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Clubs les plus dominants à travers le monde

La 432ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES exploite les très riches données produites par notre partenaire Wyscout pour mettre en exergue les clubs qui dominent le plus leurs adversaires dans 69 ligues à travers le monde. Le classement est établi sur la base du ratio de performance moyen par rapport aux adversaires au niveau de quatre actions de jeu : les tirs, les tirs depuis la surface, les passes et les passes dans le tiers adverse.

Les Bulgares de Levski Sofia sont en tête de classement avec un ratio de domination moyen de 3,31. Bayern Munich (2,63) devance Naples (2,56) et Paris St-Germain (2,53) au niveau du big-5 européen. Les Parisiens présentent d’ailleurs le meilleur ratio dans l’absolu au niveau des passes (3,18) et le troisième rapport de domination le plus élevé mondialement en ce qui concerne les passes dans le tiers des adversaires (3,29).

En Ligue 1 française, après Paris St-Germain on trouve LOSC Lille (1,68) et le RC Lens (1,55). À l’opposé, les moins bons ratios ont été enregistrés pour Metz (0,44), Lorient (0,48) et Toulouse (0,55). L’OM n’est que neuvième (1,21) et l’OL douzième (0,93). Au-delà du rang actuellement occupé par les clubs, le ratio de domination permet dans la plupart des cas de comprendre la place que les équipes peuvent réalistiquement espérer d’obtenir.

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Durée des matchs : plus de 100’ en moyenne

Le numéro 431 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 70 ligues dans le monde selon la durée moyenne des rencontres de la saison en cours ou la dernière complétée (données Wyscout). La moyenne globale se situe à 100’15’’, avec un maximum de plus de 106’ au sein des deux premiers niveaux de compétition saoudiens.

La Liga espagnole est le championnat du big-5 où les arbitres ajoutent le plus de temps additionnel (en moyenne 13’03’’), devant la Premier League anglaise (11’46’’), alors que la valeur mesurée en Ligue 1 française est proche de la moyenne mondiale (10’28’’). La durée la plus courte dans l’absolu a été enregistrée en première division finlandaise (6’07’’).

Globalement, le pourcentage de rencontres dont la durée dépasse les 100’ atteint 52,4%. Cette proportion varie fortement entre championnats : de 100% dans le premier niveau de compétition des Émirats Arabes Unis à seulement 6,7% en deuxième division suisse. Un peu plus de 60% des matchs de Ligue 1 durent plus de 100’.

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Rappel - Recherche sur le football masculin de clubs

Cher ami de l’Observatoire du football CIES,

Nous remercions le millier d’abonnés ayant répondu anonymement à notre enquête visant à comprendre les actions que les passionnés de football considèrent nécessaires pour améliorer l’environnement du football professionnel masculin de clubs.

Nous invitons cordialement les autres à prendre environ une minute pour répondre aussi au questionnaire. Les résultats seront mis à disposition du grand public à travers notre site et réseaux sociaux.

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L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES

Coût de transfert de l’effectif : quatre clubs « milliardaires »

La 430ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 des équipes dans le monde ayant engagé le plus d’indemnités de transferts (éventuels bonus inclus indépendamment de leur payement effectif) pour recruter les joueurs actuellement dans leur effectif. Quatre clubs pointent en tête avec des investissements d’au moins un milliard : trois anglais (Manchester United, Chelsea et Manchester City) et un français (Paris St-Germain).

Al-Hilal (18ème) est le club extérieur au big-5 européen ayant engagé le plus d’argent en indemnités de transfert pour assembler son effectif (€382m), devant Leicester City (26ème, €281m) et Ajax (32ème, €236m). Par poste, les leaders de dépense sont Liverpool pour les gardiens (€73m), Manchester United pour les défenseurs (€383m), Real Madrid pour les milieux (€447m) et Paris St-Germain pour les attaquants (€557m).

