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Meilleurs onze dans 32 ligues européennes

Avec la fin des saisons 2021/22, cette Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les meilleurs onze pour 32 ligues européennes à partir de l’approche Impact Score combinant les résultats des équipes avec le temps de jeu et les performances techniques des joueurs selon les données InStat. Les formations tactiques ont été choisies en incluant en premier lieu les joueurs les mieux classés au poste le plus joué et en ajoutant ensuite des footballeurs à des postes complémentaires.

Vingt-et-une équipes sont représentées dans les meilleurs onze du big-5 : Liverpool (6), Manchester City (4) et Tottenham (Harry Kane) en Angleterre ; Real Madrid (6), Séville (2), Barcelone (2) et Betis (Nabil Fekir) en Espagne ; Milan (4), Inter (3), Juventus (2), Naples (Amir Rrahmani) et Fiorentina (Nicolás González) en Italie ; Bayern Munich (9), Borussia Dortmund (Jude Bellingham) et Bochum (Manuel Riemann) en Allemagne ; Paris St-Germain (5), Marseille (2), Rennes (Benjamin Bourigeaud), Monaco (Aurélien Tchouaméni), Strasbourg (Ludovic Ajorque) et Nice (Walter Benítez) en France.

Les dix plus jeunes joueurs sélectionnés dans un onze sont Jude Bellingham (Borussia Dortmund), Arsen Zakharyan (Dinamo Moscou), Ilya Zabarnyi (Dynamo Kiev), Adam Hlozek (Sparta Prague), Nuno Mendes (PSG), Jakub Kaminski (Lech Poznan), Ryan Gravenberch (Ajax), Karim Adeyemi (RB Salzbourg), Liel Abada (Celtic) et Jurriën Timber (Ajax). La Lettre présente aussi le profil technique des joueurs selon quinze catégories comme expliqué dans ce Rapport.

Jeu de passes des gardiens : 36 ligues dans le monde

La 381ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le jeu de passes des gardiens dans 36 ligues dans le monde avec les données produites par InStat. Le pourcentage de longues passes vers l’avant par rapport au total de passes s’étend entre à peine 8,2% pour le gardien de Paris St-Germain Keylor Navas et 83,6% pour le dernier rempart des Hongrois de Paksi FC Gergö Rácz. Seuls ont été pris en compte les gardiens ayant disputé au moins 1’000 minutes (temps additionnels inclus).

En Ligue 1 française, la plus forte proportion de longues passes vers l’avant (au moins 40 mètres avec un angle de 90°) a été mesurée pour Marc-Aurèle Caillard du FC Metz (60,7%). Le gardien du Stade Brestois Marco Bizot est celui en ayant effectué le plus par match (13,6 en moyenne), tandis que Pau López (Olympique de Marseille) est le dernier rempart de la première division française ayant fait le plus de passes au total (39,8 par rencontre). 

Les données des passes des gardiens dépendent fortement du style de jeu des équipes. Par ligue, le pourcentage des longues passes en avant varie entre seulement 35,7% en Süper Lig turque jusqu’à un maximum de 58,4% en Premiership écossaise. En France, les valeurs sont de 36,8% en Ligue 1 et 47,7% en Ligue 2. Plus de données techniques d’InStat sont disponibles gratuitement dans l’outil Performance Stats de l’Observatoire du football CIES.

Pays exportateurs : la France se rapproche du Brésil

La 380ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 80 associations avec le plus de joueurs évoluant à l’étranger dans 135 ligues du monde entier. Le Brésil est en tête de classement avec 1’219 expatriés, suivi par la France (978) et l’Argentine (815). Depuis 2017, le nombre de Brésiliens et d’Argentins à l’étranger n’a que faiblement augmenté, tandis que celui des Français s’est fortement accru.

Le quatrième place de l’Angleterre s’explique essentiellement par la forte présence de joueurs ayant grandi dans ce pays dans les équipes d’autres pays britanniques et d’Irlande : environ 57% de l’ensemble des expatriés anglais. La cinquième place allemande est notamment liée à la migration de retour de nombreux joueurs d’origine turque ayant grandi en Allemagne.

