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Valeurs de transfert : top 100 mondial

L’Anglais Jude Bellingham est actuellement le joueur au monde avec la plus haute valeur sur le marché des transferts. Selon le modèle statistique* de l’Observatoire du football CIES, après une première saison très réussie au Real Madrid, à quelques jours de la finale de la Ligue des champions, son juste prix atteint désormais €280m**. Consultez le top 100 ici.

Le redoutable attaquant de Manchester City Erling Haaland est le deuxième joueur le mieux valorisé (€255m). Le sérial buteur norvégien devance le duo brésilien de Real Madrid Vinícius Júnior (€241m) et Rodrygo Goes (€221m), ainsi que son co-équipier Phil Foden (€204m). Dans le top dix il y a aussi deux joueurs d’Arsenal (Bukayo Saka et Martin Ödegaard), un troisième Citizen (Julián Álvarez), le prodige de Barcelone Lamine Yamal, ainsi que Florian Wirtz de Bayer Leverkusen.

À l’échelle des autres postes, le Suisse de Borussia Dortmund Gregor Kobel est premier parmi les gardiens, le Français d’Arsenal William Saliba parmi les défenseurs centraux, le Croate de Manchester City Joško Gvardiol parmi les défenseurs latéraux et l’Uruguayen de Real Madrid Federico Valverde parmi les milieux défensifs. L’avant-centre portugais de Paris St-Germain Gonçalo Ramos a la plus haute valeur estimée au niveau de la Ligue 1.

* Bâti sur environ 5’500 transferts payants, le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES explique plus de 85% des différences dans les prix payés par les clubs sur la base de critères tels que l’âge, la durée de contrat, les minutes de jeu, la part de celles-ci en tant que titulaire, le niveau sportif des matchs disputés, les résultats, la force économique du club et de la ligue d’appartenance, celle des potentiels acheteurs, le niveau d’inflation, etc.

**Les estimations font référence à 100% des droits de transfert, bonus inclus, sans prise en compte d’éventuelles clauses de départ.

Jour de finale : rapport sur le football féminin

Le football féminin poursuit sa croissance et le processus de professionnalisation suit son cours. Bien que toujours comparativement moins disponibles que chez les hommes, des données sur le profil démographique des joueuses sont désormais plus accessibles pour les femmes aussi. Le 96ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse la composition des effectifs de 223 équipes dans 19 ligues à travers le monde : 14 européennes et 5 non-européennes.

Les clubs étudiés ont en moyenne évolué avec des joueuses âgées de 25,2 ans. Les équipes d’Europe du Nord sont les plus axées sur l’utilisation de jeunes footballeuses, alors que deux championnats non-européens sont les plus âgés : le Brasileiro Feminino et la NWLS des États-Unis. Les valeurs pour les deux finalistes de la Ligue des champions de l’UEFA sont de 27,2 ans pour l’Olympique Lyonnais et 25,9 ans pour Barcelone.

Au niveau des origines des expatriées, avec 159 footballeuses évoluant à l’étranger dans les championnats étudiés, les Etats-Unis sont les leaders dans ce domaine. Les Canadiennes et les Suédoises s’exportent aussi en nombre (60 expatriées dans les deux cas). La grande diversité des origines impliquées (97 nationalités) témoigne quant à elle de l’expansion géographique de la pratique du football féminin.

Les clubs des championnats financièrement les mieux dotés tendent à s’appuyer sur des joueuses plus expérimentées, ainsi que sur plus de footballeuses importées de l’étranger. Ceci est notamment le cas de la Women’s Super League anglaise, dont les équipes ont en moyenne évolué avec des joueuses de 28,8 ans et où les expatriées ont disputé 61,3% des minutes. En ce qui concerne ce dernier pourcentage, l’Olympique Lyonnais se situe à 51,1% et Barcelone à 27,3%. Que le meilleur gagne !

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Gestion durable de l’effectif : Arsenal en tête

Une bonne planification de l’effectif est un atout-clé pour la réussite des clubs. La 465ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs dans 59 ligues à travers le monde selon un indice de continuité prenant en compte la stabilité de l’effectif, sa structure d’âge et la politique contractuelle* afin de révéler les équipes à la fois les plus stables et les mieux préparées à garder un bon niveau de stabilité lors des saisons à venir.

Arsenal est en tête de classement devant une autre équipe anglaise qualifiée pour la prochaine édition de la Ligue des champions, Aston Villa. Les gagnants de la Premier League, Manchester City, sont quatrièmes. Les Allemands de Borussia Mönchengladbach se classent troisièmes, ce qui laisse présager une amélioration des performances après une saison 2023/24 décevante, à condition que le club ne décide pas de chambouler sa politique.

En ce qui concerne la Ligue 1 française, l’indice de continuité le plus élevé a été enregistré pour Toulouse (11ème au total), devant Lens et Monaco. Paris St-Germain est aussi bien classé, ce qui suggère que le club de la capitale s’est bien organisé pour donner de la continuité à son projet malgré le départ de Kylian Mbappé. Les néo-promus d’Auxerre sont en tête de liste au niveau de la Ligue 2, devant les Girondins de Bordeaux, dont les résultats devraient pouvoir s’améliorer la saison prochaine.

La stabilité est mesurée à travers le nombre de joueurs utilisés en championnat lors des trois dernières années, la structure d’âge par le pourcentage de minutes lors de la saison en cours par des joueurs de 31 ans ou plus (sans gardiens) et la politique contractuelle par la part de minutes de joueurs dont le contrat se termine au plus tard fin 2025. L’indice de continuité est la moyenne des trois variables indexées sur base 100 avec le maximum pour la plus faible utilisation de joueurs, de joueurs âgés et de joueurs au contrat court.

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Joueurs les plus impactants de la saison

La 464ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs de champ dont les performances ont été les plus impactantes lors de la saison 2023/24 dans 54 ligues à travers le monde. Le score d’impact a été calculé en prenant en compte les performances dans six domaines de jeu, les minutes disputées en championnat, ainsi que les résultats. La plus haute valeur tous postes confondus a été enregistrée pour l’Espagnol de Manchester City Rodri.

Un autre milieu-de-terrain, le Suisse Granit Xhaka des champions d’Allemagne de Bayer Leverkusen, se classe deuxième. À l’échelle des autres postes, les scores d’impact les plus élevés ont été mesurés pour le Portugais Rúben Dias parmi les défenseurs centraux, son co-équipier Kyle Walker pour les défenseurs latéraux, l’Allemand Florian Wirtz au niveau des milieux offensifs, l’Anglais Bukayo Saka pour les ailiers, ainsi que l’Argentin Lautaro Martínez pour les avants-centres.

En ce qui concerne la Ligue 1, par poste, les plus hautes valeurs d’impact ont été enregistrées pour Wilfried Singo parmi les défenseurs centraux, Achraf Hakimi pour les défenseurs latéraux, Pierre Lees-Melou pour les milieux défensifs, Aleksandr Golovin pour les mileux offensifs, Ousmane Dembélé pour les ailiers, ainsi que Kylian Mbappé pour les avants-centres. Le plus haut score d’impact pour la Ligue 2 a été mesuré pour l’Auxerrois Paul Joly.

>>> Top 100 au total et top 20 par ligue

Rapport migrations : la hausse continue

Le Rapport Mensuel n° 95 de l’Observatoire du football CIES présente les tendances migratoires observées lors des cinq dernières années à l’échelle de 135 ligues masculines réparties entre 88 associations nationales à travers le monde. Un nouveau record dans la présence de footballeurs expatriés a été enregistré en 2024. Depuis 2020, leur nombre a augmenté de presque 20%.

L’importation de joueurs depuis l’étranger est un phénomène touchant désormais un plus grand nombre de clubs et de ligues à travers le monde. La mobilité des joueurs se fait en effet de plus en plus à travers des réseaux de transfert transnationaux, non plus seulement pour les footballeurs les plus talentueux, mais aussi pour les joueurs évoluant à des échelons inférieurs du football professionnel.

Nous observons notamment une intensification des migrations de joueurs d’associations plus compétitives vers des pays footballistiquement moins développés : les Français au Luxembourg et en Suisse, les Argentins au Pérou et au Chili, les Brésiliens en Corée du Sud et aux États-Unis, les Croates en Bosnie, les Anglais en Écosse, les Allemands en Autriche, etc.

Trois pays se détachent en tant que principaux exportateurs de joueurs : le Brésil, la France et l’Argentine. Alors que les Brésiliens restent les plus représentés à l’étranger, lors des cinq dernières années, leur nombre s’est beaucoup moins accru (+86 expatriés) que celui des ressortissants des deux derniers champions du monde : la France (+273) et l’Argentine (+220).

>>> Etude complète

Travail défensif des attaquants : nouvel indicateur

La 463ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs offensifs (ailiers et centre-avants) de 30 ligues à travers le monde selon le volume de travail défensif effectué. Ce dernier a été mesuré à travers un indice* prenant en compte deux variables : la distance parcourue à haute vitesse (>25 km/h) en phase défensive (données SkillCorner) et le nombre de pressions exercées sur les adversaires sans contact physique ni avec la balle (données Wyscout).

Le score le plus élevé dans l’absolu a été enregistré pour l’attaquant sud-coréen Heung-Min Son, avec une valeur particulièrement forte au niveau de la distance couverte à haute vitesse hors possession. Au niveau du big-5 européen, Son devance un autre joueur de Tottenham, Richarlison, ce qui reflète le très grand investissement en termes de travail défensif demandé par l’entraîneur des Spurs Ange Postecoglou aux attaquants, et explique peut-être le fléchissement récent des performances.

