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Valeurs de transfert : top 100 mondial

L’Anglais Jude Bellingham est actuellement le joueur au monde avec la plus haute valeur sur le marché des transferts. Selon le modèle statistique* de l’Observatoire du football CIES, après une première saison très réussie au Real Madrid, à quelques jours de la finale de la Ligue des champions, son juste prix atteint désormais €280m**. Consultez le top 100 ici.

Le redoutable attaquant de Manchester City Erling Haaland est le deuxième joueur le mieux valorisé (€255m). Le sérial buteur norvégien devance le duo brésilien de Real Madrid Vinícius Júnior (€241m) et Rodrygo Goes (€221m), ainsi que son co-équipier Phil Foden (€204m). Dans le top dix il y a aussi deux joueurs d’Arsenal (Bukayo Saka et Martin Ödegaard), un troisième Citizen (Julián Álvarez), le prodige de Barcelone Lamine Yamal, ainsi que Florian Wirtz de Bayer Leverkusen.

À l’échelle des autres postes, le Suisse de Borussia Dortmund Gregor Kobel est premier parmi les gardiens, le Français d’Arsenal William Saliba parmi les défenseurs centraux, le Croate de Manchester City Joško Gvardiol parmi les défenseurs latéraux et l’Uruguayen de Real Madrid Federico Valverde parmi les milieux défensifs. L’avant-centre portugais de Paris St-Germain Gonçalo Ramos a la plus haute valeur estimée au niveau de la Ligue 1.

* Bâti sur environ 5’500 transferts payants, le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES explique plus de 85% des différences dans les prix payés par les clubs sur la base de critères tels que l’âge, la durée de contrat, les minutes de jeu, la part de celles-ci en tant que titulaire, le niveau sportif des matchs disputés, les résultats, la force économique du club et de la ligue d’appartenance, celle des potentiels acheteurs, le niveau d’inflation, etc.

**Les estimations font référence à 100% des droits de transfert, bonus inclus, sans prise en compte d’éventuelles clauses de départ.

Jour de finale : rapport sur le football féminin

Le football féminin poursuit sa croissance et le processus de professionnalisation suit son cours. Bien que toujours comparativement moins disponibles que chez les hommes, des données sur le profil démographique des joueuses sont désormais plus accessibles pour les femmes aussi. Le 96ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs de 223 équipes dans 19 ligues à travers le monde : 14 européennes et 5 non-européennes.

Les clubs étudiés ont en moyenne évolué avec des joueuses âgées de 25,2 ans. Les équipes d’Europe du Nord sont les plus axées sur l’utilisation de jeunes footballeuses, alors que deux championnats non-européens sont les plus âgés : le Brasileiro Feminino et la NWLS des États-Unis. Les valeurs pour les deux finalistes de la Ligue des champions de l’UEFA sont de 27,2 ans pour l’Olympique Lyonnais et 25,9 ans pour Barcelone.

Au niveau des origines des expatriées, avec 159 footballeuses évoluant à l’étranger dans les championnats étudiés, les Etats-Unis sont les leaders dans ce domaine. Les Canadiennes et les Suédoises s’exportent aussi en nombre (60 expatriées dans les deux cas). La grande diversité des origines impliquées (97 nationalités) témoigne quant à elle de l’expansion géographique de la pratique du football féminin.

Les clubs des championnats financièrement les mieux dotés tendent à s’appuyer sur des joueuses plus expérimentées, ainsi que sur plus de footballeuses importées de l’étranger. Ceci est notamment le cas de la Women’s Super League anglaise, dont les équipes ont en moyenne évolué avec des joueuses de 28,8 ans et où les expatriées ont disputé 61,3% des minutes. En ce qui concerne ce dernier pourcentage, l’Olympique Lyonnais se situe à 51,1% et Barcelone à 27,3%. Que le meilleur gagne !

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Gestion durable de l’effectif : Arsenal en tête

Une bonne planification de l’effectif est un atout-clé pour la réussite des clubs. La 465ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs dans 59 ligues à travers le monde selon un indice de continuité prenant en compte la stabilité de l’effectif, sa structure d’âge et la politique contractuelle* afin de révéler les équipes à la fois les plus stables et les mieux préparées à garder un bon niveau de stabilité lors des saisons à venir.

Arsenal est en tête de classement devant une autre équipe anglaise qualifiée pour la prochaine édition de la Ligue des champions, Aston Villa. Les gagnants de la Premier League, Manchester City, sont quatrièmes. Les Allemands de Borussia Mönchengladbach se classent troisièmes, ce qui laisse présager une amélioration des performances après une saison 2023/24 décevante, à condition que le club ne décide pas de chambouler sa politique.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, l’indice de continuité le plus élevé a été enregistré pour Toulouse (11ème au total), devant Lens et Monaco. Paris St-Germain est aussi bien classé, ce qui suggère que le club de la capitale s’est bien organisé pour donner de la continuité à son projet malgré le départ de Kylian Mbappé. Les néo-promus d’Auxerre sont en tête de liste au niveau de la Ligue 2, devant les Girondins de Bordeaux, dont les résultats devraient pouvoir s’améliorer la saison prochaine.

