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Marché des transferts : fin du trend négatif

La 67ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse dans une perspective économique les opérations de transfert des clubs du big-5 sur la dernière décennie. Il montre notamment que la tendance négative des investissements après la crise sanitaire a pris fin. Lors du dernier mercato, les clubs du big-5 ont dépensé 2% de plus que l’été précédent.

L’étude montre également que la pandémie a renforcé la domination des clubs de Premier League anglaise sur le marché des transferts. La part des dépenses de ces derniers par rapport aux investissements totaux des clubs du big-5 est passée d’environ 35% entre janvier 2012 et janvier 2020 à plus de 45% lors des trois mercatos intervenus depuis le début de la crise sanitaire.

La part des investissements des dix clubs ayant le plus dépensé a aussi augmenté entre ces périodes (de 33% à 35%), tout comme celle des dix transferts les plus chers par rapport au total (de 30% à 33%). Tous ces indicateurs reflètent la tendance à une concentration des dépenses de la part des clubs les plus riches, et plus particulièrement les équipes du haut du tableau de la Premier League.

Six équipes anglaises sont en tête du classement des bilans de transfert les plus négatifs post-pandémie, avec Manchester United premier (-€217 millions) devant Chelsea (-€205 M) et Arsenal (-€194 M). Depuis la crise sanitaire, les clubs de Premier League ont cumulé un déficit de presque deux milliards d’euros sur les transferts, alors que ceux de la Liga espagnole ont un bilan positif (+€200 M).

Dans un contexte de crise généralisé, le championnat anglais est le seul où une majorité de clubs investit massivement sur le marché des transferts. Cet argent a permis à de nombreuses équipes des autres ligues du big-5, et, par effet de cascade, bien au-delà, d’atténuer le choc de la crise sanitaire. Ce constat montre l’importance d’un système de transfert global tel qu’il existe actuellement.

Dans le même temps, la dépendance d’un nombre croissant de clubs même au sein des ligues les plus riches vis-à-vis des recettes liées au marché des transferts montre la fragilité du modèle économique du football actuel. La survie de plus en plus d’équipes est en effet liée aux profits générés par le transfert des meilleurs joueurs, une situation financièrement dangereuse et sportivement limitante.

RAPPORT COMPLET

Effet d’âge relatif : une constante mondiale

Les catégories d’âge dans le football de jeunes sont généralement définies à partir du 1er janvier. Le numéro 345 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le mois de naissance de 43’938 joueurs alignés en 2021 dans 119 ligues à travers le monde. L’étude confirme l’effet de l’âge relatif, à savoir l’avantage de naître tôt dans l’année pour faire carrière.

Au total, 31,2% des joueurs dans l’échantillon sont nés dans le premier trimestre de l’année. À l’opposé, seuls 19,0% d’entre eux sont nés dans le dernier trimestre. Sans effet d’âge relatif, ces proportions auraient dû se situer autour de 25%. Par origine nationale, la plus forte concentration de footballeurs nés dans le premier trimestre a été enregistrée chez les Chinois (43,6%). Une sur-représentation a été observée pour 64 des 67 origines avec au moins 200 ressortissants dans l’échantillon analysé.

La très faible proportion de joueurs japonais nés au premier trimestre (16,2%) est aussi le résultat d’un effet d’âge relatif. Au Japon, en effet, les catégories de jeunes sont désignées à partir du 1er avril. En Angleterre, les joueurs nés au premier trimestre ne sont que légèrement sur-représentés (27,1%) dans la mesure où la date de référence pour définir les catégories d’âge est le 1er septembre.

Top 100 des footballeurs teenagers : Pedri en tête

Le numéro 344 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 footballeurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 20ème anniversaire qui ont accumulé la plus grande expérience dans des matchs officiels senior en 2021 (minutes pondérées par niveau sportif des clubs d’emploi ou des compétitions disputées). Le joyau de Barcelone Pedri González est nettement en tête devant Mason Greenwood (Manchester United) et Ryan Gravenberch (Ajax).

