La Lettre hebdomadaire n° 519 de l’Observatoire du football CIES présente les 50 nations au monde dont les clubs ont généré le plus de recettes lors des dix dernières années pour le transfert international de joueurs formés dans le pays (avec bonus et reventes). La France est nettement en tête avec €3,98 milliards, à savoir en moyenne presque 400 millions par an.

Les clubs de deux autres pays ont généré plus de €2 milliards par le transfert international de joueurs formés localement lors de la dernière décennie : le Brésil (€2,60 milliards) et l’Espagne (€2,24 milliards). Les recettes ont dépassé le milliard à l’échelle de six autres pays : cinq européens (Portugal, Pays Bas, Angleterre, Allemagne et Italie), ainsi que l’Argentine.

Les transferts de joueurs de 20 ans ou moins ont rapporté presqu’un tiers des recettes totales. Parmi les nations aux vingt premiers rangs, ce pourcentage est très élevé pour la Serbie (64,7%), le Brésil (50,1%), le Danemark (48,4%), la Suède (47,9%) ou encore la Belgique (43,8%). Ces valeurs traduisent le transfert international précoce des talents de ces pays.

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L’Observatoire du football CIES est aussi heureux de présenter son 7ème Prospect Sheet mettant cette fois-ci en exergue le talent du KRC Genk Konstantinos Karetsas.

Comme chaque année, l’Observatoire du football CIES a recensé les clubs formateurs* des joueurs actifs dans 49 ligues à travers le monde pour établir un classement des clubs avec les meilleures académies. La Lettre hebdomadaire n° 518 présente le top 100 selon un indice de formation prenant en compte le nombre de footballeurs formés, le niveau de leurs clubs d’emploi de la dernière année et les minutes dans des matchs officiels lors de ce même laps de temps.

Comme l’année dernière, Benfica se classe premier avec 93 joueurs formés actifs dans les 49 ligues analysées, un niveau moyen des clubs d’emploi de 0,81 et 2’582 minutes disputées en moyenne dans des rencontres officielles de la dernière année. Barcelone (76 joueurs, niveau moyen des clubs de 0,87 et 2’773 minutes) et River Plate (97 footballeurs, niveau moyen de 0,81 et 2’305 minutes) complètent le podium.

Dans le top 10 on trouve une deuxième équipe portugaise (Sporting CP), une autre espagnole (Real Madrid), deux autres argentines (Boca Juniors et Vélez Sarsfield), ainsi que les Néerlandais d’Ajax, les Croates de Dinamo Zagreb et les Uruguayens de Defensor. Parmi les clubs français, les mieux classés sont Paris St-Germain (19ème rang global), l’Olympique Lyonnais (34ème) et le Stade Rennais (44ème).

*Les club formateurs ont été définis comme les premières équipes au sein desquelles les footballeurs ont joué au moins trois ans entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaires (comprises).

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Cette vidéo illustre les principaux changements intervenus depuis 2010 dans la manière dont les équipes de trente premières divisions européennes sont composées du point de vue de la taille des effectifs (augmentation), celle des joueurs (en accroissement aussi), la part des joueurs formés au club (diminution), celle des footballeurs expatriés (augmentation), l’âge moyen de première migration (diminution) et la présence de joueurs fraîchement recrutés (augmentation).

Grâce à la collaboration avec Impect, l’Observatoire du football CIES a développé des indices de performance sur base 100 dans huit registres de jeu. Cette Lettre hebdomadaire présente les 50 footballers de champ avec les meilleures valeurs par domaine pour les matchs de championnat des six derniers mois, un même joueur n’apparaissant que dans le classement du domaine de son meilleur score.

Les joueurs suivants sont en tête de classement dans les différents domaines : Virgil van Dijk (défense dans les airs), Moisés Caicedo (défense au sol), Rúben Dias (construction défensive), Pedri González (orchestration), Michael Olise (percussion), Lamine Yamal (assistance), Kylian Mbappé (finition) et Erling Haaland (attaque dans les airs).

