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Rapport scouting : jeunes les plus performants au monde

Grâce à la collaboration avec Wyscout, l’Observatoire du football CIES a développé une méthode robuste et innovante pour comparer les performances des joueurs. Ce rapport présente les footballeurs de 65 ligues à travers le monde nés en 2004 ou après avec le meilleur indice de performance lors de la saison en cours ou la dernière terminée pour les championnats d’été.

L’indice de performance utilisé pour établir les classements est calculé sur base 100 à partir de l’activité des joueurs dans six domaines de jeu : défense au sol, jeu aérien, distribution, assistance, percussion et finition. Cette autre étude détaille la méthodologie mise en place pour mesurer la performance dans chacun de ces domaines.

Le rapport scouting présente les 20 meilleurs jeunes pour 20 catégories définies selon le poste prioritairement occupé par les joueurs et leurs caractéristiques techniques. Pour chaque joueur, nous présentons également la valeur de transfert estimée selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Les footballeurs suivants sont en tête de liste dans leur catégorie respective :

Gardiens : Guillaume Restes (Toulouse) et Rome Jayden Owusu-Oduro (AZ Alkmaar).

Défenseurs centraux : Abdukodir Khusanov (Lens), Pau Cubarsí (Barcelone) et Taras Mykhavko (Dynamo Kyiv).

Défenseurs latéraux : Jorrel Hato (Ajax), Malick Diouf (Slavia Prague), Oliver Braude (Heerenveen), Martim Fernandes (Porto) et Geovany Quenda (Sporting CP).

Milieux-de-terrain : Warren Zäire-Emery (Paris St-Germain), Aleksandar Pavlović (Bayern Munich), João Neves (Paris St-Germain), Kendry Paez (Independente del Valle) et Aleksey Batrakov (Lokomotiv Moscou).

Ailiers : Kenan Yildiz (Juventus), Thiago Fernández (Vélez Sarsfield), Lamine Yamal (Barcelone) et Arda Güler (Real Madrid).

Avants-centres : Samu Aghehowa (Porto) et Kauã Elias (Fluminense).

>>> Les top 20 (actualiser si le fichier ne se charge pas)

Joueurs les plus sollicités : Koundé au top

La 485ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 joueurs de champ pour 66 ligues à travers le monde ayant disputé le plus grand nombre de minutes officielles en 2024, que ce soit en club (au niveau adulte uniquement) ou en équipe nationale (A, U23 ou U21). Jusqu’au 15 décembre, le joueur de champ le plus sollicité dans l’absolu a été l’international français du FC Barcelone Jules Koundé : 5’872 minutes répartis en 69 rencontres.

Le Colombien de Fluminense Jhon Arias et l’Uruguayen de Real Madrid Federico Valverde complètent le podium. Aux trois rangs successifs se trouvent des joueurs âgés de plus de 30 ans : le Néerlandais Virgil van Dijk (33,4 ans), l’Argentin Nicolás Otamendi (36,8 ans) et le Suisse Granit Xhaka (32,2 ans). Le Néo-zélandais de Reading Tyler Bindon est le seul joueur de moins de 20 ans parmi les 100 les plus sollicités, ce qui montre la sensibilité des entraîneurs pour doser les efforts des plus jeunes.

Toujours à l’échelle du top 100 général, une nette majorité des minutes ont été disputées en club et l’échelle de compétitions nationales : 73,2% du total. Les minutes restantes se répartissent presque équitablement entre compétitions internationales de clubs et équipes nationales : 15,1% pour les premières et 13,4% pour les secondes (Jeux Olympiques compris). Ces rapports présentent plus d’analyses sur la question du calendrier des matchs et de l’emploi des joueurs.

>>> Top 20 par ligue

Trading de joueurs : LOSC en tête, PSG dernier

La 484ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs du monde entier selon le bilan monétaire des opérations de transfert ayant concerné les joueurs non issus du centre de formation à la fois recrutés depuis 2015 et entre temps définitivement cédés. Les sommes indiquées prennent en compte les éventuels bonus indépendamment de leur réception ou versement effectifs, ainsi que les recettes générées dans le cadre de reventes.

LOSC Lille présente le bilan le plus positif avec €234 millions de dépenses lors de la dernière décennie pour des joueurs dont le club n’est plus propriétaire, contre €617m de recettes, pour un bilan de +€384m. Les Français devancent les Néerlandais d’Ajax (+€289m) et les Allemands de RB Leipzig (+€288m). Trois autres clubs enregistrent un solde positif de plus de €200 millions : Eintracht Francfort, Atalanta et Benfica. Le deuxième club français le mieux classé, l’AS Monaco, n’est que 28ème.