Depuis 2017, les plus fortes augmentations en termes absolus ont été enregistrés pour les Français (+208 expatriés), les Néerlandais (137) et les Colombiens (+124). En termes relatifs, parmi les nations avec au moins 100 expatriés, les accroissements les plus marqués ont été mesurés pour les Vénézuéliens (+86%), les Hollandais (+60%) et les Autrichiens (+51%). Plus d’analyses exclusives sont disponibles dans le 75ème Rapport Mensuel et l’Atlas de migration de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert hors big-5

Le numéro 379 de la Lettre hebdomadaire présente les dix valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES pour dix premières divisions extérieures au big-5 dans le monde : Portugal, Pays-Bas, Brésil, Belgique, États-Unis/Canada, Autriche, Turquie, Danemark, Suisse et Écosse. La plus haute valeur a été enregistrée pour l’attaquant de Benfica Darwin Núñez (€ 71 millions).

Darwin Núñez réunit tous les critères clé pour une haute évaluation : jeunesse (pas encore 23 ans), long contrat (plus de trois ans restants), employé par un club compétitif (SL Benfica) et réalisant de très belles performances, notamment du point de vue des buts marqués. Les rumeurs de transfert l’annonçant du côté d’un top club anglais sont vraisemblables. Dans la mesure où ces derniers tendent à pousser l’inflation des prix vers le haut, un accord pouvant atteindre €80 millions est imaginable.

Les joueurs suivants présentes les valeurs les plus élevées au niveau des neuf ligues restantes : Antony dos Santos (NED, €57M), Charles De Ketelaere (BEL, €40M), Gabriel Barbosa (BRA, €39M), Karim Adeyemi (AUT, €31M), Muhammed Aktürkoglu (TUR, €20M), Alan Velasco (USA, €20M), Liel Abada (SCO, €19M), Anders Dreyer (DEN, €15M), ainsi que l’ancien Niçois Dan Ndoye (SUI, €15M).

Seuls les joueurs pour lesquels nous avons été en mesure de collecter l’information sur la durée contractuelle ont été inclus dans l’analyse. Néanmoins, dans la mesure où cette dernière est généralement disponible pour les footballeurs les plus en vue, les classements devraient refléter fidèlement la réalité. Les intervalles de valeurs pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement ici. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur nos services.

Minutes des formés au club : les Basques en tête

Aucune équipe pendant la saison du big-5 en cours n’a aligné de joueurs formés au club pour une plus forte proportion de minutes qu’Athletic Club : 55,8%. Les Espagnols devancent une autre équipe basque, Real Sociedad (43,9%). L’AS St-Etienne (35,6%) pointe en tête pour la Ligue 1 devant Montpellier HSC (34,5%) et l’Olympique Lyonnais (33,1%). Les données pour les clubs de 40 ligues sont disponibles dans la 378ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Les Slovaques de MŠK Žilina (85,5%) présentent le plus haut pourcentage parmi l’ensemble des équipes étudiées, tandis que les Colombiens d’Envigado (76,4%) sont en tête de classement au niveau des neuf championnats extra-européens analysés. Les joueurs formés au club définissent les footballeurs ayant passé au moins trois ans dans leur club d’emploi entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaire.

À l’échelle des ligues, les valeurs s’étendent d’un minimum de 4,0% en Super League grecque à un maximum de 26,0% dans la Liga Professional argentine. La moyenne mesurée en Ligue 1 française (11,8%) se situe 3,2% en dessous de la moyenne générale, moins qu’en Super League suisse (21,7%), en Liga espagnole (17,0%) ou en Premier League anglaise (12,1%), mais plus qu’en Bundesliga allemande (9,9%), Pro League belge (9,6%) et Serie A italienne (7,1%).

Plus de données exclusives sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs joueurs par profil technique

La 377ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu d’InStat pour dévoiler les joueurs de champ les plus performants dans 32 ligues européennes. Les footballeurs ont été répartis en quinze profils techniques et classés selon leur niveau de performance par rapport aux co-équipiers et adversaires, leur temps de jeu, ainsi que la force de leur équipe et ligue.

Les joueurs suivants sont en tête pour les sept profils offensifs : Trent Alexander-Arnold (distributeur créateur), Andrew Robertson (distributeur percuteur), Bukayo Saka (percuteur créateur), Karim Benzema (tireur créateur), Vinícius Júnior (tireur percuteur), Thomas Müller (cible offensive tout terrain) et Robert Lewandowski (cible offensive tireur).

