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Précision des tirs : Manchester United et Ajax en tête

À partir des données InStat, la 254ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les 20 clubs avec les plus hauts et faibles pourcentages de tirs cadrés tant à l’échelle des cinq grands championnats que de 25 autres ligues européennes. Les valeurs varient entre 48,6% (Manchester United) et 28,9% (Cagliari) dans le big-5, ainsi qu’entre 50,4% (Ajax) et 31,7% (quatre équipes) dans les autres compétitions étudiées.

La Lettre présente également la distance moyenne de tous les tirs tentés. Les plus faibles valeurs au niveau des clubs classés aux vingt premiers rangs ont été enregistrées pour Bayern Munich (15,8 mètres) dans les cinq grandes ligues et pour PSV Eindhoven (aussi 15,8 mètres) dans les autres championnats. D’une manière générale, plus haut le pourcentage de tirs cadrés, plus faible la distance moyenne depuis laquelle ils sont tentés.

En Ligue 1 française, le pourcentage de tirs cadrés varie entre 45,0% (Paris St-Germain) et 30,4% (EA Guingamp), tandis que la distance moyenne de tous les tirs effectués varie entre 16,5 mètres (de nouveau Paris St-Germain) et 20,1 mètres (Girondins de Bordeaux). Plus de statistiques à l’échelle des clubs sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Valorisation des effectifs : OL et LOSC en vue

La Lettre hebdomadaire n° 253 présente la valeur de transfert agrégée des équipes du big-5. Cinq clubs réunissent des joueurs dont la valeur de transfert estimée grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES dépasse le milliard d’euros. Quatre d’entre eux sont Anglais, ce qui traduit la puissance financière de la Premier League. Paris St-Germain est septième.

La valeur de transfert des joueurs de Manchester City est de presque €1,5 milliards. Il s’agit un montant d’une fois et demi supérieur à celui des indemnités de transfert investies pour réunir l’effectif. Cette plus-value est cependant très hypothétique dans la mesure où une équipe comme Manchester City vise à gagner des titres et n’est pas encline à céder ses titulaires. D’autant moins que dans le contexte inflationniste actuel les éventuels remplaçants seraient bien plus chers que leurs prédécesseurs.

Olympique Lyonnais et LOSC Lille font partie des quatre équipes aux 40 premières places du classement dont la valeur de l’effectif est au moins trois fois supérieure aux montants investis en indemnités de transfert pour recruter les joueurs actuels. Les deux autres équipes dans ce cas de figure sont espagnoles : Real Sociedad et Betis Séville. Les estimations des valeurs de transfert individuelles sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs dribbleurs du big-5 : Messi devance Saint-Maximin

Le numéro 252 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les footballeurs du big-5 en fonction du nombre de minutes de championnat disputées par dribble réussi lors des matchs joués durant les 365 derniers jours. Lionel Messi est en tête de classement avec un dribble réussi toutes les 19,2 minutes. Il devance Allan Saint-Maximin (19,8) et Eden Hazard (21,0). L’analyse n’inclue que les footballeurs ayant disputé au moins 1’800 minutes (1’500 pour les joueurs actuels de Bundesliga).

Cinq joueurs ayant grandi en France se trouvent aux huit premiers rangs : Allan Saint-Maximin, Naïm Sliti, Ousmane Dembélé, Marcus Thuram et Jeff Reine-Adelaide. Le jeune prodige de Borussia Dortmund Jadon Sancho est premier parmi les joueurs actuellement engagés en Bundesliga. Il devance Ihlas Bebou et Achraf Hakimi. Paulo Dybala est en tête de classement au niveau des footballeurs actifs en Serie A devant Rodrigo de Paul et Federico Chiesa.

L’attaquant belge de Chelsea Eden Hazard présente le meilleur taux de réussite parmi les joueurs ayant tenté au moins 100 dribbles lors de la période prise en compte (73%). Trois autres joueurs dans ce cas de figure ont un taux de succès supérieur à 70% : Naïm Sliti, Marcus Thuram et Éver Banega. À l’opposé, on trouve Roberto Pereyra (43%), Fabián Orellana (44%) et Joshua King (aussi 44%). Cet outil exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES permet de comparer le profil technique des joueurs du big-5.

Jeunes joueurs les plus expérimentés : les classements de l’Observatoire

Le numéro 251 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 jeunes joueurs les plus expérimentés parmi ceux évoluant dans 22 championnats européens par année de naissance. Les classements ont été élaborés selon une méthodologie exclusive pondérant les minutes disputées en championnat lors des deux dernières années avec la force sportive des clubs d’emploi.