La stabilité est mesurée à travers le nombre de joueurs utilisés en championnat lors des trois dernières années, la structure d’âge par le pourcentage de minutes lors de la saison en cours par des joueurs de 31 ans ou plus (sans gardiens) et la politique contractuelle par la part de minutes de joueurs dont le contrat se termine au plus tard fin 2025. L’indice de continuité est la moyenne des trois variables indexées sur base 100 avec le maximum pour la plus faible utilisation de joueurs, de joueurs âgés et de joueurs au contrat court.

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Joueurs les plus impactants de la saison

La 464ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs de champ dont les performances ont été les plus impactantes lors de la saison 2023/24 dans 54 ligues à travers le monde. Le score d’impact a été calculé en prenant en compte les performances dans six domaines de jeu, les minutes disputées en championnat, ainsi que les résultats. La plus haute valeur tous postes confondus a été enregistrée pour l’Espagnol de Manchester City Rodri.

Un autre milieu-de-terrain, le Suisse Granit Xhaka des champions d’Allemagne de Bayer Leverkusen, se classe deuxième. À l’échelle des autres postes, les scores d’impact les plus élevés ont été mesurés pour le Portugais Rúben Dias parmi les défenseurs centraux, son co-équipier Kyle Walker pour les défenseurs latéraux, l’Allemand Florian Wirtz au niveau des milieux offensifs, l’Anglais Bukayo Saka pour les ailiers, ainsi que l’Argentin Lautaro Martínez pour les avants-centres.

En ce qui concerne la Ligue 1, par poste, les plus hautes valeurs d’impact ont été enregistrées pour Wilfried Singo parmi les défenseurs centraux, Achraf Hakimi pour les défenseurs latéraux, Pierre Lees-Melou pour les milieux défensifs, Aleksandr Golovin pour les mileux offensifs, Ousmane Dembélé pour les ailiers, ainsi que Kylian Mbappé pour les avants-centres. Le plus haut score d’impact pour la Ligue 2 a été mesuré pour l’Auxerrois Paul Joly.

>>> Top 100 au total et top 20 par ligue

Rapport migrations : la hausse continue

Le Rapport Mensuel n° 95 de l’Observatoire du football CIES présente les tendances migratoires observées lors des cinq dernières années à l’échelle de 135 ligues masculines réparties entre 88 associations nationales à travers le monde. Un nouveau record dans la présence de footballeurs expatriés a été enregistré en 2024. Depuis 2020, leur nombre a augmenté de presque 20%.

L’importation de joueurs depuis l’étranger est un phénomène touchant désormais un plus grand nombre de clubs et de ligues à travers le monde. La mobilité des joueurs se fait en effet de plus en plus à travers des réseaux de transfert transnationaux, non plus seulement pour les footballeurs les plus talentueux, mais aussi pour les joueurs évoluant à des échelons inférieurs du football professionnel.

Nous observons notamment une intensification des migrations de joueurs d’associations plus compétitives vers des pays footballistiquement moins développés : les Français au Luxembourg et en Suisse, les Argentins au Pérou et au Chili, les Brésiliens en Corée du Sud et aux États-Unis, les Croates en Bosnie, les Anglais en Écosse, les Allemands en Autriche, etc.

Trois pays se détachent en tant que principaux exportateurs de joueurs : le Brésil, la France et l’Argentine. Alors que les Brésiliens restent les plus représentés à l’étranger, lors des cinq dernières années, leur nombre s’est beaucoup moins accru (+86 expatriés) que celui des ressortissants des deux derniers champions du monde : la France (+273) et l’Argentine (+220).

>>> Etude complète

Travail défensif des attaquants : nouvel indicateur

La 463ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs offensifs (ailiers et centre-avants) de 30 ligues à travers le monde selon le volume de travail défensif effectué. Ce dernier a été mesuré à travers un indice* prenant en compte deux variables : la distance parcourue à haute vitesse (>25 km/h) en phase défensive (données SkillCorner) et le nombre de pressions exercées sur les adversaires sans contact physique ni avec la balle (données Wyscout).

Le score le plus élevé dans l’absolu a été enregistré pour l’attaquant sud-coréen Heung-Min Son, avec une valeur particulièrement forte au niveau de la distance couverte à haute vitesse hors possession. Au niveau du big-5 européen, Son devance un autre joueur de Tottenham, Richarlison, ce qui reflète le très grand investissement en termes de travail défensif demandé par l’entraîneur des Spurs Ange Postecoglou aux attaquants, et explique peut-être le fléchissement récent des performances.

