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Euro 2024 : composition des effectifs et favoris

La 468ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse sous plusieurs angles les équipes qualifiées pour l’Euro 2024. L’analyse de la compétitivité des effectifs, calculée à partir d’un indice pondérant les minutes disputées par les sélectionnés lors de la dernière année par le niveau sportif de leurs rencontres, pointe l’Allemagne et l’Espagne en tant que favoris.

La France et l’Angleterre sont les deux autres demi-finalistes les plus probables, avec le Portugal juste derrière. Du point de vue de la valeur de transfert des joueurs convoqués, estimée par le biais du modèle statistique de l’Observatoire du football CIES, l’Angleterre (€1,69 milliards) devance la France (€1,41 milliards) et le Portugal (€1,22 milliards). Sur le plan individuel, Jude Bellingham devance le néo-Madrilène Kylian Mbappé et Phil Foden.

La Lettre présente également des données sur la démographie des effectifs. Sur le plan de l’âge, les valeurs s’étendent de 28,8 ans pour l’Écosse à 25,8 ans pour la République tchèque. En ce qui concerne la taille, les extrêmes se situent à 186,5 cm pour la Serbie et 181,6 cm pour l’Espagne. Au niveau de la part de sélectionnés jouant dans des clubs extérieurs au pays représenté, les pourcentages vont de 100% pour le Danemark et l’Albanie à 8% pour l’Angleterre.

Clubs les plus suivis sur les réseaux sociaux

La 467ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs au monde avec le plus d’abonnés sur quatre réseaux sociaux : Facebook, X, Instagram et TikTok. Récents vainqueurs de la Ligue des champions de l’UEFA, les Espagnols de Real Madrid sont en tête avec 411 millions de followers, suivis par Barcelone (361 millions) et Manchester United (216 millions).

Quinzième, Al-Nassr de Cristiano Ronaldo est l’équipe non-européenne la plus suivie (54 millions d’abonnés). Les Saoudiens devancent les Brésiliens de Flamengo (aussi 54 millions) et les Égyptiens d’Al-Ahly (51 millions). Cinq clubs de Ligue 1 sont aux cent premiers rangs, avec un trio de tête composé par Paris St-Germain (4ème, 184 millions), Monaco (31ème, 20 millions) et l’OM (33ème, 19,7 millions).

Les plus fortes progressions lors de la dernière année parmi les équipes du top 100 ont été enregistrées pour Real Madrid (+48 millions d’abonnés), Inter Miami (+31 millions), Manchester City (+27 millions) et Al-Nassr de Cristiano Ronaldo (+22 millions). En termes relatifs, l’augmentation la plus notable a été observée pour l’Inter Miami de Lionel Messi (+1’348%).

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Valeurs de transfert : top 100 mondial

L’Anglais Jude Bellingham est actuellement le joueur au monde avec la plus haute valeur sur le marché des transferts. Selon le modèle statistique* de l’Observatoire du football CIES, après une première saison très réussie au Real Madrid, à quelques jours de la finale de la Ligue des champions, son juste prix atteint désormais €280m**. Consultez le top 100 ici.

Le redoutable attaquant de Manchester City Erling Haaland est le deuxième joueur le mieux valorisé (€255m). Le sérial buteur norvégien devance le duo brésilien de Real Madrid Vinícius Júnior (€241m) et Rodrygo Goes (€221m), ainsi que son co-équipier Phil Foden (€204m). Dans le top dix il y a aussi deux joueurs d’Arsenal (Bukayo Saka et Martin Ödegaard), un troisième Citizen (Julián Álvarez), le prodige de Barcelone Lamine Yamal, ainsi que Florian Wirtz de Bayer Leverkusen.

À l’échelle des autres postes, le Suisse de Borussia Dortmund Gregor Kobel est premier parmi les gardiens, le Français d’Arsenal William Saliba parmi les défenseurs centraux, le Croate de Manchester City Joško Gvardiol parmi les défenseurs latéraux et l’Uruguayen de Real Madrid Federico Valverde parmi les milieux défensifs. L’avant-centre portugais de Paris St-Germain Gonçalo Ramos a la plus haute valeur estimée au niveau de la Ligue 1.

* Bâti sur environ 5’500 transferts payants, le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES explique plus de 85% des différences dans les prix payés par les clubs sur la base de critères tels que l’âge, la durée de contrat, les minutes de jeu, la part de celles-ci en tant que titulaire, le niveau sportif des matchs disputés, les résultats, la force économique du club et de la ligue d’appartenance, celle des potentiels acheteurs, le niveau d’inflation, etc.

**Les estimations font référence à 100% des droits de transfert, bonus inclus, sans prise en compte d’éventuelles clauses de départ.

Jour de finale : rapport sur le football féminin

Le football féminin poursuit sa croissance et le processus de professionnalisation suit son cours. Bien que toujours comparativement moins disponibles que chez les hommes, des données sur le profil démographique des joueuses sont désormais plus accessibles pour les femmes aussi. Le 96ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs de 223 équipes dans 19 ligues à travers le monde : 14 européennes et 5 non-européennes.