À la première place des huit profils défensifs on trouve Éder Militão (bloqueur air-sol), Virgil van Dijk (bloqueur air ratisseur), Aymeric Laporte (bloqueur air distributeur), David Alaba (bloqueur sol ratisseur), João Cancelo (bloqueur sol distributeur), Rodri Hernández (ratisseur distributeur), Bernardo Silva (percuteur défensif) et Toni Kroos (tireur défensif).

Plus de précisions sur les quinze profils techniques conçus par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES sont disponibles dans le 74ème Rapport Mensuel. N’hésitez pas à nous contacter pour des renseignements supplémentaires.

Jeunes débutants du big-5 : les mieux valorisés

Pionniers dans le domaine de l’évaluation économique des transferts, depuis 2010, l’Observatoire du football CIES a développé une méthode statistique pour estimer le prix de marché des footballeurs professionnels. Le numéro 376 de la Lettre hebdomadaire présente les plus hautes valeurs estimées pour les 50 joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 23 ans et ayant débuté dans le big-5 lors de la saison en cours.

Joško Gvardiol est en tête avec une valeur estimée de €96,2 millions. Bien qu’âgé de 20 ans à peine, le défenseur central a déjà su s’affirmer comme un pilier tant pour RB Leipzig que pour la Croatie. En cas de transfert, il pourrait battre le record de la plus haute indemnité jamais payée pour un défenseur. Gvardiol devance son co-équipier à Leipzig Dominik Szoboszlai et le prodige barcelonais Pablo Gavi.

Pour en savoir plus sur la méthodologie et les variables utilisées par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES afin d’évaluer les valeurs et prix de transfert des joueurs, vous pouvez vous référer à cet article récemment publié dans la revue à comité de lecture Economies. Les fourchettes des sommes estimées pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement sur notre site. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre approche et services.

Jeunes les plus performants : Saka et Lukeba en tête

Le numéro 375 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs de moins de 21 ans les plus performants de 32 ligues européennes à partir d’une toute nouvelle approche prenant en compte les performances des joueurs par rapport aux co-équipiers, le niveau sportif du club d’emploi, ainsi que celui des adversaires. Bukayo Saka (Arsenal) est premier, tandis que Castello Lukeba (Olympique Lyonnais) est en tête pour la Ligue 1 (7ème au total).

Pour tous les joueurs, l’étude ne mentionne par seulement leur poste, mais aussi le rôle joué au sein de l’équipe à partir de quinze catégories de profils techniques. Ces derniers ont été bâtis sur la base de onze indicateurs de jeu collectés par nos partenaires d’InStat, couvrant huit domaines comme détaillé dans la 74ème édition du Rapport Mensuel : défense aérienne, défense au sol, récupération, distribution, percussion, mise en danger, attaque aérienne et finition.

Avec 14 joueurs, la Ligue 1 français est le championnat le plus représenté dans le top 100. On y trouve deux « bloqueurs sol-air » (Castello Lukeba et Maxime Estève), deux « tireurs percuteurs » (Kamaldeen Sulemana et Nathanaël Mbuku), trois « distributeurs percuteurs » (Quentin Merlin, Malo Gusto et Adrien Truffert), un « percuteur défensif » (Nuno Mendes), quatre « cibles offensives tireurs » (Hugo Ekitike, Elye Wahi, Arnaud Kalimuendo et Mohamed-Ali Cho), ainsi que deux « percuteurs créateurs » (Issa Kaboré et Timothée Pembélé).

Emploi des U21 : étude mondiale

La 374ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 60 ligues dans le monde selon le pourcentage de minutes disputées depuis le 1er janvier 2021 par les joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment des rencontres. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division vénézuélienne (18,8%) et dans la Pro League saoudienne (1,6%).

Concernant l’âge des formations alignées, la première division croate arrive en tête avec une moyenne de 25,3 ans. À l’opposé, on trouve les premiers niveaux de compétition de trois pays extra-européens : le Paraguay (28,9 ans), la Thaïlande et la Bolivie. La Ligue 1 française est la douzième la plus jeune en termes d’âge et la 19ème pour le pourcentage de minutes des joueurs de moins de 21 ans.