Jonathan David (LOSC Lille) est en tête de liste pour la Ligue 1, Johannes Eggestein des probables néo-promus de St. Pauli dans les deuxièmes divisions des pays des ligues du big-5, le Costaricien Manfred Ugalde (Twente, transféré en janvier à Spartak Moscou) au niveau des championnats européens hors big-5, avec la plus haute valeur en absolu en termes de pressions exercées sur les adversaires, ainsi que le Mexicain Ricardo Marín (Chivas Guadalajara) pour les ligues non-européennes analysées.

* L’indice a été calculé sur base 100 à partir de la moyenne des valeurs totalisées sur les deux variables prises en compte, elles-mêmes projetées sur base 100. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1,200 minutes de championnat lors de la saison en cours ont été inclus dans les classements.

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Indice d’ancrage territorial : Athletic Club au top

Le numéro 462 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’ancrage territorial de presque 1’000 équipes dans 58 ligues à travers le monde du point de vue de la part de joueurs nationaux et de footbasleurs formés au club parmi ceux utilisés en championnat lors de la dernière année*. L’indice d’ancrage territorial reflète l’écart à la moyenne sur ces deux variables, avec un score maximal pour Athletic Club (100% de nationaux et 62% de formés)

Les Basques devancent les Colombiens d’Envigado et quatre autres équipes d’Amérique latine : les Mexicains de Chivas Guadalajara, les Argentins de Gimnasia La Plata, les Vénézuéliens de Caracas et les Uruguayens de Defensor. Les Ukrainiens de Dynamo Kiev sont la seule autre équipe européenne dans le top 10, accompagnés aussi par un autre club argentin (Club Estudiantes), une autre équipe colombienne (Millonarios), ainsi que les Égyptiens d’ENPPI.

Les clubs les plus ancrées territorialement du point de vue du profil des joueurs alignés dans les autres championnats majeurs sont Newcastle United en Premier League (avec Wolverhampton à l’opposé), Empoli en Serie A (Udinese à l’autre extrême), Heidenheim en Bundesliga (RB Leipzig dernier), Le Havre en Ligue 1 (l’OM en queue de peloton), ou encore Vitória SC en Primeira Liga et Fluminense dans le Brasileirão.

Les joueurs nationaux sont définis comme ceux ayant grandi dans l’association de leur club d’appartenance, tandis que les footballeurs formés au club sont ceux ayant joué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi (non-nationaux exclus). Les données font référence à la dernière année ou, pour quelques ligues mineures et clubs néo-promus, à la saison en cours.

>>> Données pour tous les clubs

Joueurs U20 les plus aguerris : top 100 mondial

La 461ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 20ème anniversaire qui ont accumulé la plus grande expérience de jeu* lors de la dernière année. Le score ‘capital expérience’ le plus élevé a été enregistré pour le milieu de Benfica João Neves. L’international portugais a disputé pas moins de 4’905 minutes officielles, dont 97% en tant que titulaire, à un excellent niveau lors des 365 derniers jours.

João Neves devance un autre milieu international, le Français Warren Zaïre-Emery (Paris St-Germain), ainsi que l’Argentin de Manchester United Alejandro Garnacho. Un autre joueur français, le Lillois Leny Yoro, est dans le top 5, tandis que le gardien de Toulouse Guillaume Restes se classe premier parmi les gardiens (quatorzième au général). Le très jeune prodige du FC Barcelone et de l’équipe espagnole Lamine Yamal est quatrième.

Trente-deux championnats sont représentés dans le top 100, avec un maximum de dix joueurs pour la Premier League anglaise, suivie par la Liga espagnole (9), la Pro League belge (8) et la Ligue 1 française (7). En plus des trois joueurs déjà cités, les autres représentants de la première division hexagonale sont Malick Fofana (Olympique Lyonnais), Désiré Doué et Jeanuël Belocian (Stade Rennais), ainsi qu’Ângelo Gabriel (RC Strasbourg).

* L’expérience de jeu de la dernière année a été calculée sur base 100 en pondérant les minutes disputées dans des rencontres officielles de club (au niveau adulte) ou d’équipes nationales (A et U21) selon leur niveau sportif en fonction de la méthode décrite dans cette note.

>>> Top 100

Indice de courses rapides : l’Angleterre au top

Le numéro 460 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 30 ligues dans le monde selon un indice de courses rapides bâti sur la base de trois variables physiques exclusivement produites par SkillCorner : les sprints, les vitesses et les accélérations*. En prenant la valeur moyenne des scores mesurés à l’échelle de chaque équipe projetée sur base 100, la Premier League et le Championship anglais sont en tête de classement.

La Serie A italienne complète le podium juste devant l’Eredivisie néerlandaise, avec la Super League suisse à la cinquième place. Les deux premiers niveaux de compétition française figurent aussi dans le top 10, avec la Ligue 2 (sixième) mieux classée que la Ligue 1 (huitième). Le Brasileirão est le seul championnat extra-européen des sept analysés dans le top 10. La Liga MX mexicaine, la Serie B italienne et la Primera División argentine ferment par contre la marche.

