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Coût de l’effectif : Manchester City premier club « milliardaire »

Pour la première fois dans l’histoire, un club de football a investi plus d’un milliard d’euro en indemnités de transfert pour assembler son effectif : Manchester City. Deux autres clubs atteignent des niveaux similaires : Paris St-Germain (€913 millions) et Real Madrid (€902 millions). La Lettre hebdomadaire n° 266 de l’Observatoire du football CIES présente les données pour toutes les équipes du big-5.

L’écart entre les effectifs les plus chers et les moins chers par ligue est de x148 dans la Liga (Real Madrid vs Mallorca), x114 en Ligue 1 (Paris St-Germain vs Nîmes), x85 en Bundesliga (Bayern vs Paderborn), x63 en Serie A (Juventus vs Lecce) et x32 en Premier League (Manchester City vs Norwich). Ceci reflète l’importance des inégalités financières dans le football européen.

Le montant moyen dépensé en indemnités de transfert par ligue est de €345 M en Premier League, €167 M tant en Liga qu’en Serie A, €124 M en Bundesliga, ainsi que €118 M en Ligue 1. Plus d’analyses financières exclusives sont disponibles dans la 47ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

 

 

Rapport mensuel révèle l’inflation croissante sur le marché des transferts

Toutes choses égales par ailleurs, le prix d’un joueur lors du dernier mercato a augmenté de 31% par rapport à l’année précédente. Depuis 2014, le taux d’inflation annuel sur le marché des transferts des footballeurs du big-5 a été de 26%. Par rapport à 2011, le même joueur coûte actuellement presque trois fois plus. Plus d’analyses exclusives sont disponibles dans la 47ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

Les montants en jeu sur le marché des transferts ont très fortement augmenté lors de la dernière décennie. À l’échelle du big-5, les investissements en indemnités de transfert sont passés de €1,5 milliards en 2010 à un nouveau record de €6,6 milliards en 2019 (+340%). Dans ce laps de temps, les clubs du big-5 présentent un déficit cumulé de €8,9 milliards sur les opérations de transfert. À eux seuls, les clubs de Premier League ont un bilan négatif de €6,5 milliards, avec un déficit record pour Manchester City (€1,1 milliards).

Malgré l’augmentation des dépenses et un contexte fortement inflationniste, le recours croissant par les clubs à des payements échelonnés sur plusieurs années montre que de plus en plus d’équipes se trouvent à la limite de leurs possibilités financières. Dans un environnement de plus en plus spéculatif et inégalitaire, une part croissante de clubs même au sein des ligues les plus puissantes intègrent les plus-values réalisées sur le marché des transferts dans leur modèle financier. Cette situation n’est pas sans danger pour leur stabilité, indépendance et compétitivité.

Lire le Rapport

Table ronde : agents et argent dans le foot

Cher abonné,

le Centre International d’Etude du Sport (CIES) organise ce jeudi 20 juin 2019, de 18h30 à 20h15, au Salon du Bleu Café à Neuchâtel, une table ronde intitulée :

Agents & argent dans le football

Deux agents chevronnés, Christophe Hutteau et Lorenzo Falbo, vont révéler les dessous du métier en compagnie du grand reporter à L’Équipe, François Verdenet, et avec la modération du responsable de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli.

Date : Jeudi 20 juin, de 18h30 à 20h15 suivi d’un apéritif offert et de la retransmission du match de la Coupe du monde féminine, Suède – États-Unis, dès 21h00

Lieu : Le Salon du Bleu Café, Faubourg du Lac 27, 2000 Neuchâtel

Entrée gratuite, mais en raison du nombre de places limité, inscription obligatoire à ce lien ou à l’adresse events@cies.ch

Joueurs les plus chers du big-5 : Mbappé devance Salah

Le numéro 265 de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs des cinq grandes ligues européennes avec les plus hautes valeurs de transfert selon l’algorithme fraîchement actualisé et ultérieurement amélioré de l’Observatoire du football CIES. Trois attaquants sont aux trois premières places : Kylian Mbappé (€252M), Mohammed Salah (€219M) et Raheem Sterling (€208M).

Mise à part les attaquants, les joueurs les plus chers par poste sont Alisson Becker (€107M) pour les gardiens, Trent Alexander-Arnold (€130M) pour les défenseurs et Paul Pogba (€125M) pour les milieux-de-terrain. Huit joueurs de Ligue 1 figurent aux 100 premiers rangs : quatre du PSG (Mbappé, Neymar, Marquinhos et Kehrer), trois de l’OL (Depay, Ndombélé et Aouar), ainsi qu’un du LOSC (Pépé).

L’algorithme de l’Observatoire du football CIES prend en compte de nombreuses variables telles que l’âge, le contrat, le poste, les minutes de jeu, les buts, le statut international, les résultats des équipes, etc. Les estimations font référence aux valeurs pour l’acheteur le plus probable. Les intervalles de prix pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici. Des analyses plus approfondies sont disponibles sur base de mandat.

Rapport Mensuel montre le développement du football féminin

Ce Rapport Mensuel analyse la composition des effectifs des clubs participant à cinq ligues professionnelles féminines parmi les plus développées de la planète : quatre européennes (Allemagne, Suède, France et Angleterre), ainsi que la National Women’s Soccer League aux États-Unis. Il révèle que l’âge des joueuses augmente, la mobilité internationale s’accroît et la concentration des meilleures footballeuses indépendamment de leur origine au sein d’un nombre limité de clubs et de ligues se poursuit.

L’âge moyen des joueuses sur le terrain a augmenté pour la troisième année consécutive. Il est passé de 25,1 ans en 2017 à 25,5 ans en 2019. La Bundesliga allemande est le seul championnat où l’âge moyen sur le terrain a diminué lors des trois dernières années. Il s’agit désormais de la ligue alignant les plus jeunes joueuses parmi celles couvertes dans l’étude : 24,7 ans (-0,8 ans depuis 2017). À l’opposé il y a la National Women’s Soccer League états-unienne : 27,5 ans (+1,3 ans depuis 2017).

Le pourcentage de minutes disputées par les expatriées a augmenté pour la troisième année consécutive pour atteindre 32,4% (+4,4% par rapport à 2017). L’accroissement le plus notable a été enregistré en Angleterre (+7,5%), où de plus en plus de clubs investissent dans le football féminin en reproduisant les mêmes mécanismes déjà observés chez les hommes. Le nombre total d’expatriées recensées dans les ligues recensées augmente d’an en an : de 300 en 2017, on passe à 348 en 2018 et à 379 en 2019.

De nombreuses équipes évoluent avec une majorité de joueuses avec le statut d’internationales. Le pourcentage de jeu de ces dernières atteint 99,0% à Bayern Munich et 98,8% à Arsenal. Il est supérieur à 90% dans trois autre équipes : Wolfsburg, Manchester City, ainsi que chez les multiples champions d’Europe de l’Olympique Lyonnais (94,2%).

Bien que réjouissante, l’évolution constatée montre l’importance de réfléchir à des mécanismes régulateurs à même de limiter les effets négatifs induits par les logiques de marché déjà observés au niveau masculin telles que, parmi d’autres aspects, la spéculation sur des jeunes joueuses, la concentration des ressources et le déséquilibre compétitif.

De plus en plus de points pour être champion

Quel est le pourcentage de points nécessaires pour gagner le titre dans les cinq grands championnats européens ? La 264ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES répond à cette question pour les vingt dernières saisons. L’analyse révèle une augmentation progressive du pourcentage de points réalisés par les champions.

En moyenne, les champions du big-5 ont obtenu 69,9% des points lors des cinq saisons entre 1999/2000 et 2003/04. Ce pourcentage passe à 73,9% pendant le lustre suivant, atteint 77,7% entre 2010 et 2014, puis monte encore à 80,5% pour les cinq dernières saisons. Ceci reflète une tendance à plus de déséquilibre.

La valeur record a été mesurée pour Juventus en 2013/14 : 89,5% des points. À l’autre extrême, on trouve l’Olympique Lyonnais en 2002/03 : 59,6%. Tous les champions de la saison 2018/19 ont réussi au moins trois quart des points : entre 86,0% pour Manchester City (deuxième score le plus élevé dans l’histoire de la Premier League) et 76,3% pour Barcelone.

Longueur des passes : records pour PSG et la Ligue 1

La 263ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la longueur moyenne des passes des équipes de 35 championnats nationaux européens. L’étude met en exergue d’importantes différences dans les styles de jeu. Paris St-Germain détient le record de la plus courte longueur des passes au niveau des clubs (15,85m), tandis que la Ligue 1 est en tête au niveau des championnats (18,89m).

Beaucoup d’équipes très compétitives sont aux 25 premières places du classement des passes les plus courtes. Derrière PSG on trouve notamment Barcelone (3ème), Ajax (5ème) et Manchester City (7ème). L’Olympique Lyonnais (15ème) et l’Olympique de Marseille (18ème) sont aussi dans le top 25. À l’opposé, les joueurs de Rotherham United ont effectué les passes les plus longues : 23,42m en moyenne. Les données utilisées ont été fournies par InStat.

L’analyse par ligue révèle aussi la persistance de différences culturelles dans l’approche du jeu. Les équipes de la Premier League écossaise (21,08m) et du Championship anglais (20,58m) exécutent en moyenne les passes les plus longues. Les joueurs de Ligue 1 française sont par contre ceux réalisant les passes les plus courtes, au même titre que leurs collègues de la première division finlandaise et encore plus que les footballeurs des autres championnats du big-5.

Rapport et Atlas sur les footballeurs expatriés dévoilés

Pour la troisième année, l’Observatoire du football CIES analyse la présence de joueurs expatriés dans 147 ligues situées dans 98 associations nationales. Le Brésil est largement en tête du classement des pays exportateurs (1,330 joueurs), devant la France (867) et l’Argentine (820). À eux seuls, ces pays exportent presqu’un quart des joueurs (22,5%). Au total, le nombre d’expatriés s’est accru de 5,0% par rapport à 2018.

Lors de la dernière année, le nombre d’expatriés a augmenté pour chacun des trois principaux pays exportateurs : le Brésil (+64 joueurs, +4.8%), la France (+37 joueurs, +4,3%) et l’Argentine (+57 joueurs, +7,0%). Le nombre d’Espagnols à l’étranger s’est aussi fortement accru (+61 joueurs, +14.3%). Il s’agit de la deuxième plus forte croissance en valeur absolue après celle des Brésiliens.

La route migratoire la plus fréquentée part du Brésil pour aboutir au Portugal (261 joueurs). Le deuxième axe principal concerne la migration des Argentins vers le Chili (116 joueurs). Deux canaux migratoires au départ d’Angleterre concernent aussi beaucoup de footballeurs : le premier aboutit en Écosse (113 joueurs), alors que le deuxième mène au Pays de Galles (92 joueurs).

L’Angleterre et l’Italie sont les principaux pays importateurs de footballeurs. Les clubs professionnels de ces pays emploient 728, respectivement 636 footballeurs expatriés. Sans considérer les 139 ressortissants des autres nations britanniques présents en Angleterre, c’est donc en Italie que les joueurs importés d’étranger sont les plus nombreux.

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES est aussi heureuse de dévoiler le tout nouveau Atlas des migrations cartographiant les flux internationaux de footballeurs.

Champions en volume de jeu : Naples, Olympiacos, Leeds, et qui d’autre ?

Le numéro 262 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les trois meilleures et pires équipes par ligue en termes de points qu’elles auraient dû réaliser selon leur volume de jeu. Les points virtuels ont été projetés à partir d’un modèle statistique intégrant les tirs tentés et concédés (à la fois dans le cadre et depuis la surface), ainsi que le pourcentage de possession.

En Serie A italienne, compte-tenu de leur volume de jeu, Naples et Atalanta auraient dû obtenir plus de points que Juventus. Les joueurs de Massimiliano Allegri ont cependant été bien plus efficaces. PAOK en Grèce et Norwich City dans le Championship anglais ont aussi gagné le titre malgré une productivité sur le terrain bien moindre que celle mesurée pour Olympiacos et Leeds United. L’équipe de Marcelo Bielsa a manqué la promotion directe par malchance ou manque d’efficacité.

En Ligue 1, Paris St-Germain mérite amplement son titre. Le volume de jeu de l’Olympique Lyonnais a été supérieur à celui de LOSC Lille. Le classement virtuel de la productivité condamnerait Amiens à une place de barragiste. En Ligue 2, Metz devance deux équipes ayant pêché par inefficacité : RC Lens et Clermont Foot. Plus de données fournies par InStat sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert pour les U20 du big-5

Le numéro 261 de la Lettre hebdomadaire présente le top 50 des joueurs de moins de 20 ans évoluant dans le big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. L’international anglais Jadon Sancho est en tête de liste avec une valeur estimée de €150M. Il devance la révélation de l’année de Premier League : le Français d’Arsenal Mattéo Guendouzi (€70M).

Cinq autres joueurs du big-5 nés après le 1er janvier 1999 ont une valeur estimée à plus de €50M : Nicolò Zaniolo (AS Roma), Kai Havertz (Bayer Leverkusen), Declan Rice (West Ham), Gianluigi Donnarumma (Milan AC) et Vinícius Júnior (Real Madrid). Des footballeurs de 18 associations nationales figurent aux 50 premiers rangs. Les Français sont les mieux représentés (18 joueurs), devant les Anglais (9).

Les valeurs de transfert actualisées pour l’ensemble des joueurs des cinq grands championnats sont disponibles ici. Afin de garder l’exclusivité sur un peu plus d’informations, nous avons désormais décidé de ne plus publier que des intervalles de prix. Les derniers font toujours référence au montant que le plus probable club acheteur est censé payer. Plus de services peuvent être fournis sur base de mandat.

Âge de recrutement : OL versus OM

La 260ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’âge auquel les joueurs alignés cette saison dans 24 premières divisions européennes ont été recrutés par leurs club d’emploi. Les joueurs issus du centre de formation ne sont pas inclus dans l’échantillon. Les valeurs les plus faibles ont mesurées pour RB Leipzig (21,43 ans en moyenne), CSKA Moscou (21,90 ans) et Real Madrid (21,95 ans).

L’Olympique Lyonnais est le club de Ligue 1 ayant en moyenne recruté les joueurs alignés en championnat au plus jeune âge : 22,64 ans (3ème plus faible valeur du big-5). À l’opposé, on trouve l’Olympique de Marseille : 27,03 ans (3ème valeur plus élevée du big-5). Deux autres clubs français figurent parmi les 20 équipes du big-5 se focalisant le plus sur le recrutement de jeunes joueurs : OGC Nice (23,02 ans, 4ème) et LOSC Lille (23,17 ans, 5ème).

Parmi les 19 autres ligues européennes analysées, les valeurs varient entre 21,9 ans pour CSKA Moscou et 29,28 ans pour MKE Ankaragücü. Derrière CSKA Moscou, il y a le club ayant jusqu’ici aligné les plus jeunes joueurs dans des matchs de championnat : FC Nordsjælland (voir Atlas démographique). RB Salzbourg pointe à la troisième place, devant cinq équipes néerlandaises (dont PSV Eindhoven) et deux belges.

Duels aériens défensifs : Marcelo devance Maguire et van Dijk

Marcelo Guedes (Olympique Lyonnais) est le joueur du big-5 ayant gagné le plus fort pourcentage de de duels aériens défensifs en championnat cette saison : 136 sur 159 (85,5%). Le Brésilien devance trois joueurs de la Premier League anglaise : Harry Maguire, Virgil van Dijk et Shane Duffy. Les top 50 pour le big-5 et 26 autres ligues européennes sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 259 de l’Observatoire du football CIES.

