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Matchs internationaux : PSG parmi les clubs les plus sollicités

Real Madrid est le club avec le plus de joueurs ayant disputé des rencontres internationales en cours d’année : 19 pour un total de 86 matchs. L’équipe de Rafael Benitez précède Manchester United (18 joueurs), Chelsea, Tottenham et Juventus (tous les trois à 17).

Le deuxième club de Ligue 1 le plus sollicité par des équipes nationales en 2015 a été Bordeaux : 9 joueurs actuellement dans l’effectif, pour un total de 43 rencontres internationales. L’équipe girondine n’est cependant classée que 44ème à l’échelle des cinq grands championnats européens. Les équipes anglaises sont par contre sur-représentées aux premières places du classement.

Au total, 14 joueurs de Paris St-Germain ont disputé des matchs pour des sélections A en 2015. Ils ont représenté huit équipes nationales.

Liste des joueurs

  • Ángel Di María : 13 matchs pour l’Argentine
  • Serge Aurier : 11 matchs pour la Côte d’Ivoire
  • Ezequiel Lavezzi : 11 matchs pour l’Argentine
  • Javier Pastore : 11 matchs pour l’Argentine
  • Zlatan Ibrahimovi ? : 10 matchs pour la Suède
  • Blaise Matuidi : 9 matchs pour la France
  • Edison Cavani : 7 matchs pour l’Uruguay
  • David Luiz : 7 matchs pour le Brésil
  • Thiago Silva : 6 matchs pour le Brésil
  • Gregory van der Weil : 5 matchs pour les Pays-Bas
  • Marquinhos Aoas : 5 matchs pour le Brésil
  • Marco Verratti : 5 matchs pour l’Italie
  • Salvatore Sirigu : 4 matchs pour l’Italie
  • Lucas Moura : 2 matchs pour le Brésil

Vaut mieux être nés en janvier pour faire carrière dans le football

A l’heure actuelle, dans toute l’Europe, les joueurs cumulant les handicaps d’une naissance à la fin de l’année et d’un développement physique tardif n’ont que peu de chances d’accomplir une carrière de haut niveau. Les auteurs préconisent que « les organisations en charge du développement des joueurs et du jeu prennent la question de l’effet de l’âge relatif plus au sérieux ».

La réduction des biais de sélection liés à la date de naissance et au niveau de développement physique permettrait de renforcer la méritocratie dans le football. A plus long terme, ceci aurait également un effet bénéfique sur le niveau du spectacle que les équipes sont à même de proposer, ainsi que sur l’équilibre général des compétitions.

Les joueurs anglais sont les seuls nés en moyenne après le 1er juillet, jour de naissance moyen d’un citoyen lambda. Cette spécificité s’explique du fait que parmi les 31 pays analysés, l’Angleterre est le seul où la date de référence pour déterminer une classe d’âge au niveau junior est le 1er septembre et non pas le 1er janvier. C’est pourquoi, en Angleterre, le mois de naissance le moins représentés n’est pas décembre, mais août.

Le numéro 128 de la Lettre du Big-5 présente les données sur le jour moyen de naissance des joueurs des 98 clubs des cinq grands championnats. Dans 23 équipes seulement, cette date est postérieure au 1er juillet. Les valeurs extrêmes sont le 20 avril pour Fiorentina et le 11 août pour Southampton.

PSG parmi les 4 clubs alignant les joueurs les plus chers

Du point de vue des investissements en matière de transferts, l’analyse montre que quatre clubs se détachent du reste : Real Madrid, Paris St-Germain, Manchester City et Manchester United. Le coût moyen de transfert par joueur sur le terrain dépasse les 20 millions € dans deux autres clubs seulement : Chelsea (21,9 millions €) et Barcelone (21,3 millions €).

En moyenne, Bayern Munich (15,4 millions €) et Juventus (14,4 millions €) ont dépensé deux fois moins d’argent en indemnités de transfert par joueur aligné que les quatre clubs les plus actifs. Ce rapport en Angleterre est de 1 à 10 pour Leicester City par rapport aux clubs de Manchester. Ce résultat illustre l’ampleur de l’exploit réussi jusqu’à présent par l’équipe de Claudio Ranieri.

