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Classements d’efficacité dans 31 ligues européennes

Le numéro 281 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les points réalisés par les équipes de 31 ligues européennes avec les points attendus selon un modèle statistique prenant en compte la possession, ainsi que le nombre et la distance des tirs tentés et concédés (données InStat). L’analyse met en évidence la grande efficacité de clubs comme Benfica (+0,71 points par match), Liverpool (+0,66), Juventus (+0,64), Schalke 04 (+0,57) et Valence (+0,55).

L’écart positif le plus fort a été mesuré pour Astra Giurgiu (+0,85 points). L’équipe roumaine a obtenu presque deux points par match malgré qu’elle ait concédé plus de tirs que ceux tentés et qu’elle ait eu seulement 45% de possession. En France, les équipes les plus efficaces jusqu’ici ont été Stade Rennais (+0,58 points) et l’Olympique de Marseille (+0,46) en Ligue 1, ainsi que Lorient et Ajaccio en Ligue 2 (+0,41 points dans les deux cas).

Les plus forts écarts négatifs à l’échelle européenne ont été mesurés pour les Écossais d’Heart of Midlothian (-0,77 points), ainsi que pour les Italiens d’Atalanta et de Livourne (-0,71 points dans les deux cas). En France, les équipes les plus inefficaces jusqu’ici sont Toulouse (-0,38) en Ligue 1 et Orléans en Ligue 2 (-0,67). Plus de données exclusives sont accessibles depuis l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Liverpool aussi champion d’Europe du fair-play

Le numéro 280 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 35 championnats européens selon leur nombre de fautes par match (données InStat). Les champions d’Europe de Liverpool FC ont jusqu’ici commis le moins de faites par rencontre (8,1). Cette valeur est partiellement liée au style d’arbitrage moins strict en Premier League anglaise : 20,4 fautes sifflées par match comparé à une moyenne de 27,2 dans les 35 compétitions analysées.

Les équipes françaises ayant effectué le moins de fautes par rencontre sont l’OGC Nice en Ligue 1 (10,4) et EA Guingamp en Ligue 2 (12,6). À l’opposé, les clubs les moins fair-play sont Montpellier HSC (15,8) et SM Caen (15,6). Si on rapporte les fautes commises à la moyenne mesurée au niveau de la ligue, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour Hamburger SV (-32% de fautes par rapport aux rivaux de deuxième Bundesliga) et Zlaté Moravce (+38% par rapport à la moyenne de la première division slovaque).

Par compétition, le plus faible nombre moyen de fautes par match sifflées par les arbitres a été observé en Premier League anglaise (20,4), en Superliga danoise (21,0) et en Eredivisie néerlandaise (21,6). À l’opposé on trouve les premières divisions de six pays d’Europe de l’Est : Serbie (34,9), Bulgarie (31,6), République Tchèque (31,4), Roumanie (31,0), Pologne (30,9) et Ukraine (30,5). La Ligue 1 est onzième (25,0), tandis que la Ligue 2 est dix-neuvième (27,4).

Analyse démographique de quatre ligues d’Amérique latine

Pour la première fois, un rapport de l’Observatoire du football CIES se focalise sur l’Amérique latine. Il analyse les effectifs des clubs de Serie A brésilienne, Superliga argentine, Primera División chilienne et Liga MX mexicaine. L’étude illustre notamment la spécificité du championnat mexicain du point de la vue de la présence de joueurs importés de l’étranger. Les expatriés y sont en effet majoritaires sur le terrain, alors qu’ils ne disputent qu’environ un dixième des minutes au Brésil et en Argentine. Accédez à l’étude complète.

L’étude met également en exergue le plus grand accent placé sur la valorisation de jeunes issus des centres de formation par les équipes argentines. Boca Juniors émerge en tant que principal club formateur, suivi par trois autres équipes d’Argentine : Vélez Sarsfield, River Plate et Newell’s Old Boys. Les plus grands formateurs au niveau des trois autres pays étudiés sont São Paulo FC au Brésil, Atlas Guadalajara au Mexique et Universidad de Chile au Chili.

L’étude révèle aussi le rôle central de l’Argentine en tant que fournisseur de joueurs pour les championnats analysés. Les Argentins constituent en effet le contingent d’expatriés le plus nombreux tant au Mexique, qu’au Chili et au Brésil. Au contraire, seulement huit Brésiliens sont expatriés dans les ligues étudiées (tous au Mexique). Les autres pays ayant beaucoup de ressortissants dans les championnats pris en compte sont la Colombie, l’Uruguay et le Paraguay.

Le rapport montre enfin la spécificité de la Serie A brésilienne au regard du nombre pléthorique de joueurs utilisés par les équipes. Cette situation renvoie au statut du Brésil en tant que pays exportateur par excellence. De ce point de vue, une simple présence en Serie A peut ouvrir les portes vers un transfert dans des championnats étrangers, même si pas forcément les plus huppés.

Mbappé évalué à €265 millions par l’algorithme de l’Observatoire du football CIES

L’Observatoire du football CIES ouvre une nouvelle passionnante décennie d’analyses sur le football avec la publication de sa traditionnelle liste des joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert estimées. Aux trois premières places il y a Kylian Mbappé (France et Paris St-Germain), Raheem Sterling (Angleterre et Manchester City), ainsi que Mohammed Salah (Egypte et Liverpool). La 279ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les 166 joueurs évalués à plus de €50 millions.

Par poste, les joueurs les plus chers du point de vue de leur valeur de transfert sont Alisson Becker parmi les gardiens (€77 M), Virgil van Dijk parmi les défénseurs centraux (€93 M), Trent Alexander-Arnold parmi les défenseurs latéraux (€110 M), James Maddison parmi les milieux (€112 M) et Kylian Mbappé parmi les attaquants (€265 M). Onze des vingt joueurs estimés à plus de €100 millions évoluent en Premier League anglaise.

Des joueurs appartenant à quatre clubs différents figurent aux dix premières places pour la Ligue 1 : Mbappé, Neymar, Paredes et Diallo pour Paris St-Germain ; Dembélé, Depay et Aouar pour l’Olympique Lyonnais ; Ikoné et Osimhen pour le LOSC ; ainsi que Ben Yedder pour Monaco. Plus de renseignements sur l’approche exclusivement développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES afin d’estimer les valeurs de transfert sur une base scientifique sont présentés dans cette note méthodologique.

Meilleurs joueurs du semestre : équipes du big-5

L’Observatoire du football CIES a développé un algorithme pour évaluer la performance des footballeurs à partir des données exclusivement produites par OptaPro. Le numéro 278 de la Lettre hebdomadaire présente les meilleurs joueurs par club (MVP) au niveau du big-5, ainsi que les valeurs les plus élevées pour chacun des six domaines de jeu analysés. Seuls les joueurs de champ ayant disputé au moins neuf (MVP), respectivement six (par domaine) matchs de championnat sont inclus.

Les meilleurs joueurs sont les footballeurs dont les performances ont eu le plus d’impact sur les résultats de leurs équipes. Pour les clubs de Ligue 1, on y trouve notamment Marco Verratti (Paris St-Germain), Dimitri Payet (Olympique Marseille), Raphinha (Stade Rennais), Fábio da Silva (Nantes), Mounir Chouiar (Dijon), Florent Mollet (Montpellier), Wylan Cyprien (Nice), Jason Denayer (Olympique Lyonnais) ou encore Denys Bain (Brest).

Au PSG, quatre joueurs différents sont en tête des classements par domaine de jeu : Thiago Silva pour la rigueur (duels) et la distribution (passes), Idrissa Gueye pour la récupération (interceptions), Ángel Di María pour la percussion (dribbles) et la mise en danger (passes décisives), ainsi que Neymar pour la finition (tentatives). À l’Olympique de Marseille, Dimitri Payet est premier au niveau de tous les indicateurs offensifs.

InStat Index : meilleurs joueurs à travers l’Europe

La société spécialisée dans les données sportives InStat a développé un Index exclusif pour mesurer la performance des joueurs sur une base objective. Le numéro 277 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 10 au sein de 35 compétitions européennes. La plus haute valeur en absolu a été enregistrée pour le récent Ballon d’Or Lionel Messi : 401.

Par poste, les trois footballeurs les mieux classés sont Frederik Rönnow, Wojciech Szczesny et Marwin Hitz parmi les gardiens, Virgil van Dijk, Joël Veltman et Willy Boly parmi les défenseurs centraux, Andrew Robertson, Ricardo Pereira et Ben Chilwell parmi les défenseurs latéraux, Kevin de Bruyne, Papu Gómez et Marco Verratti parmi les milieux, ainsi que Lionel Messi, Hakim Ziyech et Kylian Mbappé parmi les attaquants.

Les valeurs pour tous les joueurs des 35 ligues couvertes sont disponibles dans l’outil InStat Index sur le site de l’Observatoire du football CIES. Cet outil permet aux utilisateurs de filtrer les footballeurs par ligue, poste et âge. Il est ainsi aisé de repérer des profils de joueurs spécifiques, comme habituellement effectué par les représentants des clubs dans une perspective de détection.

Joueurs de la décennie : Mandanda leader en Europe

Aucun joueur n’a disputé un aussi grand pourcentage des minutes de championnat d’une équipe du big-5 lors de la décennie 2010 que Steve Mandanda. Le gardien français a disputé 84,2% des minutes de jeu de l’Olympique Marseille en Ligue 1. La plus forte valeur pour un joueur de champ a été enregistrée pour Lionel Messi (83,4% des minutes de Barcelone). La Lettre hebdomadaire n° 276 présente le joueur le plus utilisé des 42 équipes toujours présentes dans le big-5 depuis 2010.

