Plus globalement, l’Observatoire du football du CIES présente un portrait des deux équipes à travers trois indicateurs démographiques et autant d’indicateurs de jeu.
Tous ces indicateurs sont généralement corrélés aux résultats obtenus, ce qui leur donne aussi une valeur prédictive. Chaque indicateur est présenté de manière comparée, avec la valeur de 100 pour l’équipe ayant le meilleur score. Les calculs prennent en compte les matchs disputés cette saison en Ligue des champions. Les indicateurs de performance sur le terrain ont été élaborés à partir des statistiques collectées par la société partenaire Opta.
Notre analyse montre que Chelsea possède un avantage comparatif en termes d’expérience en Ligue des champions et de stabilité de l’effectif. Bayern, par contre, bénéficie de valeurs plus élevées au niveau des performances sur le terrain dans tous les domaines de jeu analysés (attaque, distribution, défense), ainsi que de l’activité internationale récente de ses joueurs.
Bayern Munich apparaît donc être le favori de cette finale, d’autant plus qu’il aura l’avantage d’évoluer à domicile. En 1984, cependant, l’AS Roma avait raté le coche au Stadio Olimpico contre une équipe anglaise, Liverpool. Un club allemand s’était par contre imposé lors de la dernière finale disputée à Munich en 1997 : Borussia Dortmund.
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