Les données pour tous les clubs sont disponibles ici.

Développement des joueurs du big-5 : Real Madrid Castilla en tête du classement

Au total, les 2’165 joueurs utilisés en cours de saison par les équipes du big-5 ont évolué au sein de 1’276 clubs depuis le début de leur carrière au niveau adulte jusqu’au 23ème anniversaire. En tête du classement des équipes ayant le plus contribué au développement de ces joueurs il y a Real Madrid Castilla. Jusqu’à l’âge de 23 ans, 45 joueurs sous contrat avec des équipes du big-5 ont évolué dans l’équipe actuellement entraînée par Zinédine Zidane. Parmi eux, on trouve notamment Juan Mata (Manchester United), Alvaro Negredo (Valencia) et Roberto Soldado (Villarreal).

Par souci de comparabilité, l’indice de développement de joueurs ne se base que sur les rencontres de championnat. Un match disputé avant l’âge de 21 ans compte deux fois plus qu’une rencontre jouée entre 21 et 23 ans. De plus, les valeurs sont pondérées selon le taux d’emploi des joueurs afin de donner plus de poids aux équipes ayant contribué au développement des footballeurs les plus utilisés.

L’Olympique Lyonnais est l’équipe ayant le plus contribué au développement des joueurs de Ligue 1 actuels devant Monaco, Toulouse et Stade Rennais. L’équipe B du club présidé par Jean-Michel Aulas est aussi très bien classée : 5ème.

Les clubs ayant le plus contribué au développement des joueurs actifs dans les autres grands championnats sont Southampton pour les footballeurs de Premier League, Bayer Leverkusen pour la Bundesliga, Barcelone B pour la Liga et Empoli pour les joueurs de Serie A. Le numéro 126 de La Lettre du Big-5 présente les données pour les 40 clubs les mieux classés par championnat.

L’indice de développement des joueurs pourrait se révéler utile aux ligues, aux associations nationales et aux instances internationales du football dans le cadre de la mise en place de systèmes de péréquation financière et/ou de mécanismes de récompense permettant aux clubs contribuant le plus au développement des joueurs de voir leur rôle mieux reconnu. Ceci inciterait plus d’équipes à promouvoir la formation et l’emploi de jeunes talents, ce qui aurait un effet positif sur le développement du football dans son ensemble.

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch

Atlas digital de l’Observatoire : les plus et les moins

L’Atlas digital de l’Observatoire du football présente les classements des ligues et des clubs pour huit indicateurs :

  • Âge moyen : la Turquie accueille la ligue la plus âgée (27,3 ans), tandis que la plus jeune se situe en Croatie (23,9 ans). A l’échelle des clubs, Chievo se compose des joueurs les plus âgés (30,6 ans). Hajduk Split et Senica ont les plus jeunes effectifs (22,1 ans).
  • Taille moyenne : les ligues de première division réunissant les plus grands joueurs se trouvent en Allemagne et en Croatie (183,3 cm). Israël accueille par contre les joueurs les plus petits (180,1 cm). Il y a 9 cm de différence entre le plus grand et le plus petit club : Wolfsbourg (187,0 cm) et Ludogorets Razgrad (178,0 cm).
  • Permanence moyenne : en Angleterre, les clubs ont les effectifs les plus stables. Les joueurs de Premier League sont en moyenne présents dans la première équipe de leur club d’appartenance depuis 2,82 ans. A l’opposé, la permanence moyenne la plus faible a été enregistrée en Serbie (1,71 ans). Le club le plus stable est CSKA Moscou (5,7 ans), tandis que le moins stable est Chornomorets Odessa (1,2 ans).
  • Nouvelles recrues : les clubs en Roumanie ont engagé le plus grand nombre de joueurs depuis le début de l’année : 14 par équipe en moyenne. En Suède, par contre, les clubs n’ont recruté en moyenne que 7,4 joueurs. Au niveau des équipes, le nombre record de transferts a été mesuré à Bologne (23 joueurs). Deux clubs n’ont engagé qu’un seul nouveau joueur : Karpaty Lviv et Metalurg Zaporizhya.
  • Jeunes débutants : en moyenne, les clubs européens de première division ont lancé 1,04 joueurs sans expérience professionnelle préalable : de 2,29 en Ukraine à 0,13 en Grèce. Metalurg Zaporizhya détient le record de jeunes débutants (11 joueurs). Cependant, cette équipe est actuellement à la dernière place de la Premier League ukrainienne.
  • Formés au club : la première division de Biélorussie réunit le plus fort pourcentage de joueurs formés au club (34,0%). A l’opposé, en Turquie, les joueurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi ne représentent que 8,3% des effectifs. Le niveau record à l’échelle des clubs a été observé à Gomel (91,7%). La neuvième édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football propose une analyse comparative de la formation en Europe.
  • Expatriés : le niveau record d’expatriés a été mesuré à Chypre (66,4%). Les joueurs ayant grandi en dehors du pays de leur club d’appartenance ne représentent par contre que 15,7% des effectifs en Serbie. Au niveau des clubs, le pourcentage record d’expatriés a été mesuré dans le club slovène de Zavr ? (88.0%). Seulement trois équipes sur 460 n’ont pas d’expatriés : HIFK Helsinki, FK Gomel et FK P ?íbram.
  • Internationaux actifs : la Premier League anglaise réunit la plus forte proportion de joueurs ayant représenté une équipe nationale A depuis le début de l’année (41,4%). Ce pourcentage n’est que de 2,0% en Slovénie. Manchester United est l’équipe où la part d’internationaux actifs est la plus importante (72,0%).