Le 50ème Rapport Mensuel analyse la composition de ces équipes tout au long de la décennie qui est en train de s’achever. Le cas unique d’Athletic Club Bilbao ressort dans presque tous les indicateurs analysés. Le cas de Barcelone montre que l’ancrage territorial demeure un atout de taille même pour un club mondialisé. Ses succès sont en effet grandement liés aux qualités exceptionnelles de joueurs formés sur place, tels que Lionel Messi, Xavi, Andrés Iniesta, Gerard Piqué ou encore Sergio Busquets.

Si l’argent est plus que jamais le nerf de la guerre, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte. La stabilité des effectifs découlant d’une bonne planification stratégique, ainsi que la capacité des clubs à valoriser les meilleurs talents formés sur place et stimuler un fort sentiment d’appartenance auprès de toutes les parties prenantes (joueurs, staff, supporters, etc.), demeurent des critères de réussite même dans l’environnement hyper-commercial et globalisé actuel.

Exportation de footballeurs : la France leader en Europe

La Lettre hebdomadaire n° 275 de l’Observatoire du football CIES cartographie les origines des joueurs expatriés dans 31 championnats de première division européens. Avec 466 représentants, les Brésiliens sont les plus nombreux (10,3% du total des expatriés), suivis par les Français (350 joueurs). Ces derniers constituent par contre le contingent le plus fourni au niveau des ligues du big-5 : 115 expatriés français contre 104 Brésiliens.

Les footballeurs ayant grandi en France constituent la main d’œuvre étrangère la plus présente en Premier League (41 joueurs, 15,7% du temps de jeu total des expatriés), en Bundesliga (28, 8,0%) et en Liga (25, 13,6%). La France fournit le plus gros contingent d’expatriés dans quatre autres ligues étudiées : les premières divisions belge, roumaine, suisse et turque. Les Français sont présents dans tous les pays couverts sauf le Danemark.

Avec 224 ressortissants dans les 31 premières divisions européennes et 67 expatriés au sein des cinq grands championnats, l’Espagne constitue le troisième principal pays exportateur de footballeurs au sein du vieux continent. Pour une vision plus globale, l’Atlas des migrations de l’Observatoire du football CIES présente des données sur la répartition des expatriés dans 147 ligues situées dans 98 pays à travers le monde.

Pression territoriale : les meilleurs en tête, mais pas toujours

Exercer une forte pression sur les adversaires n’est pas toujours synonyme de succès. À partir des données InStat, la Lettre hebdomadaire n° 274 de l’Observatoire du football CIES montre cependant que la plupart des équipes les plus performantes sont capables de maximiser leurs passes dans le tiers du terrain adverse et minimiser les passes des adversaires dans leur propre tiers. Le meilleur rapport dans les 35 ligues couvertes a été mesurée pour Manchester City.

L’équipe de Guardiola effectue en moyenne 210 passes par match dans le tiers adverse, contre 59 des adversaires dans leur propre tiers (rapport de 3,55). Ce rapport n’est que de 1,9 pour les leaders de Premier League Liverpool (180 passes contre 85). Avec un rapport de 2,62, Paris St-Germain (168 passes contre 64) est premier en Ligue 1 et cinquième en Europe derrière Manchester City, Ajax, Rangers et Shakhtar Donetsk.

Le plus mauvais rapport à l’échelle des 35 compétitions analysées a été observé chez les Écossais d’Hamilton Academical (0,39). Newcastle (0,41) et Augsburg (0,43) ont aussi un rapport très négatif. En France, les valeurs les plus faibles ont été mesurées pour Stade Rennais en Ligue 1 (0,70) et Paris FC en Ligue 2 (0,67). Dans cette dernière compétition, le rapport le plus positif a été enregistré pour l’AJ Auxerre (1,53). Plus de données sont disponibles dans l’Atlas de performance.

Rachat difficile pour Coutinho, plus ouvert pour Icardi

La Lettre hebdomadaire n° 273 présente les 50 valeurs de transfert les plus élevées pour des joueurs actuellement en prêt dans des équipes du big-5. En tête de liste il y a Philippe Coutinho, dont le prix estimé par l’algorithme de l’Observatoire du football CIES (€96,5 M) est cependant plus faible que l’option de rachat négociée entre Bayern et Barcelone (€120 M).

Quatre autres joueurs en prêt ont une valeur estimée supérieure à €50 M : Dani Ceballos, Martin Ödegaard, Harry Wilson et Mauro Icardi. Si aucune option de rachat n’existe en principe pas pour les trois premiers, Paris St-Germain peut acquérir définitivement Mauro Icardi pour €70 M. Il s’agit d’un montant relativement élevé, mais pouvant devenir tout à fait raisonnable selon les performances du joueur.

En ce qui concerne Stefano Sensi et Duván Zapata, leurs options de rachat sont nettement inférieures à la valeur estimée, ce qui fait qu’elles seront probablement levées. Plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football CIES pour estimer sur une base scientifique la valeur de transfert des joueurs professionnels est disponible ici.

Record d’expatriés, fin du déclin des joueurs formés au club ?

Le 49ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques démographiques des joueurs des clubs de 31 premières divisions européennes. Il révèle que l’évolution vers moins de stabilité et une plus forte mobilité internationale a connu un ralentissement lors de la dernière année. Si le taux d’expatriés a atteint un nouveau record (41,8%), l’augmentation a été moins marquée que lors des années précédentes : +0,2% contre +1,2% en moyenne entre 2014 et 2018.

Pour la première fois depuis le début des recensements en 2009, le pourcentage de joueurs formés au club a augmenté. L’accroissement demeure cependant très limité (+0,2%). Il est dès lors difficile d’affirmer que la tendance à moins de footballeurs formés sur place se soit renversée. De même, le coup d’arrêt dans la baisse de la permanence moyenne des joueurs dans leur équipe d’appartenance ne permet pas de conclure à un retour vers plus de stabilité.

Dès l’année prochaine, il sera très intéressant d’observer si les écarts économiques grandissants entre équipes de différents pays convaincront un plus grand nombre de clubs aux moyens limités à miser sur la promotion de talents formés localement, notamment en Europe de l’Est (Roumanie, Bulgarie, Hongrie, etc.) et du Sud (Chypre, Grèce, Turquie, etc.), où l’activité sur le marché des transferts est particulièrement importante. Consultez l’étude !

Temps de jeu effectif : records par club et par ligue

Le temps de jeu effectif d’un match de football varie considérablement en fonction des ligues et selon les clubs engagés. D’après les données InStat sur 35 compétitions européennes, lors de la saison en cours, c’est en première division suédoise que le jeu est le plus fluide (en moyenne 59,7% de jeu effectif par rencontre). À l’opposé, on trouve le championnat tchèque (50,2%). L’ensemble des données est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 272 de l’Observatoire du football CIES.

Les résultats illustrent d’importantes différences selon les aires géographiques. Les valeurs les plus élevées enregistrées en Europe du Nord et de l’Ouest reflètent des styles de jeu plus ouverts et une plus grande discipline des joueurs. Parmi les championnats du big-5, c’est en Bundesliga allemande (57,1%) et en Ligue 1 française (56,7%) que le temps de jeu effectif est le plus élevé. À l’autre extrême, on trouve la Liga espagnole (53,3%).

À l’échelle des clubs, le pourcentage record de temps de jeu effectif a été mesuré lors des rencontres du club suédois de GIF Sundvall (63,2%). AZ Alkmaar (62,9%) et Helsingborgs (62,8%) complètent le podium. À l’opposé, les valeurs les plus faibles ont été enregistrées pour trois clubs espagnols : Alcorcón (45,8%), Getafe (45,9%) et Rayo Vallecano (46,2%). Au niveau des deux premières divisions françaises, les valeurs varient entre 61,5% pour l’Olympique Lyonnais et 51,8% pour le RC Lens.

Meilleurs clubs formateurs : les classements 2019

Quelles équipes forment le plus de joueurs professionnels ? Comme chaque année, l’Observatoire du football CIES vient d’établir les classements des meilleurs clubs formateurs tant pour les joueurs actifs au sein du big-5 que pour ceux présents dans 31 premières divisions européennes. Real Madrid et Partizan Belgrade sont en tête de liste. Les tops 60 sont disponibles dans le n° 271 de la Lettre hebdomadaire.

Pays de formation et d’exportation de joueurs par excellence, la France est bien représentée dans les classements. La meilleure équipe, l’Olympique Lyonnais, est le troisième club ayant formé le plus grand nombre de joueurs actifs dans la big-5. Deux autres équipes de Ligue 1 figurent dans le top 10 : Paris St-Germain (6ème) et Monaco (9ème). PSG (20ème) devance désormais l’OL (21ème) dans le classement relatif aux footballeurs présents dans 31 premières divisions européennes.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipes où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Le pourcentage de minutes disputées par les formés au club dans toutes les équipes des 31 compétitions analysées est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Des données inédites sont aussi publiées à travers Twitter, Facebook et Instagram.

