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Meilleurs U21 dans 30 ligues d’Europe

Les données constituent un outil indispensable en termes de détection. L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie novatrice pour évaluer les performances des joueurs sur une base objective. À partir des données InStat, la Lettre hebdomadaire n° 317 présente les 10 footballeurs les plus performants dans les six domaines de jeu inclus dans notre approche. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 450 minutes de championnat jusqu’au 7 décembre ont été pris en compte.

Nathan Collins (Stoke City) sort du lot en termes de rigueur (duels). Il devrait bientôt recevoir sa première convocation avec la sélection A irlandaise. Premier en récupération, Mohamed Camara (RB Salzbourg) est en train de suivre les pas d’autres footballeurs développés au sein des académies conduites selon les préceptes du grand formateur français Jean-Marc Guillou. Né en 2002, Jan Gravenberch (Ajax) a le meilleur score sur le plan de la distribution.

Khvicha Kvaratskhelia (Rubin Kazan), Dominik Szoboszlai (RB Salzburg) et Noni Madueke (PSV Eindhoven) sont en tête dans les trois domaines offensifs inclus dans notre approche : la percussion, la mise en danger et la finition. Le 60ème Rapport Mensuel détaille les principes de base de la méthodologie développée et présente les classements généraux dans les différents domaines de jeu pris en compte pour chacune des 35 ligues considérées.

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l’équipe académique de l’Observatoire du football CIES vous invite cordialement à prendre un petit moment pour répondre à ce questionnaire anonyme à propos de l’opinion des fans sur le football professionnel.

Vos réponses seront analysées et diffusées dans le Rapport Mensuel du mois de janvier 2021. Par votre participation, vous nous aidez à faire connaître l’opinion des fans.

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Clubs les plus focalisés sur la détection de talents : Nice en bonne place

Le numéro 316 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les clubs de 31 premières divisions de pays membres de l’UEFA selon l’âge moyen auquel ils ont recruté leurs joueurs actuels (footballeurs promus depuis le centre de formation non inclus). La valeur la plus faible dans l’absolu a été enregistrée pour les Russes de CSKA Moscou (21,1 ans).

Real Madrid est l’équipe du big-5 la plus focalisée sur le recrutement de jeunes talents. Ses membres de l’effectif ont en été en moyenne recrutés à l’âge de 22,2 ans. L’OGC Nice a effectué le troisième plus jeune recrutement parmi les équipes des cinq grands championnats (22,5 ans). En Ligue 1, les Niçois devancent Stade de Reims (22,8), l’AS Monaco (23,8) et LOSC Lille (24,0).

À l’opposé, à l’échelle européenne, Gençlerbirli ?i SK est le club ayant engagé ses joueurs à l’âge le plus avancé (29,0 ans en moyenne). Les Turcs devancent les Cypriotes d’Anorthosis FC. Avec un âge moyen de recrutement de 26,1 ans, Montpellier HSC est l’équipe de Ligue 1 française la moins focalisée sur le recrutement de jeunes talents. Derrière le club du président Laurent Nicollin on trouve l’Olympique Marseille (25,9 ans) et le FC Lorient (25,8).

La valeur d’Erling Haaland prend l’ascenseur

Le numéro 315 de la Lettre hebdomadaire met en évidence les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert a le plus augmenté en novembre selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Le prodige norvégien Erling Haaland est en tête de classement pour les footballeurs avec une valeur estimée supérieure aux €80M : €155M comparé à €120M à la fin du mois d’octobre (+€35M).

Si la clause de départ de €75M valable dès 2022 mentionnée par les médias existe réellement, Borussia Dortmund sera certainement tenté de le transférer à un prix bien plus élevé dès la fin de cette saison. Si Erling Haaland continue de marquer à ce rythme, une fois la pandémie COVID-19 terminée, il pourrait battre le record de la somme de transfert la plus élevée actuellement détenu par Neymar (€222M).

