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Tirs depuis la zone de danger et résultats

La 480ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données Wyscout sur le tirs effectués et concédés depuis la zone de danger (la partie centrale de la surface de réparation) par les équipes de 63 ligues à travers le monde. Avec 6,9 plus de tirs depuis cette zone tentés que subis par rencontre, les Portugais de Sporting CP présentent le meilleur bilan dans l’absolu.

En ce qui concerne le big-5 européen, les écarts les plus positifs ont enregistrés pour Manchester City en Premier League (avec Leicester City dernier), Barcelone en Liga (Real Valladolid à l’opposé), Bayern Munich en Bundesliga (Bochum à l’autre extrême), Monaco en Ligue 1 (Montpellier en queue de peloton) et l’Atalanta en Italie (Monza fermant la marche).

La Lettre présente également la différence entre points réalisés et attendus selon un modèle statistique bâti à partir de l’écart de tirs effectués et concédés depuis la zone de danger par match et club. La différence la plus positive a été mesurée pour les Écossais d’Aberdeen (1,58 points par match de plus qu’attendu), ce qui laisse présager une baisse de régime. En Ligue 1, les valeurs s’étendent de +0,53 pour le Paris St-Germain (plus grande efficacité et "sur-payé") et -0,60 pour Toulouse (plus faible efficacité et "sous-payé").

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>>> Plus de données de performance

U21 les plus chers : quatre joueurs à plus de €100m

La Lettre hebdomadaire numéro 479 présente les 100 joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire possédant la plus haute valeur de transfert d’après le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Lamine Yamal (Barcelone, €180,9 millions*) devance Alejandro Garnacho (Manchester United, €114,8m) et Warren Zaïre-Emery (Paris St-Germain, €109,0m). Un quatrième jeune est estimé à plus de €100 millions : Sávio Moreira (Manchester City, €101.0m).

Pour les postes défensifs, Guillaume Restes (Toulouse, €28,8m) est premier parmi les gardiens, Lucas Beraldo (Paris St-Germain, €70,3m) parmi les défenseurs centraux et Rico Lewis (Manchester City, €87,2m) parmi les latéraux. En plus de Yamal, trois autres footballeurs de moins de 18 ans figurent dans le top 100 : Kendry Paez (Independiente del Valle, en prêt de Chelsea), Estevão Willian (Palmeiras, aussi en prêt de Chelsea) et Pau Cubarsí (Barcelone).

Dix-sept ligues d’emploi sont représentées dans le top 100, avec un maximum de 26 joueurs pour la Premier League, suivie par la Ligue 1 (17 footballeurs) et la Liga (12). Du point de vue des clubs d’appartenance des footballeurs aux 100 premiers rangs, Brighton & Hove (6 joueurs) devance Chelsea, Paris St-Germain et Barcelone (4). Cet article scientifique détaille la méthodologie utilisée pour déterminer les justes prix des joueurs de football professionnels dans le monde.

Toutes les sommes indiquées sont bonus inclus et font référence à 100% des droits de transfert.

>>> Top 100 des U21

>>> Cliquez ici pour les estimations des joueurs les mieux valorisés par club.

Benfica leader mondial de la formation

La 478ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs et académies de football selon leur capacité à former des joueurs de haut niveau. Les Portugais de Benfica sont en tête de classement, tant du point du nombre de footballeurs formés* évoluant dans 49 premières divisions à travers le monde que de l’indice de formation, une métrique pondérant la présence numérique par le niveau sportif** des joueurs formés.

À l’échelle globale, Benfica (94 joueurs formés pour un indice de formation de 103,7) devance les Argentins de Boca Juniors (93 ; 102,2) et Barcelone (81 ; 98,6). Les Catalans sont premiers en ne prenant en compte que les joueurs actuellement actifs au sein du big-5 européen (46 joueurs ; 58.6) devant Real Madrid (34 ; 44.0) et Paris St-Germain (35 ; 39.5). À échelle des joueurs des 30 principales ligues européennes, le meilleur indice de formation a été mesuré pour Ajax.

Les joueurs inclus dans l’échantillon devaient être présents au 1er octobre de cette année dans la première équipe des clubs des 49 ligues suivantes et avoir disputé des matchs de championnat jusqu’à cette date ou, le cas échant, avoir joué au niveau adulte (équipes B non comprises) lors de chacune des deux saisons précédentes. Les deuxièmes ou troisièmes gardiens ont été pris en compte dans tous les cas.

>>> Tous les classements

* Les clubs formateurs sont les premières équipes au sein desquelles les footballeurs ont joué au moins trois ans entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaire (comprises).

** Le niveau sportif des joueurs est calculé en prenant en compte toutes les minutes disputées lors de la dernière année dans des rencontres officielles au niveau adulte, pondérées par le coefficient sportif des matchs selon cette méthodologie.

Recruter jeune : clubs français aux avant-postes

La 477ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les clubs de 49 ligues à travers le monde du point de vue de l’âge moyen auquel les joueurs de leur effectif actuel ont été recrutés (joueurs issus du centre de formation non compris). Sous l’impulsion de BlueCo, le RC Strasbourg présente la valeur la plus faible à l’échelle du big-5 : 21,1 ans.

Les co-leaders de Ligue 1 Paris St-Germain et Monaco figurent aussi dans le top 10 des équipes des cinq grands championnats européens qui recrutent le plus jeune. Brentford (devant Chelsea), RB Leipzig (devant Stuttgart), Real Madrid (devant Getafe) et Parme (devant Bologne) affichent les valeurs les plus faibles dans les autres ligues majeures.

Les Slovaques du MŠK Žilina pratiquent le recrutement le plus précoce dans l’absolu (19,3 ans en moyenne), devant Rukh Lviv, RB Salzburg et Cercle Bruges. Deux clubs de la galaxie Red Bull sont en tête de liste parmi les 19 championnats non-européens pris en compte : New York RB aux États-Unis et RB Bragantino au Brésil.

