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Meilleurs joueurs du premier trimestre 2021

L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie innovante pour comparer la performance des footballeurs indépendamment du poste occupé. La Lettre hebdomadaire n° 331 présente les joueurs de champ avec le score le plus élevé pour les matchs de championnat disputés depuis le 1er janvier 2021 pour chacune des 98 équipes du big-5. Seuls les joueurs ayant disputé au moins deux tiers des minutes pendant cette période ont été pris en compte.

La valeur la plus haute dans l’absolu a été enregistrée pour Lionel Messi : 92,5 sur 100 ! Éliminés de la Ligue des champions, l’attaquant argentin et Barcelone peuvent désormais se focaliser sur la conquête de la Liga. Le départ de Luis Suárez à Atlético Madrid n’est cependant pas de nature à les avantager, ce dernier ayant le score le plus élevé pour les Colchoneros (84,3). Toujours au niveau de la Liga, l’étude met en exergue les excellentes performances de Nabil Fekir au Betis (87,6).

Pour ce qui est des autres grands championnats, les indices de performance les plus élevés ont été mesurés pour Robert Lewandowski en Bundesliga (89,5), Jorginho Frello en Premier League (89,4), Cristiano Ronaldo en Serie A (89,3) et Guillermo Maripán (86,3) en Ligue 1. Le Chilien de Monaco devance deux autres défenseurs centraux : José Fonte (84,5) du LOSC et Alexander Djiku (83,1) du RC Strasbourg. Le profil technique du tous les joueurs du big-5 est disponible ici.

Meilleurs actifs en termes de valeur de transfert

L’Observatoire du football CIES a développé un algorithme pour évaluer aussi précisément que possible la valeur de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique. Le numéro 330 de la Lettre hebdomadaire présente le joueur le mieux valorisé pour chacune des équipes du big-5, ainsi que le pourcentage que sa valeur représente par rapport au total estimé pour son équipe d’appartenance.

Avec une valeur de transfert estimée supérieure à €150 M, Marcus Rashford constitue le principal actif pour Manchester United. L’attaquant anglais représente presque 15% de la valeur totale des Mancuniens. Cette proportion dépasse 20% en ce qui concerne Kylian Mbappé et Paris St-Germain, tout comme pour Erling Haaland et Borussia Dortmund, Bukayo Saka et Arsenal, ou encore Romain Faivre et Stade Brestois.

Pour les autres trois clubs dans le top 4 de Ligue 1, les meilleurs actifs sont Jonathan David pour LOSC Lille (19,0% du total), Houssem Aouar pour l’OL (14,6%), ainsi que Benoît Badiashile pour Monaco (12,2%). La plus forte dépendance au footballeur le plus valorisé a été enregistrée pour SD Eibar (39,6%, Edu Expósito), tandis que la plus faible pour l’AS Rome (8,7%, Gianluca Mancini). Les fourchettes des valeurs estimées pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici.

Manchester United a l’effectif le plus durable du big-5

Les grandes équipes se construisent au fil des ans. Le 63ème Rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une approche novatrice pour évaluer comparativement la durabilité des effectifs sur la base de trois éléments : l’âge des joueurs, leur permanence dans le club d’emploi et la durée restante de leurs contrats. Selon ces critères, Manchester United détient actuellement l’effectif le plus durable parmi les 98 équipes des cinq grands championnats européens.

Les supporters de Manchester United peuvent donc être confiants sur la capacité de leur équipe à se qualifier pour la Ligue des champions lors des prochaines saisons, voir même à renouer avec la joie du titre. Classées juste derrière Manchester United malgré des ressources bien inférieures, les clubs basques de Real Sociedad et Athletic Club constituent les exemples parfaits d’une planification durable de l’effectif. À l’opposé, Genoa est l’exemple parfait d’une gestion axée sur le court terme.

Si football n’est pas une science exacte, l’analyse des données peut être un outil important pour optimiser les performances. L’indice de gestion durable de l’effectif n’est pas seulement un outil descriptif permettant de comparer les stratégies poursuivies par les dirigeants des équipes dans le passé, ce qui est par ailleurs en soi intéressant, mais aussi un instrument pour orienter les politiques à venir afin d’accroître les chances de réussite.