Jonathan David (LOSC Lille) est en tête de liste pour la Ligue 1, Johannes Eggestein des probables néo-promus de St. Pauli dans les deuxièmes divisions des pays des ligues du big-5, le Costaricien Manfred Ugalde (Twente, transféré en janvier à Spartak Moscou) au niveau des championnats européens hors big-5, avec la plus haute valeur en absolu en termes de pressions exercées sur les adversaires, ainsi que le Mexicain Ricardo Marín (Chivas Guadalajara) pour les ligues non-européennes analysées.

* L’indice a été calculé sur base 100 à partir de la moyenne des valeurs totalisées sur les deux variables prises en compte, elles-mêmes projetées sur base 100. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1,200 minutes de championnat lors de la saison en cours ont été inclus dans les classements.

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Indice d’ancrage territorial : Athletic Club au top

Le numéro 462 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’ancrage territorial de presque 1’000 équipes dans 58 ligues à travers le monde du point de vue de la part de joueurs nationaux et de footbasleurs formés au club parmi ceux utilisés en championnat lors de la dernière année*. L’indice d’ancrage territorial reflète l’écart à la moyenne sur ces deux variables, avec un score maximal pour Athletic Club (100% de nationaux et 62% de formés)

Les Basques devancent les Colombiens d’Envigado et quatre autres équipes d’Amérique latine : les Mexicains de Chivas Guadalajara, les Argentins de Gimnasia La Plata, les Vénézuéliens de Caracas et les Uruguayens de Defensor. Les Ukrainiens de Dynamo Kiev sont la seule autre équipe européenne dans le top 10, accompagnés aussi par un autre club argentin (Club Estudiantes), une autre équipe colombienne (Millonarios), ainsi que les Égyptiens d’ENPPI.

Les clubs les plus ancrées territorialement du point de vue du profil des joueurs alignés dans les autres championnats majeurs sont Newcastle United en Premier League (avec Wolverhampton à l’opposé), Empoli en Serie A (Udinese à l’autre extrême), Heidenheim en Bundesliga (RB Leipzig dernier), Le Havre en Ligue 1 (l’OM en queue de peloton), ou encore Vitória SC en Primeira Liga et Fluminense dans le Brasileirão.

Les joueurs nationaux sont définis comme ceux ayant grandi dans l’association de leur club d’appartenance, tandis que les footballeurs formés au club sont ceux ayant joué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi (non-nationaux exclus). Les données font référence à la dernière année ou, pour quelques ligues mineures et clubs néo-promus, à la saison en cours.

>>> Données pour tous les clubs

Joueurs U20 les plus aguerris : top 100 mondial

La 461ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 20ème anniversaire qui ont accumulé la plus grande expérience de jeu* lors de la dernière année. Le score ‘capital expérience’ le plus élevé a été enregistré pour le milieu de Benfica João Neves. L’international portugais a disputé pas moins de 4’905 minutes officielles, dont 97% en tant que titulaire, à un excellent niveau lors des 365 derniers jours.

João Neves devance un autre milieu international, le Français Warren Zaïre-Emery (Paris St-Germain), ainsi que l’Argentin de Manchester United Alejandro Garnacho. Un autre joueur français, le Lillois Leny Yoro, est dans le top 5, tandis que le gardien de Toulouse Guillaume Restes se classe premier parmi les gardiens (quatorzième au général). Le très jeune prodige du FC Barcelone et de l’équipe espagnole Lamine Yamal est quatrième.

Trente-deux championnats sont représentés dans le top 100, avec un maximum de dix joueurs pour la Premier League anglaise, suivie par la Liga espagnole (9), la Pro League belge (8) et la Ligue 1 française (7). En plus des trois joueurs déjà cités, les autres représentants de la première division hexagonale sont Malick Fofana (Olympique Lyonnais), Désiré Doué et Jeanuël Belocian (Stade Rennais), ainsi qu’Ângelo Gabriel (RC Strasbourg).

* L’expérience de jeu de la dernière année a été calculée sur base 100 en pondérant les minutes disputées dans des rencontres officielles de club (au niveau adulte) ou d’équipes nationales (A et U21) selon leur niveau sportif en fonction de la méthode décrite dans cette note.

>>> Top 100

Indice de courses rapides : l’Angleterre au top

Le numéro 460 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 30 ligues dans le monde selon un indice de courses rapides bâti sur la base de trois variables physiques exclusivement produites par SkillCorner : les sprints, les vitesses et les accélérations*. En prenant la valeur moyenne des scores mesurés à l’échelle de chaque équipe projetée sur base 100, la Premier League et le Championship anglais sont en tête de classement.

La Serie A italienne complète le podium juste devant l’Eredivisie néerlandaise, avec la Super League suisse à la cinquième place. Les deux premiers niveaux de compétition française figurent aussi dans le top 10, avec la Ligue 2 (sixième) mieux classée que la Ligue 1 (huitième). Le Brasileirão est le seul championnat extra-européen des sept analysés dans le top 10. La Liga MX mexicaine, la Serie B italienne et la Primera División argentine ferment par contre la marche.

Par club, les plus hautes valeurs ont été enregistrées pour Chelsea, devant Tottenham et six autres clubs anglais, dont Liverpool, Manchester United et Leicester City en Championship. Les meilleurs indices de courses rapides pour les autres ligues du big-5 européen ont été mesurés pour Rayo Vallecano en Liga, Bayern Munich (devant Bayer Leverkusen) en Bundesliga, RC Strasbourg (devant PSG et l’OM) en Ligue 1, ainsi que Sassuolo en Serie A.

Les variables prises en compte sont la fréquence de courses à haute vitesse (≥25 km/h pendant ≥0,7’’), la moyenne des vitesses maximales atteintes par les joueurs, ainsi que la fréquence de leurs accélérations (>=10.8km/h/s pendant ≥0,7’’). L’indice est calculé sur une base 100 à l’échelle des équipes à partir des valeurs centrées réduites mesurées pour chaque variable.

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Meilleurs joueurs par domaine de jeu

Le rapport du mois d’avril de l’Observatoire du football CIES présente l’approche exclusivement développée à partir des données Wyscout pour identifier les joueurs de champ les plus performants dans six domaines de jeu : défense au sol, jeu aérien, distribution, percussion, assistance et finition. Les classements font référence aux matchs de championnat disputés lors de la dernière année dans 73 ligues à travers le monde.

Le meilleur indice dans le domaine de la défense au sol a été enregistré pour le défenseur central italien Alessandro Buongiorno (Torino), suivi par l’Espagnol de Chelsea Marc Cucurella. Pour le jeu aérien, au niveau des défenseurs centraux, le Néerlandais Virgil van Dijk (Liverpool) devance le Français Dan-Axel Zagadou (Stuttgart). En ce qui concerne la distribution, Toni Kroos (Real Madrid) et Granit Xhaka (Bayer Leverkusen) partagent la première place.

Au niveau de la percussion, le Belge Jérémy Doku (Manchester City) devance le néo-international portugais Francisco Conceição (Porto). En termes d’assistance, Ousmane Dembélé (Paris St-Germain) est en tête de classement devant un autre champion du monde, Rodrigo de Paul (Atlético Madrid). Sur le plan de la finition, le podium se compose d’Harry Kane (Bayern Munich), Deniz Undav (Stuttgart) et Kylian Mbappé (Paris St-Germain).

>>> Méthode et données

Valeurs montantes : Yamal écrase la concurrence

La Lettre hebdomadaire numéro 459 de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 mondial des joueurs n’ayant pas encore fêté leur 23ème anniversaire dont la valeur de transfert* a le plus augmenté lors des six derniers mois. Le prodige du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne Lamine Yamal est en tête de classement avec une augmentation de €134 millions (de €11m à €145m).

Le Portugais du Benfica João Neves (+€72m) et le néo-international brésilien de Gérone Sávio Moreira (+€70m) complètent le podium. D’autres jeunes très prometteurs se classent aux premiers rangs, à l’image de l’Anglais de Chelsea Cole Palmer (quatrième), du Brésilien de Palmeiras (en prêt du Real Madrid) Endrick Felipe (sixième) ou encore de l’ancien du Stade Rennais Jérémy Doku (septième).

Dixième, le milieu de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery est premier parmi les joueurs français (+€45m) malgré un contrat échouant en 2025 qui le pénalise fortement. Une éventuelle prolongation le placerait dans le trio de tête. Deux autres Français se classent aux trente premiers rangs : le défenseur central de RB Leipzig Castello Lukeba (18ème, +€35m) et le milieu de Stuttgart Enzo Millot (28ème, +€29m).

*Estimée selon le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES.

>>> Top 100

Emploi de jeunes : clubs français bien placés

La 458ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en lumière les équipes de 61 ligues à travers le monde ayant aligné des joueurs de moins de 21 ans* pendant le plus fort pourcentage de minutes dans les matchs de championnat disputés lors des 365 derniers jours. Deux excellents clubs formateurs d’Europe de l’Est sont en tête de classement : les Ukrainiens de Rukh Lviv (52,3%) et les Slovaques du MŠK Žilina (44,5%).

La Lettre présente également les classements pour les limites d’âge allant des joueurs de moins de 19 ans à ceux de moins de 23 ans. Les premiers classés pour chacune de ces catégories d’âge à l’échelle des cinq grands championnats européens sont Toulouse pour les U19, Barcelone pour les U20, Strasbourg pour les U21 et U22, ainsi que Frosinone pour les U23. Pour cette dernière classe d’âge, cinq clubs de Ligue 1 sont aux dix premiers rangs.