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Indice de percussion : classements mondiaux

La 476ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 meilleurs joueurs dans le domaine de la percussion, tant à l’échelle du big-5 européen que de 60 autres ligues à travers le monde. Le trio de tête pour les cinq grands championnats européens se compose de Mohammed Kudus (West Ham), Iliman Ndiaye (Everton) et Nuno Tavares (Lazio).

En ce qui concerne les 60 autres championnats de l’échantillon analysé, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour le Brésilien de São Paulo Ferreira, le Suédois de Malmö Taha Ali et le Vénézuélien de Grêmio Yeferson Soteldo. Les plus jeunes joueurs présents dans les classements sont Yamine Lamal pour le big-5 (17,2 ans) et Estêvão Willian (Palmeiras) au niveau des autres ligues (17,5 ans).

L’indice de percussion est calculé sur base 100 à partir de la fréquence des dribbles réussis par les joueurs, corrigée par leur taux de réussite (données Wyscout). Un dribble est considéré réussi lorsque l’équipe du joueur l’ayant tenté maintient la possession en s’approchant du but adverse ou lorsque le dribbleur subit une faute. Les données se réfèrent aux matchs de championnat de la saison en cours. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 360’ ont été inclus dans les classements.

Indice d’assistance : João Neves et Messi au top

La 474ème Lettre hebdomadaire présente les 50 meilleurs créateurs d’occasions du football mondial actuel, tant à l’échelle du big-5 européen que de 60 autres ligues à travers le monde, selon un indice d’assistance exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Le néo-Parisien João Neves totalise le meilleur score dans l’absolu (99,4 sur 100), juste devant l’icône Lionel Messi (98,1).

À l’échelle des cinq grands championnats européens, le Portugais João Neves devance l’Anglais Cole Palmer (Chelsea), l’Autrichien Romano Schmid (Werder Brême), ainsi que le jeune prodige espagnol Lamine Yamal (Barcelone). En ce qui concerne les 60 autres championnats inclus dans l’analyse, deux autres Espagnols accompagnent Lionel Messi (Inter Miami) sur le podium : Iñigo Vicente (Racing de Santander) et Riqui Puig (Los Angeles Galaxy).

L’indice d’assistance est calculé sur base 100 en additionnant la fréquence des passes ayant amené à un but ou à une occasion franche, les passes effectuées vers le passeur décisif (deuxième assist), ainsi que les passes coupant la ligne défensive adverse réceptionnées par un co-équipier (Wyscout). Plus d’explications dans ce Rapport Mensuel. Les données se réfèrent aux matchs de championnat de la saison en cours. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 360’ ont été inclus dans les classements.

>>> Les classements

SkillCorner : Kimmich le meilleur sous haute pression

La 473ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données SkillCorner sur les milieux-de-terrain les plus habiles à conserver la balle dans des situations de haute pression* dans 18 premières divisions européennes, le Brasileirão et la Liga MX au Mexique. L’Allemand de Bayern Munich Joshua Kimmich est en tête de liste parmi les milieux ayant été confrontés à au moins 60 situations de haute pression lors de la saison en cours.

L’international italien de Torino Samuele Ricci et le Brésilien de Tigres UANL Rafael Carioca complètent le trio de tête. Trois joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire figurent aux dix premiers rangs : deux des Danois de Nordsjælland (Mario Dorgeles et Zidan Sertdemir), ainsi que le prodige français de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery. Le plus jeune joueur du top 100 est le grand talent mexicain de Tijuana Gilberto Mora (15,9 ans, 43ème).

Par équipe, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour Manchester City (84,4%), Juventus (83,8%) et Shakhtar Donetsk (83,7%). Il s’agit de clubs attaquant de manière collective, ce qui rend plus facile la tâche des porteurs du ballon, comme plus amplement analysé dans ce Rapport Mensuel. C’est pourquoi la Lettre présente également l’écart mesuré pour chaque joueur par rapport à la moyenne de son équipe, avec l’Autrichien de WSG Tirol Valentino Müller surprenant leader.

* Un joueur est considéré sous pression lorsqu’il est en possession et il a au moins un adversaire proche de lui qui cherche à récupérer la balle ou limiter ses options de jeu. Pour chaque situation, SkillCorner détermine l’intensité de la pression en prenant en compte la vitesse des joueurs l’exerçant, leur distance du joueur en possession et l’angle de leur mouvement. Plus de renseignements ici.

>>> Top 100

Clubs les plus orientés jeunes

La 472ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 58 ligues à travers le monde selon le pourcentage de minutes des joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 21 ans lors des matchs de championnats disputés les trois dernières années. Barcelone est en tête pour le big-5 européen (22,6% des minutes par des U21), alors que les Ukrainiens du Rukh Lviv sont le club le plus orienté jeunes dans l’absolu (41,1%).

Les Danois de Nordsjælland (40,7% des minutes par des U21) et les Ouzbeks d’Olympic (39,9%) complètent le podium à l’échelle des 58 ligues, devant les Slovaques du MŠK Žilina et les Autrichiens du RB Salzburg. Quatre clubs de Ligue 1 sont derrière Barcelone au niveau des cinq grands championnats européens : l’OL (20,7%), Le Havre (16,8%), Reims (15,1%) et Montpellier (14,5%). Les plus faibles pourcentages en France ont par contre été mesurés pour Auxerre, Brest et l’OM.