Des clubs de dix-neuf ligues différentes se trouvent dans le top 100, avec un maximum de 19 équipes pour la Premier League anglaise (tous les clubs à l’exception de Luton), suivie par la Serie A italienne (15 équipes), la Liga espagnole (12) et la Ligue 1 française (11). Parmi les championnats non-européens, la Pro League saoudienne est la plus représentée (4 clubs), devant la Liga MX mexicaine (3) et la Série A brésilienne (2).

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Bilans nets des transferts : gagnants et perdants

La Lettre hebdomadaire numéro 429 de l’Observatoire du football CIES présente les bilans nets sur les opérations de transfert* des 100 clubs les plus actifs en termes de volume financier des transactions conclues lors de la dernière décennie. Sur ce laps de temps, Manchester United présente le solde le plus négatif (-€1,396 milliards), alors que SL Benfica a le meilleur bilan (+€764 millions).

Deux autres équipes ont des bilans déficitaires de plus d’un milliard d’euros sur les opérations de transfert des dix dernières années : Chelsea et Paris St-Germain. Chelsea présente en outre les soldes les plus négatifs lors de la période post-COVID (-€993 millions) et l’année 2023 (-€558 millions). À l’opposé, Ajax (+€235 millions) devance le LOSC et l’Olympique Lyonnais pour les mercatos depuis l’été 2020 (post-COVID) et le Stade Rennais (+€103 millions) a le troisième meilleur bilan pour l’année 2023.

Publié aussi aujourd’hui, le 87ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une analyse encore plus détaillée des flux financiers liés aux transferts dans le football mondial lors de la dernière décennie. Il montre notamment que le montant des indemnités de transfert engagées par les clubs en 2023 (environ €12,4 milliards) a dépassé de presque 25% celles enregistrées lors de la précédente année record de 2019.

* Les chiffres publiés incluent les indemnités de transfert fixes, les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif, ainsi que les sommes versées dans le contexte de prêts payants. Les montants négociés dans le cadre de prêts avec obligation d’achat sont inclus dans le décompte pour l’année du transfert. Dans la limite des informations disponibles, les données sur les bénéficiaires prennent en compte les éventuelles sommes à la revente négociées par les clubs précédents.

Les cent jeunes hors big-5 les plus prêts pour un top club

La Lettre hebdomadaire numéro 428 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés en 2002 ou après n’évoluant pas encore dans un club du big-5 dont le niveau d’expérience accumulé lors de la dernière année les met dans les meilleures dispositions pour franchir avec succès un nouveau palier dans leur carrière.

Né en 2003, le "bloqueur air-sol" António Silva (SL Benfica) est le joueur le mieux armé pour intégrer un top club. Sa valeur de transfert est estimée à €102,5 millions par le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Le Portugais devance deux joueurs nés en 2002, le "bloqueur sol-air" Pablo Maia (São Paulo FC, €17,4m) et le "tireur-créateur" Georgiy Sudakov (Shakhtar Donetsk, €35,6m).

La nouvelle recrue du FC Barcelone Vitor Roque (Athletico Paranaense, €53,5m) figure à la cinquième place, un rang impressionnant pour un joueur né en 2005. Arthur Vermeeren (Anverse, €10,2m) et Jorne Spileers (Bruges, €7,2m) sont les deux seuls autres footballeurs nés en 2005 dans le top 100, contre dix nés en 2004, dont le mieux classé est l’international marocain Bilal El Khannouss (KRC Genk, 14ème, €20,6m).

Exclusivement développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES, la métrique sur base 100 du capital expérience est particulièrement utile aux recruteurs dans la mesure où elle leur donne la possibilité de classer les joueurs par la prise en compte conjointe de leur temps de jeu et du niveau sportif des matchs disputés. Ceci permet d’identifier aisément les talents dont le recrutement offre les meilleures garanties de succès.

Une plateforme payante avec de nombreux indicateurs statistiques a été développée pour aider les professionnels à optimiser leurs stratégies. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Nouvelles saisons : les équipes favorites

Le numéro 427 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 69 championnats à travers le monde selon le niveau moyen d’expérience des joueurs dans l’effectif. Indexée sur base 100, l’expérience est calculée en pondérant les minutes de jeu dans des rencontres officielles de clubs ou équipes nationales lors de la dernière année avec le niveau sportif des matchs.

