Le numéro 424 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES définit les styles d’attaque des équipes de 23 ligues dans le monde sur la base des statistiques sur le nombre des courses à haute intensité des joueurs exclusivement produites par SkillCorner (>20km/h pour au moins 0,7 secondes). Pour chaque ligue, les équipes sont classées de celles dont les joueurs effectuent le plus de courses à haute intensité en phase offensive qu’attendu selon les minutes de possession à celles qui en font le moins.

Un écart positif caractérise les équipes qui tendent à se projeter vite vers l’avant, tandis qu’un écart négatif renvoie aux équipes construisant les attaques de manière plus horizontale. La plupart des équipes dominantes sont dans la deuxième catégorie, notamment Shakhtar Donetsk (-12.1%), Paris St-Germain (-10.9%) et Manchester City (-8.2%), mais RC Lens (+10.1%), Newcastle United (+8.5%) et Borussia Dortmund (+6.0%) montrent qu’il est possible d’obtenir des résultats de premier plan avec un jeu plus vertical.

Grâce à des technologies de tracking innovantes, SkillCorner fournit des données physiques et contextuelles pour plus de 60 ligues et compétitions de football à travers le monde. Ses données physiques standardisées permettent de comparer les attributs physiques des joueurs, des équipes et des ligues, ce qui facilite la prise de décision en matière de détection, de recrutement, de développement des joueurs et de stratégie d’équipe. La variable du "nombre de courses à haute intensité" utilisée ici n’est qu’un exemple du large éventail de données physiques disponibles.

La Lettre hebdomadaire numéro 423 de l’Observatoire du football CIES classe 60 ligues de première division dans le monde selon le pourcentage d’entraîneurs en place au début de la saison 2022/23 qui ne sont plus en charge actuellement. Sur les 850 équipes analysées, 484 ont changé de coach en cours de saison, ce qui correspond à un pourcentage de 56,9%.

Les pourcentages les plus élevés ont été mesurés dans trois championnats d’ancienne Yougoslavie (Bosnie, Macédoine du Nord et Serbie), suivi par une ligue d’Amérique centrale (Costa Rica) et deux d’Afrique (Algérie et Tunisie). À l’opposé, il y a la première divisions indienne (seulement un entraîneur remplacé sur 11). Pour le big-5, les valeurs vont de 55% en Premier League (11 sur 20) à « seulement » 35% en Serie A (7 sur 20), avec 50% pour la Ligue 1 (10 sur 20).

Les clubs ayant changé au moins une fois de coach ont en moyenne effectué le premier remplacement après 45,4% des rencontres, avec un record négatif de seulement 24,6% matchs dirigés par l’entraîneur ayant commencé la saison en Roumanie. Pour le big-5, les valeurs se situent ici entre 56,6% pour la Liga espagnole et 35,6% pour la Serie A italienne, où les clubs ont relativement peu changé mais plutôt vite.

La 422ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement des 100 associations disposant du plus grand nombre de joueurs expatriés au sein de 135 ligues à travers le monde. Avec un nombre record de 1’289 expatriés, le Brésil est en tête de classement devant la France (1’033) et l’Argentine (905).

La Lettre présente également le nombre d’expatriés par tranche d’âge, avec les Français premiers pour les 23 ans ou moins, les Brésiliens pour les 23 à 26 ans et les 27 à 30 ans, ainsi que les Argentins pour les plus de 30 ans. Des analysées plus détaillées y compris pour les évolutions mesurées depuis 2017, avec des augmentations record pour la France et la Colombie, sont disponibles dans le 85ème Rapport Mensuel.

Les expatriés sont définis comme des footballeurs évoluant en dehors de l’association où ils ont grandi, qu’ils ont quitté suite au recrutement par un club étranger. Cette définition permet d’isoler les migrations sportives de celles ordinaires, en donnant ainsi à voir les flux directement liés à la pratique du football. L’Atlas de migration présente les principales destinations pour les migrants du ballon de toutes origines.

La 421ème Lettre hebdomadaire présente le joueur avec la valeur de transfert la plus élevée selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES pour 1’229 clubs de 74 ligues à travers le monde. Pour chaque joueur, nous présentons également la proportion que sa valeur représente par rapport à l’ensemble des footballeurs sous contrat avec son club d’appartenance.

Les plus hautes valeurs pour les quatre demi-finalistes de la Ligues des Champions ont été enregistrées pour Erling Haaland à Manchester City (>€200m), Vinícius Júnior au Real Madrid (>€200m), Lautaro Martínez à l’Inter (>€80m) et Rafael Leão à Milan (>€60m). Malgré un contrat se terminant dans seulement une année, Kylian Mbappé (>€150m) est le joueur le mieux valorisé tant au Paris St-Germain qu’à l’échelle de la Ligue 1.