Un autre club hexagonal présente le bilan de trading le plus négatif lors de la dernière décennie : Paris St-Germain. L’équipe de la capitale affiche un déficit de €646 millions, dont presque la moitié liée aux opérations Kylian Mbappé (-€180 millions) et Neymar (-€122m). Deux équipes anglaises présentent aussi un déficit supérieur à €500 millions : Manchester United (-€584 millions, perte maximale de €110m pour Paul Pogba) et Chelsea (-€580 m, perte maximale de €70m pour Romelu Lukaku).

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Âge des équipes nationales masculines : analyse mondiale

La Lettre hebdomadaire numéro 483 de l’Observatoire du football CIES compare 144 équipes nationales A masculines du point de vue de l’âge moyen des compositions alignées en 2024. Les valeurs s’étendent entre un maximum de 30,38 ans pour le Pérou et un minimum de 23,05 ans pour les Îles Caïmans.

À l’échelle des sélections d’associations membres de l’UEFA, les trois équipes ayant aligné les joueurs en moyenne les plus âgés sont le Monténégro (28,94 ans), la Slovaquie (28,92 ans) et la Suisse (28,79 ans). À l’opposé, les valeurs les plus faibles ont été enregistrées pour Saint-Marin (24,31 ans), l’Irlande du Nord (24,39 ans) et l’Estonie (25,82 ans).

La Lettre présente également le pourcentage de minutes par classe d’âge. Il apparaît ainsi que Didier Deschamps n’a donné aux joueurs de 21 ans ou moins au moment des matchs que 4,5% du temps de jeu. À titre de comparaison, cette proportion est de 14,5% pour les champions d’Europe de l’Espagne, mais de 2,3% à peine pour les champions du monde argentins.

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Jeunes révélations de l’année

La 482ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs de moins de 20 ans (au 27 novembre) ayant accumulé la plus grande expérience de jeu* en 2024 alors qu’ils avaient disputé moins de 900 minutes officielles au niveau senior lors de l’année précédente. Bien qu’âgé de 17,8 ans à peine, le défenseur central de Barcelone Pau Cubarsí est en tête de classement.

L’Anglais Kobbie Mainoo (Manchester United) et l’Argentin Julio Soler (CA Lanús) complètent le podium des jeunes révélations de l’année. Ils devancent le Brésilien Estêvão Willian (Palmeiras, appartenant déjà à Chelsea) et le Turc Semih Kiliçsoy (Beşiktaş JK). Quatre joueurs de Ligue 1 ou Ligue 2 française figurent dans le top 100 : Valentín Carboni (Olympique de Marseille), Ayyoub Bouaddi (LOSC Lille), Gessime Yassine (US Dunkerque) et Abdoulaye Kanté (ES Troyes).

Pas moins de 38 ligues sont représentées aux 100 premiers rangs, avec un maximum de 11 joueurs actifs en Série A brésilienne, suivi par huit en première division argentine. Tous joueurs de moins de 20 ans confondus, la plus haute valeur d’expérience a été enregistrée pour Lamine Yamal (93,8 sur 100), qui avait cependant disputé plus de dix matchs professionnels en 2023 déjà. Des classements plus complets sont disponibles sur demande.

* Calculé sur une base de 100, le score d’expérience prend en compte les minutes de jeu dans des rencontres officielles au niveau adulte disputées en 2024, pondérées par le niveau sportif des matchs et les résultats. Plus de renseignements sur la méthodologie exclusivement développée par l’Observatoire du football CIES sont accessibles dans cette note.

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Système de transferts et Premier League

Alors qu’une consultation a été ouverte suite aux changements règlementaires demandés par la Cour de justice de l’Union européenne dans le cadre de l’affaire « Diarra », la 481ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les bilans financiers* des opérations de transfert effectuées lors de la dernière décennie par les clubs des principales ligues dans le monde.

L’analyse donne à voir le statut à part de la Premier League en tant que pourvoyeur de fonds pour les équipes du monde entier. Les clubs de la première division anglaise ont en effet cumulé un déficit net de €11,6 milliards lors des dix dernières années, nettement plus que les deux autres championnats présentant les bilans les plus négatifs : la Saudi Pro League (- €1,8 milliards) et la Serie A italienne (- €1,5 milliards).

