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Le COVID n’a fait que freiner l’inflation des prix de transfert des joueurs

Si la crise du COVID a amené à une forte diminution du volume des investissements sur le marché des transferts, les footballeurs recrutés contre de l’argent par les équipes du big-5 lors du dernier mercato ont été payés en moyenne 6% de plus que des joueurs aux caractéristiques similaires en été 2019. L’analyse complète de l’Observatoire du football CIES est disponible dans la 58ème édition du Rapport Mensuel.

Pendant le dernier mercato, les clubs des cinq grandes ligues européennes ont investi 43% de moins en indemnités de transfert pour recruter des nouveaux joueurs par rapport à l’été 2019. La diminution minimale a été enregistrée en Premier League anglaise (de €1,65 à €1,49 milliards, -10%), tandis que la baisse maximale a été observée dans la Liga espagnole (de €1,40 milliards à €348 millions, -75%).

La part de joueurs recrutés sans le payement d’indemnités parmi l’ensemble des joueurs engagés de manière permanente par les équipes du big-5 est passée de 26,2% à 32,2%. Le pourcentage de joueurs engagés en prêt par rapport à l’ensemble des nouvelles recrues a aussi augmenté : de 23,1% à un record historique de 30,0%. La crise du COVID a aussi renforcé la tendance des équipes à intégrer des payements conditionnels et des pourcentages à la revente dans les transactions des joueurs.

La pandémie du COVID a fortement impacté la probabilité que les joueurs fassent l’objet d’un transfert payant. Cependant, si un transfert a lieu, l’hypothèse selon laquelle le prix aurait été négocié à un niveau inférieur qu’avant la pandémie ne trouve pas de confirmation. Sur ce plan, l’impact le plus marquant de la pandémie réside dans le ralentissement de l’inflation galopante des prix des joueurs : de 15% par an en moyenne entre 2015 et 2019 à 6% entre 2019 et 2020.

L’OM dans le top 20 des effectifs les plus stables au monde

La Lettre hebdomadaire n° 307 de l’Observatoire du football CIES classe les clubs ayant disputé au moins 27 matchs de championnat depuis septembre 2019 selon le nombre de joueurs utilisés. L’échantillon se compose de 1’014 équipes de 1ère ou 2ème division de 50 pays à travers le monde. Le club brésilien d’Avaí FC est en tête de liste avec 59 joueurs utilisés, 37 de plus que les deux équipes en ayant aligné le moins : Halmstad (Suède) et Wellington Phoenix (Nouvelle-Zélande).

Cinq clubs anglais sont dans le top 20 des équipes les plus stables : Burnley, Liverpool, Southampton, Brighton & Hove Albion et West Bromwich Albion. RSC Charleroi (3ème avec 23 joueurs) et l’Olympique de Marseille (25) se classent aussi aux 20 premières places. À l’opposé, le club de Ligue 1 ayant pratiqué la plus grande rotation de joueurs au cours de la dernière année est l’AS Saint-Étienne : 40.

Les clubs de Serie A et Serie B brésilienne sont sur-représentés parmi ceux utilisant le plus de joueurs. Treize d’entre eux en ont aligné au moins 50 lors de la dernière année. Des nombreuses équipes d’Europe de l’Est, notamment de Serbie et d’Ukraine, sont aussi particulièrement instables ; à l’inverse de la plupart des clubs d’Europe occidentale et d’Asie.

Júnior Negão meilleur buteur de l’année devant Ronaldo

La 306ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 127 footballeurs ayant marqué au moins 10 buts dans 94 premières divisions mondiales pendant l’année 2020. Le Brésilien Júnior Negão (33 ans) de Ulsan Hyundai, en Corée du Sud, est en tête de classement avec 24 buts jusqu’au dernier week-end, deux de plus que Cristiano Ronaldo à Juventus (25 à 24 avec les matchs du week-end).

Si l’on pondère les buts avec le niveau sportif des compétitions dans lesquelles ils ont été marqués en utilisant le coefficient spécifiquement développé par l’Observatoire du football CIES, Cristiano Ronaldo (Juventus) est premier devant Ciro Immobile (Lazio) et Robert Lewandowski (Bayern). Le meilleur joueur éligible pour l’équipe de France dans ce classement est André-Pierre Gignac (Tigres, 19ème).

