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Les 250 footballeurs les plus prometteurs dans le monde

La 386ème Lettre hebdomadaire a analysé les données InStat sur les performances techniques des joueurs dans le cadre de la méthode Impact Score, nouvellement conçue par l’Observatoire du football CIES, afin de dévoiler 250 grands talents nés en 2000 ou après actifs dans 59 ligues dans le monde. Vinícius Júnior (2000, IS de 100), Bukayo Saka (2001, IS 92), Joško Gvardiol (2002, IS 94), Jude Bellingham (2003, IS 91) et Pablo Gavi (2004 ou après, IS 93) sont en tête par année de naissance.

Sandro Tonali et Vitinha Ferreira complètent le podium pour les joueurs nés en 2000, tout comme Jurriën Timber et Gonçalo Inácio pour l’année 2001. Les deuxièmes et troisièmes joueurs les mieux classés pour les autres années de naissance sont Piero Hincapié et Eduardo Camavinga (2002), Jamal Musiala et Harvey Elliott (2003), ainsi que Gabriel Slonina et Daniil Khudyakov (2004 ou plus jeunes). Las valeurs Impact Score des footballeurs de 59 ligues dans le monde sont disponibles gratuitement dans cet outil exclusif.

L’Impact Score est calculé à partir du niveau moyen des matchs disputés par les joueurs selon la méthode du capital expérience, leur minutage dans des rencontres officielles lors des 365 derniers jours et leurs performances sur le terrain comparées à celles des co-équipiers et adversaires, ainsi que par rapport aux joueurs du même profil technique selon l’approche par rôle fraîchement développée aussi par l’Observatoire du football CIES.

Les classements complets de 23 championnats révélés

L’Observatoire du football CIES lance sa saison 2022/23 avec les classements finaux projetés pour 23 premières divisions d’associations membre de l’UEFA, prédits sur la base d’un modèle statistique incluant les performances des équipes lors des deux saisons précédentes, le capital expérience des joueurs de l’effectif actuel et les dépenses sur le marché des transferts. Les classements complets sont disponibles gratuitement dans la 385ème Lettre hebdomadaire.

L’Inter serait le seul nouveau champion dans les ligues du big-5, où les hiérarchies sont bien établies. L’AS Monaco est censé devenir le dauphin de Paris St-Germain en devançant l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais. Les quatre équipes de Ligue 1 faisant face au plus gros risque de relégation sont, dans l’ordre, Ajaccio, Clermont Foot, Troyes et Angers.

Dans les autres ligues européennes, Sporting CP enlèverait le titre à Porto au Portugal, Fenerbahçe à Trabzonspor en Turquie, Slavia Prague à Viktoria Plzen en République Tchèque, Midtjylland à Copenhague au Danemark, ainsi que Young Boys à Zurich en Suisse. L’Union SG ne terminerait la saison régulière qu’à la sixième place en Belgique, juste derrière Anderlecht. Une actualisation sera disponible sur demande à la fin du mercato.

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l’Observatoire du football CIES a conçu un bref questionnaire visant à comprendre ce que les passionnés du jeu comme vous considèrent comme préoccupant dans le football professionnel masculin. Nous remercions chaleureusement ceux ayant déjà répondu et nous demandons gentiment aux autres de prendre une minute pour le faire.

Les principaux résultats seront publiés en ligne sur notre site et réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok).

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Démographie des ligues de football féminines : consolidation en marche

Le Rapport mensuel du mois de juin 2022 de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution depuis 2017 de la composition des effectifs des équipes de dix ligues féminines du monde entier. L’étude montre notamment que la forte augmentation du pourcentage de minutes des footballeuses expatriées observée entre 2017 et 2021 ne s’est pas poursuivie lors de la dernière année.

Comme pour l’importation de joueuses, après quatre années consécutives de croissance, l’âge moyen des compositions alignées n’a pas augmenté au cours de la dernière année. Depuis 2017, une hausse a toutefois été enregistrée dans huit des dix championnats étudiés, avec un accroissement notable en Women’s Super League anglaise (+2,3 ans d’âge). Par championnat, en 2022, les valeurs varient entre 22,1 ans aux Pays-Bas et 27,1 ans aux États-Unis (25,4 ans en France).

Les États-Unis sortent du lot en tant que principal pays exportateur. Avec 82 représentantes à l’étranger, les Américaines devancent les Suédoises (46 expatriées) et les Canadiennes (42). Des joueuses originaires des États-Unis sont présentes dans tous les championnats étudiés, avec un maximum de 22 footballeuses dans la Damallsvenskan suédoise. Au total, 73 associations comptent au moins une expatriée dans l’un des dix championnats analysés, y compris la France (8ème avec 29).

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Valeurs de transfert : Mbappé reprend son trône

La dernière Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES avant la pause estivale présente le top 100 des plus hautes valeurs de transfert dans le monde. Grâce à son récent renouvellement de contrat avec Paris St-Germain, Kylian Mbappé (€206 M) est de retour en tête. Le champion du monde français devance le frais vainqueur de la Ligue des champions Vinícius Júnior (€185 M) et la nouvelle recrue de Manchester City Erling Haaland (€153 M).

Rúben Dias présente la plus haute valeur pour un défenseur central : €110 M. Gianluigi Donnarumma (€74 M) est en tête pour les gardiens, Trent Alexander-Arnold (€87 M) au niveau des défenseurs latéraux et Pedri González (€135 M) pour les milieux. L’attaquant de Benfica Darwin Núñez (47ème, €70 M) a la plus grosse cote parmi les joueurs n’évoluant pas dans le big-5. Kevin de Bruyne (€57 M) est le joueur le plus âgé dans le top 100 (30,9 ans), tandis que Pablo Gavi (€58 M) est le plus jeune (17,8 ans).

Sept joueurs de Ligue 1 sont dans le top 100 : Mbappé, Hakimi, Donnarumma, Marquinhos, Paquetá, Tchouaméni et David. Les intervalles de valeurs pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement ici. Plus de renseignements sur l’approche développée par l’Observatoire du football CIES pour évaluer de manière scientifique les valeurs de transfert des footballeurs professionnels sont disponibles dans cet article. N’hésitez pas à nous contacter pour connaître nos services.

TOP 100 

Jeunes joueurs du semestre : Bellingham en tête

Le numéro 383 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs qui n’ont pas encore fêté leur 20ème anniversaire ayant accumulé la plus grande expérience de jeu pendant le premier semestre de l’année. Le milieu de Borussia Dortmund et de l’Angleterre Jude Bellingham devance le duo de Barcelone et d’Espagne Pablo Gavi et Pedri González.

Deux joueurs de Ligue 1 française se classent aux cinq premiers rangs : le Lyonnais Castello Lukeba (quatrième) et le Parisien Nuno Mendes (cinquième). Le podium des U20 jouant en dehors d’Europe ayant accumulé le plus d’expérience depuis le début de l’année se compose de Marcos Leonardo (Santos FC), Juan David Mosquera (Independiente Medellín) et Santiago Simón (River Plate).

Les classements ont été établis selon la méthode du capital expérience, qui prend en compte les minutes disputées dans des matchs officiels et leur niveau sportif. Cette procédure nous permet de combiner dans une seule métrique l’emploi des joueurs et le niveau des rencontres auxquellesils ont pris part. Plus de renseignements sont disponibles dans ce Rapport et sur demande.

Meilleurs onze dans 32 ligues européennes

Avec la fin des saisons 2021/22, cette Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les meilleurs onze pour 32 ligues européennes à partir de l’approche Impact Score combinant les résultats des équipes avec le temps de jeu et les performances techniques des joueurs selon les données InStat. Les formations tactiques ont été choisies en incluant en premier lieu les joueurs les mieux classés au poste le plus joué et en ajoutant ensuite des footballeurs à des postes complémentaires.

Vingt-et-une équipes sont représentées dans les meilleurs onze du big-5 : Liverpool (6), Manchester City (4) et Tottenham (Harry Kane) en Angleterre ; Real Madrid (6), Séville (2), Barcelone (2) et Betis (Nabil Fekir) en Espagne ; Milan (4), Inter (3), Juventus (2), Naples (Amir Rrahmani) et Fiorentina (Nicolás González) en Italie ; Bayern Munich (9), Borussia Dortmund (Jude Bellingham) et Bochum (Manuel Riemann) en Allemagne ; Paris St-Germain (5), Marseille (2), Rennes (Benjamin Bourigeaud), Monaco (Aurélien Tchouaméni), Strasbourg (Ludovic Ajorque) et Nice (Walter Benítez) en France.