Le défenseur central de St-Étienne William Saliba est en tête classement parmi les joueurs nés en 2001 ou après. Il devance un autre central français : Benoît Badiashile (Monaco). Deux Anglais sont par contre aux deux premières places du classement des joueurs nés en 2000 : Ryan Sessegnon (Fulham) et Jadon Sancho (Borussia Dortmund). Kik Pierie (Heerenveen) se classe troisième devant l’étoile montante du Real Madrid Vinícius.

Gianluigi Donnarumma (Milan) est nettement premier parmi les joueurs nés en 1999. Il devance le prodige néerlandais Matthijs de Ligt (Ajax) et un autre gardien : l’ancien toulousain Alban Lafont (Fiorentina). Kylian Mbappé (Paris St-Germain) est en tête de classement parmi les joueurs nés en 1998. Deux autres grands talents sont derrière le joueur avec la plus haute valeur de transfert de la planète : Houssem Aouar (Olympique Lyonnais) et Trent Alexander-Arnold (Liverpool).

Analyse exclusive sur les clubs formateurs

L’Observatoire du football CIES fête le 250ème numéro de sa Lettre hebdomadaire en analysant la contribution des clubs dans la formation des joueurs ayant participé à des rencontres du big-5 pendant les cinq dernières années. Les équipes formatrices sont celles où les joueurs ont évolué au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Les classements ont été élaborés en additionnant les minutes jouées dans le big-5 depuis le 1er janvier 2014 par tous les footballeurs formés par équipe.

Barcelone est en tête de classement avec 69 footballeurs formés utilisés dans le big-5 par 55 équipes différentes pour un total de 319’224 minutes. Derrière les Catalans il y a leurs archi-rivaux de Real Madrid : 69 footballeurs formés, 44 clubs différents, 304’052 minutes. L’Olympique Lyonnais est troisième (56 joueurs, 50 clubs, 253’906 minutes), juste devant Manchester United.

Sept autres équipes de Ligue 1 figurent aux vingt premières places : Stade Rennais, AS Monaco, Toulouse, Paris St-Germain, Montpellier, Bordeaux et Nantes. Les plus grands contributeurs en dehors des pays du big-5 sont River Plate, Sporting Clube, Boca Juniors, Ajax et Feyenoord. Au total, 1’370 équipes ont formé les joueurs utilisés dans le big-5 lors des cinq dernières années, dont 130 clubs français. Plus de renseignements sont disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Évolution de l’équilibre compétitif en Ligue des Champions (2003-2018)

Le 42ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’équilibre compétitif dans la phase de groupes de la Ligue des Champions depuis l’introduction de la formule actuelle en 2003/04. L’étude illustre une nette tendance vers moins d’équilibre et plus de prévisibilité. Des changements dans le format de la compétition et dans la redistribution des ressources sont nécessaires pour préserver un niveau suffisant d’équilibre sportif et économique.

L’analyse de la répartition des points à l’issue de la phase de groupes montre que les premiers classés ont progressivement obtenu plus de points et significativement amélioré leur différence de buts. Une tendance opposée a été mesurée pour les équipes classées à la dernière place de leur groupe. L’écart de buts moyen lors des rencontres de poule a aussi augmenté. Ce processus est notamment lié à l’accroissement des matchs se terminant avec au moins trois buts de différence : de 16,9% lors des quatre premières saisons analysées à 22,9% entre 2015 et 2018.

L’étude révèle aussi la plus grande prévisibilité des rencontres. Le pourcentage de matchs où l’équipe nettement favorite selon les cotes sur le marché des paris gagne a clairement augmenté : 81,4% de victoires à domicile entre 2014 et 2018 (+ 5,3% par rapport à 2004-2008) et 74,6% à l’extérieur (+12,1%). Un bon compromis pour préserver l’intérêt de la Ligue des Champions sur le long terme consisterait à réduire le nombre de participants à la phase de groupes, tout en gardant un système de compétition ouvert et en garantissant une part plus importante des recettes à ceux qui en sont exclus.

La solidarité pourrait s’opérer sur une base méritocratique en réservant une partie des recettes à l’ensemble des équipes ayant participé à la formation des joueurs utilisés. Un tel mécanisme redistributeur aurait le grand mérite de reconnaître le rôle fondamental joué par une multitude de clubs pour développer les joueurs assurant le spectacle de haute qualité que les grandes équipes produisent et dont elles bénéficient. Accédez à l’étude ici.

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