En termes de nombre de U21 alignés, le trio de tête à l’échelle des clubs actuellement dans le big-5 se compose de l’AS St-Étienne (28 joueurs), Barcelone (26) et Stade de Reims (25). Le classement est tout autre si on ne prend en compte que les U21 importés de l’étranger, avec Parme (16 joueurs) devant RB Leipzig (14) et Brighton & Hove (12). Sur ce dernier plan, en première division française, Reims (11 joueurs) devance Strasbourg (10).

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>>> Atlas démographique

Top 100 des teenagers du football mondial

La 471ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 des joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur vingtième anniversaire du point de vue de leur niveau d’expérience* relatif. Lamine Yamal est en tête de liste avec 2,75 fois plus d’expérience que la moyenne mesurée pour les joueurs du même âge et du même poste.

Le champion d’Europe devance son co-équipier du FC Barcelone Pau Cubarsí (x2,42) et le néo-madrilène Endrick Felipe (x2,41). Le Parisien Warren Zaïre-Emery se classe quatrième, alors que les deux autres Français les mieux positionnés sont le gardien de Toulouse Guillaume Restes (septième) et le défenseur central de Manchester United Leny Yoro (treizième).

En dehors du big-5 européen, le trio de tête se compose de l’Équatorien Kendry Páez (Independiente del Valle, en prêt de Chelsea), du Brésilien Estêvão Willian (Palmeiras, aussi en prêt de Chelsea), ainsi que du Turc Yasin Özcan (Kasimpaşa). Au total, 38 ligues sont représentées dans le top 100, avec un maximum de 13 joueurs pour la Premier League anglaise, suivie par 10 pour la Ligue 1 française.

* Le niveau d’expérience est calculé à partir des minutes dans des rencontres officielles disputées lors de la dernière année, pondérées par le niveau sportif des matchs disputés.

>>> Top 100

>>> L’Observatoire du football CIES sera présent au World Football Summit (WFS) Europe (stand n° 5), qui se déroule à Séville du mercredi 18 septembre au jeudi 19 septembre 2024. Rendez-nous visite ou planifiez une réunion.

Rapport exclusif sur le marché de transferts

Le 97ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les flux financiers liés aux opérations de transfert de la dernière décennie. Malgré une baisse de 10% par rapport à l’année record de 2023, le montant des indemnités de transfert investi par les clubs mondialement est resté à un niveau très élevé en 2024 : €10,96 milliards bonus compris. Il s’agit de la deuxième valeur la plus haute jamais enregistrée.

Avec environ €23 milliards de dépenses lors de la dernière décennie, la Premier League anglaise se détache nettement (28% du total), suivie par la Serie A italienne (€10,8 milliards). La Premier League est aussi le championnat présentant le bilan le plus négatif depuis 2015 (-€11,5 milliards), suivie par la Saudi Pro League (-€1,8 milliards). À l’opposé, la Primeira Liga portugaise (+€2,3 milliards) devance le Championship anglais, l’Eredivisie néerlandaise et la Serie A brésilienne.

À l’échelle des clubs, Chelsea sort clairement du lot avec €2,78 milliards engagés en indemnités de transfert lors de la dernière décennie, 42% de plus que pour les deux clubs les plus dépensiers suivants : Manchester City et Manchester United. Cette dernière équipe présente le bilan le plus négatif depuis 2015 (€-1,30 milliards), tandis que Benfica a le meilleur solde (+€816 millions). PSG est troisième en négatif et LOSC Lille est quatrième en positif.

>>> Rapport complet

>>> Lettre hebodmadaire actualisée sur le mercato d’été (analyse par ligue)

Effectifs les plus chers : Chelsea bat tous les records

La 470ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 équipes au monde ayant engagé le plus d’argent en indemnités de transfert afin de recruter les joueurs de leur effectif actuel (tant de manière définitive qu’en prêt). Chelsea est en tête de liste avec €1,26 milliards bonus compris (indépendamment de leur payement effectif) et €1,14 milliards sans ces derniers. Il s’agit de valeurs record dans l’histoire du football (voir classement de l’an passé).

Manchester City et Manchester United complètent le podium avec des montants avec bonus aussi supérieurs au milliard d’euros. Sixième avec €772 millions, Paris St-Germain est la seule équipe non-anglaise aux sept premiers rangs. Les Français se classent juste derrière Arsenal (€798 m) et Tottenham (€787 m), tout en devançant Liverpool (€735 m). Real Madrid (€720 m) et Juventus (€626 m) sont les deux seuls autres clubs extérieurs à la Premier League dans le top 10.

Al-Hilal (€485 m, treizième) est au premier rang parmi les équipes hors big-5, devant trois autres équipes d’Arabie Saoudite : Al-Nassr (€270 m), Al-Ittihad (€226 m) et Al-Ahli (€224 m). Au total, 19 pays sont représentés dans le top 100, avec un maximum de 24 clubs pour l’Angleterre (les 20 de Premier League et 4 du Championship) et 10 pour la France (avec Monaco et l’Olympique de Marseille derrière le PSG).

>>> Toutes les données

Un mercato en baisse, mais pas en Ligue 1

La 469ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les sommes investies en indemnités de transfert (bonus inclus) par les clubs du monde entier entre l’été 2023 et l’été 2024. Dans les deux cas, la période prise en compte s’étend du 1er juin au lundi de la dernière semaine de la fenêtre des transferts (28 août en 2023 et 26 août en 2024).

Globalement, le volume des investissements a diminué de 13% : de €8,18 à €7,08 milliards. Les clubs de Premier League anglaise ont de nouveau été les plus dépensiers (€2,19 milliards), avec néanmoins des investissements aussi en baisse (-€270 millions, -11%). Une plus forte diminution, tant en valeur absolue (-€657 millions) que relative (-75%), a été mesurée pour la Saudi Pro League.