Sancho et Rodrygo jeunes joueurs les plus expérimentés

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a développé une approche exclusive pour mesurer le capital expérience des joueurs selon leur temps de jeu et le niveau des matchs disputés. Le numéro 270 de la Lettre hebdomadaire présente les 50 valeurs les plus élevées à l’échelle mondiale pour des joueurs nés en 2000, ainsi que le top 50 pour les footballeurs nés en 2001 ou après.

Pour les joueurs nés en 2000, Jadon Sancho (Borussia Dortmund) devance Ryan Sessegnon (Tottenham) et Kik Pierie (AFC Ajax). Mikkel Damsgaard (Nordsjaelland) est deuxième parmi les footballeurs évoluant en dehors du big-5. Le joueur actif en France le mieux classé, Cheick Doucouré (RC Lens), n’est que 51ème. Derrière lui, on trouve Mitchel Bakker (Paris St-Germain) et Andy Pelmard (OGC Nice).

Rodrygo Goes (Real Madrid) est en tête de classement pour les joueurs nés en 2001 ou après. Le prodige brésilien est huitième aussi en prenant en compte les footballeurs nés en 2000. Benoît Badiashile (Monaco) est quatrième, juste devant William Saliba (St-Étienne, en prêt d’Arsenal). Quatre autres joueurs de Ligue 1 sont dans le top 50 : Eduardo Camavinga (Rennes, 4ème parmi les 2002), Bafodé Diakité (Toulouse), Rayan Aït Nouri (Angers) et Jack Lahne (Amiens).

Rapport Mensuel montre l’augmentation des prêts dans le big-5

Le 48ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution du nombre et des caractéristiques des joueurs ayant évolué en prêt au sein d’équipes des cinq grands championnats européens lors de la dernière décennie. Il montre que les joueurs prêtés au sein de ces ligues sont de plus en plus nombreux : de 2,62 par club et saison entre 2009 et 2014 à 3,09 entre 2014 et 2019 (+18%). En 2018/19, les joueurs en prêt ont disputé un pourcentage record de minutes au sein du big-5 : 11,5%.

Cette évolution s’explique notamment par la tendance des équipes les plus riches (Manchester City, Chelsea, Juventus, etc.) à mettre sous contrat un nombre croissant de joueurs avec un niveau sportif suffisant pour évoluer dans les grands championnats européens. Cette situation place les autres clubs dans un état de dépendance accru pour composer leurs effectifs, en augmentant leur propension à accueillir des joueurs en prêt.

L’étude révèle également que dans la plupart des cas le prêt constitue l’antichambre d’un départ définitif. En effet, seuls 29,6% des joueurs prêtés à des clubs du big-5 entre 2009/10 et 2018/19 sont retournés dans leur équipe d’appartenance à l’issue de la période de prêt. Dans 27% des occurrences, ils ont été de nouveau prêtés, tandis que dans le 43,4% des cas restants ils ont été transférés de manière permanente à une autre équipe.

Une régulation a tout son sens pour éviter des usages pervertis de la stratégie du prêt axés non pas sur une logique sportive légitime visant à développer le potentiel d’un jeune joueur sur lequel le club d’appartenance compte véritablement, mais plutôt sur une logique économique visant à réaliser des plus-values sur le marché des transferts ou sur une logique politique visant à exercer une influence indue sur des clubs rivaux. Pour être efficaces, ces mesures devront aller de pair avec une régulation des questions des options de rachat (recompra) et de la multi-propriété des clubs.

Records de possession dans 35 ligues européennes

Le partenariat avec la société spécialisée InStat permet à l’Observatoire du football CIES de présenter des analyses exclusives sur les performances techniques des équipes dans 35 championnats européens. Le numéro 269 de La Lettre hebdomadaire met en exergue les matchs lors desquels une équipe a eu le plus fort pourcentage de possession (calculé sur le temps de jeu effectif). Le record pour cette saison a été observé le 12 août pour Fulham contre Millwall : 78,7%.

La plus forte possession pour une équipe lors d’une défaite a été enregistrée le 25 août pour Tottenham contre Newcastle : 74,8%, 0-1. En Ligue 1, le record a été établi le 11 août par Paris St-Germain contre Nîmes : 75.9%, victoire 3-0. En Ligue 2, la valeur de possession la plus élevée a été mesurée le 9 août pour l’AJ Auxerre à Sochaux : 69,5%, défaite 0-1.

La Lettre hebdomadaire présente le top 10 des possessions dans chacune des 35 ligues analysées. De plus, l’Atlas de performance CIES & InStat présente des données supplémentaires sur six indicateurs techniques clé relatifs à la défense, la possession et l’attaque. En cliquant sur les équipes, cet outil permet aux utilisateurs d’accéder à des statistiques pour les dix derniers matchs de championnat. Plus de renseignements sur les multiples possibilités offertes en s’abonnant à InStat sont disponibles sur demande.

Stabilité : Monaco en manque de cohésion ?

Le numéro 268 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de minutes de championnat disputées par les joueurs recrutés en début de saison pour les clubs du big-5. Cette proportion varie entre 70% pour Fiorentina et 1% pour Athletic Bilbao. En Ligue 1, la valeur maximale a été observée pour l’AS Monaco (43%) et la minimale pour Stade de Reims (11%).

LOSC Lille est l’équipe du big-5 en Ligue des Champions qui affiche le taux de minutes des joueurs fraîchement transférés le plus élevé : 42,5%. Un seul autre club des cinq grands championnats participant à cette compétition présente une valeur supérieure au tiers : Chelsea (33,6%). Avec un temps de jeu pour les nouveaux joueurs d’environ un quart des minutes, Paris St-Germain (23,2%) et l’Olympique Lyonnais (24,0%) se situent dans la moyenne du big-5 (23,8%).

Dans quatorze clubs, les nouvelles recrues ont disputé moins de 10% des minutes de championnat. Parmi eux figurent notamment les derniers finalistes de la Ligue des Champions (Liverpool et Tottenham), ainsi que Manchester City. Le pourcentage de minutes des nouvelles recrues par ligue est 15,7% en Premier League, 22,7% en Bundesliga, 24,0% en Liga, 26,7% en Ligue 1 et 29,6% en Serie A.

Ligue des Champions : PSG se la joue courte, Liverpool pas

Le numéro 267 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données exclusivement produites par nos partenaires d’InStat en classant les clubs de la Ligue des Champions selon la longueur moyenne des passes réalisées en championnat cette saison. La valeur la plus faible a été mesurée pour Ajax (15,96 mètres). Les Hollandais devancent Paris St-Germain (16,17).

Barcelone complète le podium des équipes faisant les passes les plus courtes (16,56 mètres). À l’exception de Liverpool (19,82 mètres, +24% par rapport à Ajax) et Atlético Madrid (19,05), tous les récents finalistes ou demi-finalistes de la compétition font partie des clubs réalisant des passes d’une longueur moyenne inférieure à 18 mètres.

Les deux autres équipes françaises qualifiées pour la phase de groupe de la Ligue des Champions ont un jeu relativement long par rapport à la plupart des clubs les plus ambitieux : 18,27 mètres pour l’Olympique Lyonnais et 19,15 mètres pour le LOSC. En termes de nombre de passes réussies par match, les valeurs varient entre 371 pour Lokomotiv Moscou et 735 pour Borussia Dortmund.

Coût de l’effectif : Manchester City premier club « milliardaire »

Pour la première fois dans l’histoire, un club de football a investi plus d’un milliard d’euro en indemnités de transfert pour assembler son effectif : Manchester City. Deux autres clubs atteignent des niveaux similaires : Paris St-Germain (€913 millions) et Real Madrid (€902 millions). La Lettre hebdomadaire n° 266 de l’Observatoire du football CIES présente les données pour toutes les équipes du big-5.

L’écart entre les effectifs les plus chers et les moins chers par ligue est de x148 dans la Liga (Real Madrid vs Mallorca), x114 en Ligue 1 (Paris St-Germain vs Nîmes), x85 en Bundesliga (Bayern vs Paderborn), x63 en Serie A (Juventus vs Lecce) et x32 en Premier League (Manchester City vs Norwich). Ceci reflète l’importance des inégalités financières dans le football européen.

Le montant moyen dépensé en indemnités de transfert par ligue est de €345 M en Premier League, €167 M tant en Liga qu’en Serie A, €124 M en Bundesliga, ainsi que €118 M en Ligue 1. Plus d’analyses financières exclusives sont disponibles dans la 47ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

 

 

Rapport mensuel révèle l’inflation croissante sur le marché des transferts

Toutes choses égales par ailleurs, le prix d’un joueur lors du dernier mercato a augmenté de 31% par rapport à l’année précédente. Depuis 2014, le taux d’inflation annuel sur le marché des transferts des footballeurs du big-5 a été de 26%. Par rapport à 2011, le même joueur coûte actuellement presque trois fois plus. Plus d’analyses exclusives sont disponibles dans la 47ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

Les montants en jeu sur le marché des transferts ont très fortement augmenté lors de la dernière décennie. À l’échelle du big-5, les investissements en indemnités de transfert sont passés de €1,5 milliards en 2010 à un nouveau record de €6,6 milliards en 2019 (+340%). Dans ce laps de temps, les clubs du big-5 présentent un déficit cumulé de €8,9 milliards sur les opérations de transfert. À eux seuls, les clubs de Premier League ont un bilan négatif de €6,5 milliards, avec un déficit record pour Manchester City (€1,1 milliards).