Les plus jeunes joueurs du top 50 de chaque registre sont par contre les suivants : Eivind Helland (défense dans les airs), Agustín Medina (défense au sol), Pau Cubarsí (construction défensive), Warren Zaïre-Emery (orchestration), Estêvão Willian (percussion), Lamine Yamal (assistance), Franco Mastantuono (finition) et Thierno Barry (attaque dans les airs).

>>> Top 50s pour les huit domaines

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La 516ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les clubs dont la valeur de transfert estimée des joueurs de propriété a le plus évolué, positivement ou négativement, lors de la dernière année. Nous présentons tant l’évolution en termes absolus (évolution « brute ») que celle prenant en compte le bilan financier des opérations de transfert (avec reventes, sans bonus) complétées pendant les deux derniers mercatos (évolution « nette »).

En termes d’évolution nette, Chelsea présente le meilleur bilan (+€364 millions), avec une valorisation des joueurs en hausse (+€372m) et un bilan équilibré au niveau des deux derniers mercatos (-€8m). Les champions du monde devancent ceux d’Europe : Paris St-Germain (+€303 millions). La valeur des joueurs de propriété de PSG a augmenté de €352m en un an, avec un bilan sur le marché des transferts déficitaire à hauteur de €49m.

La Lettre présente également la valeur estimée des droits de transfert de l’ensemble des joueurs dont les clubs sont propriétaires (toutes sommes pour des reventes non incluses). Dans ce cas, le top trois se compose de Chelsea (€1,81 milliards répartis entre 50 joueurs), Real Madrid (€1,68 milliards, 32 joueurs) et Manchester City (€1,48 milliards, 46 joueurs). Paris St-Germain est dans ce cas cinquième (€1,44 milliards), juste derrière Arsenal (€1,47 milliards).

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>>> Plus de renseignements sur le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES pour estimer les valeurs de transfert dans cet article scientifique

La 515ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 69 ligues à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées en championnat lors de la saison en cours. Sans compter les équipes B, dans le classement des équipes les plus jeunes, les Français du RC Strasbourg (21,45 ans) ne sont devancés que par les Lettons du FK Metta (20,96).

Ce résultat renvoie à la stratégie poursuivie par BlueCo, qui a fait du club alsacien un tremplin pour des jeunes talents du monde entier. L’autre équipe de propriété de BlueCo, Chelsea FC, a aussi aligné les plus jeunes compositions de sa ligue d’appartenance, avec néanmoins une moyenne supérieure : 24,36 ans (ce qui la place au quatrième rang à l’échelle du big-5, derrière aussi Parme et le Paris St-Germain).

L’exemple de PSG (24,09 ans en moyenne), récent vainqueur de la Champions League, montre qu’il est possible d’être très performants avec un jeune effectif. La Lettre présente aussi le pourcentage de minutes par catégorie d’âge (≤21, 22-25, 26-29, ≥30). En Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’est devancé que par Le Havre au niveau des équipes ayant fait le moins confiance à des joueurs de 21 ans ou moins (3,6% des minutes, contre 60,4% pour Strasbourg).

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Alors que le vrai Ballon d’Or sera délivré par France Football ce soir, l’Observatoire du football CIES s’est amusé à classer les 100 meilleurs joueurs au monde lors de la dernière année par le biais d’une méthode purement statistique prenant en compte les performances des joueurs de champ dans six domaines de jeu (voir ici, données Impect), ainsi que leur emploi, niveau sportif et résultats des matchs disputés (voir ici).

Le prodige de Barcelone Lamine Yamal se classe premier devant Kylian Mbappé et son co-équipier Pedri. Le meilleur défenseur central est Virgil van Dijk (4ème), tandis qu’Achraf Hakimi a le meilleur score pour un défenseur latéral (9ème rang total). Un des favoris pour remporter le vrai Ballon d’Or, Ousmane Dembélé, se classe dans ce cas septième, derrière aussi Michael Olise et Mohamed Salah.

Les trois joueurs les plus âgés du top 100 sont Luka Modrić, Lionel Messi et Nicolás Otamendi, tandis que les plus jeunes sont Lamine Yamal, Pau Cubarsí et Désiré Doué. Virgil van Dijk est en tête de classement en termes d’expérience, tandis que le top trois sur un plan purement de performance se compose de Kylian Mbappé, Lamine Yamal et Lionel Messi.