Parmi les équipes des 24 ligues extra-européennes analysées, les valeurs les élevées ont été enregistrées pour les Australiens d’Adelaide United à l’échelle des U19 et des U20, les Colombiens d’Envigado pour les U21, ainsi que les Colombiens de Fortaleza CEIF pour les U22 et U23. Cet Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES donne accès à plusieurs indicateurs sur la composition des effectifs des clubs de 31 premières divisions de l’UEFA.

* Il s’agit des footballeurs qui n’avaient pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment de la rencontre.

>>> Toutes les données

Recruter jeune : Red Bull en tête

La Lettre hebdomadaire numéro 457 de l’Observatoire du football CIES classe presque 800 clubs de 48 ligues à travers le monde selon l’âge moyen au moment du recrutement des joueurs engagés pour la première équipe lors des dix dernières périodes de transfert (de juillet 2019 à aujourd’hui). La valeur la plus faible a été enregistrée pour RB Salzburg (20,93 ans), alors que la plus élevée a été mesurée pour les Qatari d’Al-Gharafa SC (30,27 ans).

Une autre formation de la galaxie Red Bull, RB Bragantino (21,72 ans) se classe deuxième. Les Basques d’Athletic Club (21,90 ans) complètent le podium avec néanmoins peu de recrutements, la plupart de leurs joueurs provenant directement du centre de formation. Aux dix premiers rangs il y a également les Slovènes de NK Bravo, deux clubs ukrainiens (Shakhtar Donetsk et Dynamo Kyiv), deux belges (Genk et Club Bruges), un Suédois (Elfsborg) et un Slovaque (Ružomberok).

La Lettre présente également l’âge moyen des joueurs recrutés lors de l’avant-dernier quinquennat (juillet 2014 à juin 2019), ce qui permet de mesurer des évolutions. Au niveau des clubs ayant le plus rajeuni leur recrutement, le trio de tête se compose d’Athletic Club (-4,11 ans), RB Bragantino (-4,07) et de Brighton & Hove (-3,36 ans). À l’opposé, parmi les équipes ayant le plus misé sur l’expérience, on trouve notamment Fluminense (+2,95 ans), l’Olympique Lyonnais (+2,39) et l’Inter (+2,32).

>>> Données pour 777 clubs

Valeurs de transfert non-big-5 : top 10 dans 66 ligues

La Lettre hebdomadaire numéro 456 de l’Observatoire du football CIES présente les dix joueurs avec la plus forte valeur de transfert à l’échelle de 66 ligues à travers le monde (les plus importantes hors big-5). Les classements ont été établis sur la base d’un modèle statistique* particulièrement performant, expliquant plus de 80% des différences de prix observées au niveau d’environ 6,200 transferts payants intervenus lors de la dernière décennie.

Championnat tremplin vers le big-5 par excellence, la Primeira Liga portugaise est celle réunissant les trois joueurs extérieurs aux cinq meilleures compétitions mondiales avec la plus forte valeur dans l’absolu : António Silva (Benfica, €114m), João Neves (Benfica, €95m) et Gonçalo Inácio (Sporting CP, €87m). La nouvelle recrue de Real Madrid Endrick Felipe (Palmeiras, €80m) est en tête de liste parmi les joueurs évoluant en dehors d’Europe.

Les joueurs suivants sont les mieux valorisés dans les autres principales ligues analysées : Jorrel Hato (€78m) aux Pays-Bas, Georgiy Sudakov (€52m) en Ukraïne, Georginio Rutter (€41m) en Championship anglais, Oscar Gloukh (€36m) en Autriche, Matthew O’Riley (€31m) en Écosse, Antonio Nusa (€28m) en Belgique, Martin Baturina (€28m) en Croatie, Cristian Medina (€24m) en Argentine, Thiago Almada (€23m) en MLS ou encore Julián Quiñones (€21m) au Mexique.

Un article scientifique se référant uniquement aux transferts vers des clubs du big-5, mais dont l’approche converge avec celle désormais déployée à l’échelle mondiale, est disponible en libre accès ici. Les valeurs de transfert pour les joueurs du big-5 selon un scénario de trois ans ou plus de contrat restant sont accessibles ici. Plus de renseignements sur demande.

>>> Top 10 per league

Données ‘game intelligence’ : nouveau rapport

Le 93ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu sous haute pression exclusivement produites par la société française SkillCorner. Il montre notamment le lien entre la fréquence à laquelle les joueurs sont soumis à des fortes pressions de la part des adversaires, le poste occupé sur le terrain, ainsi que le style de jeu de l’équipe d’appartenance.

Lors des saisons 2023 ou 2023/24, les joueurs de champ des équipes des 28 ligues étudiées ont en moyenne subi 9,2 pressions à haute intensité par match. Les plus fortes valeurs ont été mesurées pour des équipes dominantes : Manchester City (15,2 par match), Bayer Leverkusen (13,9) et Columbus Crew (13,5). Manchester City est aussi premier en ce qui concerne le pourcentage de conservation de la balle sous haute pression (84,2%), suivi par Real Madrid (81,2%) et Paris St-Germain (80,8%).

L’étude met aussi en exergue les joueurs qui se démarquent le plus positivement en matière de conservation de la balle sous haute pression à partir des résidus d’un modèle statistique prenant en compte leur poste et le style de jeu de l’équipe d’emploi. Cette approche est particulièrement utile à des fins de détection pour cibler des recrues dont les dispositions permettent d’envisager une intégration réussie à un niveau sportif supérieur.

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Efficacité des tirs : 900 clubs au crible

La 455ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 54 ligues à travers le monde selon l’efficacité de leurs tirs. Celle-ci a été mesurée à partir des résidus d’un modèle statistique expliquant 78% des différences dans les buts marqués (penalties non inclus) entre équipes à partir de trois variables produites par Wyscout : le nombre de buts attendus selon la dangerosité des occasions créées (sans penalties non plus), de tirs cadrés, ainsi que de tirs au total.

Avec 0,69 plus de buts sans penalties par rencontre qu’attendu, les Grecs du PAOK FC présentent l’écart le plus positif dans l’absolu, ce qui renvoie à des décisions de tir judicieuses, ainsi qu’à des exécutions particulièrement efficaces. Sporting CP et l’AS Rome complètent le podium. Les Italiens devancent l’Inter et Arsenal au niveau du big-5, tandis que Paris St-Germain (Ligue 1) et Auxerre (Ligue 2) ont les meilleures statistiques en France.

Au niveau des écarts les plus négatifs, avec 0,63 moins de buts qu’attendu par match, Melbourne City devance l’OGC Nice (-0,56) et l’Olympique Lyonnais (-0,49). Un autre club français est dans le top 10 des équipes les moins efficaces : Montpellier (-0.47). Plus largement, 26 des 38 clubs de Ligue 1 et Ligue 2 présentent des écarts négatifs, ce qui traduit une certaine inefficacité au niveau de la finition, pouvant en partie s’expliquer par des gardiens plus habiles que la moyenne.

>>> Données complètes

Super-accélérateurs du football mondial

La 454ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 20 joueurs de champ pour six postes évoluant dans 28 ligues à travers le monde dont le nombre d’accélérations* par match (données SkillCorner) s’écarte le plus positivement de la valeur attendue compte-tenu du poste et du style de jeu de l’équipe (niveau de possession, pression et verticalité) selon un modèle statistique expliquant plus de la moitié des différences observées entre les joueurs.

Avec 1,93 plus d’accélérations par match qu’attendu, Victor Osimhen (Naples) est premier parmi les attaquants de pointe. Le Nigérian devance le Ghanéen Emmanuel Boateng (Rio Ave) et l’Ivoirien Vakoun Bayo (Watford). Parmi les ailiers, le podium se compose d’Álvaro García (Rayo Vallecano), Armand Laurienté (Sassuolo) et Felipe Anderson (Lazio). Le Néerlandais Guus Til (PSV Eindhoven) est en tête de classement parmi les milieux offensifs.

Pour les autres postes, Sessi D’Almeida (Pau) devance Josh Laurent (Stoke City) et Ezechiel Banzuzi (19 ans, OH Leuven) au niveau des milieux défensifs ou relayeurs ; Jeremie Frimpong (Bayer Leverkusen) écrase la concurrence parmi les défenseurs latéraux avec le plus fort écart dans l’absolu (x2,1 par rapport à la valeur attendue) ; alors que Danilo (Juventus), Ruan (Sassuolo) et Davinson (Galatasaray) forment le trio de tête en ce qui concerne les défenseurs centraux.

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Les accélérations se réfèrent aux courses d’au moins 0,7 secondes à >10.8 km/h/s. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 1,000 minutes de championnat lors de la saison en cours ou la dernière terminée, dont plus de trois quarts au même poste, sont inclus dans les classements.

Cartons, fautes et temps additionnel dans le monde

Le numéro 453 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données StatsPerform et Wyscout sur le nombre de cartons, de fautes et de temps additionnel mesurés lors de la dernière année pour 71 ligues à travers le monde. L’étude montre d’importantes différences entre championnats au niveau de tous les indicateurs pris en compte, ce qui reflète différentes manières d’interpréter le jeu tant par les joueurs que par les arbitres.