En ce qui concerne les autres ligues du big-5, une baisse a été enregistrée en Bundesliga allemande (-€160 millions, -20%), tandis que les investissements ont augmenté en Serie A italienne (+€130 millions, +17%), avec des valeurs stables pour la Liga espagnole et la Ligue 1 française. La plus forte hausse relative parmi les 20 ligues les plus actives a été enregistrée pour le Brasileirão (+€87 millions, +136%), en lien avec l’arrivée de capitaux étrangers dans les propriétés des clubs.

>>> Etude complète

Rapport sur les joueurs les plus sollicités

Le troisième rapport de la série estivale de l’Observatoire du football CIES sur le calendrier des matchs et la charge des joueurs se concentre sur les footballeurs les plus sollicités. Il révèle notamment que, lors des douze dernières années, plus de trois quarts des minutes disputées par les joueurs les plus utilisés mondialement par saison (>4’500 minutes) l’ont été dans des compétitions nationales de clubs (76,3%).

Ce résultat confirme au niveau des footballeurs les plus sollicités la conclusion déjà tirée dans le premier rapport à l’échelle de tous les joueurs : les ligues nationales, plus que tout autre organisateur, ont un rôle dominant dans la structuration du calendrier des matchs. Cette situation n’a que peu évolué au fil du temps (voir aussi deuxième rapport sur les clubs) et les changements apportés dans le format de certaines compétitions n’auront qu’un impact mineur.

Les projections effectuées pour 2024-2028 montrent en effet que, compte-tenu des tendances récentes dans la taille des effectifs, le turnover et le recours aux cinq substitutions, la proportion de footballeurs actifs dans les 40 ligues étudiées qui disputeront plus de 4,500 minutes de jeu officielles par saison (50 matchs entiers) sera légèrement inférieure à celle observée entre 2020 et 2024 : 1.02% comparé à 1.07%.

>>> Troisième rapport sur les joueurs les plus sollicités

>>> Deuxième rapport sur les clubs

>>> Premier rapport sur les organisateurs

Les clubs ne jouent pas plus de matchs par saison

Le deuxième rapport de la Summer Series de l’Observatoire du football CIES sur le calendrier des matchs et la charge des joueurs analyse les tendances dans le nombre de rencontres des clubs dans 40 des ligues les plus compétitives au monde. L’étude révèle notamment que les clubs ne disputent pas plus de matchs par saison, ce qui va à l’encontre de la croyance d’un calendrier de matchs de plus en plus chargé.

Entre 2012 et 2024, le nombre moyen de rencontres par club et saison est resté stable juste au-dessus de 40. Seulement 5% des équipes disputent en moyenne plus de 60 matchs par saison (matchs amicaux non inclus). En remontant encore plus dans le temps jusqu’à la saison 2000/01, ce constat est valable aussi pour les représentants du big-5 en Ligue des champions, avec même une diminution du nombre moyen de matchs officiels lors des trois dernières saisons.

Aucun changement notable n’a été observé non plus à l’échelle globale dans la proportion de clubs jouant 60 matchs ou plus par saison. Les valeurs mesurées lors des deux dernières saisons (3,7% pour 2022/23 et 4,0% pour 2023/24) sont dans ce cas aussi inférieures à la moyenne générale. L’étude présente également des projections pour le prochain cycle de quatre ans, avec les ligues nationales qui continueront à jouer un rôle dominant dans l’organisation des matchs.

>>> Étude complète

Calendrier des matchs et charge des joueurs : premier rapport

Le premier rapport de la Summer Series de l’Observatoire du football sur le calendrier des matchs et la charge des joueurs dans le football masculin analyse les tendances dans le nombre de matchs et de minutes par saison joués lors des douze dernières années par les footballeurs de 40 des meilleures ligues au monde, ainsi que leur distribution selon les organisateurs et des projections pour la période 2024-2028.

Les ligues nationales ont de loin le plus de poids dans l’organisation du football mondial masculin. Entre 2012 et 2024, elles ont organisé 82,2% de toutes les rencontres disputées par les joueurs des 40 ligues analysées. Le deuxième plus grand organisateur, les associations nationales, ont organisé 10,2% des matchs, devant les confédérations (6,7%) et la FIFA (0,9%).

Le principal changement intervenu lors des douze dernières saisons est le renforcement relatif des confédérations, en premier lieu au détriment des associations. Par contre, aucun affaiblissement n’a été constaté au niveau du leadership des ligues nationales sur le calendrier mondial du football masculin. Plus de 80% des minutes jouées par les footballeurs des 40 ligues investiguées lors de chacune des douze saisons étudiées ont été disputées dans des compétitions organisées par les ligues.

Selon les projections élaborées en prenant en compte les nouveaux formats de compétition, les joueurs des ligues analysées disputeront en moyenne le même nombre de minutes et 1,4% plus de matchs toutes compétitions confondues (matchs amicaux de club non inclus) lors des quatre prochaines années par rapport aux quatre dernières. La non-augmentation des minutes s’explique par la règle des cinq changements et les tendances observées en termes de taille des effectifs.

>>> Accédez gratuitement au rapport complet (anglais uniquement)

Calendrier du football masculin

L’Observatoire du football CIES innove avec quatre rapports estivaux sur la question très actuelle de la saturation du calendrier du football masculin. Les études seront publiées à un rythme hebdomadaire à partir de la semaine prochaine, et vont se focaliser sur trois domaines et/ou acteurs impliqués dans l’écosystème du calendrier global du football.

  • Semaine 1 (jusqu’au 12 juillet) – Compétitions
  • Semaine 2 (jusqu’au 19 juillet) – Clubs
  • Semaine 3 (jusqu’au 26 juillet) – Joueurs
  • Semaine 4 (jusqu’au 2 août) – Rapport final et plus d’informations

Les rapports serviront à mieux comprendre les tendances observées lors des douze dernières années en termes du nombre et de la fréquence des rencontres, tant en absolu qu’en fonction des organisateurs (ligues, associations, confédérations, etc.), ainsi qu’en termes de matchs et minutes disputés par les joueurs saison après saison. Ils proposeront aussi une analyse de l’impact des changements prévus dans le format de certaines compétitions (coupes continentales de clubs, coupe du monde des clubs de la FIFA, etc.).