Les joueurs les mieux classés pour les ligues du big-5 restantes sont Dimitrios Siovas (CD Leganés), Bruno Alves (Parma) et Mats Hummels (Bayern). En Ligue 1, derrière Marcelo, on trouve son compatriote Pablo Nascimento (Bordeaux) et Christopher Jullien (Toulouse). Seuls les footballeurs ayant effectué au moins 80 duels aériens défensifs selon les données fournies par nos partenaires d’InStat sont inclus dans l’analyse.

Le central écossais d’Heart of Midlothian Christophe Berra affiche le plus haut pourcentage de duels aériens défensifs gagnés au niveau des 26 autres ligues analysées : 233 sur 268 (86,9%). Il devance Felipe Augusto (FC Porto), Jake Cooper (Millwall) et le capitaine de Clermont Foot Julien Laporte. En Ligue 2, derrière ce dernier, il y a Mehdi Tahrat (RC Lens) et Gabriel Mutombo (Orléans). Le latéral le mieux classé est l’international néerlandais Denzel Dumfries (PSV Eindhoven).

Nouveau Rapport sur les affluences dans les stades de football

Le 44ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les affluences dans 51 championnats de 42 différents pays. L’Allemagne apparaît comme le pays du football par excellence. Bien qu’aussi très populaires, les clubs anglais et espagnols ont passablement moins de spectateurs que les équipes allemandes. En dehors de l’Europe, c’est au Mexique que les clubs attirent le plus de foule.

L’étude des évolutions depuis 2003 révèle l’engouement croissant pour le football aux États-Unis et au Canada. Malgré l’augmentation du nombre d’équipes participant à la MLS, les affluences moyennes y ont constamment progressé pour dépasser le seuil de 20’000 spectateurs lors des cinq dernières années. Cette limite a été aussi franchie en Chine, où la cote de popularité du football est bien établie.

Fort d’une moyenne supérieure aux 80’000 spectateurs, Borussia Dortmund est en tête du classement des affluences par club. L’équipe de la Ruhr devance quatre géants du football mondial et européen : Manchester United, Barcelone, Bayern Munich et Real Madrid. Cinq clubs allemands sont aux dix premiers rangs (les deux cités, Schalke 04, Hambourg et Stuttgart). Avec plus de 50’000 spectateurs par match, Atlanta United est le club non-européen le plus populaire (10ème au total).

Buts étrangers : valeur assez faible en Ligue 1

La 258ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 27 premières divisions de pays membres de l’UEFA selon le pourcentage de buts marqués lors la saison en cours par des footballeurs expatriés. En tête de classement il y a Chypre (86,7%), alors que la Ligue 1 est le championnat du big-5 où le pourcentage de buts étrangers a été le plus faible (35,6%).

Les expatriés ont marqué une majorité de buts dans douze des 27 championnats analysés, y compris en Premier League (68,8%), en Serie A (61,5%) et en Bundesliga (61,2%). À l’opposé, la proportion de buts étrangers a été inférieure au tiers dans seulement quatre pays : Ukraine (25,5%), Serbie (27,6%), Israël (27,9%) et République Tchèque (30,4%).

D’importantes différences ont été mesurées à l’échelle des clubs. Les valeurs varient entre 0% (Paksi FC, EA Guingamp, Athletic Club Bilbao, etc.) et 100% (AEK Larnaca, Rizespor, FK Senica). Le plus fort pourcentage au niveau de la Ligue 1 a été observé à Monaco (93,5%). Plus de données sur la composition des effectifs sont disponibles dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert par club dans le big-5

Le numéro 257 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs avec la plus haute valeur de transfert estimée par club du big-5. Le joueur potentiellement le plus cher dans l’absolu, Kylian Mbappé (€228 millions), représente 25,9% de la valeur totale de l’effectif de Paris St-Germain. Un pourcentage similaire a été mesuré pour Jadon Sancho (€148 millions, 24,9%) à Borussia Dortmund.

Malgré son âge relativement avancé, Lionel Messi reste le joueur le plus valorisé du FC Barcelone : €171 millions. L’Argentin est le footballeur le plus âgé parmi ceux avec la valeur la plus élevée dans leur club respectif. À Juventus, Cristiano Ronaldo (€125 millions), 34 ans, n’est devancé que par Paulo Dybala (€142 millions).

Eden Hazard (€121 millions) est le joueur potentiellement le plus cher de Chelsea. Le Belge est aussi le plus valorisé parmi les footballeurs n’ayant plus qu’une année de contrat restante, devant Timo Werner (€70 millions). L’attaquant allemand possède la valeur de transfert la plus élevée des joueurs de Leipzig. S’ils ne prolongent pas, ils vont tous les deux probablement être transférés l’été prochain.

Joueurs les plus performants du big-5 : 1’000 dernières minutes

L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie exclusive pour mesurer la performance technique des joueurs sur une base objective à partir des données produites par OptaPro. Le numéro 256 de la Lettre hebdomadaire présente les footballeurs les plus performants du big-5 pour les 1’000 dernières minutes. Les classements n’incluent que les joueurs alignés pour au moins 630 minutes depuis le 1er janvier 2019.

Six joueurs de Paris St-Germain figurent dans le meilleur onze de Ligue 1, dont Kylian Mbappé et Ángel Di María. Les seuls footballeurs n’évoluant pas chez les leaders du championnat sont Youssouf Koné et Nicolas Pépé (LOSC Lille), Kenny Lala (RC Strasbourg), Maxime López (Olympique de Marseille), ainsi que Nabil Fekir (Olympique Lyonnais).

Dans les autres ligues, les équipes les plus représentées sont Atalanta en Serie A (quatre joueurs, un seul footballeur de Juventus a été aligné pour au moins 630 minutes de championnat en 2019), Barcelone en Liga (cinq joueurs, dont l’inusable Lionel Messi), Manchester City en Premier League (aussi cinq joueurs) et Bayern Munich en Bundesliga (quatre joueurs).

Analyse des fautes dans le big-5 : de Barcelone à Brighton & Hove

La Lettre hebdomadaire n° 255 de l’Observatoire du football CIES classe les équipes du big-5 en fonction du rapport entre fautes subies et fautes commises lors de la saison en cours selon les données fournies par OptaPro. Les joueurs de Barcelone ont subi le plus de fautes par rapport à celles commises (1,5 fois). À l’autre extrême, on trouve Brighton & Hove avec un rapport de 0,68.

Le plus grand nombre de fautes effectuées par match a été mesuré pour Getafe (17,1). Dans les autres ligues, les valeurs les plus élevées ont été enregistrées à Torino (16,8), Dijon (15,8), Augsbourg (14,2) et Brighton & Hove (12,8). À l’opposé, les joueurs de Borussia Dortmund ont en moyenne commis le moins de fautes par rencontre (8,4). Dans les autres championnats du big-5, les valeurs les plus faibles ont été observées pour Manchester City (8,5), Barcelone (10,5), Naples (10,7) et Nice (11,2).

Le nombre moyen de fautes par match varie entre 20,9 en Premier League et 27,0 dans la Liga. L’importance de cet écart traduit en partie l’existence de différents styles d’arbitrage. Dans les ligues restantes, ces valeurs sont de 24,0 en Bundesliga, 26,4 en Ligue 1 et 26,6 en Serie A. Parmi les joueurs ayant disputé au moins 1’000 minutes de championnat, Moussa Doumbia (Reims), Amine Harit (Schalke 04) et Borja García (Gérone) sont ceux ayant subi le plus souvent des fautes.

Origines des joueurs de Premier League à la lumière du Brexit

Le 43ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’origine des joueurs alignés en Premier League anglaise lors des dix dernières saisons. Le temps de jeu des joueurs ayant grandi en Angleterre a progressivement diminué pour atteindre un record négatif pendant la saison en cours : 35,2%. Une tendance similaire a été observée en ce qui concerne les buts : 30.7%.

Le poids des joueurs ayant grandi en Europe continentale est par contre allé crescendo tout au long de la décennie analysée. Des nouveaux records ont été mesurés lors de la saison en cours tant au niveau du pourcentage de minutes (45,0%) que de celui de buts (43,3%). Depuis la saison 2017/18, les ressortissants d’Europe continentale sont plus présents sur les terrains de Premier League que les joueurs britanniques.

Dans le contexte du Brexit, une limitation éventuelle des possibilités de recrutement international pourrait obligerait nombre d’équipes de Premier League à modifier leurs stratégies de transfert. La montée en puissance d’une nouvelle génération de joueurs anglais très prometteurs suggère cependant que, sur un plan strictement sportif, un tel changement pourrait ne pas porter préjudice à la compétitivité des équipes de Premier League. Il pourrait même renforcer celle de la sélection nationale.

Précision des tirs : Manchester United et Ajax en tête

À partir des données InStat, la 254ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les 20 clubs avec les plus hauts et faibles pourcentages de tirs cadrés tant à l’échelle des cinq grands championnats que de 25 autres ligues européennes. Les valeurs varient entre 48,6% (Manchester United) et 28,9% (Cagliari) dans le big-5, ainsi qu’entre 50,4% (Ajax) et 31,7% (quatre équipes) dans les autres compétitions étudiées.

La Lettre présente également la distance moyenne de tous les tirs tentés. Les plus faibles valeurs au niveau des clubs classés aux vingt premiers rangs ont été enregistrées pour Bayern Munich (15,8 mètres) dans les cinq grandes ligues et pour PSV Eindhoven (aussi 15,8 mètres) dans les autres championnats. D’une manière générale, plus haut le pourcentage de tirs cadrés, plus faible la distance moyenne depuis laquelle ils sont tentés.

En Ligue 1 française, le pourcentage de tirs cadrés varie entre 45,0% (Paris St-Germain) et 30,4% (EA Guingamp), tandis que la distance moyenne de tous les tirs effectués varie entre 16,5 mètres (de nouveau Paris St-Germain) et 20,1 mètres (Girondins de Bordeaux). Plus de statistiques à l’échelle des clubs sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Valorisation des effectifs : OL et LOSC en vue

La Lettre hebdomadaire n° 253 présente la valeur de transfert agrégée des équipes du big-5. Cinq clubs réunissent des joueurs dont la valeur de transfert estimée grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES dépasse le milliard d’euros. Quatre d’entre eux sont Anglais, ce qui traduit la puissance financière de la Premier League. Paris St-Germain est septième.

La valeur de transfert des joueurs de Manchester City est de presque €1,5 milliards. Il s’agit un montant d’une fois et demi supérieur à celui des indemnités de transfert investies pour réunir l’effectif. Cette plus-value est cependant très hypothétique dans la mesure où une équipe comme Manchester City vise à gagner des titres et n’est pas encline à céder ses titulaires. D’autant moins que dans le contexte inflationniste actuel les éventuels remplaçants seraient bien plus chers que leurs prédécesseurs.

Olympique Lyonnais et LOSC Lille font partie des quatre équipes aux 40 premières places du classement dont la valeur de l’effectif est au moins trois fois supérieure aux montants investis en indemnités de transfert pour recruter les joueurs actuels. Les deux autres équipes dans ce cas de figure sont espagnoles : Real Sociedad et Betis Séville. Les estimations des valeurs de transfert individuelles sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs dribbleurs du big-5 : Messi devance Saint-Maximin

Le numéro 252 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les footballeurs du big-5 en fonction du nombre de minutes de championnat disputées par dribble réussi lors des matchs joués durant les 365 derniers jours. Lionel Messi est en tête de classement avec un dribble réussi toutes les 19,2 minutes. Il devance Allan Saint-Maximin (19,8) et Eden Hazard (21,0). L’analyse n’inclue que les footballeurs ayant disputé au moins 1’800 minutes (1’500 pour les joueurs actuels de Bundesliga).

Cinq joueurs ayant grandi en France se trouvent aux huit premiers rangs : Allan Saint-Maximin, Naïm Sliti, Ousmane Dembélé, Marcus Thuram et Jeff Reine-Adelaide. Le jeune prodige de Borussia Dortmund Jadon Sancho est premier parmi les joueurs actuellement engagés en Bundesliga. Il devance Ihlas Bebou et Achraf Hakimi. Paulo Dybala est en tête de classement au niveau des footballeurs actifs en Serie A devant Rodrigo de Paul et Federico Chiesa.

L’attaquant belge de Chelsea Eden Hazard présente le meilleur taux de réussite parmi les joueurs ayant tenté au moins 100 dribbles lors de la période prise en compte (73%). Trois autres joueurs dans ce cas de figure ont un taux de succès supérieur à 70% : Naïm Sliti, Marcus Thuram et Éver Banega. À l’opposé, on trouve Roberto Pereyra (43%), Fabián Orellana (44%) et Joshua King (aussi 44%). Cet outil exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES permet de comparer le profil technique des joueurs du big-5.

Jeunes joueurs les plus expérimentés : les classements de l’Observatoire

Le numéro 251 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 jeunes joueurs les plus expérimentés parmi ceux évoluant dans 22 championnats européens par année de naissance. Les classements ont été élaborés selon une méthodologie exclusive pondérant les minutes disputées en championnat lors des deux dernières années avec la force sportive des clubs d’emploi.

Le défenseur central de St-Étienne William Saliba est en tête classement parmi les joueurs nés en 2001 ou après. Il devance un autre central français : Benoît Badiashile (Monaco). Deux Anglais sont par contre aux deux premières places du classement des joueurs nés en 2000 : Ryan Sessegnon (Fulham) et Jadon Sancho (Borussia Dortmund). Kik Pierie (Heerenveen) se classe troisième devant l’étoile montante du Real Madrid Vinícius.

Gianluigi Donnarumma (Milan) est nettement premier parmi les joueurs nés en 1999. Il devance le prodige néerlandais Matthijs de Ligt (Ajax) et un autre gardien : l’ancien toulousain Alban Lafont (Fiorentina). Kylian Mbappé (Paris St-Germain) est en tête de classement parmi les joueurs nés en 1998. Deux autres grands talents sont derrière le joueur avec la plus haute valeur de transfert de la planète : Houssem Aouar (Olympique Lyonnais) et Trent Alexander-Arnold (Liverpool).

Analyse exclusive sur les clubs formateurs

L’Observatoire du football CIES fête le 250ème numéro de sa Lettre hebdomadaire en analysant la contribution des clubs dans la formation des joueurs ayant participé à des rencontres du big-5 pendant les cinq dernières années. Les équipes formatrices sont celles où les joueurs ont évolué au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Les classements ont été élaborés en additionnant les minutes jouées dans le big-5 depuis le 1er janvier 2014 par tous les footballeurs formés par équipe.

Barcelone est en tête de classement avec 69 footballeurs formés utilisés dans le big-5 par 55 équipes différentes pour un total de 319’224 minutes. Derrière les Catalans il y a leurs archi-rivaux de Real Madrid : 69 footballeurs formés, 44 clubs différents, 304’052 minutes. L’Olympique Lyonnais est troisième (56 joueurs, 50 clubs, 253’906 minutes), juste devant Manchester United.

Sept autres équipes de Ligue 1 figurent aux vingt premières places : Stade Rennais, AS Monaco, Toulouse, Paris St-Germain, Montpellier, Bordeaux et Nantes. Les plus grands contributeurs en dehors des pays du big-5 sont River Plate, Sporting Clube, Boca Juniors, Ajax et Feyenoord. Au total, 1’370 équipes ont formé les joueurs utilisés dans le big-5 lors des cinq dernières années, dont 130 clubs français. Plus de renseignements sont disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Évolution de l’équilibre compétitif en Ligue des Champions (2003-2018)

Le 42ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’équilibre compétitif dans la phase de groupes de la Ligue des Champions depuis l’introduction de la formule actuelle en 2003/04. L’étude illustre une nette tendance vers moins d’équilibre et plus de prévisibilité. Des changements dans le format de la compétition et dans la redistribution des ressources sont nécessaires pour préserver un niveau suffisant d’équilibre sportif et économique.

