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Valeurs montantes : Yamal écrase la concurrence

La Lettre hebdomadaire numéro 459 de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 mondial des joueurs n’ayant pas encore fêté leur 23ème anniversaire dont la valeur de transfert* a le plus augmenté lors des six derniers mois. Le prodige du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne Lamine Yamal est en tête de classement avec une augmentation de €134 millions (de €11m à €145m).

Le Portugais du Benfica João Neves (+€72m) et le néo-international brésilien de Gérone Sávio Moreira (+€70m) complètent le podium. D’autres jeunes très prometteurs se classent aux premiers rangs, à l’image de l’Anglais de Chelsea Cole Palmer (quatrième), du Brésilien de Palmeiras (en prêt du Real Madrid) Endrick Felipe (sixième) ou encore de l’ancien du Stade Rennais Jérémy Doku (septième).

Dixième, le milieu de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery est premier parmi les joueurs français (+€45m) malgré un contrat échouant en 2025 qui le pénalise fortement. Une éventuelle prolongation le placerait dans le trio de tête. Deux autres Français se classent aux trente premiers rangs : le défenseur central de RB Leipzig Castello Lukeba (18ème, +€35m) et le milieu de Stuttgart Enzo Millot (28ème, +€29m).

*Estimée selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES.

>>> Top 100

Emploi de jeunes : clubs français bien placés

La 458ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en lumière les équipes de 61 ligues à travers le monde ayant aligné des joueurs de moins de 21 ans* pendant le plus fort pourcentage de minutes dans les matchs de championnat disputés lors des 365 derniers jours. Deux excellents clubs formateurs d’Europe de l’Est sont en tête de classement : les Ukrainiens de Rukh Lviv (52,3%) et les Slovaques du MŠK Žilina (44,5%).

La Lettre présente également les classements pour les limites d’âge allant des joueurs de moins de 19 ans à ceux de moins de 23 ans. Les premiers classés pour chacune de ces catégories d’âge à l’échelle des cinq grands championnats européens sont Toulouse pour les U19, Barcelone pour les U20, Strasbourg pour les U21 et U22, ainsi que Frosinone pour les U23. Pour cette dernière classe d’âge, cinq clubs de Ligue 1 sont aux dix premiers rangs.

Parmi les équipes des 24 ligues extra-européennes analysées, les valeurs les élevées ont été enregistrées pour les Australiens d’Adelaide United à l’échelle des U19 et des U20, les Colombiens d’Envigado pour les U21, ainsi que les Colombiens de Fortaleza CEIF pour les U22 et U23. Cet Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES donne accès à plusieurs indicateurs sur la composition des effectifs des clubs de 31 premières divisions de l’UEFA.

* Il s’agit des footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment de la rencontre.

>>> Toutes les données

Recruter jeune : Red Bull en tête

La Lettre hebdomadaire numéro 457 de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs de 48 ligues à travers le monde selon l’âge moyen au moment du recrutement des joueurs engagés pour la première équipe lors des dix dernières périodes de transfert (de juillet 2019 à aujourd’hui). La valeur la plus faible a été enregistrée pour RB Salzburg (20,93 ans), alors que la plus élevée a été mesurée pour les Qatari d’Al-Gharafa SC (30,27 ans).

Une autre formation de la galaxie Red Bull, RB Bragantino (21,72 ans) se classe deuxième. Les Basques d’Athletic Club (21,90 ans) complètent le podium avec néanmoins peu de recrutements, la plupart de leurs joueurs provenant directement du centre de formation. Aux dix premiers rangs il y a également les Slovènes de NK Bravo, deux clubs ukrainiens (Shakhtar Donetsk et Dynamo Kyiv), deux belges (Genk et Club Bruges), un Suédois (Elfsborg) et un Slovaque (Ružomberok).

La Lettre présente également l’âge moyen des joueurs recrutés lors de l’avant-dernier quinquennat (juillet 2014 à juin 2019), ce qui permet de mesurer des évolutions. Au niveau des clubs ayant le plus rajeuni leur recrutement, le trio de tête se compose d’Athletic Club (-4,11 ans), RB Bragantino (-4,07) et de Brighton & Hove (-3,36 ans). À l’opposé, parmi les équipes ayant le plus misé sur l’expérience, on trouve notamment Fluminense (+2,95 ans), l’Olympique Lyonnais (+2,39) et l’Inter (+2,32).