En termes de cartons rouges, les valeurs vont de 0,61 par match en Bolivie à 0,10 en J2 japonaise. Pour les cartons jaunes, les extrêmes ont été mesurés en Uruguay (6,07) et aussi en J2 japonaise (2,73). En ce qui concerne les fautes, le maximum a été enregistré en Serie B brésilienne (30,3 par match), alors que le minimum a été observé en Norvège et aux Pays-Bas (20,0 dans les deux cas). Au niveau du temps additionnel, on passe de presque 14’ au Qatar et en Arabie Saoudite à 6’ en Finlande et Slovaquie.

Si l’on rapporte le nombre de fautes aux cartons jaunes (deuxièmes jaunes inclus), les valeurs s’étendent entre un carton toutes les quatre fautes environ au Chili et un toutes les huit au Japon. Parmi les ligues du big-5, ce rapport est bien plus élevé en Ligue 1 française (6,8) que partout ailleurs (autour de 5), ce qui peut à la fois refléter une moins forte propension à distribuer des cartons ou alors une plus grande tendance des arbitres à siffler des « petites » fautes.

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Recettes de transfert : cartographie globale

Le 92ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse dans une perspective spatiale l’origine des >€75 milliards de recettes tirées par les clubs du monde entier pour les transferts de joueurs entre 2014 et 2023. Au total, les clubs ont généré deux tiers de ces recettes à l’international. Cette proportion varie fortement selon les pays, avec un minimum de 37% pour les clubs anglais et un maximum de 73% pour les équipes françaises parmi les associations du big-5.

Les équipes de trois seuls autres pays que l’Angleterre - parmi les vingt dont les clubs ont encaissé le plus d’indemnités lors de la dernière décennie - ont reçu moins d’argent de la part de clubs étrangers que nationaux : la Chine (22%), le Mexique (44%) et l’Italie (48%). La dépendance des transferts à l’étranger est bien plus grande pour les clubs dans des associations telles que le Portugal (91%), les Pays-Bas (90%), la Belgique (87%), le Brésil (86%), l’Argentina (83%) ou la Turquie (77%).

Pour bien de pays, l’Angleterre constitue le principal débouché international pour le transfert payant de joueurs. Parmi les neuf autres associations dont les clubs ont encaissé le plus d’indemnités entre 2014 et 2023, ceci est notamment le cas pour les Pays Bas (38% de toutes les recettes ont été générées en Angleterre), la France (32%), l’Allemagne (31%), l’Espagne (30%), le Portugal (30%), la Belgique (25%) et l’Italie (14%). Le Brésil (Espagne) et l’Argentine (Italie) constituent les seules exceptions.

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Les 169 clubs qui font le mercato et leurs bilans

La Lettre hebdomadaire n° 452 de l’Observatoire du football CIES présente les 169 clubs au monde dont le volume des transactions entrantes ou sortantes lors des cinq dernières saisons a dépassé le seuil des €100 millions, ainsi que les bilans financiers pour les dix dernières, les cinq dernières, ainsi que la dernière saison. Au niveau du volume de l’argent échangé, Chelsea est nettement en tête avec €2,572 milliards, suivi par Manchester City (€1,726) et Paris St-Germain (€1,404).

Au total, 14 équipes de sept pays ont « brassé » plus d’un milliard lors des cinq saisons dernières saisons : cinq anglaises, deux espagnoles, deux allemandes, deux italiennes, une française, une portugaise et une néerlandaise. Vingt-quatre pays, dont cinq extra-européens, sont représentés parmi les 169 équipes dont le volume des transactions a dépassé les €100 millions, avec un maximum de 30 clubs pour l’Angleterre (21 pour la France).

En ce qui concerne les bilans, pour la saison en cours, les valeurs vont de -€384 millions pour Al-Hilal à +€167 millions pour Southampton. Lors des cinq dernières saisons, les valeurs s’étendent de -€782m pour Chelsea à +€354m pour Benfica. Au niveau de la dernière décennie, enfin, les bilans vont de -€1,348 milliards pour Manchester United à +€732 millions pour Benfica. Toutes les sommes indiquées incluent les éventuels bonus, indépendamment de leur payement effectif.

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Joueurs clubistes : classement de la Saint-Valentin

En ce jour de Saint-Valentin, la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs de 60 ligues à travers le monde présents depuis le plus longtemps sans interruption dans la première équipe de leur club d’appartenance. L’international russe Igor Akinfeev est le joueur le plus fidèle dans l’absolu : il défend la cage du CSKA Moscou depuis 21 ans.

Au niveau des championnats du big-5, les Allemands Thomas Müller (Bayern Munich) et Tony Jantschke (Borussia Mönchengladbach) sont en tête de classement. Ils sont en train en disputer leur seizième saison consécutive dans leurs clubs respectifs. Le seul joueur du championnat de France aux trente premiers rangs est le capitaine de Paris St-Germain Marquinhos (onzième saison).

Trois Espagnols complètent le podium au niveau du big-5 : Iker Muniain et Óscar de Marcos d’Athletic Club, ainsi que Koke Resurrección d’Atlético de Madrid. Pour les autres ligues européennes, Akinfeev devance le compatriote Rizvan Utsiev (Akhmat Grozny), l’Écossais Lewis Stevenson (Hivernian) et le Norvégien Steffen Hagen (Odds BK). En dehors d’Europe, en tête de liste il y a le gardien émirati Ali Khaseif (Al-Jazira).

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Conservation de la balle sous haute pression

Le 450ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données game intelligence exclusivement produites par notre partenaire SkillCorner pour révéler les cent milieux-de-terrain avec les meilleures statistiques en termes de conservation de la balle sous haute pression* dans 28 ligues à travers le monde. Le meilleur pourcentage dans l’absolu a été enregistré pour un joueur assez méconnu en Europe : Darlington Nagbe (93,4%) de Columbus Crew.

Quatre milieux-de-terrain bien plus connus se classent derrière Nagbe : Rodri Hernández de Manchester City (92,1%), Frenkie de Jong de Barcelone (91,8%), Toni Kroos du Real Madrid (aussi 91,8%), ainsi que Granit Xhaka (91,6%) de Bayer Leverkusen. Le trio de tête au niveau de la Ligue 1 française se compose de Maxime Gonalons (Clermont Foot, 26ème au total), Manuel Ugarte (PSG, 38ème) et Angel Gomes (LOSC, 49ème).

Les trois plus jeunes joueurs du top 100 sont le Français de Paris St-Germain Warren Zaïre-Emery, l’Espagnol de Barcelone Pablo Gavi et l’Anglais de Hull City Tyler Morton (en prêt de Liverpool), suivis par Gerard Yepes (Sampdoria) et Pablo Maia (São Paulo). Les données font référence à la saison en cours ou la dernière complétée pour les ligues d’été. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 1’000 minutes de championnat ont été pris en compte.

* Un joueur est considéré sous pression lorsqu’il est en possession et il a au moins un adversaire proche de lui qui cherche à récupérer la balle ou limiter ses options de jeu. Pour chaque situation, SkillCorner détermine l’intensité de la pression en prenant en compte la vitesse des joueurs l’exerçant, leur distance du joueur en possession et l’angle de leur mouvement. Plus de renseignements ici.

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Utilisation de joueurs mineurs dans le big-5 (2009-2023)

La 449ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 402 joueurs ayant disputé des rencontres du big-5 avant de fêter leurs 18 ans lors de la période de 15 ans s’étendant de janvier 2009 à décembre 2023. Le gardien italien Gianluigi Donnarumma est le joueur ayant disputé le plus de minutes au sein du big-5 en tant que mineur (4’879), suivi par Alban Lafont, Eduardo Camavinga, Florian Wirtz, Pablo Gavi et Warren Zaïre-Emery (série en cours).

Sept joueurs ont débuté dans le big-5 avant l’âge de 16 ans, le plus jeune dans l’absolu étant Ethan Nwaneri d’Arsenal (15,5 ans). Avec 119 mineurs alignés par ses clubs, la Ligue 1 française est leader dans ce domaine, comme plus amplement développé dans le Rapport Mensuel numéro 91. La forte hausse dans l’utilisation de joueurs mineurs enregistrée depuis 2022 est fortement liée à l’augmentation observée au niveau de la Ligue 1 française.

L’étude montre aussi que si l’expérience précoce dans des matchs des ligues du big-5 n’pas un gage de réussite. En effet, seulement 47,7% des footballeurs utilisés dans le big-5 en tant que mineurs et ayant par la suite joué dans d’autres équipes ont pu le faire dans au moins un club de meilleur niveau sportif que celui de leur début. Ce résultat indique qu’une certaine prudence est nécessaire lorsqu’il s’agit d’évaluer le véritable potentiel de joueurs précocement lancés dans le football professionnel.

>>> Liste des 402 mineurs

>>> Analyse complète

Voir aussi l’étude FIFA, ECA & CIES sur le transfert de mineurs et leurs trajectoires de carrière.

Trading de joueurs : du LOSC à Barcelone

La 448ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 clubs au monde avec les bilans les plus positifs et négatifs au niveau des opérations de transfert des joueurs non issus du centre de formation recrutés et cédés entre 2014 et 2023. Les valeurs s’étendent entre un solde positif* à hauteur de €386 millions pour le LOSC (Pépé, Osimhen, Botman, etc.) et un solde négatif de €631 millions pour Barcelone (Coutinho, Dembélé, Griezmann, etc.).

