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Les stakhanovistes du big-5

Qui sont les footballeurs ayant joué le plus de minutes dans le big-5 lors des cinq dernières années ? La réponse se trouve dans le numéro 249 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES. Samir Handanovi ? (Inter) est en tête de classement parmi les gardiens, tandis que César Azpilicueta (Chelsea) est premier parmi les joueurs de champ

Seuls 10 gardiens dans le top 25 ont joué pour la même équipe lors des cinq dernières années. La même proportion a été mesurée parmi les joueurs de champ. À l’opposé, Joe Hart a joué dans quatre équipes du big-5 différentes durant cette période : Manchester City, Torino, West Ham et Burnley. Seuls cinq attaquants sont dans le top 25 : Lionel Messi, José Callejón, Romelu Lukaku, Luis Suárez et Antoine Griezmann.

Anthony Lopes (Lyon) est le gardien ayant joué le plus de minutes en Ligue 1 française lors du dernier lustre. Il devance Benoît Costil (Rennes et Bordeaux) et Stéphane Ruffier (St-Étienne). L’éternel Vitorino Hilton (Montpellier) est en tête de classement pour les joueurs de champ. Derrière le double champion de France il y a deux autres défenseurs centraux très expérimentés : les Guingampais Christophe Kerbrat et Jérémy Sorbon.

Paris St-Germain club le plus efficace d’Europe

Grâce à son trio d’attaque Neymar-Mbappé-Cavani, Paris St-Germain n’a pas d’égal en Europe en ce qui concerne l’efficacité devant les buts. Les Franciliens ont jusqu’ici marqué tous les 4,7 tirs. Ce rapport est inférieur à cinq pour un seul autre club du big-5 : les leaders de Bundesliga Borussia Dortmund (4,8). Le top trois pour 35 compétitions européennes est disponible dans le numéro 248 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

L’OGC Nice a été jusqu’ici l’équipe la plus inefficace de Ligue 1 : 14,6 tirs pour un but. Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée du big-5 après celles mesurées pour Huddersfield Town (17,3) et Frosinone (16,8). Une amélioration des résultats passe nécessairement par une plus grande efficacité offensive. En Ligue 2, les valeurs varient entre 6,3 tirs par but pour Stade Brestois et 16,5 pour l’AS Nancy.

Le club le plus efficace en dehors du big-5 ont jusqu’ici été les Suisses de Young Boys (4,8 tirs par but), tandis que les moins efficaces ont été les Grecs d’Apollon Smyrnis (25,1). Plus de données mises à disposition par la société spécialisée InStat sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES, ainsi que sur demande.

Meilleurs transferts d’un point de vue économique : Liverpool et Juventus en vue

L’édition numéro 247 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs du big-5 dont la valeur estimée actuelle dépasse le plus l’indemnité payée en été 2018 par les clubs recruteurs. Rodri Hernández (+€45 millions) est en tête du classement pour les transferts payants devant Lucas Torreira (+€44m), tandis qu’Emre Can (+€45m) devance Stefan de Vrij (+€39m) dans le classement des joueurs qui étaient en fin de contrat.

Juventus et Liverpool sont les seules équipes avec trois recrues dans le top 20 : Emre Can, Cristiano Ronaldo et João Cancelo pour les premiers, ainsi que Xherdan Shaqiri, Alisson Becker et Fabinho Tavares pour les seconds. Les excellentes performances de ces joueurs ainsi que de leurs équipes expliquent en grande partie l’ampleur des écarts observés.

LOSC Lille est le seul club français représenté par deux joueurs : Jonathan Bamba (+€26m) et Jonathan Ikoné (+€19m). Les autres équipes de Ligue 1 présentes dans le classement sont l’Olympique Lyonnais (Léo Dubois), Monaco (Sofiane Diop), le RC Strasbourg (Adrien Thomasson), Angers (Stéphane Bahoken) et Paris St-Germain (Thilo Kehrer). Les valeurs estimées ont été calculées à partir de l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES.

Nouveau Rapport Mensuel analyse le lien entre possession et succès

Le 41ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse le lien entre possession et résultats dans 35 ligues européennes. Si ce lien est indéniable, ce n’est qu’à partir d’un certain seuil que la maîtrise du ballon permet aux équipes d’améliorer significativement leurs résultats. D’où l’idée fausse mais bien répandue que la possession n’est pas un critère-clé de succès.