Les plus fortes augmentations en novembre pour les autres intervalles de prix pris en compte ont été mesurées pour Giovanni Reyna (+€34M) pour les joueurs avec une valeur estimée entre €40M et €80M, Florian Wirtz (+€16M) pour la catégorie entre €20 et €40M, Nicólas González (+€7M) pour les footballeurs évalués entre €10M et €20 M et Yunus Musah (+€4,5M) pour les joueurs dont la valeur demeure sous les €10M. Les intervalles de valeur estimée pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Les grandes routes migratoires du football

La 314ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 10 origines étrangères les plus représentées dans 126 championnats à travers le monde. Les Français représentent le contingent d’expatriés le plus fourni dans 13 ligues, dont les quatre du big-5 autres que la Ligue 1. L’Atlas des migrations présente plus de données exclusives sur les réseaux de transfert internationaux.

Actuellement, il y a au moins 30 joueurs ayant grandi en France dans chaque championnat du big-5, dont 47 en Premier League anglaise, 36 en Bundesliga allemande, 35 en Serie A italienne et 30 dans la Liga espagnole. Les Français constituent l’origine étrangère la plus nombreuse dans huit autres associations : Belgique (1ère et 2ème division), Bulgarie, Turquie, Suisse, Roumanie, Qatar, Algérie et Luxembourg.

La route migratoire la plus fréquentée relie le Brésil au Portugal : 141 Brésiliens jouent en première division portugaise et 106 dans la deuxième. Les trois autres principaux canaux migratoires connectent des ligues limitrophes, avec la plus grande nation fournissant de la main d’œuvre à la plus petite : de l’Angleterre à la première division du Pays de Galles (100 joueurs), de la France au Luxembourg (93), ainsi que de l’Angleterre à la Premiership écossaise (90).

Meilleures tours défensives : Zouma 1er, Varane 4ème

Le numéro 313 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs des 10 meilleures ligues d’Europe ayant gagné le plus grand pourcentage de duels aériens défensifs depuis le début de la saison. Le central de Chelsea Kurt Zouma est premier avec 26 duels gagnés sur 27 (96,3%). Deux autres Français sont dans le top 10 : Raphaël Varane (4ème) et Olivier Boscagli (7ème).

Le classement met aussi en exergue les capacités aériennes de plusieurs joueurs de Ligue 1 : le Bordelais Pablo Nascimento est 4ème, le Lensois Loïc Badé 11ème et le Niçois Dante Bonfim 17ème. Souvent critiqué par ses propres supporters, l’international anglais de Manchester United Harry Maguire est troisième avec à peine trois duels perdus sur 30.

Les cinq plus jeunes footballeurs aux 100 premières places sont nés en 2000 : Loïc Badé (RC Lens), Matteo Lovato (Hellas Vérone), Arthur Theate (Ostende), Sven Botman (LOSC Lille) et Tommy St. Jago (Utrecht). Seuls les joueurs ayant gagné au moins 20 duels aériens ont été inclus dans le classement élaboré sur la base des données de notre partenaire InStat.

La pandémie calme le marché et creuse les écarts

La 59ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente les résultats du recensement annuel sur les caractéristiques démographiques des joueurs dans 31 premières divisions masculines européennes. Pour 2020, l’échantillon porte sur 12’088 footballeurs. L’étude révèle que la pandémie a ralenti le marché des transferts et renforcé les écarts dans le profil des joueurs selon le niveau sportif et économique des clubs.

Avec la COVID-19, la part de joueurs débutants dans les effectifs a augmenté de 1,3% par rapport à la moyenne de la période 2009-2019. L’accroissement a été plus marqué au sein des ligues les moins compétitives (+1,9%) qu’au niveau des cinq grands championnats européens (+0,2%). Suite à la pandémie, les équipes des moins bonnes ligues ont fait débuter presque trois fois plus de joueurs que celles des meilleurs championnats, contre environ deux fois plus lors de la décennie précédente.

Après avoir progressivement baissé entre 2009 et 2018, la part des joueurs formés au club a augmenté pour la deuxième année consécutive (17,8%). Cet accroissement est exclusivement lié au plus grand recours à des footballeurs issus des filières de formation de la part des clubs des ligues les moins performantes (+2,3%). En effet, au sein des trois meilleurs groupes de championnat étudiés, la part de footballeurs formés au club a plutôt diminué (entre -0,2% et -0,7%).