D’autres nouveautés sont d’ores et déjà disponibles sur le site de l’Observatoire du football CIES, notamment les versions améliorées du Transfer Value Tool et de l’Atlas démographique, sans oublier les autres outils exclusivement développés comme l’Atlas des migrations et le Performance Stats Tool.

Euro 2024 : composition des effectifs et favoris

La 468ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse sous plusieurs angles les équipes qualifiées pour l’Euro 2024. L’analyse de la compétitivité des effectifs, calculée à partir d’un indice pondérant les minutes disputées par les sélectionnés lors de la dernière année par le niveau sportif de leurs rencontres, pointe l’Allemagne et l’Espagne en tant que favoris.

La France et l’Angleterre sont les deux autres demi-finalistes les plus probables, avec le Portugal juste derrière. Du point de vue de la valeur de transfert des joueurs convoqués, estimée par le biais du modèle statistique de l’Observatoire du football CIES, l’Angleterre (€1,69 milliards) devance la France (€1,41 milliards) et le Portugal (€1,22 milliards). Sur le plan individuel, Jude Bellingham devance le néo-Madrilène Kylian Mbappé et Phil Foden.

La Lettre présente également des données sur la démographie des effectifs. Sur le plan de l’âge, les valeurs s’étendent de 28,8 ans pour l’Écosse à 25,8 ans pour la République tchèque. En ce qui concerne la taille, les extrêmes se situent à 186,5 cm pour la Serbie et 181,6 cm pour l’Espagne. Au niveau de la part de sélectionnés jouant dans des clubs extérieurs au pays représenté, les pourcentages vont de 100% pour le Danemark et l’Albanie à 8% pour l’Angleterre.

Clubs les plus suivis sur les réseaux sociaux

La 467ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs au monde avec le plus d’abonnés sur quatre réseaux sociaux : Facebook, X, Instagram et TikTok. Récents vainqueurs de la Ligue des champions de l’UEFA, les Espagnols de Real Madrid sont en tête avec 411 millions de followers, suivis par Barcelone (361 millions) et Manchester United (216 millions).

Quinzième, Al-Nassr de Cristiano Ronaldo est l’équipe non-européenne la plus suivie (54 millions d’abonnés). Les Saoudiens devancent les Brésiliens de Flamengo (aussi 54 millions) et les Égyptiens d’Al-Ahly (51 millions). Cinq clubs de Ligue 1 sont aux cent premiers rangs, avec un trio de tête composé par Paris St-Germain (4ème, 184 millions), Monaco (31ème, 20 millions) et l’OM (33ème, 19,7 millions).

Les plus fortes progressions lors de la dernière année parmi les équipes du top 100 ont été enregistrées pour Real Madrid (+48 millions d’abonnés), Inter Miami (+31 millions), Manchester City (+27 millions) et Al-Nassr de Cristiano Ronaldo (+22 millions). En termes relatifs, l’augmentation la plus notable a été observée pour l’Inter Miami de Lionel Messi (+1’348%).

>>> Toutes les données

Valeurs de transfert : top 100 mondial

L’Anglais Jude Bellingham est actuellement le joueur au monde avec la plus haute valeur sur le marché des transferts. Selon le modèle statistique* de l’Observatoire du football CIES, après une première saison très réussie au Real Madrid, à quelques jours de la finale de la Ligue des champions, son juste prix atteint désormais €280m**. Consultez le top 100 ici.

Le redoutable attaquant de Manchester City Erling Haaland est le deuxième joueur le mieux valorisé (€255m). Le sérial buteur norvégien devance le duo brésilien de Real Madrid Vinícius Júnior (€241m) et Rodrygo Goes (€221m), ainsi que son co-équipier Phil Foden (€204m). Dans le top dix il y a aussi deux joueurs d’Arsenal (Bukayo Saka et Martin Ödegaard), un troisième Citizen (Julián Álvarez), le prodige de Barcelone Lamine Yamal, ainsi que Florian Wirtz de Bayer Leverkusen.

À l’échelle des autres postes, le Suisse de Borussia Dortmund Gregor Kobel est premier parmi les gardiens, le Français d’Arsenal William Saliba parmi les défenseurs centraux, le Croate de Manchester City Joško Gvardiol parmi les défenseurs latéraux et l’Uruguayen de Real Madrid Federico Valverde parmi les milieux défensifs. L’avant-centre portugais de Paris St-Germain Gonçalo Ramos a la plus haute valeur estimée au niveau de la Ligue 1.

* Bâti sur environ 5’500 transferts payants, le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES explique plus de 85% des différences dans les prix payés par les clubs sur la base de critères tels que l’âge, la durée de contrat, les minutes de jeu, la part de celles-ci en tant que titulaire, le niveau sportif des matchs disputés, les résultats, la force économique du club et de la ligue d’appartenance, celle des potentiels acheteurs, le niveau d’inflation, etc.

**Les estimations font référence à 100% des droits de transfert, bonus inclus, sans prise en compte d’éventuelles clauses de départ.

Jour de finale : rapport sur le football féminin

Le football féminin poursuit sa croissance et le processus de professionnalisation suit son cours. Bien que toujours comparativement moins disponibles que chez les hommes, des données sur le profil démographique des joueuses sont désormais plus accessibles pour les femmes aussi. Le 96ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs de 223 équipes dans 19 ligues à travers le monde : 14 européennes et 5 non-européennes.

