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Joueurs U21 les plus utilisés : les Français en vue

Le numéro 240 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés dans les championnats du big-5 et dans la première division portugaise. Jusqu’à vendredi dernier, onze U21 avaient disputé la totalité des minutes de championnat. Les Français sont très bien représentés, avec Ousmane Dembélé en chef de file.

LOSC Lille est le seul club représenté par deux joueurs dans le top 10 de la Ligue 1 française : Fode Ballo-Touré et Zeki Çelik. Les deux jeunes en tête de classement appartiennent par contre à Bordeaux : Jules Koundé et Paul Bernardoni (en prêt à Nîmes Olympique). Le dixième U21 le plus utilisé en Ligue 1 a disputé 83% des minutes. Il s’agit du pourcentage le plus élevé parmi les championnats analysés.

Au total, les joueurs nés après le 1er janvier 1997 ont disputé 15,4% des minutes de jeu en Ligue 1 française, 14,7% en Bundesliga allemande, 9,8% en Serie A italienne, 6,1% en Liga espagnole, 5,3% en Premier League anglaise et seulement 5,0% en Primeira Liga portugaise. L’âge moyen sur le terrain par ligue et club est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Nouveau rapport dévoile des changements drastiques dans le football européen

Le travail de longue haleine poursuivi au sein de l’Observatoire du football CIES se focalise notamment sur l’analyse démographique du marché du travail des footballeurs. Les recensements menés lors de la dernière décennie permettent de dégager des tendances très claires. Le Rapport Mensuel n° 39 illustre la déterritorialisation du marché du travail des footballeurs en Europe par une moins grande présence de joueurs formés au club, une plus forte présence de footballeurs expatriés et une plus grande mobilité.

Le pourcentage de joueurs formés au club dans les 31 premières divisions européennes étudiées a atteint son plus faible niveau au 1er octobre 2018 : 16,9% (-6,3% en dix ans). La baisse observée lors de la dernière année a été la plus forte jamais enregistrée (-1,6%). En même temps, la proportion d’expatriés a augmenté jusqu’à un niveau record de 41,5% (+6,8% en dix ans). Le processus d’internationalisation des effectifs s’est même accéléré : d’une croissance annuelle de 0,55% entre 2009 et 2013 à 1,17% entre 2014 et 2018.

Dans la conclusion, les auteurs affirment que “de plus en plus d’équipes sont axées sur le court terme. Dans un contexte de plus en plus segmenté et spéculatif, propriétaires et dirigeants tendent à optimiser les retours financiers sur le marché des transferts au détriment de considérations de nature plus éminemment sportive. L’instabilité croissante qui en découle limite la compétitivité sportive de plus en plus d’équipes, au profit des clubs plus riches et mieux structurés qui dominent de plus en plus les débats”.

Valeurs de transfert actualisées : Mbappé prend les commandes

Chaque mois, l’Observatoire du football CIES fait recours à son algorithme pour actualiser les valeurs de transfert des joueurs du big-5. Le numéro 239 de la Lettre hebdomadaire présente le top 10 par poste. La plus haute valeur dans l’absolu a été mesurée pour Kylian Mbappé (€216,5 m). Ederson, Umtiti, Alexander-Arnold et Alli sont en tête de classement pour leur poste respectif.

Lors du dernier mois, la valeur de transfert de Kylian Mbappé a augmenté de €23 M. Le prodige du Paris St-Germain devance désormais Harry Kane (€197,3 m) et Neymar. En plus de Mbappé, huit joueurs français figurent dans le top 10 de leur poste respectif : Lloris parmi les gardiens, Umtiti, Laporte et Varane pour les défenseurs centraux, Lucas Hernández au niveau des latéraux, Pogba et Kanté pour les milieux et Griezmann parmi les attaquants.

Cette note de recherche explique l’approche de l’Observatoire du football CIES pour prédire d’un point de vue scientifique la valeur de transfert des joueurs professionnels. Les acteurs du marché ont de plus en plus recours à notre expertise à des fins différentes (prise de décision, litiges, etc.). N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Classements des clubs formateurs en Europe

L’édition numéro 238 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les clubs ayant formé le plus de joueurs actuellement présents dans 31 premières divisions européennes et le big-5 respectivement. Les valeurs record ont été mesurées pour l’AFC Ajax au niveau des joueurs actifs dans les 31 premières divisions (77) et Real Madrid pour ceux présents dans le big-5 (36).

Par rapport à 2017, Dinamo Kiev remplace Dinamo Zagreb sur le podium du classement européen. Le meilleur club français, l’Olympique Lyonnais, passe de la 21ème à la 14ème place (+ 7 joueurs). L’équipe rhodanienne gagne aussi un rang dans le classement des clubs ayant formé les joueurs actifs dans le big-5 : de 3ème à 2ème. Elle dépasse le FC Barcelone et se rapproche du leader Real Madrid. Paris St-Germain et Stade Rennais montent à la 5ème place.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipes où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Le pourcentage de minutes disputées par les formés au club dans tous les clubs des 31 compétitions analysées est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Plus de données sont publiées à travers Twitter, Facebook et Instagram.

Neymar meilleur joueur (MVP) du big-5

L’Observatoire du football CIES a développé une approche inédite permettant de déterminer le niveau de performance des joueurs à partir des données produites par OptaPro. Le numéro 237 de la Lettre hebdomadaire présente les footballeurs du big-5 avec les valeurs les plus élevées pour les 1’000 dernières minutes de championnat disputées.

Aymeric Laporte est en tête de classement dans le domaine de la rigueur (duels), tandis qu’Étienne Capoue est premier pour la récupération (interceptions). Jorginho devance tout le monde au niveau de la distribution (passes) et Cristiano Ronaldo pour la finition (tirs). Neymar est premier dans deux différents domaines : percussion (dribbles) et mise en danger (assists). La star brésilienne du PSG est aussi le MVP du big-5 pour la période considérée.