À l’opposé, la compétition dont les clubs ont financièrement le plus bénéficié des opérations de transfert est la Primeira Liga portugaise (+ €2,4 milliards), qui devance l’Eredivisie néerlandaise, le Brasileirão et le Championship anglais (autour de + €1,5 milliards dans les trois cas). L’éventuelle baisse future des indemnités de transfert pourrait donc principalement affecter les équipes de ces championnats.

* Les sommes évoquées incluent les indemnités de transfert fixes, les éventuels bonus (indépendamment de leur payement effectif), ainsi que les sommes versées dans le contexte de prêts payants. Dans la limite des informations disponibles, les données sur les recettes prennent aussi en compte les sommes négociées pour une revente.

>>> Toutes les données

>>> Plus de données, y compris à l’échelle des clubs, dans ce rapport.

Tirs depuis la zone de danger et résultats

La 480ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données Wyscout sur le tirs effectués et concédés depuis la zone de danger (la partie centrale de la surface de réparation) par les équipes de 63 ligues à travers le monde. Avec 6,9 plus de tirs depuis cette zone tentés que subis par rencontre, les Portugais de Sporting CP présentent le meilleur bilan dans l’absolu.

En ce qui concerne le big-5 européen, les écarts les plus positifs ont enregistrés pour Manchester City en Premier League (avec Leicester City dernier), Barcelone en Liga (Real Valladolid à l’opposé), Bayern Munich en Bundesliga (Bochum à l’autre extrême), Monaco en Ligue 1 (Montpellier en queue de peloton) et l’Atalanta en Italie (Monza fermant la marche).

La Lettre présente également la différence entre points réalisés et attendus selon un modèle statistique bâti à partir de l’écart de tirs effectués et concédés depuis la zone de danger par match et club. La différence la plus positive a été mesurée pour les Écossais d’Aberdeen (1,58 points par match de plus qu’attendu), ce qui laisse présager une baisse de régime. En Ligue 1, les valeurs s’étendent de +0,53 pour le Paris St-Germain (plus grande efficacité et "sur-payé") et -0,60 pour Toulouse (plus faible efficacité et "sous-payé").

>>> Les données complètes

>>> Plus de données de performance

U21 les plus chers : quatre joueurs à plus de €100m

La Lettre hebdomadaire numéro 479 présente les 100 joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire possédant la plus haute valeur de transfert d’après le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Lamine Yamal (Barcelone, €180,9 millions*) devance Alejandro Garnacho (Manchester United, €114,8m) et Warren Zaïre-Emery (Paris St-Germain, €109,0m). Un quatrième jeune est estimé à plus de €100 millions : Sávio Moreira (Manchester City, €101.0m).

Pour les postes défensifs, Guillaume Restes (Toulouse, €28,8m) est premier parmi les gardiens, Lucas Beraldo (Paris St-Germain, €70,3m) parmi les défenseurs centraux et Rico Lewis (Manchester City, €87,2m) parmi les latéraux. En plus de Yamal, trois autres footballeurs de moins de 18 ans figurent dans le top 100 : Kendry Paez (Independiente del Valle, en prêt de Chelsea), Estevão Willian (Palmeiras, aussi en prêt de Chelsea) et Pau Cubarsí (Barcelone).

Dix-sept ligues d’emploi sont représentées dans le top 100, avec un maximum de 26 joueurs pour la Premier League, suivie par la Ligue 1 (17 footballeurs) et la Liga (12). Du point de vue des clubs d’appartenance des footballeurs aux 100 premiers rangs, Brighton & Hove (6 joueurs) devance Chelsea, Paris St-Germain et Barcelone (4). Cet article scientifique détaille la méthodologie utilisée pour déterminer les justes prix des joueurs de football professionnels dans le monde.

Toutes les sommes indiquées sont bonus inclus et font référence à 100% des droits de transfert.

>>> Top 100 des U21

>>> Cliquez ici pour les estimations des joueurs les mieux valorisés par club.

Benfica leader mondial de la formation

La 478ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs et académies de football selon leur capacité à former des joueurs de haut niveau. Les Portugais de Benfica sont en tête de classement, tant du point du nombre de footballeurs formés* évoluant dans 49 premières divisions à travers le monde que de l’indice de formation, une métrique pondérant la présence numérique par le niveau sportif** des joueurs formés.

À l’échelle globale, Benfica (94 joueurs formés pour un indice de formation de 103,7) devance les Argentins de Boca Juniors (93 ; 102,2) et Barcelone (81 ; 98,6). Les Catalans sont premiers en ne prenant en compte que les joueurs actuellement actifs au sein du big-5 européen (46 joueurs ; 58.6) devant Real Madrid (34 ; 44.0) et Paris St-Germain (35 ; 39.5). À échelle des joueurs des 30 principales ligues européennes, le meilleur indice de formation a été mesuré pour Ajax.