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La Lettre hebdomadaire numéro 513 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs au monde ayant engagé le plus d’argent en indemnités de transfert (bonus compris indépendamment de leur payement réel) pour recruter les joueurs de leurs effectifs actuels. Chelsea est en tête de liste avec un investissement total de €1’314 millions, dont €134m pour le transfert le plus cher (Moisés Caicedo, 10%).

Manchester City (€1’128 millions) et Manchester United (€1’071 m) complètent le podium, suivis par deux autres clubs anglais ayant aussi dépensé plus d’un milliard : Liverpool (1’065 m) et Arsenal (1’001 m). Parmi les équipes non-anglaises, c’est Paris St-Germain qui a le plus investi pour réunir son effectif (€873 millions, 7ème), alors qu’Al-Hilal est en tête de classement pour les clubs non-européens (€451 m, 19ème).

Par rapport à la même date de l’année dernière, les montants investis par les dix clubs les plus dépensiers a augmenté de 15% (de 8,44 à 9,67 milliards) et celui du top 100 de 12% (de 26,23 à 29,42 milliards). Cette évolution est directement liée au record de dépenses sur le marché des transferts enregistré en 2025, comme illustré dans cette vidéo.

>>> Top 100 des effectifs les plus chèrement assemblés

>>> Plus hautes valeurs de transfert par club dans 67 ligues au monde selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES

>>> Nouveau Prospect Sheet avec Impect : Alvaro Montoro 

La 512ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les résultats d’un modèle statistique prédisant la probabilité de gagner le titre pour les clubs de 29 championnats. Le modèle combine des variables sportives (données Impect sur les passes dans le camp adverse), économiques (indemnités de transfert investies pour recruter les joueurs alignés) et démographiques (minutes des joueurs lors de la dernière année et niveau sportif de leurs matchs).

La plus haute probabilité dans l’absolu a été enregistrée pour les Serbes de Crvena Zvezda (76,2%), suivis par Paris St-Germain (73,0%) et Mamelodi Sundows (70,6%). À l’opposé, parmi les 29 ligues analysées, les plus ouvertes sur le papier sont la Pro League des Émirats Arabes Unis (au plus 23,5% de chances de succès pour Shabab Al Ahli), la Serie A Italienne (25,6% pour l’Inter) et l’Eredivisie néerlandaise (28,6% pour Feyenoord).

En Premier League, Liverpool a la plus forte probabilité d’être à nouveau couronné (28,9%), devant Arsenal (18,8%) et Chelsea (16,2%). En Liga, selon l’approche suivie, Real Madrid est le favori (40,6% de chances d’être champion), devant Barcelone (29,6%) et Atlético Madrid (22,1 %). En Serie A, le trio de tête se compose de l’Inter (25,6%), Juventus (18,2%) et Naples (17,4%). En Ligue 1, bien en dessous de PSG, on trouve Monaco (7,7%) et l’Olympique de Marseille (5,9%).

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La 511ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les résultats financiers des opérations de transfert réalisées en 2025. Au total, les clubs du monde entier ont investi environ €14,2 milliards, un montant de 14% plus élevé que le précédent record de 2023. Cette Lettre présente les bilans pour les 121 équipes dans le monde impliquées dans des transactions entrantes ou sortantes d’un montant total supérieur aux €50 millions.

Avec environ €500 millions investis et €255 millions encaissés (bonus et sommes encaissées pour des reventes compris), Liverpool est en tête du classement des indemnités générées (€755 millions). Deux autres équipes anglaises complètent le podium : Chelsea (€754 m) et, plus distancé, Manchester City (€556 m). En termes de bilans, les soldes les plus négatifs ont aussi été enregistrés pour des clubs anglais : Manchester City (-€369 m), Arsenal (-€366 m) et Liverpool (-€245 m).

À l’opposé, trois équipes de Ligue 1 ont les soldes les plus positifs pour les opérations conclues en 2025 : RC Lens (+€113 millions), Olympique Lyonnais (+€108 m) et Monaco (+€95 m). Dans le top 10 on trouve aussi LOSC Lille (4ème) et Stade de Reims (10ème). En termes de nombre de transferts avec indemnités, que ce soit pour des recettes ou des dépenses, le trio de tête se compose de Milan AC (37), Juventus (33) et Chelsea (32).