En tête des classements pour les footballeurs ayant joué moins de 450 minutes de championnat lors de la saison en cours il y a Nicolás Otamendi (rigueur), Milan Badelj (récupération), Marco Verratti (récupération), Douglas Costa (percussion), Kevin de Bruyne (mise en danger et MVP), ainsi que Konstantinos Mitroglou (finition). Plus de données sont disponibles dans le comparateur du profil des joueurs.

Real Madrid club le plus stable en Europe, PSG en France

Seules trois formations en Europe ont jusqu’ici utilisé des joueurs ayant en moyenne été présents depuis plus de cinq saisons dans la première équipe du club d’appartenance : Real Madrid (5,84 ans), Barcelone (5,36) et Bayern Munich (5,26). La Lettre hebdomadaire n° 236 de l’Observatoire du football CIES révèle aussi que la valeur la plus élevée en France a été mesurée pour PSG (2,94 ans).

Paris St-Germain se classe 12ème au niveau des équipes du big-5 derrière cinq autres participants à la Ligue des Champions : Atlético Madrid, Tottenham, Manchester United, Naples et Manchester City. Saint-Étienne (2,79 ans) et Angers (2,60 ans) complètent le podium pour la Ligue 1. À l’opposé, Caen (0,79 ans de permanence moyenne pour les joueurs utilisés) est le deuxième club le moins stable du big-5.

Les données pour l’ensemble des équipes des 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA sont disponibles dans l’Atlas démographique. Les Rapports Mensuels numéro 34 et numéro 38 étudient le lien entre stabilité et succès. Plus d’analyses sont aussi présentées quotidiennement depuis le compte Twitter de l’Observatoire du football CIES. Suivez-nous !

Nouveau Rapport révèle les dangers d’un turnover trop agressif

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 38ème Rapport Mensuel. L’étude analyse les stratégies en matière de rotation de l’effectif poursuivies depuis 2005/06 par les clubs des cinq grandes ligues européennes. Elle révèle qu’effectuer beaucoup de changements dans le onze de base n’est pas une stratégie valable pour obtenir des bons résultats. Au contraire, une forte rotation tend à affecter la confiance des joueurs et empirer la situation.

Dix-sept des vingt équipes dont les onze joueurs les plus utilisés ont disputé le plus faible pourcentage de minutes sur l’arc d’une saison ont été reléguées. Ce résultat illustre le danger réel pour les clubs de se trouver piégés dans un cercle vicieux de mauvais résultats et instabilité. L’existence d’une corrélation négative entre turnover et points réalisés confirme la pertinence de se baser sur un noyau dur de footballeurs pour optimiser la performance.

Lors de la période étudiée, la seule équipe ayant utilisé moins de 20 joueurs en championnat sur l’arc d’une saison a été Borussia Mönchengladbach en 2014/15. Ceci n’a pas empêché le club allemand de terminer à une brillante troisième place. L’équipe alors dirigée par un entraîneur particulièrement peu enclin à faire tourner l’effectif, le Suisse Lucien Favre, avait aussi atteint les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

Nîmes 3ème club le plus jeune du-big-5, Fiorentina en tête

La 235ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes ayant aligné les compositions les plus jeunes et les plus âgées lors des matchs de championnat disputés cette saison (ou du premier juillet pour les ligues d’été). Les moyennes d’âge les plus faibles ont été enregistrées pour Fiorentina (23,79 ans), Mainz (23,93 ans) et Nîmes (24,20 ans).

Quatre autres clubs de Ligue 1 font partie des dix équipes les plus jeunes du big-5 : Lille, Nice, Lyon et Toulouse. La valeur la plus faible dans l’absolu parmi les 31 compétitions étudiées a été mesurée pour les Danois de Nordsjaelland (21,36 ans). À l’opposé il y a les Cypriotes de l’Apollon Limassol (30,93 ans), tandis que Chievo présente la moyenne d’âge la plus élevée pour le big-5 (29,53 ans) et St-Étienne pour la Ligue 1 (28,70 ans).

Les données pour tous les clubs des 31 championnats analysés sont accessibles gratuitement à partir de l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Cet outil unique en son genre présente également les statistiques des joueurs formés au club, des expatriés, de la stabilité, de la rotation et de la taille. Bonne consultation !

Lyon en tête dans le classement des tirs

Le numéro 234 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs à travers l’Europe selon le nombre de minutes par tir effectué. Les équipes suivantes sont en tête de liste dans les ligues du big-5 : Manchester City, Juventus, Olympique Lyonnais, Barcelone et Bayern Munich. Slavia Prague est premier en dehors des cinq grands championnats.

Les joueurs de l’Olympique Lyonnais n’ont jusqu’ici mis que 4’38” pour effectuer un tir. À l’opposé, Stade Rennais est l’équipe de Ligue 1 ayant eu besoin du plus de minutes pour tirer : 10’43”. En Ligue 2, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour deux clubs néo-promus : Grenoble (6’34”) et Béziers (13’37”).

La valeur la plus élevée dans l’absolu parmi les 35 compétitions analysées a été enregistrée pour Hamilton Academical (Écosse) : 18’12”. Les données utilisées proviennent d’Opta Pro pour le big-5 et la deuxième division anglaise et d’In Stat pour les autres compétitions. Plus d’informations sont publiées sur notre compte Twitter ou disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Coût des transferts pour réunir l’effectif : PSG deuxième au monde

Paris St-Germain a dépensé presque €800M en indemnités de transfert pour recruter ses joueurs actuels (bonus compris). Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes du big-5. Le numéro 233 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs des cinq grands championnats européens.