Avec 15 buts en seulement 1’153 minutes de championnat, le jeune prodige norvégien de Borussia Dortmund Erling Haland présente le meilleur score en termes de minutes par but pour les joueurs du big-5 : 76.9. Cristiano Ronaldo (24 buts en 1’784 minutes, 81,1) et Andrej Kramari ? d’Hoffenheim (10 buts en 835 minutes, 83,5) complètent le podium de ce classement spécifique.

La Ligue 1 française en tête dans l’emploi de jeunes

Le 305ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 80 premières divisions dans le monde selon le pourcentage de minutes des joueurs de 21 ans ou moins depuis la saison 2015/16 (ou 2015). Le plus fort pourcentage parmi les championnats du big-5 a été enregistré en Ligue 1 (15,4% des minutes), tandis que le plus faible a été mesuré en Premier League (7,1%).

Deux pays baltes sont en tête du classement général : l’Estonie (31,1%) et la Lettonie (27,2%). La première division slovène complète le podium : 26,4%. L’Eredivisie néerlandaise est le championnat le plus compétitif dans le top 10 (8ème, 23,8%). Les valeurs les plus élevées pour des ligues de pays non-européens ont été observées à Panama (7ème, 23.9%), au Venezuela (13ème, 22,0%) et en Uruguay (20ème, 18,0%).

Depuis 2015, les clubs de Super Ligue chinoise ont aligné des joueurs de 21 ans ou moins pendant le plus faible pourcentage de minutes parmi toutes les compétitions analysées : 3,9%. Cette proportion très mince indique que la Chine n’est pas encore prête de devenir une puissance du football dans la mesure où les talents locaux peinent à gagner de l’expérience. La deuxième valeur la plus faible a été enregistrée en Süper Lig turque (4,1%).

Toutes les données ici

Quid de l’avantage à domicile après la pandémie du COVID-19 ?

Les équipes à domicile gagnent traditionnellement plus de matchs que celles à l’extérieur. Le numéro 304 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de victoires à domicile avant et après la pandémie du COVID-19 dans 63 ligues professionnelles. Il révèle que l’avantage à domicile a persisté sans public, même si d’une manière moins forte.

Entre janvier 2015 et mars 2020, les équipes à domicile ont gagné 44,3% des rencontres disputées dans les championnats étudiés. Après l’éclatement de la pandémie et la fermeture des stades, ce pourcentage a légèrement diminué à 42,2%. À différents degrés, l’avantage à domicile a diminué dans 41 des 63 compétitions prises en compte. La différence moyenne de buts est passée de +0,31 à +0,24.

La plus forte baisse dans le pourcentage de victoires à domicile a été enregistrée en première division grecque (-15,1%), suivie par les premiers niveaux de compétition autrichien et allemand. À l’opposé, en Super League suisse, les équipes jouant à domicile ont gagné un pourcentage de rencontres significativement plus élevé après la fermeture des stades au public qu’avant : +8,5%.

Étude globale des cartons dans le football professionnel

Le tout nouveau Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES compare 87 premières divisions du monde entier du point de vue du nombre de cartons jaunes et rouges distribués entre 2015 et 2020. L’étude met en exergue d’importantes différences selon les pays et révèle l’existence de corrélations significatives entre le taux de cartons par match et plusieurs indicateurs socio-économiques des États.

Le nombre de cartons varie considérablement selon la Confédération d’appartenance des ligues. À un extrême, les arbitres donnent en moyenne 5,83 cartons par match en Amérique du Sud. Il s’agit d’un chiffre de 45% plus élevé que celui observé au niveau des 15 championnats asiatiques étudiés (4,00). Partout, les équipes évoluant à l’extérieur reçoivent plus de cartons que celles jouant à domicile.

Le produit intérieur brut (PIB) et l’indice de développement humain (IDH) d’un pays sont inversement corrélés à la quantité de cartons. Ce résultat indique que les matchs disputés dans des pays dont les habitants disposent d’une meilleure qualité de vie et éducation sont moins tendus, ou du moins donnent lieu à moins de sanctions disciplinaires de la part du corps arbitral.