Les clubs étudiés ont en moyenne évolué avec des joueuses âgées de 25,2 ans. Les équipes d’Europe du Nord sont les plus axées sur l’utilisation de jeunes footballeuses, alors que deux championnats non-européens sont les plus âgés : le Brasileiro Feminino et la NWLS des États-Unis. Les valeurs pour les deux finalistes de la Ligue des champions de l’UEFA sont de 27,2 ans pour l’Olympique Lyonnais et 25,9 ans pour Barcelone.

Au niveau des origines des expatriées, avec 159 footballeuses évoluant à l’étranger dans les championnats étudiés, les Etats-Unis sont les leaders dans ce domaine. Les Canadiennes et les Suédoises s’exportent aussi en nombre (60 expatriées dans les deux cas). La grande diversité des origines impliquées (97 nationalités) témoigne quant à elle de l’expansion géographique de la pratique du football féminin.

Les clubs des championnats financièrement les mieux dotés tendent à s’appuyer sur des joueuses plus expérimentées, ainsi que sur plus de footballeuses importées de l’étranger. Ceci est notamment le cas de la Women’s Super League anglaise, dont les équipes ont en moyenne évolué avec des joueuses de 28,8 ans et où les expatriées ont disputé 61,3% des minutes. En ce qui concerne ce dernier pourcentage, l’Olympique Lyonnais se situe à 51,1% et Barcelone à 27,3%. Que le meilleur gagne !

>>> Rapport complet

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Gestion durable de l’effectif : Arsenal en tête

Une bonne planification de l’effectif est un atout-clé pour la réussite des clubs. La 465ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs dans 59 ligues à travers le monde selon un indice de continuité prenant en compte la stabilité de l’effectif, sa structure d’âge et la politique contractuelle* afin de révéler les équipes à la fois les plus stables et les mieux préparées à garder un bon niveau de stabilité lors des saisons à venir.

Arsenal est en tête de classement devant une autre équipe anglaise qualifiée pour la prochaine édition de la Ligue des champions, Aston Villa. Les gagnants de la Premier League, Manchester City, sont quatrièmes. Les Allemands de Borussia Mönchengladbach se classent troisièmes, ce qui laisse présager une amélioration des performances après une saison 2023/24 décevante, à condition que le club ne décide pas de chambouler sa politique.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, l’indice de continuité le plus élevé a été enregistré pour Toulouse (11ème au total), devant Lens et Monaco. Paris St-Germain est aussi bien classé, ce qui suggère que le club de la capitale s’est bien organisé pour donner de la continuité à son projet malgré le départ de Kylian Mbappé. Les néo-promus d’Auxerre sont en tête de liste au niveau de la Ligue 2, devant les Girondins de Bordeaux, dont les résultats devraient pouvoir s’améliorer la saison prochaine.

La stabilité est mesurée à travers le nombre de joueurs utilisés en championnat lors des trois dernières années, la structure d’âge par le pourcentage de minutes lors de la saison en cours par des joueurs de 31 ans ou plus (sans gardiens) et la politique contractuelle par la part de minutes de joueurs dont le contrat se termine au plus tard fin 2025. L’indice de continuité est la moyenne des trois variables indexées sur base 100 avec le maximum pour la plus faible utilisation de joueurs, de joueurs âgés et de joueurs au contrat court.

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Joueurs les plus impactants de la saison

La 464ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs de champ dont les performances ont été les plus impactantes lors de la saison 2023/24 dans 54 ligues à travers le monde. Le score d’impact a été calculé en prenant en compte les performances dans six domaines de jeu, les minutes disputées en championnat, ainsi que les résultats. La plus haute valeur tous postes confondus a été enregistrée pour l’Espagnol de Manchester City Rodri.

Un autre milieu-de-terrain, le Suisse Granit Xhaka des champions d’Allemagne de Bayer Leverkusen, se classe deuxième. À l’échelle des autres postes, les scores d’impact les plus élevés ont été mesurés pour le Portugais Rúben Dias parmi les défenseurs centraux, son co-équipier Kyle Walker pour les défenseurs latéraux, l’Allemand Florian Wirtz au niveau des milieux offensifs, l’Anglais Bukayo Saka pour les ailiers, ainsi que l’Argentin Lautaro Martínez pour les avants-centres.

En ce qui concerne la Ligue 1, par poste, les plus hautes valeurs d’impact ont été enregistrées pour Wilfried Singo parmi les défenseurs centraux, Achraf Hakimi pour les défenseurs latéraux, Pierre Lees-Melou pour les milieux défensifs, Aleksandr Golovin pour les mileux offensifs, Ousmane Dembélé pour les ailiers, ainsi que Kylian Mbappé pour les avants-centres. Le plus haut score d’impact pour la Ligue 2 a été mesuré pour l’Auxerrois Paul Joly.

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Rapport migrations : la hausse continue

Le Rapport Mensuel n° 95 de l’Observatoire du football CIES présente les tendances migratoires observées lors des cinq dernières années à l’échelle de 135 ligues masculines réparties entre 88 associations nationales à travers le monde. Un nouveau record dans la présence de footballeurs expatriés a été enregistré en 2024. Depuis 2020, leur nombre a augmenté de presque 20%.

L’importation de joueurs depuis l’étranger est un phénomène touchant désormais un plus grand nombre de clubs et de ligues à travers le monde. La mobilité des joueurs se fait en effet de plus en plus à travers des réseaux de transfert transnationaux, non plus seulement pour les footballeurs les plus talentueux, mais aussi pour les joueurs évoluant à des échelons inférieurs du football professionnel.

Nous observons notamment une intensification des migrations de joueurs d’associations plus compétitives vers des pays footballistiquement moins développés : les Français au Luxembourg et en Suisse, les Argentins au Pérou et au Chili, les Brésiliens en Corée du Sud et aux États-Unis, les Croates en Bosnie, les Anglais en Écosse, les Allemands en Autriche, etc.