Manchester City est en tête de classement avec une valeur record de €976M (+€123M par rapport à septembre 2017). La plus forte augmentation lors de la dernière année a concerné Liverpool : de €437M à €704M. Sept clubs de Premier League sont aux onze premières places. La deuxième équipe française la mieux classée est Monaco (13ème avec €330M).

Entre 2010 et 2018, le coût moyen pour réunir l’effectif dans le big-5 est passé de €67M à €161M. Les clubs de Premier League ont dépensé deux fois plus que les équipes des quatre autres grands championnats pour recruter leurs joueurs actuels (€326M contre €161M). Les équipes de Ligue 1 ont en moyenne investi €97M pour assembler leur effectif (€60M sans prendre en compte PSG).

Bilan économique des transferts payants : Courtois meilleur achat

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour la saison 2018/19 fait le bilan des transferts payants intervenus durant l’été. L’étude révèle que Thibaut Courtois a été cédé à Real Madrid pour bien moins que le juste prix estimé (-€23 millions). À l’opposé, le coût de son substitut à Chelsea, Kepa Arrizabalaga, a été bien supérieur aux attentes (+€45 millions).

Le juste prix correspond à la moyenne entre le coût estimé pour l’acquéreur le plus probable avant le transfert et la valeur de transfert actuelle. Les deux montants ont été calculés grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La corrélation entre sommes estimées et versées pour les transferts payants du dernier mercato a été de 75%.

Parmi les 25 opérations les plus profitables du point de vue des clubs recruteurs, il y a notamment les transferts de Samuel Grandsir à Monaco et de Kevin Strootman à l’Olympique de Marseille. Cinq équipes de Ligue 1 ont été au départ d’au moins une parmi les 25 meilleures opérations pour les clubs vendeurs : Paris St-Germain (Pastore et Berchiche), LOSC Lille (Bissouma, Amadou et Malcuit), Toulouse (Diop), Nice (Seri), ainsi que Monaco (Ghezzal).

Le pouvoir de l’argent : analyse financière du marché des transferts

L’Observatoire du football CIES inaugure sa saison 2018/19 avec la publication du 37ème Rapport Mensuel. Cette étude analyse d’un point de vue financier les opérations de transfert réalisées par les clubs du big-5 depuis 2010. Le total des dépenses pour 2018 a été de €5.82 milliards (-2,4% par rapport à 2017), dont €4,71 milliards investis lors du mercato d’été (-9.9%).

En 2018, les dépenses des clubs de Premier League ont représenté 36.5% des sommes investies par l’ensemble des équipes du big-5. Depuis 2010, le bilan net sur les opérations de transfert des clubs de la première division anglaise a été de - €5,71 milliards (78,3% du déficit total des équipes du big-5). Manchester City a investi le plus d’argent en indemnités de transfert depuis 2010 (€1,47 milliards). Il présente aussi le bilan net le plus négatif(- €1,03 milliards).

Malgré la légère baisse des dépenses observée en 2018 par rapport à l’année record de 2017, le développement économique du haut de la pyramide du football professionnel laisse présager une nouvelle hausse des montants investis en indemnités de transfert dans un avenir proche. La concentration des talents au sein des clubs les plus riches permet la mise en place d’équipes très performantes, tout en renforçant le déséquilibre des compétitions.

L’Observatoire du football CIES lance son premier e-book : Football Analytics

Chaque mois depuis janvier 2015, l’Observatoire du football CIES a publié des rapports pour informer les parties prenantes du football et toutes les personnes passionnées de ce sport à propos des dernières tendances observées sur un plan sportif, démographique et économique. Pour la première fois, les contributions rédigées lors de la saison 2017/18 ont été regroupées dans un livre numérique : Football Analytics (disponible seulement en anglais).

De plus, lors des douze derniers mois, nous avons beaucoup travaillé pour développer des nouveaux contenus permettant aux utilisateurs de notre site d’élargir leurs connaissances sur le football. Les outils suivants sont disponibles gratuitement :

Comparateur du profil des joueurs (big-5)
Evolution des valeurs de transfert (big-5)
Classements de performance des joueurs (big-5)
Classement de performance des clubs (35 championnats)
Atlas digital (31 premières divisions européennes)

La publication des Lettres hebdomadaires va recommencer après la pause estivale. Le prochain Rapport Mensuel sera publié juste après la fin de la période des transferts. Il va analyser les tendances du marché dans une perspective économique. Pendant l’été, des informations exclusives seront présentées par le biais de notre compte Twitter et page Facebook.

Pour plus de renseignements sur les opportunités de sponsoring, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

Analyse de cinq ligues de football féminines

La 36ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs dans cinq championnats féminins parmi les plus développés de la planète : quatre européens (Allemagne, Suède, France et Angleterre), ainsi que la National Women’s Soccer League états-unienne. L’étude met en exergue l’accroissement de l’âge des joueuses et du nombre des expatriées.

Le développement et professionnalisation du football féminin s’accompagnent de différents processus déjà observés chez les hommes. Une convergence existe notamment au niveau de l’âge. Même si en moyenne toujours plus jeunes que leurs collègues masculins, les femmes évoluant dans les ligues analysées deviennent progressivement plus âgées. Jusqu’à une certaine limite, ce processus va probablement se poursuivre dans les années à venir.

Une deuxième évolution notable est l’augmentation de la présence de joueuses expatriées. Bien que toujours en dessous des niveaux observés dans les ligues masculines les plus compétitives, le nombre d’expatriées dans les meilleurs championnats féminins est en hausse. Dans ce cas aussi, une nouvelle augmentation est attendue dans les prochaines années. La diversité des origines représentées devrait aussi s’accroître.