Les joueurs inclus dans l’échantillon devaient être présents au 1er octobre de cette année dans la première équipe des clubs des 49 ligues suivantes et avoir disputé des matchs de championnat jusqu’à cette date ou, le cas échant, avoir joué au niveau adulte (équipes B non comprises) lors de chacune des deux saisons précédentes. Les deuxièmes ou troisièmes gardiens ont été pris en compte dans tous les cas.

>>> Tous les classements

* Les clubs formateurs sont les premières équipes au sein desquelles les footballeurs ont joué au moins trois ans entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaire (comprises).

** Le niveau sportif des joueurs est calculé en prenant en compte toutes les minutes disputées lors de la dernière année dans des rencontres officielles au niveau adulte, pondérées par le coefficient sportif des matchs selon cette méthodologie.

Recruter jeune : clubs français aux avant-postes

La 477ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les clubs de 49 ligues à travers le monde du point de vue de l’âge moyen auquel les joueurs de leur effectif actuel ont été recrutés (joueurs issus du centre de formation non compris). Sous l’impulsion de BlueCo, le RC Strasbourg présente la valeur la plus faible à l’échelle du big-5 : 21,1 ans.

Les co-leaders de Ligue 1 Paris St-Germain et Monaco figurent aussi dans le top 10 des équipes des cinq grands championnats européens qui recrutent le plus jeune. Brentford (devant Chelsea), RB Leipzig (devant Stuttgart), Real Madrid (devant Getafe) et Parme (devant Bologne) affichent les valeurs les plus faibles dans les autres ligues majeures.

Les Slovaques du MŠK Žilina pratiquent le recrutement le plus précoce dans l’absolu (19,3 ans en moyenne), devant Rukh Lviv, RB Salzburg et Cercle Bruges. Deux clubs de la galaxie Red Bull sont en tête de liste parmi les 19 championnats non-européens pris en compte : New York RB aux États-Unis et RB Bragantino au Brésil.

>>> Toutes les données

Indice de percussion : classements mondiaux

La 476ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 meilleurs joueurs dans le domaine de la percussion, tant à l’échelle du big-5 européen que de 60 autres ligues à travers le monde. Le trio de tête pour les cinq grands championnats européens se compose de Mohammed Kudus (West Ham), Iliman Ndiaye (Everton) et Nuno Tavares (Lazio).

En ce qui concerne les 60 autres championnats de l’échantillon analysé, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour le Brésilien de São Paulo Ferreira, le Suédois de Malmö Taha Ali et le Vénézuélien de Grêmio Yeferson Soteldo. Les plus jeunes joueurs présents dans les classements sont Yamine Lamal pour le big-5 (17,2 ans) et Estêvão Willian (Palmeiras) au niveau des autres ligues (17,5 ans).

L’indice de percussion est calculé sur base 100 à partir de la fréquence des dribbles réussis par les joueurs, corrigée par leur taux de réussite (données Wyscout). Un dribble est considéré réussi lorsque l’équipe du joueur l’ayant tenté maintient la possession en s’approchant du but adverse ou lorsque le dribbleur subit une faute. Les données se réfèrent aux matchs de championnat de la saison en cours. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 360’ ont été inclus dans les classements.

Indice d’assistance : João Neves et Messi au top

La 474ème Lettre hebdomadaire présente les 50 meilleurs créateurs d’occasions du football mondial actuel, tant à l’échelle du big-5 européen que de 60 autres ligues à travers le monde, selon un indice d’assistance exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Le néo-Parisien João Neves totalise le meilleur score dans l’absolu (99,4 sur 100), juste devant l’icône Lionel Messi (98,1).

À l’échelle des cinq grands championnats européens, le Portugais João Neves devance l’Anglais Cole Palmer (Chelsea), l’Autrichien Romano Schmid (Werder Brême), ainsi que le jeune prodige espagnol Lamine Yamal (Barcelone). En ce qui concerne les 60 autres championnats inclus dans l’analyse, deux autres Espagnols accompagnent Lionel Messi (Inter Miami) sur le podium : Iñigo Vicente (Racing de Santander) et Riqui Puig (Los Angeles Galaxy).