Les 70 champions des deux dernières saisons dans les 35 ligues analysées ont en moyenne eu 57% de possession de balle lors de la saison de leur sacre. Seuls 10% des champions ont gagné le championnat avec une possession de balle inférieure à 50% : Spartak Trnava, RC Strasbourg, Stade de Reims, AIK Solna, FC Midtjylland, Spal 2013 et CFR Cluj. Aucun des 70 champions n’a réussi moins de passes dans le tiers adverse que ses adversaires lors de la saison du titre.

L’analyse à l’échelle des matchs pour tous les indicateurs de possession pris en compte montre qu’une équipe peut parfois se permettre d’accepter la domination de l’adversaire, surtout lorsqu’elle mène au score. Cependant, cette stratégie n’est pas payante à plus long terme dans la mesure où elle comporte trop de risques de concéder le premier but sans être par la suite en mesure d’exercer une pression suffisante sur l’adversaire. Les données utilisées ont été produites par la société spécialisée InStat. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Prédictions pour la deuxième partie de la saison

Le numéro 246 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la production sur le terrain des clubs du big-5 pendant la première partie de la saison pour déterminer si les équipes ont sur- ou sous-performé en termes de points réalisés. Cette étude suggère que Manchester City et Bayern Munich devraient finalement être en mesure de dépasser Liverpool et Borussia Dortmund.

Manchester City a jusqu’ici obtenu 5% de points par match de moins qu’attendu compte-tenu de son niveau de jeu. Au contraire, Liverpool en a réalisé 15% de plus et ses résultats sont censés décliner lors de la deuxième partie de la saison. La sur- ou sous-performance ont été calculées sur la base d’un modèle statistique bâti sur les saisons 2016/17 et 2017/18 incluant les tirs cadrés, la possession de balle et les tirs concédés depuis sa surface. Les données proviennent de la société spécialisée InStat.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, il apparaît que Toulouse, Caen et Amiens sont tout aussi candidats à la relégation que Monaco et Guingamp. Les données pour 27 compétitions européennes supplémentaires sont disponibles sur demande. Plus de chiffres sont aussi accessibles depuis l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Nouvelle liste des joueurs du big-5 avec les plus fortes valeurs de transfert

La première Lettre hebdomadaire de l’année 2019 présente les 100 joueurs du big-5 avec les plus fortes valeurs de transfert selon l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Le Français Kylian Mbappé (€218,5 millions) est en tête de liste devant l’Anglais Harry Kane (€200,3m) et le Brésilien Neymar (€197,1m).

Parmi les 27 footballeurs dont la valeur estimée est supérieure à €100 millions, 16 évoluent en Premier League, cinq dans la Liga, trois en Serie A, deux en Ligue 1 et un en Bundesliga. Onze pays ont des représentants avec une valeur dépassant les €100 millions : Brésil (6 joueurs), Angleterre (5), France (5), Argentine (2), Portugal (2), Belgique (2), Égypte (1), Allemagne (1), Sénégal (1), Uruguay (1) et Italie (1).

Les valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5 sont disponibles en ligne. Une note de recherche expliquant la méthodologie utilisée par l’Observatoire du football CIES et les critères inclus dans l’algorithme est accessible ici. Merci de nous contacter pour plus de renseignements ou des mandats.

Jallet chef de file des porte-bonheur du big-5

La dernière Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour l’année 2018 met en exergue les joueurs dont les équipes ont réalisé le plus ou le moins de points par match lorsqu’ils étaient présents dans le onze de départ que quand ils n’étaient pas là. Le meilleur écart positif en absolu a été enregistré pour Christophe Jallet (OGC Nice) : sept victoires sur sept titularisations contre seulement 0,44 points par match lors des rencontres où il n’était pas présent dans le onze de base.

Dans les autres ligues du big-5, les plus forts écarts positifs pour des joueurs titularisés ou pas présents dans le onze de départ au moins cinq fois ont été enregistrés pour Diogo Jota (Wolverhampton), Rubén Rochina (Levante), Andreas Beck (Stuttgart) et Goran Pandev (Genoa). Au niveau de la Ligue 1, à l’image de Christophe Jallet, Andrei Girotto et Maxime López ont porté particulièrement chance à leurs équipes respectives.

À l’opposé, les différences les plus négatives par championnat ont été observées pour Massimo Gobbi (Parma), Gerard Gumbau (Leganés), Denis Zakaria (Borussia M’gladbach), Anthony Knockaert (Brighton & Hove) et Olivier Boscagli (OGC Nice). À la décharge des joueurs mal classés, il est utile de préciser que ces résultats sont en partie le fruit du hasard.