Une corrélation statistiquement significative a aussi été mesurée entre le taux de cartons et celui d’homicides. La violence présente au sein d’une société semble ainsi se transposer au sein des rencontres de football. En outre, plus les habitants considèrent que le niveau de corruption dans leur pays est élevé, plus les arbitres auront à distribuer des cartons. Ce résultat pourrait renvoyer à l’existence d’un climat social où méfiance et injustices sont de mise.

Ces résultats montrent que les rencontres de football se déroulent selon des dynamiques différentes en fonction du contexte social, économique, politique et culturel des pays dans lesquelles elles se déroulent. Ils confirment le lien très étroit entre football et société et montrent l’importance de prendre en compte les spécificités des pays pour une analyse fine du jeu même dans un contexte de mondialisation.

Accédez grauitement à l’étude complète

Prolongation urgente ! Mbappé dans la liste

Le 303ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert augmenterait le plus si leur contrat avec le club d’appartenance venait à être prolongé d’une année. L’écart le plus positif dans l’absolu a été calculé pour Jadon Sancho (+€43M). Kylian Mbappé (+€39M) et Lionel Messi (+ €35M) complètent le podium.

Avec deux années de contrat restantes, la valeur de transfert de Jadon Sancho selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES est actuellement juste en-dessus de €180M. Une prolongation d’une année amènerait cette somme à €223M. Si Kylian Mbappé prolongeait son contrat avec Paris St-Germain de juin 2022 à juin 2023, sa valeur de transfert estimée passerait de €242M à €281M.

Lionel Messi est en tête de classement pour les joueurs avec une seule année de contrat restante, devant Georginio Wijnaldum et Ferran Torres. En renouvelant leur contrats d’une année supplémentaire, leurs valeurs de transfert passeraient d’environ €80M à €115M pour Messi, de €44M à €64M pour Wijnaldum, ainsi que de €42M à €61M pour Torres.

Kilomètres parcourus par la balle : Bayern champion

La Lettre hebdomadaire numéro 302 de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur le nombre de kilomètres parcourus par la balle lors des phases de possession des équipes de 35 championnats européens pour les saisons 2018/19 et 2019/2020 (2018 et 2019 pour les ligues d’été). Bayern Munich (12,7 km) devance Manchester City (12,5 km) et Liverpool (12,3 km).

Les joueurs de Bayern Munich réussissent en moyenne un peu moins de passes par match que ceux de Manchester City (705 contre 722), mais leur distance est plus longue (18,0 mètres contre 17,3). Liverpool n’effectue que 654 passes par match (9ème place), mais d’une longueur bien supérieure (18,8 mètres) à celle mesurée pour la plupart des équipes faisant le plus courir la balle dans leurs rangs.

Paris St-Germain se classe vingtième avec un nombre conséquent de passes par match (673, 5ème), mais avec la plus faible distance moyenne dans l’absolu (légèrement moins de 16,0 mètres), pour une circulation totale de la balle en phase de possession de 10,7 kilomètres. Deux autres clubs français figurent aux 50 premiers rangs : Clermont Foot (41ème, 10,3 km) et l’Olympique Lyonnais (44ème, 10,2 km). Contactez-nous pour en savoir plus sur les données et services d’InStat.

Entraîneurs professionnels : âge, longévité et origines

La 56ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques des entraîneurs dirigeant 1’646 équipes dans 110 ligues de 79 pays à travers le monde. L’étude porte sur trois aspects : l’âge, la durée de permanence dans le club entraîné et l’origine. Le profil-type d’un coach est celui d’un homme d’un peu moins de 50 ans (48,8) en charge depuis moins d’une année (301 jours).

Au total, 28,3% des entraîneurs des équipes analysées au 1er juin 2020 ont grandi dans une autre association que celle du club dirigé. Il s’agit d’un pourcentage supérieur à celui mesuré parmi les joueurs : 24.7%. L’analyse révèle aussi que presque deux tiers des coaches (64,3%) sont des anciens footballeurs professionnels. Les défenseurs sont sur-représentés, tandis que les anciens gardiens sont sous-représentés.