Par club, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour Chelsea, devant Tottenham et six autres clubs anglais, dont Liverpool, Manchester United et Leicester City en Championship. Les meilleurs indices de courses rapides pour les autres ligues du big-5 européen ont été mesurés pour Rayo Vallecano en Liga, Bayern Munich (devant Bayer Leverkusen) en Bundesliga, RC Strasbourg (devant PSG et l’OM) en Ligue 1, ainsi que Sassuolo en Serie A.

Les variables prises en compte sont la fréquence de courses à haute vitesse (≥25 km/h pendant ≥0,7’’), la moyenne des vitesses maximales atteintes par les joueurs, ainsi que la fréquence de leurs accélérations (>=10.8km/h/s pendant ≥0,7’’). L’indice est calculé sur une base 100 à l’échelle des équipes à partir des valeurs centrées réduites mesurées pour chaque variable.

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Meilleurs joueurs par domaine de jeu

Le rapport du mois d’avril de l’Observatoire du football CIES présente l’approche exclusivement développée à partir des données Wyscout pour identifier les joueurs de champ les plus performants dans six domaines de jeu : défense au sol, jeu aérien, distribution, percussion, assistance et finition. Les classements font référence aux matchs de championnat disputés lors de la dernière année dans 73 ligues à travers le monde.

Le meilleur indice dans le domaine de la défense au sol a été enregistré pour le défenseur central italien Alessandro Buongiorno (Torino), suivi par l’Espagnol de Chelsea Marc Cucurella. Pour le jeu aérien, au niveau des défenseurs centraux, le Néerlandais Virgil van Dijk (Liverpool) devance le Français Dan-Axel Zagadou (Stuttgart). En ce qui concerne la distribution, Toni Kroos (Real Madrid) et Granit Xhaka (Bayer Leverkusen) partagent la première place.

Au niveau de la percussion, le Belge Jérémy Doku (Manchester City) devance le néo-international portugais Francisco Conceição (Porto). En termes d’assistance, Ousmane Dembélé (Paris St-Germain) est en tête de classement devant un autre champion du monde, Rodrigo de Paul (Atlético Madrid). Sur le plan de la finition, le podium se compose d’Harry Kane (Bayern Munich), Deniz Undav (Stuttgart) et Kylian Mbappé (Paris St-Germain).

>>> Méthode et données

Valeurs montantes : Yamal écrase la concurrence

La Lettre hebdomadaire numéro 459 de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 mondial des joueurs n’ayant pas encore fêté leur 23ème anniversaire dont la valeur de transfert* a le plus augmenté lors des six derniers mois. Le prodige du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne Lamine Yamal est en tête de classement avec une augmentation de €134 millions (de €11m à €145m).

Le Portugais du Benfica João Neves (+€72m) et le néo-international brésilien de Gérone Sávio Moreira (+€70m) complètent le podium. D’autres jeunes très prometteurs se classent aux premiers rangs, à l’image de l’Anglais de Chelsea Cole Palmer (quatrième), du Brésilien de Palmeiras (en prêt du Real Madrid) Endrick Felipe (sixième) ou encore de l’ancien du Stade Rennais Jérémy Doku (septième).

Dixième, le milieu de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery est premier parmi les joueurs français (+€45m) malgré un contrat échouant en 2025 qui le pénalise fortement. Une éventuelle prolongation le placerait dans le trio de tête. Deux autres Français se classent aux trente premiers rangs : le défenseur central de RB Leipzig Castello Lukeba (18ème, +€35m) et le milieu de Stuttgart Enzo Millot (28ème, +€29m).

*Estimée selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES.

>>> Top 100

Emploi de jeunes : clubs français bien placés

La 458ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en lumière les équipes de 61 ligues à travers le monde ayant aligné des joueurs de moins de 21 ans* pendant le plus fort pourcentage de minutes dans les matchs de championnat disputés lors des 365 derniers jours. Deux excellents clubs formateurs d’Europe de l’Est sont en tête de classement : les Ukrainiens de Rukh Lviv (52,3%) et les Slovaques du MŠK Žilina (44,5%).

La Lettre présente également les classements pour les limites d’âge allant des joueurs de moins de 19 ans à ceux de moins de 23 ans. Les premiers classés pour chacune de ces catégories d’âge à l’échelle des cinq grands championnats européens sont Toulouse pour les U19, Barcelone pour les U20, Strasbourg pour les U21 et U22, ainsi que Frosinone pour les U23. Pour cette dernière classe d’âge, cinq clubs de Ligue 1 sont aux dix premiers rangs.

Parmi les équipes des 24 ligues extra-européennes analysées, les valeurs les élevées ont été enregistrées pour les Australiens d’Adelaide United à l’échelle des U19 et des U20, les Colombiens d’Envigado pour les U21, ainsi que les Colombiens de Fortaleza CEIF pour les U22 et U23. Cet Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES donne accès à plusieurs indicateurs sur la composition des effectifs des clubs de 31 premières divisions de l’UEFA.