L’indice d’assistance est calculé sur base 100 en additionnant la fréquence des passes ayant amené à un but ou à une occasion franche, les passes effectuées vers le passeur décisif (deuxième assist), ainsi que les passes coupant la ligne défensive adverse réceptionnées par un co-équipier (Wyscout). Plus d’explications dans ce Rapport Mensuel. Les données se réfèrent aux matchs de championnat de la saison en cours. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 360’ ont été inclus dans les classements.

>>> Les classements

SkillCorner : Kimmich le meilleur sous haute pression

La 473ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données SkillCorner sur les milieux-de-terrain les plus habiles à conserver la balle dans des situations de haute pression* dans 18 premières divisions européennes, le Brasileirão et la Liga MX au Mexique. L’Allemand de Bayern Munich Joshua Kimmich est en tête de liste parmi les milieux ayant été confrontés à au moins 60 situations de haute pression lors de la saison en cours.

L’international italien de Torino Samuele Ricci et le Brésilien de Tigres UANL Rafael Carioca complètent le trio de tête. Trois joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire figurent aux dix premiers rangs : deux des Danois de Nordsjælland (Mario Dorgeles et Zidan Sertdemir), ainsi que le prodige français de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery. Le plus jeune joueur du top 100 est le grand talent mexicain de Tijuana Gilberto Mora (15,9 ans, 43ème).

Par équipe, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour Manchester City (84,4%), Juventus (83,8%) et Shakhtar Donetsk (83,7%). Il s’agit de clubs attaquant de manière collective, ce qui rend plus facile la tâche des porteurs du ballon, comme plus amplement analysé dans ce Rapport Mensuel. C’est pourquoi la Lettre présente également l’écart mesuré pour chaque joueur par rapport à la moyenne de son équipe, avec l’Autrichien de WSG Tirol Valentino Müller surprenant leader.

* Un joueur est considéré sous pression lorsqu’il est en possession et il a au moins un adversaire proche de lui qui cherche à récupérer la balle ou limiter ses options de jeu. Pour chaque situation, SkillCorner détermine l’intensité de la pression en prenant en compte la vitesse des joueurs l’exerçant, leur distance du joueur en possession et l’angle de leur mouvement. Plus de renseignements ici.

>>> Top 100

Clubs les plus orientés jeunes

La 472ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 58 ligues à travers le monde selon le pourcentage de minutes des joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 21 ans lors des matchs de championnats disputés les trois dernières années. Barcelone est en tête pour le big-5 européen (22,6% des minutes par des U21), alors que les Ukrainiens du Rukh Lviv sont le club le plus orienté jeunes dans l’absolu (41,1%).

Les Danois de Nordsjælland (40,7% des minutes par des U21) et les Ouzbeks d’Olympic (39,9%) complètent le podium à l’échelle des 58 ligues, devant les Slovaques du MŠK Žilina et les Autrichiens du RB Salzburg. Quatre clubs de Ligue 1 sont derrière Barcelone au niveau des cinq grands championnats européens : l’OL (20,7%), Le Havre (16,8%), Reims (15,1%) et Montpellier (14,5%). Les plus faibles pourcentages en France ont par contre été mesurés pour Auxerre, Brest et l’OM.

En termes de nombre de U21 alignés, le trio de tête à l’échelle des clubs actuellement dans le big-5 se compose de l’AS St-Étienne (28 joueurs), Barcelone (26) et Stade de Reims (25). Le classement est tout autre si on ne prend en compte que les U21 importés de l’étranger, avec Parme (16 joueurs) devant RB Leipzig (14) et Brighton & Hove (12). Sur ce dernier plan, en première division française, Reims (11 joueurs) devance Strasbourg (10).

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>>> Atlas démographique

Top 100 des teenagers du football mondial

La 471ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 des joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur vingtième anniversaire du point de vue de leur niveau d’expérience* relatif. Lamine Yamal est en tête de liste avec 2,75 fois plus d’expérience que la moyenne mesurée pour les joueurs du même âge et du même poste.

Le champion d’Europe devance son co-équipier du FC Barcelone Pau Cubarsí (x2,42) et le néo-madrilène Endrick Felipe (x2,41). Le Parisien Warren Zaïre-Emery se classe quatrième, alors que les deux autres Français les mieux positionnés sont le gardien de Toulouse Guillaume Restes (septième) et le défenseur central de Manchester United Leny Yoro (treizième).

En dehors du big-5 européen, le trio de tête se compose de l’Équatorien Kendry Páez (Independiente del Valle, en prêt de Chelsea), du Brésilien Estêvão Willian (Palmeiras, aussi en prêt de Chelsea), ainsi que du Turc Yasin Özcan (Kasimpaşa). Au total, 38 ligues sont représentées dans le top 100, avec un maximum de 13 joueurs pour la Premier League anglaise, suivie par 10 pour la Ligue 1 française.