Avec €317 millions de plus-values, Ajax (de Jong, Antony, Lisandro Martínez, etc.) se classe deuxième. RB Salzburg (Naby Keita, Mwepu, Haaland, etc.) complète le podium, juste devant l’AS Monaco (Tchouaméni, Lemar, Bernardo Silva, etc.). Dans le top 10 des clubs ayant généré le plus de bénéfices par le trading de joueurs lors de la dernière décennie il y a aussi deux équipes allemandes (Leipzig et Eintracht), deux italiennes (Sassuolo et Atalanta) et deux portugaises (Benfica et Sporting CP).

À l’opposé, Barcelone (-€632 millions) devance Chelsea (-€482m avec les trois plus fortes pertes pour Jorginho, Pulišić et Rüdiger) et Arsenal (-€436m ; Pépé, Aubameyang, Lacazette). Paris St-Germain présente le quatrième solde le plus négatif (Neymar, Di María, Icardi, etc.), devant Manchester United (Matić, Fred, Mata, etc.). Manchester City (-€59 millions) et Bayern Munich (-€61m) ont les meilleurs bilans parmi les équipes les plus compétitives.

* Bonus compris indépendamment de leur payement ou encaissement effectif, commissions d’agents non incluses.

>>> Toutes les données

Le top 100 des recettes par club pour le transfert de joueurs du centre de formation lors de la dernière décennie est disponible ici.

Jeu aérien : van Dijk premier au monde

La Lettre hebdomadaire numéro 447 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 défenseurs centraux au monde avec les meilleures statistiques de jeu aérien* selon un indice prenant en compte le nombre de duels aériens gagnés, relativisé par le temps de jeu et la fréquence de duels aériens pour l’équipe d’emploi, le pourcentage de duels aériens gagnés et le niveau sportif des rencontres jouées. Le Néerlandais de Liverpool Virgil van Dijk devance le Sud-coréen de Bayern Munich Min-jae Kim.

Désormais reconverti de milieu défensif à défenseur central, le Portugais de Paris St-Germain Danilo Pereira complète le podium, devant deux autres joueurs actifs au sein des cinq grands championnats européens : l’Anglais Jamaal Lascelles (Newcastle United) et le Français Dan-Axel Zagadou (Stuttgart). En Ligue 1 française, les mieux classés après Danilo Pereira sont Wilfried Singo (Monaco, 31ème) et Rasmus Nicolaisen (Toulouse, 47ème).

Le Paraguayen de Cerro Porteño Lucas Quintana est le plus jeune joueur du top 100 (19 ans, 95ème rang), devant le Turc de Westerlo, en prêt de Galatasaray, Emin Bayram (20,8 ans, 21ème) et l’Ukrainien de Chornomorets Volodymyr Salyuk (21,6 ans, 42ème). À l’opposé, les trois défenseurs centraux les plus âgés du top 100 sont Sergio Ramos de Séville (37,8 ans, septième), Germán Sánchez du Racing Santander (37,1 ans, 63ème) et Kendall Waston de Deportivo Saprissa (36,0 ans, 64ème).

* Les statistiques Wyscout se réfèrent aux matchs de championnat de la saison en cours ou la dernière terminée pour les ligues d’été. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 900’ sont inclus dans les classements.

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Académies les plus rentables au monde

La 446ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 clubs avec les académies les plus profitables au monde du point de vue des recettes générées lors des dix dernières années par le transfert de joueurs qui y ont passé au moins trois saisons entre leurs 15 et 21 ans*. Les Portugais de Benfica sont nettement en tête avec €516 millions, dont les deux tiers encaissés lors des cinq dernières années.

L’Ajax (€376 millions) et l’Olympique Lyonnais (€370 millions) complètent le podium. Comme pour Benfica, la majorité des recettes générées par l’Ajax par le transfert de joueurs issus de son académie l’a été lors des cinq dernières années (66%). Malgré l’inflation des prix de transfert, ce pourcentage est bien plus faible pour l’Olympique Lyonnais (50%). L’OL demeure néanmoins le premier club français aussi lors des cinq dernières années, mais n’est que neuvième au total, juste devant Paris St-Germain.

Aux dix premiers rangs pour la dernière décennie on trouve aussi trois clubs anglais (Chelsea, Tottenham et Manchester City), une deuxième équipe portugaise (Sporting CP), ainsi que le Real Madrid (quatrième), l’AS Monaco (sixième en grande partie grâce aux recettes du transfert de Kylian Mbappé au PSG) et les Italiens d’Atalanta (dixièmes). Hors Europe, les clubs avec les académies les plus profitables sont les Brésiliens de Flamengo (treizièmes) et les Argentins de River Plate (quatorzièmes).

* Bonus inclus indépendamment de leur encaissement effectif.

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Joueurs les plus chers : Bellingham s’envole

La 445ème Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs au monde avec les plus hautes valeurs de transfert estimées selon le modèle statistique* de l’Observatoire du football CIES. Le jeune anglais Jude Bellingham (Real Madrid) est en tête avec un valeur de transfert de €267,5m, devant le Norvégien Erling Haaland (Manchester City) et ces deux co-équipiers brésiliens Vinícius Júnior et Rodrygo Goes.

Au niveau des autres ligues du big-5 européen, Jamal Musiala (Bayern Munich) est en tête de liste pour la Bundesliga allemande, Khvicha Kvaratskhelia (SSC Napoli) pour la Serie A italienne et, malgré un contrat arrivant à échéance au mois de juin, Kylian Mbappé (Paris St-Germain) pour la Ligue 1 française. Hors big-5, António Silva (SL Benfica) devance Gonçalo Inácio (Sporting CP) et Endrick Felipe (SE Palmeiras, en prêt du Real Madrid).

Par rapport aux estimations publiées au mois de juin passé, le nombre de joueurs dont la valeur de transfert dépasse les €100 millions a presque doublé (de 20 à 39), ce qui reflète la forte inflation des prix des joueurs observée lors du mercato de l’été 2023. La valeur du centième joueur avec la plus forte valeur de transfert estimée est désormais de €71,3 millions, contre €53,4 millions au mois de juin 2023.

Bâti à partir de plus de 6’000 transactions payantes, le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES permet d’estimer avec précision la somme de transfert qu’un club est censé payer compte-tenu des prix investis par le passé pour des joueurs aux caractéristiques similaires. Les estimations ne prennent pas en compte d’éventuelles clauses de départ. Elles se réfèrent à 100% des droits de transfert et incluent tant les sommes fixes que conditionnelles (bonus).

Plus de rensignements sur demande.

>>> Les valeurs du top 100

Futurs champions : 270 noms à suivre de près

Le 90ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente les 30 meilleures promesses nées en 2003 ou après à l’échelle de neuf postes ayant accumulé la plus grande expérience de jeu* lors de la dernière année. Avec 17 footballeurs, la Liga espagnole est le championnat le plus représenté, suivi par l’Eredivisie néerlandaise, la Pro League belge et la MLS aux États-Unis et Canada (16 joueurs dans les trois cas). Les joueurs suivants sont en tête de liste pour leur poste respectif :

  • Gardiens : Guillaume Restes (2005), Toulouse FC, score experience 77,6 sur 100
  • Défenseurs centraux : Giorgio Scalvini (2003), Atalanta BC, 92,7
  • Défenseurs latéraux droits : Arnau Martínez (2003), Girona FC, 95,4
  • Défenseurs latéraux gauches : Alejandro Balde (2003), FC Barcelona, 95,4
  • Milieux à vocation défensive : Pablo Gavi (2004), FC Barcelona, 96,0
  • Milieux à vocation offensive : Jude Bellingham (2003), Real Madrid, 96,2
  • Ailiers droits : Xavi Simons (2003), RB Leizpig, 90,6
  • Ailiers gauches : Alejandro Garnacho (2004), Manchester United, 82,9
  • Centre avants : Rasmus Höjlund (2003), Manchester United, 88,9

 

Tous les classements sont disponibles gratuitement ici. Merci de votre intérêt et joyeuses fêtes !

* Exprimé sur une base de 100, le ‘score expérience’ a été calculé à partir du nombre de minutes lors de matchs officiels en club (championnat, coupes nationales, coupes internationales) ou en équipe nationale (A, U23 et U21) disputées en 2023 (bornés à 2’250 minutes), du niveau sportif des 25 matchs les plus relevés auxquels les footballeurs ont pris part (méthode disponible dans cette note), ainsi que du pourcentage de minutes jouées en tant que titulaires.

‘Grandes’ et ‘petites’ équipes à travers le monde

La dernière Lettre hebdomadaire de l’année 2023 classe les clubs de 53 ligues à travers le monde selon la taille moyenne des compositions alignées lors de la saison en cours ou la dernière terminée. Presque 13 centimètres séparent la plus « grande » et la plus « petite » équipe : les Hongrois de Kecskeméti TE (187,13 cm) et les Japonais de Sagan Tosu (174,18 cm).

Si les clubs japonais monopolisent les trois derniers rangs (Sagan Tosu, Albirex Niigata et Yokohama FC), trois clubs allemands se trouvent aux quatre premiers postes : TSG Hoffenheim, FC Schalke 04 et FC Heidenheim. Les valeurs extrêmes pour la Ligue 1 française ont été enregistrés pour Le Havre AC (184,81 cm) et le FC Nantes (180,37 cm).

Las moyenne mondiale se situe à 181,46 cm, avec des valeurs plus élevées dans les ligues d’associations de l’UEFA (182,65 cm) qu’ailleurs dans le monde (179,54 cm). L’ensemble des 55 équipes où les joueurs de plus de 185 cm ont disputé une majorité de minutes sont du vieux continent. Plus de données démographiques pour 31 premières divisions européennes sont disponibles dans cet Atlas.