Enfin, comme pour le football des hommes, sans mesures correctives, les écarts financiers entre clubs tant à l’échelle nationale qu’internationale vont augmenter. Le développement économique du football féminin va en effet bénéficier à certaines équipes et championnats bien plus qu’à d’autres. La forte concentration des joueuses internationales dans certains clubs (Wolfsbourg, Lyon, Chelsea, Bayern Munich, etc.) illustre d’ores et déjà ce processus.

Coupe du Monde : la France a l’effectif potentiellement le plus cher

La dernière Lettre hebdomadaire avant la pause estivale classe les équipes participantes à la Coupe du Monde selon la valeur de transfert des joueurs sélectionnés, estimée à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Aux trois premières places il y a la France (€1,41 milliards), l’Angleterre (€1,39 milliards) et le Brésil (€1,27 milliards).

Les évaluations font référence au juste prix que les acheteurs potentiels devraient payer pour recruter les joueurs. Les performances sportives tant des joueurs que de leurs clubs d’appartenance sont inclus dans l’algorithme. De plus, d’autres variables comme l’âge et la durée de contrat sont prises en compte, comme spécifié dans cette note de recherche.

La valeur de transfert de l’ensemble des joueurs qui prendront part à la Coupe d Monde est de €12.6 milliards. En queue de classement, il y a trois pays non-européens avec très peu de joueurs employés dans des clubs des ligues les plus compétitives : Panama, Arabie Saoudite et Iran. La Coupe du Monde va probablement permettre à certains d’entre eux de se faire repérer par des équipes plus huppées. Les valeurs de transfert pour l’ensemble des joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Nouveau classement des 100 joueurs avec les plus hautes valeurs de transfert

Harry Kane est devenu le joueur le plus cher au monde du point de vue de la valeur de transfert selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Après une nouvelle saison, l’Anglais a vu sa valeur atteindre €201,2 millions. L’attaquant de Tottenham devance deux joueurs de Paris St-Germain : Neymar (€197,5 m) et Kylian Mbappé (€186,5 m). Le top 100 des valeurs pour les joueurs du big-5 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n°230.

Des joueurs originaires de six pays sont présents aux dix premiers rangs : Angleterre (Kane et Alli), Belgique (de Bruyne et Lukaku), Argentine (Messi et Dybala), France (Mbappé et Griezmann), Brésil (Neymar) et Egypte (Salah). Avec 16 joueurs, la France est le pays le plus représenté dans le top 100. Gianluigi Donnarumma (73ème, €67,5 m) est le plus jeune footballeur dans la liste, tandis que Cristiano Ronaldo est le plus âgé (24ème, €103,4 m).

Les valeurs les plus élevées par poste ont été enregistrées pour Ederson Moraes (gardiens, €104,6 m), Samuel Umtiti (défenseurs centraux, €111,5 m), Kyle Walker (défenseurs latéraux, 89,8 m), Saúl Ñíguez (milieux défensifs, €100,5 m), Kevin de Bruyne (milieux relayeurs, €167,2 m), Dele Alli (milieux offensifs, €171,0 m), Neymar (ailiers, €197,5 m) et Harry Kane (attaquants de pointe, €201,2 m). Plus de renseignements sur l’algorithme de l’Observatoire du football CIES sont disponibles ici.

Indice de production : classements virtuels de la saison du big-5

Avec la fin des cinq grands championnats, le numéro 229 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare le rang de chaque équipe avec la position dans un classement virtuel élaboré sur la base d’un indice de production. Celui-ci prend en compte trois critères-clé de performance (données InStat) : les tirs concédés ou tentés depuis la surface, ainsi que le pourcentage de possession.

Trois des cinq champions ont aussi été les clubs les plus productifs : Bayern Munich (+94% par rapport à la moyenne de la Bundesliga), Paris St-Germain (+84%) et Manchester City (+82%). En Espagne, l’indice de production de Real Madrid (+61%) a été supérieur à celui de Barcelone (+52%). En Italie, Naples (+59%) devance les champions de Juventus (+38%).

En Ligue 1, l’écart le plus positif entre la place dans le classement réel (13ème) et le rang dans celui de la production (20ème) a été mesuré pour Amiens (+7). St-Étienne (+6), Nantes (+5) et Dijon (+5) ont aussi été particulièrement efficaces. À l’opposé, Caen (-5), Angers (-4) et Guingamp (-4) n’ont pas été bien payés. Les analyses pour plus de ligues sont présentées depuis le compte Twitter de l’Observatoire.

Protection de données et nouveaux outils

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Nous profitons de l’occasion pour vous signaler ces trois outils exclusifs disponibles gratuitement sur notre site :

Evolution des valeurs de transfert

Comparateur de profils

Classements de performance

Meilleurs messages,

L’équipe de l’Observatoire du football CIES

Les champions du coup franc en Europe

Le 228ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES a analysé les données InStat afin de révéler les équipes ayant marqué le plus de buts dans les dix secondes ayant suivi un coup franc par minute de championnat lors de la saison 2017/18. Les champions de Suisse de Young Boys ont marqué toutes les 277 minutes à partir de ces situations. Il s’agit de la meilleure valeur mesurée parmi les clubs des 31 compétitions étudiées.

Gérone (318 minutes) pointe en tête du classement big-5 devant les champions d’Italie de Juventus (354 minutes) et Schalke 04 (360 minutes). Cependant, l’écart le plus positif entre buts marqués (8) et concédés (1) depuis des situations de coup franc a été enregistré pour les champions d’Espagne de Barcelone (+7). Tottenham et Stade Rennais (+6) sont deuxièmes. Seulement Arsenal et Werder Brême n’ont pas concédé de buts dans les dix secondes ayant suivi un coup franc.