Malgré l’augmentation des dépenses et un contexte fortement inflationniste, le recours croissant par les clubs à des payements échelonnés sur plusieurs années montre que de plus en plus d’équipes se trouvent à la limite de leurs possibilités financières. Dans un environnement de plus en plus spéculatif et inégalitaire, une part croissante de clubs même au sein des ligues les plus puissantes intègrent les plus-values réalisées sur le marché des transferts dans leur modèle financier. Cette situation n’est pas sans danger pour leur stabilité, indépendance et compétitivité.

Lire le Rapport

Table ronde : agents et argent dans le foot

Cher abonné,

le Centre International d’Etude du Sport (CIES) organise ce jeudi 20 juin 2019, de 18h30 à 20h15, au Salon du Bleu Café à Neuchâtel, une table ronde intitulée :

Agents & argent dans le football

Deux agents chevronnés, Christophe Hutteau et Lorenzo Falbo, vont révéler les dessous du métier en compagnie du grand reporter à L’Équipe, François Verdenet, et avec la modération du responsable de l’Observatoire du football CIES, Raffaele Poli.

Date : Jeudi 20 juin, de 18h30 à 20h15 suivi d’un apéritif offert et de la retransmission du match de la Coupe du monde féminine, Suède – États-Unis, dès 21h00

Lieu : Le Salon du Bleu Café, Faubourg du Lac 27, 2000 Neuchâtel

Entrée gratuite, mais en raison du nombre de places limité, inscription obligatoire à ce lien ou à l’adresse events@cies.ch

Joueurs les plus chers du big-5 : Mbappé devance Salah

Le numéro 265 de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs des cinq grandes ligues européennes avec les plus hautes valeurs de transfert selon l’algorithme fraîchement actualisé et ultérieurement amélioré de l’Observatoire du football CIES. Trois attaquants sont aux trois premières places : Kylian Mbappé (€252M), Mohammed Salah (€219M) et Raheem Sterling (€208M).

Mise à part les attaquants, les joueurs les plus chers par poste sont Alisson Becker (€107M) pour les gardiens, Trent Alexander-Arnold (€130M) pour les défenseurs et Paul Pogba (€125M) pour les milieux-de-terrain. Huit joueurs de Ligue 1 figurent aux 100 premiers rangs : quatre du PSG (Mbappé, Neymar, Marquinhos et Kehrer), trois de l’OL (Depay, Ndombélé et Aouar), ainsi qu’un du LOSC (Pépé).

L’algorithme de l’Observatoire du football CIES prend en compte de nombreuses variables telles que l’âge, le contrat, le poste, les minutes de jeu, les buts, le statut international, les résultats des équipes, etc. Les estimations font référence aux valeurs pour l’acheteur le plus probable. Les intervalles de prix pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici. Des analyses plus approfondies sont disponibles sur base de mandat.

Rapport Mensuel montre le développement du football féminin

Ce Rapport Mensuel analyse la composition des effectifs des clubs participant à cinq ligues professionnelles féminines parmi les plus développées de la planète : quatre européennes (Allemagne, Suède, France et Angleterre), ainsi que la National Women’s Soccer League aux États-Unis. Il révèle que l’âge des joueuses augmente, la mobilité internationale s’accroît et la concentration des meilleures footballeuses indépendamment de leur origine au sein d’un nombre limité de clubs et de ligues se poursuit.

L’âge moyen des joueuses sur le terrain a augmenté pour la troisième année consécutive. Il est passé de 25,1 ans en 2017 à 25,5 ans en 2019. La Bundesliga allemande est le seul championnat où l’âge moyen sur le terrain a diminué lors des trois dernières années. Il s’agit désormais de la ligue alignant les plus jeunes joueuses parmi celles couvertes dans l’étude : 24,7 ans (-0,8 ans depuis 2017). À l’opposé il y a la National Women’s Soccer League états-unienne : 27,5 ans (+1,3 ans depuis 2017).

Le pourcentage de minutes disputées par les expatriées a augmenté pour la troisième année consécutive pour atteindre 32,4% (+4,4% par rapport à 2017). L’accroissement le plus notable a été enregistré en Angleterre (+7,5%), où de plus en plus de clubs investissent dans le football féminin en reproduisant les mêmes mécanismes déjà observés chez les hommes. Le nombre total d’expatriées recensées dans les ligues recensées augmente d’an en an : de 300 en 2017, on passe à 348 en 2018 et à 379 en 2019.

De nombreuses équipes évoluent avec une majorité de joueuses avec le statut d’internationales. Le pourcentage de jeu de ces dernières atteint 99,0% à Bayern Munich et 98,8% à Arsenal. Il est supérieur à 90% dans trois autre équipes : Wolfsburg, Manchester City, ainsi que chez les multiples champions d’Europe de l’Olympique Lyonnais (94,2%).

Bien que réjouissante, l’évolution constatée montre l’importance de réfléchir à des mécanismes régulateurs à même de limiter les effets négatifs induits par les logiques de marché déjà observés au niveau masculin telles que, parmi d’autres aspects, la spéculation sur des jeunes joueuses, la concentration des ressources et le déséquilibre compétitif.

De plus en plus de points pour être champion

Quel est le pourcentage de points nécessaires pour gagner le titre dans les cinq grands championnats européens ? La 264ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES répond à cette question pour les vingt dernières saisons. L’analyse révèle une augmentation progressive du pourcentage de points réalisés par les champions.

En moyenne, les champions du big-5 ont obtenu 69,9% des points lors des cinq saisons entre 1999/2000 et 2003/04. Ce pourcentage passe à 73,9% pendant le lustre suivant, atteint 77,7% entre 2010 et 2014, puis monte encore à 80,5% pour les cinq dernières saisons. Ceci reflète une tendance à plus de déséquilibre.

La valeur record a été mesurée pour Juventus en 2013/14 : 89,5% des points. À l’autre extrême, on trouve l’Olympique Lyonnais en 2002/03 : 59,6%. Tous les champions de la saison 2018/19 ont réussi au moins trois quart des points : entre 86,0% pour Manchester City (deuxième score le plus élevé dans l’histoire de la Premier League) et 76,3% pour Barcelone.

Longueur des passes : records pour PSG et la Ligue 1

La 263ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la longueur moyenne des passes des équipes de 35 championnats nationaux européens. L’étude met en exergue d’importantes différences dans les styles de jeu. Paris St-Germain détient le record de la plus courte longueur des passes au niveau des clubs (15,85m), tandis que la Ligue 1 est en tête au niveau des championnats (18,89m).

Beaucoup d’équipes très compétitives sont aux 25 premières places du classement des passes les plus courtes. Derrière PSG on trouve notamment Barcelone (3ème), Ajax (5ème) et Manchester City (7ème). L’Olympique Lyonnais (15ème) et l’Olympique de Marseille (18ème) sont aussi dans le top 25. À l’opposé, les joueurs de Rotherham United ont effectué les passes les plus longues : 23,42m en moyenne. Les données utilisées ont été fournies par InStat.

L’analyse par ligue révèle aussi la persistance de différences culturelles dans l’approche du jeu. Les équipes de la Premier League écossaise (21,08m) et du Championship anglais (20,58m) exécutent en moyenne les passes les plus longues. Les joueurs de Ligue 1 française sont par contre ceux réalisant les passes les plus courtes, au même titre que leurs collègues de la première division finlandaise et encore plus que les footballeurs des autres championnats du big-5.

Rapport et Atlas sur les footballeurs expatriés dévoilés

Pour la troisième année, l’Observatoire du football CIES analyse la présence de joueurs expatriés dans 147 ligues situées dans 98 associations nationales. Le Brésil est largement en tête du classement des pays exportateurs (1,330 joueurs), devant la France (867) et l’Argentine (820). À eux seuls, ces pays exportent presqu’un quart des joueurs (22,5%). Au total, le nombre d’expatriés s’est accru de 5,0% par rapport à 2018.

Lors de la dernière année, le nombre d’expatriés a augmenté pour chacun des trois principaux pays exportateurs : le Brésil (+64 joueurs, +4.8%), la France (+37 joueurs, +4,3%) et l’Argentine (+57 joueurs, +7,0%). Le nombre d’Espagnols à l’étranger s’est aussi fortement accru (+61 joueurs, +14.3%). Il s’agit de la deuxième plus forte croissance en valeur absolue après celle des Brésiliens.

La route migratoire la plus fréquentée part du Brésil pour aboutir au Portugal (261 joueurs). Le deuxième axe principal concerne la migration des Argentins vers le Chili (116 joueurs). Deux canaux migratoires au départ d’Angleterre concernent aussi beaucoup de footballeurs : le premier aboutit en Écosse (113 joueurs), alors que le deuxième mène au Pays de Galles (92 joueurs).

L’Angleterre et l’Italie sont les principaux pays importateurs de footballeurs. Les clubs professionnels de ces pays emploient 728, respectivement 636 footballeurs expatriés. Sans considérer les 139 ressortissants des autres nations britanniques présents en Angleterre, c’est donc en Italie que les joueurs importés d’étranger sont les plus nombreux.

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES est aussi heureuse de dévoiler le tout nouveau Atlas des migrations cartographiant les flux internationaux de footballeurs.

Champions en volume de jeu : Naples, Olympiacos, Leeds, et qui d’autre ?

Le numéro 262 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les trois meilleures et pires équipes par ligue en termes de points qu’elles auraient dû réaliser selon leur volume de jeu. Les points virtuels ont été projetés à partir d’un modèle statistique intégrant les tirs tentés et concédés (à la fois dans le cadre et depuis la surface), ainsi que le pourcentage de possession.