Le numéro 301 de la Lettre hebdomadaire montre que l’Argentine est la nation la plus représentée parmi les entraîneurs étrangers. Les 68 coaches argentins présents à l’étranger au 1er juin 2020 officiaient dans 22 pays différents. La plupart d’entre eux étaient actifs dans d’autres pays d’Amérique latine. Les coaches espagnols ont aussi la cote à l’étranger (41 entraîneurs dans 21 pays), tout comme les Serbes (34 entraîneurs dans un nombre record de 24 pays).

Penalties : le plus en Pologne, France bien placée

Le 300ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare 35 ligues européennes selon le nombre de penalties par match sifflés par les arbitres depuis la saison 2017/18 (2018 pour les championnats d’été). L’Extraklasa polonaise est en tête de classement (un penalty toutes les 230 minutes). La Ligue 1 française est 8ème (262’), tandis que la Ligue 2 est 18ème (291’). Les données proviennent de nos partenaires d’InStat.

L’Eliteserien norvégienne est le championnat où les arbitres sifflent le moins de penalties (toutes les 389’), suivie par la Premier League (382’) et le Championship (377’) anglais. Ce résultat confirme, d’une part, le style d’arbitrage particulier Outre-Manche, et, d’autre part, la moins grande tendance des joueurs à chercher la faute. Les penalties sont plutôt rares aussi en Bundesliga (321’), tandis que leur fréquence est bien plus élevée en Serie A (249’), en Ligue 1 (262’) et dans la Liga (268’).

À l’échelle des clubs, les valeurs varient entre un penalty toutes les 209 minutes pour l’Étoile Rouge de Belgrade et toutes les 2’363 minutes pour Burnley. Au niveau de la Ligue 1, depuis la saison 2017/18, Paris St-Germain a obtenu les plus de penalties (29 en 103 matchs, toutes les 319’), tandis que Montpellier et Dijon en ont obtenu le moins (10 en 104 rencontres, 936’). AC Ajaccio est en queue de peloton dans l’absolu avec seulement 9 penalties sifflés en sa faveur.

Liste biannuelle des plus hautes valeurs de transfert

La 299ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Kylian Mbappé est en tête de liste devant quatre Anglais : Raheem Sterling, Jadon Sancho, Trent Alexander-Arnold et Marcus Rashford. Antoine Griezmann est huitième, tandis que le jeune prodige de Bayern Munich Alphonso Davies fait son entrée dans le top 10.

Malgré la pandémie du COVID-19, la valeur de transfert estimée de Kylian Mbappé reste très haute : €259,2 millions. L’attaquant français est encore très jeune et son contrat avec Paris St-Germain n’échoue qu’en 2023. Avec une seule année de contrat restante et presque 33 ans, Lionel Messi (€100,1 M) rétrocède à la 21ème place. Cristiano Ronaldo (€62,8 M, 70ème) est le joueur le plus âgé du top 100. Au total, 22 footballeurs ont une valeur estimée supérieure à €100 millions.

Alphonso Davies (9ème, €133,5 M) est le plus jeune joueur dans le top 20. Il devance Erling Haland (15ème, €107,3 M). À part Mbappé, sept autres footballeurs de Ligue 1 figurent dans le top 100 : Marquinhos Aoás, Neymar Júnior, Houssem Aouar, Victor Osimhen, Moussa Dembélé, Marco Verratti, et Jonathan Ikoné. Avec 43 joueurs, la Premier League anglaise est le championnat du big-5 le plus représenté aux 100 premières places.

Joueurs les plus productifs de la Bundesliga allemande

La Bundesliga allemande a été le premier grand championnat européen à repartir après la pause liée au COVID-19. Le numéro 298 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs avec les meilleures statistiques pour la saison en cours dans huit différents indicateurs selon les données fournies par notre partenaire OptaPro.

