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Jeunes débutants du big-5 : les mieux valorisés

Pionniers dans le domaine de l’évaluation économique des transferts, depuis 2010, l’Observatoire du football CIES a développé une méthode statistique pour estimer le prix de marché des footballeurs professionnels. Le numéro 376 de la Lettre hebdomadaire présente les plus hautes valeurs estimées pour les 50 joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 23 ans et ayant débuté dans le big-5 lors de la saison en cours.

Joško Gvardiol est en tête avec une valeur estimée de €96,2 millions. Bien qu’âgé de 20 ans à peine, le défenseur central a déjà su s’affirmer comme un pilier tant pour RB Leipzig que pour la Croatie. En cas de transfert, il pourrait battre le record de la plus haute indemnité jamais payée pour un défenseur. Gvardiol devance son co-équipier à Leipzig Dominik Szoboszlai et le prodige barcelonais Pablo Gavi.

Pour en savoir plus sur la méthodologie et les variables utilisées par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES afin d’évaluer les valeurs et prix de transfert des joueurs, vous pouvez vous référer à cet article récemment publié dans la revue à comité de lecture Economies. Les fourchettes des sommes estimées pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement sur notre site. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre approche et services.

Jeunes les plus performants : Saka et Lukeba en tête

Le numéro 375 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs de moins de 21 ans les plus performants de 32 ligues européennes à partir d’une toute nouvelle approche prenant en compte les performances des joueurs par rapport aux co-équipiers, le niveau sportif du club d’emploi, ainsi que celui des adversaires. Bukayo Saka (Arsenal) est premier, tandis que Castello Lukeba (Olympique Lyonnais) est en tête pour la Ligue 1 (7ème au total).

Pour tous les joueurs, l’étude ne mentionne par seulement leur poste, mais aussi le rôle joué au sein de l’équipe à partir de quinze catégories de profils techniques. Ces derniers ont été bâtis sur la base de onze indicateurs de jeu collectés par nos partenaires d’InStat, couvrant huit domaines comme détaillé dans la 74ème édition du Rapport Mensuel : défense aérienne, défense au sol, récupération, distribution, percussion, mise en danger, attaque aérienne et finition.

Avec 14 joueurs, la Ligue 1 français est le championnat le plus représenté dans le top 100. On y trouve deux « bloqueurs sol-air » (Castello Lukeba et Maxime Estève), deux « tireurs percuteurs » (Kamaldeen Sulemana et Nathanaël Mbuku), trois « distributeurs percuteurs » (Quentin Merlin, Malo Gusto et Adrien Truffert), un « percuteur défensif » (Nuno Mendes), quatre « cibles offensives tireurs » (Hugo Ekitike, Elye Wahi, Arnaud Kalimuendo et Mohamed-Ali Cho), ainsi que deux « percuteurs créateurs » (Issa Kaboré et Timothée Pembélé).

Emploi des U21 : étude mondiale

La 374ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 60 ligues dans le monde selon le pourcentage de minutes disputées depuis le 1er janvier 2021 par les joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment des rencontres. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division vénézuélienne (18,8%) et dans la Pro League saoudienne (1,6%).

Concernant l’âge des formations alignées, la première division croate arrive en tête avec une moyenne de 25,3 ans. À l’opposé, on trouve les premiers niveaux de compétition de trois pays extra-européens : le Paraguay (28,9 ans), la Thaïlande et la Bolivie. La Ligue 1 française est la douzième la plus jeune en termes d’âge et la 19ème pour le pourcentage de minutes des joueurs de moins de 21 ans.

Plus de données sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Des statistiques supplémentaires à l’échelle des clubs sont publiées à travers nos comptes sur les réseaux sociaux : Twitter, Instagram et Facebook. N’hésitez pas à vous abonner pour en savoir encore davantage sur notre cher football !

Durée moyenne de mandat des entraîneurs : analyse mondiale

Le numéro 373 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 90 premières divisions dans le monde selon la durée moyenne de mandat des entraîneurs qui étaient à la tête des clubs au 1er mars dernier. Les valeurs s’étendent de 1’563 jours pour le première division nord-irlandaise à 156 jours en Pro League saoudienne. Plus de données sur les entraîneurs sont disponibles dans le 73ème Rapport Mensuel.

La durée moyenne de mandat des entraîneurs est bien plus grande en Europe que dans les autres continents : 506 jours pour les clubs d’associations membres de l’UEFA et 402 jours pour les équipes d’autres continents. Une durée moyenne de mandat encore plus courte a été enregistrée au niveau des clubs de la confédération sud-américaine : 303 jours.

La durée moyenne de mandat est bien plus élevée que la valeur médiane : 459 jours contre 243. Cela reflète le fait que certains coachs arrivent à s’installer durablement à la tête d’un club. Néanmoins, au 1er mars derniers, seuls 20% des entraîneurs étaient en place depuis plus de deux ans. À l’opposé, 39% étaient en poste depuis moins de six mois.

Bilans nets des transferts internationaux : de l’Angleterre au Portugal

Le numéro 372 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les bilans financiers nets des opérations de transfert internationales réalisées depuis juillet 2017 par les clubs des 40 pays les plus actifs du point de vue du volume des transactions. L’Angleterre (-€4,35 milliards) et le Portugal (+€1,15 milliards) présentent les balances commerciales les plus négatives et positives.

L’Italie est le deuxième pays avec le solde le plus négatif sur les opérations de transfert internationales conclues depuis le début de la saison 2017/18 (-910 millions), suivie par la Chine, la Russie, l’Arabie Saoudite et l’Espagne. À l’opposé, le Brésil (+€1,02 milliards) est juste derrière le Portugal et devance les Pays-Bas, la France, l’Argentine et la Belgique.

Les données prennent en compte les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif, ainsi que les pourcentages à la revente. Néanmoins, ces informations, ainsi que les sommes de transfert elles-mêmes, ne sont pas toujours disponibles. Les chiffres présentés se lisent ainsi comme des approximations aussi précises que possible. Les rapports annuels de la FIFA avec les données agrégées officielles sont disponibles gratuitement ici.

Temps d’arrêt pour des fautes : l’Amérique latine se détache

Le numéro 371 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 38 ligues dans le monde selon les données InStat sur le temps d’arrêt de jeu à la suite de fautes. Les deux valeurs les plus élevées ont été enregistrées pour des championnats d’Amérique latine, les premières divisions mexicaine et colombienne, tandis que le niveau record en Europe a été observé au Portugal.

L’ensemble des cinq ligues latino-américaines incluses dans l’étude sont aux dix premières places du classement. En moyenne, le temps d’arrêt pour des fautes est de 15’43’’ en Amérique latine et de 13’04’’ en Europe. Au niveau de la France, cette valeur est de 12’18’’ pour la Ligue 1 et de 15’08’’ pour la Ligue 2. Par rapport à l’Europe, en Amérique latine les joueurs commettent plus de fautes (27,0 par match contre 25,7) et le temps d’arrêt consécutif à une faute est plus long (en moyenne 35,2’’ contre 30,8’’).

Les valeurs extrêmes au niveau du nombre de fautes par match parmi les 38 championnats analysés ont été enregistrées en Serbie (30,7) et aux Pays-Bas (20,3), tandis que celles pour le temps d’arrêt par faute ont été mesurés en Colombie (38,3’’) et en Biélorussie (25,3’’). Les données font référence à la saison en cours pour les championnats d’hiver et à la saison 2021 pour ceux d’été (si déjà commencée, premiers matchs de la saison actuelle inclus).

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