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Nouveau Rapport : styles de jeu offensifs dans le monde

Le 84ème Rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les styles de jeu offensifs adoptés par les équipes de 75 ligues à travers le monde en utilisant les données de pas moins de 18’000 rencontres collectées par InStat (désormais Wyscout). Les statistiques sur les contre-attaques sont croisées avec celles des passes dans le tiers adverse pour déterminer quatre styles de jeu offensifs.

Le jeu de « pression » privilégiant les attaques placées est le style qui prédomine dans les ligues du big-5 à l’exception de la Bundesliga. Le jeu d’« alternance » mélangeant attaques placées et attaques rapides est le style dominant notamment en Turquie et en Belgique. Le jeu d’« attente » avec des valeurs inférieures à la moyenne tant pour les contre-attaques que pour les passes dans le tiers adverse est le style principal au Portugal et en Allemagne, tandis que le jeu de « projection » privilégiant les attaques rapides est notamment répandu en Amérique latine.

L’analyse par club permet de définir plus précisément les options tactiques offensives des équipes. Bien qu’à différents degrés, la majorité des clubs les plus compétitifs sont adeptes du jeu de « pression ». Néanmoins, il existe des exceptions comme par exemple Liverpool et Borussia Dortmund qui pratiquent un jeu d’« alternance », Rome et Juventus adeptes du jeu d’« attente » ou encore Milan et Eintracht Francort qui pratiquent un jeu de « projection ».

Finalement, nous tenons à remercier les responsables d’InStat qui ont facilité l’accès à leurs données en ayant bien compris le sens de notre démarche et la mission que nous nous sommes fixés de repousser les frontières de la connaissance au service du développement durable du football dans le monde. Nous sommes persuadés que nos nombreux lecteurs assidus se joignent volontiers à nos remerciements.

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Plus hautes valeurs transfert : U23 hors big-5

Le numéro 416 de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs de moins de 23 ans évoluant en dehors du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert estimées par le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Le centre-avant de Benfica Gonçalo Ramos est en tête de liste avec une valeur estimée à environ €70 millions, devant trois défenseurs centraux : son co-équipier António Silva (€66m), Gonçalo Inácio (€62m) du Sporting CP et Jurriën Timber (€57m) d’Ajax.

Les trois joueurs U23 les mieux valorisés en dehors du Portugal et des Pays-Bas sont Yuri Alberto (€35m) de Corinthians, Benjamin Šeško (€34m) de RB Salzburg (déjà recruté par RB Leipzig) et André Trindade (€31m) de Fluminense. Par club d’emploi, RB Salzburg (10 joueurs) est le plus représenté devant Feyenoord (6), Ajax (5), Burnley (4) et PSV Eindhoven (4). Le top 100 des plus hautes valeurs en novembre dernier pour les joueurs de moins de 25 ans hors big-5 est disponible ici.

>>> Top 100 U23 actuel

Cartons par match : classement mondial

Le numéro 415 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 76 ligues dans le monde selon le nombre de cartons par match distribués par les arbitres depuis le 1er janvier 2020. La Primera División bolivienne est en tête de classement (7,01 cartons par match, dont 0,55 rouges), alors que la J2 League japonaise est à l’extrême opposé (1,99 cartons par match, dont 0,05 rouges).

Sept championnats d’Amérique latine se classent aux neuf premiers rangs au niveau du nombre total de cartons, les seules exceptions étant la Primeira et Segunda Liga portugaises. La Ligue 1 et Ligue 2 françaises se situent dans la deuxième moitié du tableau en ce qui concerne les cartons jaunes et dans la première moitié pour les cartons rouges.

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Structure d’âge des sélections nationales masculines

Le numéro 414 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 126 associations dans le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors des matchs des sélections masculines senior disputés la dernière année. Le maximum a été enregistré pour le Koweït (29,76 ans), tandis que le minimum a été observé pour Bahamas (22,82 ans). En Europe, les valeurs s’étendent de 29,40 ans pour la Belgique à 25,07 ans pour la Turquie.