Yann Sommer est en tête de liste en ce qui concerne le nombre d’arrêts, Kingsley Ehizibue (Cologne) a réussi le plus de tacles, tandis qu’Omar Mascarell (Schalke 04) et Jamilu Collins (Paderborn) ont effectué le plus d’interceptions. Alphonso Davies (Eintracht) est premier pour les dribbles réussis, Sven Bender (Bayer) pour les passes, Christopher Nkunku (RB Leipzig) pour les passes ayant mené à une tentative de tir et Robert Lewandowski (Bayern) pour les tirs.

Le centre-avant d’Union Berlin Sebastian Andersson a gagné plus que deux fois de duels aériens que le deuxième joueur en ayant gagné le plus : 210 comparé à 102. Cette statistique étonnante est liée au style de jeu pratiqué par son équipe, qui aligne les plus grandes compositions en Europe, comme illustré par l’Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES.

40 matchs et puis s’en va : la dure vie des entraîneurs

L’édition 297 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’emploi d’entraîneurs dans 84 premières divisions du monde entier entre janvier 2015 et décembre 2019. Lors de cette période, le nombre moyen d’entraîneurs par club en charge pour au moins trois matchs de championnat varie entre 9,1 en Bolivie et 2,6 en Suède. En moyenne, un coach a dirigé 40,6 rencontres.

Les données par ligue représentent une bonne estimation de la situation réelle dans la mesure où seules les ligues pour lesquelles nous avons pu retracer l’entière historique des entraîneurs pour au moins la moitié des équipes concernées sont incluses dans l’échantillon. Le classement par club ne comprend que les équipes qui ont toujours évolué en première division lors de la période analysée.

Avec une moyenne de 3,4 entraîneurs par club, la première division française enregistre la dix-huitième rotation la moins importante entre 2015 et 2019. La valeur la plus élevée par club a été observée pour les Boliviens de Club Real Potosí (20 entraîneurs différents en charge pendant au moins trois matchs de championnat). À l’opposé, 30 équipes ont eu un seul entraîneur lors de la période analysée, dont Zulte Waregem.

Scores fleuve : PSG dans le top 10 mondial

Le numéro 296 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle que Lincoln Red Imps (Gibraltar) est le club faisant actuellement partie d’une première division mondiale ayant gagné le plus fort pourcentage de matchs de championnat par trois ou plus buts d’écart entre 2015 et 2020 : 49,6%. Paris St-Germain se classe à la neuvième place ex-aequo avec Barcelone (35,4%).

À l’échelle des ligues, le pourcentage le plus élevé de victoires faciles a été enregistré en première division de Macao (42,5% des matchs). Les valeurs pour les championnats du big-5 varient entre 18,8% de scores fleuve en Bundesliga allemande et 15,5% en Serie A Italienne (16,1% pour la Ligue 1 française). La moyenne mondiale est de 14,4%.

La plus forte proportion de rencontres qui se sont soldées par un match nul entre 2015 et 2020 a été mesurée en Gambie (42,1%). À l’opposé, on trouve la première division de Macao (14,9%). À l’échelle des clubs, Naft Masjed Soleyman (Iran) a réalisé le plus grand pourcentage de matchs nuls en championnat lors de la période considérée (47,4%), tandis que Tukums (Lettonie) en a réalisé le moins (8,2%).

Production de footballeurs : Brésil première puissance mondiale

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 55ème Rapport Mensuel. L’étude analyse la contribution des associations nationales du monde entier du point de vue de la production de joueurs professionnels. L’échantillon comprend 55’856 footballeurs ayant évolué lors de l’année civile 2019 dans 132 ligues de première ou deuxième division de 93 pays répartis dans l’ensemble des continents.

Pour élaborer le classement, les minutes de championnat de chaque footballeur ont été pondérées par un coefficient de force sportive des clubs, calculé en prenant en compte le niveau de compétition et les performances des équipes à l’échelle nationale, ainsi que les résultats des représentants de l’association d’appartenance dans les coupes internationales. L’origine des joueurs a été définie comme l’association dans laquelle ils ont grandi.

Le Brésil émerge comme la principale puissance mondiale dans la production de footballeurs de haut niveau. Les joueurs brésiliens sont nombreux (2’748 dans les 132 ligues étudiées, dont 1’541 à l’étranger), disposent d’un bon temps de jeu (1’203 minutes de championnat par an contre une moyenne générale de 1’133 minutes) et évoluent dans des clubs de bon niveau (coefficient sportif de 0,49 comparé à une moyenne de 0,37).