Trois pays se détachent en tant que principaux exportateurs de joueurs : le Brésil, la France et l’Argentine. Alors que les Brésiliens restent les plus représentés à l’étranger, lors des cinq dernières années, leur nombre s’est beaucoup moins accru (+86 expatriés) que celui des ressortissants des deux derniers champions du monde : la France (+273) et l’Argentine (+220).

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Travail défensif des attaquants : nouvel indicateur

La 463ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs offensifs (ailiers et centre-avants) de 30 ligues à travers le monde selon le volume de travail défensif effectué. Ce dernier a été mesuré à travers un indice* prenant en compte deux variables : la distance parcourue à haute vitesse (>25 km/h) en phase défensive (données SkillCorner) et le nombre de pressions exercées sur les adversaires sans contact physique ni avec la balle (données Wyscout).

Le score le plus élevé dans l’absolu a été enregistré pour l’attaquant sud-coréen Heung-Min Son, avec une valeur particulièrement forte au niveau de la distance couverte à haute vitesse hors possession. Au niveau du big-5 européen, Son devance un autre joueur de Tottenham, Richarlison, ce qui reflète le très grand investissement en termes de travail défensif demandé par l’entraîneur des Spurs Ange Postecoglou aux attaquants, et explique peut-être le fléchissement récent des performances.

Jonathan David (LOSC Lille) est en tête de liste pour la Ligue 1, Johannes Eggestein des probables néo-promus de St. Pauli dans les deuxièmes divisions des pays des ligues du big-5, le Costaricien Manfred Ugalde (Twente, transféré en janvier à Spartak Moscou) au niveau des championnats européens hors big-5, avec la plus haute valeur en absolu en termes de pressions exercées sur les adversaires, ainsi que le Mexicain Ricardo Marín (Chivas Guadalajara) pour les ligues non-européennes analysées.

* L’indice a été calculé sur base 100 à partir de la moyenne des valeurs totalisées sur les deux variables prises en compte, elles-mêmes projetées sur base 100. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1,200 minutes de championnat lors de la saison en cours ont été inclus dans les classements.

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Indice d’ancrage territorial : Athletic Club au top

Le numéro 462 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’ancrage territorial de presque 1’000 équipes dans 58 ligues à travers le monde du point de vue de la part de joueurs nationaux et de footbasleurs formés au club parmi ceux utilisés en championnat lors de la dernière année*. L’indice d’ancrage territorial reflète l’écart à la moyenne sur ces deux variables, avec un score maximal pour Athletic Club (100% de nationaux et 62% de formés)

Les Basques devancent les Colombiens d’Envigado et quatre autres équipes d’Amérique latine : les Mexicains de Chivas Guadalajara, les Argentins de Gimnasia La Plata, les Vénézuéliens de Caracas et les Uruguayens de Defensor. Les Ukrainiens de Dynamo Kiev sont la seule autre équipe européenne dans le top 10, accompagnés aussi par un autre club argentin (Club Estudiantes), une autre équipe colombienne (Millonarios), ainsi que les Égyptiens d’ENPPI.

Les clubs les plus ancrées territorialement du point de vue du profil des joueurs alignés dans les autres championnats majeurs sont Newcastle United en Premier League (avec Wolverhampton à l’opposé), Empoli en Serie A (Udinese à l’autre extrême), Heidenheim en Bundesliga (RB Leipzig dernier), Le Havre en Ligue 1 (l’OM en queue de peloton), ou encore Vitória SC en Primeira Liga et Fluminense dans le Brasileirão.

Les joueurs nationaux sont définis comme ceux ayant grandi dans l’association de leur club d’appartenance, tandis que les footballeurs formés au club sont ceux ayant joué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi (non-nationaux exclus). Les données font référence à la dernière année ou, pour quelques ligues mineures et clubs néo-promus, à la saison en cours.

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Joueurs U20 les plus aguerris : top 100 mondial

La 461ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 20ème anniversaire qui ont accumulé la plus grande expérience de jeu* lors de la dernière année. Le score ‘capital expérience’ le plus élevé a été enregistré pour le milieu de Benfica João Neves. L’international portugais a disputé pas moins de 4’905 minutes officielles, dont 97% en tant que titulaire, à un excellent niveau lors des 365 derniers jours.

João Neves devance un autre milieu international, le Français Warren Zaïre-Emery (Paris St-Germain), ainsi que l’Argentin de Manchester United Alejandro Garnacho. Un autre joueur français, le Lillois Leny Yoro, est dans le top 5, tandis que le gardien de Toulouse Guillaume Restes se classe premier parmi les gardiens (quatorzième au général). Le très jeune prodige du FC Barcelone et de l’équipe espagnole Lamine Yamal est quatrième.

Trente-deux championnats sont représentés dans le top 100, avec un maximum de dix joueurs pour la Premier League anglaise, suivie par la Liga espagnole (9), la Pro League belge (8) et la Ligue 1 française (7). En plus des trois joueurs déjà cités, les autres représentants de la première division hexagonale sont Malick Fofana (Olympique Lyonnais), Désiré Doué et Jeanuël Belocian (Stade Rennais), ainsi qu’Ângelo Gabriel (RC Strasbourg).

* L’expérience de jeu de la dernière année a été calculée sur base 100 en pondérant les minutes disputées dans des rencontres officielles de club (au niveau adulte) ou d’équipes nationales (A et U21) selon leur niveau sportif en fonction de la méthode décrite dans cette note.

