts. Il va analyser les tendances du marché dans une perspective économique. Pendant l’été, des informations exclusives seront présentées par le biais de notre compte Twitter et page Facebook.

Pour plus de renseignements sur les opportunités de sponsoring, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

Analyse de cinq ligues de football féminines

La 36ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs dans cinq championnats féminins parmi les plus développés de la planète : quatre européens (Allemagne, Suède, France et Angleterre), ainsi que la National Women’s Soccer League états-unienne. L’étude met en exergue l’accroissement de l’âge des joueuses et du nombre des expatriées.

Le développement et professionnalisation du football féminin s’accompagnent de différents processus déjà observés chez les hommes. Une convergence existe notamment au niveau de l’âge. Même si en moyenne toujours plus jeunes que leurs collègues masculins, les femmes évoluant dans les ligues analysées deviennent progressivement plus âgées. Jusqu’à une certaine limite, ce processus va probablement se poursuivre dans les années à venir.

Une deuxième évolution notable est l’augmentation de la présence de joueuses expatriées. Bien que toujours en dessous des niveaux observés dans les ligues masculines les plus compétitives, le nombre d’expatriées dans les meilleurs championnats féminins est en hausse. Dans ce cas aussi, une nouvelle augmentation est attendue dans les prochaines années. La diversité des origines représentées devrait aussi s’accroître.

Enfin, comme pour le football des hommes, sans mesures correctives, les écarts financiers entre clubs tant à l’échelle nationale qu’internationale vont augmenter. Le développement économique du football féminin va en effet bénéficier à certaines équipes et championnats bien plus qu’à d’autres. La forte concentration des joueuses internationales dans certains clubs (Wolfsbourg, Lyon, Chelsea, Bayern Munich, etc.) illustre d’ores et déjà ce processus.

Coupe du Monde : la France a l’effectif potentiellement le plus cher

La dernière Lettre hebdomadaire avant la pause estivale classe les équipes participantes à la Coupe du Monde selon la valeur de transfert des joueurs sélectionnés, estimée à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Aux trois premières places il y a la France (€1,41 milliards), l’Angleterre (€1,39 milliards) et le Brésil (€1,27 milliards).

Les évaluations font référence au juste prix que les acheteurs potentiels devraient payer pour recruter les joueurs. Les performances sportives tant des joueurs que de leurs clubs d’appartenance sont inclus dans l’algorithme. De plus, d’autres variables comme l’âge et la durée de contrat sont prises en compte, comme spécifié dans cette note de recherche.

La valeur de transfert de l’ensemble des joueurs qui prendront part à la Coupe d Monde est de €12.6 milliards. En queue de classement, il y a trois pays non-européens avec très peu de joueurs employés dans des clubs des ligues les plus compétitives : Panama, Arabie Saoudite et Iran. La Coupe du Monde va probablement permettre à certains d’entre eux de se faire repérer par des équipes plus huppées. Les valeurs de transfert pour l’ensemble des joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Nouveau classement des 100 joueurs avec les plus hautes valeurs de transfert

Harry Kane est devenu le joueur le plus cher au monde du point de vue de la valeur de transfert selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Après une nouvelle saison, l’Anglais a vu sa valeur atteindre €201,2 millions. L’attaquant de Tottenham devance deux joueurs de Paris St-Germain : Neymar (€197,5 m) et Kylian Mbappé (€186,5 m). Le top 100 des valeurs pour les joueurs du big-5 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n°230.

Des joueurs originaires de six pays sont présents aux dix premiers rangs : Angleterre (Kane et Alli), Belgique (de Bruyne et Lukaku), Argentine (Messi et Dybala), France (Mbappé et Griezmann), Brésil (Neymar) et Egypte (Salah). Avec 16 joueurs, la France est le pays le plus représenté dans le top 100. Gianluigi Donnarumma (73ème, €67,5 m) est le plus jeune footballeur dans la liste, tandis que Cristiano Ronaldo est le plus âgé (24ème, €103,4 m).

Les valeurs les plus élevées par poste ont été enregistrées pour Ederson Moraes (gardiens, €104,6 m), Samuel Umtiti (défenseurs centraux, €111,5 m), Kyle Walker (défenseurs latéraux, 89,8 m), Saúl Ñíguez (milieux défensifs, €100,5 m), Kevin de Bruyne (milieux relayeurs, €167,2 m), Dele Alli (milieux offensifs, €171,0 m), Neymar (ailiers, €197,5 m) et Harry Kane (attaquants de pointe, €201,2 m). Plus de renseignements sur l’algorithme de l’Observatoire du football CIES sont disponibles ici.

Indice de production : classements virtuels de la saison du big-5

Avec la fin des cinq grands championnats, le numéro 229 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare le rang de chaque équipe avec la position dans un classement virtuel élaboré sur la base d’un indice de production. Celui-ci prend en compte trois critères-clé de performance (données InStat) : les tirs concédés ou tentés depuis la surface, ainsi que le pourcentage de possession.

Trois des cinq champions ont aussi été les clubs les plus productifs : Bayern Munich (+94% par rapport à la moyenne de la Bundesliga), Paris St-Germain (+84%) et Manchester City (+82%). En Espagne, l’indice de production de Real Madrid (+61%) a été supérieur à celui de Barcelone (+52%). En Italie, Naples (+59%) devance les champions de Juventus (+38%).

En Ligue 1, l’écart le plus positif entre la place dans le classement réel (13ème) et le rang dans celui de la production (20ème) a été mesuré pour Amiens (+7). St-Étienne (+6), Nantes (+5) et Dijon (+5) ont aussi été particulièrement efficaces. À l’opposé, Caen (-5), Angers (-4) et Guingamp (-4) n’ont pas été bien payés. Les analyses pour plus de ligues sont présentées depuis le compte Twitter de l’Observatoire.

Protection de données et nouveaux outils

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Nous profitons de l’occasion pour vous signaler ces trois outils exclusifs disponibles gratuitement sur notre site :

Evolution des valeurs de transfert

Comparateur de profils

Classements de performance

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