Quatrième, le milieu-de-terrain brésilien Matheus Martinelli est le teenager le mieux classé évoluant hors Europe. Il devance l’Uruguayen Fabricio Díaz de Liverpool Montevideo (7ème) et son co-équipier à Fluminense Lucas Calegari (11ème). En plus de Díaz, deux autres footballeurs nés en 2003 sont aux dix premières places du classement : l’Anglais Jude Bellingham (Borussia Dortmund) et l’Allemand Florian Wirtz (Bayer Leverkusen).

Quatre Français sont présents aux 100 premiers rangs : Eduardo Camavinga du Stade Rennais (13ème), son co-équipier Adrien Truffert (28ème), ainsi que Nathanaël Mbuku du Stade de Reims (26ème) et Arnaud Kalimuendo du PSG (99e). Un autre Rennais est le joueur le mieux classé évoluant en Ligue 1 française : le Belge d’origine ghanéenne Jérémy Doku (8ème). Le Paraguayen Julio Enciso (Club Libertad) est le seul footballeur né en 2004 dans le top 100.

Nouvelles données SkillCorner : intensité des ligues

Avec le début de la nouvelle saison, l’Observatoire du football CIES a le plaisir de dévoiler quelques-unes des données physiques exclusivement produites par nos partenaires de SkillCorner. La société parisienne a développé une approche innovante pour suivre les joueurs à partir des retransmissions, en générant automatiquement des données physiques et le suivi XY des joueurs à travers des algorithmes spécialisés. Avec 40 compétitions dans le monde, elle est devenue leader de marché.

Le numéro 343 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 28 compétitions selon le pourcentage de courses à haute intensité (>19,8 km/h) par rapport à la distance totale parcourue par les joueurs. Les données se réfèrent à la dernière saison complétée. La plus forte proportion en absolu a été enregistrée pour la Premier League anglaise, tandis que la Ligue 1 française n’est que 22ème, juste devant la Ligue 2.

Au niveau des clubs, Leeds United sort nettement du lot avec presque 10% des 10,4 kilomètres parcourus en moyenne par match courus en haute intensité. La plus haute valeur en Ligue 1 française a été mesurée pour l’Olympique Lyonnais : en moyenne 7,5% des 9,9 kilomètres par match. Dans les autres championnats du big-5, les valeurs record ont été observées pour Athletic Club (8,3%) en Espagne, Juventus (8,1%) en Italie et Wolfsburg (7,8%) en Allemagne.

Rapport sur le football féminin de clubs

Le 66ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES étudie les évolutions intervenues lors des cinq dernières années dans dix des principales ligues féminines au monde du point de vue de l’âge des joueuses, de la part de footballeuses expatriées, ainsi que de celle des joueuses internationales. Il montre notamment l’influence croissante des grands clubs masculins sur le football féminin.

Les nouveaux moyens investis ont notamment stimulé la mobilité internationale des footballeuses. Dans les dix ligues étudiées, la part des joueuses expatriées est passée de 21,6% en 2017 à un record de 33,0% en 2021. La montée en puissance des clubs traditionnellement masculins dans le football féminin se lit notamment à travers le classement des équipes avec le plus grand nombre d’internationales : 14 clubs dont le pendant masculin joue dans le big-5 sont aux 15 premières places.

Le développement du football féminin en Europe a encouragé de plus en plus de joueuses des États-Unis à s’expatrier. En juin 2021, avec 87 ressortissantes dans les championnats couverts, les États-Unis étaient de loin l’origine expatriée la plus représentée, devant la Suède (39 footballeuses) et le Canada (37 joueuses).

