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Utilisation d’expatriés : classement européen

Le numéro 351 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA selon le pourcentage de minutes de championnat disputées par les joueurs expatriés. La plus haute valeur dans l’absolu a été enregistrée pour les Grecs d’Aris FC (98,4%), tandis que LOSC Lille est premier en France (81,8%).

Les champions en titre devancent l’actuel leader de Ligue 1, Paris St-Germain (75,2%), ainsi que Stade de Reims (58,5%). À l’opposé, on trouve l’AS St-Étienne (4,1%), Angers SCO (11,2%) et Stade Brestois (15,1%). La notion d’expatriés fait référence aux joueurs ayant grandi en dehors de l’association nationale de leur club d’emploi.

Seulement deux équipes sur les 474 analysées n’ont jusqu’ici aligné aucun expatrié dans des matchs de championnat : les Ukrainiens de FK Desna et les Basques d’Athletic Club. L’Observatoire du football CIES est également heureux d’annoncer qu’une version améliorée de l’Atlas démographique avec les données de la saison en cours est désormais disponible ici. Profitez de l’outil !

Valeurs de transfert estimées des effectifs du big-5

La 350ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les valeurs de transfert estimées des effectifs des 98 clubs du big-5. Ces valeurs ont été calculées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Les deux équipes ayant investi le plus pour recruter leurs joueurs actuels, Manchester City et Manchester United, sont aussi celles avec la plus haute valeur estimée de l’effectif.

Les clubs de Manchester récolteraient plus de €1,2 milliards en indemnités de transfert s’ils décidaient de mettre sur le marché l’ensemble des joueurs actuellement dans leur effectif. Chelsea complète le podium avec une valeur estimée de €946 millions. Barcelone est en tête pour la Liga espagnole (€896 M), Bayern Munich pour la Bundesliga allemande (€890 M), Paris St-Germain pour la Ligue 1 française (€808 M) et Juventus pour la Serie A italienne (€618 M).

En première division française, après le PSG on trouve Monaco (€335 millions), LOSC Lille (€298 M), l’Olympique Lyonnais (€292 M) et Stade Rennais (€283 M). Par ligue, la valeur de transfert estimée de tous les joueurs varie entre €8,9 milliards pour la Premier League anglaise (€445 millions par équipe) et €3,4 milliards pour la Ligue 1 française (€172 millions). Les estimations individuelles pour les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Équipes les plus jeunes : Monaco au top dans le big-5

Le 349ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 72 premières divisions à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours. Les valeurs les plus faibles au niveau des cinq grands championnats européens ont été enregistrées pour Monaco (24,3 ans), Bayer Leverkusen (24,6) et l’AS St-Étienne (24,7).

Quatre autres équipes de Ligue 1 sont dans le top 10 pour le big-5 : Stade Brestois (4ème), l’Olympique de Marseille (6ème), Stade de Reims (8ème) et l’OGC Nice (9ème). Bayer Leverkusen présente la valeur la plus élevée du big-5 en ce qui concerne le pourcentage de minutes de championnat disputées par des joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 21 ans au moment des rencontres (24%), devant Barcelone (23%), Nice (19%), Rennes (17%) et l’OM (15%).

Pour l’ensemble des championnats pris en compte, les valeurs extrêmes au niveau de l’âge moyen sur le terrain ont été mesurées pour FK Metta (Lettonie, 20,2 ans) et Bali United (Indonésie, 32,3 ans). Clermont Foot est l’équipe la plus expérimentée de Ligue 1 (28,0 ans) devant Angers (27,7 ans) et Paris St-Germain (27,6 ans). Le club auvergnat et Strasbourg sont aussi les seules équipes de la première division française à n’avoir jusqu’ici aligné aucun joueur de moins de 21 ans.

Classements big-5 : les prévisions

L’édition 348 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les prévisions pour la saison 2021/22 à l’échelle des cinq grandes ligues européennes. Le modèle statistique utilisé à ce propos inclut l’expérience des joueurs, les investissements en sommes de transfert pour composer les effectifs, ainsi que les performances des équipes lors des 365 derniers jours.

