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Jeunes les plus chers : Sancho et Håland en tête

Deux joueurs de Borussia Dortmund sont en tête du classement des footballeurs du big-5 nés en 2000 ou après avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES : Jadon Sancho et Erling Håland. L’Anglais est évalué à presque €200 M et le Norvégien à €101 M. Si la valeur de Sancho a probablement atteint son sommet, celle d’Håland est destinée à croître. Le top 50 est disponible gratuitement dans la Lettre hebdomadaire n° 288.

Le duo d’attaque du Real Madrid Rodrygo et Vinícius ont la troisième et quatrième plus haute valeur estimée : €89 M and €74 M respectivement. La marge de progression des deux Brésiliens est aussi très importante. Avec quatre représentants, l’Angleterre est l’origine la plus présente dans le top 10 : Jadon Sancho, Callum Hudson-Odoi (5ème, €72 M), Mason Greenwood (8ème, €50 M) et Phil Foden (9ème, aussi €50 M).

Avec une valeur estimée à €53 M, le milieu du Stade Rennais Eduardo Camavinga est le Français le mieux classé : 7ème. Un seul autre joueur né en 2002 est présent dans le top 50 : Ansu Fati (12ème). Les autres Français aux 50 premières places sont Benoît Badiashile, William Saliba, Wesley Fofana, Yacine Adli, Joris Chotard et Rayan Aït Nouri. Le 53ème Rapport Mensuel présente la méthodologie d’évaluation, tandis que les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Valorisation des effectifs : six clubs au-delà du milliard

La 287ème édition de la Lettre hebdomadaire classe les clubs des cinq grands championnats européens selon la valeur sur le marché des transferts des joueurs sous contrat. L’analyse prend en compte les vingt joueurs par club avec les valeurs les plus élevées selon l’algorithme spécifiquement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES.

Avec une valeur agrégée de €1,4 milliards, Liverpool est en tête de classement. L’équipe de Jürgen Klopp devance Manchester City et les deux grands clubs espagnols : Barcelone et Real Madrid. Paris St-Germain est sans surprise la première équipe française avec une valorisation juste en dessous du milliard d’euros. Kylian Mbappé représente à lui seul plus du quart de la valeur totale.

Les fourchettes des estimations pour l’ensemble des joueurs du big-5 avec un niveau d’expérience professionnelle suffisant sont accessibles gratuitement ici. Le 53ème Rapport Mensuel détaille les variables prises en compte dans le modèle statistique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES pour estimer les valeurs de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique.

Champions de précocité : Donnarumma et Hazard en tête

La 286ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs actuellement actifs au sein des cinq grands championnats européens selon l’âge auquel ils ont atteint les 50, 100, 200 et 300 matchs dans le big-5. Le gardien de Milan AC Gianluigi Donnarumma est en tête des deux premiers classements, tandis qu’Eden Hazard est premier pour les deux derniers.

Gianluigi Donnarumma a disputé son cinquantième match dans le big-5 avant même avoir fêté ses 18 ans, et le centième à 19,2 ans à peine ! Dans les deux cas, il devance un autre gardien, le Français Alban Lafont. Le Basque d’Athletic Club Iker Muniain est le joueur de champ à avoir atteint le plus précocement les 50 et 100 présences dans le big-5 : 18,2 et 19,8 ans respectivement.

Eden Hazard détient les records de précocité tant au niveau des 200 que des 300 matchs. Le Belge n’avait que 23 ans lorsqu’il a disputé sa 200ème rencontre dans le big-5. Il est en outre le seul joueur actif dans les cinq grands championnats européens à avoir atteint les 300 présences avant de fêter ses 26 ans. Seuls cinq autres footballeurs ont disputé 300 matchs dans le big-5 avant leurs 27 ans : James Milner, Moussa Sissoko, Iker Muniain, Miralem Pjani ? et Cesc Fàbregas.

Occasions créées : Messi et Di María en tête

Le numéro 285 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs ayant créé le plus de grosses occasions lors des matchs du big-5 sur trois différentes périodes : la dernière année, les trois dernières et les cinq dernières. Lionel Messi est nettement en tête pour les cinq et trois derniers ans, tandis qu’Ángel Di María est premier pour la dernière année.