L’analyse de la répartition des points à l’issue de la phase de groupes montre que les premiers classés ont progressivement obtenu plus de points et significativement amélioré leur différence de buts. Une tendance opposée a été mesurée pour les équipes classées à la dernière place de leur groupe. L’écart de buts moyen lors des rencontres de poule a aussi augmenté. Ce processus est notamment lié à l’accroissement des matchs se terminant avec au moins trois buts de différence : de 16,9% lors des quatre premières saisons analysées à 22,9% entre 2015 et 2018.

L’étude révèle aussi la plus grande prévisibilité des rencontres. Le pourcentage de matchs où l’équipe nettement favorite selon les cotes sur le marché des paris gagne a clairement augmenté : 81,4% de victoires à domicile entre 2014 et 2018 (+ 5,3% par rapport à 2004-2008) et 74,6% à l’extérieur (+12,1%). Un bon compromis pour préserver l’intérêt de la Ligue des Champions sur le long terme consisterait à réduire le nombre de participants à la phase de groupes, tout en gardant un système de compétition ouvert et en garantissant une part plus importante des recettes à ceux qui en sont exclus.

La solidarité pourrait s’opérer sur une base méritocratique en réservant une partie des recettes à l’ensemble des équipes ayant participé à la formation des joueurs utilisés. Un tel mécanisme redistributeur aurait le grand mérite de reconnaître le rôle fondamental joué par une multitude de clubs pour développer les joueurs assurant le spectacle de haute qualité que les grandes équipes produisent et dont elles bénéficient. Accédez à l’étude ici.

Les stakhanovistes du big-5

Qui sont les footballeurs ayant joué le plus de minutes dans le big-5 lors des cinq dernières années ? La réponse se trouve dans le numéro 249 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES. Samir Handanovi ? (Inter) est en tête de classement parmi les gardiens, tandis que César Azpilicueta (Chelsea) est premier parmi les joueurs de champ

Seuls 10 gardiens dans le top 25 ont joué pour la même équipe lors des cinq dernières années. La même proportion a été mesurée parmi les joueurs de champ. À l’opposé, Joe Hart a joué dans quatre équipes du big-5 différentes durant cette période : Manchester City, Torino, West Ham et Burnley. Seuls cinq attaquants sont dans le top 25 : Lionel Messi, José Callejón, Romelu Lukaku, Luis Suárez et Antoine Griezmann.

Anthony Lopes (Lyon) est le gardien ayant joué le plus de minutes en Ligue 1 française lors du dernier lustre. Il devance Benoît Costil (Rennes et Bordeaux) et Stéphane Ruffier (St-Étienne). L’éternel Vitorino Hilton (Montpellier) est en tête de classement pour les joueurs de champ. Derrière le double champion de France il y a deux autres défenseurs centraux très expérimentés : les Guingampais Christophe Kerbrat et Jérémy Sorbon.

Paris St-Germain club le plus efficace d’Europe

Grâce à son trio d’attaque Neymar-Mbappé-Cavani, Paris St-Germain n’a pas d’égal en Europe en ce qui concerne l’efficacité devant les buts. Les Franciliens ont jusqu’ici marqué tous les 4,7 tirs. Ce rapport est inférieur à cinq pour un seul autre club du big-5 : les leaders de Bundesliga Borussia Dortmund (4,8). Le top trois pour 35 compétitions européennes est disponible dans le numéro 248 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

L’OGC Nice a été jusqu’ici l’équipe la plus inefficace de Ligue 1 : 14,6 tirs pour un but. Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée du big-5 après celles mesurées pour Huddersfield Town (17,3) et Frosinone (16,8). Une amélioration des résultats passe nécessairement par une plus grande efficacité offensive. En Ligue 2, les valeurs varient entre 6,3 tirs par but pour Stade Brestois et 16,5 pour l’AS Nancy.

Le club le plus efficace en dehors du big-5 ont jusqu’ici été les Suisses de Young Boys (4,8 tirs par but), tandis que les moins efficaces ont été les Grecs d’Apollon Smyrnis (25,1). Plus de données mises à disposition par la société spécialisée InStat sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES, ainsi que sur demande.

Meilleurs transferts d’un point de vue économique : Liverpool et Juventus en vue

L’édition numéro 247 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs du big-5 dont la valeur estimée actuelle dépasse le plus l’indemnité payée en été 2018 par les clubs recruteurs. Rodri Hernández (+€45 millions) est en tête du classement pour les transferts payants devant Lucas Torreira (+€44m), tandis qu’Emre Can (+€45m) devance Stefan de Vrij (+€39m) dans le classement des joueurs qui étaient en fin de contrat.

Juventus et Liverpool sont les seules équipes avec trois recrues dans le top 20 : Emre Can, Cristiano Ronaldo et João Cancelo pour les premiers, ainsi que Xherdan Shaqiri, Alisson Becker et Fabinho Tavares pour les seconds. Les excellentes performances de ces joueurs ainsi que de leurs équipes expliquent en grande partie l’ampleur des écarts observés.

LOSC Lille est le seul club français représenté par deux joueurs : Jonathan Bamba (+€26m) et Jonathan Ikoné (+€19m). Les autres équipes de Ligue 1 présentes dans le classement sont l’Olympique Lyonnais (Léo Dubois), Monaco (Sofiane Diop), le RC Strasbourg (Adrien Thomasson), Angers (Stéphane Bahoken) et Paris St-Germain (Thilo Kehrer). Les valeurs estimées ont été calculées à partir de l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES.

Nouveau Rapport Mensuel analyse le lien entre possession et succès

Le 41ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse le lien entre possession et résultats dans 35 ligues européennes. Si ce lien est indéniable, ce n’est qu’à partir d’un certain seuil que la maîtrise du ballon permet aux équipes d’améliorer significativement leurs résultats. D’où l’idée fausse mais bien répandue que la possession n’est pas un critère-clé de succès.

Les 70 champions des deux dernières saisons dans les 35 ligues analysées ont en moyenne eu 57% de possession de balle lors de la saison de leur sacre. Seuls 10% des champions ont gagné le championnat avec une possession de balle inférieure à 50% : Spartak Trnava, RC Strasbourg, Stade de Reims, AIK Solna, FC Midtjylland, Spal 2013 et CFR Cluj. Aucun des 70 champions n’a réussi moins de passes dans le tiers adverse que ses adversaires lors de la saison du titre.

L’analyse à l’échelle des matchs pour tous les indicateurs de possession pris en compte montre qu’une équipe peut parfois se permettre d’accepter la domination de l’adversaire, surtout lorsqu’elle mène au score. Cependant, cette stratégie n’est pas payante à plus long terme dans la mesure où elle comporte trop de risques de concéder le premier but sans être par la suite en mesure d’exercer une pression suffisante sur l’adversaire. Les données utilisées ont été produites par la société spécialisée InStat. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Prédictions pour la deuxième partie de la saison

Le numéro 246 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la production sur le terrain des clubs du big-5 pendant la première partie de la saison pour déterminer si les équipes ont sur- ou sous-performé en termes de points réalisés. Cette étude suggère que Manchester City et Bayern Munich devraient finalement être en mesure de dépasser Liverpool et Borussia Dortmund.

Manchester City a jusqu’ici obtenu 5% de points par match de moins qu’attendu compte-tenu de son niveau de jeu. Au contraire, Liverpool en a réalisé 15% de plus et ses résultats sont censés décliner lors de la deuxième partie de la saison. La sur- ou sous-performance ont été calculées sur la base d’un modèle statistique bâti sur les saisons 2016/17 et 2017/18 incluant les tirs cadrés, la possession de balle et les tirs concédés depuis sa surface. Les données proviennent de la société spécialisée InStat.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, il apparaît que Toulouse, Caen et Amiens sont tout aussi candidats à la relégation que Monaco et Guingamp. Les données pour 27 compétitions européennes supplémentaires sont disponibles sur demande. Plus de chiffres sont aussi accessibles depuis l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Nouvelle liste des joueurs du big-5 avec les plus fortes valeurs de transfert

La première Lettre hebdomadaire de l’année 2019 présente les 100 joueurs du big-5 avec les plus fortes valeurs de transfert selon l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Le Français Kylian Mbappé (€218,5 millions) est en tête de liste devant l’Anglais Harry Kane (€200,3m) et le Brésilien Neymar (€197,1m).

Parmi les 27 footballeurs dont la valeur estimée est supérieure à €100 millions, 16 évoluent en Premier League, cinq dans la Liga, trois en Serie A, deux en Ligue 1 et un en Bundesliga. Onze pays ont des représentants avec une valeur dépassant les €100 millions : Brésil (6 joueurs), Angleterre (5), France (5), Argentine (2), Portugal (2), Belgique (2), Égypte (1), Allemagne (1), Sénégal (1), Uruguay (1) et Italie (1).

Les valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5 sont disponibles en ligne. Une note de recherche expliquant la méthodologie utilisée par l’Observatoire du football CIES et les critères inclus dans l’algorithme est accessible ici. Merci de nous contacter pour plus de renseignements ou des mandats.

Jallet chef de file des porte-bonheur du big-5

La dernière Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour l’année 2018 met en exergue les joueurs dont les équipes ont réalisé le plus ou le moins de points par match lorsqu’ils étaient présents dans le onze de départ que quand ils n’étaient pas là. Le meilleur écart positif en absolu a été enregistré pour Christophe Jallet (OGC Nice) : sept victoires sur sept titularisations contre seulement 0,44 points par match lors des rencontres où il n’était pas présent dans le onze de base.

Dans les autres ligues du big-5, les plus forts écarts positifs pour des joueurs titularisés ou pas présents dans le onze de départ au moins cinq fois ont été enregistrés pour Diogo Jota (Wolverhampton), Rubén Rochina (Levante), Andreas Beck (Stuttgart) et Goran Pandev (Genoa). Au niveau de la Ligue 1, à l’image de Christophe Jallet, Andrei Girotto et Maxime López ont porté particulièrement chance à leurs équipes respectives.

À l’opposé, les différences les plus négatives par championnat ont été observées pour Massimo Gobbi (Parma), Gerard Gumbau (Leganés), Denis Zakaria (Borussia M’gladbach), Anthony Knockaert (Brighton & Hove) et Olivier Boscagli (OGC Nice). À la décharge des joueurs mal classés, il est utile de préciser que ces résultats sont en partie le fruit du hasard.

Plus fortes augmentations des valeurs de transfert lors du dernier trimestre

Le numéro 243 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les plus fortes augmentations des valeurs de transfert enregistrées lors des trois derniers mois pour les joueurs du big-5 tant en valeur absolue que relative. À la tête des deux classements il y a le nouvel international anglais et fer de lance de Borussia Dortmund Jadon Sancho : +€78 millions et +806%.

João Cancelo (Juventus) et Andrew Robertson (Liverpool) complètent le podium des plus fortes augmentations en valeur absolue. Quatre joueurs de Ligue 1 figurent aux 20 premières places de ce classement : Thilo Kehrer, Kylian Mbappé, Ángel Di Maria et Tanguy Ndombélé. Quatre représentants de la première division française sont aussi présents dans le top 20 des plus forts accroissements en valeur relative : Stanley N’Soki, Jonathan Ikoné, Moussa Diaby et Jeff Reine-Adelaide.

L’analyse a été menée à partir d’un algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Une explication détaillée de l’approche est disponible dans cette note de recherche. La valeur de transfert de tous les joueurs du big-5 est accessible gratuitement sur notre site. Les chiffres publiés font référence au prix estimé pour le club recruteur le plus probable. De plus, un calculateur permet d’estimer la valeur de transfert des joueurs à l’échelle mondiale. Cet outil ne fournit cependant que des estimations grossières. Des analyses plus poussées sont disponibles sur demande.

Nouveau Rapport montre le déclin de l’équilibre compétitif dans le football européen

Le 40ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’équilibre compétitif dans 24 ligues européennes sur les dix dernières saisons. L’étude révèle une claire tendance vers plus de déséquilibre. Le niveau de déséquilibre est particulièrement marqué et en augmentation dans les ligues du big-5 et en Ligue des Champions.

En 2017/18, les champions du big-5 ont réalisé un pourcentage record de 83,3% des points. Cette proportion est de 10% plus élevée que celle mesurée en 2008/09. Sur les dix saisons analysées, la plus forte différence moyenne de buts par rencontre a été mesurée au niveau de la Ligue des Champions de l’UEFA : 1,58 buts. La compétition reine du football européen est aussi celle présentant la plus forte proportion de matchs qui se sont soldés par au moins trois buts d’écart : 21,0%.

Selon le Rapport, « la concentration des ressources va de pair avec la concentration des talents. Beaucoup d’équipes et de ligues sont confinées dans un rôle de tremplin pour des joueurs en devenir. Ce rôle permet de réaliser des plus-values sur le marché des transferts. Cependant, les compensations financières tirées de ces transactions ne sont pas suffisantes pour stopper la dégradation de l’équilibre compétitif. La situation présente joue à la faveur des clubs les plus riches, qui étendent chaque jour davantage leur domination sportive, économique et politique ».

Temps de jeu effectif dans 37 compétitions européennes

Le numéro 242 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat concernant le temps de jeu effectif des matchs dans 37 compétitions européennes. L’Allsvenskan suédoise est la ligue avec les rencontres les plus fluides (60,4% de temps de jeu effectif), juste devant la Ligue des Champions (60,2%). À l’opposé il y a la Primeira Liga portugaise (50,9%).

Le temps de jeu effectif le plus élevé parmi les ligues du big-5 a été enregistré dans la Bundesliga allemande (58,5%), tandis que le plus faible a été mesuré dans la Liga espagnole (55,8%). Comme pour la Ligue des Champions, les rencontres de Ligue Europa sont aussi plus fluides que la moyenne observée à l’échelle des 35 compétitions analysées : 57,1% comparé à 55,3%.

Le temps de jeu effectif le plus fort pour des clubs dans des compétitions nationales a été enregistré pour les matchs de l’équipe suédoise de GIF Sundsvall (63,7%). C’est un pourcentage de 18% supérieur à celui mesuré pour les Portugais de Feirense. Bruges est en tête au niveau de la Ligue des Champions (66,2%), tandis que Mönchengladbach (62,5%), Liverpool (62,2%), Milan (61,2%), Barcelone (60,3%) et Paris St-Germain (60,1%) ont les valeurs les plus élevées pour les championnats du big-5.

Consultez aussi l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Origines les plus représentées sur les terrains du big-5

La Lettre hebdomadaire n° 241 de l’Observatoire du football CIES classe les pays en fonction des minutes disputées par leurs ressortissants dans le big-5. Les Français (=joueurs ayant grandi en France) sont en tête à l’échelle des cinq grands championnats pris dans leur ensemble. Ils ont à eux seuls disputé presqu’un cinquième du total des minutes (19,7%), contre 15,2% pour les Espagnols et 9,8% pour les Allemands.

Dans chaque ligue analysée, le plus fort pourcentage de minutes selon l’origine a été mesuré pour les joueurs nationaux. Les différences sont néanmoins importantes : de 62,7% en Ligue 1 française à seulement 35,3% en Premier League anglaise. Si les Italiens n’ont disputé que 39,0% des minutes en Serie A, les Espagnols en ont joué 61,0% dans la Liga. Cette valeur se situe à 48,5% pour les Allemands en Bundesliga.