Joueurs stakhanovistes : incroyable Bruno Fernandes

Combien les footballeurs sélectionnées pour l’Euro 2021 ont-ils joué depuis la pandémie COVID en 2020 ? L’édition numéro 342 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs selon les minutes disputées dans des matchs officiels de club ou d’équipes nationales (équipes A ou U21) depuis le 16 mai 2020. Avec 6’472 minutes et 81 rencontres, le meneur de jeu de Manchester United et du Portugal Bruno Fernandes est en tête de classement.

Harry Maguire (Manchester United et Angleterre) et Gianluigi Donnarumma (Milan et Italie) complètent le podium. À côté de ce dernier, quatre autres gardiens se classent dans le top 10 (Kasper Schmeichel, Hugo Lloris, Manuel Neuer et Thibaut Courtois), ainsi que Rúben Dias (Manchester City et Portugal), Jules Koundé (Séville et France) et Andrew Robertson (Liverpool et Écosse). Youri Tielemans (11ème) est le joueur de champ belge le plus utilisé devant Romelu Lukaku (21ème).

Avec seulement 1’663 minutes officielles, Corentin Tolisso est le joueur de l’équipe de France qui est censé arriver le plus frais à l’Euro. Le milieu du Bayern devance Thomas Lemar et Olivier Giroud. Ce dernier a disputé deux fois moins de minutes depuis la reprise des matchs après l’arrêt COVID que son grand rival Karim Benzema : 2’491 minutes contre 5’039. Le plus faible emploi dans l’absolu pour un joueur sélectionné a été enregistré pour le jeune gallois Rubin Colwill (209 minutes).

Valeurs de transfert : trois Anglais au top

Trois talents anglais sont en tête du classement biannuel des plus hautes valeurs de transfert pour les joueurs du big-5. Selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES, il faudrait proposer €190 millions pour que Manchester City puisse envisager de céder sa jeune pépite Phil Foden. Deux joueurs de Manchester United complètent le podium : Mason Greenwood (€178 M) et Marcus Rashford (€159 M). Le top 100 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 341.

Erling Haaland présente la valeur de transfert estimée la plus élevée pour des joueurs extérieurs à la Premier League anglaise. Compte-tenu des sommes dépensées dans le passé, il faudrait investir €155 M pour recruter le buteur norvégien. Longtemps joueur potentiellement le plus cher au monde, à une année de la fin de son contrat, Kylian Mbappé (€118 M) n’est plus que 12ème. Il reste néanmoins premier Français devant Jules Koundé (€82 M, 35ème) et Anthony Martial (€81M, 37ème).

Ederson Moraes (€62 M) est le gardien avec la plus haute valeur de transfert. Son co-équipier à Manchester City Ruben Días (€114 M) est premier pour les défenseurs centraux. Alphonso Davies (€131 M) de Bayern Munich pointe en tête pour les défenseurs latéraux et aucun autre milieu défensif n’a une valeur de transfert estimée aussi élevée que Frenkie de Jong (€138 M) de Barcelone. Les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Euro 2020 : les favoris

Les équipes nationales disposant de joueurs actifs dans les meilleurs clubs ont plus de chance de remporter des trophées. À la veille de l’Euro, la 340ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les sélections qualifiées du point de vue du niveau sportif moyen des clubs d’appartenance des joueurs convoqués. La France est en tête de liste devant l’Allemagne et l’Espagne.

La Lettre présente également le nombre moyen de minutes de championnat disputées depuis le 1er septembre 2020 par les sélectionnés des 24 équipes nationales qualifiées. La valeur maximale a été mesurée pour les convoqués anglais (2’496 minutes), tandis que les joueurs ukrainiens sont les plus frais (1’390 minutes).

Avec un âge moyen de 24,9 ans au 1er juin, l’équipe turque est la plus jeune du tournoi. Elle devance l’Angleterre (25,2 ans) et le Pays de Galles (25,5 ans). À l’opposé on trouve la Suède (29,2 ans), suivie par la Belgique (29,1 ans) et la Slovaquie (28,2 ans). Né le 16 octobre 2003, le Polonais Kacper Kozlowski est le plus jeune joueur parmi les sélectionnés, tandis que le gardien néerlandais Maarten Stekelenburg (22.09.1982) est le plus âgé.