Les dix plus jeunes joueurs sélectionnés dans un onze sont Jude Bellingham (Borussia Dortmund), Arsen Zakharyan (Dinamo Moscou), Ilya Zabarnyi (Dynamo Kiev), Adam Hlozek (Sparta Prague), Nuno Mendes (PSG), Jakub Kaminski (Lech Poznan), Ryan Gravenberch (Ajax), Karim Adeyemi (RB Salzbourg), Liel Abada (Celtic) et Jurriën Timber (Ajax). La Lettre présente aussi le profil technique des joueurs selon quinze catégories comme expliqué dans ce Rapport.

Jeu de passes des gardiens : 36 ligues dans le monde

La 381ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le jeu de passes des gardiens dans 36 ligues dans le monde avec les données produites par InStat. Le pourcentage de longues passes vers l’avant par rapport au total de passes s’étend entre à peine 8,2% pour le gardien de Paris St-Germain Keylor Navas et 83,6% pour le dernier rempart des Hongrois de Paksi FC Gergö Rácz. Seuls ont été pris en compte les gardiens ayant disputé au moins 1’000 minutes (temps additionnels inclus).

En Ligue 1 française, la plus forte proportion de longues passes vers l’avant (au moins 40 mètres avec un angle de 90°) a été mesurée pour Marc-Aurèle Caillard du FC Metz (60,7%). Le gardien du Stade Brestois Marco Bizot est celui en ayant effectué le plus par match (13,6 en moyenne), tandis que Pau López (Olympique de Marseille) est le dernier rempart de la première division française ayant fait le plus de passes au total (39,8 par rencontre). 

Les données des passes des gardiens dépendent fortement du style de jeu des équipes. Par ligue, le pourcentage des longues passes en avant varie entre seulement 35,7% en Süper Lig turque jusqu’à un maximum de 58,4% en Premiership écossaise. En France, les valeurs sont de 36,8% en Ligue 1 et 47,7% en Ligue 2. Plus de données techniques d’InStat sont disponibles gratuitement dans l’outil Performance Stats de l’Observatoire du football CIES.

Pays exportateurs : la France se rapproche du Brésil

La 380ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 80 associations avec le plus de joueurs évoluant à l’étranger dans 135 ligues du monde entier. Le Brésil est en tête de classement avec 1’219 expatriés, suivi par la France (978) et l’Argentine (815). Depuis 2017, le nombre de Brésiliens et d’Argentins à l’étranger n’a que faiblement augmenté, tandis que celui des Français s’est fortement accru.

Le quatrième place de l’Angleterre s’explique essentiellement par la forte présence de joueurs ayant grandi dans ce pays dans les équipes d’autres pays britanniques et d’Irlande : environ 57% de l’ensemble des expatriés anglais. La cinquième place allemande est notamment liée à la migration de retour de nombreux joueurs d’origine turque ayant grandi en Allemagne.

Depuis 2017, les plus fortes augmentations en termes absolus ont été enregistrés pour les Français (+208 expatriés), les Néerlandais (137) et les Colombiens (+124). En termes relatifs, parmi les nations avec au moins 100 expatriés, les accroissements les plus marqués ont été mesurés pour les Vénézuéliens (+86%), les Hollandais (+60%) et les Autrichiens (+51%). Plus d’analyses exclusives sont disponibles dans le 75ème Rapport Mensuel et l’Atlas de migration de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert hors big-5

Le numéro 379 de la Lettre hebdomadaire présente les dix valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES pour dix premières divisions extérieures au big-5 dans le monde : Portugal, Pays-Bas, Brésil, Belgique, États-Unis/Canada, Autriche, Turquie, Danemark, Suisse et Écosse. La plus haute valeur a été enregistrée pour l’attaquant de Benfica Darwin Núñez (€ 71 millions).

Darwin Núñez réunit tous les critères clé pour une haute évaluation : jeunesse (pas encore 23 ans), long contrat (plus de trois ans restants), employé par un club compétitif (SL Benfica) et réalisant de très belles performances, notamment du point de vue des buts marqués. Les rumeurs de transfert l’annonçant du côté d’un top club anglais sont vraisemblables. Dans la mesure où ces derniers tendent à pousser l’inflation des prix vers le haut, un accord pouvant atteindre €80 millions est imaginable.

Les joueurs suivants présentes les valeurs les plus élevées au niveau des neuf ligues restantes : Antony dos Santos (NED, €57M), Charles De Ketelaere (BEL, €40M), Gabriel Barbosa (BRA, €39M), Karim Adeyemi (AUT, €31M), Muhammed Aktürkoglu (TUR, €20M), Alan Velasco (USA, €20M), Liel Abada (SCO, €19M), Anders Dreyer (DEN, €15M), ainsi que l’ancien Niçois Dan Ndoye (SUI, €15M).

Seuls les joueurs pour lesquels nous avons été en mesure de collecter l’information sur la durée contractuelle ont été inclus dans l’analyse. Néanmoins, dans la mesure où cette dernière est généralement disponible pour les footballeurs les plus en vue, les classements devraient refléter fidèlement la réalité. Les intervalles de valeurs pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement ici. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur nos services.

Minutes des formés au club : les Basques en tête

Aucune équipe pendant la saison du big-5 en cours n’a aligné de joueurs formés au club pour une plus forte proportion de minutes qu’Athletic Club : 55,8%. Les Espagnols devancent une autre équipe basque, Real Sociedad (43,9%). L’AS St-Etienne (35,6%) pointe en tête pour la Ligue 1 devant Montpellier HSC (34,5%) et l’Olympique Lyonnais (33,1%). Les données pour les clubs de 40 ligues sont disponibles dans la 378ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Les Slovaques de MŠK Žilina (85,5%) présentent le plus haut pourcentage parmi l’ensemble des équipes étudiées, tandis que les Colombiens d’Envigado (76,4%) sont en tête de classement au niveau des neuf championnats extra-européens analysés. Les joueurs formés au club définissent les footballeurs ayant passé au moins trois ans dans leur club d’emploi entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaire.

À l’échelle des ligues, les valeurs s’étendent d’un minimum de 4,0% en Super League grecque à un maximum de 26,0% dans la Liga Professional argentine. La moyenne mesurée en Ligue 1 française (11,8%) se situe 3,2% en dessous de la moyenne générale, moins qu’en Super League suisse (21,7%), en Liga espagnole (17,0%) ou en Premier League anglaise (12,1%), mais plus qu’en Bundesliga allemande (9,9%), Pro League belge (9,6%) et Serie A italienne (7,1%).

Plus de données exclusives sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs joueurs par profil technique

La 377ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu d’InStat pour dévoiler les joueurs de champ les plus performants dans 32 ligues européennes. Les footballeurs ont été répartis en quinze profils techniques et classés selon leur niveau de performance par rapport aux co-équipiers et adversaires, leur temps de jeu, ainsi que la force de leur équipe et ligue.

Les joueurs suivants sont en tête pour les sept profils offensifs : Trent Alexander-Arnold (distributeur créateur), Andrew Robertson (distributeur percuteur), Bukayo Saka (percuteur créateur), Karim Benzema (tireur créateur), Vinícius Júnior (tireur percuteur), Thomas Müller (cible offensive tout terrain) et Robert Lewandowski (cible offensive tireur).

À la première place des huit profils défensifs on trouve Éder Militão (bloqueur air-sol), Virgil van Dijk (bloqueur air ratisseur), Aymeric Laporte (bloqueur air distributeur), David Alaba (bloqueur sol ratisseur), João Cancelo (bloqueur sol distributeur), Rodri Hernández (ratisseur distributeur), Bernardo Silva (percuteur défensif) et Toni Kroos (tireur défensif).

Plus de précisions sur les quinze profils techniques conçus par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES sont disponibles dans le 74ème Rapport Mensuel. N’hésitez pas à nous contacter pour des renseignements supplémentaires.