Les plus forts minutages pour des joueurs d’origine étrangère ont été enregistrés pour les Français en Angleterre (10,9%) et en Allemagne (8,0%), les Brésiliens en Italie (7,0%) et en France (6,8%), ainsi que les Argentins en Espagne (aussi 6,8%). La Premier League anglaise accueille les ressortissants du plus grand nombre de pays (54). Cette valeur est de 50 en Serie A, 46 en Ligue 1, 45 en Bundesliga et seulement 40 dans la Liga. Au total, les ressortissants de 85 pays ont joué dans le big-5 cette saison.

L’Observatoire du football CIES lance l’Atlas de performance

L’Observatoire du football CIES vient de lancer sur son site l’Atlas de performance. Nourri par des données produites par la société InStat, cet outil unique en son genre présente des statistiques de jeu à l’échelle des équipes pour 35 compétitions nationales à travers l’Europe : 30 premières divisions et 5 deuxièmes. Les indicateurs couvrent l’ensemble des domaines-clé : défense, jeu de passes et attaque.

Au niveau défensif, Dinamo Zagreb a concédé le plus faible nombre de tirs cadrés par match de championnat pendant cette saison (1,6). Aucun club analysé n’a concédé aussi peu de passes dans son propre tiers de terrain que Shakhtar Donetsk (40,8). Au niveau offensif, les plus hautes valeurs pour les tirs cadrés et les passés dans le tiers des adversaires par match ont été enregistrées pour Ajax (9,1) et Manchester City (206).

Dans le jeu de passes, Chelsea est en tête de classement pour le pourcentage de passes réussies (89,9%), tandis que Shakhtar Donetsk est premier en ce qui concerne la possession (67.0%). L’outil présente aussi les données pour les équipes moins performantes. N’hésitez pas à nous écrire pour en savoir plus sur l’Observatoire du football CIES et InStat.

Joueurs U21 les plus utilisés : les Français en vue

Le numéro 240 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs de moins de 21 ans les plus utilisés dans les championnats du big-5 et dans la première division portugaise. Jusqu’à vendredi dernier, onze U21 avaient disputé la totalité des minutes de championnat. Les Français sont très bien représentés, avec Ousmane Dembélé en chef de file.

LOSC Lille est le seul club représenté par deux joueurs dans le top 10 de la Ligue 1 française : Fode Ballo-Touré et Zeki Çelik. Les deux jeunes en tête de classement appartiennent par contre à Bordeaux : Jules Koundé et Paul Bernardoni (en prêt à Nîmes Olympique). Le dixième U21 le plus utilisé en Ligue 1 a disputé 83% des minutes. Il s’agit du pourcentage le plus élevé parmi les championnats analysés.

Au total, les joueurs nés après le 1er janvier 1997 ont disputé 15,4% des minutes de jeu en Ligue 1 française, 14,7% en Bundesliga allemande, 9,8% en Serie A italienne, 6,1% en Liga espagnole, 5,3% en Premier League anglaise et seulement 5,0% en Primeira Liga portugaise. L’âge moyen sur le terrain par ligue et club est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Nouveau rapport dévoile des changements drastiques dans le football européen

Le travail de longue haleine poursuivi au sein de l’Observatoire du football CIES se focalise notamment sur l’analyse démographique du marché du travail des footballeurs. Les recensements menés lors de la dernière décennie permettent de dégager des tendances très claires. Le Rapport Mensuel n° 39 illustre la déterritorialisation du marché du travail des footballeurs en Europe par une moins grande présence de joueurs formés au club, une plus forte présence de footballeurs expatriés et une plus grande mobilité.

Le pourcentage de joueurs formés au club dans les 31 premières divisions européennes étudiées a atteint son plus faible niveau au 1er octobre 2018 : 16,9% (-6,3% en dix ans). La baisse observée lors de la dernière année a été la plus forte jamais enregistrée (-1,6%). En même temps, la proportion d’expatriés a augmenté jusqu’à un niveau record de 41,5% (+6,8% en dix ans). Le processus d’internationalisation des effectifs s’est même accéléré : d’une croissance annuelle de 0,55% entre 2009 et 2013 à 1,17% entre 2014 et 2018.

Dans la conclusion, les auteurs affirment que “de plus en plus d’équipes sont axées sur le court terme. Dans un contexte de plus en plus segmenté et spéculatif, propriétaires et dirigeants tendent à optimiser les retours financiers sur le marché des transferts au détriment de considérations de nature plus éminemment sportive. L’instabilité croissante qui en découle limite la compétitivité sportive de plus en plus d’équipes, au profit des clubs plus riches et mieux structurés qui dominent de plus en plus les débats”.

Valeurs de transfert actualisées : Mbappé prend les commandes

Chaque mois, l’Observatoire du football CIES fait recours à son algorithme pour actualiser les valeurs de transfert des joueurs du big-5. Le numéro 239 de la Lettre hebdomadaire présente le top 10 par poste. La plus haute valeur dans l’absolu a été mesurée pour Kylian Mbappé (€216,5 m). Ederson, Umtiti, Alexander-Arnold et Alli sont en tête de classement pour leur poste respectif.

Lors du dernier mois, la valeur de transfert de Kylian Mbappé a augmenté de €23 M. Le prodige du Paris St-Germain devance désormais Harry Kane (€197,3 m) et Neymar. En plus de Mbappé, huit joueurs français figurent dans le top 10 de leur poste respectif : Lloris parmi les gardiens, Umtiti, Laporte et Varane pour les défenseurs centraux, Lucas Hernández au niveau des latéraux, Pogba et Kanté pour les milieux et Griezmann parmi les attaquants.

Cette note de recherche explique l’approche de l’Observatoire du football CIES pour prédire d’un point de vue scientifique la valeur de transfert des joueurs professionnels. Les acteurs du marché ont de plus en plus recours à notre expertise à des fins différentes (prise de décision, litiges, etc.). N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Classements des clubs formateurs en Europe

L’édition numéro 238 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les clubs ayant formé le plus de joueurs actuellement présents dans 31 premières divisions européennes et le big-5 respectivement. Les valeurs record ont été mesurées pour l’AFC Ajax au niveau des joueurs actifs dans les 31 premières divisions (77) et Real Madrid pour ceux présents dans le big-5 (36).

Par rapport à 2017, Dinamo Kiev remplace Dinamo Zagreb sur le podium du classement européen. Le meilleur club français, l’Olympique Lyonnais, passe de la 21ème à la 14ème place (+ 7 joueurs). L’équipe rhodanienne gagne aussi un rang dans le classement des clubs ayant formé les joueurs actifs dans le big-5 : de 3ème à 2ème. Elle dépasse le FC Barcelone et se rapproche du leader Real Madrid. Paris St-Germain et Stade Rennais montent à la 5ème place.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipes où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Le pourcentage de minutes disputées par les formés au club dans tous les clubs des 31 compétitions analysées est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Plus de données sont publiées à travers Twitter, Facebook et Instagram.

Neymar meilleur joueur (MVP) du big-5

L’Observatoire du football CIES a développé une approche inédite permettant de déterminer le niveau de performance des joueurs à partir des données produites par OptaPro. Le numéro 237 de la Lettre hebdomadaire présente les footballeurs du big-5 avec les valeurs les plus élevées pour les 1’000 dernières minutes de championnat disputées.

Aymeric Laporte est en tête de classement dans le domaine de la rigueur (duels), tandis qu’Étienne Capoue est premier pour la récupération (interceptions). Jorginho devance tout le monde au niveau de la distribution (passes) et Cristiano Ronaldo pour la finition (tirs). Neymar est premier dans deux différents domaines : percussion (dribbles) et mise en danger (assists). La star brésilienne du PSG est aussi le MVP du big-5 pour la période considérée.

En tête des classements pour les footballeurs ayant joué moins de 450 minutes de championnat lors de la saison en cours il y a Nicolás Otamendi (rigueur), Milan Badelj (récupération), Marco Verratti (récupération), Douglas Costa (percussion), Kevin de Bruyne (mise en danger et MVP), ainsi que Konstantinos Mitroglou (finition). Plus de données sont disponibles dans le comparateur du profil des joueurs.

Real Madrid club le plus stable en Europe, PSG en France

Seules trois formations en Europe ont jusqu’ici utilisé des joueurs ayant en moyenne été présents depuis plus de cinq saisons dans la première équipe du club d’appartenance : Real Madrid (5,84 ans), Barcelone (5,36) et Bayern Munich (5,26). La Lettre hebdomadaire n° 236 de l’Observatoire du football CIES révèle aussi que la valeur la plus élevée en France a été mesurée pour PSG (2,94 ans).

Paris St-Germain se classe 12ème au niveau des équipes du big-5 derrière cinq autres participants à la Ligue des Champions : Atlético Madrid, Tottenham, Manchester United, Naples et Manchester City. Saint-Étienne (2,79 ans) et Angers (2,60 ans) complètent le podium pour la Ligue 1. À l’opposé, Caen (0,79 ans de permanence moyenne pour les joueurs utilisés) est le deuxième club le moins stable du big-5.

Les données pour l’ensemble des équipes des 31 championnats de première division de pays membres de l’UEFA sont disponibles dans l’Atlas démographique. Les Rapports Mensuels numéro 34 et numéro 38 étudient le lien entre stabilité et succès. Plus d’analyses sont aussi présentées quotidiennement depuis le compte Twitter de l’Observatoire du football CIES. Suivez-nous !

Nouveau Rapport révèle les dangers d’un turnover trop agressif

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 38ème Rapport Mensuel. L’étude analyse les stratégies en matière de rotation de l’effectif poursuivies depuis 2005/06 par les clubs des cinq grandes ligues européennes. Elle révèle qu’effectuer beaucoup de changements dans le onze de base n’est pas une stratégie valable pour obtenir des bons résultats. Au contraire, une forte rotation tend à affecter la confiance des joueurs et empirer la situation.

Dix-sept des vingt équipes dont les onze joueurs les plus utilisés ont disputé le plus faible pourcentage de minutes sur l’arc d’une saison ont été reléguées. Ce résultat illustre le danger réel pour les clubs de se trouver piégés dans un cercle vicieux de mauvais résultats et instabilité. L’existence d’une corrélation négative entre turnover et points réalisés confirme la pertinence de se baser sur un noyau dur de footballeurs pour optimiser la performance.

Lors de la période étudiée, la seule équipe ayant utilisé moins de 20 joueurs en championnat sur l’arc d’une saison a été Borussia Mönchengladbach en 2014/15. Ceci n’a pas empêché le club allemand de terminer à une brillante troisième place. L’équipe alors dirigée par un entraîneur particulièrement peu enclin à faire tourner l’effectif, le Suisse Lucien Favre, avait aussi atteint les huitièmes de finale de la Ligue Europa.

Nîmes 3ème club le plus jeune du-big-5, Fiorentina en tête

La 235ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les équipes ayant aligné les compositions les plus jeunes et les plus âgées lors des matchs de championnat disputés cette saison (ou du premier juillet pour les ligues d’été). Les moyennes d’âge les plus faibles ont été enregistrées pour Fiorentina (23,79 ans), Mainz (23,93 ans) et Nîmes (24,20 ans).

Quatre autres clubs de Ligue 1 font partie des dix équipes les plus jeunes du big-5 : Lille, Nice, Lyon et Toulouse. La valeur la plus faible dans l’absolu parmi les 31 compétitions étudiées a été mesurée pour les Danois de Nordsjaelland (21,36 ans). À l’opposé il y a les Cypriotes de l’Apollon Limassol (30,93 ans), tandis que Chievo présente la moyenne d’âge la plus élevée pour le big-5 (29,53 ans) et St-Étienne pour la Ligue 1 (28,70 ans).

Les données pour tous les clubs des 31 championnats analysés sont accessibles gratuitement à partir de l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Cet outil unique en son genre présente également les statistiques des joueurs formés au club, des expatriés, de la stabilité, de la rotation et de la taille. Bonne consultation !

Lyon en tête dans le classement des tirs

Le numéro 234 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs à travers l’Europe selon le nombre de minutes par tir effectué. Les équipes suivantes sont en tête de liste dans les ligues du big-5 : Manchester City, Juventus, Olympique Lyonnais, Barcelone et Bayern Munich. Slavia Prague est premier en dehors des cinq grands championnats.

Les joueurs de l’Olympique Lyonnais n’ont jusqu’ici mis que 4’38” pour effectuer un tir. À l’opposé, Stade Rennais est l’équipe de Ligue 1 ayant eu besoin du plus de minutes pour tirer : 10’43”. En Ligue 2, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour deux clubs néo-promus : Grenoble (6’34”) et Béziers (13’37”).

La valeur la plus élevée dans l’absolu parmi les 35 compétitions analysées a été enregistrée pour Hamilton Academical (Écosse) : 18’12”. Les données utilisées proviennent d’Opta Pro pour le big-5 et la deuxième division anglaise et d’In Stat pour les autres compétitions. Plus d’informations sont publiées sur notre compte Twitter ou disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Coût des transferts pour réunir l’effectif : PSG deuxième au monde

Paris St-Germain a dépensé presque €800M en indemnités de transfert pour recruter ses joueurs actuels (bonus compris). Il s’agit de la deuxième valeur la plus élevée parmi les équipes du big-5. Le numéro 233 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs des cinq grands championnats européens.

Manchester City est en tête de classement avec une valeur record de €976M (+€123M par rapport à septembre 2017). La plus forte augmentation lors de la dernière année a concerné Liverpool : de €437M à €704M. Sept clubs de Premier League sont aux onze premières places. La deuxième équipe française la mieux classée est Monaco (13ème avec €330M).

Entre 2010 et 2018, le coût moyen pour réunir l’effectif dans le big-5 est passé de €67M à €161M. Les clubs de Premier League ont dépensé deux fois plus que les équipes des quatre autres grands championnats pour recruter leurs joueurs actuels (€326M contre €161M). Les équipes de Ligue 1 ont en moyenne investi €97M pour assembler leur effectif (€60M sans prendre en compte PSG).

Bilan économique des transferts payants : Courtois meilleur achat

La première Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour la saison 2018/19 fait le bilan des transferts payants intervenus durant l’été. L’étude révèle que Thibaut Courtois a été cédé à Real Madrid pour bien moins que le juste prix estimé (-€23 millions). À l’opposé, le coût de son substitut à Chelsea, Kepa Arrizabalaga, a été bien supérieur aux attentes (+€45 millions).

Le juste prix correspond à la moyenne entre le coût estimé pour l’acquéreur le plus probable avant le transfert et la valeur de transfert actuelle. Les deux montants ont été calculés grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La corrélation entre sommes estimées et versées pour les transferts payants du dernier mercato a été de 75%.

Parmi les 25 opérations les plus profitables du point de vue des clubs recruteurs, il y a notamment les transferts de Samuel Grandsir à Monaco et de Kevin Strootman à l’Olympique de Marseille. Cinq équipes de Ligue 1 ont été au départ d’au moins une parmi les 25 meilleures opérations pour les clubs vendeurs : Paris St-Germain (Pastore et Berchiche), LOSC Lille (Bissouma, Amadou et Malcuit), Toulouse (Diop), Nice (Seri), ainsi que Monaco (Ghezzal).

Le pouvoir de l’argent : analyse financière du marché des transferts

L’Observatoire du football CIES inaugure sa saison 2018/19 avec la publication du 37ème Rapport Mensuel. Cette étude analyse d’un point de vue financier les opérations de transfert réalisées par les clubs du big-5 depuis 2010. Le total des dépenses pour 2018 a été de €5.82 milliards (-2,4% par rapport à 2017), dont €4,71 milliards investis lors du mercato d’été (-9.9%).