En Serie A italienne, compte-tenu de leur volume de jeu, Naples et Atalanta auraient dû obtenir plus de points que Juventus. Les joueurs de Massimiliano Allegri ont cependant été bien plus efficaces. PAOK en Grèce et Norwich City dans le Championship anglais ont aussi gagné le titre malgré une productivité sur le terrain bien moindre que celle mesurée pour Olympiacos et Leeds United. L’équipe de Marcelo Bielsa a manqué la promotion directe par malchance ou manque d’efficacité.

En Ligue 1, Paris St-Germain mérite amplement son titre. Le volume de jeu de l’Olympique Lyonnais a été supérieur à celui de LOSC Lille. Le classement virtuel de la productivité condamnerait Amiens à une place de barragiste. En Ligue 2, Metz devance deux équipes ayant pêché par inefficacité : RC Lens et Clermont Foot. Plus de données fournies par InStat sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert pour les U20 du big-5

Le numéro 261 de la Lettre hebdomadaire présente le top 50 des joueurs de moins de 20 ans évoluant dans le big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. L’international anglais Jadon Sancho est en tête de liste avec une valeur estimée de €150M. Il devance la révélation de l’année de Premier League : le Français d’Arsenal Mattéo Guendouzi (€70M).

Cinq autres joueurs du big-5 nés après le 1er janvier 1999 ont une valeur estimée à plus de €50M : Nicolò Zaniolo (AS Roma), Kai Havertz (Bayer Leverkusen), Declan Rice (West Ham), Gianluigi Donnarumma (Milan AC) et Vinícius Júnior (Real Madrid). Des footballeurs de 18 associations nationales figurent aux 50 premiers rangs. Les Français sont les mieux représentés (18 joueurs), devant les Anglais (9).

Les valeurs de transfert actualisées pour l’ensemble des joueurs des cinq grands championnats sont disponibles ici. Afin de garder l’exclusivité sur un peu plus d’informations, nous avons désormais décidé de ne plus publier que des intervalles de prix. Les derniers font toujours référence au montant que le plus probable club acheteur est censé payer. Plus de services peuvent être fournis sur base de mandat.

Âge de recrutement : OL versus OM

La 260ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’âge auquel les joueurs alignés cette saison dans 24 premières divisions européennes ont été recrutés par leurs club d’emploi. Les joueurs issus du centre de formation ne sont pas inclus dans l’échantillon. Les valeurs les plus faibles ont mesurées pour RB Leipzig (21,43 ans en moyenne), CSKA Moscou (21,90 ans) et Real Madrid (21,95 ans).

L’Olympique Lyonnais est le club de Ligue 1 ayant en moyenne recruté les joueurs alignés en championnat au plus jeune âge : 22,64 ans (3ème plus faible valeur du big-5). À l’opposé, on trouve l’Olympique de Marseille : 27,03 ans (3ème valeur plus élevée du big-5). Deux autres clubs français figurent parmi les 20 équipes du big-5 se focalisant le plus sur le recrutement de jeunes joueurs : OGC Nice (23,02 ans, 4ème) et LOSC Lille (23,17 ans, 5ème).

Parmi les 19 autres ligues européennes analysées, les valeurs varient entre 21,9 ans pour CSKA Moscou et 29,28 ans pour MKE Ankaragücü. Derrière CSKA Moscou, il y a le club ayant jusqu’ici aligné les plus jeunes joueurs dans des matchs de championnat : FC Nordsjælland (voir Atlas démographique). RB Salzbourg pointe à la troisième place, devant cinq équipes néerlandaises (dont PSV Eindhoven) et deux belges.

Duels aériens défensifs : Marcelo devance Maguire et van Dijk

Marcelo Guedes (Olympique Lyonnais) est le joueur du big-5 ayant gagné le plus fort pourcentage de de duels aériens défensifs en championnat cette saison : 136 sur 159 (85,5%). Le Brésilien devance trois joueurs de la Premier League anglaise : Harry Maguire, Virgil van Dijk et Shane Duffy. Les top 50 pour le big-5 et 26 autres ligues européennes sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 259 de l’Observatoire du football CIES.

Les joueurs les mieux classés pour les ligues du big-5 restantes sont Dimitrios Siovas (CD Leganés), Bruno Alves (Parma) et Mats Hummels (Bayern). En Ligue 1, derrière Marcelo, on trouve son compatriote Pablo Nascimento (Bordeaux) et Christopher Jullien (Toulouse). Seuls les footballeurs ayant effectué au moins 80 duels aériens défensifs selon les données fournies par nos partenaires d’InStat sont inclus dans l’analyse.

Le central écossais d’Heart of Midlothian Christophe Berra affiche le plus haut pourcentage de duels aériens défensifs gagnés au niveau des 26 autres ligues analysées : 233 sur 268 (86,9%). Il devance Felipe Augusto (FC Porto), Jake Cooper (Millwall) et le capitaine de Clermont Foot Julien Laporte. En Ligue 2, derrière ce dernier, il y a Mehdi Tahrat (RC Lens) et Gabriel Mutombo (Orléans). Le latéral le mieux classé est l’international néerlandais Denzel Dumfries (PSV Eindhoven).

Nouveau Rapport sur les affluences dans les stades de football

Le 44ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les affluences dans 51 championnats de 42 différents pays. L’Allemagne apparaît comme le pays du football par excellence. Bien qu’aussi très populaires, les clubs anglais et espagnols ont passablement moins de spectateurs que les équipes allemandes. En dehors de l’Europe, c’est au Mexique que les clubs attirent le plus de foule.

L’étude des évolutions depuis 2003 révèle l’engouement croissant pour le football aux États-Unis et au Canada. Malgré l’augmentation du nombre d’équipes participant à la MLS, les affluences moyennes y ont constamment progressé pour dépasser le seuil de 20’000 spectateurs lors des cinq dernières années. Cette limite a été aussi franchie en Chine, où la cote de popularité du football est bien établie.

Fort d’une moyenne supérieure aux 80’000 spectateurs, Borussia Dortmund est en tête du classement des affluences par club. L’équipe de la Ruhr devance quatre géants du football mondial et européen : Manchester United, Barcelone, Bayern Munich et Real Madrid. Cinq clubs allemands sont aux dix premiers rangs (les deux cités, Schalke 04, Hambourg et Stuttgart). Avec plus de 50’000 spectateurs par match, Atlanta United est le club non-européen le plus populaire (10ème au total).

Buts étrangers : valeur assez faible en Ligue 1

La 258ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 27 premières divisions de pays membres de l’UEFA selon le pourcentage de buts marqués lors la saison en cours par des footballeurs expatriés. En tête de classement il y a Chypre (86,7%), alors que la Ligue 1 est le championnat du big-5 où le pourcentage de buts étrangers a été le plus faible (35,6%).

Les expatriés ont marqué une majorité de buts dans douze des 27 championnats analysés, y compris en Premier League (68,8%), en Serie A (61,5%) et en Bundesliga (61,2%). À l’opposé, la proportion de buts étrangers a été inférieure au tiers dans seulement quatre pays : Ukraine (25,5%), Serbie (27,6%), Israël (27,9%) et République Tchèque (30,4%).

D’importantes différences ont été mesurées à l’échelle des clubs. Les valeurs varient entre 0% (Paksi FC, EA Guingamp, Athletic Club Bilbao, etc.) et 100% (AEK Larnaca, Rizespor, FK Senica). Le plus fort pourcentage au niveau de la Ligue 1 a été observé à Monaco (93,5%). Plus de données sur la composition des effectifs sont disponibles dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert par club dans le big-5

Le numéro 257 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs avec la plus haute valeur de transfert estimée par club du big-5. Le joueur potentiellement le plus cher dans l’absolu, Kylian Mbappé (€228 millions), représente 25,9% de la valeur totale de l’effectif de Paris St-Germain. Un pourcentage similaire a été mesuré pour Jadon Sancho (€148 millions, 24,9%) à Borussia Dortmund.

Malgré son âge relativement avancé, Lionel Messi reste le joueur le plus valorisé du FC Barcelone : €171 millions. L’Argentin est le footballeur le plus âgé parmi ceux avec la valeur la plus élevée dans leur club respectif. À Juventus, Cristiano Ronaldo (€125 millions), 34 ans, n’est devancé que par Paulo Dybala (€142 millions).

Eden Hazard (€121 millions) est le joueur potentiellement le plus cher de Chelsea. Le Belge est aussi le plus valorisé parmi les footballeurs n’ayant plus qu’une année de contrat restante, devant Timo Werner (€70 millions). L’attaquant allemand possède la valeur de transfert la plus élevée des joueurs de Leipzig. S’ils ne prolongent pas, ils vont tous les deux probablement être transférés l’été prochain.

Joueurs les plus performants du big-5 : 1’000 dernières minutes

L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie exclusive pour mesurer la performance technique des joueurs sur une base objective à partir des données produites par OptaPro. Le numéro 256 de la Lettre hebdomadaire présente les footballeurs les plus performants du big-5 pour les 1’000 dernières minutes. Les classements n’incluent que les joueurs alignés pour au moins 630 minutes depuis le 1er janvier 2019.