Plus fortes augmentations des valeurs de transfert lors du dernier trimestre

Le numéro 243 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les plus fortes augmentations des valeurs de transfert enregistrées lors des trois derniers mois pour les joueurs du big-5 tant en valeur absolue que relative. À la tête des deux classements il y a le nouvel international anglais et fer de lance de Borussia Dortmund Jadon Sancho : +€78 millions et +806%.

João Cancelo (Juventus) et Andrew Robertson (Liverpool) complètent le podium des plus fortes augmentations en valeur absolue. Quatre joueurs de Ligue 1 figurent aux 20 premières places de ce classement : Thilo Kehrer, Kylian Mbappé, Ángel Di Maria et Tanguy Ndombélé. Quatre représentants de la première division française sont aussi présents dans le top 20 des plus forts accroissements en valeur relative : Stanley N’Soki, Jonathan Ikoné, Moussa Diaby et Jeff Reine-Adelaide.

L’analyse a été menée à partir d’un algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Une explication détaillée de l’approche est disponible dans cette note de recherche. La valeur de transfert de tous les joueurs du big-5 est accessible gratuitement sur notre site. Les chiffres publiés font référence au prix estimé pour le club recruteur le plus probable. De plus, un calculateur permet d’estimer la valeur de transfert des joueurs à l’échelle mondiale. Cet outil ne fournit cependant que des estimations grossières. Des analyses plus poussées sont disponibles sur demande.

Nouveau Rapport montre le déclin de l’équilibre compétitif dans le football européen

Le 40ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’équilibre compétitif dans 24 ligues européennes sur les dix dernières saisons. L’étude révèle une claire tendance vers plus de déséquilibre. Le niveau de déséquilibre est particulièrement marqué et en augmentation dans les ligues du big-5 et en Ligue des Champions.

En 2017/18, les champions du big-5 ont réalisé un pourcentage record de 83,3% des points. Cette proportion est de 10% plus élevée que celle mesurée en 2008/09. Sur les dix saisons analysées, la plus forte différence moyenne de buts par rencontre a été mesurée au niveau de la Ligue des Champions de l’UEFA : 1,58 buts. La compétition reine du football européen est aussi celle présentant la plus forte proportion de matchs qui se sont soldés par au moins trois buts d’écart : 21,0%.

Selon le Rapport, « la concentration des ressources va de pair avec la concentration des talents. Beaucoup d’équipes et de ligues sont confinées dans un rôle de tremplin pour des joueurs en devenir. Ce rôle permet de réaliser des plus-values sur le marché des transferts. Cependant, les compensations financières tirées de ces transactions ne sont pas suffisantes pour stopper la dégradation de l’équilibre compétitif. La situation présente joue à la faveur des clubs les plus riches, qui étendent chaque jour davantage leur domination sportive, économique et politique ».

Temps de jeu effectif dans 37 compétitions européennes

Le numéro 242 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat concernant le temps de jeu effectif des matchs dans 37 compétitions européennes. L’Allsvenskan suédoise est la ligue avec les rencontres les plus fluides (60,4% de temps de jeu effectif), juste devant la Ligue des Champions (60,2%). À l’opposé il y a la Primeira Liga portugaise (50,9%).

Le temps de jeu effectif le plus élevé parmi les ligues du big-5 a été enregistré dans la Bundesliga allemande (58,5%), tandis que le plus faible a été mesuré dans la Liga espagnole (55,8%). Comme pour la Ligue des Champions, les rencontres de Ligue Europa sont aussi plus fluides que la moyenne observée à l’échelle des 35 compétitions analysées : 57,1% comparé à 55,3%.

Le temps de jeu effectif le plus fort pour des clubs dans des compétitions nationales a été enregistré pour les matchs de l’équipe suédoise de GIF Sundsvall (63,7%). C’est un pourcentage de 18% supérieur à celui mesuré pour les Portugais de Feirense. Bruges est en tête au niveau de la Ligue des Champions (66,2%), tandis que Mönchengladbach (62,5%), Liverpool (62,2%), Milan (61,2%), Barcelone (60,3%) et Paris St-Germain (60,1%) ont les valeurs les plus élevées pour les championnats du big-5.

