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40 matchs et puis s’en va : la dure vie des entraîneurs

L’édition 297 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’emploi d’entraîneurs dans 84 premières divisions du monde entier entre janvier 2015 et décembre 2019. Lors de cette période, le nombre moyen d’entraîneurs par club en charge pour au moins trois matchs de championnat varie entre 9,1 en Bolivie et 2,6 en Suède. En moyenne, un coach a dirigé 40,6 rencontres.

Les données par ligue représentent une bonne estimation de la situation réelle dans la mesure où seules les ligues pour lesquelles nous avons pu retracer l’entière historique des entraîneurs pour au moins la moitié des équipes concernées sont incluses dans l’échantillon. Le classement par club ne comprend que les équipes qui ont toujours évolué en première division lors de la période analysée.

Avec une moyenne de 3,4 entraîneurs par club, la première division française enregistre la dix-huitième rotation la moins importante entre 2015 et 2019. La valeur la plus élevée par club a été observée pour les Boliviens de Club Real Potosí (20 entraîneurs différents en charge pendant au moins trois matchs de championnat). À l’opposé, 30 équipes ont eu un seul entraîneur lors de la période analysée, dont Zulte Waregem.

Scores fleuve : PSG dans le top 10 mondial

Le numéro 296 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle que Lincoln Red Imps (Gibraltar) est le club faisant actuellement partie d’une première division mondiale ayant gagné le plus fort pourcentage de matchs de championnat par trois ou plus buts d’écart entre 2015 et 2020 : 49,6%. Paris St-Germain se classe à la neuvième place ex-aequo avec Barcelone (35,4%).

À l’échelle des ligues, le pourcentage le plus élevé de victoires faciles a été enregistré en première division de Macao (42,5% des matchs). Les valeurs pour les championnats du big-5 varient entre 18,8% de scores fleuve en Bundesliga allemande et 15,5% en Serie A Italienne (16,1% pour la Ligue 1 française). La moyenne mondiale est de 14,4%.

La plus forte proportion de rencontres qui se sont soldées par un match nul entre 2015 et 2020 a été mesurée en Gambie (42,1%). À l’opposé, on trouve la première division de Macao (14,9%). À l’échelle des clubs, Naft Masjed Soleyman (Iran) a réalisé le plus grand pourcentage de matchs nuls en championnat lors de la période considérée (47,4%), tandis que Tukums (Lettonie) en a réalisé le moins (8,2%).

Production de footballeurs : Brésil première puissance mondiale

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 55ème Rapport Mensuel. L’étude analyse la contribution des associations nationales du monde entier du point de vue de la production de joueurs professionnels. L’échantillon comprend 55’856 footballeurs ayant évolué lors de l’année civile 2019 dans 132 ligues de première ou deuxième division de 93 pays répartis dans l’ensemble des continents.

Pour élaborer le classement, les minutes de championnat de chaque footballeur ont été pondérées par un coefficient de force sportive des clubs, calculé en prenant en compte le niveau de compétition et les performances des équipes à l’échelle nationale, ainsi que les résultats des représentants de l’association d’appartenance dans les coupes internationales. L’origine des joueurs a été définie comme l’association dans laquelle ils ont grandi.

Le Brésil émerge comme la principale puissance mondiale dans la production de footballeurs de haut niveau. Les joueurs brésiliens sont nombreux (2’748 dans les 132 ligues étudiées, dont 1’541 à l’étranger), disposent d’un bon temps de jeu (1’203 minutes de championnat par an contre une moyenne générale de 1’133 minutes) et évoluent dans des clubs de bon niveau (coefficient sportif de 0,49 comparé à une moyenne de 0,37).

La France est la deuxième plus grande puissance mondiale, juste devant l’Espagne. Les Français sont plus nombreux que les Espagnols au sein des ligues étudiées (1’744 contre 1’350), mais disputent en moyenne moins de minutes (1’260 contre 1’360 en 2019) et évoluent dans des clubs de niveau inférieur (coefficient sportif moyen de 0,63 contre 0,55). L’Argentine se classe quatrième en devançant deux autres pays européens : l’Angleterre et l’Allemagne.

