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Recruter jeune : Red Bull en tête

La Lettre hebdomadaire numéro 457 de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs de 48 ligues à travers le monde selon l’âge moyen au moment du recrutement des joueurs engagés pour la première équipe lors des dix dernières périodes de transfert (de juillet 2019 à aujourd’hui). La valeur la plus faible a été enregistrée pour RB Salzburg (20,93 ans), alors que la plus élevée a été mesurée pour les Qatari d’Al-Gharafa SC (30,27 ans).

Une autre formation de la galaxie Red Bull, RB Bragantino (21,72 ans) se classe deuxième. Les Basques d’Athletic Club (21,90 ans) complètent le podium avec néanmoins peu de recrutements, la plupart de leurs joueurs provenant directement du centre de formation. Aux dix premiers rangs il y a également les Slovènes de NK Bravo, deux clubs ukrainiens (Shakhtar Donetsk et Dynamo Kyiv), deux belges (Genk et Club Bruges), un Suédois (Elfsborg) et un Slovaque (Ružomberok).

La Lettre présente également l’âge moyen des joueurs recrutés lors de l’avant-dernier quinquennat (juillet 2014 à juin 2019), ce qui permet de mesurer des évolutions. Au niveau des clubs ayant le plus rajeuni leur recrutement, le trio de tête se compose d’Athletic Club (-4,11 ans), RB Bragantino (-4,07) et de Brighton & Hove (-3,36 ans). À l’opposé, parmi les équipes ayant le plus misé sur l’expérience, on trouve notamment Fluminense (+2,95 ans), l’Olympique Lyonnais (+2,39) et l’Inter (+2,32).

>>> Données pour 777 clubs

Valeurs de transfert non-big-5 : top 10 dans 66 ligues

La Lettre hebdomadaire numéro 456 de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs avec la plus forte valeur de transfert à l’échelle de 66 ligues à travers le monde (les plus importantes hors big-5). Les classements ont été établis sur la base d’un modèle statistique* particulièrement performant, expliquant plus de 80% des différences de prix observées au niveau d’environ 6,200 transferts payants intervenus lors de la dernière décennie.

Championnat tremplin vers le big-5 par excellence, la Primeira Liga portugaise est celle réunissant les trois joueurs extérieurs aux cinq meilleures compétitions mondiales avec la plus forte valeur dans l’absolu : António Silva (Benfica, €114m), João Neves (Benfica, €95m) et Gonçalo Inácio (Sporting CP, €87m). La nouvelle recrue de Real Madrid Endrick Felipe (Palmeiras, €80m) est en tête de liste parmi les joueurs évoluant en dehors d’Europe.

Les joueurs suivants sont les mieux valorisés dans les autres principales ligues analysées : Jorrel Hato (€78m) aux Pays-Bas, Georgiy Sudakov (€52m) en Ukraïne, Georginio Rutter (€41m) en Championship anglais, Oscar Gloukh (€36m) en Autriche, Matthew O’Riley (€31m) en Écosse, Antonio Nusa (€28m) en Belgique, Martin Baturina (€28m) en Croatie, Cristian Medina (€24m) en Argentine, Thiago Almada (€23m) en MLS ou encore Julián Quiñones (€21m) au Mexique.

Un article scientifique se référant uniquement aux transferts vers des clubs du big-5, mais dont l’approche converge avec celle désormais déployée à l’échelle mondiale, est disponible en libre accès ici. Les valeurs de transfert pour les joueurs du big-5 selon un scénario de trois ans ou plus de contrat restant sont accessibles ici. Plus de renseignements sur demande.

>>> Top 10 per league

Données ‘game intelligence’ : nouveau rapport

Le 93ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu sous haute pression exclusivement produites par la société française SkillCorner. Il montre notamment le lien entre la fréquence à laquelle les joueurs sont soumis à des fortes pressions de la part des adversaires, le poste occupé sur le terrain, ainsi que le style de jeu de l’équipe d’appartenance.

Lors des saisons 2023 ou 2023/24, les joueurs de champ des équipes des 28 ligues étudiées ont en moyenne subi 9,2 pressions à haute intensité par match. Les plus fortes valeurs ont été mesurées pour des équipes dominantes : Manchester City (15,2 par match), Bayer Leverkusen (13,9) et Columbus Crew (13,5). Manchester City est aussi premier en ce qui concerne le pourcentage de conservation de la balle sous haute pression (84,2%), suivi par Real Madrid (81,2%) et Paris St-Germain (80,8%).

L’étude met aussi en exergue les joueurs qui se démarquent le plus positivement en matière de conservation de la balle sous haute pression à partir des résidus d’un modèle statistique prenant en compte leur poste et le style de jeu de l’équipe d’emploi. Cette approche est particulièrement utile à des fins de détection pour cibler des recrues dont les dispositions permettent d’envisager une intégration réussie à un niveau sportif supérieur.

Accédez gratuitement au Rapport.

