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Participez à la nouvelle enquête de l’Observatoire

Cher abonné et ami du football,

L’équipe académique de l’Observatoire du football CIES a conçu un bref questionnaire anonyme visant à comprendre ce que les passionnés du jeu considèrent comme préoccupant dans le football professionnel d’aujourd’hui. Nous vous serions reconnaissants si vous pouviez prendre une petite minute pour y répondre.

Les principaux résultats seront publiés en ligne sur notre site et différents comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram). Un rapport relatant les principales conclusions d’une enquête précédente est disponible ici.

Cliquez ici pour remplir le questionnaire. Merci !!!

Index de jeu ouvert : la France peut mieux faire

Le numéro 368 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football a analysé les données InStat sur les opportunités de but et le temps de jeu effectif pour 36 ligues en Europe depuis la saison 2018/19 (ou 2018) pour déterminer le niveau d’ouverture du jeu. Les résultats montrent que les clubs au Nord/Ouest du continent tendent à jouer de manière plus ouverte que ceux du Sud/Est.

Avec une moyenne de 11,7 chances et 63’21’’ de temps de jeu effectif par match, l’Eredivisie néerlandaise totalise le score d’ouverture le plus élevé, devant la Bundesliga allemande et la Pro League belge. La Ligue 1 française est avant-dernière au niveau du big-5 (quinzième au général), tandis que la Ligue 2 est encore beaucoup moins bien positionnée (32ème sur 36).

En moyenne, le temps de jeu effectif dans les 36 ligues étudiées est d’un peu plus de 59 minutes, avec un maximum de 63’21” aux Pays-Bas et un minimum de 54’55’’ en première division tchèque (60’32’’ en Ligue 1). Au niveau des occasions créées, la moyenne est de 10,2 par match et les valeurs s’étendent de 11,9 en Bundesliga allemande à 8,7 en deuxième division espagnole et dans le premier niveau de compétition grec (10,4 en Ligue 1).

Bilan des transferts sur les dix dernières saisons

Le numéro 367 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs actuellement dans le big-5 selon le bilan financier des opérations de transfert effectuées depuis dix saisons. Le trio des clubs présentant les soldes les plus négatifs se compose de Manchester United, Manchester City et Paris St-Germain. Quatorze équipes de Premier League sont dans le top 20 des clubs avec les bilans les plus déficitaires.

À l’opposé, deux clubs de Ligue 1 émergent en tant qu’équipes avec les soldes les plus positifs : LOSC Lille (+ €349 millions) et l’Olympique Lyonnais (+ € 247 M). L’AS Monaco est deuxième sur le plan des recettes tirées du transfert de joueurs lors de la dernière décennie (€ 1,1 milliards), juste derrière Chelsea. Seulement trois équipes de Ligue 1 ont un bilan négatif (PSG, OM et Nice). Au contraire, en Premier League, seul Brentford présente un solde positif.

Collectées avec le plus grand soin à travers le croisement de toutes les sources possibles, officielles ou non, les données prennent en compte les éventuels bonus associés aux transactions, indépendamment de leur payement effectif. Dans les limites des informations disponibles, les recettes dérivant de pourcentages à la revente sont aussi prises en compte.

Les prochaines stars du big-5

Le numéro 366 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés en 2002 ou après actifs dans 31 ligues européennes en dehors du big-5 crédités de l’Index de performance InStat le plus élevé. Ce dernier prend en compte la productivité des footballeurs selon le poste occupé, ainsi que le niveau général des matchs disputés.

Le meilleurs score dans l’absolu a été enregistré pour Ryan Gravenberch d’Ajax. Parmi les milieux, le Néerlandais devance Arsen Zakharyan (Dinamo Moscou) et Fábio Carvalho (Fulham). Au niveau des autres postes, les Index InStat les plus élevés ont été mesurés pour Maarten Vandevoordt (KRC Genk) parmi les gardiens, Ilya Zabarnyi (Dinamo Kiev) pour les défenseurs centraux, Devyne Rensch (AFC Ajax) parmi les latéraux et Jakub Kaminski (Lech Poznan) pour les attaquants.

Huit joueurs de Ligue 2 française apparaissent dans les classements, ainsi que six footballeurs de la Pro League belge et autant actifs en Super Ligue suisse. L’Index le plus élevé pour un joueur de 20 ans ou moins dans ces trois championnats a été observé pour Fabian Rieder (Young Boys). Les scores pour tous les joueurs de 36 ligues européennes avec un temps de jeu suffisant sont accessibles gratuitement via cet outil exclusif. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Première étude démographique mondiale publiée

Pour la première fois, l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a compilé une étude comparant dans une perspective démographique les cinq meilleurs championnats européens avec dix ligues supplémentaires sur trois autres continents : Amérique (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, États-Unis et Canada), Asie (Japon, Corée du Sud, Chine), ainsi qu’Océanie (Australie et Nouvelle Zélande). Les résultats sont disponibles gratuitement dans le 71ème Rapport Mensuel.

L’étude révèle notamment que, pendant le second semestre 2021, les joueurs formés au club ont disputé presque deux fois plus de minutes dans les équipes non-européennes que dans les clubs européens : 19,4% contre 11,7%. Cependant, la MLS américaine navigue à contre-courant, avec seulement 9,2% de minutes jouées par des formés au club. Il s’agit de la deuxième valeur la plus faible après celle enregistrée en Italie (7,4%), bien loin du record mesuré en Argentine (29,4%).

Les Argentins de Boca Juniors émergent comme principal club formateur avec 78 joueurs issus de leur académie actifs au sein des 286 équipes des 15 ligues étudiées, 18 de plus que leurs grands rivaux de River Plate. La 365ème Lettre hebdomadaire présente le top 100 des clubs formateurs, avec six clubs français présents dans la liste : Stade Rennais (31 joueurs formés), Olympique Lyonnais (30), Paris St-Germain (28), St-Étienne (24), Monaco (24) et Lens (18).

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Statistiques des penalties à travers l’Europe

La 364ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement européen des équipes ayant le plus fréquemment obtenu des penalties depuis la saison 2018/19 (données InStat). L’échantillon se compose des clubs toujours présents dans l’un des 31 championnats analysés durant cette période. L’Étoile Rouge Belgrade a obtenu des penalties avec la plus forte fréquence (chaque 239 minutes), tandis que Manchester United (299 minutes) est en tête au niveau du big-5.

Paris St-Germain est premier parmi les clubs de Ligue 1 avec un penalty tous les 305 minutes. Les Franciliens devancent l’Olympique Lyonnais, LOSC Lille et RC Lens. Bordeaux se situe à l’opposé avec un penalty toutes les 851 minutes seulement. Avec à peine 8 penalties marqués sur les 14 obtenus, Montpellier a le plus faible taux de réussite (57%) non seulement dans l’élite hexagonale, mais aussi à l’échelle du big-5.

Les Grecs de Panathinaikos ont obtenu le plus de penalties par rapport au nombre de grosses occasions qu’ils ont en été en mesure de se procurer : un penalty toutes les 15 chances de but. Bristol City est en queue de peloton avec un penalty toutes les 91 occasions. Ces écarts sont en partie liés aux différences dans les styles d’arbitrage. Le nombre de penalties sifflés par match varie en effet entre 0,23 dans le Championship anglais et 0,45 en première division ukrainienne. Il se situe à 0,36 en Ligue 1 française.

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