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Nouveau Rapport révèle les dangers d’un turnover trop agressif

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 38ème Rapport Mensuel. L’étude analyse les stratégies en matière de rotation de l’effectif poursuivies depuis 2005/06 par les clubs des cinq grandes ligues européennes. Elle révèle qu’effectuer beaucoup de changements dans le onze de base n’est pas une stratégie valable pour obtenir des bons résultats. Au contraire, une forte rotation tend à affecter la confiance des joueurs et empirer la situation.

Dix-sept des vingt équipes dont les onze joueurs les plus utilisés ont disputé le plus faible pourcentage de minutes sur l’arc d’une saison ont été reléguées. Ce résultat illustre le danger réel pour les clubs de se trouver piégés dans un cercle vicieux de mauvais résultats et instabilité. L’existence d’une corrélation négative entre turnover et points réalisés confirme la pertinence de se baser sur un noyau dur de footballeurs pour optimiser la performance.

Lors de la période étudiée, la seule équipe ayant utilisé moins de 20 joueurs en championnat sur l’arc d’une saison a été Borussia Mönchengladbach en 2014/15. Ceci n’a pas empêché le club allemand de terminer à une brillante troisième place. L’équipe alors dirigée par un entraîneur particulièrement peu enclin à faire tourner l’effectif, le Suisse Lucien Favre, avait aussi atteint les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

Nîmes 3ème club le plus jeune du-big-5, Fiorentina en tête

La 235ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes ayant aligné les compositions les plus jeunes et les plus âgées lors des matchs de championnat disputés cette saison (ou du premier juillet pour les ligues d’été). Les moyennes d’âge les plus faibles ont été enregistrées pour Fiorentina (23,79 ans), Mainz (23,93 ans) et Nîmes (24,20 ans).

Quatre autres clubs de Ligue 1 font partie des dix équipes les plus jeunes du big-5 : Lille, Nice, Lyon et Toulouse. La valeur la plus faible dans l’absolu parmi les 31 compétitions étudiées a été mesurée pour les Danois de Nordsjaelland (21,36 ans). À l’opposé il y a les Cypriotes de l’Apollon Limassol (30,93 ans), tandis que Chievo présente la moyenne d’âge la plus élevée pour le big-5 (29,53 ans) et St-Étienne pour la Ligue 1 (28,70 ans).

Les données pour tous les clubs des 31 championnats analysés sont accessibles gratuitement à partir de l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Cet outil unique en son genre présente également les statistiques des joueurs formés au club, des expatriés, de la stabilité, de la rotation et de la taille. Bonne consultation !

Lyon en tête dans le classement des tirs

Le numéro 234 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs à travers l’Europe selon le nombre de minutes par tir effectué. Les équipes suivantes sont en tête de liste dans les ligues du big-5 : Manchester City, Juventus, Olympique Lyonnais, Barcelone et Bayern Munich. Slavia Prague est premier en dehors des cinq grands championnats.

Les joueurs de l’Olympique Lyonnais n’ont jusqu’ici mis que 4’38” pour effectuer un tir. À l’opposé, Stade Rennais est l’équipe de Ligue 1 ayant eu besoin du plus de minutes pour tirer : 10’43”. En Ligue 2, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour deux clubs néo-promus : Grenoble (6’34”) et Béziers (13’37”).

La valeur la plus élevée dans l’absolu parmi les 35 compétitions analysées a été enregistrée pour Hamilton Academical (Écosse) : 18’12”. Les données utilisées proviennent d’Opta Pro pour le big-5 et la deuxième division anglaise et d’In Stat pour les autres compétitions. Plus d’informations sont publiées sur notre compte Twitter ou disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Coût des transferts pour réunir l’effectif : PSG deuxième au monde

Paris St-Germain a dépensé presque €800M en indemnités de transfert pour recruter ses joueurs actuels (bonus compris). Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes du big-5. Le numéro 233 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs des cinq grands championnats européens.

Manchester City est en tête de classement avec une valeur record de €976M (+€123M par rapport à septembre 2017). La plus forte augmentation lors de la dernière année a concerné Liverpool : de €437M à €704M. Sept clubs de Premier League sont aux onze premières places. La deuxième équipe française la mieux classée est Monaco (13ème avec €330M).

Entre 2010 et 2018, le coût moyen pour réunir l’effectif dans le big-5 est passé de €67M à €161M. Les clubs de Premier League ont dépensé deux fois plus que les équipes des quatre autres grands championnats pour recruter leurs joueurs actuels (€326M contre €161M). Les équipes de Ligue 1 ont en moyenne investi €97M pour assembler leur effectif (€60M sans prendre en compte PSG).

Bilan économique des transferts payants : Courtois meilleur achat

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour la saison 2018/19 fait le bilan des transferts payants intervenus durant l’été. L’étude révèle que Thibaut Courtois a été cédé à Real Madrid pour bien moins que le juste prix estimé (-€23 millions). À l’opposé, le coût de son substitut à Chelsea, Kepa Arrizabalaga, a été bien supérieur aux attentes (+€45 millions).

Le juste prix correspond à la moyenne entre le coût estimé pour l’acquéreur le plus probable avant le transfert et la valeur de transfert actuelle. Les deux montants ont été calculés grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La corrélation entre sommes estimées et versées pour les transferts payants du dernier mercato a été de 75%.

Parmi les 25 opérations les plus profitables du point de vue des clubs recruteurs, il y a notamment les transferts de Samuel Grandsir à Monaco et de Kevin Strootman à l’Olympique de Marseille. Cinq équipes de Ligue 1 ont été au départ d’au moins une parmi les 25 meilleures opérations pour les clubs vendeurs : Paris St-Germain (Pastore et Berchiche), LOSC Lille (Bissouma, Amadou et Malcuit), Toulouse (Diop), Nice (Seri), ainsi que Monaco (Ghezzal).

Le pouvoir de l’argent : analyse financière du marché des transferts

L’Observatoire du football CIES inaugure sa saison 2018/19 avec la publication du 37ème Rapport Mensuel. Cette étude analyse d’un point de vue financier les opérations de transfert réalisées par les clubs du big-5 depuis 2010. Le total des dépenses pour 2018 a été de €5.82 milliards (-2,4% par rapport à 2017), dont €4,71 milliards investis lors du mercato d’été (-9.9%).

En 2018, les dépenses des clubs de Premier League ont représenté 36.5% des sommes investies par l’ensemble des équipes du big-5. Depuis 2010, le bilan net sur les opérations de transfert des clubs de la première division anglaise a été de - €5,71 milliards (78,3% du déficit total des équipes du big-5). Manchester City a investi le plus d’argent en indemnités de transfert depuis 2010 (€1,47 milliards). Il présente aussi le bilan net le plus négatif(- €1,03 milliards).

Malgré la légère baisse des dépenses observée en 2018 par rapport à l’année record de 2017, le développement économique du haut de la pyramide du football professionnel laisse présager une nouvelle hausse des montants investis en indemnités de transfert dans un avenir proche. La concentration des talents au sein des clubs les plus riches permet la mise en place d’équipes très performantes, tout en renforçant le déséquilibre des compétitions.

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