La pandémie a aussi induit un ralentissement de la mobilité des joueurs. La stabilisation des effectifs a concerné toutes les catégories de ligues. La part de footballeurs recrutés en cours d’année au sein des effectifs a reculé de 2,5% par rapport à l’année précédente, pour revenir à un niveau jamais enregistré depuis 2012 (40,7%). Confrontées à des manques à gagner importants, la plupart des équipes ont réduit leur activité sur le marché des transferts.

La COVID-19 a renversé la tendance aussi en matière de mobilité internationale des joueurs. Alors que la part d’expatriés dans les effectifs n’avait cessé de s’accroître entre 2009 et 2019, elle a légèrement diminué après la pandémie (41,2%, -0,6%). Ici également, la baisse la plus forte a concerné les plus petits championnats (-2,4%), alors qu’une légère hausse a été observée au sein des meilleures ligues (+0,2%).

Ces résultats montrent que la pandémie a exacerbé les inégalités entre clubs à travers l’Europe. Les petites équipes ont dû revoir leurs ambitions encore plus à la baisse que les plus grandes. Pour beaucoup d’entre elles, l’avenir proche s’apparente plus que jamais à une lutte pour la survie. Dans ce contexte extrêmement tendu, les clubs ayant bâti des filières de formation solides s’en sortiront mieux que les autres, que ce soit sur le plan sportif ou financier.

Cliquez ici pour consulter l’étude en choisissant de manière interactive les ligues pour lesquelles vous désirez suivre les évolutions sur les différents indicateurs analysés.

Clubs formateurs : Partizan et l’OL en tête

Le numéro 312 de la Lettre hebdomadaire présente le classement annuel de l’Observatoire du football CIES sur les clubs ayant formé le plus de joueurs actifs dans 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA. Avec 85 footballeurs formés, les Serbes du FK Partizan sont en tête. L’OL est le formateur français le plus productif tant au niveau des joueurs actifs dans les 31 ligues étudiées qu’à celui des footballeurs évoluant dans le big-5.

En accord avec la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont ceux où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Pour la première fois, pour chaque footballeur, nous avons aussi considéré le nombre de matchs de championnat disputés lors de la dernière année, le niveau sportif des clubs où ils les ont joués, ainsi que leur âge. Ceci nous a permis de calculer un score pondéré reflétant le travail formateur des clubs aussi d’un point de vue qualitatif et temporel.

Benfica, Ajax et Barcelone enregistrent les scores pondérés les plus élevés au niveau de la formation de joueurs actifs dans les 31 premières divisions analysées, tandis que Real Madrid, Barcelone et Paris St-Germain sont en tête en ce qui concerne les footballeurs évoluant dans le big-5.

Jeunes les plus valorisés : Alphonso Davies nettement devant

Alphonso Davies (Bayern Munich) pointe en tête du classement de l’Observatoire du football CIES sur les plus hautes valeurs de transfert estimées pour les joueurs du big-5 nés dans les années 2000 (€180 M). Le gagnant de la Ligue des Champions devance Jadon Sancho (Borussia Dortmund, €125 M) et Ansu Fati (Barcelona, €123 M). Le top 100 est disponible dans le n° 311 de la Lettre hebdomadaire.

Selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES, parmi les 12 footballeurs du big-5 nés dans les années 2000 avec une valeur estimée supérieure à €50M il y a quatre Anglais (Jadon Sancho, Mason Greenwood, Bukayo Saka, Phil Foden), deux Espagnols (Ansu Fati, Ferran Torres), deux Brésiliens (Rodrygo Goes, Vinícius Júnior), un Canadien (Alphonso Davies), un Norvégien (Erling Haland), un Suédois (Dejan Kulusevski) et un Français (Eduardo Camavinga).