* Il s’agit des footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment de la rencontre.

>>> Toutes les données

Recruter jeune : Red Bull en tête

La Lettre hebdomadaire numéro 457 de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs de 48 ligues à travers le monde selon l’âge moyen au moment du recrutement des joueurs engagés pour la première équipe lors des dix dernières périodes de transfert (de juillet 2019 à aujourd’hui). La valeur la plus faible a été enregistrée pour RB Salzburg (20,93 ans), alors que la plus élevée a été mesurée pour les Qatari d’Al-Gharafa SC (30,27 ans).

Une autre formation de la galaxie Red Bull, RB Bragantino (21,72 ans) se classe deuxième. Les Basques d’Athletic Club (21,90 ans) complètent le podium avec néanmoins peu de recrutements, la plupart de leurs joueurs provenant directement du centre de formation. Aux dix premiers rangs il y a également les Slovènes de NK Bravo, deux clubs ukrainiens (Shakhtar Donetsk et Dynamo Kyiv), deux belges (Genk et Club Bruges), un Suédois (Elfsborg) et un Slovaque (Ružomberok).

La Lettre présente également l’âge moyen des joueurs recrutés lors de l’avant-dernier quinquennat (juillet 2014 à juin 2019), ce qui permet de mesurer des évolutions. Au niveau des clubs ayant le plus rajeuni leur recrutement, le trio de tête se compose d’Athletic Club (-4,11 ans), RB Bragantino (-4,07) et de Brighton & Hove (-3,36 ans). À l’opposé, parmi les équipes ayant le plus misé sur l’expérience, on trouve notamment Fluminense (+2,95 ans), l’Olympique Lyonnais (+2,39) et l’Inter (+2,32).

>>> Données pour 777 clubs

Valeurs de transfert non-big-5 : top 10 dans 66 ligues

La Lettre hebdomadaire numéro 456 de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs avec la plus forte valeur de transfert à l’échelle de 66 ligues à travers le monde (les plus importantes hors big-5). Les classements ont été établis sur la base d’un modèle statistique* particulièrement performant, expliquant plus de 80% des différences de prix observées au niveau d’environ 6,200 transferts payants intervenus lors de la dernière décennie.

Championnat tremplin vers le big-5 par excellence, la Primeira Liga portugaise est celle réunissant les trois joueurs extérieurs aux cinq meilleures compétitions mondiales avec la plus forte valeur dans l’absolu : António Silva (Benfica, €114m), João Neves (Benfica, €95m) et Gonçalo Inácio (Sporting CP, €87m). La nouvelle recrue de Real Madrid Endrick Felipe (Palmeiras, €80m) est en tête de liste parmi les joueurs évoluant en dehors d’Europe.

Les joueurs suivants sont les mieux valorisés dans les autres principales ligues analysées : Jorrel Hato (€78m) aux Pays-Bas, Georgiy Sudakov (€52m) en Ukraïne, Georginio Rutter (€41m) en Championship anglais, Oscar Gloukh (€36m) en Autriche, Matthew O’Riley (€31m) en Écosse, Antonio Nusa (€28m) en Belgique, Martin Baturina (€28m) en Croatie, Cristian Medina (€24m) en Argentine, Thiago Almada (€23m) en MLS ou encore Julián Quiñones (€21m) au Mexique.

Un article scientifique se référant uniquement aux transferts vers des clubs du big-5, mais dont l’approche converge avec celle désormais déployée à l’échelle mondiale, est disponible en libre accès ici. Les valeurs de transfert pour les joueurs du big-5 selon un scénario de trois ans ou plus de contrat restant sont accessibles ici. Plus de renseignements sur demande.

>>> Top 10 per league

Données ‘game intelligence’ : nouveau rapport

Le 93ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu sous haute pression exclusivement produites par la société française SkillCorner. Il montre notamment le lien entre la fréquence à laquelle les joueurs sont soumis à des fortes pressions de la part des adversaires, le poste occupé sur le terrain, ainsi que le style de jeu de l’équipe d’appartenance.

Lors des saisons 2023 ou 2023/24, les joueurs de champ des équipes des 28 ligues étudiées ont en moyenne subi 9,2 pressions à haute intensité par match. Les plus fortes valeurs ont été mesurées pour des équipes dominantes : Manchester City (15,2 par match), Bayer Leverkusen (13,9) et Columbus Crew (13,5). Manchester City est aussi premier en ce qui concerne le pourcentage de conservation de la balle sous haute pression (84,2%), suivi par Real Madrid (81,2%) et Paris St-Germain (80,8%).

L’étude met aussi en exergue les joueurs qui se démarquent le plus positivement en matière de conservation de la balle sous haute pression à partir des résidus d’un modèle statistique prenant en compte leur poste et le style de jeu de l’équipe d’emploi. Cette approche est particulièrement utile à des fins de détection pour cibler des recrues dont les dispositions permettent d’envisager une intégration réussie à un niveau sportif supérieur.