Consultez aussi l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Origines les plus représentées sur les terrains du big-5

La Lettre hebdomadaire n° 241 de l’Observatoire du football CIES classe les pays en fonction des minutes disputées par leurs ressortissants dans le big-5. Les Français (=joueurs ayant grandi en France) sont en tête à l’échelle des cinq grands championnats pris dans leur ensemble. Ils ont à eux seuls disputé presqu’un cinquième du total des minutes (19,7%), contre 15,2% pour les Espagnols et 9,8% pour les Allemands.

Dans chaque ligue analysée, le plus fort pourcentage de minutes selon l’origine a été mesuré pour les joueurs nationaux. Les différences sont néanmoins importantes : de 62,7% en Ligue 1 française à seulement 35,3% en Premier League anglaise. Si les Italiens n’ont disputé que 39,0% des minutes en Serie A, les Espagnols en ont joué 61,0% dans la Liga. Cette valeur se situe à 48,5% pour les Allemands en Bundesliga.

Les plus forts minutages pour des joueurs d’origine étrangère ont été enregistrés pour les Français en Angleterre (10,9%) et en Allemagne (8,0%), les Brésiliens en Italie (7,0%) et en France (6,8%), ainsi que les Argentins en Espagne (aussi 6,8%). La Premier League anglaise accueille les ressortissants du plus grand nombre de pays (54). Cette valeur est de 50 en Serie A, 46 en Ligue 1, 45 en Bundesliga et seulement 40 dans la Liga. Au total, les ressortissants de 85 pays ont joué dans le big-5 cette saison.

L’Observatoire du football CIES lance l’Atlas de performance

L’Observatoire du football CIES vient de lancer sur son site l’Atlas de performance. Nourri par des données produites par la société InStat, cet outil unique en son genre présente des statistiques de jeu à l’échelle des équipes pour 35 compétitions nationales à travers l’Europe : 30 premières divisions et 5 deuxièmes. Les indicateurs couvrent l’ensemble des domaines-clé : défense, jeu de passes et attaque.

Au niveau défensif, Dinamo Zagreb a concédé le plus faible nombre de tirs cadrés par match de championnat pendant cette saison (1,6). Aucun club analysé n’a concédé aussi peu de passes dans son propre tiers de terrain que Shakhtar Donetsk (40,8). Au niveau offensif, les plus hautes valeurs pour les tirs cadrés et les passés dans le tiers des adversaires par match ont été enregistrées pour Ajax (9,1) et Manchester City (206).

Dans le jeu de passes, Chelsea est en tête de classement pour le pourcentage de passes réussies (89,9%), tandis que Shakhtar Donetsk est premier en ce qui concerne la possession (67.0%). L’outil présente aussi les données pour les équipes moins performantes. N’hésitez pas à nous écrire pour en savoir plus sur l’Observatoire du football CIES et InStat.

Joueurs U21 les plus utilisés : les Français en vue

Le numéro 240 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés dans les championnats du big-5 et dans la première division portugaise. Jusqu’à vendredi dernier, onze U21 avaient disputé la totalité des minutes de championnat. Les Français sont très bien représentés, avec Ousmane Dembélé en chef de file.

LOSC Lille est le seul club représenté par deux joueurs dans le top 10 de la Ligue 1 française : Fode Ballo-Touré et Zeki Çelik. Les deux jeunes en tête de classement appartiennent par contre à Bordeaux : Jules Koundé et Paul Bernardoni (en prêt à Nîmes Olympique). Le dixième U21 le plus utilisé en Ligue 1 a disputé 83% des minutes. Il s’agit du pourcentage le plus élevé parmi les championnats analysés.

Au total, les joueurs nés après le 1er janvier 1997 ont disputé 15,4% des minutes de jeu en Ligue 1 française, 14,7% en Bundesliga allemande, 9,8% en Serie A italienne, 6,1% en Liga espagnole, 5,3% en Premier League anglaise et seulement 5,0% en Primeira Liga portugaise. L’âge moyen sur le terrain par ligue et club est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Nouveau rapport dévoile des changements drastiques dans le football européen

Le travail de longue haleine poursuivi au sein de l’Observatoire du football CIES se focalise notamment sur l’analyse démographique du marché du travail des footballeurs. Les recensements menés lors de la dernière décennie permettent de dégager des tendances très claires. Le Rapport Mensuel n° 39 illustre la déterritorialisation du marché du travail des footballeurs en Europe par une moins grande présence de joueurs formés au club, une plus forte présence de footballeurs expatriés et une plus grande mobilité.