Jeunes débutants du big-5 : les mieux valorisés

Pionniers dans le domaine de l’évaluation économique des transferts, depuis 2010, l’Observatoire du football CIES a développé une méthode statistique pour estimer le prix de marché des footballeurs professionnels. Le numéro 376 de la Lettre hebdomadaire présente les plus hautes valeurs estimées pour les 50 joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 23 ans et ayant débuté dans le big-5 lors de la saison en cours.

Joško Gvardiol est en tête avec une valeur estimée de €96,2 millions. Bien qu’âgé de 20 ans à peine, le défenseur central a déjà su s’affirmer comme un pilier tant pour RB Leipzig que pour la Croatie. En cas de transfert, il pourrait battre le record de la plus haute indemnité jamais payée pour un défenseur. Gvardiol devance son co-équipier à Leipzig Dominik Szoboszlai et le prodige barcelonais Pablo Gavi.

Pour en savoir plus sur la méthodologie et les variables utilisées par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES afin d’évaluer les valeurs et prix de transfert des joueurs, vous pouvez vous référer à cet article récemment publié dans la revue à comité de lecture Economies. Les fourchettes des sommes estimées pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement sur notre site. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre approche et services.

Jeunes les plus performants : Saka et Lukeba en tête

Le numéro 375 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs de moins de 21 ans les plus performants de 32 ligues européennes à partir d’une toute nouvelle approche prenant en compte les performances des joueurs par rapport aux co-équipiers, le niveau sportif du club d’emploi, ainsi que celui des adversaires. Bukayo Saka (Arsenal) est premier, tandis que Castello Lukeba (Olympique Lyonnais) est en tête pour la Ligue 1 (7ème au total).

Pour tous les joueurs, l’étude ne mentionne par seulement leur poste, mais aussi le rôle joué au sein de l’équipe à partir de quinze catégories de profils techniques. Ces derniers ont été bâtis sur la base de onze indicateurs de jeu collectés par nos partenaires d’InStat, couvrant huit domaines comme détaillé dans la 74ème édition du Rapport Mensuel : défense aérienne, défense au sol, récupération, distribution, percussion, mise en danger, attaque aérienne et finition.

Avec 14 joueurs, la Ligue 1 français est le championnat le plus représenté dans le top 100. On y trouve deux « bloqueurs sol-air » (Castello Lukeba et Maxime Estève), deux « tireurs percuteurs » (Kamaldeen Sulemana et Nathanaël Mbuku), trois « distributeurs percuteurs » (Quentin Merlin, Malo Gusto et Adrien Truffert), un « percuteur défensif » (Nuno Mendes), quatre « cibles offensives tireurs » (Hugo Ekitike, Elye Wahi, Arnaud Kalimuendo et Mohamed-Ali Cho), ainsi que deux « percuteurs créateurs » (Issa Kaboré et Timothée Pembélé).

Emploi des U21 : étude mondiale

La 374ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 60 ligues dans le monde selon le pourcentage de minutes disputées depuis le 1er janvier 2021 par les joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment des rencontres. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division vénézuélienne (18,8%) et dans la Pro League saoudienne (1,6%).

Concernant l’âge des formations alignées, la première division croate arrive en tête avec une moyenne de 25,3 ans. À l’opposé, on trouve les premiers niveaux de compétition de trois pays extra-européens : le Paraguay (28,9 ans), la Thaïlande et la Bolivie. La Ligue 1 française est la douzième la plus jeune en termes d’âge et la 19ème pour le pourcentage de minutes des joueurs de moins de 21 ans.

Plus de données sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Des statistiques supplémentaires à l’échelle des clubs sont publiées à travers nos comptes sur les réseaux sociaux : Twitter, Instagram et Facebook. N’hésitez pas à vous abonner pour en savoir encore davantage sur notre cher football !

Durée moyenne de mandat des entraîneurs : analyse mondiale

Le numéro 373 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 90 premières divisions dans le monde selon la durée moyenne de mandat des entraîneurs qui étaient à la tête des clubs au 1er mars dernier. Les valeurs s’étendent de 1’563 jours pour le première division nord-irlandaise à 156 jours en Pro League saoudienne. Plus de données sur les entraîneurs sont disponibles dans le 73ème Rapport Mensuel.

La durée moyenne de mandat des entraîneurs est bien plus grande en Europe que dans les autres continents : 506 jours pour les clubs d’associations membres de l’UEFA et 402 jours pour les équipes d’autres continents. Une durée moyenne de mandat encore plus courte a été enregistrée au niveau des clubs de la confédération sud-américaine : 303 jours.

La durée moyenne de mandat est bien plus élevée que la valeur médiane : 459 jours contre 243. Cela reflète le fait que certains coachs arrivent à s’installer durablement à la tête d’un club. Néanmoins, au 1er mars derniers, seuls 20% des entraîneurs étaient en place depuis plus de deux ans. À l’opposé, 39% étaient en poste depuis moins de six mois.

Bilans nets des transferts internationaux : de l’Angleterre au Portugal

Le numéro 372 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les bilans financiers nets des opérations de transfert internationales réalisées depuis juillet 2017 par les clubs des 40 pays les plus actifs du point de vue du volume des transactions. L’Angleterre (-€4,35 milliards) et le Portugal (+€1,15 milliards) présentent les balances commerciales les plus négatives et positives.

L’Italie est le deuxième pays avec le solde le plus négatif sur les opérations de transfert internationales conclues depuis le début de la saison 2017/18 (-910 millions), suivie par la Chine, la Russie, l’Arabie Saoudite et l’Espagne. À l’opposé, le Brésil (+€1,02 milliards) est juste derrière le Portugal et devance les Pays-Bas, la France, l’Argentine et la Belgique.

Les données prennent en compte les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif, ainsi que les pourcentages à la revente. Néanmoins, ces informations, ainsi que les sommes de transfert elles-mêmes, ne sont pas toujours disponibles. Les chiffres présentés se lisent ainsi comme des approximations aussi précises que possible. Les rapports annuels de la FIFA avec les données agrégées officielles sont disponibles gratuitement ici.

Temps d’arrêt pour des fautes : l’Amérique latine se détache

Le numéro 371 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 38 ligues dans le monde selon les données InStat sur le temps d’arrêt de jeu à la suite de fautes. Les deux valeurs les plus élevées ont été enregistrées pour des championnats d’Amérique latine, les premières divisions mexicaine et colombienne, tandis que le niveau record en Europe a été observé au Portugal.

L’ensemble des cinq ligues latino-américaines incluses dans l’étude sont aux dix premières places du classement. En moyenne, le temps d’arrêt pour des fautes est de 15’43’’ en Amérique latine et de 13’04’’ en Europe. Au niveau de la France, cette valeur est de 12’18’’ pour la Ligue 1 et de 15’08’’ pour la Ligue 2. Par rapport à l’Europe, en Amérique latine les joueurs commettent plus de fautes (27,0 par match contre 25,7) et le temps d’arrêt consécutif à une faute est plus long (en moyenne 35,2’’ contre 30,8’’).

Les valeurs extrêmes au niveau du nombre de fautes par match parmi les 38 championnats analysés ont été enregistrées en Serbie (30,7) et aux Pays-Bas (20,3), tandis que celles pour le temps d’arrêt par faute ont été mesurés en Colombie (38,3’’) et en Biélorussie (25,3’’). Les données font référence à la saison en cours pour les championnats d’hiver et à la saison 2021 pour ceux d’été (si déjà commencée, premiers matchs de la saison actuelle inclus).

Académies les plus profitables : classement corrigé

Chers abonnés, la vigilance de plusieurs d’entre vous nous a permis de déceler de nombreux oublis dans notre 370ème Lettre hebdomadaire. Nous en sommes sincèrement désolés. Le trio de tête se compose finalement de Benfica (€379 M), Real Madrid (€330 M) et Monaco (€285 M) !

Sept autres clubs évoluant dans les championnats français sont dans le top 50 : Olympique Lyonnais (5ème), Paris St-Germain (25ème), Stade Rennais (26ème), St-Étienne (33ème), Bordeaux (34ème), ainsi que Toulouse (45ème) et Nantes (50ème). Anderlecht est l’équipe belge la mieux classée (17ème) devant Standard Liège (65ème), tandis que Bâle (58ème) devance Sion (129ème) pour la Suisse.