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Efficacité des tirs : 900 clubs au crible

La 455ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 54 ligues à travers le monde selon l’efficacité de leurs tirs. Celle-ci a été mesurée à partir des résidus d’un modèle statistique expliquant 78% des différences dans les buts marqués (penalties non inclus) entre équipes à partir de trois variables produites par Wyscout : le nombre de buts attendus selon la dangerosité des occasions créées (sans penalties non plus), de tirs cadrés, ainsi que de tirs au total.

Avec 0,69 plus de buts sans penalties par rencontre qu’attendu, les Grecs du PAOK FC présentent l’écart le plus positif dans l’absolu, ce qui renvoie à des décisions de tir judicieuses, ainsi qu’à des exécutions particulièrement efficaces. Sporting CP et l’AS Rome complètent le podium. Les Italiens devancent l’Inter et Arsenal au niveau du big-5, tandis que Paris St-Germain (Ligue 1) et Auxerre (Ligue 2) ont les meilleures statistiques en France.

Au niveau des écarts les plus négatifs, avec 0,63 moins de buts qu’attendu par match, Melbourne City devance l’OGC Nice (-0,56) et l’Olympique Lyonnais (-0,49). Un autre club français est dans le top 10 des équipes les moins efficaces : Montpellier (-0.47). Plus largement, 26 des 38 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 présentent des écarts négatifs, ce qui traduit une certaine inefficacité au niveau de la finition, pouvant en partie s’expliquer par des gardiens plus habiles que la moyenne.

>>> Données complètes

Super-accélérateurs du football mondial

La 454ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 joueurs de champ pour six postes évoluant dans 28 ligues à travers le monde dont le nombre d’accélérations* par match (données SkillCorner) s’écarte le plus positivement de la valeur attendue compte-tenu du poste et du style de jeu de l’équipe (niveau de possession, pression et verticalité) selon un modèle statistique expliquant plus de la moitié des différences observées entre les joueurs.

Avec 1,93 plus d’accélérations par match qu’attendu, Victor Osimhen (Naples) est premier parmi les attaquants de pointe. Le Nigérian devance le Ghanéen Emmanuel Boateng (Rio Ave) et l’Ivoirien Vakoun Bayo (Watford). Parmi les ailiers, le podium se compose d’Álvaro García (Rayo Vallecano), Armand Laurienté (Sassuolo) et Felipe Anderson (Lazio). Le Néerlandais Guus Til (PSV Eindhoven) est en tête de classement parmi les milieux offensifs.

Pour les autres postes, Sessi D’Almeida (Pau) devance Josh Laurent (Stoke City) et Ezechiel Banzuzi (19 ans, OH Leuven) au niveau des milieux défensifs ou relayeurs ; Jeremie Frimpong (Bayer Leverkusen) écrase la concurrence parmi les défenseurs latéraux avec le plus fort écart dans l’absolu (x2,1 par rapport à la valeur attendue) ; alors que Danilo (Juventus), Ruan (Sassuolo) et Davinson (Galatasaray) forment le trio de tête en ce qui concerne les défenseurs centraux.

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Les accélérations se réfèrent aux courses d’au moins 0,7 secondes à >10.8 km/h/s. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 1,000 minutes de championnat lors de la saison en cours ou la dernière terminée, dont plus de trois quarts au même poste, sont inclus dans les classements.

Cartons, fautes et temps additionnel dans le monde

Le numéro 453 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données StatsPerform et Wyscout sur le nombre de cartons, de fautes et de temps additionnel mesurés lors de la dernière année pour 71 ligues à travers le monde. L’étude montre d’importantes différences entre championnats au niveau de tous les indicateurs pris en compte, ce qui reflète différentes manières d’interpréter le jeu tant par les joueurs que par les arbitres.

En termes de cartons rouges, les valeurs vont de 0,61 par match en Bolivie à 0,10 en J2 japonaise. Pour les cartons jaunes, les extrêmes ont été mesurés en Uruguay (6,07) et aussi en J2 japonaise (2,73). En ce qui concerne les fautes, le maximum a été enregistré en Serie B brésilienne (30,3 par match), alors que le minimum a été observé en Norvège et aux Pays-Bas (20,0 dans les deux cas). Au niveau du temps additionnel, on passe de presque 14’ au Qatar et en Arabie Saoudite à 6’ en Finlande et Slovaquie.

Si l’on rapporte le nombre de fautes aux cartons jaunes (deuxièmes jaunes inclus), les valeurs s’étendent entre un carton toutes les quatre fautes environ au Chili et un toutes les huit au Japon. Parmi les ligues du big-5, ce rapport est bien plus élevé en Ligue 1 française (6,8) que partout ailleurs (autour de 5), ce qui peut à la fois refléter une moins forte propension à distribuer des cartons ou alors une plus grande tendance des arbitres à siffler des « petites » fautes.