Matchs sans but : l’Afrique en exergue

La 295ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 154 premières divisions à travers le monde selon le pourcentage de rencontres qui se sont soldées avec un score vierge entre janvier 2015 et décembre 2019. Aux 30 premières places il y a 23 championnats africains. Le plus haut pourcentage dans l’absolu a été enregistré en Gambie (23,5%).

Les valeurs extrêmes par Confédération ont été mesurées en Iraq (14.9%) et Macao (2.9%) en Asie (moyenne continentale de 7,6%), Gambie (23,5%) et Madagascar (7,4%) en Afrique (13,9%), Haïti (18,5%) et Suriname (3,0%) en Amérique du Nord (8,1%), Argentine (11,5%) et Bolivie (5,6%) en Amérique du Sud (8,3%), ainsi que Monténégro (13,0%) et Irlande du Nord (3,4%) en Europe (7,9%). La Ligue 1 française se situe en 85ème position avec 8,0% de matchs sans buts.

À l’échelle des clubs, le pourcentage le plus élevé a été observé pour Gambia Ports Authority (GPA) (29,8%). À l’opposé, aucun des 167 matchs disputés par les Nord-Irlandais de Warrenpoint Town durant la période prise en compte ne s’est terminé sans buts. Angers présente la valeur la plus haute parmi les clubs actuels de Ligue 1 (12,0%), alors que Paris St-Germain et Stade Rennais affichent les plus faibles pourcentages (4,2%).

Quels clubs et ligues alignent le plus de jeunes ?

L’expérience professionnelle précoce est précieuse pour réussir dans le football. Des grandes différences existent dans les opportunités données aux jeunes pour prouver leur valeur selon les ligues et les clubs. La Lettre hebdomadaire 294 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes disputées lors de la saison en cours ou la dernière complétée par les U21 dans 1’292 clubs et 93 premières divisions du monde entier.

À l’échelle des ligues, le temps de jeu des U21 s’étend entre 29,0% dans la Super Liga slovaque et seulement 3,7% dans la Pro League saoudite et la Süper Lig turque. La Ligue 1 française présente le pourcentage le plus élevé parmi les championnats du big-5 (15,0%), tandis que la Liga espagnole ferme la marche (7,0%). Parmi les deuxièmes divisions des pays accueillant les cinq grands championnats européens, la Ligue 2 française figure aussi en tête (14,1%).

À l’échelle des clubs, la plus forte valeur dans l’absolu a été enregistrée pour l’équipe réserve de Wellington Phoenix en première division néo-zélandaise (93,3%). Quatre clubs français sont aux quatre premières places du classement pour le big-5 : LOSC Lille (32,1%), OGC Nice (30,8%), AS St-Étienne (24,6%) et Toulouse (24,3%). Au niveau de la Ligue 2, SM Caen (30,4%) devance Sochaux (28,1%) et Le Havre (20,1%).

Impact du premier but : PSG en tête pour le big-5

Entre janvier 2015 et décembre 2019, Paris St-Germain a gagné presque 9 matchs de championnat sur 10 après avoir marqué le premier but de la rencontre (124 sur 138, 89,9%). C’est le pourcentage le plus élevé au niveau du big-5. La valeur la plus forte dans les 92 premières divisions étudiées a été mesurée pour l’Étoile Rouge de Belgrade (130 sur 135, 96,3%). Toutes les données sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 293 de l’Observatoire du football CIES.

Au niveau du big-5, derrière le PSG on trouve Barcelone (88,5% de victoires après avoir ouvert le score) et Manchester City (87,1%). Les valeurs pour les autres équipes de la Ligue 1 française varient entre 76% pour l’Olympique Marseille (73 victoires sur 96 ouvertures du score) et 51% pour Toulouse (à peine 35 sur 68). Le plus faible pourcentage en absolu a été enregistré pour les Australiens de Central Coast Mariners (20 sur 53, 38%).