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La 510ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football présente les 200 footballeurs au monde n’ayant pas encore fêté leurs 20 ans avec le meilleur rating CIES pour les rencontres jouées en 2025. Ce score sur base 100 résulte de la moyenne entre deux valeurs : un indice de performance calculé à partir des données de jeu récoltées par nos partenaires d’Impect et un indice d’expérience prenant en compte les minutes disputées, pondérées par le niveau sportif des matchs.

Le prodige de Barcelone Lamine Yamal est en tête de classement avec un rating CIES de 97.7. L’Espagnol a la valeur la plus élevée tant au niveau de l’indice de performance que d’expérience. Il devance son compatriote et co-équipier Pau Cubarsí, alors que l’international français du PSG Warren Zaïre-Emery complète le podium. Roger Fernandes (SC Braga) est le mieux classé parmi les joueurs n’évoluant pas dans le big-5, juste devant Geovany Quenda (Sporting CP, déjà recruté par Chelsea).

La valeur la plus élevée pour un footballeur évoluant hors d’Europe a été enregistrée pour Elías Montiel (Pachuca). Le Mexicain devance le Brésilien Rayan Vitor (Vasco da Gama) et l’Argentin Santino Andino (Godoy Cruz). Pas moins de 48 ligues sont représentées dans le top 200. Les trois plus jeunes joueurs listés sont le Mexicain Gilberto Mora (Club Tijuana), le Polonais Oskar Pietuszewski (Jagiellonia Bialystok) et le Serbe Vasilije Novičić (IMT Belgrade).

>>> Top 200

Plus de renseignements sur l’indice de performance.

Plus de renseignements sur l’indice d’expérience.

Le 4ème Prospect Sheet de l’Observatoire du football CIES en partenariat avec Impect présente l’attaquant brésilien Rayan Vitor, pur produit de Vasco da Gama, club où il évolue dès l’âge de 6 ans. À même pas 19 ans, il dispute déjà sa troisième saison au niveau professionnel, avec un record de buts (9) toutes compétitions confondues en 2025.

Gaucher fin techniquement, à la fois rapide, puissant et élégant, Rayan joue prioritairement en tant qu’ailier droit, mais peut aussi évoluer avantageusement à tous les postes offensifs. Il est surtout actif sur le plan de la finition, mais sa contribution est aussi conséquente en termes de créations d’occasions et de jeu aérien.

Malgré un contrat se terminant fin 2026, sa valeur de transfert estimée par le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES se situe entre €19.6 et €25.3 millions selon la force financière de l’éventuel club acquéreur. Une éventuelle prolongation ferait fortement augmenter cette somme. Sans renouvellement, par contre, sa valeur est amenée à diminuer, même en cas de nouvelles bonnes performances.

>>> le profil complet de Rayan

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Le troisième Prospect Sheet élaboré par l’Observatoire du football CIES en collaboration avec Impect met en exergue un jeune défenseur central promis à un grand avenir : Luka Vušković. Âgé de 18,4 ans à peine, le Croate a déjà disputé deux saisons pleines en tant que professionnel entre son club formateur, Hajduk Split, les Polonais de Radomiak Radom et les Belges de Westerlo.

Sa dernière saison en Belgique a été particulièrement réussie avec 36 matchs en Pro League et pas moins de 7 buts. Ses performances lui ont valu de recevoir une chance dans son club d’appartenance : Tottenham Hotspur. Estimée d’ores et déjà à €40 millions par le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES, sa valeur de transfert est destinée à prendre l’ascenseur au fil des matchs.

D’un point de vue technique, Luka Vušković a un profil d’aerial centre back with attacking ability, sa puissance se conjuguant à une qualité technique hors norme. Parmi les joueurs aux caractéristiques similaires, le rapport cite notamment l’Allemand Yann Aurel Bisseck, l’Équatorien Piero Hincapié ou encore l’Anglais Trevoh Chalobah.

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