>>> Données pour 777 clubs

Valeurs de transfert non-big-5 : top 10 dans 66 ligues

La Lettre hebdomadaire numéro 456 de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs avec la plus forte valeur de transfert à l’échelle de 66 ligues à travers le monde (les plus importantes hors big-5). Les classements ont été établis sur la base d’un modèle statistique* particulièrement performant, expliquant plus de 80% des différences de prix observées au niveau d’environ 6,200 transferts payants intervenus lors de la dernière décennie.

Championnat tremplin vers le big-5 par excellence, la Primeira Liga portugaise est celle réunissant les trois joueurs extérieurs aux cinq meilleures compétitions mondiales avec la plus forte valeur dans l’absolu : António Silva (Benfica, €114m), João Neves (Benfica, €95m) et Gonçalo Inácio (Sporting CP, €87m). La nouvelle recrue de Real Madrid Endrick Felipe (Palmeiras, €80m) est en tête de liste parmi les joueurs évoluant en dehors d’Europe.

Les joueurs suivants sont les mieux valorisés dans les autres principales ligues analysées : Jorrel Hato (€78m) aux Pays-Bas, Georgiy Sudakov (€52m) en Ukraïne, Georginio Rutter (€41m) en Championship anglais, Oscar Gloukh (€36m) en Autriche, Matthew O’Riley (€31m) en Écosse, Antonio Nusa (€28m) en Belgique, Martin Baturina (€28m) en Croatie, Cristian Medina (€24m) en Argentine, Thiago Almada (€23m) en MLS ou encore Julián Quiñones (€21m) au Mexique.

Un article scientifique se référant uniquement aux transferts vers des clubs du big-5, mais dont l’approche converge avec celle désormais déployée à l’échelle mondiale, est disponible en libre accès ici. Les valeurs de transfert pour les joueurs du big-5 selon un scénario de trois ans ou plus de contrat restant sont accessibles ici. Plus de renseignements sur demande.

>>> Top 10 per league

Données ‘game intelligence’ : nouveau rapport

Le 93ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu sous haute pression exclusivement produites par la société française SkillCorner. Il montre notamment le lien entre la fréquence à laquelle les joueurs sont soumis à des fortes pressions de la part des adversaires, le poste occupé sur le terrain, ainsi que le style de jeu de l’équipe d’appartenance.

Lors des saisons 2023 ou 2023/24, les joueurs de champ des équipes des 28 ligues étudiées ont en moyenne subi 9,2 pressions à haute intensité par match. Les plus fortes valeurs ont été mesurées pour des équipes dominantes : Manchester City (15,2 par match), Bayer Leverkusen (13,9) et Columbus Crew (13,5). Manchester City est aussi premier en ce qui concerne le pourcentage de conservation de la balle sous haute pression (84,2%), suivi par Real Madrid (81,2%) et Paris St-Germain (80,8%).

L’étude met aussi en exergue les joueurs qui se démarquent le plus positivement en matière de conservation de la balle sous haute pression à partir des résidus d’un modèle statistique prenant en compte leur poste et le style de jeu de l’équipe d’emploi. Cette approche est particulièrement utile à des fins de détection pour cibler des recrues dont les dispositions permettent d’envisager une intégration réussie à un niveau sportif supérieur.

Accédez gratuitement au Rapport.

Plus de renseignements sur Skill Corner et nos services sur demande.

Efficacité des tirs : 900 clubs au crible

La 455ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 54 ligues à travers le monde selon l’efficacité de leurs tirs. Celle-ci a été mesurée à partir des résidus d’un modèle statistique expliquant 78% des différences dans les buts marqués (penalties non inclus) entre équipes à partir de trois variables produites par Wyscout : le nombre de buts attendus selon la dangerosité des occasions créées (sans penalties non plus), de tirs cadrés, ainsi que de tirs au total.

Avec 0,69 plus de buts sans penalties par rencontre qu’attendu, les Grecs du PAOK FC présentent l’écart le plus positif dans l’absolu, ce qui renvoie à des décisions de tir judicieuses, ainsi qu’à des exécutions particulièrement efficaces. Sporting CP et l’AS Rome complètent le podium. Les Italiens devancent l’Inter et Arsenal au niveau du big-5, tandis que Paris St-Germain (Ligue 1) et Auxerre (Ligue 2) ont les meilleures statistiques en France.

Au niveau des écarts les plus négatifs, avec 0,63 moins de buts qu’attendu par match, Melbourne City devance l’OGC Nice (-0,56) et l’Olympique Lyonnais (-0,49). Un autre club français est dans le top 10 des équipes les moins efficaces : Montpellier (-0.47). Plus largement, 26 des 38 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 présentent des écarts négatifs, ce qui traduit une certaine inefficacité au niveau de la finition, pouvant en partie s’expliquer par des gardiens plus habiles que la moyenne.

>>> Données complètes

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