Plus de données sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Des statistiques supplémentaires à l’échelle des clubs sont publiées à travers nos comptes sur les réseaux sociaux : Twitter, Instagram et Facebook. N’hésitez pas à vous abonner pour en savoir encore davantage sur notre cher football !

Durée moyenne de mandat des entraîneurs : analyse mondiale

Le numéro 373 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 90 premières divisions dans le monde selon la durée moyenne de mandat des entraîneurs qui étaient à la tête des clubs au 1er mars dernier. Les valeurs s’étendent de 1’563 jours pour le première division nord-irlandaise à 156 jours en Pro League saoudienne. Plus de données sur les entraîneurs sont disponibles dans le 73ème Rapport Mensuel.

La durée moyenne de mandat des entraîneurs est bien plus grande en Europe que dans les autres continents : 506 jours pour les clubs d’associations membres de l’UEFA et 402 jours pour les équipes d’autres continents. Une durée moyenne de mandat encore plus courte a été enregistrée au niveau des clubs de la confédération sud-américaine : 303 jours.

La durée moyenne de mandat est bien plus élevée que la valeur médiane : 459 jours contre 243. Cela reflète le fait que certains coachs arrivent à s’installer durablement à la tête d’un club. Néanmoins, au 1er mars derniers, seuls 20% des entraîneurs étaient en place depuis plus de deux ans. À l’opposé, 39% étaient en poste depuis moins de six mois.

Bilans nets des transferts internationaux : de l’Angleterre au Portugal

Le numéro 372 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les bilans financiers nets des opérations de transfert internationales réalisées depuis juillet 2017 par les clubs des 40 pays les plus actifs du point de vue du volume des transactions. L’Angleterre (-€4,35 milliards) et le Portugal (+€1,15 milliards) présentent les balances commerciales les plus négatives et positives.

L’Italie est le deuxième pays avec le solde le plus négatif sur les opérations de transfert internationales conclues depuis le début de la saison 2017/18 (-910 millions), suivie par la Chine, la Russie, l’Arabie Saoudite et l’Espagne. À l’opposé, le Brésil (+€1,02 milliards) est juste derrière le Portugal et devance les Pays-Bas, la France, l’Argentine et la Belgique.

Les données prennent en compte les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif, ainsi que les pourcentages à la revente. Néanmoins, ces informations, ainsi que les sommes de transfert elles-mêmes, ne sont pas toujours disponibles. Les chiffres présentés se lisent ainsi comme des approximations aussi précises que possible. Les rapports annuels de la FIFA avec les données agrégées officielles sont disponibles gratuitement ici.

Temps d’arrêt pour des fautes : l’Amérique latine se détache

Le numéro 371 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 38 ligues dans le monde selon les données InStat sur le temps d’arrêt de jeu à la suite de fautes. Les deux valeurs les plus élevées ont été enregistrées pour des championnats d’Amérique latine, les premières divisions mexicaine et colombienne, tandis que le niveau record en Europe a été observé au Portugal.

L’ensemble des cinq ligues latino-américaines incluses dans l’étude sont aux dix premières places du classement. En moyenne, le temps d’arrêt pour des fautes est de 15’43’’ en Amérique latine et de 13’04’’ en Europe. Au niveau de la France, cette valeur est de 12’18’’ pour la Ligue 1 et de 15’08’’ pour la Ligue 2. Par rapport à l’Europe, en Amérique latine les joueurs commettent plus de fautes (27,0 par match contre 25,7) et le temps d’arrêt consécutif à une faute est plus long (en moyenne 35,2’’ contre 30,8’’).

Les valeurs extrêmes au niveau du nombre de fautes par match parmi les 38 championnats analysés ont été enregistrées en Serbie (30,7) et aux Pays-Bas (20,3), tandis que celles pour le temps d’arrêt par faute ont été mesurés en Colombie (38,3’’) et en Biélorussie (25,3’’). Les données font référence à la saison en cours pour les championnats d’hiver et à la saison 2021 pour ceux d’été (si déjà commencée, premiers matchs de la saison actuelle inclus).

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