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Recettes de transfert : cartographie globale

Le 92ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse dans une perspective spatiale l’origine des >€75 milliards de recettes tirées par les clubs du monde entier pour les transferts de joueurs entre 2014 et 2023. Au total, les clubs ont généré deux tiers de ces recettes à l’international. Cette proportion varie fortement selon les pays, avec un minimum de 37% pour les clubs anglais et un maximum de 73% pour les équipes françaises parmi les associations du big-5.

Les équipes de trois seuls autres pays que l’Angleterre - parmi les vingt dont les clubs ont encaissé le plus d’indemnités lors de la dernière décennie - ont reçu moins d’argent de la part de clubs étrangers que nationaux : la Chine (22%), le Mexique (44%) et l’Italie (48%). La dépendance des transferts à l’étranger est bien plus grande pour les clubs dans des associations telles que le Portugal (91%), les Pays-Bas (90%), la Belgique (87%), le Brésil (86%), l’Argentina (83%) ou la Turquie (77%).

Pour bien de pays, l’Angleterre constitue le principal débouché international pour le transfert payant de joueurs. Parmi les neuf autres associations dont les clubs ont encaissé le plus d’indemnités entre 2014 et 2023, ceci est notamment le cas pour les Pays Bas (38% de toutes les recettes ont été générées en Angleterre), la France (32%), l’Allemagne (31%), l’Espagne (30%), le Portugal (30%), la Belgique (25%) et l’Italie (14%). Le Brésil (Espagne) et l’Argentine (Italie) constituent les seules exceptions.

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Les 169 clubs qui font le mercato et leurs bilans

La Lettre hebdomadaire n° 452 de l’Observatoire du football CIES présente les 169 clubs au monde dont le volume des transactions entrantes ou sortantes lors des cinq dernières saisons a dépassé le seuil des €100 millions, ainsi que les bilans financiers pour les dix dernières, les cinq dernières, ainsi que la dernière saison. Au niveau du volume de l’argent échangé, Chelsea est nettement en tête avec €2,572 milliards, suivi par Manchester City (€1,726) et Paris St-Germain (€1,404).

Au total, 14 équipes de sept pays ont « brassé » plus d’un milliard lors des cinq saisons dernières saisons : cinq anglaises, deux espagnoles, deux allemandes, deux italiennes, une française, une portugaise et une néerlandaise. Vingt-quatre pays, dont cinq extra-européens, sont représentés parmi les 169 équipes dont le volume des transactions a dépassé les €100 millions, avec un maximum de 30 clubs pour l’Angleterre (21 pour la France).

En ce qui concerne les bilans, pour la saison en cours, les valeurs vont de -€384 millions pour Al-Hilal à +€167 millions pour Southampton. Lors des cinq dernières saisons, les valeurs s’étendent de -€782m pour Chelsea à +€354m pour Benfica. Au niveau de la dernière décennie, enfin, les bilans vont de -€1,348 milliards pour Manchester United à +€732 millions pour Benfica. Toutes les sommes indiquées incluent les éventuels bonus, indépendamment de leur payement effectif.

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Joueurs clubistes : classement de la Saint-Valentin

En ce jour de Saint-Valentin, la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs de 60 ligues à travers le monde présents depuis le plus longtemps sans interruption dans la première équipe de leur club d’appartenance. L’international russe Igor Akinfeev est le joueur le plus fidèle dans l’absolu : il défend la cage du CSKA Moscou depuis 21 ans.

Au niveau des championnats du big-5, les Allemands Thomas Müller (Bayern Munich) et Tony Jantschke (Borussia Mönchengladbach) sont en tête de classement. Ils sont en train en disputer leur seizième saison consécutive dans leurs clubs respectifs. Le seul joueur du championnat de France aux trente premiers rangs est le capitaine de Paris St-Germain Marquinhos (onzième saison).

Trois Espagnols complètent le podium au niveau du big-5 : Iker Muniain et Óscar de Marcos d’Athletic Club, ainsi que Koke Resurrección d’Atlético de Madrid. Pour les autres ligues européennes, Akinfeev devance le compatriote Rizvan Utsiev (Akhmat Grozny), l’Écossais Lewis Stevenson (Hivernian) et le Norvégien Steffen Hagen (Odds BK). En dehors d’Europe, en tête de liste il y a le gardien émirati Ali Khaseif (Al-Jazira).

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Conservation de la balle sous haute pression

Le 450ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données game intelligence exclusivement produites par notre partenaire SkillCorner pour révéler les cent milieux-de-terrain avec les meilleures statistiques en termes de conservation de la balle sous haute pression* dans 28 ligues à travers le monde. Le meilleur pourcentage dans l’absolu a été enregistré pour un joueur assez méconnu en Europe : Darlington Nagbe (93,4%) de Columbus Crew.