Par ligue, les valeurs s’étendent entre 80% de victoires de l’équipe ayant marqué le premier but en première division moldave et 65% au sein du premier niveau de compétition chilien. Le pourcentage de la Ligue 1 française est proche de celui mesuré à l’échelle mondiale : 69%. Les valeurs les plus faibles en Europe ont été enregistrée à l’échelle des premières divisions belge et norvégienne (66 % dans les deux cas).

Export de joueurs : la France deuxième

Le numéro 292 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les pays du monde entier selon le nombre de leurs représentants ayant joué à l’étranger pendant l’année civile 2019. Le Brésil est en tête de classement (1’600 joueurs, dont 74,6% actifs dans un championnat de première division) devant la France (1’027 expatriés, dont 74,0% dans une première division).

Au total, 186 associations nationales avaient au moins un joueur expatrié dans les 141 ligues des 93 pays inclus dans l’échantillon. Néanmoins, à eux trois, le Brésil, la France et l’Argentine fournissaient presqu’un quart de la main d’œuvre étrangère (22,5%). Le Nigeria est le principal exportateur africain (399 joueurs à l’étranger), tandis que le Japon est le premier exportateur asiatique (161).

L’Atlas de migration de l’Observatoire du football CIES présente les principales destinations pour chaque origine. Cet outil exclusif révèle notamment que les cinq pays important le plus de joueurs ayant grandi en France sont l’Angleterre, la Belgique, Luxembourg, l’Italie et la Turquie. Le Portugal est la première destination pour les Brésiliens, tandis le Chili est la principale destination des Argentins.

Meilleurs clubs tremplin : Ajax devant Benfica

La 291ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les principaux clubs d’où les joueurs actuels du big-5 sont partis pour rejoindre les cinq grandes ligues européennes. En tête du classement des clubs tremplin il y a trois participants réguliers des coupes européennes : AFC Ajax (22 joueurs actuellement dans le big-5 y ont été recrutés), SL Benfica (21) et RB Salzbourg (20).

Aux 15 premières places il y a également trois équipes belges (Genk, Anderlecht et Bruges), deux clubs portugais supplémentaires (Sporting CP et Porto), un autre des Pays-Bas (PSV Eindhoven), ainsi qu’une équipe suisse (Bâle), une croate (Dinamo Zagreb) et une danoise (FC København). Les équipes B de Real Madrid (4ème) et de Barcelone (11ème) figurent aussi dans le classement. Le premier club non-européen est Boca Juniors (15ème).

La 54ème édition du Rapport Mensuel élargit le spectre de l’analyse en révélant que le recrutement depuis un club extérieur au big-5 est la modalité d’entrée la plus fréquente vers ces championnats (48% en général, mais seulement 38% pour les joueurs ayant débuté en Ligue 1), suivi par le lancement à partir des équipes de jeunes ou de l’équipe B d’un club du big-5 (39% au total, mais 48% pour la Ligue 1) et la promotion d’une deuxième division du club d’appartenance (13%).

Rotation des effectifs : l’Amérique du Sud se détache

L’édition 290 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 87 premières divisions du monde entier selon le nombre de joueurs utilisés en championnat depuis janvier 2015. La valeur la plus élevée a été enregistrée pour les Colombiens de Deportivo Pasto (176 joueurs différents), tandis que la plus faible a été mesurée pour les Chinois de Shanghai SIPG (44).

Les clubs sud-américains sont sur-représentés parmi ceux avec la plus forte rotation des effectifs : 7 aux 10 premières places et 10 dans le top 20. À l’opposé, plusieurs équipes européennes parmi les plus compétitives figurent parmi celles ayant aligné le moins de joueurs différents en championnat depuis janvier 2015, comme Manchester City (52), Real Madrid (54) et Bayern Munich (59).