La France est la deuxième plus grande puissance mondiale, juste devant l’Espagne. Les Français sont plus nombreux que les Espagnols au sein des ligues étudiées (1’744 contre 1’350), mais disputent en moyenne moins de minutes (1’260 contre 1’360 en 2019) et évoluent dans des clubs de niveau inférieur (coefficient sportif moyen de 0,63 contre 0,55). L’Argentine se classe quatrième en devançant deux autres pays européens : l’Angleterre et l’Allemagne.

Matchs sans but : l’Afrique en exergue

La 295ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 154 premières divisions à travers le monde selon le pourcentage de rencontres qui se sont soldées avec un score vierge entre janvier 2015 et décembre 2019. Aux 30 premières places il y a 23 championnats africains. Le plus haut pourcentage dans l’absolu a été enregistré en Gambie (23,5%).

Les valeurs extrêmes par Confédération ont été mesurées en Iraq (14.9%) et Macao (2.9%) en Asie (moyenne continentale de 7,6%), Gambie (23,5%) et Madagascar (7,4%) en Afrique (13,9%), Haïti (18,5%) et Suriname (3,0%) en Amérique du Nord (8,1%), Argentine (11,5%) et Bolivie (5,6%) en Amérique du Sud (8,3%), ainsi que Monténégro (13,0%) et Irlande du Nord (3,4%) en Europe (7,9%). La Ligue 1 française se situe en 85ème position avec 8,0% de matchs sans buts.

À l’échelle des clubs, le pourcentage le plus élevé a été observé pour Gambia Ports Authority (GPA) (29,8%). À l’opposé, aucun des 167 matchs disputés par les Nord-Irlandais de Warrenpoint Town durant la période prise en compte ne s’est terminé sans buts. Angers présente la valeur la plus haute parmi les clubs actuels de Ligue 1 (12,0%), alors que Paris St-Germain et Stade Rennais affichent les plus faibles pourcentages (4,2%).

Quels clubs et ligues alignent le plus de jeunes ?

L’expérience professionnelle précoce est précieuse pour réussir dans le football. Des grandes différences existent dans les opportunités données aux jeunes pour prouver leur valeur selon les ligues et les clubs. La Lettre hebdomadaire 294 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes disputées lors de la saison en cours ou la dernière complétée par les U21 dans 1’292 clubs et 93 premières divisions du monde entier.

À l’échelle des ligues, le temps de jeu des U21 s’étend entre 29,0% dans la Super Liga slovaque et seulement 3,7% dans la Pro League saoudite et la Süper Lig turque. La Ligue 1 française présente le pourcentage le plus élevé parmi les championnats du big-5 (15,0%), tandis que la Liga espagnole ferme la marche (7,0%). Parmi les deuxièmes divisions des pays accueillant les cinq grands championnats européens, la Ligue 2 française figure aussi en tête (14,1%).

À l’échelle des clubs, la plus forte valeur dans l’absolu a été enregistrée pour l’équipe réserve de Wellington Phoenix en première division néo-zélandaise (93,3%). Quatre clubs français sont aux quatre premières places du classement pour le big-5 : LOSC Lille (32,1%), OGC Nice (30,8%), AS St-Étienne (24,6%) et Toulouse (24,3%). Au niveau de la Ligue 2, SM Caen (30,4%) devance Sochaux (28,1%) et Le Havre (20,1%).

Impact du premier but : PSG en tête pour le big-5

Entre janvier 2015 et décembre 2019, Paris St-Germain a gagné presque 9 matchs de championnat sur 10 après avoir marqué le premier but de la rencontre (124 sur 138, 89,9%). C’est le pourcentage le plus élevé au niveau du big-5. La valeur la plus forte dans les 92 premières divisions étudiées a été mesurée pour l’Étoile Rouge de Belgrade (130 sur 135, 96,3%). Toutes les données sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 293 de l’Observatoire du football CIES.