Plus de renseignements sur Skill Corner et nos services sur demande.

Efficacité des tirs : 900 clubs au crible

La 455ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 54 ligues à travers le monde selon l’efficacité de leurs tirs. Celle-ci a été mesurée à partir des résidus d’un modèle statistique expliquant 78% des différences dans les buts marqués (penalties non inclus) entre équipes à partir de trois variables produites par Wyscout : le nombre de buts attendus selon la dangerosité des occasions créées (sans penalties non plus), de tirs cadrés, ainsi que de tirs au total.

Avec 0,69 plus de buts sans penalties par rencontre qu’attendu, les Grecs du PAOK FC présentent l’écart le plus positif dans l’absolu, ce qui renvoie à des décisions de tir judicieuses, ainsi qu’à des exécutions particulièrement efficaces. Sporting CP et l’AS Rome complètent le podium. Les Italiens devancent l’Inter et Arsenal au niveau du big-5, tandis que Paris St-Germain (Ligue 1) et Auxerre (Ligue 2) ont les meilleures statistiques en France.

Au niveau des écarts les plus négatifs, avec 0,63 moins de buts qu’attendu par match, Melbourne City devance l’OGC Nice (-0,56) et l’Olympique Lyonnais (-0,49). Un autre club français est dans le top 10 des équipes les moins efficaces : Montpellier (-0.47). Plus largement, 26 des 38 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 présentent des écarts négatifs, ce qui traduit une certaine inefficacité au niveau de la finition, pouvant en partie s’expliquer par des gardiens plus habiles que la moyenne.

>>> Données complètes

Super-accélérateurs du football mondial

La 454ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 joueurs de champ pour six postes évoluant dans 28 ligues à travers le monde dont le nombre d’accélérations* par match (données SkillCorner) s’écarte le plus positivement de la valeur attendue compte-tenu du poste et du style de jeu de l’équipe (niveau de possession, pression et verticalité) selon un modèle statistique expliquant plus de la moitié des différences observées entre les joueurs.

Avec 1,93 plus d’accélérations par match qu’attendu, Victor Osimhen (Naples) est premier parmi les attaquants de pointe. Le Nigérian devance le Ghanéen Emmanuel Boateng (Rio Ave) et l’Ivoirien Vakoun Bayo (Watford). Parmi les ailiers, le podium se compose d’Álvaro García (Rayo Vallecano), Armand Laurienté (Sassuolo) et Felipe Anderson (Lazio). Le Néerlandais Guus Til (PSV Eindhoven) est en tête de classement parmi les milieux offensifs.

Pour les autres postes, Sessi D’Almeida (Pau) devance Josh Laurent (Stoke City) et Ezechiel Banzuzi (19 ans, OH Leuven) au niveau des milieux défensifs ou relayeurs ; Jeremie Frimpong (Bayer Leverkusen) écrase la concurrence parmi les défenseurs latéraux avec le plus fort écart dans l’absolu (x2,1 par rapport à la valeur attendue) ; alors que Danilo (Juventus), Ruan (Sassuolo) et Davinson (Galatasaray) forment le trio de tête en ce qui concerne les défenseurs centraux.

>>> Toutes les données

>>> À propos de SkillCorner

Les accélérations se réfèrent aux courses d’au moins 0,7 secondes à >10.8 km/h/s. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 1,000 minutes de championnat lors de la saison en cours ou la dernière terminée, dont plus de trois quarts au même poste, sont inclus dans les classements.

Cartons, fautes et temps additionnel dans le monde

Le numéro 453 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données StatsPerform et Wyscout sur le nombre de cartons, de fautes et de temps additionnel mesurés lors de la dernière année pour 71 ligues à travers le monde. L’étude montre d’importantes différences entre championnats au niveau de tous les indicateurs pris en compte, ce qui reflète différentes manières d’interpréter le jeu tant par les joueurs que par les arbitres.

En termes de cartons rouges, les valeurs vont de 0,61 par match en Bolivie à 0,10 en J2 japonaise. Pour les cartons jaunes, les extrêmes ont été mesurés en Uruguay (6,07) et aussi en J2 japonaise (2,73). En ce qui concerne les fautes, le maximum a été enregistré en Serie B brésilienne (30,3 par match), alors que le minimum a été observé en Norvège et aux Pays-Bas (20,0 dans les deux cas). Au niveau du temps additionnel, on passe de presque 14’ au Qatar et en Arabie Saoudite à 6’ en Finlande et Slovaquie.

Si l’on rapporte le nombre de fautes aux cartons jaunes (deuxièmes jaunes inclus), les valeurs s’étendent entre un carton toutes les quatre fautes environ au Chili et un toutes les huit au Japon. Parmi les ligues du big-5, ce rapport est bien plus élevé en Ligue 1 française (6,8) que partout ailleurs (autour de 5), ce qui peut à la fois refléter une moins forte propension à distribuer des cartons ou alors une plus grande tendance des arbitres à siffler des « petites » fautes.

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