Six joueurs de Paris St-Germain figurent dans le meilleur onze de Ligue 1, dont Kylian Mbappé et Ángel Di María. Les seuls footballeurs n’évoluant pas chez les leaders du championnat sont Youssouf Koné et Nicolas Pépé (LOSC Lille), Kenny Lala (RC Strasbourg), Maxime López (Olympique de Marseille), ainsi que Nabil Fekir (Olympique Lyonnais).

Dans les autres ligues, les équipes les plus représentées sont Atalanta en Serie A (quatre joueurs, un seul footballeur de Juventus a été aligné pour au moins 630 minutes de championnat en 2019), Barcelone en Liga (cinq joueurs, dont l’inusable Lionel Messi), Manchester City en Premier League (aussi cinq joueurs) et Bayern Munich en Bundesliga (quatre joueurs).

Analyse des fautes dans le big-5 : de Barcelone à Brighton & Hove

La Lettre hebdomadaire n° 255 de l’Observatoire du football CIES classe les équipes du big-5 en fonction du rapport entre fautes subies et fautes commises lors de la saison en cours selon les données fournies par OptaPro. Les joueurs de Barcelone ont subi le plus de fautes par rapport à celles commises (1,5 fois). À l’autre extrême, on trouve Brighton & Hove avec un rapport de 0,68.

Le plus grand nombre de fautes effectuées par match a été mesuré pour Getafe (17,1). Dans les autres ligues, les valeurs les plus élevées ont été enregistrées à Torino (16,8), Dijon (15,8), Augsbourg (14,2) et Brighton & Hove (12,8). À l’opposé, les joueurs de Borussia Dortmund ont en moyenne commis le moins de fautes par rencontre (8,4). Dans les autres championnats du big-5, les valeurs les plus faibles ont été observées pour Manchester City (8,5), Barcelone (10,5), Naples (10,7) et Nice (11,2).

Le nombre moyen de fautes par match varie entre 20,9 en Premier League et 27,0 dans la Liga. L’importance de cet écart traduit en partie l’existence de différents styles d’arbitrage. Dans les ligues restantes, ces valeurs sont de 24,0 en Bundesliga, 26,4 en Ligue 1 et 26,6 en Serie A. Parmi les joueurs ayant disputé au moins 1’000 minutes de championnat, Moussa Doumbia (Reims), Amine Harit (Schalke 04) et Borja García (Gérone) sont ceux ayant subi le plus souvent des fautes.

Origines des joueurs de Premier League à la lumière du Brexit

Le 43ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’origine des joueurs alignés en Premier League anglaise lors des dix dernières saisons. Le temps de jeu des joueurs ayant grandi en Angleterre a progressivement diminué pour atteindre un record négatif pendant la saison en cours : 35,2%. Une tendance similaire a été observée en ce qui concerne les buts : 30.7%.

Le poids des joueurs ayant grandi en Europe continentale est par contre allé crescendo tout au long de la décennie analysée. Des nouveaux records ont été mesurés lors de la saison en cours tant au niveau du pourcentage de minutes (45,0%) que de celui de buts (43,3%). Depuis la saison 2017/18, les ressortissants d’Europe continentale sont plus présents sur les terrains de Premier League que les joueurs britanniques.

Dans le contexte du Brexit, une limitation éventuelle des possibilités de recrutement international pourrait obligerait nombre d’équipes de Premier League à modifier leurs stratégies de transfert. La montée en puissance d’une nouvelle génération de joueurs anglais très prometteurs suggère cependant que, sur un plan strictement sportif, un tel changement pourrait ne pas porter préjudice à la compétitivité des équipes de Premier League. Il pourrait même renforcer celle de la sélection nationale.

Précision des tirs : Manchester United et Ajax en tête

À partir des données InStat, la 254ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les 20 clubs avec les plus hauts et faibles pourcentages de tirs cadrés tant à l’échelle des cinq grands championnats que de 25 autres ligues européennes. Les valeurs varient entre 48,6% (Manchester United) et 28,9% (Cagliari) dans le big-5, ainsi qu’entre 50,4% (Ajax) et 31,7% (quatre équipes) dans les autres compétitions étudiées.

La Lettre présente également la distance moyenne de tous les tirs tentés. Les plus faibles valeurs au niveau des clubs classés aux vingt premiers rangs ont été enregistrées pour Bayern Munich (15,8 mètres) dans les cinq grandes ligues et pour PSV Eindhoven (aussi 15,8 mètres) dans les autres championnats. D’une manière générale, plus haut le pourcentage de tirs cadrés, plus faible la distance moyenne depuis laquelle ils sont tentés.

En Ligue 1 française, le pourcentage de tirs cadrés varie entre 45,0% (Paris St-Germain) et 30,4% (EA Guingamp), tandis que la distance moyenne de tous les tirs effectués varie entre 16,5 mètres (de nouveau Paris St-Germain) et 20,1 mètres (Girondins de Bordeaux). Plus de statistiques à l’échelle des clubs sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Valorisation des effectifs : OL et LOSC en vue

La Lettre hebdomadaire n° 253 présente la valeur de transfert agrégée des équipes du big-5. Cinq clubs réunissent des joueurs dont la valeur de transfert estimée grâce à l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES dépasse le milliard d’euros. Quatre d’entre eux sont Anglais, ce qui traduit la puissance financière de la Premier League. Paris St-Germain est septième.

La valeur de transfert des joueurs de Manchester City est de presque €1,5 milliards. Il s’agit un montant d’une fois et demi supérieur à celui des indemnités de transfert investies pour réunir l’effectif. Cette plus-value est cependant très hypothétique dans la mesure où une équipe comme Manchester City vise à gagner des titres et n’est pas encline à céder ses titulaires. D’autant moins que dans le contexte inflationniste actuel les éventuels remplaçants seraient bien plus chers que leurs prédécesseurs.

Olympique Lyonnais et LOSC Lille font partie des quatre équipes aux 40 premières places du classement dont la valeur de l’effectif est au moins trois fois supérieure aux montants investis en indemnités de transfert pour recruter les joueurs actuels. Les deux autres équipes dans ce cas de figure sont espagnoles : Real Sociedad et Betis Séville. Les estimations des valeurs de transfert individuelles sont disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs dribbleurs du big-5 : Messi devance Saint-Maximin

Le numéro 252 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les footballeurs du big-5 en fonction du nombre de minutes de championnat disputées par dribble réussi lors des matchs joués durant les 365 derniers jours. Lionel Messi est en tête de classement avec un dribble réussi toutes les 19,2 minutes. Il devance Allan Saint-Maximin (19,8) et Eden Hazard (21,0). L’analyse n’inclue que les footballeurs ayant disputé au moins 1’800 minutes (1’500 pour les joueurs actuels de Bundesliga).

Cinq joueurs ayant grandi en France se trouvent aux huit premiers rangs : Allan Saint-Maximin, Naïm Sliti, Ousmane Dembélé, Marcus Thuram et Jeff Reine-Adelaide. Le jeune prodige de Borussia Dortmund Jadon Sancho est premier parmi les joueurs actuellement engagés en Bundesliga. Il devance Ihlas Bebou et Achraf Hakimi. Paulo Dybala est en tête de classement au niveau des footballeurs actifs en Serie A devant Rodrigo de Paul et Federico Chiesa.

L’attaquant belge de Chelsea Eden Hazard présente le meilleur taux de réussite parmi les joueurs ayant tenté au moins 100 dribbles lors de la période prise en compte (73%). Trois autres joueurs dans ce cas de figure ont un taux de succès supérieur à 70% : Naïm Sliti, Marcus Thuram et Éver Banega. À l’opposé, on trouve Roberto Pereyra (43%), Fabián Orellana (44%) et Joshua King (aussi 44%). Cet outil exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES permet de comparer le profil technique des joueurs du big-5.

Jeunes joueurs les plus expérimentés : les classements de l’Observatoire

Le numéro 251 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 jeunes joueurs les plus expérimentés parmi ceux évoluant dans 22 championnats européens par année de naissance. Les classements ont été élaborés selon une méthodologie exclusive pondérant les minutes disputées en championnat lors des deux dernières années avec la force sportive des clubs d’emploi.

Le défenseur central de St-Étienne William Saliba est en tête classement parmi les joueurs nés en 2001 ou après. Il devance un autre central français : Benoît Badiashile (Monaco). Deux Anglais sont par contre aux deux premières places du classement des joueurs nés en 2000 : Ryan Sessegnon (Fulham) et Jadon Sancho (Borussia Dortmund). Kik Pierie (Heerenveen) se classe troisième devant l’étoile montante du Real Madrid Vinícius.

Gianluigi Donnarumma (Milan) est nettement premier parmi les joueurs nés en 1999. Il devance le prodige néerlandais Matthijs de Ligt (Ajax) et un autre gardien : l’ancien toulousain Alban Lafont (Fiorentina). Kylian Mbappé (Paris St-Germain) est en tête de classement parmi les joueurs nés en 1998. Deux autres grands talents sont derrière le joueur avec la plus haute valeur de transfert de la planète : Houssem Aouar (Olympique Lyonnais) et Trent Alexander-Arnold (Liverpool).

Analyse exclusive sur les clubs formateurs

L’Observatoire du football CIES fête le 250ème numéro de sa Lettre hebdomadaire en analysant la contribution des clubs dans la formation des joueurs ayant participé à des rencontres du big-5 pendant les cinq dernières années. Les équipes formatrices sont celles où les joueurs ont évolué au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Les classements ont été élaborés en additionnant les minutes jouées dans le big-5 depuis le 1er janvier 2014 par tous les footballeurs formés par équipe.