En 2018, les dépenses des clubs de Premier League ont représenté 36.5% des sommes investies par l’ensemble des équipes du big-5. Depuis 2010, le bilan net sur les opérations de transfert des clubs de la première division anglaise a été de - €5,71 milliards (78,3% du déficit total des équipes du big-5). Manchester City a investi le plus d’argent en indemnités de transfert depuis 2010 (€1,47 milliards). Il présente aussi le bilan net le plus négatif(- €1,03 milliards).

Malgré la légère baisse des dépenses observée en 2018 par rapport à l’année record de 2017, le développement économique du haut de la pyramide du football professionnel laisse présager une nouvelle hausse des montants investis en indemnités de transfert dans un avenir proche. La concentration des talents au sein des clubs les plus riches permet la mise en place d’équipes très performantes, tout en renforçant le déséquilibre des compétitions.

L’Observatoire du football CIES lance son premier e-book : Football Analytics

Chaque mois depuis janvier 2015, l’Observatoire du football CIES a publié des rapports pour informer les parties prenantes du football et toutes les personnes passionnées de ce sport à propos des dernières tendances observées sur un plan sportif, démographique et économique. Pour la première fois, les contributions rédigées lors de la saison 2017/18 ont été regroupées dans un livre numérique : Football Analytics (disponible seulement en anglais).

De plus, lors des douze derniers mois, nous avons beaucoup travaillé pour développer des nouveaux contenus permettant aux utilisateurs de notre site d’élargir leurs connaissances sur le football. Les outils suivants sont disponibles gratuitement :

Comparateur du profil des joueurs (big-5)
Evolution des valeurs de transfert (big-5)
Classements de performance des joueurs (big-5)
Classement de performance des clubs (35 championnats)
Atlas digital (31 premières divisions européennes)

La publication des Lettres hebdomadaires va recommencer après la pause estivale. Le prochain Rapport Mensuel sera publié juste après la fin de la période des transferts. Il va analyser les tendances du marché dans une perspective économique. Pendant l’été, des informations exclusives seront présentées par le biais de notre compte Twitter et page Facebook.

Pour plus de renseignements sur les opportunités de sponsoring, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

Analyse de cinq ligues de football féminines

La 36ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs dans cinq championnats féminins parmi les plus développés de la planète : quatre européens (Allemagne, Suède, France et Angleterre), ainsi que la National Women’s Soccer League états-unienne. L’étude met en exergue l’accroissement de l’âge des joueuses et du nombre des expatriées.

Le développement et professionnalisation du football féminin s’accompagnent de différents processus déjà observés chez les hommes. Une convergence existe notamment au niveau de l’âge. Même si en moyenne toujours plus jeunes que leurs collègues masculins, les femmes évoluant dans les ligues analysées deviennent progressivement plus âgées. Jusqu’à une certaine limite, ce processus va probablement se poursuivre dans les années à venir.

Une deuxième évolution notable est l’augmentation de la présence de joueuses expatriées. Bien que toujours en dessous des niveaux observés dans les ligues masculines les plus compétitives, le nombre d’expatriées dans les meilleurs championnats féminins est en hausse. Dans ce cas aussi, une nouvelle augmentation est attendue dans les prochaines années. La diversité des origines représentées devrait aussi s’accroître.

Enfin, comme pour le football des hommes, sans mesures correctives, les écarts financiers entre clubs tant à l’échelle nationale qu’internationale vont augmenter. Le développement économique du football féminin va en effet bénéficier à certaines équipes et championnats bien plus qu’à d’autres. La forte concentration des joueuses internationales dans certains clubs (Wolfsbourg, Lyon, Chelsea, Bayern Munich, etc.) illustre d’ores et déjà ce processus.

Coupe du Monde : la France a l’effectif potentiellement le plus cher

La dernière Lettre hebdomadaire avant la pause estivale classe les équipes participantes à la Coupe du Monde selon la valeur de transfert des joueurs sélectionnés, estimée à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Aux trois premières places il y a la France (€1,41 milliards), l’Angleterre (€1,39 milliards) et le Brésil (€1,27 milliards).

Les évaluations font référence au juste prix que les acheteurs potentiels devraient payer pour recruter les joueurs. Les performances sportives tant des joueurs que de leurs clubs d’appartenance sont inclus dans l’algorithme. De plus, d’autres variables comme l’âge et la durée de contrat sont prises en compte, comme spécifié dans cette note de recherche.

La valeur de transfert de l’ensemble des joueurs qui prendront part à la Coupe d Monde est de €12.6 milliards. En queue de classement, il y a trois pays non-européens avec très peu de joueurs employés dans des clubs des ligues les plus compétitives : Panama, Arabie Saoudite et Iran. La Coupe du Monde va probablement permettre à certains d’entre eux de se faire repérer par des équipes plus huppées. Les valeurs de transfert pour l’ensemble des joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Nouveau classement des 100 joueurs avec les plus hautes valeurs de transfert

Harry Kane est devenu le joueur le plus cher au monde du point de vue de la valeur de transfert selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Après une nouvelle saison, l’Anglais a vu sa valeur atteindre €201,2 millions. L’attaquant de Tottenham devance deux joueurs de Paris St-Germain : Neymar (€197,5 m) et Kylian Mbappé (€186,5 m). Le top 100 des valeurs pour les joueurs du big-5 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n°230.

Des joueurs originaires de six pays sont présents aux dix premiers rangs : Angleterre (Kane et Alli), Belgique (de Bruyne et Lukaku), Argentine (Messi et Dybala), France (Mbappé et Griezmann), Brésil (Neymar) et Egypte (Salah). Avec 16 joueurs, la France est le pays le plus représenté dans le top 100. Gianluigi Donnarumma (73ème, €67,5 m) est le plus jeune footballeur dans la liste, tandis que Cristiano Ronaldo est le plus âgé (24ème, €103,4 m).

Les valeurs les plus élevées par poste ont été enregistrées pour Ederson Moraes (gardiens, €104,6 m), Samuel Umtiti (défenseurs centraux, €111,5 m), Kyle Walker (défenseurs latéraux, 89,8 m), Saúl Ñíguez (milieux défensifs, €100,5 m), Kevin de Bruyne (milieux relayeurs, €167,2 m), Dele Alli (milieux offensifs, €171,0 m), Neymar (ailiers, €197,5 m) et Harry Kane (attaquants de pointe, €201,2 m). Plus de renseignements sur l’algorithme de l’Observatoire du football CIES sont disponibles ici.

Indice de production : classements virtuels de la saison du big-5

Avec la fin des cinq grands championnats, le numéro 229 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare le rang de chaque équipe avec la position dans un classement virtuel élaboré sur la base d’un indice de production. Celui-ci prend en compte trois critères-clé de performance (données InStat) : les tirs concédés ou tentés depuis la surface, ainsi que le pourcentage de possession.

Trois des cinq champions ont aussi été les clubs les plus productifs : Bayern Munich (+94% par rapport à la moyenne de la Bundesliga), Paris St-Germain (+84%) et Manchester City (+82%). En Espagne, l’indice de production de Real Madrid (+61%) a été supérieur à celui de Barcelone (+52%). En Italie, Naples (+59%) devance les champions de Juventus (+38%).

En Ligue 1, l’écart le plus positif entre la place dans le classement réel (13ème) et le rang dans celui de la production (20ème) a été mesuré pour Amiens (+7). St-Étienne (+6), Nantes (+5) et Dijon (+5) ont aussi été particulièrement efficaces. À l’opposé, Caen (-5), Angers (-4) et Guingamp (-4) n’ont pas été bien payés. Les analyses pour plus de ligues sont présentées depuis le compte Twitter de l’Observatoire.

Protection de données et nouveaux outils

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dès demain, la nouvelle loi européenne sur la protection des données va être appliquée : le règlement général sur la protection des données. Si vous ne souhaitez plus recevoir des courriels de la part de l’Observatoire du football CIES, merci de cliquer sur le lien se désabonner tout en bas de ce message. Si vous ne vous désabonnez pas maintenant, vous pourrez le faire à tout moment à l’avenir.

Nous profitons de l’occasion pour vous signaler ces trois outils exclusifs disponibles gratuitement sur notre site :

Evolution des valeurs de transfert

Comparateur de profils

Classements de performance

Meilleurs messages,

L’équipe de l’Observatoire du football CIES

Les champions du coup franc en Europe

Le 228ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES a analysé les données InStat afin de révéler les équipes ayant marqué le plus de buts dans les dix secondes ayant suivi un coup franc par minute de championnat lors de la saison 2017/18. Les champions de Suisse de Young Boys ont marqué toutes les 277 minutes à partir de ces situations. Il s’agit de la meilleure valeur mesurée parmi les clubs des 31 compétitions étudiées.

Gérone (318 minutes) pointe en tête du classement big-5 devant les champions d’Italie de Juventus (354 minutes) et Schalke 04 (360 minutes). Cependant, l’écart le plus positif entre buts marqués (8) et concédés (1) depuis des situations de coup franc a été enregistré pour les champions d’Espagne de Barcelone (+7). Tottenham et Stade Rennais (+6) sont deuxièmes. Seulement Arsenal et Werder Brême n’ont pas concédé de buts dans les dix secondes ayant suivi un coup franc.

Heidenheim (322 minutes) est premier parmi les équipes de deuxième division des pays qui hébergent les cinq grands championnats européens. Le club allemand devance Oviedo (341 minutes) et Queens Park Rangers (346 minutes). Xanthi et Göztepe sont juste derrière Young Boys pour les pays entre la 6ème et la 15ème place du classement UEFA, tandis que Radni ?ki Niš est en tête parmi les ligues moins compétitives.

Meilleurs joueurs du big-5 de la saison

Le numéro 227 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football classe les footballeurs ayant disputé au moins 1’800 minutes dans le big-5 en cours de saison (1’440 pour l’Allemagne) en fonction de leur niveau de performance. Lionel Messi pointe en tête du classement devant David Silva et Paulo Dybala. Six joueurs de Manchester City sont dans le top 10.

Le joueur de Ligue 1 le mieux classé, Edinson Cavani, est 21ème. L’attaquant de Paris St-Germain devance deux co-équipiers (Dani Alves et Adrien Rabiot), Nabil Fekir et Florian Thauvin. Au total, dix-neuf joueurs de Ligue 1 sont aux 100 premiers rangs. Seuls les footballeurs de Premier League (30 joueurs) et de Serie A (22 joueurs) sont plus nombreux.

Quatre des six footballeurs nés après le 1er janvier 1996 présents aux 100 premières places évoluent pour des clubs français : Kylian Mbappé, Houssem Aouar, Malcom Filipe et Tanguy Ndombélé. Les deux restants évoluent en Angleterre : Davinson Sánchez et Leroy Sané. La méthodologie utilisée pour élaborer ces classements est disponible dans cette note de recherche.

Étude globale sur les footballeurs expatriés

La dernière étude de l’Observatoire du football CIES analyse la présence de joueurs expatriés dans le monde. Avec 1’236 ressortissants à l’étranger, le Brésil est en tête de classement (+42 par rapport à 2017). La France (821, +45) est devenue la deuxième plus grande nation exportatrice au détriment de l’Argentine (760, -26). Le top 50 est disponible dans la 35ème édition du Rapport Mensuel.

Les Brésiliens sont présents dans un nombre record de 78 associations sur les 93 couvertes par l’étude. Les Français évoluent dans 62 différents pays, trois de moins que les Argentins et deux de plus que les Nigérians. La destination privilégiée des Brésiliens est le Portugal (240 joueurs), tandis que celle des Français est l’Angleterre (99 joueurs).

Le plus fort taux d’expatriés par million d’habitants a été mesuré pour l’Islande (180). Cette valeur est supérieure à 100 pour une seule autre association : le Monténégro (134). Elle est aussi très élevée pour l’Uruguay (96) et la Croatie (80). Au total, les expatriés représentent 21,2% des effectifs. Il s’agit d’une hausse de 1,2% par rapport au 1er mai 2017.

Valeur de transfert moyenne par club : Manchester City en tête

La valeur de transfert moyenne des joueurs de Manchester City estimée sur la base de l’algorithme développé par l’Observatoire du football CIES a atteint le niveau record de €62,9 millions. Il s’agit de la valeur la plus élevée parmi les clubs du big-5 devant Barcelone (€55,3m) et Tottenham (€51,3m). Les chiffres pour tous les clubs du big-5 sont disponibles dans le numéro 226 de la Lettre hebdomadaire.

Le pouvoir économique de la Premier League anglaise, les performances exceptionnelles, la longue durée des contrats et la jeunesse sont les critères-clé expliquant la première place de Manchester City. Sept de leurs joueurs ont une valeur de transfert estimée supérieure aux €100 millions : Kevin de Bruyne, Leroy Sané, Raheem Sterling, Gabriel Jesus, Ederson Moraes, Bernardo Silva et Sergio Agüero.

Parmi les 31 équipes dont les joueurs ont une valeur de transfert moyenne estimée à plus de €10 millions, il y a neuf équipes de Premier League, huit de Serie A, six de Liga, ainsi que quatre de Bundesliga et de Ligue 1. Le club de Premier League le moins bien classé, West Bromwich Albion, est 55ème sur 98. Ce résultat traduit aussi la domination économique de la première division anglaise.

Qui va gagner la Coupe du Monde ?

Le numéro 225 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle les équipes les mieux placées pour gagner la Coupe du Monde sur la base d’un indice de pouvoir. Cet indice combine le pourcentage moyen des rencontres de championnat disputées depuis le 1er juillet 2017 par les 23 joueurs les plus utilisés lors de la campagne de qualification par équipe avec le niveau sportif moyen des clubs d’emploi. La France est troisième derrière l’Espagne et le Brésil.

Lors de la saison en cours, les 23 joueurs espagnols les plus utilisés dans la phase de qualification ont en moyenne disputé 81,1% des matchs de championnat pour des clubs avec un coefficient sportif moyen de 1,37. Il s’agit des valeurs les plus élevées parmi toutes les équipes participantes. Si les Français évoluent pour des équipes de niveau similaire à celles des Espagnols, leurs temps de jeu a jusqu’ici été bien moindre : 68,5%.

En queue de classement on trouve Panama. Deux autres pays ont un indice de pouvoir inférieur à 25 : l’Iran et l’Arabie Saoudite. Pour ces nations, atteindre les huitièmes de finale serait déjà un exploit. Pour plus d’informations sur les caractéristiques des joueurs utilisés lors de la phase de qualification, vous pouvez vous référer à la 30ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs joueurs en fin de contrat : Reina premier

Le numéro 224 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les meilleurs joueurs du big-5 dont le contrat se termine en fin de saison. Pepe Reina est en tête de classement devant deux autres gardiens (Vicente Guaita et Gianluigi Buffon), ainsi qu’Arjen Robben. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1’000 minutes de championnat lors de la saison en cours sont inclus dans le classement.

Pour les joueurs de champ, l’indice de performance de l’Observatoire du football CIES prend en compte la productivité et efficacité dans six différents domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. Pour les gardiens, il inclue les minutes par but concédé, ainsi que le nombre et pourcentage d’arrêts. Les résultats lors des matchs disputés sont aussi pris en compte en tant que facteur correctif.

Plusieurs joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 50 : Jorge Rolando (Olympique de Marseille), Léo Dubois (Nantes, déjà recruté par Lyon), Sanjin Prci ? (Stade Rennais), Maxime Le Marchand (OGC Nice), Adrien Thomasson (Nantes), Mustapha Diallo (Guingamp), Jonathan Bamba (St-Etienne), Vitorino Hilton (Montpellier), Damien da Silva (Caen), Erwin Zelazny (Troyes) et Julien Féret (Caen).