Avec €2,08 milliards, les clubs anglais ont encaissé le plus d’argent par le transfert de joueurs issus du centre de formation depuis juillet 2015, juste devant les équipes françaises (€1,61 milliards). Les équipes espagnoles (€1,39 milliards) complètent le podium par nation, devant les italiennes (€1,11 milliards), les brésiliennes (€951 M), les allemandes (€916 M), les portugaises (€788 M), les néerlandaises (€709 M) et les argentines (€566 M).

Académies les plus profitables au monde : Monaco en tête

Le numéro 370 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 50 des clubs dans le monde ayant généré le plus de recettes depuis juillet 2015 par le transfert de joueurs issus de leurs centres de formation. Grâce à la cession payante de neuf joueurs formés dans son académie, transfert record de Mbappé au PSG inclus, l’AS Monaco (€246 M) devance Real Madrid (€235 M) et l’Olympique Lyonnais (€228 M).

Trois autres clubs de Ligue 1 sont dans le top 20 : Stade Rennais (13ème avec €100 M gagnés par le transfert de sept joueurs issus du centre de formation), St-Étienne (17ème, €83 M) et Bordeaux (19ème, €78 M). L’Olympique Lyonnais est l’équipe ayant dans l’absolu transféré le plus de joueurs issus de ses filières de jeunes pour une somme d’argent lors de la période analysée : 14 ! Seulement trois autres équipes en ont transférés au moins dix : Real Madrid, Ajax et Manchester City.

Avec €1,17 milliards, les clubs français (Monaco inclus) ont encaissé le plus d’argent par le transfert de joueurs issus du centre de formation depuis juillet 2015, juste devant les équipes anglaises (€1,13 milliards). Malgré leur réticence à lancer des jeunes, les clubs italiens complètent le podium (€743 M, avec Atalanta 1ère), devant les Espagnols (€703 M, dont un tiers par Real Madrid), les Néerlandais (€564 M), les Allemands (€551 M) et les Brésiliens (€403 M).

Proximité statistique entre joueurs : nouvelle méthode

Le 72ème Rapport Mensuel présente la méthodologie développée par l’Observatoire du football CIES afin de classer les footballeurs selon leur style de jeu. À partir des données produites par InStat, l’étude calcule notamment des distances statistiques entre joueurs, une procédure particulièrement utile dans une perspective de détection. L’échantillon se compose de 7’215 footballeurs actifs au sein de 36 ligues européennes.

L’analyse révèle par exemple que James Maddison est le footballeur du big-5 au profil de jeu le plus proche de Kylian Mbappé. Cet exercice peut être effectué pour n’importe quel joueur. Ainsi, toujours au niveau du big-5, Dusan Vlahovic apparaît comme le joueur le plus proche d’Erling Haaland, Paulo Dybala de Lionel Messi, Romain Faivre de Neymar Júnior, Dominik Szoboszlai de Kevin de Bruyne, Remo Freuler de Jorginho Frello ou encore Jonathan Tah de Virgil van Dijk.

L’étude met aussi en exergue les joueurs dont les performances s’écartent le plus positivement de celles de leurs co-équipiers pour chacune des huit classes de profils bâties à partir d’une analyse en composantes principales. Les trois plus jeunes joueurs dans le top 10 d’une classe sont Yvan Dibango (FC Isloch, 6ème dans la classe « Trippier »), El Bilal Touré (Stade de Reims, 8ème de la classe « Lukaku ») et Khvicha Kvaratskhelia (Rubin Kazan, 9ème de la classe « Sterling »).

Les clubs et agents intéressés à en savoir plus sur les travaux de notre groupe de recherche, notamment sur le Toolkit récemment développé, sont cordialement invités à nous contacter.

Politiques de gestion de l’effectif dans le monde

La 369ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 50 premières divisions à travers le monde selon le nombre de joueurs alignés en championnat pendant les 365 derniers jours. Pour les clubs actuellement dans le big-5, les valeurs s’étendent entre 55 joueurs pour Genoa et 27 pour West Ham.

Le chiffre le plus élevé dans l’absolu a été enregistré pour Deportivo Pasto. Les Colombiens ont aligné un nombre record de 70 footballeurs dans les 40 rencontres de championnat disputées lors de la dernière année. Ils devancent les Roumains de Dinamo Bucuresti et les Gallois de Cefn Druids (63 joueurs). Troyes (45 joueurs) et St-Etienne (43) sont en tête de liste pour la Ligue 1 française.

Paris St-Germain a la valeur la plus élevée parmi les équipes encore engagées en Ligue des champions, mais à un niveau relativement limité (38 joueurs). À l’opposé il y a LOSC Lille et Manchester City (28 joueurs dans les deux cas). Par ligue, les valeurs moyennes par club varient entre environ 31 joueurs en Angleterre et en Moldavie jusqu’à un maximum de 47 en Colombie.

Plus de données exclusives sur les politiques de gestion de l’effectif et bien d’autres indicateurs statistiques clé sont disponibles dans le tout nouvellement conçu Toolkit de l’Observatoire du football CIES, une plateforme unique en son genre spécialement développée pour les directions et top management des clubs. N’hésitez pas à nous contacter (football.observatory@unine.ch) pour en savoir plus sur cet outil.

Participez à la nouvelle enquête de l’Observatoire

Cher abonné et ami du football,

L’équipe académique de l’Observatoire du football CIES a conçu un bref questionnaire anonyme visant à comprendre ce que les passionnés du jeu considèrent comme préoccupant dans le football professionnel d’aujourd’hui. Nous vous serions reconnaissants si vous pouviez prendre une petite minute pour y répondre.

Les principaux résultats seront publiés en ligne sur notre site et différents comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram). Un rapport relatant les principales conclusions d’une enquête précédente est disponible ici.

Cliquez ici pour remplir le questionnaire. Merci !!!

Index de jeu ouvert : la France peut mieux faire

Le numéro 368 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football a analysé les données InStat sur les opportunités de but et le temps de jeu effectif pour 36 ligues en Europe depuis la saison 2018/19 (ou 2018) pour déterminer le niveau d’ouverture du jeu. Les résultats montrent que les clubs au Nord/Ouest du continent tendent à jouer de manière plus ouverte que ceux du Sud/Est.

Avec une moyenne de 11,7 chances et 63’21’’ de temps de jeu effectif par match, l’Eredivisie néerlandaise totalise le score d’ouverture le plus élevé, devant la Bundesliga allemande et la Pro League belge. La Ligue 1 française est avant-dernière au niveau du big-5 (quinzième au général), tandis que la Ligue 2 est encore beaucoup moins bien positionnée (32ème sur 36).

En moyenne, le temps de jeu effectif dans les 36 ligues étudiées est d’un peu plus de 59 minutes, avec un maximum de 63’21” aux Pays-Bas et un minimum de 54’55’’ en première division tchèque (60’32’’ en Ligue 1). Au niveau des occasions créées, la moyenne est de 10,2 par match et les valeurs s’étendent de 11,9 en Bundesliga allemande à 8,7 en deuxième division espagnole et dans le premier niveau de compétition grec (10,4 en Ligue 1).

Bilan des transferts sur les dix dernières saisons

Le numéro 367 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs actuellement dans le big-5 selon le bilan financier des opérations de transfert effectuées depuis dix saisons. Le trio des clubs présentant les soldes les plus négatifs se compose de Manchester United, Manchester City et Paris St-Germain. Quatorze équipes de Premier League sont dans le top 20 des clubs avec les bilans les plus déficitaires.

À l’opposé, deux clubs de Ligue 1 émergent en tant qu’équipes avec les soldes les plus positifs : LOSC Lille (+ €349 millions) et l’Olympique Lyonnais (+ € 247 M). L’AS Monaco est deuxième sur le plan des recettes tirées du transfert de joueurs lors de la dernière décennie (€ 1,1 milliards), juste derrière Chelsea. Seulement trois équipes de Ligue 1 ont un bilan négatif (PSG, OM et Nice). Au contraire, en Premier League, seul Brentford présente un solde positif.