Les trois valeurs les plus faibles parmi les participants à la dernière Coupe du monde ont été mesurées pour les États-Unis (24,74 ans), l’Équateur (25,78 ans) et le Ghana (25,97 ans). Ces trois sélections sont promises à un bel avenir. Globalement, la part des minutes des joueurs de 21 ans ou moins est de 10,2%, contre 32,7% pour les 22-25 ans, 31,5% pour les 26-29 ans et 25,6% pour les 30 ans ou plus.

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Analyse mondiale du prêt de joueurs

Le prêt de joueurs est une pratique en vogue dans le football professionnel. Le 83ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques de 3’178 joueurs actuellement en prêt dans 57 ligues de 75 associations à travers le monde. Il montre notamment que les prêts concernent 9,5% des joueurs, avec des pourcentages record autour de 20% en Italie.

Le rapport indique aussi que les prêts ne concernent pas seulement des joueurs au début de leur carrière. En effet, moins de 30% de l’ensemble des joueurs en prêt ont 21 ans ou moins, alors que presque la moitié en ont 24 ans ou plus. Ce résultat montre que les prêts ne sont pas uniquement utilisés pour permettre à des jeunes joueurs de se développer, mais aussi pour d’autres raisons, comme faire de la place dans les effectifs ou acquérir des renforts sans payer d’indemnités de transfert.

De nombreuses équipes du big-5 figurent parmi les clubs prêtant le plus de joueurs présents au 1er mars au sein des 75 ligues analysées. Arsenal est en tête de liste avec 25 footballeurs prêtés, suivi par Atalanta. Inter, Brighton & Hove Albion, Manchester City, Juventus, Chelsea et Wolverhampton figurent aussi aux dix premières places, alors que Stade de Reims est le club français avec le plus de joueurs en prêt dans les équipes des championnats couverts.

Dans 63,5% des cas, les clubs où sont prêtés les joueurs ont un niveau sportif inférieur à celui des clubs d’appartenance. Ce résultat confirme que les prêts servent en premier lieu les intérêts des équipes les plus puissantes, qui sont ainsi à même d’avoir un contrôle sur la carrière de plus de joueurs qu’elles ne peuvent inscrire dans leurs contingents et développer. De plus en plus utilisée par les équipes dominantes, la stratégie de multipropriété de clubs ne fait que renforcer ce processus.

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Droits de transfert des joueurs : City mène le bal

La Lettre hebdomadaire numéro 413 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 premiers clubs au monde selon la valeur estimée des droits de transfert détenus sur des joueurs dans l’effectif, prêtés à d’autres équipes ou cédés avec un pourcentage à la revente. Manchester City est en tête de liste avec la propriété de droits de transfert sur pas moins de 46 joueurs pour une valeur estimée totale de €1,46 milliards.

Les géants espagnols de Barcelone et Real Madrid complètent le podium, devant trois autres équipes anglaises : Arsenal, Chelsea et Liverpool. Neuf clubs de Ligue 1 française sont dans le top 100. Plus de renseignements sur le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES pour estimer la valeur de transfert des joueurs sont disponibles dans cet article scientifique.

>>> Top 100

Passes décisives : le top 100 des meilleurs joueurs

Le numéro 412 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données WyScout sur les passes décisives effectuées en championnat par les joueurs de 75 ligues à travers le monde lors des 365 derniers jours. En pondérant le nombre de passes décisives par le coefficient sportif des rencontres disputées, Kevin De Bruyne pointe en tête devant Ousmane Dembélé et Lionel Messi.

Sept joueurs de Ligue 1 sont dans le top 100 : Messi, Neymar et Mbappé de PSG, Clauss de Lens et maintenant à l’OM, Bourigeaud de Rennes, ainsi que les Monégasques Caio Henrique et Golovin. En termes purement numériques, sans pondération par le niveau sportif des rencontres, avec 19 passes décisives lors des matchs de championnat de la dernière année, trois joueurs sont à la première place : Dušan Tadić (AFC Ajax), Ahmed Sayed « Zizo » (Zamalek SC), ainsi qu’Emil Hansson (Heracles).

>>> Top 100 des meilleurs passeurs

 

Équipes les plus (in)stables : cinq dernières années

La Lettre hebdomadaire n° 411 de l’Observatoire du football CIES classe les équipes actuellement présentes dans 75 ligues à travers le monde selon le nombre de joueurs différents alignés lors des matchs de championnat disputés pendant les cinq dernières années. Le trio de tête des équipes les plus stables se compose des Suédois d’Halmstads BK (44 footballeurs), de Manchester City (47) et d’Athletic Club (49), avec Strasbourg (63) et l’OL (67) en tête de liste pour les clubs français.