Nous sommes également fiers de lancer un nouvel outil permettant d’accéder à la valeur estimée de plus de 30’000 joueurs professionnels à travers le monde selon un scénario prévoyant une durée contractuelle d’au moins trois ans. Dans ce cas, le trio de tête se compose de Vinícius Júnior (>€250m), Kylian Mbappé (aussi >€250m) et Erling Haaland (>€200m). En Ligue 1, Kylian Mbappé devance se co-équipiers Gianluigi Donnarumma (>€60m) et Vitinha Ferreira (>€50m).

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La valeur précise calculée en fonction de la durée contractuelle réelle et bien plus de statistiques exclusives sont disponibles à travers une plateforme payante. Toute institution intéressée est cordialement invitée à prendre contact avec nous.

La 420ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES utilise les données Wyscout sur les dribbles dans des matchs de championnat des 365 derniers jours pour établir un classement des meilleurs spécialistes dans ce domaine selon un indice regroupant la fréquence et pourcentage de dribbles réussis, ainsi que le niveau sportif des co-équipiers et adversaires. Seuls les joueurs n’ayant pas encore fêté 23 ans et avec au moins 1’500 minutes de jeu sont inclus.

L’ailier brésilien du Real Madrid Vinícius Júnior est en tête de liste avec un dribble réussi toutes les 15 minutes et 32 secondes et un taux de réussite de 50.3% dans des matchs très relevés. Son compatriote Ângelo Gabriel de Santos FC se classe deuxième avec des statistiques encore plus impressionnantes bien que dans des matchs de niveau inférieur : un dribble réussi toutes les 13 minutes et 56 secondes avec un taux de réussite de 64,2%.

Des joueurs évoluant dans 35 ligues différentes se trouvent dans le top 100, avec la Liga espagnole à la première place (11 représentants), un de plus que la Premier League anglaise et la Liga Profesional argentine. Né le 23 décembre 2004, Facundo Buonanotte de Brighton & Hove Albion est le plus jeune joueur du top 100, suivi par le Brésilien Ângelo Gabriel (né à peine deux jours plus tôt) et l’Israélien de RB Salzbourg Oscar Gloukh.

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Le numéro 419 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des 200 joueurs de moins de 20 ans actifs dans 75 ligues du monde entier (vingt pour chacun des dix postes pris en compte) ayant accumulé le plus d’expérience de jeu lors de la dernière année. Le plus haut score dans l’absolu a été enregistré pour le Barcelonais Gavi, dont le capital expérience relatif est 4,37 fois supérieur à la moyenne observée pour les joueurs du même âge et du même poste.

Les joueurs en tête de classement par poste sont Plamen Andreev (Levski Sofia, gardien), António Silva (Benfica, défenseur central), Alejandro Balde (Barcelone, latéral gauche), Rico Lewis (Manchester City, latéral droit), Arthur Vermeeren (Royal Antwerp, milieu défensif), Pablo Gavi (Barcelone, milieu central), Bilal El Khannouss (KRC Genk, milieux offensif), Matheus Martins (Watford, ailier gauche), Ângelo Gabriel (Santos, ailier droit) et Marcos Leonardo (Santos, centre-avant).

Le classement a été établi selon la méthode du capital expérience prenant en compte les minutes jouées dans des rencontres officielles disputées lors des 365 derniers jours, le niveau sportif des matchs et les résultats. De plus, le capital expérience a été rapporté à la moyenne mesurée pour les joueurs du même âge et du même poste, ce qui nous permet de présenter un score relatif comme mentionné plus haut.

La 418ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 75 ligues dans le monde selon la fréquence des penalties sifflés par les arbitres depuis le 1er janvier 2020. En Ligue 1 française, un penalty est accordé toutes les 245 minutes (temps additionnels non inclus), contre une moyenne de 271 minutes à l’échelle mondiale.

La Premier League égyptienne est le championnat où les arbitres sifflent le plus fréquemment des penalties (toutes les 172 minutes), ave la Botola Pro marocaine quatrième. À l’opposé on trouve la J1 et J2 League japonaises (toutes les 613 minutes). Au niveau du taux de réussite, la moyenne mondiale se situe à 77,1%, avec un maximum de 82,2% en Ligue 1 française.

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Le numéro 417 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes disputées par des joueurs qui n’avaient pas encore fêté leur vingtième anniversaire lors des matchs de championnat joués pendant les cinq dernières années par 1’168 clubs de 76 ligues dans le monde. Les Danois de Nordsjælland écrasent la concurrence avec un pourcentage record de 37%.