Collectées avec le plus grand soin à travers le croisement de toutes les sources possibles, officielles ou non, les données prennent en compte les éventuels bonus associés aux transactions, indépendamment de leur payement effectif. Dans les limites des informations disponibles, les recettes dérivant de pourcentages à la revente sont aussi prises en compte.

Les prochaines stars du big-5

Le numéro 366 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés en 2002 ou après actifs dans 31 ligues européennes en dehors du big-5 crédités de l’Index de performance InStat le plus élevé. Ce dernier prend en compte la productivité des footballeurs selon le poste occupé, ainsi que le niveau général des matchs disputés.

Le meilleurs score dans l’absolu a été enregistré pour Ryan Gravenberch d’Ajax. Parmi les milieux, le Néerlandais devance Arsen Zakharyan (Dinamo Moscou) et Fábio Carvalho (Fulham). Au niveau des autres postes, les Index InStat les plus élevés ont été mesurés pour Maarten Vandevoordt (KRC Genk) parmi les gardiens, Ilya Zabarnyi (Dinamo Kiev) pour les défenseurs centraux, Devyne Rensch (AFC Ajax) parmi les latéraux et Jakub Kaminski (Lech Poznan) pour les attaquants.

Huit joueurs de Ligue 2 française apparaissent dans les classements, ainsi que six footballeurs de la Pro League belge et autant actifs en Super Ligue suisse. L’Index le plus élevé pour un joueur de 20 ans ou moins dans ces trois championnats a été observé pour Fabian Rieder (Young Boys). Les scores pour tous les joueurs de 36 ligues européennes avec un temps de jeu suffisant sont accessibles gratuitement via cet outil exclusif. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Première étude démographique mondiale publiée

Pour la première fois, l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a compilé une étude comparant dans une perspective démographique les cinq meilleurs championnats européens avec dix ligues supplémentaires sur trois autres continents : Amérique (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, États-Unis et Canada), Asie (Japon, Corée du Sud, Chine), ainsi qu’Océanie (Australie et Nouvelle Zélande). Les résultats sont disponibles gratuitement dans le 71ème Rapport Mensuel.

L’étude révèle notamment que, pendant le second semestre 2021, les joueurs formés au club ont disputé presque deux fois plus de minutes dans les équipes non-européennes que dans les clubs européens : 19,4% contre 11,7%. Cependant, la MLS américaine navigue à contre-courant, avec seulement 9,2% de minutes jouées par des formés au club. Il s’agit de la deuxième valeur la plus faible après celle enregistrée en Italie (7,4%), bien loin du record mesuré en Argentine (29,4%).

Les Argentins de Boca Juniors émergent comme principal club formateur avec 78 joueurs issus de leur académie actifs au sein des 286 équipes des 15 ligues étudiées, 18 de plus que leurs grands rivaux de River Plate. La 365ème Lettre hebdomadaire présente le top 100 des clubs formateurs, avec six clubs français présents dans la liste : Stade Rennais (31 joueurs formés), Olympique Lyonnais (30), Paris St-Germain (28), St-Étienne (24), Monaco (24) et Lens (18).

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Statistiques des penalties à travers l’Europe

La 364ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement européen des équipes ayant le plus fréquemment obtenu des penalties depuis la saison 2018/19 (données InStat). L’échantillon se compose des clubs toujours présents dans l’un des 31 championnats analysés durant cette période. L’Étoile Rouge Belgrade a obtenu des penalties avec la plus forte fréquence (chaque 239 minutes), tandis que Manchester United (299 minutes) est en tête au niveau du big-5.

Paris St-Germain est premier parmi les clubs de Ligue 1 avec un penalty tous les 305 minutes. Les Franciliens devancent l’Olympique Lyonnais, LOSC Lille et RC Lens. Bordeaux se situe à l’opposé avec un penalty toutes les 851 minutes seulement. Avec à peine 8 penalties marqués sur les 14 obtenus, Montpellier a le plus faible taux de réussite (57%) non seulement dans l’élite hexagonale, mais aussi à l’échelle du big-5.

Les Grecs de Panathinaikos ont obtenu le plus de penalties par rapport au nombre de grosses occasions qu’ils ont en été en mesure de se procurer : un penalty toutes les 15 chances de but. Bristol City est en queue de peloton avec un penalty toutes les 91 occasions. Ces écarts sont en partie liés aux différences dans les styles d’arbitrage. Le nombre de penalties sifflés par match varie en effet entre 0,23 dans le Championship anglais et 0,45 en première division ukrainienne. Il se situe à 0,36 en Ligue 1 française.

Points attendus : clubs les mieux et les moins bien payés

Le numéro 363 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les points réalisés par les équipes de 32 ligues d’associations de l’UEFA avec les points attendus selon un modèle statistique incluant possession de la balle et le nombre et la distance des tirs tentés et concédés (données InStat). L’analyse met notamment en exergue la grande efficacité de Paris St-Germain, qui a réalisé une moyenne de 2,42 points par match, contre 1,65 attendus (+0,77).

Seules trois équipes parmi les 518 analysées présentent un écart positif entre points obtenus et attendus plus grand que Paris St-Germain : CFR Cluj (+0,97), Trabzonspor (+0,89) et Zurich (+0,87). En Ligue 1, après PSG, les équipes les plus efficaces jusqu’ici par rapport à leur volume de jeu ont été Montpellier (+0,45), Nantes (+0,36) et Nice (+0,24). À l’opposé, St-Étienne (-0,48), Rennes (-0,36) et Clermont Foot (-0,36) ont été particulièrement mal payés.

Bayern Munich est l’équipe la plus dominante du point de vue des points attendus (2,65 par match), suivi par Crvena Zvezda et Ajax. En Ligue 1, la valeur la plus élevée a été enregistrée pour le Stade Rennais (1,99 points attendus par match). Les Bretons devraient donc pouvoir terminer le championnat de la meilleure des manières, à l’opposé de Metz (0,96). Plus de données de notre partenaire InStat sont accessibles gratuitement dans l’outil Performance Stats.

Joueurs les plus chers : Vinícius Júnior au top

Le numéro 362 de la Lettre hebdomadaire présente la liste biannuelle des 100 joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert, estimées à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Le Brésilien du Real Madrid Vinícius Júnior (€166 M) devance Phil Foden et Erling Haaland. Ces chiffres ne prennent pas en compte les éventuelles clauses de départ dans le contrat des joueurs.

Par poste, les plus hautes valeurs ont été mesurées pour Gianluigi Donnarumma parmi les gardiens, Rúben Dias pour les défenseurs centraux, Alphonso Davies parmi les défenseurs latéraux, Jude Bellingham pour les milieux défensifs, Florian Wirtz pour les milieux offensifs, ainsi que pour Vinícius Júnior parmi les attaquants. Kylian Mbappé a la valeur la plus élevée pour les joueurs dont le contrat se termine au mois de juin.

Les valeurs ont été calculées à partir de l’approche économétrique développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Un article en anglais présentant la méthode a été récemment publié dans la revue scientifique à comité de lecture Economies. Il est disponible en accès libre ici. Les valeurs estimées pour tous les joueurs du big-5 sont aussi accessibles gratuitement ici. Consultez la Lettre hebdomadaire pour le top 100 !

Meilleures formations dans le big-5

Le numéro 361 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 11 pour chacun des cinq grands championnats européens. Les joueurs ont été sélectionnés sur la base de l’indice de performance CIES, bâti à partir des données Opta. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 900 minutes de championnat depuis le début de la saison ont été pris en compte.

Dix des onze joueurs dans le top 11 de la Premier League anglaise jouent pour Manchester City (Dias, Laporte, Cancelo, Rodri, Silva) et Liverpool (Alexander-Arnold, Henderson, Salah, Jota, Mané). La seule exception est le gardien de Chelsea Édouard Mendy. Quatre clubs sont représentés tant dans le onze de la Liga espagnole, avec notamment six joueurs de Real Madrid, que dans celui de la Serie A italienne, avec quatre éléments de l’Inter.

En partie suite à la forte rotation effectuée par Paris St-Germain, où peu de joueurs ont disputé un nombre suffisant de minutes de championnat pour être inclus, le top 11 de la Ligue 1 est celui au sein duquel le plus grand nombre d’équipes sont représentées : PSG (4 joueurs), Olympique de Marseille (3), ainsi que Montpellier, Lens, Rennes et Brest. À l’opposé, seul trois clubs sont présents dans le onze allemand, où figurent sept joueurs du Bayern.