Les onze idéaux de l’Observatoire pour le big-5

Avec la conclusion des championnats du big-5, la 339ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les meilleurs 11 pour chaque championnat. Les joueurs ont été sélectionnés selon leur index de performance CIES pour la saison, développé à partir des données OptaPro. Seuls les footballeurs alignés pendant au moins deux tiers des minutes de championnat ont été inclus dans les formations.

La formation sélectionnée pour la Ligue 1 voit Kylian Mbappé en pointe, supporté par Memphis Depay et, sur les ailes, Romain Faivre et Farid Boulaya. Au milieu il y a Aurélien Tchouaméni et Benjamin André, tandis que la défense se compose de Maxwel Cornet, Presnel Kimpembe, José Fonte et Zaki Çelik, avec un quatrième joueur lillois au but : Mike Maignan.

Cinq joueurs de Manchester City forment le onze idéal en Premier League anglaise (Ederson Moraes, Rubén Dias, João Cancelo, Rodri Hernández et Raheem Sterling), complémentés par deux de Manchester United (Victor Lindelöf et Bruno Fernandes), Andrew Robertson (Liverpool), Granit Xhaka (Arsenal), Mason Mount (Chelsea) et Harry Kane (Tottenham).

Fréquence des fautes dans 30 ligues européennes

À quelle fréquence les équipes commettent des fautes à travers l’Europe ? Le numéro 338 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES répond à cette question en utilisant les données InStat. À l’échelle du big-5, la plus faible fréquence de fautes a été mesurée pour Arsenal (une faute toutes les 10’44”), tandis que la plus forte a été enregistrée pour Getafe (une faute toutes les 5’44”).

 

À part pour Getafe dans la Liga, la plus forte fréquence de fautes dans les autres cinq grands championnats a été observée pour Hellas Vérone (5’54”), FSV Mainz (6’30”), AS St-Etienne (7’10”) et Fulham FC (7’48”). À l’opposé, à part Arsenal en Premier League, on trouve Barcelone (10’29”), Bayern Munich (10’19”), SSC Naples (9’37”) et Nîmes Olympique (9’13”).

 

Au niveau de l’ensemble des 30 ligues étudiées, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour Zenit Saint-Pétersbourg (une faute toutes les 12’34”) d’un côté, ainsi que pour deux clubs grecs de l’autre : PAS Giannina et Volos NFC (une faute toutes les 4’51”). Onze clubs grecs font partie des 20 commettant le plus de fautes par minute, tandis que huit équipes russes se trouvent dans le top 20 opposé.

Migration des joueurs : la France à la chasse du Brésil

L’Observatoire du football CIES vient de publier un rapport analysant la présence de footballeurs expatriés dans 145 ligues de 96 associations nationales à travers le monde. Avec 1’287 joueurs à l’étranger, le Brésil est en tête du classement des pays exportateurs. Cependant, le nombre de Brésiliens a diminué de 14 unités par rapport à 2020, tandis que celui de la deuxième nation la plus représentée à l’étranger, la France, a augmenté de 124 joueurs pour atteindre le chiffre record de 946.

Malgré la pandémie, au 1er mai 2021, le nombre d’expatriés a augmenté de presque 5% par rapport à la même date de l’année 2020 : de 13’025 à 13’664. Cet accroissement dans des circonstances difficiles confirme que l’internationalisation du marché du travail des footballeurs est un processus bien établi. Les expatriés représentent 21,3% des joueurs recensés : entre 26,4% dans les championnats d’associations membres de l’UEFA à seulement 8,9% dans ceux de la CONMEBOL.