>>> Données par club

‘Marathoniens’ et ‘sprinteurs’ dans le football mondial

Le numéro 443 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données SkillCorner sur les joueurs* présentant les valeurs record dans 40 compétitions à travers le monde au niveau de trois indicateurs : la distance parcourue, le nombre de sprints en phase de possession (courses à 25 km/h pendant au moins 0,7 secondes) et le même indicateur lors des phases sans ballon, dans les trois cas par 90’ de présence sur le terrain.

Au niveau du big-5 européen, les milieux-de-terrain suivants sont en tête de liste sur le plan des distances parcourues : Sander Berge (Burnley FC), Koke Resurrección (Atlético Madrid), Daniel Boloca (US Sassuolo), Hugo Larsson (Eintracht Frankfurt) et Adrien Thomasson (RC Lens). Pour le nombre de sprints en phase défensive, ce sont plutôt des défenseurs latéraux qui arrivent en tête, à l’exception notable de l’incroyablement généreux Heung-Min Son (Tottenham Hotspur) en Premier League.

Pour les sprints en phase offensive, aux premières places on trouve notamment Musa Al-Taamari (Montpellier HSC) pour la Ligue 1, Nicolas Jackson (Chelsea FC) en Premier League, le très prometteur Karim Konaté (RB Salzburg) en Bundesliga autrichienne, Sheraldo Becker (Union Berlin) en Champions League, la flèche algérienne Mohamed Amoura (Union Saint-Gilloise) en Europa League, ou encore Agustín Canobbio (Athletico Paranaense) en Copa Libertadores.

* Pour être inclus, les joueurs devaient avoir disputé au moins 720’ de jeu jusqu’au 7 décembre 2023 en ce qui concerne les compétitions nationales et 360’ pour les compétitions internationales.

>>> Toutes les données

Joueurs les plus utilisés en 2023

Le numéro 442 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs au monde ayant disputé le plus grand nombre de minutes dans des matchs officiels (clubs et équipes nationales A et U21) en 2023 jusqu’au 4 décembre compris. En tête de liste dans l’absolu il y a le défenseur central paraguayen de Palmeiras Gustavo Gómez avec 6’213 minutes en 70 rencontres.

Un autre joueur de Palmeiras, Weverton Pereira (6’150 minutes en 68 matchs), est premier du classement des gardiens actifs en dehors d’Europe, tandis que le plus utilisé parmi les gardiens évoluant dans des clubs d’associations de l’UEFA est le Luxembourgeois Anthony Moris de l’Union St-Gilloise (5’590 minutes en 62 matchs).

Parmi les joueurs de champ d’équipes européennes, enfin, le trio de tête se compose du Portugais de Manchester United Bruno Fernandes (5’748 minutes en 66 rencontres), du Slovaque Dávid Hancko de Feyenoord (5’248 minutes en 58 matchs), ainsi que de l’Allemand de Real Madrid Antonio Rüdiger (5’223 minutes en 63 rencontres).

>>> Top 50 par poste et zone géographique

Fines gâchettes : top 100 mondial

La 441ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES exploite les données de notre partenaire Wyscout sur les tirs tentés et les buts marqués lors de la saison en cours pour déterminer les meilleurs finisseurs dans 65 ligues de tous les continents. Avec 1,57 buts par 90’ de jeu et un taux de conversion de 37% par rapport aux tirs tentés, le centre-avant de Bayern Munich Harry Kane est en tête de classement.

L’attaquant mexicain de Feyenoord Santiago Giménez est deuxième (1,4 buts par match avec un taux de conversion des tirs de 33%), tandis que le milieu offensif anglais de Real Madrid Jude Bellingham et le nouvel international congolais de SC Braga, au Portugal, Simon Banza sont troisièmes à égalité. Dans le top 10 on trouve notamment aussi Olivier Giroud (sixième), Erling Haaland (septième) et Kylian Mbappé (dixième).

Deux joueurs n’ayant pas encore fêté leur dix-neuvième anniversaire figurent dans le top 100 : Roony Bardghji (18,0 ans, 41ème) de Copenhague et Jayden Addai (18,9 ans, 13ème) de la deuxième équipe d’AZ Alkmaar. À l’opposé, l’inusable Óscar Cardozo (40,5 ans, 30ème) de Club Libertad, au Paraguay, est le joueur le plus âgé dans le top 100, devant l’Argentin de Deportes Magallanes, au Chili, Joaquín Larrivey (37,8 ans, 23ème) et Cristiano Ronaldo (38,8 ans, 56ème).

L’indice de finition se calcule en multipliant le nombre de buts marqués en championnat par 90’ de jeu avec le taux de conversion des tirs tentés. Le résultat est corrigé par le niveau sportif des matchs joués (en tant qu’écart en pourcentage par rapport à la moyenne générale). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 720’ de championnat pour une même équipe lors de la saison en cours sont pris en compte.

>>> Découvrez le top 100

Classement mondial de l’emploi de joueurs formés au club

La 440ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 60 ligues à travers le monde selon le pourcentage de minutes de championnat disputées par les joueurs formés au club* lors de la saison en cours. Les Basques d’Athletic Club (68,9%) sont nettement en tête au niveau du big-5 européen, tandis que l’Olympique Lyonnais a le score le plus élevé (45,6%) en France et les Ukrainiens de Dynamo Kiev (82,9%) dans l’absolu.

Stade Rennais (30,6%) et Montpellier HSC (24,8%) complètent le podium en Ligue 1 française, où une seule équipe n’a aligné aucun joueur formé par ses soins : l’Olympique Marseille. En Ligue 2, le trio de tête se compose de Valenciennes (29,1%), l’AJ Auxerre (22,5%) et l’AS St-Étienne (21,1%), tandis que les trois clubs belges ayant le plus fait confiance à des footballeurs qu’ils ont formé sont Saint-Trond (34,9%), Anderlecht (32,7%) et le Standard Liège (30,0%).

Parmi les équipes actuellement engagées en Ligue des champions, les plus forts pourcentages ont été mesurés pour Shakhtar Donetsk (55,8%), Real Sociedad (45,4%) et Real Madrid (36,3%). La Lettre présente également le nombre de joueurs formés au club alignés en championnat, avec un maximum de 30 pour Gimnasia La Plata, ainsi que leur âge moyen, avec un minimum de 18,56 ans pour les équipes avec au moins dix joueurs formés chez les Vénézuéliens de UCV FC.

Les données pour plus d’indicateurs démographiques à l’échelle des clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles dans cet outil en ligne.

* Les joueurs formés au cours sont ceux ayant passé au moins trois ans entre 15 et 21 dans leur club d’emploi ans (saisons du 15ème et du 21ème anniversaire comprises).

Meilleurs créateurs : top 100 mondial

La Lettre hebdomadaire numéro 439 de l’Observatoire du football CIES présente les cent joueurs au monde présentant les meilleurs statistiques dans le domaine de la création d’occasions lors de la saison en cours selon un indice* développé à partir des données Wyscout. En tête de classement on trouve l’ailier de Paris St-Germain Ousmane Dembélé, avec trois Français dans le top 5.

Leroy Sané (Bayern Munich) et Nico Williams (Athletic Club) complètent le podium, devant Killian Mbappé (PSG) et Moussa Diaby (Aston Villa). Federico Dimarco (Inter) et Kieran Trippier (Newcastle) sont les meilleurs joueurs défensifs, tandis que le trio de tête pour les footballeurs n’ayant pas encore fêté 21 ans se compose de Florian Wirtz (Bayer Leverkusen), Johan Bakayoko (PSV Eindhoven) et Ilya Kvasnytsya (Rukh Lviv).

Au total, 33 ligues sont représentées dans le top 100, avec un maximum de 16 joueurs pour la Premier League anglaise, où Moussa Diaby (Aston Villa) devance Mohamed Salah (Liverpool) et Bruno Fernandes (Manchester United). Sept joueurs de Ligue 1 figurent dans le top 100 : le duo du Paris St-Germain Dembélé-Mbappé, les Lillois Edon Zhegrova et Rémy Cabella, les Rémois Mohamed Daramy et Junya Ito, ainsi que le Lensois Florian Sotoca.

L’indice de création se calcule en additionnant le nombre de passes-clé (pour des occasions) et de passes décisives attendues (selon la dangerosité des occasions crées) par 90’, et en pondérant le résultat par le niveau sportif des matchs disputés (en tant qu’écart en pourcentage par rapport à la moyenne générale). Seuls les joueurs ayant disputé au moins 630’ de championnat pour une même équipe lors de la saison en cours sont pris en compte.

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Étude démographique mondiale : 48 ligues comparées

Le 89ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES compare 48 ligues dans le monde selon les caractéristiques démographiques des joueurs dans les effectifs des clubs : 31 premières divisions d’associations de l’UEFA, neuf de la CONMEBOL, six d’AFC et deux de la CONCACAF. Il donne à voir d’importantes différences dans les stratégies suivies par les clubs selon leur aire géographique.

Du point de vue de l’âge, la moyenne mesurée à l’échelle des 31 premières divisions d’associations de l’UEFA est un an plus faible que celle enregistrée dans les 17 ligues extra-européennes étudiées : 26 ans contre 27. En ce qui concerne la part d’expatriés, l’écart est de presque 20% : 43,6% en Europe contre 23,8% ailleurs. Ces résultats reflètent la plus forte propension des équipes européennes à miser sur des jeunes, tant ayant grandi nationalement qu’importés de l’étranger.