Par rapport à 2020/21, le seul changement du point de vue des champions aurait cours en Espagne, avec Real Madrid devançant Atlético et Barcelone. En Angleterre, le top 4 serait le même que l’an passé, tandis que l’Inter devancerait Naples en Italie, où Juventus ne finirait qu’à la sixième place. En Allemagne, Wolfsburg se classerait deuxième derrière le Bayern.

En Ligue 1, l’Olympique de Marseille (2ème) et l’Olympique Lyonnais (3ème) sont censés être les dauphins de l’injoignable Paris St-Germain. En ce qui concerne le bas du tableau, l’AS St-Étienne est un candidat sérieux à la relégation. Le néo-promu Clermont Foot sauverait sa peau, contrairement à Troyes, tandis que Stade Brestois serait barragiste.

Maîtres du ballon : PSG au top dans le monde

Le numéro 347 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 36 championnats dans le monde – 32 en Europe et 4 dans les Amériques – en fonction du nombre de passes effectuées par match pendant la saison en cours selon les données de notre partenaire InStat. Paris St-Germain est en tête de classement avec une moyenne de 738 passes par rencontre.

En termes de proportion de passes dans le camp adverse, les Ukrainiens de Shakhtar Donetsk sont nettement en tête avec un pourcentage record de 68%. Manchester City (60%) et Ajax (57%) complètent le podium. PSG n’est dans ce cas que 19ème avec 51%. Les Parisiens sont par contre en tête aussi en ce qui concerne le pourcentage de passes réussies : 92,6% comme pour Lazio.

Concernant le nombre de passes, en Ligue 1, derrière Paris St-Germain on trouve Monaco (669), l’Olympique Marseille (644), l’Olympique Lyonnais (618) et les néo-promus de Clermont Foot (577). Nantes (334) est par contre en queue de classement. En Ligue 2, les valeurs varient entre un maximum de 563 pour Auxerre et un minimum de 340 pour Quevilly-Rouen.

Effectifs les plus chers : PSG sur le podium européen

Le numéro 346 de la Lettre hebdomadaire présente l’analyse annuelle de l’Observatoire du football CIES sur les dépenses en indemnités de transfert des équipes du big-5 pour composer leurs effectifs. Avec environ €1,08 milliards investis pour recruter leurs joueurs actuels (éventuels bonus inclus), Manchester City reste en tête de classement. Par rapport au début de la saison 2020/21, l’écart avec Manchester United a cependant de presque €140 millions : de €192 M à seulement €58 M.

Paris St-Germain complète le podium du big-5 avec une dépense en indemnités de transfert estimée à environ €957 millions pour assembler son effectif (+ €69 M par rapport à la saison passée). Aux trois premières places pour la Ligue 1 on trouve également l’AS Monaco (€325 M) et Stade Rennais (€215 M). Seulement sixièmes en 2020/2021, les Bretons dépassent désormais les deux Olympique (Lyon et Marseille), ainsi que les champions en titre du LOSC Lille.

Par ligue, la moyenne des investissements en indemnités de transfert par équipe pour recruter les joueurs actuellement présents dans l’effectif varie entre €410 millions pour la Premier League anglaise (avec un minimum de €87 M pour Norwich City) et €131 M tant pour la Ligue 1 française (avec un minimum pour l’exemplaire Clermont Foot) et la Bundesliga allemande (avec un minimum pour un autre néo-promu, Bochum). Les données pour 2020/2021 sont disponibles ici.

Marché des transferts : fin du trend négatif

La 67ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse dans une perspective économique les opérations de transfert des clubs du big-5 sur la dernière décennie. Il montre notamment que la tendance négative des investissements après la crise sanitaire a pris fin. Lors du dernier mercato, les clubs du big-5 ont dépensé 2% de plus que l’été précédent.

L’étude montre également que la pandémie a renforcé la domination des clubs de Premier League anglaise sur le marché des transferts. La part des dépenses de ces derniers par rapport aux investissements totaux des clubs du big-5 est passée d’environ 35% entre janvier 2012 et janvier 2020 à plus de 45% lors des trois mercatos intervenus depuis le début de la crise sanitaire.