Au niveau du big-5, derrière le PSG on trouve Barcelone (88,5% de victoires après avoir ouvert le score) et Manchester City (87,1%). Les valeurs pour les autres équipes de la Ligue 1 française varient entre 76% pour l’Olympique Marseille (73 victoires sur 96 ouvertures du score) et 51% pour Toulouse (à peine 35 sur 68). Le plus faible pourcentage en absolu a été enregistré pour les Australiens de Central Coast Mariners (20 sur 53, 38%).

Par ligue, les valeurs s’étendent entre 80% de victoires de l’équipe ayant marqué le premier but en première division moldave et 65% au sein du premier niveau de compétition chilien. Le pourcentage de la Ligue 1 française est proche de celui mesuré à l’échelle mondiale : 69%. Les valeurs les plus faibles en Europe ont été enregistrée à l’échelle des premières divisions belge et norvégienne (66 % dans les deux cas).

Export de joueurs : la France deuxième

Le numéro 292 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les pays du monde entier selon le nombre de leurs représentants ayant joué à l’étranger pendant l’année civile 2019. Le Brésil est en tête de classement (1’600 joueurs, dont 74,6% actifs dans un championnat de première division) devant la France (1’027 expatriés, dont 74,0% dans une première division).

Au total, 186 associations nationales avaient au moins un joueur expatrié dans les 141 ligues des 93 pays inclus dans l’échantillon. Néanmoins, à eux trois, le Brésil, la France et l’Argentine fournissaient presqu’un quart de la main d’œuvre étrangère (22,5%). Le Nigeria est le principal exportateur africain (399 joueurs à l’étranger), tandis que le Japon est le premier exportateur asiatique (161).

L’Atlas de migration de l’Observatoire du football CIES présente les principales destinations pour chaque origine. Cet outil exclusif révèle notamment que les cinq pays important le plus de joueurs ayant grandi en France sont l’Angleterre, la Belgique, Luxembourg, l’Italie et la Turquie. Le Portugal est la première destination pour les Brésiliens, tandis le Chili est la principale destination des Argentins.

Meilleurs clubs tremplin : Ajax devant Benfica

La 291ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les principaux clubs d’où les joueurs actuels du big-5 sont partis pour rejoindre les cinq grandes ligues européennes. En tête du classement des clubs tremplin il y a trois participants réguliers des coupes européennes : AFC Ajax (22 joueurs actuellement dans le big-5 y ont été recrutés), SL Benfica (21) et RB Salzbourg (20).

Aux 15 premières places il y a également trois équipes belges (Genk, Anderlecht et Bruges), deux clubs portugais supplémentaires (Sporting CP et Porto), un autre des Pays-Bas (PSV Eindhoven), ainsi qu’une équipe suisse (Bâle), une croate (Dinamo Zagreb) et une danoise (FC København). Les équipes B de Real Madrid (4ème) et de Barcelone (11ème) figurent aussi dans le classement. Le premier club non-européen est Boca Juniors (15ème).

La 54ème édition du Rapport Mensuel élargit le spectre de l’analyse en révélant que le recrutement depuis un club extérieur au big-5 est la modalité d’entrée la plus fréquente vers ces championnats (48% en général, mais seulement 38% pour les joueurs ayant débuté en Ligue 1), suivi par le lancement à partir des équipes de jeunes ou de l’équipe B d’un club du big-5 (39% au total, mais 48% pour la Ligue 1) et la promotion d’une deuxième division du club d’appartenance (13%).

Rotation des effectifs : l’Amérique du Sud se détache

L’édition 290 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 87 premières divisions du monde entier selon le nombre de joueurs utilisés en championnat depuis janvier 2015. La valeur la plus élevée a été enregistrée pour les Colombiens de Deportivo Pasto (176 joueurs différents), tandis que la plus faible a été mesurée pour les Chinois de Shanghai SIPG (44).

Les clubs sud-américains sont sur-représentés parmi ceux avec la plus forte rotation des effectifs : 7 aux 10 premières places et 10 dans le top 20. À l’opposé, plusieurs équipes européennes parmi les plus compétitives figurent parmi celles ayant aligné le moins de joueurs différents en championnat depuis janvier 2015, comme Manchester City (52), Real Madrid (54) et Bayern Munich (59).