Si les championnats d’Amérique du Sud et d’Asie ont tendance à se ressembler du point de vue de l’âge, avec relativement peu de jeunes, ainsi que des origines, avec comparativement peu d’expatriés, ils se différencient fortement du point de vue de la stabilité des effectifs. La part des joueurs présents au club depuis moins d’une année est en effet presque 10% plus grande dans les neuf ligues sudaméricaines que dans les six championnats asiatiques analysés : 49.0% contre 23,8%.

Toujours sur le plan de la stabilité des effectifs, des spécificités spatiales existent aussi à l’échelle intra-européenne, avec des niveaux passablement différents se dessinant autour d’une double polarité Ouest (plus de stabilité) – Est (moins) et Nord (plus de stabilité) – Sud (moins). Ces différences géographiques renvoient également à des écarts de nature économique, les clubs les plus compétitifs possédant tendanciellement des effectifs plus stables que les autres.

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Résultats : enquête sur le football masculin des clubs

Selon l’enquête 2023 de l’Observatoire du football CIES sur le football professionnel masculin des clubs, les répondants considèrent que la lutte contre le blanchiment d’argent devrait se situer en tête des priorités des organes régulateurs. Plus de six personnes sur dix (62,1%) estiment en effet que des actions pour contrer ce phénomène sont fortement nécessaires.

Le racisme des supporters (60,3%) et les clubs détenus par des États (58,5%) sont les deux autres domaines où il existe le plus fort consensus quant à la nécessité d’actions, suivis par les problématiques de corruption (53,5%) et de violence (51,8%). Presqu’un répondant sur deux considère aussi des actions fortement nécessaires en ce qui concerne les commissions versées aux agents et les fraudes en lien avec les opérations de transfert.

À l’opposé, parmi les 32 problématiques traitées, les trois pour lesquelles les répondants considèrent le moins nécessaire d’agir sont la qualité des matches, leur équilibre, ainsi que l’agressivité des joueurs. Parmi les problématiques sociétales interrogées, le racisme des fans (actions fortement nécessaires pour 60,3% des répondants) préoccupe plus que les questions de violence (51,8%), d’homophobie (42,1 %) et de sexisme (29,0%).

Le questionnaire a été envoyé en deux langues à nos abonnés, ce qui nous a permis de récolter 1’100 réponses valables. Les principaux résultats sont accessibles à travers nos comptes X/Twitter, Instagram et Facebook ou disponibles sur demande.

Indice de jeu direct : de Farense à Manchester City

Le numéro 438 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES croise les données physiques et tactiques (‘game intelligence’) de SkillCorner avec les données techniques de Wyscout pour créer un indice de jeu direct* sur une base de 100 classant les équipes de 27 ligues dans le monde de celles attaquant de la manière la plus directe à celles pratiquant le style de jeu offensif le plus manœuvré.

Les plus fortes valeurs de jeu direct ont été enregistrées pour les Portuguais de SC Farense (100) en absolu, Luton Town (87) pour le big-5, Metz (64) en Ligue 1, ainsi qu’Amiens en Ligue 2 (66). À l’opposé, les valeurs les plus faibles, reflétant les styles de jeu offensifs les plus manœuvrés, ont été mesurées pour deux équipes entraînées par des Espagnols, Manchester City de Guardiola (21) et Paris St-Germain de Luis Enrique (23), avec Arsenal d’Arteta (27) quatrième.

Présentées aussi dans la Lettre, les valeurs extrêmes pour chaque variable de l’indice ont été observées pour Farense (max) et SC Freiburg (min) en ce qui concerne les sprints pendant les phases de possession, Cercle Bruges (max) et Burnley (min) pour les appels dans l’espace, ainsi que Paris St-Germain (max) et FK Teplice (min) pour les kilomètres ‘parcourus’ par la balle également en possession.

L’indice de jeu direct est calculé en multipliant la fréquence des sprints par joueur (au moins 0,7 secondes à plus de 25 km/h) en phase de possession (projeté sur 90’) et la part des appels pour des passes dans l’espace (données SkillCorner) ; divisé par le nombre de kilomètres parcourus par la balle en possession, un indicateur résultant de la multiplication entre le nombre et la longueur moyenne des passes réussies (données Wyscout).

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Classement mondial des clubs formateurs

La 436ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement des équipes ayant formé* le plus grand nombre de joueurs actifs dans 48 des principaux championnats au monde (liste dans la Lettre). Ajax (86 joueurs formés) devance Benfica (85) et Sporting CP (83), alors que les Uruguayens de Defensor SC (82 formés) sont en tête parmi les équipes non-européennes, devant Boca Juniors (81) et River Plate (79).

Ajax présente aussi le score le plus élevé dans l’indice de formation pondéré (explication dans la Lettre), prenant en compte le niveau sportif des joueurs formés. L’équipe néerlandaise devance dans ce cas Benfica et Barcelone, avec Boca Juniors en tête parmi les clubs non-européens devant son grand rival River Plate. Paris St-Germain est le club français le mieux classé pour le nombre de formés et l’Olympique Lyonnais pour l’indice de formation pondéré.

La Lettre présente également les classements pour les joueurs actifs dans quatre sous-catégories de ligues uniquement : le big-5 européen, avec Real Madrid en tête (44 joueurs formés évoluant dans le big-5) ; 31 premières divisions d’associations de l’UEFA, avec Ajax premier (84 formés) ; onze ligues américaines, avec Defensor SC à la première place (70) ; ainsi que six championnats asiatiques, avec les Chinois de Shandong Taishan tout devant (37).

*Pour être défini en tant que formateur, un club doit avoir accueilli le joueur pendant au moins trois ans entre ses 15 et 21 ans (saisons du 15ème et 21ème anniversaire incluses).

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Courses d’appel pour des passes : analyse mondiale

Le 88ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les nouvelles données SkillCorner sur les types de courses pendant les phases de possession pour classer les équipes de 27 championnats dans le monde selon la tendance de leurs joueurs à faire des appels pour des passes « dans les pieds » ou « dans l’espace ». L’étude révèle ainsi les stratégies dominantes utilisées par les équipes dans l’animation de leur jeu offensif.

A l’échelle des 27 ligues analysées, la plus forte proportion de courses d’appel dans l’espace (pour recevoir la balle au-devant du porteur) a été mesuré en Liga MX mexicaine, tandis que le plus grand pourcentage de courses d’appel dans les pieds (pour recevoir la balle plutôt derrière ou latéralement au porteur) a été enregistrée en Serie A italienne. Au niveau des clubs, les valeurs extrêmes ont été observées pour Cercle Bruges (dans l’espace) et Burnley FC (dans les pieds).

Associées aux données physiques, comme les vitesses de pointe, le nombre d’accélérations ou encore les distances parcourues, les statistiques ‘game intelligence’ de Skill Corner sont très utiles aux clubs tant sur un plan individuel que collectif. Les applications s’étendent de la définition d’un style de jeu et la préparation tactique des rencontres, aux choix et stratégies de recrutement, en passant par la mesure de la performance et son perfectionnement.

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Meilleurs distributeurs : top 100 mondial

La 435ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES exploite les données Wyscout sur les passes pour établir le classement mondial des 100 meilleurs distributeurs* au monde évoluant au milieu-du-terrain ayant disputé au moins 450’ en championnat lors de la saison en cours. Le trio de tête se compose de Rodri (Manchester City), Frankie de Jong (Barcelone) et Toni Kroos (Real Madrid).

Les premiers classés parmi les joueurs actifs en dehors du big-5 européen sont Aschraf El Mahdioui (Al-Taawoun, 6ème), Álvaro Fidalgo (CF América, 8ème) et Yahya Jabrane (Wydad AC, 10ème). Deux joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire se classent aux 100 premiers rangs : João Neves de Benfica (34ème) et Eduardo Camavinga du Real Madrid (71ème). Angel Gomes, Pedro Chirivella et Jordan Ferri représentent la Ligue 1 dans le top 100.

* L’indice utilisé prend en compte le nombre de passes réussies par match, le pourcentage de passes réussies, le rapport des passes effectuées par rapport aux co-équipiers, ainsi que le niveau moyen des matchs disputés. La méthodologie sous-jacente à cette dernière métrique est expliquée dans cette note. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre offre et services.

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Classement mondial de l’âge sur le terrain par club

La 434ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 851 équipes dans 53 premières divisions dans le monde selon l’âge moyen des compositions alignées depuis le début de la saison en cours. Les valeurs s’étendent de 20,97 ans pour les Biélorusses du FK Minsk à 32,12 ans pour l’équipe bolivienne d’Independiente Petrolero.

Au niveau des cinq grands championnats européens, l’âge moyen sur le terrain varie entre 24,16 ans pour le Toulouse FC et 30,19 ans pour le Rayo Vallecano. En Ligue 1 française, si le Paris St-Germain est la deuxième équipe la plus jeune sur le terrain (25,08 ans), l’Olympique Marseille est la plus âgée (27,91 ans). La moyenne pour l’ensemble des clubs analysés se situe à 27,24 ans.

La Lettre présente également le pourcentage de minutes selon la catégorie d’âge des joueurs (21 ans ou moins, 22 à 25 ans, 26 à 29 et 30 ans ou plus). Dans huit équipes, les joueurs âgés de 21 ans ou moins au moment des rencontres ont disputé une majorité des minutes. Parmi elles on trouve notamment le RB Salzburg (60,7%), le FC Nordsjælland (56,1%) et l’AFC Ajax (53,3%).