Joueur de l’année : Alaba en tête

Le numéro 360 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 joueurs de champ et les 50 gardiens ayant accumulé le plus d’expérience depuis le début de l’année. Les classements ont été élaborés sur la base de la méthodologie du capital expérience, qui combine au sein d’une seule métrique le temps de jeu des footballeurs et le niveau sportif des équipes pour lesquelles ils ont joué ou des compétitions disputées.

L’Autrichien du Real Madrid et ex du Bayern Munich David Alaba est en tête devant deux autres défenseurs centraux : Rúben Dias (Manchester City et Portugal) et Milan Škriniar (Inter et Slovaquie). Carlos Casemiro (Real Madrid et Brésil) et Karim Benzema (Real Madrid et France) sont premiers parmi les milieux et les attaquants. Pour les gardiens, Thibaut Courtois (Real Madrid et Belgique) devance Jan Oblak (Atlético Madrid et Slovénie) et Manuel Neuer (Bayern Munich et Allemagne).

Depuis 2018, les gagnants ont été Ivan Rakiti ? et Alisson Becker (2018), Virgil van Dijk et Ederson Moraes (2019), ainsi que Andrew Robertson et Thibaut Courtois (2020). Les classements définitifs pour 2021 seront publiés en janvier. La méthodologie du capital expérience est détaillée dans la 70ème édition du Rapport mensuel, qui présente aussi les classements actuels pour les joueurs nés en 2001 ou après.

Allez à la Lettre hebdomadaire avec le top 50 pour les gardiens et joueurs de champ

Allez au Rapport Mensuel avec la méthodologie et les classements pour les jeunes

Le top 10 par poste des U23 les plus chers du big-5

Le numéro 359 de la Lettre hebdomadaire présente les dix joueurs U23 du big-5 par poste avec la plus haute valeur de transfert estimée par le modèle économétrique de l’Observatoire du football CIES. Trois attaquants U23 pourraient théoriquement être transférés pour un montant allant jusqu’à €150M ou plus pendant le mercato de janvier : Erling Haaland (Borussia Dortmund et Norvège), Vinícius Júnior (Real Madrid et Brésil) et Phil Foden (Manchester City et Angleterre).

Pour les autres postes, les plus hautes valeurs estimées ont été enregistrées pour Gianluigi Donnarumma (Paris St-Germain et Italie) parmi les gardiens, Eric García (Barcelone et Espagne) pour les défenseurs centraux, Alphonso Davies (Bayern Munich et Canada) pour les défenseurs latéraux, Jude Bellingham (Borussia Dortmund et Angleterre) pour les milieux défensifs, ainsi que pour Florian Wirtz (Bayer Leverkusen et Allemagne) parmi les milieux offensifs.

Dix joueurs de Ligue 1 font partie des 60 joueurs listés : Gianluigi Donnarumma (au moins €80M), Do ?an Alemdar (>€15M), Étienne Green (>€15M) et Alban Lafont (>€10M) parmi les gardiens, Nuno Mendes (>€40M) et Adrien Truffert (>€25M) parmi les défenseurs latéraux, Aurélien Tchouaméni (>€40M) et Pape Matar Sarr (>€30M) parmi les milieux défensifs, Sofiane Diop (>€40M) parmi les milieux offensifs et Kylian Mbappé (>€80M) parmi les attaquants.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre approche et services.

Circulation de la balle : analyse mondiale

La Lettre hebdomadaire numéro 358 de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur le nombre de passes tentées par match et leur longueur moyenne pour les équipes de 40 ligues à travers le monde. La multiplication de ces deux variables révèle la distance de circulation de la balle lors des phases de possession de chaque équipe. Cette distance varie entre 12,8 km par match pour les Écossais de Celtic FC et 6,9 km pour les Mexicains d’Atlético San Luis.

À l’échelle du big-5, les équipes faisant le plus circuler le ballon sont Bayern Munich en Bundesliga (4ème parmi les 654 équipes analysées), Manchester City en Premier League (5ème), Séville en Liga (6ème), Monaco en Ligue 1 (29ème), ainsi que Fiorentina en Serie A (51ème). Paris St-Germain et l’Olympique Marseille complètent le podium pour la première division française. L’équipe hexagonale la mieux classée, l’AJ Auxerre (19ème), évolue en Ligue 2 !

Les valeurs les plus faibles au niveau de la longueur moyenne des passes tentées ont été enregistrées pour deux équipes au style de jeu bien défini : le Shakhtar Donetsk de Roberto De Zerbi et le Paris St-Germain de Mauricio Pochettino : 15,7 mètres dans les deux cas. À l’opposé, on trouve trois équipes britanniques : les Écossais de Livingston FC (24,4 mètres) et de Motherwell FC (23,2 m), ainsi que les Anglais de Birmingham City (23,4 m).

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Utilisation de joueurs : clubs noyau, clubs carrousel

Le numéro 357 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 84 premières divisions du monde entier selon le nombre de joueurs utilisés en championnat lors des 365 derniers jours. Les valeurs varient fortement entre seulement 21 chez Inter Turku (FIN) à un record de 61 dans quatre clubs : Club Aurora (BOL), Colo Colo (CHI), EC Juventude (BRA) et Royal AM (RSA).

Au niveau des cinq grands championnats européens, à un extrême, Genoa Calcio a utilisé 50 joueurs dans les matchs de championnat disputés depuis le 15 novembre 2020, tandis qu’à l’autre, Manchester City et West Ham United n’en ont utilisé que 25. Les champions d’Europe de Chelsea font aussi partie des 14 équipes du big-5 ayant utilisé moins de 30 joueurs. En Ligue 1 française, les valeurs vont de 26 joueurs seulement pour Clermont Foot à 44 pour une autre équipe néo-promue : Troyes.

Par ligues, le nombre moyen de joueurs utilisés par équipe se situe entre 25,7 aux Îles Féroé à 48,4 en Honduras. Dans le big-5, les valeurs s’étendent entre 31,0 en Angleterre et 37,7 en Italie (33,9 en France). Par Confédération, les données vont de 35,3 à l’échelle de l’AFC à 43,5 au niveau de la CONMEBOL. Les équipes européennes et asiatiques tendent à se baser sur des effectifs plus stables (modèle « noyau ») que les clubs non-européens (modèle « carrousel »).

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Distance en sprintant : analyse mondiale

La 356ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyses les données produites par notre partenaire SkillCorner sur la distance moyenne parcourue en sprintant (>7,0 m/s or 25,2 km/h) par les équipes de 27 ligues. Les valeurs s’étendent entre 2,23 km pour Leeds United et seulement 1,04 km pour les Ukrainiens de Metalist 1925 Kharkiv.

Dans seulement cinq équipes parmi les 492 analysées, les joueurs ont couvert plus de deux kilomètres par match en sprintant : les Suisses de BSC Young Boys, les Néerlandais de SC Cambuur et Heracles Almelo, ainsi que les leaders du Championship anglais AFC Bournemouth. Athletic Club (1,99km) est premier en Espagne, Milan AC (1,91km) en Italie, AS Monaco (1,89km) en France et Bayern Munich (1,85km) en Allemagne.

La distance moyenne en sprintant par ligue varie entre 1,70 km en Super League suisse et 1,26 km dans la Premiership écossaise. La plus haute valeur au niveau du big-5 a été enregistrée en Liga espagnole (1,68 km), tandis que la plus faible a été mesurée en Bundesliga allemande (1,47 km). La valeur de la Ligue 1 française se situe 6% au-dessus de la moyenne générale (1,60 km contre 1,51 km). Suivez-nous sur Twitter, Facebook ou Instagram pour plus d’analyses exclusives.

Niveau record d’expatriés dans le football européen

Après la baisse observée en 2020 dans le contexte de la pandémie, la part de footballeurs importés de l’étranger dans les effectifs des équipes de 31 premières divisions européennes a recommencé à augmenter. Tel est l’un des principaux résultats du recensement annuel effectué depuis 2009 par l’Observatoire du football CIES, publiés dans la 69ème édition du Rapport Mensuel.