Heidenheim (322 minutes) est premier parmi les équipes de deuxième division des pays qui hébergent les cinq grands championnats européens. Le club allemand devance Oviedo (341 minutes) et Queens Park Rangers (346 minutes). Xanthi et Göztepe sont juste derrière Young Boys pour les pays entre la 6ème et la 15ème place du classement UEFA, tandis que Radni ?ki Niš est en tête parmi les ligues moins compétitives.

Meilleurs joueurs du big-5 de la saison

Le numéro 227 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football classe les footballeurs ayant disputé au moins 1’800 minutes dans le big-5 en cours de saison (1’440 pour l’Allemagne) en fonction de leur niveau de performance. Lionel Messi pointe en tête du classement devant David Silva et Paulo Dybala. Six joueurs de Manchester City sont dans le top 10.

Le joueur de Ligue 1 le mieux classé, Edinson Cavani, est 21ème. L’attaquant de Paris St-Germain devance deux co-équipiers (Dani Alves et Adrien Rabiot), Nabil Fekir et Florian Thauvin. Au total, dix-neuf joueurs de Ligue 1 sont aux 100 premiers rangs. Seuls les footballeurs de Premier League (30 joueurs) et de Serie A (22 joueurs) sont plus nombreux.

Quatre des six footballeurs nés après le 1er janvier 1996 présents aux 100 premières places évoluent pour des clubs français : Kylian Mbappé, Houssem Aouar, Malcom Filipe et Tanguy Ndombélé. Les deux restants évoluent en Angleterre : Davinson Sánchez et Leroy Sané. La méthodologie utilisée pour élaborer ces classements est disponible dans cette note de recherche.

Étude globale sur les footballeurs expatriés

La dernière étude de l’Observatoire du football CIES analyse la présence de joueurs expatriés dans le monde. Avec 1’236 ressortissants à l’étranger, le Brésil est en tête de classement (+42 par rapport à 2017). La France (821, +45) est devenue la deuxième plus grande nation exportatrice au détriment de l’Argentine (760, -26). Le top 50 est disponible dans la 35ème édition du Rapport Mensuel.

Les Brésiliens sont présents dans un nombre record de 78 associations sur les 93 couvertes par l’étude. Les Français évoluent dans 62 différents pays, trois de moins que les Argentins et deux de plus que les Nigérians. La destination privilégiée des Brésiliens est le Portugal (240 joueurs), tandis que celle des Français est l’Angleterre (99 joueurs).

Le plus fort taux d’expatriés par million d’habitants a été mesuré pour l’Islande (180). Cette valeur est supérieure à 100 pour une seule autre association : le Monténégro (134). Elle est aussi très élevée pour l’Uruguay (96) et la Croatie (80). Au total, les expatriés représentent 21,2% des effectifs. Il s’agit d’une hausse de 1,2% par rapport au 1er mai 2017.

Valeur de transfert moyenne par club : Manchester City en tête

La valeur de transfert moyenne des joueurs de Manchester City estimée sur la base de l’algorithme développé par l’Observatoire du football CIES a atteint le niveau record de €62,9 millions. Il s’agit de la valeur la plus élevée parmi les clubs du big-5 devant Barcelone (€55,3m) et Tottenham (€51,3m). Les chiffres pour tous les clubs du big-5 sont disponibles dans le numéro 226 de la Lettre hebdomadaire.

Le pouvoir économique de la Premier League anglaise, les performances exceptionnelles, la longue durée des contrats et la jeunesse sont les critères-clé expliquant la première place de Manchester City. Sept de leurs joueurs ont une valeur de transfert estimée supérieure aux €100 millions : Kevin de Bruyne, Leroy Sané, Raheem Sterling, Gabriel Jesus, Ederson Moraes, Bernardo Silva et Sergio Agüero.

Parmi les 31 équipes dont les joueurs ont une valeur de transfert moyenne estimée à plus de €10 millions, il y a neuf équipes de Premier League, huit de Serie A, six de Liga, ainsi que quatre de Bundesliga et de Ligue 1. Le club de Premier League le moins bien classé, West Bromwich Albion, est 55ème sur 98. Ce résultat traduit aussi la domination économique de la première division anglaise.

Qui va gagner la Coupe du Monde ?

Le numéro 225 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle les équipes les mieux placées pour gagner la Coupe du Monde sur la base d’un indice de pouvoir. Cet indice combine le pourcentage moyen des rencontres de championnat disputées depuis le 1er juillet 2017 par les 23 joueurs les plus utilisés lors de la campagne de qualification par équipe avec le niveau sportif moyen des clubs d’emploi. La France est troisième derrière l’Espagne et le Brésil.

Lors de la saison en cours, les 23 joueurs espagnols les plus utilisés dans la phase de qualification ont en moyenne disputé 81,1% des matchs de championnat pour des clubs avec un coefficient sportif moyen de 1,37. Il s’agit des valeurs les plus élevées parmi toutes les équipes participantes. Si les Français évoluent pour des équipes de niveau similaire à celles des Espagnols, leurs temps de jeu a jusqu’ici été bien moindre : 68,5%.

En queue de classement on trouve Panama. Deux autres pays ont un indice de pouvoir inférieur à 25 : l’Iran et l’Arabie Saoudite. Pour ces nations, atteindre les huitièmes de finale serait déjà un exploit. Pour plus d’informations sur les caractéristiques des joueurs utilisés lors de la phase de qualification, vous pouvez vous référer à la 30ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs joueurs en fin de contrat : Reina premier

Le numéro 224 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les meilleurs joueurs du big-5 dont le contrat se termine en fin de saison. Pepe Reina est en tête de classement devant deux autres gardiens (Vicente Guaita et Gianluigi Buffon), ainsi qu’Arjen Robben. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1’000 minutes de championnat lors de la saison en cours sont inclus dans le classement.