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Analyse des types de course : 27 ligues dans le monde

Le numéro 433 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente une analyse des données exclusivement produites par notre partenaire SkillCorner sur le type de courses réalisées par les joueurs lorsque leur équipe est en possession de la balle. Nous classons ici les clubs de 27 ligues dans le monde selon le pourcentage de courses d’appel court ou en retrait*, ce qui permet de mettre en exergue les équipes dont les joueurs aiment recevoir le ballon dans les pieds.

Les joueurs de Raków Czestochowa effectuent en proportion le plus de courses d’appel court ou en retrait (31.1% du total). Les Polonais devancent deux mastodontes du football européen : Manchester City (29.6%) et Paris Saint-Germain (28.5%). Eintracht Francfort (27.5%), Gérone (26.5%) et Milan AC (25.9%) sont en tête de classement au niveau des autres championnats du big-5. En valeur absolue, le maximum a été enregistré pour Paris St-Germain (7.13 courses d’appel court ou en retrait par match).

Grâce à des technologies de tracking innovantes, SkillCorner fournit des données physiques pour plus de 60 ligues et compétitions de football à travers le monde. Ses nouvelles données « Game Intelligence » s’intéressent à la contextualisation du jeu et incluent notamment dix catégories de courses permettent de qualifier le style de jeu des équipes et des joueurs à l’image de ce que nous avons fait dans cette publication.

*Les courses d’appel court ou en retrait regroupent les courses (>15 km/h pendant au moins 0.7 secondes) effectuées dans le but d’offrir une option de passe aux co-équipiers, que ce soit en direction de son propre camp que pour réduire la distance de passe avec le porteur du ballon.

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Clubs les plus dominants à travers le monde

La 432ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES exploite les très riches données produites par notre partenaire Wyscout pour mettre en exergue les clubs qui dominent le plus leurs adversaires dans 69 ligues à travers le monde. Le classement est établi sur la base du ratio de performance moyen par rapport aux adversaires au niveau de quatre actions de jeu : les tirs, les tirs depuis la surface, les passes et les passes dans le tiers adverse.

Les Bulgares de Levski Sofia sont en tête de classement avec un ratio de domination moyen de 3,31. Bayern Munich (2,63) devance Naples (2,56) et Paris St-Germain (2,53) au niveau du big-5 européen. Les Parisiens présentent d’ailleurs le meilleur ratio dans l’absolu au niveau des passes (3,18) et le troisième rapport de domination le plus élevé mondialement en ce qui concerne les passes dans le tiers des adversaires (3,29).

En Ligue 1 française, après Paris St-Germain on trouve LOSC Lille (1,68) et le RC Lens (1,55). À l’opposé, les moins bons ratios ont été enregistrés pour Metz (0,44), Lorient (0,48) et Toulouse (0,55). L’OM n’est que neuvième (1,21) et l’OL douzième (0,93). Au-delà du rang actuellement occupé par les clubs, le ratio de domination permet dans la plupart des cas de comprendre la place que les équipes peuvent réalistiquement espérer d’obtenir.

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Durée des matchs : plus de 100’ en moyenne

Le numéro 431 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 70 ligues dans le monde selon la durée moyenne des rencontres de la saison en cours ou la dernière complétée (données Wyscout). La moyenne globale se situe à 100’15’’, avec un maximum de plus de 106’ au sein des deux premiers niveaux de compétition saoudiens.

La Liga espagnole est le championnat du big-5 où les arbitres ajoutent le plus de temps additionnel (en moyenne 13’03’’), devant la Premier League anglaise (11’46’’), alors que la valeur mesurée en Ligue 1 française est proche de la moyenne mondiale (10’28’’). La durée la plus courte dans l’absolu a été enregistrée en première division finlandaise (6’07’’).

Globalement, le pourcentage de rencontres dont la durée dépasse les 100’ atteint 52,4%. Cette proportion varie fortement entre championnats : de 100% dans le premier niveau de compétition des Émirats Arabes Unis à seulement 6,7% en deuxième division suisse. Un peu plus de 60% des matchs de Ligue 1 durent plus de 100’.

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Rappel - Recherche sur le football masculin de clubs

Cher ami de l’Observatoire du football CIES,

Nous remercions le millier d’abonnés ayant répondu anonymement à notre enquête visant à comprendre les actions que les passionnés de football considèrent nécessaires pour améliorer l’environnement du football professionnel masculin de clubs.

Nous invitons cordialement les autres à prendre environ une minute pour répondre aussi au questionnaire. Les résultats seront mis à disposition du grand public à travers notre site et réseaux sociaux.

>>> Questionnaire en français

>>> Survey in English

Merci de nous aider et vive le football !

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES

Coût de transfert de l’effectif : quatre clubs « milliardaires »

La 430ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 100 des équipes dans le monde ayant engagé le plus d’indemnités de transferts (éventuels bonus inclus indépendamment de leur payement effectif) pour recruter les joueurs actuellement dans leur effectif. Quatre clubs pointent en tête avec des investissements d’au moins un milliard : trois anglais (Manchester United, Chelsea et Manchester City) et un français (Paris St-Germain).

Al-Hilal (18ème) est le club extérieur au big-5 européen ayant engagé le plus d’argent en indemnités de transfert pour assembler son effectif (€382m), devant Leicester City (26ème, €281m) et Ajax (32ème, €236m). Par poste, les leaders de dépense sont Liverpool pour les gardiens (€73m), Manchester United pour les défenseurs (€383m), Real Madrid pour les milieux (€447m) et Paris St-Germain pour les attaquants (€557m).

Des clubs de dix-neuf ligues différentes se trouvent dans le top 100, avec un maximum de 19 équipes pour la Premier League anglaise (tous les clubs à l’exception de Luton), suivie par la Serie A italienne (15 équipes), la Liga espagnole (12) et la Ligue 1 française (11). Parmi les championnats non-européens, la Pro League saoudienne est la plus représentée (4 clubs), devant la Liga MX mexicaine (3) et la Série A brésilienne (2).

>>> Découvrez toutes les ressources disponibles sur notre site

Bilans nets des transferts : gagnants et perdants

La Lettre hebdomadaire numéro 429 de l’Observatoire du football CIES présente les bilans nets sur les opérations de transfert* des 100 clubs les plus actifs en termes de volume financier des transactions conclues lors de la dernière décennie. Sur ce laps de temps, Manchester United présente le solde le plus négatif (-€1,396 milliards), alors que SL Benfica a le meilleur bilan (+€764 millions).

Deux autres équipes ont des bilans déficitaires de plus d’un milliard d’euros sur les opérations de transfert des dix dernières années : Chelsea et Paris St-Germain. Chelsea présente en outre les soldes les plus négatifs lors de la période post-COVID (-€993 millions) et l’année 2023 (-€558 millions). À l’opposé, Ajax (+€235 millions) devance le LOSC et l’Olympique Lyonnais pour les mercatos depuis l’été 2020 (post-COVID) et le Stade Rennais (+€103 millions) a le troisième meilleur bilan pour l’année 2023.

Publié aussi aujourd’hui, le 87ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une analyse encore plus détaillée des flux financiers liés aux transferts dans le football mondial lors de la dernière décennie. Il montre notamment que le montant des indemnités de transfert engagées par les clubs en 2023 (environ €12,4 milliards) a dépassé de presque 25% celles enregistrées lors de la précédente année record de 2019.

* Les chiffres publiés incluent les indemnités de transfert fixes, les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif, ainsi que les sommes versées dans le contexte de prêts payants. Les montants négociés dans le cadre de prêts avec obligation d’achat sont inclus dans le décompte pour l’année du transfert. Dans la limite des informations disponibles, les données sur les bénéficiaires prennent en compte les éventuelles sommes à la revente négociées par les clubs précédents.

Les cent jeunes hors big-5 les plus prêts pour un top club

La Lettre hebdomadaire numéro 428 de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés en 2002 ou après n’évoluant pas encore dans un club du big-5 dont le niveau d’expérience accumulé lors de la dernière année les met dans les meilleures dispositions pour franchir avec succès un nouveau palier dans leur carrière.

Né en 2003, le "bloqueur air-sol" António Silva (SL Benfica) est le joueur le mieux armé pour intégrer un top club. Sa valeur de transfert est estimée à €102,5 millions par le modèle statistique de l’Observatoire du football CIES. Le Portugais devance deux joueurs nés en 2002, le "bloqueur sol-air" Pablo Maia (São Paulo FC, €17,4m) et le "tireur-créateur" Georgiy Sudakov (Shakhtar Donetsk, €35,6m).

La nouvelle recrue du FC Barcelone Vitor Roque (Athletico Paranaense, €53,5m) figure à la cinquième place, un rang impressionnant pour un joueur né en 2005. Arthur Vermeeren (Anverse, €10,2m) et Jorne Spileers (Bruges, €7,2m) sont les deux seuls autres footballeurs nés en 2005 dans le top 100, contre dix nés en 2004, dont le mieux classé est l’international marocain Bilal El Khannouss (KRC Genk, 14ème, €20,6m).

Exclusivement développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES, la métrique sur base 100 du capital expérience est particulièrement utile aux recruteurs dans la mesure où elle leur donne la possibilité de classer les joueurs par la prise en compte conjointe de leur temps de jeu et du niveau sportif des matchs disputés. Ceci permet d’identifier aisément les talents dont le recrutement offre les meilleures garanties de succès.

Une plateforme payante avec de nombreux indicateurs statistiques a été développée pour aider les professionnels à optimiser leurs stratégies. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

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