* Le niveau d’expérience est calculé à partir des minutes dans des rencontres officielles disputées lors de la dernière année, pondérées par le niveau sportif des matchs disputés.

>>> Top 100

>>> L’Observatoire du football CIES sera présent au World Football Summit (WFS) Europe (stand n° 5), qui se déroule à Séville du mercredi 18 septembre au jeudi 19 septembre 2024. Rendez-nous visite ou planifiez une réunion.

Rapport exclusif sur le marché de transferts

Le 97ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les flux financiers liés aux opérations de transfert de la dernière décennie. Malgré une baisse de 10% par rapport à l’année record de 2023, le montant des indemnités de transfert investi par les clubs mondialement est resté à un niveau très élevé en 2024 : €10,96 milliards bonus compris. Il s’agit de la deuxième valeur la plus haute jamais enregistrée.

Avec environ €23 milliards de dépenses lors de la dernière décennie, la Premier League anglaise se détache nettement (28% du total), suivie par la Serie A italienne (€10,8 milliards). La Premier League est aussi le championnat présentant le bilan le plus négatif depuis 2015 (-€11,5 milliards), suivie par la Saudi Pro League (-€1,8 milliards). À l’opposé, la Primeira Liga portugaise (+€2,3 milliards) devance le Championship anglais, l’Eredivisie néerlandaise et la Serie A brésilienne.

À l’échelle des clubs, Chelsea sort clairement du lot avec €2,78 milliards engagés en indemnités de transfert lors de la dernière décennie, 42% de plus que pour les deux clubs les plus dépensiers suivants : Manchester City et Manchester United. Cette dernière équipe présente le bilan le plus négatif depuis 2015 (€-1,30 milliards), tandis que Benfica a le meilleur solde (+€816 millions). PSG est troisième en négatif et LOSC Lille est quatrième en positif.

>>> Rapport complet

>>> Lettre hebodmadaire actualisée sur le mercato d’été (analyse par ligue)

Effectifs les plus chers : Chelsea bat tous les records

La 470ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 équipes au monde ayant engagé le plus d’argent en indemnités de transfert afin de recruter les joueurs de leur effectif actuel (tant de manière définitive qu’en prêt). Chelsea est en tête de liste avec €1,26 milliards bonus compris (indépendamment de leur payement effectif) et €1,14 milliards sans ces derniers. Il s’agit de valeurs record dans l’histoire du football (voir classement de l’an passé).

Manchester City et Manchester United complètent le podium avec des montants avec bonus aussi supérieurs au milliard d’euros. Sixième avec €772 millions, Paris St-Germain est la seule équipe non-anglaise aux sept premiers rangs. Les Français se classent juste derrière Arsenal (€798 m) et Tottenham (€787 m), tout en devançant Liverpool (€735 m). Real Madrid (€720 m) et Juventus (€626 m) sont les deux seuls autres clubs extérieurs à la Premier League dans le top 10.

Al-Hilal (€485 m, treizième) est au premier rang parmi les équipes hors big-5, devant trois autres équipes d’Arabie Saoudite : Al-Nassr (€270 m), Al-Ittihad (€226 m) et Al-Ahli (€224 m). Au total, 19 pays sont représentés dans le top 100, avec un maximum de 24 clubs pour l’Angleterre (les 20 de Premier League et 4 du Championship) et 10 pour la France (avec Monaco et l’Olympique de Marseille derrière le PSG).

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Un mercato en baisse, mais pas en Ligue 1

La 469ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les sommes investies en indemnités de transfert (bonus inclus) par les clubs du monde entier entre l’été 2023 et l’été 2024. Dans les deux cas, la période prise en compte s’étend du 1er juin au lundi de la dernière semaine de la fenêtre des transferts (28 août en 2023 et 26 août en 2024).

Globalement, le volume des investissements a diminué de 13% : de €8,18 à €7,08 milliards. Les clubs de Premier League anglaise ont de nouveau été les plus dépensiers (€2,19 milliards), avec néanmoins des investissements aussi en baisse (-€270 millions, -11%). Une plus forte diminution, tant en valeur absolue (-€657 millions) que relative (-75%), a été mesurée pour la Saudi Pro League.