Le pourcentage de joueurs formés au club dans les 31 premières divisions européennes étudiées a atteint son plus faible niveau au 1er octobre 2018 : 16,9% (-6,3% en dix ans). La baisse observée lors de la dernière année a été la plus forte jamais enregistrée (-1,6%). En même temps, la proportion d’expatriés a augmenté jusqu’à un niveau record de 41,5% (+6,8% en dix ans). Le processus d’internationalisation des effectifs s’est même accéléré : d’une croissance annuelle de 0,55% entre 2009 et 2013 à 1,17% entre 2014 et 2018.

Dans la conclusion, les auteurs affirment que “de plus en plus d’équipes sont axées sur le court terme. Dans un contexte de plus en plus segmenté et spéculatif, propriétaires et dirigeants tendent à optimiser les retours financiers sur le marché des transferts au détriment de considérations de nature plus éminemment sportive. L’instabilité croissante qui en découle limite la compétitivité sportive de plus en plus d’équipes, au profit des clubs plus riches et mieux structurés qui dominent de plus en plus les débats”.

Valeurs de transfert actualisées : Mbappé prend les commandes

Chaque mois, l’Observatoire du football CIES fait recours à son algorithme pour actualiser les valeurs de transfert des joueurs du big-5. Le numéro 239 de la Lettre hebdomadaire présente le top 10 par poste. La plus haute valeur dans l’absolu a été mesurée pour Kylian Mbappé (€216,5 m). Ederson, Umtiti, Alexander-Arnold et Alli sont en tête de classement pour leur poste respectif.

Lors du dernier mois, la valeur de transfert de Kylian Mbappé a augmenté de €23 M. Le prodige du Paris St-Germain devance désormais Harry Kane (€197,3 m) et Neymar. En plus de Mbappé, huit joueurs français figurent dans le top 10 de leur poste respectif : Lloris parmi les gardiens, Umtiti, Laporte et Varane pour les défenseurs centraux, Lucas Hernández au niveau des latéraux, Pogba et Kanté pour les milieux et Griezmann parmi les attaquants.

Cette note de recherche explique l’approche de l’Observatoire du football CIES pour prédire d’un point de vue scientifique la valeur de transfert des joueurs professionnels. Les acteurs du marché ont de plus en plus recours à notre expertise à des fins différentes (prise de décision, litiges, etc.). N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Classements des clubs formateurs en Europe

L’édition numéro 238 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les clubs ayant formé le plus de joueurs actuellement présents dans 31 premières divisions européennes et le big-5 respectivement. Les valeurs record ont été mesurées pour l’AFC Ajax au niveau des joueurs actifs dans les 31 premières divisions (77) et Real Madrid pour ceux présents dans le big-5 (36).

Par rapport à 2017, Dinamo Kiev remplace Dinamo Zagreb sur le podium du classement européen. Le meilleur club français, l’Olympique Lyonnais, passe de la 21ème à la 14ème place (+ 7 joueurs). L’équipe rhodanienne gagne aussi un rang dans le classement des clubs ayant formé les joueurs actifs dans le big-5 : de 3ème à 2ème. Elle dépasse le FC Barcelone et se rapproche du leader Real Madrid. Paris St-Germain et Stade Rennais montent à la 5ème place.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipes où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Le pourcentage de minutes disputées par les formés au club dans tous les clubs des 31 compétitions analysées est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Plus de données sont publiées à travers Twitter, Facebook et Instagram.

Neymar meilleur joueur (MVP) du big-5

L’Observatoire du football CIES a développé une approche inédite permettant de déterminer le niveau de performance des joueurs à partir des données produites par OptaPro. Le numéro 237 de la Lettre hebdomadaire présente les footballeurs du big-5 avec les valeurs les plus élevées pour les 1’000 dernières minutes de championnat disputées.

Aymeric Laporte est en tête de classement dans le domaine de la rigueur (duels), tandis qu’Étienne Capoue est premier pour la récupération (interceptions). Jorginho devance tout le monde au niveau de la distribution (passes) et Cristiano Ronaldo pour la finition (tirs). Neymar est premier dans deux différents domaines : percussion (dribbles) et mise en danger (assists). La star brésilienne du PSG est aussi le MVP du big-5 pour la période considérée.