Joueurs fidèles : Gianluigi Buffon en tête de liste

Gianluigi Buffon est en tête du classement des joueurs du big-5 ayant disputé le plus grand nombre de saisons pour leur club d’emploi. Le légendaire gardien italien a déjà pris part à 17 saisons avec Juventus. C’est six mois de plus que le deuxième joueur le plus fidèle : Sergio Pellissier (Chievo). Andrés Iniesta (Barcelona) et Roman Weidenfeller (Borussia Dortmund) sont aussi sur le podium. Le top 110 est disponible dans le numéro 223 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Au total, 61 footballers ont joué au moins dix saisons pour leur club actuel. Parmi eux, il y a de nombreux autres joueurs légendaires : notamment Lionel Messi (14 saisons dans la première équipe de Barcelone), Giorgio Chiellini (13, Juventus), Sergio Ramos (13, Real Madrid), Michael Carrick (12, Manchester United), Marcelo (11,5, Real Madrid), Franck Ribéry (11, Bayern Munich), Marek Hamšík (11, Napoli), Fernando Torres (10, Atlético Madrid) et Cristiano Ronaldo (9, Real Madrid).

Dans cinq clubs, le joueur le plus fidèle n’y a disputé que quatre saisons : Fiorentina (Badelj), Crotone (Martella), Getafe (Guaita), Nice (Mendy, Pléa et Pouplin), ainsi que Caen (Vercoutre, Féret, da Silva et Bazile). La 34ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse le lien entre stabilité de l’effectif et performances dans 31 championnats de première division d’associations membres de l’UEFA.

Nouveau Rapport Mensuel révèle le lien entre stabilité et succès

Le premier Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES publié en janvier 2015 a étudié la stabilité des équipes à travers l’Europe. Trois ans après, la trente-quatrième édition approfondit cette question en illustrant l’importance d’une planification durable de l’effectif pour les clubs de football. L’indicateur sélectionné est le pourcentage de joueurs présents dans le club d’emploi depuis moins d’une année.

L’étude révèle que les équipes les plus performantes ont des effectifs bien plus stables que les clubs moins compétitifs. Entre 2009 et 2017, les champions du big-5 avaient en moyenne seulement un joueur recruté en cours d’année sur quatre membres de l’effectif. Cette proportion peut être considérée comme une référence pour se donner les meilleures chances de succès.

L’analyse met aussi en exergue l’instabilité croissante des équipes à travers l’Europe. Au 1er octobre 2017, 44,9% des joueurs avaient été recrutés en cours d’année. Ce pourcentage était de 36,7% en 2009. Si cette évolution continue, les footballeurs présents dans le club d’emploi depuis au moins une année vont bientôt constituer une minorité des effectifs.

Pour limiter l’instabilité croissante, les instances gouvernantes du football devraient mettre un frein aux inégalités économiques entre équipes tant à l’échelle nationale qu’internationale. Elles devraient aussi lutter contre la corruption sur le marché des transferts et dans la gestion des clubs. Il est aussi nécessaire de limiter la spéculation autour de la mobilité des joueurs, notamment à travers une meilleure protection des clubs formateurs, la mise en application de l’interdiction des pratiques de tierce-propriété et le renforcement de la législation sur les intermédiaires.

Consultez l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES pour en apprendre plus sur les caractéristiques démographiques des équipes dans 31 championnats de première division d’associations membre de l’UEFA.

Politiques contractuelles : les géants espagnols en tête

Barcelone et Real Madrid sont aux deux premières places des clubs dont les joueurs disposent des contrats les plus longs. Six des huit équipes en tête de classement sont toujours en lice dans les coupes européennes. Ce résultat illustre la relation entre planification à long terme et succès. La Lettre hebdomadaire n° 222 de l’Observatoire du football CIES présente les données pour l’ensemble des clubs du big-5.

En moyenne, un membre de la première équipe de Barcelone dispose de 3,23 ans de contrat. Cette valeur monte à 3,59 ans pour les onze joueurs les plus utilisés en championnat depuis le début de l’année. La durée maximale dans les autres championnats ont été mesurées à Tottenham, LOSC Lille, RB Leipzig et AS Rome. Contrairement aux autres équipes, le LOSC navigue en eaux sportivement troubles. Le manque de stabilité et la jeunesse de l’effectif en sont les principales causes.

La durée contrat restante des joueurs de Paris St-Germain est relativement faible par rapport à leurs principaux rivaux, tant au niveau européen que français. Ce résultat traduit la présence dans l’effectif de plusieurs joueurs de plus de 30 ans (Dani Alves, Cavani, Di Maria, Thiago Silva, Thiago Motta, etc.). À l’image des opérations Neymar et Mbappé, les nouveaux investissements devront cibler des joueurs dans la force de l’âge.

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Équilibre compétitif : déclin général en Europe

La Lettre hebdomadaire n° 221 de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de matchs avec trois ou plus buts d’écart dans 29 compétitions européennes. La valeur la plus élevée lors de la saison en cours a été mesurée pour la Ligue des Champions : 29% (+8% par rapport au même moment de la dernière saison). Ce pourcentage est deux fois plus élevé qu’en Ligue Europa : 16% (+3%).

 

La Premier League anglaise présente jusqu’ici le troisième plus haut pourcentage de matches très déséquilibrés : 22% (+4%). La proportion en Ligue 1 est restée stable à 18%. Parmi les championnats du big-5, seule la Bundesliga a une valeur moins élevée (11%). Le plus faible pourcentage en absolu a été mesuré en Russie : 10% (-4%).

 

La proportion de rencontres déséquilibrées a augmenté dans 20 des 29 compétitions analysées. Au total, l’écart moyen de buts par match est passé de 1,37 à 1,40. La valeur la plus élevée pour cet indicateur a aussi été mesurée pour la Ligue des Champions : 1,87 contre 1,55 la saison passée (+21%). Cette analyse révèle le déclin général de l’équilibre compétitif dans le football européen.

Meilleurs joueurs du big-5 pour les trois derniers mois

Le numéro 220 de la Lettre hebdomadaire présente les joueurs du big-5 ayant le mieux performé dans des matchs de championnat lors des trois derniers mois. Les joueurs sont classés selon l’approche exclusivement développée par l’Observatoire du football CIES pour mesurer la performance technique des joueurs. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 45 minutes de jeu dans huit matchs de championnat sont inclus dans les classements.

La méthodologie de l’Observatoire du football CIES prend en compte la performance des joueurs dans six domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. De plus, les résultats obtenus par les équipes d’emploi pour les rencontres lors desquelles les joueurs ont disputé au moins 45 minutes de jeu ont aussi été pris en considération en tant que facteur correctif.

Les joueurs suivant sont en tête de liste pour leur poste respectif : Hugo Lloris (gardiens), Kalidou Koulibaly (défenseurs centraux), Mário Rui (défenseurs latéraux), Toni Kroos (milieux défensifs), Christian Eriksen (milieux relayeurs), Lionel Messi (ailiers) et Cristiano Ronaldo (attaquants). Ce widget permet d’accéder aux classements pour différentes échelles temporelles.

Plus grosses plus-values potentielles : Kane devant Messi

Le numéro 219 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 joueurs du big-5 avec les plus gros écarts positifs entre leur valeur de transfert actuelle et l’indemnité payée par les clubs d’emploi pour leur recrutement. La meilleure plus-value pourrait être réalisé par Tottenham Hotspur pour Harry Kane : €198 millions.

Un autre joueur formé dans le club d’emploi est deuxième : Lionel Messi. Cependant, compte-tenu de l’âge de l’Argentin, le bénéfice potentiel pour Barcelone va progressivement diminuer. Dele Alli est troisième avec une plus-value potentielle de €164 millions. Le possible profit pour Atlético Madrid en ce qui concerne Antoine Griezmann ne prend pas en compte la clause de départ de €100 millions négociée par le Français lors du dernier renouvellement de contrat.

Les valeurs estimées sont calculées grâce à un algorithme exclusivement mis au point par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Un nombre croissant de clubs professionnels et d’intermédiaires ont recours à l’approche développée dans le cadre de négociations de transfert ou de litiges. Les estimations pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Nouveau Rapport Mensuel : la formation aide les clubs à gagner

La 33ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une analyse comparative de la présence de joueurs formés au club dans 31 premières divisions européennes entre 2009 et 2017. Elle révèle notamment que les joueurs ayant été pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur clubs d’emploi ont représenté presqu’un quart des effectifs des clubs champions. Cette proportion n’a été que d’environ un cinquième pour l’ensemble des équipes étudiées.

La capacité à développer des joueurs pour la première équipe participe de l’avantage compétitif détenu par les clubs les plus performants. Cependant, ce résultat est en partie lié à la manière dont les joueurs formés au club sont définis. En effet, après trois saisons, un joueur engagé à 18 ans peut être considéré comme formé au club par l’équipe l’ayant recruté. Cette possibilité encourage les clubs les plus en vue à attirer précocement les meilleurs talents initialement formés par des équipes moins compétitives.

Un changement dans la définition de la catégorie des joueurs formés dans le club ou dans l’association serait utile pour promouvoir un développement plus durable du football européen. Diminuer l’âge de référence pour définir la catégorie des joueurs formés localement de la période de 15 à 21 ans à celle de 12 à 17 ans permettrait de limiter la spéculation grandissante autour du transfert de mineurs en Europe. En effet, selon les règles de la FIFA, les footballeurs communautaires ne peuvent partir à l’étranger qu’après leur 16ème anniversaire. Ceci empêcherait aux clubs et pays recruteurs d’acquérir le statut de formateurs pour des joueurs importés en tant que mineurs.

Disposer d’un centre de formation performant n’amène pas directement au succès. Néanmoins, ce rapport montre qu’il s’agit d’un indicateur fiable pour mesurer la capacité des clubs à se projeter vers l’avenir. L’existence d’une académie performante est aussi un bon indicateur de la force du club en tant qu’institution territorialement enracinée. Au-delà des résultats à court terme, investir dans la formation de jeunes talents locaux peut être considéré comme un gage pour le développement durable du club en tant qu’institution.

Évolution des valeurs de transfert : plus fortes augmentations

Le numéro 218 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert a le plus augmenté lors des six derniers mois. Seuls les footballeurs n’ayant pas changé d’équipe ou renouvelé leur contrat sont inclus dans le classement. À la première place il y a l’Égyptien de Liverpool Mohammed Salah (+€74.7 millions).

Kylian Mbappé est quatrième avec une augmentation de valeur de €55 millions. Les autres joueurs de Ligue 1 présents aux cinquante premières places sont Florian Thauvin (+€38 millions), Nabil Fekir (+€35 millions), Rony Lopes (+€32 millions), Memphis Depay (+€30 millions), Mariano Díaz (+€21 millions) et Houssem Aouar (+€20 millions).

Les estimations des valeurs de transfert se basent sur un algorithme exclusivement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Les valeurs actuelles pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles ici. Ce widget présente les évolutions depuis l’été passé. Pour plus de renseignements et analyses, vous pouvez nous suivre sur Twitter.

Équipes les plus dominantes : Porto en tête, OM 2ème en Ligue 1

Grâce à sa collaboration avec InStat, l’Observatoire du football CIES est en mesure de comparer les performances des équipes à travers l’Europe. Le numéro 217 de la Lettre hebdomadaire présente les 100 clubs de 31 championnats présentant les meilleurs rapports entre tirs tentés et concédés depuis la surface lors de la saison en cours. Porto devance Ludogorets et l’Étoile Rouge de Belgrade.

Au niveau de la Ligue 1, Paris St-Germain a le meilleur rapport entre tirs tentés depuis la surface adverse (289) et tirs concédés depuis sa propre surface (106) : 2,73. L’Olympique de Marseille est le deuxième club de Ligue 1 le mieux placé avec un rapport de 1,64. Deux autres équipes de la première division française figurent dans le top 100 : Olympique Lyonnais (1,46) et Monaco (1,38).

Trois clubs de Ligue 2 sont aussi présents aux avant-postes : Stade de Reims (1,71), Nîmes Olympique (1,54) et Lorient (1,52). Les classements des 50 équipes les plus performantes de 35 championnats européens en termes de défense, de possession et d’attaque sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements, merci de nous contacter à football.observatory@cies.ch.

Rois du dribble : Hazard 1er, les Français en force

La 216ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES utilise les données d’OptaPro pour identifier les joueurs du big-5 les plus habiles à dribbler. L’index dribbles s’obtient en multipliant le nombre moyen de dribbles réussis en 90 minutes de jeu avec le pourcentage de réussite. Ceci nous permet de prendre en compte les dribbles tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Trois joueurs sortent clairement du lot : Eden Hazard, Neymar et Lionel Messi.

Alors que Neymar a jusqu’ici réussi plus de dribbles par match de championnat, Hazard a un meilleur taux de réussite : 75% contre 62%. Le pourcentage de dribbles réussis par Messi est aussi de 62%. Les taux de réussite les plus plus élevés parmi les joueurs du top 100 ont été mesurés pour des milieux centraux : Mousa Dembélé, Mario Lemina, Julian Draxler, etc. Ce résultat traduit le positionnement plus défensif des dribbles tentés par ces footballeurs.

Les joueurs formés en France sont sur-représentés aux meilleures places du classement. Ils sont neuf dans les quinze premiers rangs : Tanguy Ndombélé, Arthur Masuaku, Sofiane Boufal, Mario Lemina, Nabil Fekir, Allan Saint-Maximin, Paul Pogba, Florian Thauvin et Kingsley Coman. Ce résultat révèle l’excellence du système de formation hexagonal et sa capacité à promouvoir des joueurs très habiles. Le profil technique de tous les joueurs du big-5 est disponible ici.

Espoirs les plus prometteurs : Lafont et Mbappé sur le podium

L’Observatoire du football CIES a analysé l’expérience cumulée en championnat lors des deux dernières années par les footballeurs de moins de 20 ans actifs dans 22 compétitions européennes afin d’identifier les talents les mieux placés pour accomplir une carrière au plus haut niveau. Les minutes disputées par chaque joueur ont été pondérées selon le niveau sportif des ligues et les résultats des clubs d’emploi. La Lettre hebdomadaire n° 215 présente les 50 footballeurs avec les scores les plus élevés.

La catégorie des espoirs cinq étoiles réunit les dix joueurs avec les meilleures chances d’intégrer durablement les clubs les plus performants. Gianluigi Donnarumma, Alban Lafont et Kylian Mbappé sont aux trois premiers rangs. Dix-huit footballeurs font partie de la catégorie des espoirs quatre étoiles. Tous ont une possibilité concrète de s’installer dans les championnats les plus compétitifs. Les espoirs trois étoiles sont aussi bien placés pour réussir une carrière de haut niveau.

La méthodologie du capital expérience développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES permet aux acteurs du marché de comparer les talents entre ligues sur une base objective. Ce procédé est particulièrement utile dans un but de détection. Les classements de la saison passée sont accessibles ici. Le Rapport Mensuel du mois de février analyse le lien entre âge et succès en Europe.

Y a-t-il un âge optimal pour gagner en football ?

L’analyse démographique des effectifs est un domaine de recherche prioritaire de l’Observatoire du football CIES. La 32ème édition du Rapport Mensuel étudie de manière comparative la structure d’âge des équipes de 31 championnats de première division européens. Le rapport analyse également le lien entre l’âge des joueurs et le succès.