Pour les joueurs de champ, l’indice de performance de l’Observatoire du football CIES prend en compte la productivité et efficacité dans six différents domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. Pour les gardiens, il inclue les minutes par but concédé, ainsi que le nombre et pourcentage d’arrêts. Les résultats lors des matchs disputés sont aussi pris en compte en tant que facteur correctif.

Plusieurs joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 50 : Jorge Rolando (Olympique de Marseille), Léo Dubois (Nantes, déjà recruté par Lyon), Sanjin Prci ? (Stade Rennais), Maxime Le Marchand (OGC Nice), Adrien Thomasson (Nantes), Mustapha Diallo (Guingamp), Jonathan Bamba (St-Etienne), Vitorino Hilton (Montpellier), Damien da Silva (Caen), Erwin Zelazny (Troyes) et Julien Féret (Caen).

Joueurs fidèles : Gianluigi Buffon en tête de liste

Gianluigi Buffon est en tête du classement des joueurs du big-5 ayant disputé le plus grand nombre de saisons pour leur club d’emploi. Le légendaire gardien italien a déjà pris part à 17 saisons avec Juventus. C’est six mois de plus que le deuxième joueur le plus fidèle : Sergio Pellissier (Chievo). Andrés Iniesta (Barcelona) et Roman Weidenfeller (Borussia Dortmund) sont aussi sur le podium. Le top 110 est disponible dans le numéro 223 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Au total, 61 footballers ont joué au moins dix saisons pour leur club actuel. Parmi eux, il y a de nombreux autres joueurs légendaires : notamment Lionel Messi (14 saisons dans la première équipe de Barcelone), Giorgio Chiellini (13, Juventus), Sergio Ramos (13, Real Madrid), Michael Carrick (12, Manchester United), Marcelo (11,5, Real Madrid), Franck Ribéry (11, Bayern Munich), Marek Hamšík (11, Napoli), Fernando Torres (10, Atlético Madrid) et Cristiano Ronaldo (9, Real Madrid).

Dans cinq clubs, le joueur le plus fidèle n’y a disputé que quatre saisons : Fiorentina (Badelj), Crotone (Martella), Getafe (Guaita), Nice (Mendy, Pléa et Pouplin), ainsi que Caen (Vercoutre, Féret, da Silva et Bazile). La 34ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse le lien entre stabilité de l’effectif et performances dans 31 championnats de première division d’associations membres de l’UEFA.

Nouveau Rapport Mensuel révèle le lien entre stabilité et succès

Le premier Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES publié en janvier 2015 a étudié la stabilité des équipes à travers l’Europe. Trois ans après, la trente-quatrième édition approfondit cette question en illustrant l’importance d’une planification durable de l’effectif pour les clubs de football. L’indicateur sélectionné est le pourcentage de joueurs présents dans le club d’emploi depuis moins d’une année.

L’étude révèle que les équipes les plus performantes ont des effectifs bien plus stables que les clubs moins compétitifs. Entre 2009 et 2017, les champions du big-5 avaient en moyenne seulement un joueur recruté en cours d’année sur quatre membres de l’effectif. Cette proportion peut être considérée comme une référence pour se donner les meilleures chances de succès.

L’analyse met aussi en exergue l’instabilité croissante des équipes à travers l’Europe. Au 1er octobre 2017, 44,9% des joueurs avaient été recrutés en cours d’année. Ce pourcentage était de 36,7% en 2009. Si cette évolution continue, les footballeurs présents dans le club d’emploi depuis au moins une année vont bientôt constituer une minorité des effectifs.

Pour limiter l’instabilité croissante, les instances gouvernantes du football devraient mettre un frein aux inégalités économiques entre équipes tant à l’échelle nationale qu’internationale. Elles devraient aussi lutter contre la corruption sur le marché des transferts et dans la gestion des clubs. Il est aussi nécessaire de limiter la spéculation autour de la mobilité des joueurs, notamment à travers une meilleure protection des clubs formateurs, la mise en application de l’interdiction des pratiques de tierce-propriété et le renforcement de la législation sur les intermédiaires.

Consultez l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES pour en apprendre plus sur les caractéristiques démographiques des équipes dans 31 championnats de première division d’associations membre de l’UEFA.

Politiques contractuelles : les géants espagnols en tête

Barcelone et Real Madrid sont aux deux premières places des clubs dont les joueurs disposent des contrats les plus longs. Six des huit équipes en tête de classement sont toujours en lice dans les coupes européennes. Ce résultat illustre la relation entre planification à long terme et succès. La Lettre hebdomadaire n° 222 de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs du big-5.

En moyenne, un membre de la première équipe de Barcelone dispose de 3,23 ans de contrat. Cette valeur monte à 3,59 ans pour les onze joueurs les plus utilisés en championnat depuis le début de l’année. La durée maximale dans les autres championnats ont été mesurées à Tottenham, LOSC Lille, RB Leipzig et AS Rome. Contrairement aux autres équipes, le LOSC navigue en eaux sportivement troubles. Le manque de stabilité et la jeunesse de l’effectif en sont les principales causes.

La durée contrat restante des joueurs de Paris St-Germain est relativement faible par rapport à leurs principaux rivaux, tant au niveau européen que français. Ce résultat traduit la présence dans l’effectif de plusieurs joueurs de plus de 30 ans (Dani Alves, Cavani, Di Maria, Thiago Silva, Thiago Motta, etc.). À l’image des opérations Neymar et Mbappé, les nouveaux investissements devront cibler des joueurs dans la force de l’âge.

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Équilibre compétitif : déclin général en Europe

La Lettre hebdomadaire n° 221 de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de matchs avec trois ou plus buts d’écart dans 29 compétitions européennes. La valeur la plus élevée lors de la saison en cours a été mesurée pour la Ligue des Champions : 29% (+8% par rapport au même moment de la dernière saison). Ce pourcentage est deux fois plus élevé qu’en Ligue Europa : 16% (+3%).