Actuellement, les expatriés représentent 41,9% des joueurs des 473 clubs analysés. Pour la première fois dans l’histoire, les footballeurs ayant grandi en dehors de l’association de leur club d’emploi représentent la majorité des joueurs actifs au sein des cinq grands championnats européens, avec un maximum de 60,6% en Serie A italienne et un minimum de 38,1% dans la Liga espagnole. La plus forte proportion d’expatriés au niveau des 31 ligues a été enregistrée à Chypre (69,9%).

Malgré l’accroissement des expatriés, la présence de joueurs formés au club a aussi continué à augmenter après la pandémie. Le pourcentage actuel de footballeurs ayant passé au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans le club d’emploi reste néanmoins beaucoup moins élevé qu’en 2009 : 18,0% contre 23,1%. La légère augmentation récente s’explique essentiellement par la hausse constatée au niveau des ligues les moins compétitives, où les clubs ont le plus souffert de la pandémie.

La part de joueurs recrutés en cours d’année dans les effectifs a diminué pour une quatrième fois consécutive, reflet d’un marché des transferts moins frénétique. Ce pourcentage est passé de 44,9% en 2017 à 40,4% en 2021. La plus longue permanence moyenne des joueurs dans la première équipe de leur club d’appartenance a été enregistrée à CSKA Moscou (4,83 ans), suivi par Real Madrid, Athletic Club, Borussia Mönchengladbach et Manchester City.

Le rapport complet est disponible gratuitement ici. Des données supplémentaires pour la saison en cours prenant en compte le temps de jeu de chaque joueur sont accessibles dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Pour plus d’informations, merci de nous écrire.

Effectifs les plus durables : Manchester City devant Real Sociedad

Le numéro 355 de la Lettre hebdomadaire classe les clubs du big-5 selon l’indice de durabilité des effectifs spécifiquement conçu par l’Observatoire du football CIES. Cet indice combine l’âge des joueurs (plus jeunes, le mieux), la permanence moyenne dans l’effectif (le plus, le mieux) et la durée contractuelle (la plus longue, le mieux) afin de mettre en exergue les équipes bâties pour durer. Le taux d’emploi des joueurs est aussi pris en compte comme facteur de pondération.

Manchester City dispose actuellement de l’effectif le plus durable dans le big-5. L’équipe de Guardiola aligne des compositions légèrement plus jeunes que les rivaux du big-5 (27,06 ans vs 27,13). Les joueurs alignés ont été présents dans l’effectif depuis bien plus longtemps (3,32 ans vs 2,34) et ont une durée restante de contrat bien plus longue (3,32 ans vs 2,30). Real Sociedad se classe deuxième avec des compositions plus jeunes, mais avec moins de stabilité et une durée contractuelle plus faible.

L’équipe la mieux classée la Ligue 1, le FC Metz, n’est que 26ème, alors que la valeur la plus faible a été enregistrée pour les Girondins de Bordeaux (94ème). Bien que plutôt jeunes, les équipes françaises ne disposent en effet pas d’effectifs très stables et leurs joueurs ont relativement peu d’années de contrat devant eux. Ceci est en partie un corollaire de leurs moyens limités. Plus d’informations sur l’indice de gestion durable de l’effectif sont disponibles ici.

Meilleurs dribbleurs dans 33 ligues dans le monde

Le numéro 354 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les dribbleurs les plus actifs dans 33 ligues à travers le monde selon les données de nos partenaires d’InStat. Seuls les joueurs ayant tenté au moins 40 dribbles lors de la saison en cours (en 2021 au Brésil) sont pris en compte. Le dribble est défini comme une action accomplie par un joueur pour dépasser un adversaire.

Les joueurs sont classés selon le Dribble Index : le pourcentage de dribbles réussis divisé par la fréquence des dribbles tentés (minutes de jeu par dribble). Le score le plus élevé a été enregistré pour l’ailier espagnol de Wolverhampton Adama Traoré (11,2). En Ligue 1 française, le quatuor de tête se compose de Kamaldeen Sulemana, Neymar Júnior, Sofiane Boufal et Kylian Mbappé.

En tête de classement des autres principaux championnats on trouve Rafael Leão (Milan AC) en Italie, Cody Gakpo (PSV Eindhoven) aux Pays-Bas, Alphonso Davies (Bayern Munich) en Allemagne, Vinícius Júnior (Real Madrid) en Espagne, Rabbi Matondo (Cercle Bruges) en Belgique et Liam Millar (FC Bâle) en Suisse. En Ligue 2 française, le jeune guingampais Matthias Phaëton devance la concurrence.

Ajax couronné meilleur club formateur d’Europe

L’AFC Ajax termine en tête du classement 2021 de l’Observatoire du football CIES des clubs ayant formé le plus de footballeurs actifs dans 31 premières divisions de pays membres de l’UEFA. Les Néerlandais ont développé 81 joueurs évoluant dans ces championnats, six de plus que Shakhtar Donetsk. Real Madrid et Barcelona sont premiers ex-aequo pour les joueurs du big-5 (42). Les tops 100 sont accessibles gratuitement ici.

L’Observatoire du football CIES a aussi développé le Training Index, un indicateur pondérant le nombre de joueurs formés selon le niveau sportif du club d’emploi (à travers un coefficient basé sur les résultats en championnat et dans les coupes européennes), leur taux d’emploi (sur la dernière année), ainsi que leur âge (plus jeunes, le mieux). Au niveau des joueurs actifs dans les 31 championnats, l’Ajax devance dans ce cas le Sporting Clube de Portugal et le Real Madrid.

Le meilleur Training Index pour les footballeurs du big-5 a été mesuré pour Real Madrid, avec Paris St-Germain troisième, l’Olympique Lyonnais cinquième et le Stade Rennais dixième. En accord avec la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont ceux au sein desquels les joueurs sont restés au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Les saisons pendant lesquelles les footballeurs ont fêté leurs 15ème et 21ème anniversaires sont aussi incluses.

Classement mondial des grosses occasions de but

Le numéro 352 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 41 ligues à travers le monde selon le rapport entre les grosses occasions de but créées et concédées sur la base des données de notre partenaire InStat. Une grosse occasion définit les opportunités nettes de marquer un but. Partizan Belgrade enregistre le meilleur ratio (5,0) parmi les 680 clubs analysés.

Manchester City est en tête du classement pour les équipes des cinq grands championnats avec un ratio de 3,3 : 8,4 occasions nettes créées par match en moyenne contre seulement 2,6 concédées. Paris St-Germain (2,4) est troisième dans les ligues majeures derrière aussi Bayern Munich (3,0). En Ligue 1, les Parisiens devancent l’OGC Nice (1,7) et le RC Lens (1,4). À l’opposé, les supporters de Bordeaux, Lorient et Brest ont quelques soucis à se faire.

En Ligue 2, le trio de tête se compose de Paris FC, Toulouse et l’AJ Auxerre. En moyenne, Paris FC se créé même légèrement plus d’occasions nettes par match que le PSG ! Par championnat, le nombre de grosses occasions par rencontre varie entre 13,6 en Super League suisse et seulement 8,4 en première division roumaine. La Ligue 1 est 13ème sur 41 (11,2), tandis que la Ligue 2 n’est que 37ème (9,4).

Distances parcourues : analyse des données SkillCorner

Depuis l’été dernier, l’Observatoire du football CIES a le plaisir de travailler avec la société parisienne SkillCorner, spécialisée dans la production de données physiques sur les joueurs de football. Le 68ème Rapport Mensuel analyses les distances parcourues, en fonction notamment de leur vitesse, pour 7’855 matchs disputés lors des saisons 2020 ou 2020/21 dans 31 ligues réparties entre Europe et Amérique.

L’étude montre que les joueurs des équipes européennes couvrent en moyenne plus de distance que ceux des clubs sud-américains, ce qui reflète un style de jeu plus rapide. Cependant, les différences entre les compétitions analysées ne sont pas très importantes. Les valeurs par joueur de champ et par match s’étendent entre 10,3 km en Liga espagnole et 9,6 km dans la Serie A brésilienne.