Les clubs étudiés ont en moyenne évolué avec des joueuses âgées de 25,2 ans. Les équipes d’Europe du Nord sont les plus axées sur l’utilisation de jeunes footballeuses, alors que deux championnats non-européens sont les plus âgés : le Brasileiro Feminino et la NWLS des États-Unis. Les valeurs pour les deux finalistes de la Ligue des champions de l’UEFA sont de 27,2 ans pour l’Olympique Lyonnais et 25,9 ans pour Barcelone.

Au niveau des origines des expatriées, avec 159 footballeuses évoluant à l’étranger dans les championnats étudiés, les Etats-Unis sont les leaders dans ce domaine. Les Canadiennes et les Suédoises s’exportent aussi en nombre (60 expatriées dans les deux cas). La grande diversité des origines impliquées (97 nationalités) témoigne quant à elle de l’expansion géographique de la pratique du football féminin.

Les clubs des championnats financièrement les mieux dotés tendent à s’appuyer sur des joueuses plus expérimentées, ainsi que sur plus de footballeuses importées de l’étranger. Ceci est notamment le cas de la Women’s Super League anglaise, dont les équipes ont en moyenne évolué avec des joueuses de 28,8 ans et où les expatriées ont disputé 61,3% des minutes. En ce qui concerne ce dernier pourcentage, l’Olympique Lyonnais se situe à 51,1% et Barcelone à 27,3%. Que le meilleur gagne !

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Gestion durable de l’effectif : Arsenal en tête

Une bonne planification de l’effectif est un atout-clé pour la réussite des clubs. La 465ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs dans 59 ligues à travers le monde selon un indice de continuité prenant en compte la stabilité de l’effectif, sa structure d’âge et la politique contractuelle* afin de révéler les équipes à la fois les plus stables et les mieux préparées à garder un bon niveau de stabilité lors des saisons à venir.

Arsenal est en tête de classement devant une autre équipe anglaise qualifiée pour la prochaine édition de la Ligue des champions, Aston Villa. Les gagnants de la Premier League, Manchester City, sont quatrièmes. Les Allemands de Borussia Mönchengladbach se classent troisièmes, ce qui laisse présager une amélioration des performances après une saison 2023/24 décevante, à condition que le club ne décide pas de chambouler sa politique.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, l’indice de continuité le plus élevé a été enregistré pour Toulouse (11ème au total), devant Lens et Monaco. Paris St-Germain est aussi bien classé, ce qui suggère que le club de la capitale s’est bien organisé pour donner de la continuité à son projet malgré le départ de Kylian Mbappé. Les néo-promus d’Auxerre sont en tête de liste au niveau de la Ligue 2, devant les Girondins de Bordeaux, dont les résultats devraient pouvoir s’améliorer la saison prochaine.

La stabilité est mesurée à travers le nombre de joueurs utilisés en championnat lors des trois dernières années, la structure d’âge par le pourcentage de minutes lors de la saison en cours par des joueurs de 31 ans ou plus (sans gardiens) et la politique contractuelle par la part de minutes de joueurs dont le contrat se termine au plus tard fin 2025. L’indice de continuité est la moyenne des trois variables indexées sur base 100 avec le maximum pour la plus faible utilisation de joueurs, de joueurs âgés et de joueurs au contrat court.

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Joueurs les plus impactants de la saison

La 464ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs de champ dont les performances ont été les plus impactantes lors de la saison 2023/24 dans 54 ligues à travers le monde. Le score d’impact a été calculé en prenant en compte les performances dans six domaines de jeu, les minutes disputées en championnat, ainsi que les résultats. La plus haute valeur tous postes confondus a été enregistrée pour l’Espagnol de Manchester City Rodri.

Un autre milieu-de-terrain, le Suisse Granit Xhaka des champions d’Allemagne de Bayer Leverkusen, se classe deuxième. À l’échelle des autres postes, les scores d’impact les plus élevés ont été mesurés pour le Portugais Rúben Dias parmi les défenseurs centraux, son co-équipier Kyle Walker pour les défenseurs latéraux, l’Allemand Florian Wirtz au niveau des milieux offensifs, l’Anglais Bukayo Saka pour les ailiers, ainsi que l’Argentin Lautaro Martínez pour les avants-centres.

En ce qui concerne la Ligue 1, par poste, les plus hautes valeurs d’impact ont été enregistrées pour Wilfried Singo parmi les défenseurs centraux, Achraf Hakimi pour les défenseurs latéraux, Pierre Lees-Melou pour les milieux défensifs, Aleksandr Golovin pour les mileux offensifs, Ousmane Dembélé pour les ailiers, ainsi que Kylian Mbappé pour les avants-centres. Le plus haut score d’impact pour la Ligue 2 a été mesuré pour l’Auxerrois Paul Joly.

>>> Top 100 au total et top 20 par ligue

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