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Real Madrid et Bordeaux aiment les jeunes

La Lettre hebdomadaire n° 162 de l’Observatoire du football CIES présente l’âge à laquelle les joueurs ont été recrutés par leur équipe actuelle. Sans compter les footballeurs issus du centre de formation, le club du big-5 dont les joueurs étaient en moyenne les plus jeunes au moment du recrutement est Real Madrid. En Ligue 1, Bordeaux devance Monaco, Nice et Toulouse.

Comme plus amplement développé dans la 18ème édition du Rapport Mensuel, les meilleures équipes focalisent leur recrutement sur des joueurs plus jeunes que les clubs moins performants. Dans le top 5 des équipes dont la politique des transferts est la plus axée sur les jeunes, il y a quatre équipes engagées en Ligue des Champions : Real Madrid, Leverkusen, Dortmund et Tottenham.

Le premier club français, Bordeaux, est 10ème. Monaco (18ème) devance Nice et Toulouse. À l’opposé, Caen est l’équipe de Ligue 1 dont la politique des transferts est la plus focalisée sur des joueurs expérimentés : 27,2 ans en moyenne au moment du recrutement. Metz, Guingamp et Nancy font aussi partie des 10 clubs du big-5 recrutant les joueurs les plus âgés.

Les meilleurs clubs recrutent le moins de joueurs

La Lettre hebdomadaire n° 161 de l’Observatoire du football CIES compare les clubs du big-5 selon le nombre de joueurs dans leur effectif actuel recrutés après le 1er janvier 2016. Les équipes les plus performantes ont recruté significativement moins de footballeurs que les clubs moins compétitifs. Bayern Munich n’a engagé que deux nouvelles recrues.

Parmi les onze clubs ayant le moins chamboulé leur effectif, on trouve sept équipes engagées en Ligue des Champions : Bayern Munich, Real Madrid, Lyon, Leverkusen, Paris St-Germain, Tottenham et Atlético Madrid. Athletic Bilbao, Hertha Berlin, Manchester United et Real Sociedad complètent le top 11. À l’opposé, aucun club n’a recruté autant de ses joueurs actuels en 2016 que Grenade : 20.

Le 18ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse plus en détail les politiques de recrutement des clubs des cinq grands championnats européens. L’étude montre notamment que les meilleures équipes se focalisent sur le transfert payant de jeunes joueurs à fort potentiel et conservent sur le long terme les plus performants d’entre eux.

Joueurs nationaux : Udinese et PSG en queue de peloton

La Lettre hebdomadaire n° 160 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes de championnat disputées depuis le début de la saison par les joueurs nationaux dans l’ensemble des clubs du big-5. En tête de liste il y a Osasuna (97%), alors qu’Udinese est en queue de peloton (1%).

Dans le top 10 des valeurs les plus faibles on trouve de nombreuses équipes parmi les plus compétitives, dont Chelsea (16%), Manchester City (17%) et Arsenal (23%). Au total, les footballeurs nationaux ont disputé moins de 50% du temps de jeu dans 51 clubs sur 98. Cette proportion est de 16 sur 20 en Premier League anglaise.

À l’échelle de la Ligue 1, les valeurs varient entre 92% à Nancy et 35% à Paris St-Germain. Dans seulement trois clubs sur 20 (PSG, Monaco et Nantes), les footballeurs nationaux ont disputé moins de la moitié des minutes. Ce résultat reflète l’attention portée au développement de jeunes joueurs locaux par les équipes de l’Hexagone.

Le coût des effectifs du big-5 : Manchester United écrase la concurrence

Les investissements sur le marché des transferts ont fortement augmenté lors des dernières années. La Lettre hebdomadaire n° 159 de l’Observatoire du football CIES analyse les sommes dépensées en indemnités de transfert par les clubs du big-5 pour réunir leur effectif actuel. Dans l’histoire du football, aucun club n’a autant dépensé pour composer son effectif que Manchester United cette saison : 718 millions € (+185 millions € par rapport à la saison passée). Paris St-Germain est 5ème.

Les indemnités payées par Manchester United pour recruter ses joueurs actuels varient entre 110 millions € pour Paul Pogba à zéro pour quelques joueurs dont Zlatan Ibrahimovi ?. En ce qui concerne Paris St-Germain, les valeurs s’étendent entre 70 millions € pour Ángel Di María et aucune indemnité pour Hatem Ben Arfa ou les joueurs issus du centre de formation.

Après l’inaccessible PSG, aux trois premières places du classement de Ligue 1, il y a Monaco (202 millions d’euros, 15ème place européenne) et Bordeaux (47 millions €, 51ème rang européen). Avec seulement 45 millions € investis en indemnités de transfert, Lyon (54ème) est de loin le club du big-5 participant à la Ligue des Champions ayant le moins dépensé pour composer son effectif.
 

Deux tiers des sommes de transfert restent dans le big-5

La Lettre hebdomadaire n° 158 de l’Observatoire du football CIES présente les bénéficiaires des indemnités de transfert versées par les clubs du big-5 depuis 2010. Environ deux tiers des sommes investies ont été payées à d’autres équipes participant aux cinq grands championnats européens. Ce pourcentage varie entre 63% en Italie et 70% en Angleterre.

Sur les 19,5 milliards € dépensés par les équipes du big-5 depuis 2010, 12,9 milliards € ont bénéficié à des clubs de ces mêmes championnats. Pour être à même de générer des recettes conséquentes sur le marché des transferts, il est nécessaire d’avoir une force économique et un prestige suffisants pour attirer les meilleurs talents que ce soit chez les jeunes ou au niveau adulte.

Dans l’état des choses, les clubs ne disposant pas d’une surface financière importante n’ont que peu de chances de tirer des gros dividendes. Une bonne intégration dans les réseaux de transfert dominants est aussi de la plus haute importance. Les principaux clubs bénéficiaires sont présentés dans la Lettre n° 157.

La 17ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente plus de données et d’analyses sur les flux monétaires liés aux transferts dans le football européen.

Nouveau record de dépenses : Manchester City en tête

Le Rapport Mensuel n° 17 de l’Observatoire du football CIES analyse les flux monétaires liés au marché des transferts dans le football européen. Depuis 2010, les investissements des équipes du big-5 ont augmenté de manière presque continue d’année en année pour atteindre un nouveau record en 2016 : 4,2 milliards €.

Lors des sept années étudiées, les clubs des cinq grands championnats européens ont versé 19,5 milliards € en indemnités de transfert. Les équipes de Premier League ont à elles seules dépensé 7,5 milliards €, ce qui représente 39% du total (42% en 2016). Ce pourcentage n’est que de 10% pour la Ligue 1 française (7% en 2016).

La Lettre hebdomadaire n° 156 de l’Observatoire du football CIES présente le classement des clubs les plus dépensiers tant depuis 2010 qu’en 2016. Dans les deux cas, Manchester City est en tête. Les Anglais ont investi un milliard € depuis 2010 et 231 millions € en 2016 (bonus compris). Paris St-Germain est quatrième depuis 2010 (691 millions €) et dix-neuvième en 2016 (76 millions €).

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