En tête des classements pour les footballeurs ayant joué moins de 450 minutes de championnat lors de la saison en cours il y a Nicolás Otamendi (rigueur), Milan Badelj (récupération), Marco Verratti (récupération), Douglas Costa (percussion), Kevin de Bruyne (mise en danger et MVP), ainsi que Konstantinos Mitroglou (finition). Plus de données sont disponibles dans le comparateur du profil des joueurs.

Real Madrid club le plus stable en Europe, PSG en France

Seules trois formations en Europe ont jusqu’ici utilisé des joueurs ayant en moyenne été présents depuis plus de cinq saisons dans la première équipe du club d’appartenance : Real Madrid (5,84 ans), Barcelone (5,36) et Bayern Munich (5,26). La Lettre hebdomadaire n° 236 de l’Observatoire du football CIES révèle aussi que la valeur la plus élevée en France a été mesurée pour PSG (2,94 ans).

Paris St-Germain se classe 12ème au niveau des équipes du big-5 derrière cinq autres participants à la Ligue des Champions : Atlético Madrid, Tottenham, Manchester United, Naples et Manchester City. Saint-Étienne (2,79 ans) et Angers (2,60 ans) complètent le podium pour la Ligue 1. À l’opposé, Caen (0,79 ans de permanence moyenne pour les joueurs utilisés) est le deuxième club le moins stable du big-5.

Les données pour l’ensemble des équipes des 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA sont disponibles dans l’Atlas démographique. Les Rapports Mensuels numéro 34 et numéro 38 étudient le lien entre stabilité et succès. Plus d’analyses sont aussi présentées quotidiennement depuis le compte Twitter de l’Observatoire du football CIES. Suivez-nous !

Nouveau Rapport révèle les dangers d’un turnover trop agressif

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 38ème Rapport Mensuel. L’étude analyse les stratégies en matière de rotation de l’effectif poursuivies depuis 2005/06 par les clubs des cinq grandes ligues européennes. Elle révèle qu’effectuer beaucoup de changements dans le onze de base n’est pas une stratégie valable pour obtenir des bons résultats. Au contraire, une forte rotation tend à affecter la confiance des joueurs et empirer la situation.

Dix-sept des vingt équipes dont les onze joueurs les plus utilisés ont disputé le plus faible pourcentage de minutes sur l’arc d’une saison ont été reléguées. Ce résultat illustre le danger réel pour les clubs de se trouver piégés dans un cercle vicieux de mauvais résultats et instabilité. L’existence d’une corrélation négative entre turnover et points réalisés confirme la pertinence de se baser sur un noyau dur de footballeurs pour optimiser la performance.

Lors de la période étudiée, la seule équipe ayant utilisé moins de 20 joueurs en championnat sur l’arc d’une saison a été Borussia Mönchengladbach en 2014/15. Ceci n’a pas empêché le club allemand de terminer à une brillante troisième place. L’équipe alors dirigée par un entraîneur particulièrement peu enclin à faire tourner l’effectif, le Suisse Lucien Favre, avait aussi atteint les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

Nîmes 3ème club le plus jeune du-big-5, Fiorentina en tête

La 235ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes ayant aligné les compositions les plus jeunes et les plus âgées lors des matchs de championnat disputés cette saison (ou du premier juillet pour les ligues d’été). Les moyennes d’âge les plus faibles ont été enregistrées pour Fiorentina (23,79 ans), Mainz (23,93 ans) et Nîmes (24,20 ans).

Quatre autres clubs de Ligue 1 font partie des dix équipes les plus jeunes du big-5 : Lille, Nice, Lyon et Toulouse. La valeur la plus faible dans l’absolu parmi les 31 compétitions étudiées a été mesurée pour les Danois de Nordsjaelland (21,36 ans). À l’opposé il y a les Cypriotes de l’Apollon Limassol (30,93 ans), tandis que Chievo présente la moyenne d’âge la plus élevée pour le big-5 (29,53 ans) et St-Étienne pour la Ligue 1 (28,70 ans).

Les données pour tous les clubs des 31 championnats analysés sont accessibles gratuitement à partir de l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Cet outil unique en son genre présente également les statistiques des joueurs formés au club, des expatriés, de la stabilité, de la rotation et de la taille. Bonne consultation !

Lyon en tête dans le classement des tirs

Le numéro 234 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs à travers l’Europe selon le nombre de minutes par tir effectué. Les équipes suivantes sont en tête de liste dans les ligues du big-5 : Manchester City, Juventus, Olympique Lyonnais, Barcelone et Bayern Munich. Slavia Prague est premier en dehors des cinq grands championnats.