Selon les données OptaPro, sur les cinq dernières années, Lionel Messi a créé une grosse occasion toutes les 90 minutes. La fréquence des grosses occasions créées par l’Argentin a même augmenté lors de la dernière année (87 minutes). Ceci indique que le prodige du FC Barcelone est loin d’être sur la pente descendante de sa carrière.

Aux deuxièmes et troisièmes places pour les différentes périodes analysées sont Ángel Di María et Kevin de Bruyne pour les cinq dernières années, Thomas Müller et Kevin de Bruyne pour les trois dernières, ainsi que Thomas Müller et Lionel Messi pour la dernière. Les Français les mieux classés sont Dimitri Payet pour les cinq et trois derniers ans, ainsi que Wissam Ben Yedder et Alassane Pléa pour la dernière année.

De la Bolivie au Japon : géographie de l’agressivité dans le football

Le numéro 284 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 92 premières divisions du monde entier selon le nombre moyen de cartons (jaunes et rouges) par match pendant la saison en cours ou la dernière complétée. Les valeurs s’étendent de 2,3 au Japon à 7,0 en Bolivie. En Europe, les valeurs extrêmes ont été mesurées en Norvège (3,1) et Ukraine (6,2).

L’étude révèle les grandes différences géographiques dans le niveau d’agressivité du jeu. Huit des dix ligues avec le plus de cartons sont d’Amérique latine : Bolivie, Uruguay, Guatemala, El Salvador, Colombie, Equateur, Pérou and Argentine. À l’opposé, trois des cinq ligues avec le moins de cartons sont asiatiques : Japon, Vietnam et Corée du Sud.

Les arbitres de Ligue 1 donnent relativement peu de cartons (4,0 par match contre 4,7 en moyenne mondiale) : entre 1,6 pour Angers et 2,6 pour Monaco. Au niveau du big-5, les valeurs varient entre 1,0 pour Borussia Dortmund et 3,7 pour Bologne ; tandis qu’à l’échelle mondiale elles se situent entre 0,8 pour le FC Tokyo et 4,0 pour Montevideo Wanderers.

Analyse technique de la Major League Soccer

Le renouvellement de la fructueuse collaboration avec OptaPro a permis à l’Observatoire du football CIES d’innover en développant son premier rapport technique sur une compétition non-européenne : la Major League Soccer (MLS) des États-Unis et du Canada. Le 52ème Rapport Mensuel compare le style de jeu de la MLS avec celui pratiqué dans les cinq grandes ligues européennes.

Le type de football joué en MLS diffère de celui du big-5 sur deux aspects principaux : la pression sur l’adversaire et le recours au jeu aérien. Le nombre moyen de duels par match enregistré en MLS est inférieur à celui observé dans chacun des cinq grands championnats européens. Ceci reflète la moins grande pression exercée par les joueurs sur le porteur du ballon. Par conséquent, les équipes de MLS ont l’opportunité d’armer plus de frappes.

En partie du fait de la moins grande pression exercée sur le porteur du ballon, les joueurs de MLS privilégient le jeu au sol. Ceci se reflète dans un nombre de duels aériens nettement inférieur : -14% par rapport au big-5 et -25% par rapport à la Premier League anglaise. Les équipes de MLS ont aussi moins recours aux centres que les clubs de n’importe quel grand championnat européen.

Bien que la Major League Soccer ait déjà connu un développement considérable lors de la dernière décennie, l’engouement pour le soccer aux États-Unis, avec l’organisation de la Coupe du monde en point de mire, lui permettra de croître encore davantage, tant économiquement que sportivement. Les clubs de MLS pourront ainsi attirer encore plus de talents de l’étranger.

Le défi consistera aussi à former des meilleurs footballeurs localement et à les retenir plus longuement sur place. Si une partie d’entre eux continuera à rejoindre les meilleurs clubs européens, l’amélioration éventuelle du système de formation permettra de renforcer l’équipe nationale américaine, avec des effets très positifs sur la popularité du soccer aux États-Unis et le développement de la MLS. Accéder au Rapport.

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