logo Football Observatory  
FRA |

Âge de recrutement : du Real Madrid à Chelsea

Les clubs poursuivent différentes politiques en termes d’âge auquel les joueurs sont recrutés. Le numéro 393 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse de ce point de vue 3’337 transferts effectués pendant les dix dernières saisons par les 50 clubs toujours présents dans le big-5 lors de cette période. Les valeurs s’étendent de 22,87 ans à peine pour Real Madrid à un maximum de 26,71 ans pour Chelsea.

Trois équipes de Ligue 1 figurent parmi les dix ayant en moyenne engagé les recrues les plus jeunes : OGC Nice (23,73 ans, quatrième), LOSC Lille (23,88 ans, cinquième) et l’AS Monaco (24,22 ans, neuvième). LOSC Lille pointe même en tête en ce qui concerne la part de joueurs recrutés à l’âge de 21 ans ou moins : 34,5%. Les Lillois devancent dans ce cas Monaco (29,6%) et Bayer Leverkusen (27,6%). L’Olympique de Marseille (cinquième) et Nice (sixième) figurent aussi dans le top dix.

À l’opposé, Paris St-Germain est le club hexagonal ayant le plus ciblé son recrutement sur des joueurs expérimentés : 25,93 ans en moyenne, onzième valeur la plus élevée. Avec seulement 8% de ses recrues engagées à 21 ans ou moins, le FC Nantes est par contre le club français ayant le moins ciblé des jeunes talents pour renforcer son effectif. Des informations détaillées sur la méthode utilisée et plus d’analyses sont disponibles dans le tout nouveau Rapport Mensuel du mois d’octobre.

>>> Consultez la Lettre hebdomadaire

>>> Consultez le Rapport Mensuel

Chances de but : l’Allemagne brille, la France ça va

Le 392ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 74 ligues dans le monde par rapport au nombre de chances de but par match enregistré par InStat lors de l’année civile en cours. La Bundesliga allemande est en tête de classement avec en moyenne 12,96 opportunités claires de marquer par rencontre, tandis que la Serie B brésilienne ferme la marche (8,41).

La valeur mesurée pour la Ligue 1 française (11,56) se situe en dessus de la moyenne mondiale (10,51), mais en dessous de celle des championnats du big-5 (11,82). La Ligue 2 fait par contre figure de mauvaise élève avec seulement 9,56 chances de but par match, le dix-septième niveau le plus faible parmi les 74 compétitions analysées. La deuxième division hexagonale est encore plus mal classée en ce qui concerne le nombre de buts par match : 63ème avec 2,36 (moyenne générale de 2,61).

Avec 2,86 buts par rencontre disputée en 2022, la Ligue 1 enregistre par contre la deuxième valeur la plus élevée dans le big-5, juste derrière celle mesurée en Bundesliga (3,04). La première division française détient le record du nombre de buts sur penalty par rencontre parmi les cinq grands championnats européens : 0,29. Les valeurs s’étendent dans ce cas de 0,41 pour le premier niveau de compétition russe à 0,13 en deuxième division japonaise.

>>> Consultez la Lettre

Jeu de passes : City le plus, PSG le mieux

La 391ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur les passes pour 1’226 équipes de 71 compétitions à travers le monde. Manchester City est en tête avec 754 passes tentées par match de championnat. Quatrième en termes de nombre de passes, Paris St-Germain est premier en ce qui concerne le pourcentage de passes réussies : 91,3%.

En Ligue 1 française, la quantité de passes par rencontre s’étend de 693 pour Paris St-Germain à 356 pour Stade de Reims. En Ligue 2, ces valeurs vont de 567 pour Le Havre AC à 404 pour Valenciennes. D’importantes différences existent aussi dans les autres compétitions analysées, les valeurs minimales à l’échelle mondiale et du big-5 ayant été enregistrées pour les Saoudiens d’Al-Batin FC (en moyenne 199 passes par match) et les Espagnols de Getafe (329).

Au niveau de la réussite, Paris St-Germain devance deux autres très grands clubs : Manchester City (90,8%) et Real Madrid (90,0%). La Lettre présente aussi la distribution des passes entre l’avant (angle de 90°), l’arrière (idem) et les côtés. Pour la Ligue 1, les pourcentages les plus élevés ont été enregistrés pour l’AC Ajaccio en ce qui concerne les passes vers l’avant (39,2%), LOSC Lille et RC Strasbourg pour celles en arrière (16,8%), ainsi que pour PSG au niveau des passes latérales (58,1%).