Pour le big-5 européen, Manchester City (85.6 et 63.2), Real Madrid (82.5 / 60.6), Bayern Munich (73.4 / 52.3) et Paris St-Germain (67.9 / 48.5) ont les valeurs les plus élevées tant pour le « titulaires » (à savoir les onze joueurs les plus expérimentés) que les « remplaçants » (jusqu’aux onze suivants). En Italie, l’Inter et Naples sont ex-aequo pour les premiers (72.7), tandis que Fiorentina est en tête pour les seconds (47.6). Les Toscans pourraient de ce fait constituer la surprise de la saison.

En Argentine, River Plate est premier pour les « titulaires » et Boca Juniors pour les « remplaçants ». Au Brésil, le surprenant leader Botafogo est devancé par Palmeiras, Flamengo et Fluminense. En MLS, l’Inter Miami de Messi a les titulares les plus expérimentés, alors que Philadelphia Union a le meilleur banc. En Turquie, Fenerbahçe est censé ravir le titre à Galatasaray, tandis que Benfica devrait conserver sa couronne au Portugal, tout comme Al-Ittihad en Arabie Saoudite.

>>>Accédez aux classements virtuels d’expérience pour 69 ligues

Football féminin : la croissance continue

Avec une nouvelle phase finale de Coupe du monde à venir, le football féminin poursuit son développement à l’échelle globale. Le Rapport Mensuel du mois de juin de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs des huit clubs ayant atteint les quarts de finale de l’édition 2022/23 de la Ligue des champions féminine de l’UEFA.

Les joueuses de moins de 23 ans n’ont disposé que de 16,8% du temps de jeu des quarts de finalistes. Ce résultat reflète la difficulté des jeunes talents à se faire une place dans l’environnement très compétitif des meilleurs clubs européens. Le taux le plus élevé a été enregistré pour les finalistes malheureux de Wolfsburg (26,3%), ce qui laisse présager un avenir radieux pour le club allemand.

Presque la moitié des minutes de jeu des quarts de finalistes ont été disputées par des joueuses expatriées. Des taux particulièrement élevés ont été mesurés chez les équipes anglaises : Arsenal (83,2%) et Chelsea (74,5%). À l’opposé se trouvent les deux finalistes, Wolfsburg (30,9%) et Barcelone (35,5%), ce qui montre qu’il demeure possible d’atteindre les meilleurs résultats avec une majorité de joueuses nationales.

Avec 77 expatriées, dont 20 en Australie, les doubles champions du monde des États-Unis sont le plus grand pays exportateur de joueuses actives à l’étranger dans les dix principales ligues mondiales, devant la Suède (48 expatriées), le Danemark (45) et le Canada (44).

>>> lire le Rapport gratuitement

Réseaux sociaux : Real premier, PSG quatrième

La dernière Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES avant la pause estivale présente le top 100 mondial des clubs disposant du plus grand nombre d’abonnés sur quatre réseaux sociaux : Twitter, Instagram, Facebook et TikTok.

Avec 362 millions de followers, Real Madrid devance son grand rival Barcelone (342 millions). Paris St-Germain (186 millions) est à une excellente quatrième place.

Les Brésiliens de Flamengo (50 millions) sont en tête en dehors des cinq grands championnats européens devant les Égyptiens d’Al-Ahly (45 millions) et les Turcs de Galatasaray (40 millions).

>> Top 100 des clubs les plus suivis sur les réseaux sociaux

Valeurs de transfert : Haaland passe en tête

La Lettre hebdomadaire numéro 425 présente le top 100 des plus hautes valeurs de transfert estimées à partir du modèle statistique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Le Norvégien de Manchester City Erling Haaland est en tête de classement avec une valeur de presque €250 millions (éventuelle clause de départ non prise en compte). Deux autres footballeurs de moins de 23 ans, Vinícius Júnior et Bukayo Saka, complètent le podium.