Borussia Dortmund pointe en tête parmi les équipes actuellement dans le big-5, devant le Stade Rennais, Barcelone, l’Olympique Lyonnais et Toulouse. En termes du nombre de joueurs de moins de 20 ans, les Roumains du FCV Farul sont en tête avec 45 footballeurs, alors que Paris St-Germain (28) est premier pour les clubs du big-5.

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Le 84ème Rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les styles de jeu offensifs adoptés par les équipes de 75 ligues à travers le monde en utilisant les données de pas moins de 18’000 rencontres collectées par InStat (désormais Wyscout). Les statistiques sur les contre-attaques sont croisées avec celles des passes dans le tiers adverse pour déterminer quatre styles de jeu offensifs.

Le jeu de « pression » privilégiant les attaques placées est le style qui prédomine dans les ligues du big-5 à l’exception de la Bundesliga. Le jeu d’« alternance » mélangeant attaques placées et attaques rapides est le style dominant notamment en Turquie et en Belgique. Le jeu d’« attente » avec des valeurs inférieures à la moyenne tant pour les contre-attaques que pour les passes dans le tiers adverse est le style principal au Portugal et en Allemagne, tandis que le jeu de « projection » privilégiant les attaques rapides est notamment répandu en Amérique latine.

L’analyse par club permet de définir plus précisément les options tactiques offensives des équipes. Bien qu’à différents degrés, la majorité des clubs les plus compétitifs sont adeptes du jeu de « pression ». Néanmoins, il existe des exceptions comme par exemple Liverpool et Borussia Dortmund qui pratiquent un jeu d’« alternance », Rome et Juventus adeptes du jeu d’« attente » ou encore Milan et Eintracht Francort qui pratiquent un jeu de « projection ».

Finalement, nous tenons à remercier les responsables d’InStat qui ont facilité l’accès à leurs données en ayant bien compris le sens de notre démarche et la mission que nous nous sommes fixés de repousser les frontières de la connaissance au service du développement durable du football dans le monde. Nous sommes persuadés que nos nombreux lecteurs assidus se joignent volontiers à nos remerciements.

>>> Allez au Rapport

Le numéro 416 de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs de moins de 23 ans évoluant en dehors du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert estimées par le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Le centre-avant de Benfica Gonçalo Ramos est en tête de liste avec une valeur estimée à environ €70 millions, devant trois défenseurs centraux : son co-équipier António Silva (€66m), Gonçalo Inácio (€62m) du Sporting CP et Jurriën Timber (€57m) d’Ajax.

Les trois joueurs U23 les mieux valorisés en dehors du Portugal et des Pays-Bas sont Yuri Alberto (€35m) de Corinthians, Benjamin Šeško (€34m) de RB Salzburg (déjà recruté par RB Leipzig) et André Trindade (€31m) de Fluminense. Par club d’emploi, RB Salzburg (10 joueurs) est le plus représenté devant Feyenoord (6), Ajax (5), Burnley (4) et PSV Eindhoven (4). Le top 100 des plus hautes valeurs en novembre dernier pour les joueurs de moins de 25 ans hors big-5 est disponible ici.

>>> Top 100 U23 actuel

Le numéro 415 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 76 ligues dans le monde selon le nombre de cartons par match distribués par les arbitres depuis le 1er janvier 2020. La Primera División bolivienne est en tête de classement (7,01 cartons par match, dont 0,55 rouges), alors que la J2 League japonaise est à l’extrême opposé (1,99 cartons par match, dont 0,05 rouges).

Sept championnats d’Amérique latine se classent aux neuf premiers rangs au niveau du nombre total de cartons, les seules exceptions étant la Primeira et Segunda Liga portugaises. La Ligue 1 et Ligue 2 françaises se situent dans la deuxième moitié du tableau en ce qui concerne les cartons jaunes et dans la première moitié pour les cartons rouges.

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Le numéro 414 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 126 associations dans le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors des matchs des sélections masculines senior disputés la dernière année. Le maximum a été enregistré pour le Koweït (29,76 ans), tandis que le minimum a été observé pour Bahamas (22,82 ans). En Europe, les valeurs s’étendent de 29,40 ans pour la Belgique à 25,07 ans pour la Turquie.

Les trois valeurs les plus faibles parmi les participants à la dernière Coupe du monde ont été mesurées pour les États-Unis (24,74 ans), l’Équateur (25,78 ans) et le Ghana (25,97 ans). Ces trois sélections sont promises à un bel avenir. Globalement, la part des minutes des joueurs de 21 ans ou moins est de 10,2%, contre 32,7% pour les 22-25 ans, 31,5% pour les 26-29 ans et 25,6% pour les 30 ans ou plus.

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