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Gentil Real, méchant United ?

La 410ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 52 ligues à travers le monde en fonction du rapport entre fautes commises et subies lors de la saison en cours. Au niveau des cinq grands championnats européens, selon les données InStat/Wyscout, les valeurs s’étendent entre un rapport de 1,49 pour Manchester United et 0,68 pour Real Madrid.

Par ligue, le plus grand nombre de fautes par rencontre a été enregistré en première division serbe (30,3) et en deuxième division portugaise (30,2). À l’opposé, on trouve les premiers niveaux de compétition danois et néerlandais (19,3 dans les deux cas).

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Première mondiale : l’inflation des prix des joueurs révélée

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES est heureuse d’annoncer la publication exclusive d’un rapport qui révèle pour la première fois l’inflation des prix des joueurs. Lors de la dernière décennie, ces derniers ont augmenté à un rythme annuel de 9%. Un footballeur payé à hauteur d’un million d’euros en 2013/14 coûte désormais €2,16 millions (+116%).

Les prix des joueurs recrutés par les clubs de Premier League anglaise ont augmenté plus fortement que ceux des footballeurs engagés par les équipes extérieures à ce championnat : +12,2% contre +8,4% en moyenne annuelle. L’inflation a aussi été particulièrement marquée pour les défenseurs centraux (+12,5% par an), les défenseurs latéraux (+11,1%), ainsi que pour les joueurs de 21 ans ou moins (+12,7%).

D’une manière générale, les prix des joueurs toutes choses égales par ailleurs ont augmenté à un rythme annuel de 13,8% entre les saisons 2013/14 et 2019/20, puis de -0,2% lors des trois saisons ayant suivi la pandémie. Cependant, après avoir fortement baissé en 2021/22, les prix des footballeurs ont repris leur croissance en 2022/23, laissant présager un retour rapide à des niveaux records.

Au niveau du volume des investissements, le total de €9,12 milliards mesuré en 2022/23 est le deuxième le plus élevé depuis la saison record de 2019/2020. Le rebondissement constaté en 2021/22 après la forte baisse de la saison 2020/21 marquée par la pandémie s’est donc poursuivie lors de la saison en cours, avec même un nouveau record pour une fenêtre de transfert hivernale en janvier 2023, en grande partie lié aux dépenses des équipes de Premier League.

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Usines d’or : meilleures académies au monde

Le numéro 409 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes du monde entier selon la valeur de transfert estimée totale des joueurs formés (au moins trois saisons entre 15 et 21 ans) actifs dans plus de 50 ligues professionnelles. Benfica est en tête du classement avec €670 millions répartis entre 104 joueurs, dont €151 millions pour 20 footballeurs dont les droits de transfert sont toujours détenus par l’équipe portugaise. Chelsea (€630 m) et Barcelone (€581 m) complètent le podium.

Les valeurs de transfert ont été évaluées grâce au modèle statistique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Un toolkit développé en association avec Wyscout et disponible sur abonnement comprend notamment les estimations pour >30’000 joueurs de 75 ligues dans le monde. Plus d’informations et un accès d’essai gratuit sont disponibles sur demande.

>>> Top 100 des académies

Bilans nets des transferts par club

La Lettre hebdomadaire numéro 408 de l’Observatoire du football CIES présente les bilans nets (bonus compris) sur les opérations de transfert conclues lors des cinq dernières saisons par les 100 clubs avec le grand volume d’achats ou de ventes. Chelsea totalise le solde le plus négatif avec un déficit de €749 millions, dont €620 m lors de la saison en cours, en devançant Manchester United (-€670 m) et Arsenal (-€544 m). Juventus (neuvième) a le bilan le plus déficitaire parmi les clubs non-anglais (-337 m). Benfica est en tête de liste au niveau des soldes positifs avec des recettes nettes de €369 millions, dont €157 m lors de la saison en cours, grâce notamment au transfert record d’Enzo Fernández à Chelsea.

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