Joueurs les plus victorieux pendant la COVID-19

Le numéro 329 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs ayant remporté le plus fort pourcentage de matchs de championnat démarrés en tant que titulaires depuis le 15 mars 2020. L’échantillon couvre 42 premières divisions dans le monde. Il n’inclue que les joueurs ayant commencé au moins 20 rencontres dans leur ligue actuelle (saison régulière ou play-offs)

Le meilleur ratio dans l’absolu a été enregistré pour Milan Gaji ? (Étoile Rouge Belgrade), qui a gagné 21 des 22 matchs disputés en tant que titulaire. Jonathan David (LOSC) est en tête au niveau de la Ligue 1 (16/21), alors que Serge Gnabry (Bayern Munich) a le meilleur ratio au niveau du big-5 (21/23). Bernardo Silva (Manchester City) est premier en Premier League, Mario Hermoso (Atlético de Madrid) au niveau de la Liga et Alexis Saelemaekers (Milan) pour la Serie A.

En bas de l’échelle, Bastian Oczipka (Schalke 04) n’a gagné aucun des 23 rencontres de Bundesliga allemande disputées en tant que titulaire. Les plus faibles valeurs pour les autres championnats du big-5 ont été observées pour Sam Johnstone (West Bromwich Albion, 2/27) en Angleterre, Anaitz Arbilla (Eibar, 2/21) en Espagne, Simone Iacoponi (Parma, 2/22) en Italie et Bruno Ecuélé Manga (Dijon, 2/28) en France.

Jeunes les plus prometteurs : les Anglais au top

La 328 édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs les plus prometteurs au monde selon l’approche du capital expérience. Celle-ci pondère les minutes de championnat disputées par les footballers avec le niveau sportif de leurs clubs d’emploi à l’échelle globale. Le capital expérience le plus élevé depuis le 1er janvier 2020 pour les joueurs nés dans les années 2000 a été mesuré pour l’ailier de Borussia Dortmund Jadon Sancho.

Deux autres joueurs de Bundesliga complètent le podium : Alphonso Davies (Bayern Munich) et Erling Haaland (Borussia Dortmund). Deux Anglais, Bukayo Saka (Arsenal) et Mason Greenwood (Manchester United), devancent Benoît Badiashile (AS Monaco) pour les footballeurs nés en 2001. Eduardo Camavinga est cinquième parmi les joueurs nés en 2002, dans un classement où Jérémy Doku (Stade Rennais) est troisième et Pedri González (FC Barcelone) premier.

Le prodige de Bayer Leverkusen Florian Wirtz est en tête pour les joueurs nés en 2003 ou après. L’Allemand devance un autre Anglais, Jude Belligham (Borussia Dortmund), ainsi que l’Islandais Ísak Jóhannesson (IFK Norrköping). Le Stéphanois Lucas Gourna-Douath est neuvième, tandis que le Lyonnais Ryan Cherki est douzième. Un autre joueur de Dortmund, Youssoufa Moukoko, est le seul footballeur né en 2004 dans la liste.

Reculer pour mieux avancer : City sait y faire

Le 327ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur la direction des passes effectuées lors de la saison en cours par plus de 500 équipes de 31 championnats européens. Aucune équipe n’a fait jusqu’ici une aussi forte proportion de passes en arrière que les leaders de Premier League Manchester City (41,6%).

À l’image du City de Guardiola, d’autres équipes dont le jeu est fortement basé sur la possession sont aux premiers rangs (Shakhtar, Chelsea, Arsenal, Barcelone, Real Madrid, etc.). Le seul club français dans le top 10 est Paris St-Germain : 9ème avec en moyenne 38,4% de passes en arrière. L’OGC Nice est 14ème, tandis que l’AS St-Étienne a le jeu de passes le plus vertical de Ligue 1. Au deuxième échelon, les valeurs varient entre 34,7% pour Clermont Foot et 29,3% pour Chambly.

Plus les ligues sont compétitives, plus les équipes effectuent des passes en arrière. Les plus forts pourcentages ont été enregistrés en Premier League (36,5%), Serie A (35,6%) et Ligue 1 (35,3%). Les premières divisions néerlandaise, allemande, russe et espagnole complètent le top 7, alors que la Bundesliga autrichienne est dernière (29,6%). Plus de statistiques à l’échelle des équipes sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

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