Parmi les clubs de Ligue 1 actuels, les valeurs varient entre 102 pour Metz et 70 pour Strasbourg. La moyenne des joueurs utilisés par club et saison en Ligue 1 est légèrement inférieure à celle mesurée à l’échelle mondiale : 26,6 contre 27,5. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division paraguayenne (38,7) et saint-marinoise (22,1).

Pandémie : 28% de perte sur les valeurs de transfert

La pandémie du coronavirus affecte fortement l’industrie du football. Le numéro 289 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les différences dans les valeurs de transfert estimées des joueurs dans le cas où plus aucun match ne serait disputé et aucun contrat ne serait renouvelé jusqu’à fin juin. Ainsi, la valeur de transfert totale des joueurs du big-5 diminuerait de 28% : de €32,7 à €23,4 milliards.

L’ampleur de la baisse varie selon divers facteurs comme l’âge des joueurs, la durée de contrat, la trajectoire de carrière et les performances récentes. La plus forte perte en termes relatifs concerne les footballeurs plus âgés avec des contrats relativement courts et ayant moins joué cette saison que lors de la précédente. En guise d’exemple, la valeur estimée de Paul Pogba diminuerait de presque la moitié pour passer de €65M à €35M.

La plus forte perte potentielle en pourcentage a été mesurée pour l’Olympique de Marseille : -38%. À l’opposé, la perte la moins marquée a été enregistrée pour Stade Brestois : -16%. Les valeurs présentées ont été calculées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Les intervalles de valeurs pour tous les joueurs du big-5 avant l’arrêt des championnats sont disponibles ici.

Jeunes les plus chers : Sancho et Håland en tête

Deux joueurs de Borussia Dortmund sont en tête du classement des footballeurs du big-5 nés en 2000 ou après avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES : Jadon Sancho et Erling Håland. L’Anglais est évalué à presque €200 M et le Norvégien à €101 M. Si la valeur de Sancho a probablement atteint son sommet, celle d’Håland est destinée à croître. Le top 50 est disponible gratuitement dans la Lettre hebdomadaire n° 288.

Le duo d’attaque du Real Madrid Rodrygo et Vinícius ont la troisième et quatrième plus haute valeur estimée : €89 M and €74 M respectivement. La marge de progression des deux Brésiliens est aussi très importante. Avec quatre représentants, l’Angleterre est l’origine la plus présente dans le top 10 : Jadon Sancho, Callum Hudson-Odoi (5ème, €72 M), Mason Greenwood (8ème, €50 M) et Phil Foden (9ème, aussi €50 M).

Avec une valeur estimée à €53 M, le milieu du Stade Rennais Eduardo Camavinga est le Français le mieux classé : 7ème. Un seul autre joueur né en 2002 est présent dans le top 50 : Ansu Fati (12ème). Les autres Français aux 50 premières places sont Benoît Badiashile, William Saliba, Wesley Fofana, Yacine Adli, Joris Chotard et Rayan Aït Nouri. Le 53ème Rapport Mensuel présente la méthodologie d’évaluation, tandis que les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Valorisation des effectifs : six clubs au-delà du milliard

La 287ème édition de la Lettre hebdomadaire classe les clubs des cinq grands championnats européens selon la valeur sur le marché des transferts des joueurs sous contrat. L’analyse prend en compte les vingt joueurs par club avec les valeurs les plus élevées selon l’algorithme spécifiquement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES.

Avec une valeur agrégée de €1,4 milliards, Liverpool est en tête de classement. L’équipe de Jürgen Klopp devance Manchester City et les deux grands clubs espagnols : Barcelone et Real Madrid. Paris St-Germain est sans surprise la première équipe française avec une valorisation juste en dessous du milliard d’euros. Kylian Mbappé représente à lui seul plus du quart de la valeur totale.

Les fourchettes des estimations pour l’ensemble des joueurs du big-5 avec un niveau d’expérience professionnelle suffisant sont accessibles gratuitement ici. Le 53ème Rapport Mensuel détaille les variables prises en compte dans le modèle statistique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES pour estimer les valeurs de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique.

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