 

La Premier League anglaise présente jusqu’ici le troisième plus haut pourcentage de matches très déséquilibrés : 22% (+4%). La proportion en Ligue 1 est restée stable à 18%. Parmi les championnats du big-5, seule la Bundesliga a une valeur moins élevée (11%). Le plus faible pourcentage en absolu a été mesuré en Russie : 10% (-4%).

 

La proportion de rencontres déséquilibrées a augmenté dans 20 des 29 compétitions analysées. Au total, l’écart moyen de buts par match est passé de 1,37 à 1,40. La valeur la plus élevée pour cet indicateur a aussi été mesurée pour la Ligue des Champions : 1,87 contre 1,55 la saison passée (+21%). Cette analyse révèle le déclin général de l’équilibre compétitif dans le football européen.

Meilleurs joueurs du big-5 pour les trois derniers mois

Le numéro 220 de la Lettre hebdomadaire présente les joueurs du big-5 ayant le mieux performé dans des matchs de championnat lors des trois derniers mois. Les joueurs sont classés selon l’approche exclusivement développée par l’Observatoire du football CIES pour mesurer la performance technique des joueurs. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 45 minutes de jeu dans huit matchs de championnat sont inclus dans les classements.

La méthodologie de l’Observatoire du football CIES prend en compte la performance des joueurs dans six domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. De plus, les résultats obtenus par les équipes d’emploi pour les rencontres lors desquelles les joueurs ont disputé au moins 45 minutes de jeu ont aussi été pris en considération en tant que facteur correctif.

Les joueurs suivant sont en tête de liste pour leur poste respectif : Hugo Lloris (gardiens), Kalidou Koulibaly (défenseurs centraux), Mário Rui (défenseurs latéraux), Toni Kroos (milieux défensifs), Christian Eriksen (milieux relayeurs), Lionel Messi (ailiers) et Cristiano Ronaldo (attaquants). Ce widget permet d’accéder aux classements pour différentes échelles temporelles.

Plus grosses plus-values potentielles : Kane devant Messi

Le numéro 219 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 joueurs du big-5 avec les plus gros écarts positifs entre leur valeur de transfert actuelle et l’indemnité payée par les clubs d’emploi pour leur recrutement. La meilleure plus-value pourrait être réalisé par Tottenham Hotspur pour Harry Kane : €198 millions.

Un autre joueur formé dans le club d’emploi est deuxième : Lionel Messi. Cependant, compte-tenu de l’âge de l’Argentin, le bénéfice potentiel pour Barcelone va progressivement diminuer. Dele Alli est troisième avec une plus-value potentielle de €164 millions. Le possible profit pour Atlético Madrid en ce qui concerne Antoine Griezmann ne prend pas en compte la clause de départ de €100 millions négociée par le Français lors du dernier renouvellement de contrat.

Les valeurs estimées sont calculées grâce à un algorithme exclusivement mis au point par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Un nombre croissant de clubs professionnels et d’intermédiaires ont recours à l’approche développée dans le cadre de négociations de transfert ou de litiges. Les estimations pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Nouveau Rapport Mensuel : la formation aide les clubs à gagner

La 33ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une analyse comparative de la présence de joueurs formés au club dans 31 premières divisions européennes entre 2009 et 2017. Elle révèle notamment que les joueurs ayant été pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur clubs d’emploi ont représenté presqu’un quart des effectifs des clubs champions. Cette proportion n’a été que d’environ un cinquième pour l’ensemble des équipes étudiées.

La capacité à développer des joueurs pour la première équipe participe de l’avantage compétitif détenu par les clubs les plus performants. Cependant, ce résultat est en partie lié à la manière dont les joueurs formés au club sont définis. En effet, après trois saisons, un joueur engagé à 18 ans peut être considéré comme formé au club par l’équipe l’ayant recruté. Cette possibilité encourage les clubs les plus en vue à attirer précocement les meilleurs talents initialement formés par des équipes moins compétitives.

Un changement dans la définition de la catégorie des joueurs formés dans le club ou dans l’association serait utile pour promouvoir un développement plus durable du football européen. Diminuer l’âge de référence pour définir la catégorie des joueurs formés localement de la période de 15 à 21 ans à celle de 12 à 17 ans permettrait de limiter la spéculation grandissante autour du transfert de mineurs en Europe. En effet, selon les règles de la FIFA, les footballeurs communautaires ne peuvent partir à l’étranger qu’après leur 16ème anniversaire. Ceci empêcherait aux clubs et pays recruteurs d’acquérir le statut de formateurs pour des joueurs importés en tant que mineurs.

Disposer d’un centre de formation performant n’amène pas directement au succès. Néanmoins, ce rapport montre qu’il s’agit d’un indicateur fiable pour mesurer la capacité des clubs à se projeter vers l’avenir. L’existence d’une académie performante est aussi un bon indicateur de la force du club en tant qu’institution territorialement enracinée. Au-delà des résultats à court terme, investir dans la formation de jeunes talents locaux peut être considéré comme un gage pour le développement durable du club en tant qu’institution.

Évolution des valeurs de transfert : plus fortes augmentations

Le numéro 218 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert a le plus augmenté lors des six derniers mois. Seuls les footballeurs n’ayant pas changé d’équipe ou renouvelé leur contrat sont inclus dans le classement. À la première place il y a l’Égyptien de Liverpool Mohammed Salah (+€74.7 millions).

Kylian Mbappé est quatrième avec une augmentation de valeur de €55 millions. Les autres joueurs de Ligue 1 présents aux cinquante premières places sont Florian Thauvin (+€38 millions), Nabil Fekir (+€35 millions), Rony Lopes (+€32 millions), Memphis Depay (+€30 millions), Mariano Díaz (+€21 millions) et Houssem Aouar (+€20 millions).