Annoncé au Real Madrid, l’Anglais Jude Bellingham est quatrième avec une valeur estimée à €190 millions (éventuels bonus compris dans ce total comme pour tous les autres joueurs). Malgré un contrat se terminant en 2024 déjà (option non considérée), Kylian Mbappé est en tête de liste au niveau de la Ligue 1 française (dixième au total). Si son contrat avec Paris St-Germain était de trois ans au moins, par contre, l’attaquant de l’équipe de France serait sur le podium.

Les plus hautes valeurs estimées pour des joueurs extérieurs au big-5 ont été enregistrées pour António Silva (€89 millions) et Gonçalo Ramos (€82 millions) de Benfica, ainsi que pour Xavi Simons (€67 millions) de PSV Eindhoven. Plus de renseignements sur le modèle statistique utilisé sont disponibles dans cet article scientifique. Les évaluations pour plus de 30’000 joueurs dans 75 ligues à travers le monde sont accessibles à travers une plateforme payante.

>>> Top 100

Styles d’attaques révélés par les données SkillCorner

Le numéro 424 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES définit les styles d’attaque des équipes de 23 ligues dans le monde sur la base des statistiques sur le nombre des courses à haute intensité des joueurs exclusivement produites par SkillCorner (>20km/h pour au moins 0,7 secondes). Pour chaque ligue, les équipes sont classées de celles dont les joueurs effectuent le plus de courses à haute intensité en phase offensive qu’attendu selon les minutes de possession à celles qui en font le moins.

Un écart positif caractérise les équipes qui tendent à se projeter vite vers l’avant, tandis qu’un écart négatif renvoie aux équipes construisant les attaques de manière plus horizontale. La plupart des équipes dominantes sont dans la deuxième catégorie, notamment Shakhtar Donetsk (-12.1%), Paris St-Germain (-10.9%) et Manchester City (-8.2%), mais RC Lens (+10.1%), Newcastle United (+8.5%) et Borussia Dortmund (+6.0%) montrent qu’il est possible d’obtenir des résultats de premier plan avec un jeu plus vertical.

Grâce à des technologies de tracking innovantes, SkillCorner fournit des données physiques et contextuelles pour plus de 60 ligues et compétitions de football à travers le monde. Ses données physiques standardisées permettent de comparer les attributs physiques des joueurs, des équipes et des ligues, ce qui facilite la prise de décision en matière de détection, de recrutement, de développement des joueurs et de stratégie d’équipe. La variable du "nombre de courses à haute intensité" utilisée ici n’est qu’un exemple du large éventail de données physiques disponibles.

Moins d’un coach sur deux a terminé la saison

La Lettre hebdomadaire numéro 423 de l’Observatoire du football CIES classe 60 ligues de première division dans le monde selon le pourcentage d’entraîneurs en place au début de la saison 2022/23 qui ne sont plus en charge actuellement. Sur les 850 équipes analysées, 484 ont changé de coach en cours de saison, ce qui correspond à un pourcentage de 56,9%.

Les pourcentages les plus élevés ont été mesurés dans trois championnats d’ancienne Yougoslavie (Bosnie, Macédoine du Nord et Serbie), suivi par une ligue d’Amérique centrale (Costa Rica) et deux d’Afrique (Algérie et Tunisie). À l’opposé, il y a la première divisions indienne (seulement un entraîneur remplacé sur 11). Pour le big-5, les valeurs vont de 55% en Premier League (11 sur 20) à « seulement » 35% en Serie A (7 sur 20), avec 50% pour la Ligue 1 (10 sur 20).

Les clubs ayant changé au moins une fois de coach ont en moyenne effectué le premier remplacement après 45,4% des rencontres, avec un record négatif de seulement 24,6% matchs dirigés par l’entraîneur ayant commencé la saison en Roumanie. Pour le big-5, les valeurs se situent ici entre 56,6% pour la Liga espagnole et 35,6% pour la Serie A italienne, où les clubs ont relativement peu changé mais plutôt vite.

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