Barcelone est en tête de classement avec 69 footballeurs formés utilisés dans le big-5 par 55 équipes différentes pour un total de 319’224 minutes. Derrière les Catalans il y a leurs archi-rivaux de Real Madrid : 69 footballeurs formés, 44 clubs différents, 304’052 minutes. L’Olympique Lyonnais est troisième (56 joueurs, 50 clubs, 253’906 minutes), juste devant Manchester United.

Sept autres équipes de Ligue 1 figurent aux vingt premières places : Stade Rennais, AS Monaco, Toulouse, Paris St-Germain, Montpellier, Bordeaux et Nantes. Les plus grands contributeurs en dehors des pays du big-5 sont River Plate, Sporting Clube, Boca Juniors, Ajax et Feyenoord. Au total, 1’370 équipes ont formé les joueurs utilisés dans le big-5 lors des cinq dernières années, dont 130 clubs français. Plus de renseignements sont disponibles sur demande à football.observatory@cies.ch.

Évolution de l’équilibre compétitif en Ligue des Champions (2003-2018)

Le 42ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’équilibre compétitif dans la phase de groupes de la Ligue des Champions depuis l’introduction de la formule actuelle en 2003/04. L’étude illustre une nette tendance vers moins d’équilibre et plus de prévisibilité. Des changements dans le format de la compétition et dans la redistribution des ressources sont nécessaires pour préserver un niveau suffisant d’équilibre sportif et économique.

L’analyse de la répartition des points à l’issue de la phase de groupes montre que les premiers classés ont progressivement obtenu plus de points et significativement amélioré leur différence de buts. Une tendance opposée a été mesurée pour les équipes classées à la dernière place de leur groupe. L’écart de buts moyen lors des rencontres de poule a aussi augmenté. Ce processus est notamment lié à l’accroissement des matchs se terminant avec au moins trois buts de différence : de 16,9% lors des quatre premières saisons analysées à 22,9% entre 2015 et 2018.

L’étude révèle aussi la plus grande prévisibilité des rencontres. Le pourcentage de matchs où l’équipe nettement favorite selon les cotes sur le marché des paris gagne a clairement augmenté : 81,4% de victoires à domicile entre 2014 et 2018 (+ 5,3% par rapport à 2004-2008) et 74,6% à l’extérieur (+12,1%). Un bon compromis pour préserver l’intérêt de la Ligue des Champions sur le long terme consisterait à réduire le nombre de participants à la phase de groupes, tout en gardant un système de compétition ouvert et en garantissant une part plus importante des recettes à ceux qui en sont exclus.

La solidarité pourrait s’opérer sur une base méritocratique en réservant une partie des recettes à l’ensemble des équipes ayant participé à la formation des joueurs utilisés. Un tel mécanisme redistributeur aurait le grand mérite de reconnaître le rôle fondamental joué par une multitude de clubs pour développer les joueurs assurant le spectacle de haute qualité que les grandes équipes produisent et dont elles bénéficient. Accédez à l’étude ici.

Les stakhanovistes du big-5

Qui sont les footballeurs ayant joué le plus de minutes dans le big-5 lors des cinq dernières années ? La réponse se trouve dans le numéro 249 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES. Samir Handanovi ? (Inter) est en tête de classement parmi les gardiens, tandis que César Azpilicueta (Chelsea) est premier parmi les joueurs de champ

Seuls 10 gardiens dans le top 25 ont joué pour la même équipe lors des cinq dernières années. La même proportion a été mesurée parmi les joueurs de champ. À l’opposé, Joe Hart a joué dans quatre équipes du big-5 différentes durant cette période : Manchester City, Torino, West Ham et Burnley. Seuls cinq attaquants sont dans le top 25 : Lionel Messi, José Callejón, Romelu Lukaku, Luis Suárez et Antoine Griezmann.

Anthony Lopes (Lyon) est le gardien ayant joué le plus de minutes en Ligue 1 française lors du dernier lustre. Il devance Benoît Costil (Rennes et Bordeaux) et Stéphane Ruffier (St-Étienne). L’éternel Vitorino Hilton (Montpellier) est en tête de classement pour les joueurs de champ. Derrière le double champion de France il y a deux autres défenseurs centraux très expérimentés : les Guingampais Christophe Kerbrat et Jérémy Sorbon.

Paris St-Germain club le plus efficace d’Europe

Grâce à son trio d’attaque Neymar-Mbappé-Cavani, Paris St-Germain n’a pas d’égal en Europe en ce qui concerne l’efficacité devant les buts. Les Franciliens ont jusqu’ici marqué tous les 4,7 tirs. Ce rapport est inférieur à cinq pour un seul autre club du big-5 : les leaders de Bundesliga Borussia Dortmund (4,8). Le top trois pour 35 compétitions européennes est disponible dans le numéro 248 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

L’OGC Nice a été jusqu’ici l’équipe la plus inefficace de Ligue 1 : 14,6 tirs pour un but. Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée du big-5 après celles mesurées pour Huddersfield Town (17,3) et Frosinone (16,8). Une amélioration des résultats passe nécessairement par une plus grande efficacité offensive. En Ligue 2, les valeurs varient entre 6,3 tirs par but pour Stade Brestois et 16,5 pour l’AS Nancy.

Le club le plus efficace en dehors du big-5 ont jusqu’ici été les Suisses de Young Boys (4,8 tirs par but), tandis que les moins efficaces ont été les Grecs d’Apollon Smyrnis (25,1). Plus de données mises à disposition par la société spécialisée InStat sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES, ainsi que sur demande.

Meilleurs transferts d’un point de vue économique : Liverpool et Juventus en vue

L’édition numéro 247 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs du big-5 dont la valeur estimée actuelle dépasse le plus l’indemnité payée en été 2018 par les clubs recruteurs. Rodri Hernández (+€45 millions) est en tête du classement pour les transferts payants devant Lucas Torreira (+€44m), tandis qu’Emre Can (+€45m) devance Stefan de Vrij (+€39m) dans le classement des joueurs qui étaient en fin de contrat.

Juventus et Liverpool sont les seules équipes avec trois recrues dans le top 20 : Emre Can, Cristiano Ronaldo et João Cancelo pour les premiers, ainsi que Xherdan Shaqiri, Alisson Becker et Fabinho Tavares pour les seconds. Les excellentes performances de ces joueurs ainsi que de leurs équipes expliquent en grande partie l’ampleur des écarts observés.

LOSC Lille est le seul club français représenté par deux joueurs : Jonathan Bamba (+€26m) et Jonathan Ikoné (+€19m). Les autres équipes de Ligue 1 présentes dans le classement sont l’Olympique Lyonnais (Léo Dubois), Monaco (Sofiane Diop), le RC Strasbourg (Adrien Thomasson), Angers (Stéphane Bahoken) et Paris St-Germain (Thilo Kehrer). Les valeurs estimées ont été calculées à partir de l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES.

Nouveau Rapport Mensuel analyse le lien entre possession et succès

Le 41ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse le lien entre possession et résultats dans 35 ligues européennes. Si ce lien est indéniable, ce n’est qu’à partir d’un certain seuil que la maîtrise du ballon permet aux équipes d’améliorer significativement leurs résultats. D’où l’idée fausse mais bien répandue que la possession n’est pas un critère-clé de succès.

Les 70 champions des deux dernières saisons dans les 35 ligues analysées ont en moyenne eu 57% de possession de balle lors de la saison de leur sacre. Seuls 10% des champions ont gagné le championnat avec une possession de balle inférieure à 50% : Spartak Trnava, RC Strasbourg, Stade de Reims, AIK Solna, FC Midtjylland, Spal 2013 et CFR Cluj. Aucun des 70 champions n’a réussi moins de passes dans le tiers adverse que ses adversaires lors de la saison du titre.

L’analyse à l’échelle des matchs pour tous les indicateurs de possession pris en compte montre qu’une équipe peut parfois se permettre d’accepter la domination de l’adversaire, surtout lorsqu’elle mène au score. Cependant, cette stratégie n’est pas payante à plus long terme dans la mesure où elle comporte trop de risques de concéder le premier but sans être par la suite en mesure d’exercer une pression suffisante sur l’adversaire. Les données utilisées ont été produites par la société spécialisée InStat. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Prédictions pour la deuxième partie de la saison

Le numéro 246 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse la production sur le terrain des clubs du big-5 pendant la première partie de la saison pour déterminer si les équipes ont sur- ou sous-performé en termes de points réalisés. Cette étude suggère que Manchester City et Bayern Munich devraient finalement être en mesure de dépasser Liverpool et Borussia Dortmund.

Manchester City a jusqu’ici obtenu 5% de points par match de moins qu’attendu compte-tenu de son niveau de jeu. Au contraire, Liverpool en a réalisé 15% de plus et ses résultats sont censés décliner lors de la deuxième partie de la saison. La sur- ou sous-performance ont été calculées sur la base d’un modèle statistique bâti sur les saisons 2016/17 et 2017/18 incluant les tirs cadrés, la possession de balle et les tirs concédés depuis sa surface. Les données proviennent de la société spécialisée InStat.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, il apparaît que Toulouse, Caen et Amiens sont tout aussi candidats à la relégation que Monaco et Guingamp. Les données pour 27 compétitions européennes supplémentaires sont disponibles sur demande. Plus de chiffres sont aussi accessibles depuis l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Nouvelle liste des joueurs du big-5 avec les plus fortes valeurs de transfert

La première Lettre hebdomadaire de l’année 2019 présente les 100 joueurs du big-5 avec les plus fortes valeurs de transfert selon l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Le Français Kylian Mbappé (€218,5 millions) est en tête de liste devant l’Anglais Harry Kane (€200,3m) et le Brésilien Neymar (€197,1m).