Nouvelle étude de l’Observatoire : crise dans la formation de footballeurs en Europe

Les joueurs formés au club sont définis comme les footballeurs ayant évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi. Il s’agit de la même définition utilisée par l’UEFA. La part des joueurs formés localement a constamment diminué depuis le premier recensement effectué en 2009 : de 23,1% à 19,7%. En 2014, les joueurs formés au club représentaient encore plus d’un cinquième des effectifs (21,0%).

Ce résultat reflète la réticence grandissante des clubs de première division européens à donner leur chance à des joueurs issus de leur centre de formation. Par conséquent, il n’est pas étonnant de constater que l’âge moyen des joueurs des 31 ligues analysées a atteint un nouveau pic : 26 ans. La diminution des joueurs formés localement dans les effectifs traduit également la plus forte mobilité à laquelle les footballeurs sont confrontés dès le début de leur carrière.

Le neuvième Rapport Mensuel de l’Observatoire du football présente aussi les classements des clubs ayant formé le plus de joueurs actifs dans les championnats étudiés. En tête de classement se trouve Partizan Belgrade, qui a formé 78 joueurs présents dans l’échantillon. L’équipe serbe devance le leader de 2014 : Ajax Amsterdam (75 joueurs). Le meilleur club français est l’Olympique Lyonnais (16ème).

Comme l’indique le numéro 125 de la Lettre du Big-5, Barcelone est en tête du classement des clubs formateurs de joueurs actifs dans les cinq grandes ligues européennes. L’équipe catalane a formé 44 footballeurs sous contrat avec des clubs du big-5, neuf de plus que l’Olympique Lyonnais (2ème). Aux dix premières places se classent également Rennes (5ème), Bordeaux (7ème), PSG (8ème) et Toulouse (9ème).

L’Observatoire du football du CIES a aussi le plaisir de dévoiler la version actualisée de l’Atlas digital sur la démographie des footballeurs en Europe. Cet outil unique en son genre présente un vaste choix d’indicateurs permettant de saisir les dernières tendances du marché de travail européen des footballeurs. Les prochains Rapports Mensuels développeront les principaux résultats en lien avec les thématiques de l’emploi de jeunes joueurs, de la stabilité des équipes et de la présence de footballeurs expatriés.

Les médias peuvent contacter les auteurs du Rapport – Drs. Raffaele Poli, Loïc Ravenel et Roger Besson – à l’adresse football.observatory@cies.ch. L’équipe académique de l’Observatoire du football tient aussi à remercier ses fidèles lecteurs pour leur intérêt grandissant. Vos retours positifs nous encouragent beaucoup dans notre mission au service du football.

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