L’analyse comparative de l’âge moyen des champions depuis 2009 révèle d’importantes différences culturelles dans la perception de la structure d’âge optimale d’un effectif. À un extrême, les champions les plus jeunes se trouvent aux Pays-Bas (24,2 ans), où une majorité d’équipes prête une attention particulière à la formation et au développement de jeunes joueurs. À un autre extrême, les champions de Chypre disposaient des effectifs les plus âgés lors de la saison de leur sacre (28,8 ans).

En général, les clubs plus compétitifs ont des effectifs plus âgés. Cependant, à partir d’un certain niveau de pouvoir économique et sportif, la structure d’âge des équipes converge entre 26 et 27 ans. Entre 2009 et 2017, l’âge médian des champions des cinq grands championnats européens a aussi été de 26,5 ans. Pour obtenir du succès au plus haut niveau, il est important que les clubs aient autant de joueurs n’ayant pas encore fêté leur 27ème anniversaire que de footballeurs en dessus de cette limite d’âge.

Coût de recrutement de l’effectif : PSG en bonne compagnie

Aucun club dans l’histoire du football n’a dépensé autant d’argent en indemnités de transfert pour réunir son effectif que Manchester City à l’heure actuelle. Malgré le prêt de Mangala à Everton, le recrutement onéreux de Laporte a fait monter le coût de recrutement de l’effectif à €878 millions. Les données pour tous les clubs du big-5 sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n°214 de l’Observatoire du football CIES.

Paris St-Germain (€805 M) reste deuxième malgré le départ de Lucas à Tottenham et l’absence de recrutements payants lors du dernier mercato. Deux autres équipes ont dépensé plus de €700 millions pour composer leur effectif actuel : Manchester United (€747 M) et Barcelone (€725 M). La logique économique voudrait que le vainqueur de la Ligue des Champions se trouve parmi ces équipes. D’autres facteurs tels que la cohésion d’équipe peuvent cependant rentrer en ligne de compte.

La moyenne des montants investis par ligue et par club varie entre €291 M pour la Premier League anglaise et €97 M pour la Ligue 1 française (€60 M sans prendre en compte Paris St-Germain). Les valeurs pour les autres championnats du big-5 sont plutôt équilibrées : €113 M pour la Bundesliga, €124 M pour la Serie A et €131 M pour la Liga. Les trois clubs ayant le moins dépensé en indemnités de transfert pour réunir leur effectif actuel sont français : Troyes, Strasbourg et Metz.

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Analyse exclusive du dernier mercato

Le numéro 213 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les opérations effectuées par les clubs du big-5 pendant la dernière période de transferts. Pour la première fois de l’histoire, les dépenses ont dépassé le milliard d’euros. L’augmentation par rapport à janvier 2017 a été de 36%. Plus de la moitié des investissements ont été consentis par les équipes de Premier League anglaise.

Le bilan net des opérations de transfert des équipes de première division anglaise a été négatif pour tous les mercatos d’hiver depuis 2010. Cette année, le déficit a été de €113 millions malgré les départs de Philippe Coutinho et Diego Costa vers l’Espagne. Le bilan estimé pour les clubs de Ligue 1 est par contre légèrement positif : €14 millions. Si la Premier League fait la part du lion au niveau des investissements (51% du total en janvier), les deux équipes ayant le plus dépensé lors des deux derniers mercatos sont Paris St-Germain (€418 millions) et Barcelone (€414 millions).

Une fois de plus, une forte corrélation (75%) a été mesurée entre les valeurs estimées grâce à l’algorithme développé par l’Observatoire du football CIES et les montants payés par les clubs. Cependant, dans la majorité des cas, les transferts ont été négociés pour des sommes supérieures à celles estimées. Ce constat traduit la poursuite de l’inflation actuellement en cours sur le marché des footballeurs. Les valeurs de transfert actualisées pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

L’Observatoire du football CIES lance le widget "classements performance"

Le groupe de recherche de l’Observatoire du football CIES a le plaisir d’annoncer le lancement d’un nouveau widget "classements performance". Cet outil permet d’évaluer le niveau des joueurs du big-5 sur quatre différentes échelles temporelles : dernière semaine, dernier mois, trois derniers mois et six derniers mois. Les classements sont établis sur la base des performances techniques réalisées dans les matchs de championnat.

David Silva (Manchester City) est en tête du classement européen pour les six et trois derniers mois, tandis que Lionel Messi (Barcelone) est premier au niveau des rencontres du dernier mois. Plusieurs joueurs de Ligue 1 figurent parmi ceux ayant obtenu la note maximale lors de la dernière semaine : Adrien Thomasson (Nantes), Pierrick Capelle (Angers), Neymar et Ángel Di María (PSG), Yaya Sanogo et Corentin Jean (Toulouse), Malcom (Bordeaux), ainsi qu’Eiji Kawashima et Nolan Roux (Metz).

Deux autres widgets uniques dans leur genre sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. Ils permettent aux utilisateurs de comparer le profil technique des équipes et suivre l’évolution de leurs valeurs de transfert. Plus d’informations sur les algorithmes de performance développés par notre équipe de recherche à partir des données fournies par OptaPro sont disponibles ici. Cette note de recherche présente l’approche utilisée pour estimer la valeur de transfert des footballeurs professionnels.

Nombre de passes réussies : PSG troisième, Nice en vue

Le numéro 212 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs de 31 compétitions européennes ayant réussi le plus grand nombre de passes par match de championnat depuis le début de la saison. La Lettre inclue également les données InStat sur le pourcentage de passes réussies et le nombre moyen de passes réussies par minute de possession.

Manchester City est en tête de classement avec une moyenne de 685 passes réussies par match. Naples et Paris St-Germain complètent le podium. L’écart entre Manchester City et Paris St-Germain s’explique principalement par une plus grande vitesse de circulation du ballon : 17,2 passes par minutes de possession pour l’équipe de Guardiola contre 16,5 pour celle d’Emery. Naples présente la valeur la plus élevée en absolu : 18,8.

Manchester City devance aussi Paris St-Germains en termes de pourcentage de passes réussies. L’écart est cependant très faible : 89,4% contre 89,1%. La troisième valeur la plus élevée en Europe a été mesurée pour l’OGC Nice : 89,0%. Ce résultat suggère que l’équipe de Lucien Favre est bien armée pour faire un beau parcours en Ligue Europa. Seulement quatre équipes engagées dans cette compétition réussissent un plus grand nombre de passes : Naples, Celtic, Arsenal et Dortmund.

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Recrutement international : Manchester City en tête

Le numéro 211 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes du big-5 selon le pourcentage de joueurs recrutés depuis des clubs étrangers. Manchester City est en tête de classement avec 17 recrutements internationaux sur un total de 22 joueurs utilisés jusqu’ici en championnat (77,3%). À l’opposé, Athletic Club Bilbao n’a transféré depuis l’étranger qu’un seul des 23 footballeurs alignés (Aymeric Laporte).

Paris Saint-Germain (66,7%) devance Monaco (63.0%) en tant que club de Ligue 1 ayant recruté la plus forte proportion de joueurs depuis des équipes étrangères. Ce pourcentage est de 50% ou plus dans trois autres clubs : Olympique de Marseille (57,7%), LOSC Lille (56,5%) et FC Metz (50,0%). Toutes ces équipes sont majoritairement détenues par des investisseurs étrangers ou dont le cœur des activités se situe à l’étranger.

À l’opposé, les plus faibles pourcentages de recrutements internationaux ont été observés à Troyes (19,0%) et Angers (20,0%). Cette proportion est inférieure à la moitié aussi au niveau de plusieurs grosses cylindrées du football européen : Liverpool, Juventus, Real Madrid, Naples, Manchester United, Barcelona et Tottenham. Le Rapport Mensuel n° 31 présente une analyse plus détaillée des réseaux de transfert dans le football professionnel.

Nouveau Rapport Mensuel : analyser les réseaux de transfert

Le football offre de nombreuses possibilités pour effectuer des analyses de réseau. Le Rapport Mensuel n° 31 de l’Observatoire du football CIES étudie les réseaux de transfert sous trois différents angles. Quelles sont les principales destinations des trois plus grands pays exportateurs : Brésil, Argentine et France ? Comment évoluent les aires de recrutement des clubs du big-5 ? Où Real Madrid, Manchester United, AS Rome, Bayern Munich et Paris St-Germain engagent-ils leurs joueurs ?

L’étude montre que le joueur brésilien constitue la seule main d’œuvre véritablement globale dans le marché du travail des footballeurs. Bien qu’aussi très présents à l’étranger, les Argentins et les Français migrent relativement plus vers des pays voisins. L’analyse révèle également que les équipes des cinq grandes ligues européennes recrutent une part de plus en plus importante de leurs joueurs depuis des clubs étrangers. Par contre, la proportion de footballeurs transférés directement depuis des pays extra-européens est en diminution.

Un nombre croissant de joueurs en général, et de footballeurs non-européens plus spécifiquement, migrent en premier lieu dans des pays intermédiaires afin de faire étalage de leur talent avant d’être éventuellement à même de rejoindre un club dans les cinq grands championnats européens. Dans le contexte d’un marché de plus en plus spéculatif et fragmenté, beaucoup de joueurs se perdent en cours de route. Selon l’étude, aujourd’hui plus que jamais, au-delà du talent, force mentale et capacité d’adaptation sont des facteurs-clé pour réussir une carrière de haut niveau.

Écart entre points et performance : Monaco roi de l’efficacité

Les statistiques produites par la société InStat sont très précieuses pour analyser les performances techniques des équipes sur une base objective. Le numéro 210 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 équipes dans 35 compétitions européennes avec les écarts les plus positifs et négatifs entre points réalisés et points prédits sur la base d’un modèle de performance composé de trois variables : tirs concédés depuis la surface, possession et tirs cadrés.

L’écart le plus positif entre les points réalisés et ceux prédits en fonction de la productivité sur le terrain a été enregistré pour Viktoria Plze ?. L’équipe tchèque a obtenu jusqu’ici 2,88 points par rencontre au lieu de 1,6. À l’échelle du big-5, la plus grande différence positive a été mesurée pour Atlético Madrid. Monaco a aussi été particulièrement efficace avec un écart positif de presque 0,6 points par match. Il s’agit du seul club de Ligue 1 présent dans le top 50.

À l’opposé, l’équipe grecque de Platanias est en tête du classement des clubs ayant obtenu les moins bons résultats par rapport à leur niveau de performance (-0,97 points par match). Metz a été jusqu’ici la troisième équipe moins efficace du big-5 derrière Benevento et Milan. L’avenir dira dans quelle mesure cette inefficacité a été due à la malchance. Les classements européens pour les trois indicateurs analysés sont disponibles ici. Contactez-nous pour en savoir plus sur les données InStat.

Valeurs de transfert : Neymar premier, Mbappé le rattrape

Fidèle au rendez-vous, l’Observatoire du football CIES a calculé la valeur de transfert des joueurs dans les cinq grands championnats européens. L’estimation prend en compte les critères-clé utilisés par les acteurs du marché tels que l’âge, le poste, la durée de contrat, les performances, les statut international, etc. Neymar (€213m) devance Lionel Messi (€202m) et Harry Kane (€195m). Kylian Mbappé est quatrième (€192m). Le top 100 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 209.

Si la valeur de Neymar est restée relativement stable depuis le mois de juin dernier (+€2m), celle de son co-équipier Kylian Mbappé est montée en flèche (+€100m) après son transfert à Paris St-Germain. Dans un contexte inflationniste et compte-tenu des performances hors norme du jeune prodige français, l’indemnité très conséquente payée par PSG paraît à ce jour justifiée. Sauf surprise, la valeur de Mbappé dépassera bientôt celle de Neymar.

Deux autres joueurs français sont dans le top 10 : Antoine Griezmann (9ème, €150m) et Paul Pogba (10ème, €147m). Samuel Umtiti (25ème, €101m) est le défenseur avec la valeur de transfert la plus élevée. Cette note de recherche détaille la méthode scientifique utilisée pour ces estimations. Le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES présente les valeurs pour tous les joueurs du big-5, tandis que les évolutions sont accessibles par le biais de ce widget transferts.

Internationaux : Barcelone en tête de classement

Barcelone emploie actuellement vingt joueurs aligné en 2017 par des équipes nationales A pour un nombre record de 139 matchs et 10’846 minutes. Le club catalan devance deux formations anglaises (Manchester United et Tottenham), Juventus et Bayern Munich. À la sixième place il y a les Nicaraguayens de Real Estelí. Le top 100 est disponible dans le numéro 208 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Avec 16 représentants, les clubs anglais sont les mieux représentées dans le top 100. Cinq d’entre eux figurent même aux dix premières places. L’Allemagne (10 équipes) et l’Italie (9) sont la deuxième et la troisième nation les mieux représentées. La présence de six clubs des États-Unis aux 100 premiers rangs confirme le fort développement du football professionnel dans ce pays.

Au total, 38 associations ont au moins un représentant classé dans le top 100. Parmi elles, 20 fort partie de l’UEFA, tandis que 18 appartiennent à d’autres Confédérations. Les trois mieux placées parmi ces dernières sont Real Estelí (Nicaragua), Al Sadd (Qatar) et San Jose Earthquakes (États-Unis). Pour plus de renseignements, veuillez écrire à football.observatory@cies.ch.

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année !

Joueurs du big-5 les plus performants du semestre

Chaque semestre, l’Observatoire du football CIES liste les joueurs ayant le mieux performé dans les rencontres du big-5 sur la base d’une approche statistique exclusive. Le numéro 207 de la Lettre hebdomadaire présente le top 10 pour huit postes. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 720’ minutes de jeu sont inclus dans l’analyse.

Des joueurs de quatre ligues sont en tête de classement : Marco Verratti (milieux relayeurs) et Nabil Fekir (attaquants de soutien) pour la Ligue 1 ; Jan Oblak (gardiens) et Lionel Messi (ailiers) pour la Liga ; Nicolás Otamendi (défenseurs centraux) et Sergio Agüero (attaquants de pointe) pour la Premier League ; ainsi que Faouzi Ghoulam (défenseurs latéraux) et Jorginho Frello (milieux défensifs) pour la Serie A.

L’équipe la mieux représentée est Manchester City avec un nombre record de 12 joueurs dans les top 10. Huit footballeurs de Paris St-Germain se classent aussi aux dix premières places à leur poste respectif : Aréola, Thiago Silva, Dani Alves, Rabiot, Verratti, Draxler, Neymar et Cavani. L’Olympique Marseille (Luiz Gustavo, Payet, Thauvin), l’Olympique Lyonnais (Fekir) et Monaco (Falcao) sont aussi représentés.

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Plus hautes valeurs de transfert : Mbappé en tête pour les U21

Le jeune prodige du PSG Kylian Mbappé est en tête de liste du classement de l’Observatoire du football CIES des joueurs du big-5 de moins de 21 ans avec la plus forte valeur de transfert estimée. L’attaquant français devance l’Anglais Dele Alli (Tottenham Hotspur) et l’Allemand Leroy Sané (Manchester City). Le top 100 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 206.

Selon l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES, lors des trois derniers mois, la valeur de transfert de Kylian Mbappé a augmenté de €133.8 M à €182.8 M (+37%). Ceci lui a permis de dépasser Dele Alli, dont la valeur de transfert est restée stable autour de €180 M. Ousmane Dembélé (Barcelone), Timo Werner (RB Leipzig) et Gianluigi Donnarumma (Milan) sont en tête dans leur ligue respective.

Les valeurs de transfert estimées pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles dans le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES. Ce widget permet de comparer les évolutions entre joueurs. Les médias et les clubs intéressés à cet outil ou à nos services peuvent nous contacter.