En ce qui concerne les autres ligues du big-5, une baisse a été enregistrée en Bundesliga allemande (-€160 millions, -20%), tandis que les investissements ont augmenté en Serie A italienne (+€130 millions, +17%), avec des valeurs stables pour la Liga espagnole et la Ligue 1 française. La plus forte hausse relative parmi les 20 ligues les plus actives a été enregistrée pour le Brasileirão (+€87 millions, +136%), en lien avec l’arrivée de capitaux étrangers dans les propriétés des clubs.

>>> Etude complète

Rapport sur les joueurs les plus sollicités

Le troisième rapport de la série estivale de l’Observatoire du football CIES sur le calendrier des matchs et la charge des joueurs se concentre sur les footballeurs les plus sollicités. Il révèle notamment que, lors des douze dernières années, plus de trois quarts des minutes disputées par les joueurs les plus utilisés mondialement par saison (>4’500 minutes) l’ont été dans des compétitions nationales de clubs (76,3%).

Ce résultat confirme au niveau des footballeurs les plus sollicités la conclusion déjà tirée dans le premier rapport à l’échelle de tous les joueurs : les ligues nationales, plus que tout autre organisateur, ont un rôle dominant dans la structuration du calendrier des matchs. Cette situation n’a que peu évolué au fil du temps (voir aussi deuxième rapport sur les clubs) et les changements apportés dans le format de certaines compétitions n’auront qu’un impact mineur.

Les projections effectuées pour 2024-2028 montrent en effet que, compte-tenu des tendances récentes dans la taille des effectifs, le turnover et le recours aux cinq substitutions, la proportion de footballeurs actifs dans les 40 ligues étudiées qui disputeront plus de 4,500 minutes de jeu officielles par saison (50 matchs entiers) sera légèrement inférieure à celle observée entre 2020 et 2024 : 1.02% comparé à 1.07%.

>>> Troisième rapport sur les joueurs les plus sollicités

>>> Deuxième rapport sur les clubs

>>> Premier rapport sur les organisateurs

Les clubs ne jouent pas plus de matchs par saison

Le deuxième rapport de la Summer Series de l’Observatoire du football CIES sur le calendrier des matchs et la charge des joueurs analyse les tendances dans le nombre de rencontres des clubs dans 40 des ligues les plus compétitives au monde. L’étude révèle notamment que les clubs ne disputent pas plus de matchs par saison, ce qui va à l’encontre de la croyance d’un calendrier de matchs de plus en plus chargé.

Entre 2012 et 2024, le nombre moyen de rencontres par club et saison est resté stable juste au-dessus de 40. Seulement 5% des équipes disputent en moyenne plus de 60 matchs par saison (matchs amicaux non inclus). En remontant encore plus dans le temps jusqu’à la saison 2000/01, ce constat est valable aussi pour les représentants du big-5 en Ligue des champions, avec même une diminution du nombre moyen de matchs officiels lors des trois dernières saisons.

Aucun changement notable n’a été observé non plus à l’échelle globale dans la proportion de clubs jouant 60 matchs ou plus par saison. Les valeurs mesurées lors des deux dernières saisons (3,7% pour 2022/23 et 4,0% pour 2023/24) sont dans ce cas aussi inférieures à la moyenne générale. L’étude présente également des projections pour le prochain cycle de quatre ans, avec les ligues nationales qui continueront à jouer un rôle dominant dans l’organisation des matchs.

>>> Étude complète

Calendrier des matchs et charge des joueurs : premier rapport

Le premier rapport de la Summer Series de l’Observatoire du football sur le calendrier des matchs et la charge des joueurs dans le football masculin analyse les tendances dans le nombre de matchs et de minutes par saison joués lors des douze dernières années par les footballeurs de 40 des meilleures ligues au monde, ainsi que leur distribution selon les organisateurs et des projections pour la période 2024-2028.

Les ligues nationales ont de loin le plus de poids dans l’organisation du football mondial masculin. Entre 2012 et 2024, elles ont organisé 82,2% de toutes les rencontres disputées par les joueurs des 40 ligues analysées. Le deuxième plus grand organisateur, les associations nationales, ont organisé 10,2% des matchs, devant les confédérations (6,7%) et la FIFA (0,9%).

Le principal changement intervenu lors des douze dernières saisons est le renforcement relatif des confédérations, en premier lieu au détriment des associations. Par contre, aucun affaiblissement n’a été constaté au niveau du leadership des ligues nationales sur le calendrier mondial du football masculin. Plus de 80% des minutes jouées par les footballeurs des 40 ligues investiguées lors de chacune des douze saisons étudiées ont été disputées dans des compétitions organisées par les ligues.