>>> Consultez la Lettre

Équipes les plus jeunes : 60 ligues dans le monde

La 390ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 60 ligues dans le monde (sans équipes B) selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours ou la dernière terminée. Valencia est en tête de liste en ce qui concerne le big-5 (23,99 ans en moyenne), tandis que la valeur la plus faible pour la Ligue 1 française a été enregistrée pour Stade de Reims (24,83 ans, sixième rang).

Deux autres clubs de Ligue 1 sont dans le top 10 : Monaco (septième) et Toulouse (neuvième). À l’opposé, l’AC Ajaccio (28,95 ans) a aligné les quatrièmes compositions les plus expérimentées du big-5 derrière Bochum, Séville et l’Inter. Barcelone est premier en ce qui concerne le pourcentage de minutes de championnat disputées par des joueurs de 21 ans ou moins (29,5%). À ce niveau, les valeurs de la Ligue 1 varient entre 27,6% pour Montpellier (troisièmes) et 0,4% à peine pour Stade Brestois.

Les Danois du FC Nordsjælland pointent en tête à l’échelle de tous les clubs tant au niveau de l’âge moyen sur le terrain (22,31 ans) que du pourcentage de minutes disputées par des footballeurs de 21 ans ou moins (73,7%). Les Algériens de Paradou AC sont très bien positionnés dans les deux classements : deuxièmes pour le temps de jeu des U21 (59,6%) et cinquièmes pour l’âge moyen des compositions alignées (22,88 ans). Un très bel héritage laissé par la collaboration avec JMG Football.

>>> Lettre hebdomadaire

Manchester United en tête des clubs qui surpayent

La 389ème Lettre hebdomadaire évalue les opérations de transfert payantes conclues par les clubs actuellement dans le big-5 depuis juillet 2012. L’étude compare les valeurs des joueurs avant le transfert, estimées à partir du modèle statistique de l’Observatoire du football CIES, et les sommes effectivement payées. Ceci nous permet de mettre en exergue les clubs ayant le plus tiré l’inflation vers le haut, avec Manchester United en tête.

L’investissement total de Manchester United pour les 33 transferts payants évalués dans l’étude dépasse de €238 millions la valeur estimée des joueurs concernés : €1,59 vs €1,36 milliards (+18%). Juventus (€233 M, +29%) et Paris St-Germain (€162M, +19%) complètent le podium des clubs sur-payeurs. Stade Rennais est le seul autre club français dans le top 10 (huitième), tandis que Strasbourg et Toulouse présentent les meilleurs bilans parmi les équipes actuellement en Ligue 1.

Seuls trois clubs de Premier League figurent parmi les 36 équipes ayant investi moins d’argent que prévu pour finaliser les transactions évaluées, ce qui confirme leur rôle-clé dans l’inflation observée sur le marché des transferts. Les opérations conclues par le biais de clauses ou options d’achat n’ont pas été incluses dans l’échantillon analysé. Seuls 86 clubs du big-5 pour lesquels nous avons été à même d’évaluer au moins dix transferts payants figurent dans le classement.

U25 les plus impactants au monde

Le numéro 388 de la Lettre hebdomadaire présente les dix plus hautes valeurs Impact Score parmi les footballeurs n’ayant pas encore fêté leur 25ème anniversaire pour chacun des quinze profils techniques identifiés par l’approche par rôle de l’Observatoire du football CIES. Les scores les plus élevés dans l’absolu (100/100) ont été enregistrés pour Alessandro Bastoni (bloqueur distributeur), Éder Militão (bloqueur pur), Jules Koundé (bloqueur air ratisseur) et Vinícius Júnior (percuteur créateur).

L’Impact Score est une métrique exclusivement développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES pour évaluer l’accomplissement et potentiel sportif des joueurs. Il est calculé à partir du niveau moyen des matchs disputés selon la méthode du capital expérience, le minutage dans des rencontres officielles lors des 365 derniers jours, ainsi que les performances de jeu comparées à celles des co-équipiers, adversaires et joueurs du même profil.

L’approche par rôle utilisée pour déterminer les profils techniques classe les joueurs selon leur niveau d’implication dans huit domaines de jeu par rapport à leurs co-équipiers : défense dans les airs, défense au sol, récupération, distribution, percussion, mise en danger, attaque dans les airs et finition.

Un outil exclusif, alimenté par les données InStat, affichant le profil technique des joueurs du big-5, leur niveau de performance, âge, situation contractuelle, valeur de transfert estimée et des potentiels remplaçants au profil proche parmi les footballeurs actifs dans 59 ligues dans le monde est accessible gratuitement ici. Une version premium est disponible pour les professionnels. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

1 | ... | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ... | 105

Plus