La part des investissements des dix clubs ayant le plus dépensé a aussi augmenté entre ces périodes (de 33% à 35%), tout comme celle des dix transferts les plus chers par rapport au total (de 30% à 33%). Tous ces indicateurs reflètent la tendance à une concentration des dépenses de la part des clubs les plus riches, et plus particulièrement les équipes du haut du tableau de la Premier League.

Six équipes anglaises sont en tête du classement des bilans de transfert les plus négatifs post-pandémie, avec Manchester United premier (-€217 millions) devant Chelsea (-€205 M) et Arsenal (-€194 M). Depuis la crise sanitaire, les clubs de Premier League ont cumulé un déficit de presque deux milliards d’euros sur les transferts, alors que ceux de la Liga espagnole ont un bilan positif (+€200 M).

Dans un contexte de crise généralisé, le championnat anglais est le seul où une majorité de clubs investit massivement sur le marché des transferts. Cet argent a permis à de nombreuses équipes des autres ligues du big-5, et, par effet de cascade, bien au-delà, d’atténuer le choc de la crise sanitaire. Ce constat montre l’importance d’un système de transfert global tel qu’il existe actuellement.

Dans le même temps, la dépendance d’un nombre croissant de clubs même au sein des ligues les plus riches vis-à-vis des recettes liées au marché des transferts montre la fragilité du modèle économique du football actuel. La survie de plus en plus d’équipes est en effet liée aux profits générés par le transfert des meilleurs joueurs, une situation financièrement dangereuse et sportivement limitante.

RAPPORT COMPLET

Effet d’âge relatif : une constante mondiale

Les catégories d’âge dans le football de jeunes sont généralement définies à partir du 1er janvier. Le numéro 345 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le mois de naissance de 43’938 joueurs alignés en 2021 dans 119 ligues à travers le monde. L’étude confirme l’effet de l’âge relatif, à savoir l’avantage de naître tôt dans l’année pour faire carrière.

Au total, 31,2% des joueurs dans l’échantillon sont nés dans le premier trimestre de l’année. À l’opposé, seuls 19,0% d’entre eux sont nés dans le dernier trimestre. Sans effet d’âge relatif, ces proportions auraient dû se situer autour de 25%. Par origine nationale, la plus forte concentration de footballeurs nés dans le premier trimestre a été enregistrée chez les Chinois (43,6%). Une sur-représentation a été observée pour 64 des 67 origines avec au moins 200 ressortissants dans l’échantillon analysé.

La très faible proportion de joueurs japonais nés au premier trimestre (16,2%) est aussi le résultat d’un effet d’âge relatif. Au Japon, en effet, les catégories de jeunes sont désignées à partir du 1er avril. En Angleterre, les joueurs nés au premier trimestre ne sont que légèrement sur-représentés (27,1%) dans la mesure où la date de référence pour définir les catégories d’âge est le 1er septembre.

Top 100 des footballeurs teenagers : Pedri en tête

Le numéro 344 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 footballeurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 20ème anniversaire qui ont accumulé la plus grande expérience dans des matchs officiels senior en 2021 (minutes pondérées par niveau sportif des clubs d’emploi ou des compétitions disputées). Le joyau de Barcelone Pedri González est nettement en tête devant Mason Greenwood (Manchester United) et Ryan Gravenberch (Ajax).

Quatrième, le milieu-de-terrain brésilien Matheus Martinelli est le teenager le mieux classé évoluant hors Europe. Il devance l’Uruguayen Fabricio Díaz de Liverpool Montevideo (7ème) et son co-équipier à Fluminense Lucas Calegari (11ème). En plus de Díaz, deux autres footballeurs nés en 2003 sont aux dix premières places du classement : l’Anglais Jude Bellingham (Borussia Dortmund) et l’Allemand Florian Wirtz (Bayer Leverkusen).

Quatre Français sont présents aux 100 premiers rangs : Eduardo Camavinga du Stade Rennais (13ème), son co-équipier Adrien Truffert (28ème), ainsi que Nathanaël Mbuku du Stade de Reims (26ème) et Arnaud Kalimuendo du PSG (99e). Un autre Rennais est le joueur le mieux classé évoluant en Ligue 1 française : le Belge d’origine ghanéenne Jérémy Doku (8ème). Le Paraguayen Julio Enciso (Club Libertad) est le seul footballeur né en 2004 dans le top 100.