Selon les projections élaborées en prenant en compte les nouveaux formats de compétition, les joueurs des ligues analysées disputeront en moyenne le même nombre de minutes et 1,4% plus de matchs toutes compétitions confondues (matchs amicaux de club non inclus) lors des quatre prochaines années par rapport aux quatre dernières. La non-augmentation des minutes s’explique par la règle des cinq changements et les tendances observées en termes de taille des effectifs.

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Calendrier du football masculin

L’Observatoire du football CIES innove avec quatre rapports estivaux sur la question très actuelle de la saturation du calendrier du football masculin. Les études seront publiées à un rythme hebdomadaire à partir de la semaine prochaine, et vont se focaliser sur trois domaines et/ou acteurs impliqués dans l’écosystème du calendrier global du football.

  • Semaine 1 (jusqu’au 12 juillet) – Compétitions
  • Semaine 2 (jusqu’au 19 juillet) – Clubs
  • Semaine 3 (jusqu’au 26 juillet) – Joueurs
  • Semaine 4 (jusqu’au 2 août) – Rapport final et plus d’informations

Les rapports serviront à mieux comprendre les tendances observées lors des douze dernières années en termes du nombre et de la fréquence des rencontres, tant en absolu qu’en fonction des organisateurs (ligues, associations, confédérations, etc.), ainsi qu’en termes de matchs et minutes disputés par les joueurs saison après saison. Ils proposeront aussi une analyse de l’impact des changements prévus dans le format de certaines compétitions (coupes continentales de clubs, coupe du monde des clubs de la FIFA, etc.).

D’autres nouveautés sont d’ores et déjà disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES, notamment les versions améliorées du Transfer Value Tool et de l’Atlas démographique, sans oublier les autres outils exclusivement développés comme l’Atlas des migrations et le Performance Stats Tool.

Euro 2024 : composition des effectifs et favoris

La 468ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse sous plusieurs angles les équipes qualifiées pour l’Euro 2024. L’analyse de la compétitivité des effectifs, calculée à partir d’un indice pondérant les minutes disputées par les sélectionnés lors de la dernière année par le niveau sportif de leurs rencontres, pointe l’Allemagne et l’Espagne en tant que favoris.

La France et l’Angleterre sont les deux autres demi-finalistes les plus probables, avec le Portugal juste derrière. Du point de vue de la valeur de transfert des joueurs convoqués, estimée par le biais du modèle statistique de l’Observatoire du football CIES, l’Angleterre (€1,69 milliards) devance la France (€1,41 milliards) et le Portugal (€1,22 milliards). Sur le plan individuel, Jude Bellingham devance le néo-Madrilène Kylian Mbappé et Phil Foden.

La Lettre présente également des données sur la démographie des effectifs. Sur le plan de l’âge, les valeurs s’étendent de 28,8 ans pour l’Écosse à 25,8 ans pour la République tchèque. En ce qui concerne la taille, les extrêmes se situent à 186,5 cm pour la Serbie et 181,6 cm pour l’Espagne. Au niveau de la part de sélectionnés jouant dans des clubs extérieurs au pays représenté, les pourcentages vont de 100% pour le Danemark et l’Albanie à 8% pour l’Angleterre.

Clubs les plus suivis sur les réseaux sociaux

La 467ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs au monde avec le plus d’abonnés sur quatre réseaux sociaux : Facebook, X, Instagram et TikTok. Récents vainqueurs de la Ligue des champions de l’UEFA, les Espagnols de Real Madrid sont en tête avec 411 millions de followers, suivis par Barcelone (361 millions) et Manchester United (216 millions).

Quinzième, Al-Nassr de Cristiano Ronaldo est l’équipe non-européenne la plus suivie (54 millions d’abonnés). Les Saoudiens devancent les Brésiliens de Flamengo (aussi 54 millions) et les Égyptiens d’Al-Ahly (51 millions). Cinq clubs de Ligue 1 sont aux cent premiers rangs, avec un trio de tête composé par Paris St-Germain (4ème, 184 millions), Monaco (31ème, 20 millions) et l’OM (33ème, 19,7 millions).

Les plus fortes progressions lors de la dernière année parmi les équipes du top 100 ont été enregistrées pour Real Madrid (+48 millions d’abonnés), Inter Miami (+31 millions), Manchester City (+27 millions) et Al-Nassr de Cristiano Ronaldo (+22 millions). En termes relatifs, l’augmentation la plus notable a été observée pour l’Inter Miami de Lionel Messi (+1’348%).

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