Un lien significatif a été observé entre l’âge des joueurs et les distances parcourues, que ce soit au total ou en haute intensité (> 19,8 km/h). La relation la plus forte a été enregistrée entre l’âge des attaquants et les courses à haute vitesse. Ce résultat confirme que la propension des attaquants à parcourir des distances en haute intensité diminue au fil des ans, d’où l’avantage de posséder des jeunes attaquants dans l’effectif.

D’importantes différences au niveau des distances parcourues et des vitesses de course existent aussi entre postes. Les milieux courent le plus (10,6 km par match en moyenne), tandis que les défenseurs centraux le moins (9,2 km). Les ailiers couvrent la plus grande distance tant en haute intensité (932 m) qu’en sprint (211 m). Dans ces cas aussi, les valeurs les plus faibles ont été enregistrées pour les défenseurs centraux.

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Utilisation d’expatriés : classement européen

Le numéro 351 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA selon le pourcentage de minutes de championnat disputées par les joueurs expatriés. La plus haute valeur dans l’absolu a été enregistrée pour les Grecs d’Aris FC (98,4%), tandis que LOSC Lille est premier en France (81,8%).

Les champions en titre devancent l’actuel leader de Ligue 1, Paris St-Germain (75,2%), ainsi que Stade de Reims (58,5%). À l’opposé, on trouve l’AS St-Étienne (4,1%), Angers SCO (11,2%) et Stade Brestois (15,1%). La notion d’expatriés fait référence aux joueurs ayant grandi en dehors de l’association nationale de leur club d’emploi.

Seulement deux équipes sur les 474 analysées n’ont jusqu’ici aligné aucun expatrié dans des matchs de championnat : les Ukrainiens de FK Desna et les Basques d’Athletic Club. L’Observatoire du football CIES est également heureux d’annoncer qu’une version améliorée de l’Atlas démographique avec les données de la saison en cours est désormais disponible ici. Profitez de l’outil !

Valeurs de transfert estimées des effectifs du big-5

La 350ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les valeurs de transfert estimées des effectifs des 98 clubs du big-5. Ces valeurs ont été calculées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Les deux équipes ayant investi le plus pour recruter leurs joueurs actuels, Manchester City et Manchester United, sont aussi celles avec la plus haute valeur estimée de l’effectif.

Les clubs de Manchester récolteraient plus de €1,2 milliards en indemnités de transfert s’ils décidaient de mettre sur le marché l’ensemble des joueurs actuellement dans leur effectif. Chelsea complète le podium avec une valeur estimée de €946 millions. Barcelone est en tête pour la Liga espagnole (€896 M), Bayern Munich pour la Bundesliga allemande (€890 M), Paris St-Germain pour la Ligue 1 française (€808 M) et Juventus pour la Serie A italienne (€618 M).

En première division française, après le PSG on trouve Monaco (€335 millions), LOSC Lille (€298 M), l’Olympique Lyonnais (€292 M) et Stade Rennais (€283 M). Par ligue, la valeur de transfert estimée de tous les joueurs varie entre €8,9 milliards pour la Premier League anglaise (€445 millions par équipe) et €3,4 milliards pour la Ligue 1 française (€172 millions). Les estimations individuelles pour les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Équipes les plus jeunes : Monaco au top dans le big-5

Le 349ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 72 premières divisions à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours. Les valeurs les plus faibles au niveau des cinq grands championnats européens ont été enregistrées pour Monaco (24,3 ans), Bayer Leverkusen (24,6) et l’AS St-Étienne (24,7).

Quatre autres équipes de Ligue 1 sont dans le top 10 pour le big-5 : Stade Brestois (4ème), l’Olympique de Marseille (6ème), Stade de Reims (8ème) et l’OGC Nice (9ème). Bayer Leverkusen présente la valeur la plus élevée du big-5 en ce qui concerne le pourcentage de minutes de championnat disputées par des joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 21 ans au moment des rencontres (24%), devant Barcelone (23%), Nice (19%), Rennes (17%) et l’OM (15%).

Pour l’ensemble des championnats pris en compte, les valeurs extrêmes au niveau de l’âge moyen sur le terrain ont été mesurées pour FK Metta (Lettonie, 20,2 ans) et Bali United (Indonésie, 32,3 ans). Clermont Foot est l’équipe la plus expérimentée de Ligue 1 (28,0 ans) devant Angers (27,7 ans) et Paris St-Germain (27,6 ans). Le club auvergnat et Strasbourg sont aussi les seules équipes de la première division française à n’avoir jusqu’ici aligné aucun joueur de moins de 21 ans.

Classements big-5 : les prévisions

L’édition 348 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les prévisions pour la saison 2021/22 à l’échelle des cinq grandes ligues européennes. Le modèle statistique utilisé à ce propos inclut l’expérience des joueurs, les investissements en sommes de transfert pour composer les effectifs, ainsi que les performances des équipes lors des 365 derniers jours.

Par rapport à 2020/21, le seul changement du point de vue des champions aurait cours en Espagne, avec Real Madrid devançant Atlético et Barcelone. En Angleterre, le top 4 serait le même que l’an passé, tandis que l’Inter devancerait Naples en Italie, où Juventus ne finirait qu’à la sixième place. En Allemagne, Wolfsburg se classerait deuxième derrière le Bayern.

En Ligue 1, l’Olympique de Marseille (2ème) et l’Olympique Lyonnais (3ème) sont censés être les dauphins de l’injoignable Paris St-Germain. En ce qui concerne le bas du tableau, l’AS St-Étienne est un candidat sérieux à la relégation. Le néo-promu Clermont Foot sauverait sa peau, contrairement à Troyes, tandis que Stade Brestois serait barragiste.

Maîtres du ballon : PSG au top dans le monde

Le numéro 347 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 36 championnats dans le monde – 32 en Europe et 4 dans les Amériques – en fonction du nombre de passes effectuées par match pendant la saison en cours selon les données de notre partenaire InStat. Paris St-Germain est en tête de classement avec une moyenne de 738 passes par rencontre.

En termes de proportion de passes dans le camp adverse, les Ukrainiens de Shakhtar Donetsk sont nettement en tête avec un pourcentage record de 68%. Manchester City (60%) et Ajax (57%) complètent le podium. PSG n’est dans ce cas que 19ème avec 51%. Les Parisiens sont par contre en tête aussi en ce qui concerne le pourcentage de passes réussies : 92,6% comme pour Lazio.

Concernant le nombre de passes, en Ligue 1, derrière Paris St-Germain on trouve Monaco (669), l’Olympique Marseille (644), l’Olympique Lyonnais (618) et les néo-promus de Clermont Foot (577). Nantes (334) est par contre en queue de classement. En Ligue 2, les valeurs varient entre un maximum de 563 pour Auxerre et un minimum de 340 pour Quevilly-Rouen.

Effectifs les plus chers : PSG sur le podium européen

Le numéro 346 de la Lettre hebdomadaire présente l’analyse annuelle de l’Observatoire du football CIES sur les dépenses en indemnités de transfert des équipes du big-5 pour composer leurs effectifs. Avec environ €1,08 milliards investis pour recruter leurs joueurs actuels (éventuels bonus inclus), Manchester City reste en tête de classement. Par rapport au début de la saison 2020/21, l’écart avec Manchester United a cependant de presque €140 millions : de €192 M à seulement €58 M.

Paris St-Germain complète le podium du big-5 avec une dépense en indemnités de transfert estimée à environ €957 millions pour assembler son effectif (+ €69 M par rapport à la saison passée). Aux trois premières places pour la Ligue 1 on trouve également l’AS Monaco (€325 M) et Stade Rennais (€215 M). Seulement sixièmes en 2020/2021, les Bretons dépassent désormais les deux Olympique (Lyon et Marseille), ainsi que les champions en titre du LOSC Lille.

Par ligue, la moyenne des investissements en indemnités de transfert par équipe pour recruter les joueurs actuellement présents dans l’effectif varie entre €410 millions pour la Premier League anglaise (avec un minimum de €87 M pour Norwich City) et €131 M tant pour la Ligue 1 française (avec un minimum pour l’exemplaire Clermont Foot) et la Bundesliga allemande (avec un minimum pour un autre néo-promu, Bochum). Les données pour 2020/2021 sont disponibles ici.

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