FIFA World Cup™ 2018 : un panel d’équipes très riche

L’Observatoire du football CIES et la FIFA ont uni leurs forces pour analyser le profil des joueurs utilisés lors de la campagne qualificative par les équipes qui participeront à la phase finale de la Coupe du Monde en Russie. L’analyse met en exergue la diversité des effectifs utilisés tant sur le plan de l’âge que de la taille, ainsi que l’importance de la migration dans le football. Presque deux tiers des sélectionnés évoluent en dehors de l’association représentée.

Le Nigeria a aligné les joueurs les plus jeunes (24,9 ans en moyenne), suivi par deux équipes européennes : les tenants du titre de l’Allemagne (25,7) et le récent vainqueur des Coupes du Monde U20 et U17, l’Angleterre (25,9). À l’opposé, on trouve deux nations qualifiées pour la première fois, le Panama (29,4 ans) et l’Islande (29,0), ainsi qu’un quart de finaliste du dernier Mondial, le Costa Rica (29,0).

Des différences considérables ont également été constatées au niveau de la taille des joueurs. À un extrême, sept associations ont aligné des joueurs avec une taille moyenne inférieure à 180 cm : Pérou, Argentine et Uruguay (CONMEBOL), Arabie Saoudite et Japon (AFC), Mexique (CONCACAF) et Espagne (UEFA). À l’autre extrême, quatre nations européennes ont aligné les joueurs les plus grands (>185 cm) : Islande, Danemark, Suède et Serbie.

L’étude montre également qu’environ 9% des joueurs sont nés en dehors du pays représenté. Seuls 7 nations sur 32 n’ont pas utilisé de footballeurs nés à l’étranger. La prédominance de joueurs évoluant en dehors du pays représenté indique également l’importance de la migration dans le football contemporain. Au total, 64,6% des joueurs évoluent à l’étranger, avec un minimum de 0% pour Angleterre et Arabie Saoudite et un maximum de 100% pour Croatie, Suède et Islande.

L’étude complète est disponible dans le Rapport Mensuel n° 30 de l’Observatoire du football du Centre International d’Etude du Sport (CIES), un centre d’étude indépendant basé en Suisse, fondé en 1995 par la FIFA en collaboration avec le canton et la ville de Neuchâtel. Pour plus de renseignements : www.cies.ch et www.football-observatory.com.

Jeunes joueurs les plus utilisés : la Ligue 1 très bien représentée

Le numéro 204 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 10 joueurs par poste nés en 1997 ou après les plus utilisés tant dans le big-5 que dans 26 autres championnats de première division européens. Avec 19 footballeurs, la Ligue 1 est de loin la plus représentée. Dan-Axel Zagadou (Borussia Dortmund) est le plus jeune joueur classé aux 10 premiers rangs dans le big-5.

En tête de classement par poste à l’échelle des cinq grandes compétitions européennes on trouve Gianluigi Donnarumma (Milan) et Alban Lafont (Toulouse) pour les gardiens, Unai Núñez (Athletic Club) pour les défenseurs centraux, Kelvin Amian (Toulouse) pour les défenseurs latéraux, Lucas Tousart (Lyon) pour les mileux défensifs, Carlos Soler (Valencia) pour les milieux offensifs et Richarlison (Watford) pour les attaquants.

Les ligues les plus représentées dans les autres championnats analysés sont les premières divisions slovaque et néerlandaise (8 joueurs chacune), suivies par les championnats croate (6) et ukrainien (5). Le plus jeune joueur dans un top 10 est Juho Hyvärinen (Rovaniemi). L’âge moyen sur le terrain de tous les clubs et ligues étudiées est disponible dans l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES.

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Imperméabilité défensive : qui peut battre Manchester City ?

À partir des données fournies par InStat, la 203ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 équipes de 35 compétitions européennes ayant concédé le moins de tirs depuis leur surface depuis le début de la saison. La valeur la plus faible en absolu a été enregistrée pour Olimpija Ljubljana, tandis que Manchester City est l’équipe la plus imperméable du big-5.

Seulement douze équipes des cinq grands championnats européens sont aux 100 premières places, dont Paris St-Germain, Montpellier Hérault, Olympique Lyonnais et les Girondins de Bordeaux. Ce résultat s’explique par le style de jeu plus offensif pratiqué au sein du big-5, comme déjà mis en exergue dans le Rapport Mensuel n° 28.

Le top 50 des meilleurs clubs en termes de défense, possession et attaque sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES. Pour plus de renseignements sur les données produites par la société InStat, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

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Valeurs de transfert par club : quatre milliardaires potentiels

Le numéro 202 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes du big-5 en fonction de la valeur de transfert estimée de leurs joueurs. La valeur totale de l’effectif actuel dépasse le milliard d’euros dans quatre équipes : Manchester City, Tottenham, Barcelone et Chelsea.

Les valeurs de transfert sont estimées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Selon celui-ci, l’effectif de Manchester City a une valeur de transfert totale de presque 1,2 milliards €. Kevin de Bruyne est le joueur potentiellement le plus cher (144,5 millions €). La valeur de transfert de trois de ses co-équipiers est supérieure à 100 millions € : Leroy Sané, Raheem Sterling et Gabriel Jesus.

Les valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5 telles qu’estimées à ce jour sont disponibles dans le module ratings du site de l’Observatoire du football CIES. Fraîchement conçu, le widget sur les valeurs de transfert présente l’évolution historique pour chaque joueur. Les médias intéressés à utiliser cet outil peuvent nous contacter à football.observatory@cies.ch.

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L’instabilité gagne du terrain dans le football européen

Depuis 2009, l’Observatoire du football CIES a analysé l’évolution démographique des joueurs présents dans 31 championnats de première division européens. Le recensement 2017 montre l’intensification des tendances déjà observées auparavant : diminution des joueurs formés au club, augmentation des expatriés et instabilité croissante des effectifs. Le Rapport Mensuel n° 29 présente les données pour l’ensemble des ligues analysées.

Les footballeurs formés au club ne représentent désormais plus que 18,5% des effectifs (-4,7% depuis 2009). Il s’agit de la plus faible valeur jamais enregistrée. À l’opposé, le pourcentage d’expatriés a atteint un nouveau record positif : 39,7% (+5,0% depuis 2009). Une nouvelle valeur maximale a été observée aussi en ce qui concerne le pourcentage de joueurs recrutés en cours d’année : 44,8% (+8,1% depuis 2009).

Ces tendances reflètent la prépondérance croissante de spéculation et affairisme dans les opérations de transfert de joueurs et, plus généralement, dans la gestion des équipes professionnelles en Europe. La grande question demeure de savoir jusqu’où ce processus peut aller sans mettre en péril l’intérêt des compétitions, miner la crédibilité du football professionnel et compromettre son bon développement dans une majorité de pays.

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La taille est-elle importante en football ?

Le numéro 201 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des 50 équipes de 36 compétitions européennes ayant aligné les plus grandes et les plus petites compositions depuis le début de la saison. En tête de classement on trouve FC København (186,2 cm) et Ludogorets Razgrad (177,0 cm). Mais est-ce que la taille compte-t-elle vraiment ?

Aucune corrélation n’existe entre la taille moyenne des équipes et les résultats obtenus. Les différences observées reflètent plutôt des divergences dans l’approche du jeu. Alors que certains entraîneurs privilégient les grands joueurs, d’autres préfèrent des footballeurs de taille plus réduite. Les très petits joueurs auront par contre de la peine à devenir professionnels. La taille moyenne des joueurs analysés culmine en effet à 182,1 cm.

Au total, seulement 67 clubs sur 572 (11,7%) ont aligné des joueurs avec une taille moyenne inférieure à 180 cm. Parmi eux, on trouve notamment Manchester City (Guardiola), OGC Nice (Favre), FC Barcelone (Valverde), Olympique Lyonnais (Génésio) et Real Madrid (Zidane). Les données pour l’ensemble des équipes de 31 premières divisions européennes sont disponibles dans l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES.

Nouveau widget pour comparer le profil des joueurs

Le développement du site de l’Observatoire du football CIES continue avec l’intégration d’un nouveau widget sur les performances des joueurs. À partir des données fournies par OptaPro, cet outil unique en son genre permet de comparer le profil technique des joueurs du big-5.

La comparaison prend en compte la performance des joueurs dans six domaines de jeu : rigueur, récupération, distribution, percussion, mise en danger et finition. L’Index CIES Football mesure le niveau de performance général des footballeurs au cours des 1,000 dernières minutes jouées en championnat. Plus d’informations sont disponibles dans cette note de recherche.

Ce nouvel outil constitue un complément idéal du widget sur l’évolution des valeurs de transfert mis en ligne au mois de septembre passé. Pour plus de renseignements, l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES se tient à disposition à l’adresse football.observatory@cies.ch.

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Clubs formateurs : Ajax et Real Madrid en tête

Le numéro 200 de la toujours plus populaire Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les équipes ayant formé le plus de joueurs présents au 1er octobre 2017 dans 31 ligues de première division européennes. En tête de ce classement il y a Ajax Amsterdam, tandis que Real Madrid a formé le plus de joueurs actifs dans le big-5.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipés où les joueurs ont été présents pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. AFC Ajax a formé 71 footballeurs actifs dans les 31 championnats analysés. Cette valeur était de 72 au 1er octobre 2016. Le club néerlandais devance Dinamo Zagreb (67) et Partizan Belgrade (61).

Comme en 2016, Real Madrid pointe en tête du classement des clubs formateurs des joueurs du big-5. Le club de Zidane a formé 41 footballeurs actuellement présents dans les meilleurs championnats européens. Olympique Lyonnais est troisième place derrière Barcelone. Un seul autre club français se classe dans le top 10 : Stade Rennais avec 22 joueurs formés.

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Tirs cadrés : Naples premier, Amiens dernier

La capacité des équipes à tirer vers le but adverse est un critère clé de succès. Ceci est d’autant plus vrai en ce qui concerne les tirs cadrés. Grâce aux données produites par la société InStat, le n° 199 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs des principales ligues européennes ayant réussi le plus de tirs cadrés lors des matchs de championnat de la saison en cours.

Aucune équipe dans les compétitions analysées ne présente des statistiques aussi élevées que Naples : 8,9 tirs cadrés par rencontre. Le club italien devance Ajax (8,5) et Manchester City (8,0). À l’opposé, l’équipe ayant jusqu’ici réussi le moins de tirs cadrés par match est Amiens (2,1). La valeur maximale en Ligue 1 a été mesurée pour Paris St-Germain (7,0, 11ème).

En Ligue 2, le maximum a été observé pour Châteauroux (5,8). À l’autre extrême, les équipes de deuxième division française ayant jusqu’ici réussi le moins de tirs cadrés par rencontre sont Bourg-en-Bresse et Gazélec Ajaccio (3,0).

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Emploi d’expatriés : Apollon Limassol en tête

Le numéro 198 de la lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de première division de 31 associations européennes en fonction du pourcentage de minutes de championnat disputées par les expatriés depuis le début de la saison. Trois clubs chypriotes occupent la tête de ce classement : Apollon Limassol (99,8%), Anorthosis Famagusta (95,3%) et AEK Larnaca (91,5%). Chelsea est le club du big-5 qui a le plus employé d’expatriés (90,4%).

La notion d’expatriés désigne des joueurs ayant grandi en dehors de l’association du club dans lequel ils évoluent et étant partis à l’étranger pour des raisons footballistiques. La proportion de minutes disputées par cette catégorie de footballeurs à l’échelle des clubs de Ligue 1 varie entre 74,1 % pour Monaco et 14,9% pour Angers.

À l’échelle des 31 championnats analysés, les expatriés ont jusqu’ici disputé 41,6% des minutes. Le pourcentage le plus élevé a été mesuré en première division chypriote (80,2%), tandis que le plus faible a été enregistré en Serbie (15,0%). La valeur moyenne des clubs de Ligue 1 est de 36,3%. Les données pour tous les championnats et clubs sont accessibles gratuitement dans l’Atlas digital de l’Observatoire du football CIES.

Rapport mensuel : performances et styles de jeu dans 35 ligues européennes

L’analyse des performances de jeu constitue un des trois axes de recherche principaux de l’Observatoire du football CIES. La 28ème édition du Rapport Mensuel compare 35 compétitions nationales d’associations européennes sur la base des données mises à disposition par la société InStat. L’échantillon comprend 19’544 matchs disputés entre le 1er septembre 2015 et le 31 août 2017.

L’analyse porte sur trois dimensions : la gestion de la balle de la part des équipes, le degré d’ouverture des rencontres et le niveau d’équilibre des matchs. La principale conclusion est que les ligues les plus compétitives se différencient avant toute chose par la fluidité de leur jeu : meilleur taux de réussite des passes et circulation plus rapide de la balle.

Les cinq valeurs les plus élevées en termes de nombre de passes par minute de possession ont été enregistrées dans les championnats du big-5, avec un maximum de 18,2 en Bundesliga. Les cinq grandes ligues européennes sont aussi en tête de liste pour le taux de réussite des passes, avec un maximum de 82,4% en Serie A. De manière plus surprenante, le pourcentage de passes réussies est aussi très élevé dans les premières divisions suédoise et israélienne.

Cette étude ne constitue qu’une première exploitation des nombreuses possibilités offertes par la nouvelle collaboration entre l’Observatoire du Football CIES et InStat. De par leur richesse, les données produites par cette société constituent une base solide pour de nombreuses autres recherches à venir.

Evolution des valeurs de transfert : Lukaku en tête

L’Observatoire du football CIES s’est spécialisé dans l’estimation scientifique des valeurs de transfert des joueurs professionnels. La 197ème édition de la Lettre hebdomadaire met en exergue les footballeurs dont la valeur de transfert a le plus augmenté en valeur absolue depuis juillet 2017. En tête de liste il y a Romelu Lukaku (+56m€), Kylian Mbappé (+50m€) et Paulo Dybala (+47m€).

La valeur estimée de Romelu Lukaku s’est accrue de 54% lors des trois derniers mois : de 102,7 millions € avant son transfert à Manchester United à 158,5 millions € après son excellent début de saison. Au-delà de l’inflation, les plus fortes augmentations observées sont principalement liées à des transferts onéreux, des renouvellements de contrat et des très bonnes performances.

En termes relatifs, l’augmentation a dépassé 100% pour plusieurs jeunes joueurs très prometteurs. Parmi eux, on trouve notamment Patrick Cutrone (Milan), Adama Diakhaby (Monaco) et Dennis Geiger (Hoffenheim). Le widget sur les valeurs de transfert de l’Observatoire du football CIES présente les évolutions pour tous les joueurs du big-5, tandis que leur profil technique est disponible ici.

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Possession : Celtic premier, PSG troisième

La nouvelle collaboration avec la société InStat nous permet désormais de présenter des analyses sur les performances des équipes à l’échelle européenne. La Lettre hebdomadaire n° 196 de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 35 compétitions nationales selon leur pourcentage de possession de la balle depuis le début de la saison. La valeur la plus élevée a été enregistrée pour Celtic : 70.8%.

L’équipe écossaise a réussi 659 passes par match, alors que ses adversaires n’en ont en moyenne complétées que 196. Celtic a effectué 7.1 passes par phase de possession, contre trois pour les rivaux affrontés. La durée moyenne d’une possession a été de 23,5 secondes pour Celtic et seulement 11,1 secondes pour ses adversaires.

Les clubs du big-5 sont sur-représentés aux 100 premières places. Ce résultat reflète la meilleure technique de leurs joueurs, ainsi que la plus grande importance attribuée à la possession dans la philosophie de jeu d’une plus forte proportion d’équipes. Pour plus de renseignements sur les données produites par InStat, merci d’écrire à football.observatory@cies.ch.

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