Quatre milieux-de-terrain bien plus connus se classent derrière Nagbe : Rodri Hernández de Manchester City (92,1%), Frenkie de Jong de Barcelone (91,8%), Toni Kroos du Real Madrid (aussi 91,8%), ainsi que Granit Xhaka (91,6%) de Bayer Leverkusen. Le trio de tête au niveau de la Ligue 1 française se compose de Maxime Gonalons (Clermont Foot, 26ème au total), Manuel Ugarte (PSG, 38ème) et Angel Gomes (LOSC, 49ème).

Les trois plus jeunes joueurs du top 100 sont le Français de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery, l’Espagnol de Barcelone Pablo Gavi et l’Anglais de Hull City Tyler Morton (en prêt de Liverpool), suivis par Gerard Yepes (Sampdoria) et Pablo Maia (São Paulo). Les données font référence à la saison en cours ou la dernière complétée pour les ligues d’été. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1’000 minutes de championnat ont été pris en compte.

* Un joueur est considéré sous pression lorsqu’il est en possession et il a au moins un adversaire proche de lui qui cherche à récupérer la balle ou limiter ses options de jeu. Pour chaque situation, SkillCorner détermine l’intensité de la pression en prenant en compte la vitesse des joueurs l’exerçant, leur distance du joueur en possession et l’angle de leur mouvement. Plus de renseignements ici.

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Utilisation de joueurs mineurs dans le big-5 (2009-2023)

La 449ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 402 joueurs ayant disputé des rencontres du big-5 avant de fêter leurs 18 ans lors de la période de 15 ans s’étendant de janvier 2009 à décembre 2023. Le gardien italien Gianluigi Donnarumma est le joueur ayant disputé le plus de minutes au sein du big-5 en tant que mineur (4’879), suivi par Alban Lafont, Eduardo Camavinga, Florian Wirtz, Pablo Gavi et Warren Zaïre-Emery (série en cours).

Sept joueurs ont débuté dans le big-5 avant l’âge de 16 ans, le plus jeune dans l’absolu étant Ethan Nwaneri d’Arsenal (15,5 ans). Avec 119 mineurs alignés par ses clubs, la Ligue 1 française est leader dans ce domaine, comme plus amplement développé dans le Rapport Mensuel numéro 91. La forte hausse dans l’utilisation de joueurs mineurs enregistrée depuis 2022 est fortement liée à l’augmentation observée au niveau de la Ligue 1 française.

L’étude montre aussi que si l’expérience précoce dans des matchs des ligues du big-5 n’pas un gage de réussite. En effet, seulement 47,7% des footballeurs utilisés dans le big-5 en tant que mineurs et ayant par la suite joué dans d’autres équipes ont pu le faire dans au moins un club de meilleur niveau sportif que celui de leur début. Ce résultat indique qu’une certaine prudence est nécessaire lorsqu’il s’agit d’évaluer le véritable potentiel de joueurs précocement lancés dans le football professionnel.

>>> Liste des 402 mineurs

>>> Analyse complète

Voir aussi l’étude FIFA, ECA & CIES sur le transfert de mineurs et leurs trajectoires de carrière.

Trading de joueurs : du LOSC à Barcelone

La 448ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 clubs au monde avec les bilans les plus positifs et négatifs au niveau des opérations de transfert des joueurs non issus du centre de formation recrutés et cédés entre 2014 et 2023. Les valeurs s’étendent entre un solde positif* à hauteur de €386 millions pour le LOSC (Pépé, Osimhen, Botman, etc.) et un solde négatif de €631 millions pour Barcelone (Coutinho, Dembélé, Griezmann, etc.).

Avec €317 millions de plus-values, Ajax (de Jong, Antony, Lisandro Martínez, etc.) se classe deuxième. RB Salzburg (Naby Keita, Mwepu, Haaland, etc.) complète le podium, juste devant l’AS Monaco (Tchouaméni, Lemar, Bernardo Silva, etc.). Dans le top 10 des clubs ayant généré le plus de bénéfices par le trading de joueurs lors de la dernière décennie il y a aussi deux équipes allemandes (Leipzig et Eintracht), deux italiennes (Sassuolo et Atalanta) et deux portugaises (Benfica et Sporting CP).

À l’opposé, Barcelone (-€632 millions) devance Chelsea (-€482m avec les trois plus fortes pertes pour Jorginho, Pulišić et Rüdiger) et Arsenal (-€436m ; Pépé, Aubameyang, Lacazette). Paris St-Germain présente le quatrième solde le plus négatif (Neymar, Di María, Icardi, etc.), devant Manchester United (Matić, Fred, Mata, etc.). Manchester City (-€59 millions) et Bayern Munich (-€61m) ont les meilleurs bilans parmi les équipes les plus compétitives.

* Bonus compris indépendamment de leur payement ou encaissement effectif, commissions d’agents non incluses.

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Le top 100 des recettes par club pour le transfert de joueurs du centre de formation lors de la dernière décennie est disponible ici.

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