Parmi les 27 footballeurs dont la valeur estimée est supérieure à €100 millions, 16 évoluent en Premier League, cinq dans la Liga, trois en Serie A, deux en Ligue 1 et un en Bundesliga. Onze pays ont des représentants avec une valeur dépassant les €100 millions : Brésil (6 joueurs), Angleterre (5), France (5), Argentine (2), Portugal (2), Belgique (2), Égypte (1), Allemagne (1), Sénégal (1), Uruguay (1) et Italie (1).

Les valeurs de transfert de tous les joueurs du big-5 sont disponibles en ligne. Une note de recherche expliquant la méthodologie utilisée par l’Observatoire du football CIES et les critères inclus dans l’algorithme est accessible ici. Merci de nous contacter pour plus de renseignements ou des mandats.

Jallet chef de file des porte-bonheur du big-5

La dernière Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES pour l’année 2018 met en exergue les joueurs dont les équipes ont réalisé le plus ou le moins de points par match lorsqu’ils étaient présents dans le onze de départ que quand ils n’étaient pas là. Le meilleur écart positif en absolu a été enregistré pour Christophe Jallet (OGC Nice) : sept victoires sur sept titularisations contre seulement 0,44 points par match lors des rencontres où il n’était pas présent dans le onze de base.

Dans les autres ligues du big-5, les plus forts écarts positifs pour des joueurs titularisés ou pas présents dans le onze de départ au moins cinq fois ont été enregistrés pour Diogo Jota (Wolverhampton), Rubén Rochina (Levante), Andreas Beck (Stuttgart) et Goran Pandev (Genoa). Au niveau de la Ligue 1, à l’image de Christophe Jallet, Andrei Girotto et Maxime López ont porté particulièrement chance à leurs équipes respectives.

À l’opposé, les différences les plus négatives par championnat ont été observées pour Massimo Gobbi (Parma), Gerard Gumbau (Leganés), Denis Zakaria (Borussia M’gladbach), Anthony Knockaert (Brighton & Hove) et Olivier Boscagli (OGC Nice). À la décharge des joueurs mal classés, il est utile de préciser que ces résultats sont en partie le fruit du hasard.

Plus fortes augmentations des valeurs de transfert lors du dernier trimestre

Le numéro 243 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les plus fortes augmentations des valeurs de transfert enregistrées lors des trois derniers mois pour les joueurs du big-5 tant en valeur absolue que relative. À la tête des deux classements il y a le nouvel international anglais et fer de lance de Borussia Dortmund Jadon Sancho : +€78 millions et +806%.

João Cancelo (Juventus) et Andrew Robertson (Liverpool) complètent le podium des plus fortes augmentations en valeur absolue. Quatre joueurs de Ligue 1 figurent aux 20 premières places de ce classement : Thilo Kehrer, Kylian Mbappé, Ángel Di Maria et Tanguy Ndombélé. Quatre représentants de la première division française sont aussi présents dans le top 20 des plus forts accroissements en valeur relative : Stanley N’Soki, Jonathan Ikoné, Moussa Diaby et Jeff Reine-Adelaide.

L’analyse a été menée à partir d’un algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Une explication détaillée de l’approche est disponible dans cette note de recherche. La valeur de transfert de tous les joueurs du big-5 est accessible gratuitement sur notre site. Les chiffres publiés font référence au prix estimé pour le club recruteur le plus probable. De plus, un calculateur permet d’estimer la valeur de transfert des joueurs à l’échelle mondiale. Cet outil ne fournit cependant que des estimations grossières. Des analyses plus poussées sont disponibles sur demande.

Nouveau Rapport montre le déclin de l’équilibre compétitif dans le football européen

Le 40ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution de l’équilibre compétitif dans 24 ligues européennes sur les dix dernières saisons. L’étude révèle une claire tendance vers plus de déséquilibre. Le niveau de déséquilibre est particulièrement marqué et en augmentation dans les ligues du big-5 et en Ligue des Champions.

En 2017/18, les champions du big-5 ont réalisé un pourcentage record de 83,3% des points. Cette proportion est de 10% plus élevée que celle mesurée en 2008/09. Sur les dix saisons analysées, la plus forte différence moyenne de buts par rencontre a été mesurée au niveau de la Ligue des Champions de l’UEFA : 1,58 buts. La compétition reine du football européen est aussi celle présentant la plus forte proportion de matchs qui se sont soldés par au moins trois buts d’écart : 21,0%.

Selon le Rapport, « la concentration des ressources va de pair avec la concentration des talents. Beaucoup d’équipes et de ligues sont confinées dans un rôle de tremplin pour des joueurs en devenir. Ce rôle permet de réaliser des plus-values sur le marché des transferts. Cependant, les compensations financières tirées de ces transactions ne sont pas suffisantes pour stopper la dégradation de l’équilibre compétitif. La situation présente joue à la faveur des clubs les plus riches, qui étendent chaque jour davantage leur domination sportive, économique et politique ».

Temps de jeu effectif dans 37 compétitions européennes

Le numéro 242 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat concernant le temps de jeu effectif des matchs dans 37 compétitions européennes. L’Allsvenskan suédoise est la ligue avec les rencontres les plus fluides (60,4% de temps de jeu effectif), juste devant la Ligue des Champions (60,2%). À l’opposé il y a la Primeira Liga portugaise (50,9%).

Le temps de jeu effectif le plus élevé parmi les ligues du big-5 a été enregistré dans la Bundesliga allemande (58,5%), tandis que le plus faible a été mesuré dans la Liga espagnole (55,8%). Comme pour la Ligue des Champions, les rencontres de Ligue Europa sont aussi plus fluides que la moyenne observée à l’échelle des 35 compétitions analysées : 57,1% comparé à 55,3%.

Le temps de jeu effectif le plus fort pour des clubs dans des compétitions nationales a été enregistré pour les matchs de l’équipe suédoise de GIF Sundsvall (63,7%). C’est un pourcentage de 18% supérieur à celui mesuré pour les Portugais de Feirense. Bruges est en tête au niveau de la Ligue des Champions (66,2%), tandis que Mönchengladbach (62,5%), Liverpool (62,2%), Milan (61,2%), Barcelone (60,3%) et Paris St-Germain (60,1%) ont les valeurs les plus élevées pour les championnats du big-5.

Consultez aussi l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Origines les plus représentées sur les terrains du big-5

La Lettre hebdomadaire n° 241 de l’Observatoire du football CIES classe les pays en fonction des minutes disputées par leurs ressortissants dans le big-5. Les Français (=joueurs ayant grandi en France) sont en tête à l’échelle des cinq grands championnats pris dans leur ensemble. Ils ont à eux seuls disputé presqu’un cinquième du total des minutes (19,7%), contre 15,2% pour les Espagnols et 9,8% pour les Allemands.

Dans chaque ligue analysée, le plus fort pourcentage de minutes selon l’origine a été mesuré pour les joueurs nationaux. Les différences sont néanmoins importantes : de 62,7% en Ligue 1 française à seulement 35,3% en Premier League anglaise. Si les Italiens n’ont disputé que 39,0% des minutes en Serie A, les Espagnols en ont joué 61,0% dans la Liga. Cette valeur se situe à 48,5% pour les Allemands en Bundesliga.

Les plus forts minutages pour des joueurs d’origine étrangère ont été enregistrés pour les Français en Angleterre (10,9%) et en Allemagne (8,0%), les Brésiliens en Italie (7,0%) et en France (6,8%), ainsi que les Argentins en Espagne (aussi 6,8%). La Premier League anglaise accueille les ressortissants du plus grand nombre de pays (54). Cette valeur est de 50 en Serie A, 46 en Ligue 1, 45 en Bundesliga et seulement 40 dans la Liga. Au total, les ressortissants de 85 pays ont joué dans le big-5 cette saison.

L’Observatoire du football CIES lance l’Atlas de performance

L’Observatoire du football CIES vient de lancer sur son site l’Atlas de performance. Nourri par des données produites par la société InStat, cet outil unique en son genre présente des statistiques de jeu à l’échelle des équipes pour 35 compétitions nationales à travers l’Europe : 30 premières divisions et 5 deuxièmes. Les indicateurs couvrent l’ensemble des domaines-clé : défense, jeu de passes et attaque.

Au niveau défensif, Dinamo Zagreb a concédé le plus faible nombre de tirs cadrés par match de championnat pendant cette saison (1,6). Aucun club analysé n’a concédé aussi peu de passes dans son propre tiers de terrain que Shakhtar Donetsk (40,8). Au niveau offensif, les plus hautes valeurs pour les tirs cadrés et les passés dans le tiers des adversaires par match ont été enregistrées pour Ajax (9,1) et Manchester City (206).

Dans le jeu de passes, Chelsea est en tête de classement pour le pourcentage de passes réussies (89,9%), tandis que Shakhtar Donetsk est premier en ce qui concerne la possession (67.0%). L’outil présente aussi les données pour les équipes moins performantes. N’hésitez pas à nous écrire pour en savoir plus sur l’Observatoire du football CIES et InStat.

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