Les joueurs de l’Olympique Lyonnais n’ont jusqu’ici mis que 4’38” pour effectuer un tir. À l’opposé, Stade Rennais est l’équipe de Ligue 1 ayant eu besoin du plus de minutes pour tirer : 10’43”. En Ligue 2, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour deux clubs néo-promus : Grenoble (6’34”) et Béziers (13’37”).

La valeur la plus élevée dans l’absolu parmi les 35 compétitions analysées a été enregistrée pour Hamilton Academical (Écosse) : 18’12”. Les données utilisées proviennent d’Opta Pro pour le big-5 et la deuxième division anglaise et d’In Stat pour les autres compétitions. Plus d’informations sont publiées sur notre compte Twitter ou disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Coût des transferts pour réunir l’effectif : PSG deuxième au monde

Paris St-Germain a dépensé presque €800M en indemnités de transfert pour recruter ses joueurs actuels (bonus compris). Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes du big-5. Le numéro 233 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs des cinq grands championnats européens.

Manchester City est en tête de classement avec une valeur record de €976M (+€123M par rapport à septembre 2017). La plus forte augmentation lors de la dernière année a concerné Liverpool : de €437M à €704M. Sept clubs de Premier League sont aux onze premières places. La deuxième équipe française la mieux classée est Monaco (13ème avec €330M).

Entre 2010 et 2018, le coût moyen pour réunir l’effectif dans le big-5 est passé de €67M à €161M. Les clubs de Premier League ont dépensé deux fois plus que les équipes des quatre autres grands championnats pour recruter leurs joueurs actuels (€326M contre €161M). Les équipes de Ligue 1 ont en moyenne investi €97M pour assembler leur effectif (€60M sans prendre en compte PSG).

Bilan économique des transferts payants : Courtois meilleur achat

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour la saison 2018/19 fait le bilan des transferts payants intervenus durant l’été. L’étude révèle que Thibaut Courtois a été cédé à Real Madrid pour bien moins que le juste prix estimé (-€23 millions). À l’opposé, le coût de son substitut à Chelsea, Kepa Arrizabalaga, a été bien supérieur aux attentes (+€45 millions).

Le juste prix correspond à la moyenne entre le coût estimé pour l’acquéreur le plus probable avant le transfert et la valeur de transfert actuelle. Les deux montants ont été calculés grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La corrélation entre sommes estimées et versées pour les transferts payants du dernier mercato a été de 75%.

Parmi les 25 opérations les plus profitables du point de vue des clubs recruteurs, il y a notamment les transferts de Samuel Grandsir à Monaco et de Kevin Strootman à l’Olympique de Marseille. Cinq équipes de Ligue 1 ont été au départ d’au moins une parmi les 25 meilleures opérations pour les clubs vendeurs : Paris St-Germain (Pastore et Berchiche), LOSC Lille (Bissouma, Amadou et Malcuit), Toulouse (Diop), Nice (Seri), ainsi que Monaco (Ghezzal).

Le pouvoir de l’argent : analyse financière du marché des transferts

L’Observatoire du football CIES inaugure sa saison 2018/19 avec la publication du 37ème Rapport Mensuel. Cette étude analyse d’un point de vue financier les opérations de transfert réalisées par les clubs du big-5 depuis 2010. Le total des dépenses pour 2018 a été de €5.82 milliards (-2,4% par rapport à 2017), dont €4,71 milliards investis lors du mercato d’été (-9.9%).

En 2018, les dépenses des clubs de Premier League ont représenté 36.5% des sommes investies par l’ensemble des équipes du big-5. Depuis 2010, le bilan net sur les opérations de transfert des clubs de la première division anglaise a été de - €5,71 milliards (78,3% du déficit total des équipes du big-5). Manchester City a investi le plus d’argent en indemnités de transfert depuis 2010 (€1,47 milliards). Il présente aussi le bilan net le plus négatif(- €1,03 milliards).

Malgré la légère baisse des dépenses observée en 2018 par rapport à l’année record de 2017, le développement économique du haut de la pyramide du football professionnel laisse présager une nouvelle hausse des montants investis en indemnités de transfert dans un avenir proche. La concentration des talents au sein des clubs les plus riches permet la mise en place d’équipes très performantes, tout en renforçant le déséquilibre des compétitions.

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