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Indice de courses rapides : l’Angleterre au top

Le numéro 460 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 30 ligues dans le monde selon un indice de courses rapides bâti sur la base de trois variables physiques exclusivement produites par SkillCorner : les sprints, les vitesses et les accélérations*. En prenant la valeur moyenne des scores mesurés à l’échelle de chaque équipe projetée sur base 100, la Premier League et le Championship anglais sont en tête de classement.

La Serie A italienne complète le podium juste devant l’Eredivisie néerlandaise, avec la Super League suisse à la cinquième place. Les deux premiers niveaux de compétition française figurent aussi dans le top 10, avec la Ligue 2 (sixième) mieux classée que la Ligue 1 (huitième). Le Brasileirão est le seul championnat extra-européen des sept analysés dans le top 10. La Liga MX mexicaine, la Serie B italienne et la Primera División argentine ferment par contre la marche.

Par club, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour Chelsea, devant Tottenham et six autres clubs anglais, dont Liverpool, Manchester United et Leicester City en Championship. Les meilleurs indices de courses rapides pour les autres ligues du big-5 européen ont été mesurés pour Rayo Vallecano en Liga, Bayern Munich (devant Bayer Leverkusen) en Bundesliga, RC Strasbourg (devant PSG et l’OM) en Ligue 1, ainsi que Sassuolo en Serie A.

Les variables prises en compte sont la fréquence de courses à haute vitesse (≥25 km/h pendant ≥0,7’’), la moyenne des vitesses maximales atteintes par les joueurs, ainsi que la fréquence de leurs accélérations (>=10.8km/h/s pendant ≥0,7’’). L’indice est calculé sur une base 100 à l’échelle des équipes à partir des valeurs centrées réduites mesurées pour chaque variable.

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Meilleurs joueurs par domaine de jeu

Le rapport du mois d’avril de l’Observatoire du football CIES présente l’approche exclusivement développée à partir des données Wyscout pour identifier les joueurs de champ les plus performants dans six domaines de jeu : défense au sol, jeu aérien, distribution, percussion, assistance et finition. Les classements font référence aux matchs de championnat disputés lors de la dernière année dans 73 ligues à travers le monde.

Le meilleur indice dans le domaine de la défense au sol a été enregistré pour le défenseur central italien Alessandro Buongiorno (Torino), suivi par l’Espagnol de Chelsea Marc Cucurella. Pour le jeu aérien, au niveau des défenseurs centraux, le Néerlandais Virgil van Dijk (Liverpool) devance le Français Dan-Axel Zagadou (Stuttgart). En ce qui concerne la distribution, Toni Kroos (Real Madrid) et Granit Xhaka (Bayer Leverkusen) partagent la première place.

Au niveau de la percussion, le Belge Jérémy Doku (Manchester City) devance le néo-international portugais Francisco Conceição (Porto). En termes d’assistance, Ousmane Dembélé (Paris St-Germain) est en tête de classement devant un autre champion du monde, Rodrigo de Paul (Atlético Madrid). Sur le plan de la finition, le podium se compose d’Harry Kane (Bayern Munich), Deniz Undav (Stuttgart) et Kylian Mbappé (Paris St-Germain).

>>> Méthode et données

Valeurs montantes : Yamal écrase la concurrence

La Lettre hebdomadaire numéro 459 de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 mondial des joueurs n’ayant pas encore fêté leur 23ème anniversaire dont la valeur de transfert* a le plus augmenté lors des six derniers mois. Le prodige du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne Lamine Yamal est en tête de classement avec une augmentation de €134 millions (de €11m à €145m).

Le Portugais du Benfica João Neves (+€72m) et le néo-international brésilien de Gérone Sávio Moreira (+€70m) complètent le podium. D’autres jeunes très prometteurs se classent aux premiers rangs, à l’image de l’Anglais de Chelsea Cole Palmer (quatrième), du Brésilien de Palmeiras (en prêt du Real Madrid) Endrick Felipe (sixième) ou encore de l’ancien du Stade Rennais Jérémy Doku (septième).

Dixième, le milieu de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery est premier parmi les joueurs français (+€45m) malgré un contrat échouant en 2025 qui le pénalise fortement. Une éventuelle prolongation le placerait dans le trio de tête. Deux autres Français se classent aux trente premiers rangs : le défenseur central de RB Leipzig Castello Lukeba (18ème, +€35m) et le milieu de Stuttgart Enzo Millot (28ème, +€29m).

*Estimée selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES.

>>> Top 100

Emploi de jeunes : clubs français bien placés

La 458ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en lumière les équipes de 61 ligues à travers le monde ayant aligné des joueurs de moins de 21 ans* pendant le plus fort pourcentage de minutes dans les matchs de championnat disputés lors des 365 derniers jours. Deux excellents clubs formateurs d’Europe de l’Est sont en tête de classement : les Ukrainiens de Rukh Lviv (52,3%) et les Slovaques du MŠK Žilina (44,5%).

La Lettre présente également les classements pour les limites d’âge allant des joueurs de moins de 19 ans à ceux de moins de 23 ans. Les premiers classés pour chacune de ces catégories d’âge à l’échelle des cinq grands championnats européens sont Toulouse pour les U19, Barcelone pour les U20, Strasbourg pour les U21 et U22, ainsi que Frosinone pour les U23. Pour cette dernière classe d’âge, cinq clubs de Ligue 1 sont aux dix premiers rangs.

Parmi les équipes des 24 ligues extra-européennes analysées, les valeurs les élevées ont été enregistrées pour les Australiens d’Adelaide United à l’échelle des U19 et des U20, les Colombiens d’Envigado pour les U21, ainsi que les Colombiens de Fortaleza CEIF pour les U22 et U23. Cet Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES donne accès à plusieurs indicateurs sur la composition des effectifs des clubs de 31 premières divisions de l’UEFA.

* Il s’agit des footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment de la rencontre.

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