Nouvelles données SkillCorner : intensité des ligues

Avec le début de la nouvelle saison, l’Observatoire du football CIES a le plaisir de dévoiler quelques-unes des données physiques exclusivement produites par nos partenaires de SkillCorner. La société parisienne a développé une approche innovante pour suivre les joueurs à partir des retransmissions, en générant automatiquement des données physiques et le suivi XY des joueurs à travers des algorithmes spécialisés. Avec 40 compétitions dans le monde, elle est devenue leader de marché.

Le numéro 343 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 28 compétitions selon le pourcentage de courses à haute intensité (>19,8 km/h) par rapport à la distance totale parcourue par les joueurs. Les données se réfèrent à la dernière saison complétée. La plus forte proportion en absolu a été enregistrée pour la Premier League anglaise, tandis que la Ligue 1 française n’est que 22ème, juste devant la Ligue 2.

Au niveau des clubs, Leeds United sort nettement du lot avec presque 10% des 10,4 kilomètres parcourus en moyenne par match courus en haute intensité. La plus haute valeur en Ligue 1 française a été mesurée pour l’Olympique Lyonnais : en moyenne 7,5% des 9,9 kilomètres par match. Dans les autres championnats du big-5, les valeurs record ont été observées pour Athletic Club (8,3%) en Espagne, Juventus (8,1%) en Italie et Wolfsburg (7,8%) en Allemagne.

Rapport sur le football féminin de clubs

Le 66ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES étudie les évolutions intervenues lors des cinq dernières années dans dix des principales ligues féminines au monde du point de vue de l’âge des joueuses, de la part de footballeuses expatriées, ainsi que de celle des joueuses internationales. Il montre notamment l’influence croissante des grands clubs masculins sur le football féminin.

Les nouveaux moyens investis ont notamment stimulé la mobilité internationale des footballeuses. Dans les dix ligues étudiées, la part des joueuses expatriées est passée de 21,6% en 2017 à un record de 33,0% en 2021. La montée en puissance des clubs traditionnellement masculins dans le football féminin se lit notamment à travers le classement des équipes avec le plus grand nombre d’internationales : 14 clubs dont le pendant masculin joue dans le big-5 sont aux 15 premières places.

Le développement du football féminin en Europe a encouragé de plus en plus de joueuses des États-Unis à s’expatrier. En juin 2021, avec 87 ressortissantes dans les championnats couverts, les États-Unis étaient de loin l’origine expatriée la plus représentée, devant la Suède (39 footballeuses) et le Canada (37 joueuses).

Joueurs stakhanovistes : incroyable Bruno Fernandes

Combien les footballeurs sélectionnées pour l’Euro 2021 ont-ils joué depuis la pandémie COVID en 2020 ? L’édition numéro 342 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs selon les minutes disputées dans des matchs officiels de club ou d’équipes nationales (équipes A ou U21) depuis le 16 mai 2020. Avec 6’472 minutes et 81 rencontres, le meneur de jeu de Manchester United et du Portugal Bruno Fernandes est en tête de classement.

Harry Maguire (Manchester United et Angleterre) et Gianluigi Donnarumma (Milan et Italie) complètent le podium. À côté de ce dernier, quatre autres gardiens se classent dans le top 10 (Kasper Schmeichel, Hugo Lloris, Manuel Neuer et Thibaut Courtois), ainsi que Rúben Dias (Manchester City et Portugal), Jules Koundé (Séville et France) et Andrew Robertson (Liverpool et Écosse). Youri Tielemans (11ème) est le joueur de champ belge le plus utilisé devant Romelu Lukaku (21ème).

Avec seulement 1’663 minutes officielles, Corentin Tolisso est le joueur de l’équipe de France qui est censé arriver le plus frais à l’Euro. Le milieu du Bayern devance Thomas Lemar et Olivier Giroud. Ce dernier a disputé deux fois moins de minutes depuis la reprise des matchs après l’arrêt COVID que son grand rival Karim Benzema : 2’491 minutes contre 5’039. Le plus faible emploi dans l’absolu pour un joueur sélectionné a été enregistré pour le jeune gallois Rubin Colwill (209 minutes).

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