Parmi les clubs de Ligue 1 actuels, les valeurs varient entre 102 pour Metz et 70 pour Strasbourg. La moyenne des joueurs utilisés par club et saison en Ligue 1 est légèrement inférieure à celle mesurée à l’échelle mondiale : 26,6 contre 27,5. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division paraguayenne (38,7) et saint-marinoise (22,1).

Pandémie : 28% de perte sur les valeurs de transfert

La pandémie du coronavirus affecte fortement l’industrie du football. Le numéro 289 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les différences dans les valeurs de transfert estimées des joueurs dans le cas où plus aucun match ne serait disputé et aucun contrat ne serait renouvelé jusqu’à fin juin. Ainsi, la valeur de transfert totale des joueurs du big-5 diminuerait de 28% : de €32,7 à €23,4 milliards.

L’ampleur de la baisse varie selon divers facteurs comme l’âge des joueurs, la durée de contrat, la trajectoire de carrière et les performances récentes. La plus forte perte en termes relatifs concerne les footballeurs plus âgés avec des contrats relativement courts et ayant moins joué cette saison que lors de la précédente. En guise d’exemple, la valeur estimée de Paul Pogba diminuerait de presque la moitié pour passer de €65M à €35M.

La plus forte perte potentielle en pourcentage a été mesurée pour l’Olympique de Marseille : -38%. À l’opposé, la perte la moins marquée a été enregistrée pour Stade Brestois : -16%. Les valeurs présentées ont été calculées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Les intervalles de valeurs pour tous les joueurs du big-5 avant l’arrêt des championnats sont disponibles ici.

Jeunes les plus chers : Sancho et Håland en tête

Deux joueurs de Borussia Dortmund sont en tête du classement des footballeurs du big-5 nés en 2000 ou après avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES : Jadon Sancho et Erling Håland. L’Anglais est évalué à presque €200 M et le Norvégien à €101 M. Si la valeur de Sancho a probablement atteint son sommet, celle d’Håland est destinée à croître. Le top 50 est disponible gratuitement dans la Lettre hebdomadaire n° 288.

Le duo d’attaque du Real Madrid Rodrygo et Vinícius ont la troisième et quatrième plus haute valeur estimée : €89 M and €74 M respectivement. La marge de progression des deux Brésiliens est aussi très importante. Avec quatre représentants, l’Angleterre est l’origine la plus présente dans le top 10 : Jadon Sancho, Callum Hudson-Odoi (5ème, €72 M), Mason Greenwood (8ème, €50 M) et Phil Foden (9ème, aussi €50 M).

Avec une valeur estimée à €53 M, le milieu du Stade Rennais Eduardo Camavinga est le Français le mieux classé : 7ème. Un seul autre joueur né en 2002 est présent dans le top 50 : Ansu Fati (12ème). Les autres Français aux 50 premières places sont Benoît Badiashile, William Saliba, Wesley Fofana, Yacine Adli, Joris Chotard et Rayan Aït Nouri. Le 53ème Rapport Mensuel présente la méthodologie d’évaluation, tandis que les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Valorisation des effectifs : six clubs au-delà du milliard

La 287ème édition de la Lettre hebdomadaire classe les clubs des cinq grands championnats européens selon la valeur sur le marché des transferts des joueurs sous contrat. L’analyse prend en compte les vingt joueurs par club avec les valeurs les plus élevées selon l’algorithme spécifiquement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES.

Avec une valeur agrégée de €1,4 milliards, Liverpool est en tête de classement. L’équipe de Jürgen Klopp devance Manchester City et les deux grands clubs espagnols : Barcelone et Real Madrid. Paris St-Germain est sans surprise la première équipe française avec une valorisation juste en dessous du milliard d’euros. Kylian Mbappé représente à lui seul plus du quart de la valeur totale.

Les fourchettes des estimations pour l’ensemble des joueurs du big-5 avec un niveau d’expérience professionnelle suffisant sont accessibles gratuitement ici. Le 53ème Rapport Mensuel détaille les variables prises en compte dans le modèle statistique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES pour estimer les valeurs de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique.

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