Les estimations des valeurs de transfert se basent sur un algorithme exclusivement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Les valeurs actuelles pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles ici. Ce widget présente les évolutions depuis l’été passé. Pour plus de renseignements et analyses, vous pouvez nous suivre sur Twitter.

Équipes les plus dominantes : Porto en tête, OM 2ème en Ligue 1

Grâce à sa collaboration avec InStat, l’Observatoire du football CIES est en mesure de comparer les performances des équipes à travers l’Europe. Le numéro 217 de la Lettre hebdomadaire présente les 100 clubs de 31 championnats présentant les meilleurs rapports entre tirs tentés et concédés depuis la surface lors de la saison en cours. Porto devance Ludogorets et l’Étoile Rouge de Belgrade.

Au niveau de la Ligue 1, Paris St-Germain a le meilleur rapport entre tirs tentés depuis la surface adverse (289) et tirs concédés depuis sa propre surface (106) : 2,73. L’Olympique de Marseille est le deuxième club de Ligue 1 le mieux placé avec un rapport de 1,64. Deux autres équipes de la première division française figurent dans le top 100 : Olympique Lyonnais (1,46) et Monaco (1,38).

Trois clubs de Ligue 2 sont aussi présents aux avant-postes : Stade de Reims (1,71), Nîmes Olympique (1,54) et Lorient (1,52). Les classements des 50 équipes les plus performantes de 35 championnats européens en termes de défense, de possession et d’attaque sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Rois du dribble : Hazard 1er, les Français en force

La 216ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES utilise les données d’OptaPro pour identifier les joueurs du big-5 les plus habiles à dribbler. L’index dribbles s’obtient en multipliant le nombre moyen de dribbles réussis en 90 minutes de jeu avec le pourcentage de réussite. Ceci nous permet de prendre en compte les dribbles tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Trois joueurs sortent clairement du lot : Eden Hazard, Neymar et Lionel Messi.

Alors que Neymar a jusqu’ici réussi plus de dribbles par match de championnat, Hazard a un meilleur taux de réussite : 75% contre 62%. Le pourcentage de dribbles réussis par Messi est aussi de 62%. Les taux de réussite les plus plus élevés parmi les joueurs du top 100 ont été mesurés pour des milieux centraux : Mousa Dembélé, Mario Lemina, Julian Draxler, etc. Ce résultat traduit le positionnement plus défensif des dribbles tentés par ces footballeurs.

Les joueurs formés en France sont sur-représentés aux meilleures places du classement. Ils sont neuf dans les quinze premiers rangs : Tanguy Ndombélé, Arthur Masuaku, Sofiane Boufal, Mario Lemina, Nabil Fekir, Allan Saint-Maximin, Paul Pogba, Florian Thauvin et Kingsley Coman. Ce résultat révèle l’excellence du système de formation hexagonal et sa capacité à promouvoir des joueurs très habiles. Le profil technique de tous les joueurs du big-5 est disponible ici.

Espoirs les plus prometteurs : Lafont et Mbappé sur le podium

L’Observatoire du football CIES a analysé l’expérience cumulée en championnat lors des deux dernières années par les footballeurs de moins de 20 ans actifs dans 22 compétitions européennes afin d’identifier les talents les mieux placés pour accomplir une carrière au plus haut niveau. Les minutes disputées par chaque joueur ont été pondérées selon le niveau sportif des ligues et les résultats des clubs d’emploi. La Lettre hebdomadaire n° 215 présente les 50 footballeurs avec les scores les plus élevés.

La catégorie des espoirs cinq étoiles réunit les dix joueurs avec les meilleures chances d’intégrer durablement les clubs les plus performants. Gianluigi Donnarumma, Alban Lafont et Kylian Mbappé sont aux trois premiers rangs. Dix-huit footballeurs font partie de la catégorie des espoirs quatre étoiles. Tous ont une possibilité concrète de s’installer dans les championnats les plus compétitifs. Les espoirs trois étoiles sont aussi bien placés pour réussir une carrière de haut niveau.

La méthodologie du capital expérience développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES permet aux acteurs du marché de comparer les talents entre ligues sur une base objective. Ce procédé est particulièrement utile dans un but de détection. Les classements de la saison passée sont accessibles ici. Le Rapport Mensuel du mois de février analyse le lien entre âge et succès en Europe.

Y a-t-il un âge optimal pour gagner en football ?

L’analyse démographique des effectifs est un domaine de recherche prioritaire de l’Observatoire du football CIES. La 32ème édition du Rapport Mensuel étudie de manière comparative la structure d’âge des équipes de 31 championnats de première division européens. Le rapport analyse également le lien entre l’âge des joueurs et le succès.

L’analyse comparative de l’âge moyen des champions depuis 2009 révèle d’importantes différences culturelles dans la perception de la structure d’âge optimale d’un effectif. À un extrême, les champions les plus jeunes se trouvent aux Pays-Bas (24,2 ans), où une majorité d’équipes prête une attention particulière à la formation et au développement de jeunes joueurs. À un autre extrême, les champions de Chypre disposaient des effectifs les plus âgés lors de la saison de leur sacre (28,8 ans).

En général, les clubs plus compétitifs ont des effectifs plus âgés. Cependant, à partir d’un certain niveau de pouvoir économique et sportif, la structure d’âge des équipes converge entre 26 et 27 ans. Entre 2009 et 2017, l’âge médian des champions des cinq grands championnats européens a aussi été de 26,5 ans. Pour obtenir du succès au plus haut niveau, il est important que les clubs aient autant de joueurs n’ayant pas encore fêté leur 27ème anniversaire que de footballeurs en dessus de cette limite d’âge.

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