Deux joueurs nés en 2003 figurent aux 100 premières places : Jude Bellingham (Borussia Dortmund, €44M) et Florian Wirtz (Bayer Leverkusen, €16M). Bellingham est en tête en ce qui concerne les joueurs n’ayant pas encore débuté dans une sélection nationale A, juste devant Benoît Badiashile (Monaco, €40 M). Ce dernier présente la valeur estimée la plus élevée parmi les défenseurs centraux, alors que Wesley Fofana (Leicester City, €33M) est troisième.

Équipes les plus jeunes : Milan AC devant Monaco

Le 310ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 67 premières divisions à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours. La valeur la plus faible au niveau des cinq grands championnats européens a été enregistrée pour Milan AC (24,5 ans), juste devant Monaco.

Deux autres équipes de Ligue 1 français sont dans le top 4 pour le big-5 : Stade de Reims et St-Étienne. Au niveau des 20 pays les mieux classés dans le ranking UEFA, la palme de la jeunesse revient aux Danois de Nordsjælland (22,7 ans), qui devancent les Portugais de Famalicão et les Néerlandais de Den Haag.

Pour l’ensemble des championnats pris en compte, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour FK Metta (Lettonie, 20,6 ans) et Mushuc Runa (Équateur, 31,6 ans). Montpellier est l’équipe la plus expérimentée de Ligue 1 (29,2 ans) et la sixième la plus âgée du big-5. Bordeaux et Marseille affichent aussi un âge moyen relativement élevé.

Fautes subies et commises : classements européens

La 309ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs ayant commis et subis le plus de fautes par minute dans 33 championnats européens selon les données fournies par notre partenaire InStat. En tête de classements pour la Ligue 1 française il y a Neymar (PSG) en ce qui concerne les fautes subies et Fabien Lemoine (Lorient) pour celles commises.

Au niveau de la Ligue 2, Steve Ambri (Sochaux) est premier pour la fréquence de fautes subies. Cet ailier prometteur devance Nicolas Bruneel (Dunkerque) et Olivier Kemen (Niort). Dans les autres ligues du big-5, les joueurs ayant provoqué le plus de fautes sont Yangel Herrera (Granada), Michail Antonio (West Ham), Rodrigo de Paul (Udinese) et Mark Uth (Schalke 04).

À l’inverse, les footballeurs ayant commis le plus de fautes dans les championnats du big-5 autres que la Ligue 1 sont Javi Galán (Huesca), Steven Alzate (Brighton & Hove), Nicolas Höfler (Freiburg) et Juraj Kucka (Parma). La deuxième place de Nabil Fekir dans la Liga espagnole indique que les joueurs offensifs ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de commettre des fautes.

Effectifs les plus chers : PSG distancé

La 308ème édition de la Lettre hebdomadaire présente l’analyse annuelle de l’Observatoire du football CIES sur les dépenses en indemnités de transfert des équipes du big-5 pour composer leur effectif actuel. Comme en 2019, Manchester City est en tête de liste avec 1,036 milliards d’euros (bonus inclus). Paris St-Germain et Manchester United complètent le podium.

Si les montants enregistrés pour Manchester City (+€22 M) et Manchester United (+€93 M) sont supérieurs à ceux mesurés en octobre 2019, celui de Paris St-Germain a diminué (- €25 M). Ce résultat indique une plus grande prudence de la part des dirigeants parisiens et reflète la puissance financière de la Premier League anglaise, une compétition qui génère bien plus de recettes que la Ligue 1 française.

À part PSG, seulement quatre autres équipes non-anglaises sont aux 12 premières places : Barcelone (4ème, €826 M), Real Madrid (6ème, €708 M), Juventus (8ème, €594 M) et Atlético Madrid (11ème, €483 M). Les champions d’Europe de Bayern Munich ne sont que 15èmes (€408 M). Alors qu’aucun club de Premier League n’a dépensé moins de €100 M en indemnités de transfert pour réunir son effectif actuel, seuls sept clubs de Ligue 1 sont dans ce cas de figure (PSG, Monaco, OM, OL, LOSC, Rennes et Nice).

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