Au total, plus d’un cinquième des expatriés proviennent du Brésil, de la France ou de l’Argentine (21,4%). Si l’on rapporte le nombre d’expatriés à la population résidante dans le pays d’origine, l’Islande occupe la première place du classement. Il y un footballeur islandais expatrié chaque 5’584 habitants de l’île. Le Monténégro (un expatrié tous les 6’759 habitants) est deuxième devant la Croatie (10’792), l’Uruguay (11’889) et la Serbie (15’742).

Cliquez ici pour accéder au rapport ! Plus de données exclusives dans l’Atlas de la migration de l’Observatoire du football CIES.

L’emploi de joueurs formés au club en Europe

Le numéro 337 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle le taux d’emploi des joueurs formés au club (ceux ayant été pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi) dans les équipes de 27 premières divisions d’associations membres de l’UEFA. Le plus fort pourcentage de minutes par les formés au club a été enregistré pour les Slovaques de MŠK Žilina (61,5%), tandis que Celta Vigo (49,0%) présente la valeur la plus élevée dans le big-5.

Les joueurs formés au club ont disputé une majorité de minutes de championnat aussi à Dynamo Kyiv (60,2%), Sigma Olomouc (52,0%) et FC Slovácko (51,1%). Au niveau des championnats du big-5, après Celta Vigo, on trouve deux clubs basques : Real Sociedad (48,5%) et Athletic Club (40,6%). En Ligue 1 française, le trio de tête se compose de l’AS St-Étienne (35,0% des minutes par 17 formés au club), l’Olympique Lyonnais (21,2%, 8) et Nîmes Olympique (20,2%, 7).

Par championnat, les valeurs s’étendent de 26,8% en Slovénie à 4,7% au Portugal. Au niveau du big-5, seule la Liga espagnole (15,7%) se situe en dessus de la moyenne européenne (13,2%). Les équipes anglaises (12,6%) ont aussi fait plus appel à des joueurs formés au club que les clubs français (11,8%), allemands (10,5%) et, surtout, italiens (5,0%). L’Atlas démographique présente plus de statistiques sur la composition des effectifs à travers l’Europe.

Classements InStat : les top 10 à travers l’Europe

L’édition numéro 336 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente l’index développé par la société InStat pour évaluer la performance des joueurs de football. Cette métrique prend en compte les gestes techniques des joueurs, leur temps de jeu et le niveau des compétitions dans lesquelles les matchs ont été disputés. Le top 3 pour les joueurs avec plus de 1’000 minutes de championnat cette saison se compose de Messi (405), Neymar (381) et Lewandowski (371).

En Ligue 1 française, le trio de tête appartient au PSG : Neymar Júnior (381), Kylian Mbappé (349) et Ángel Di María (329). Deux Lyonnais sont au quatrième et cinquième rang : Lucas Paquetá (326) et Memphis Depay (316). Le milieu de Troyes Florian Tardieu (284) est premier en Ligue 2 devant son co-équipier Yoann Salmier, le Toulousain Stijn Spierings, ainsi que deux joueurs de Clermont Foot : Yohann Magnin et Cédric Hountondji.

Les plus jeunes joueurs en tête de liste dans leur ligue respective sont deux footballeurs de 21 ans : Noa Lang (Bruges) en première division belge et Fabio Parisi (Empoli) en deuxième division italienne. Trois joueurs de 22 ans présentent aussi l’index le plus élevé en Autriche, Patson Daka (RB Salzburg), en Roumanie, Olimpiu Moru ?an (FCSB), et en Ukraine, Denys Popov (Dynamo Kyiv). Les valeurs pour presque 10’000 joueurs de 32 ligues de pays membres de l’UEFA sont accessibles gratuitement ici.

Analyse globale des joueurs les plus fidèles par club

Si la mobilité des joueurs a augmenté, la stabilité des effectifs reste un facteur-clé de succès en football. Le numéro 335 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs parmi les membres actuels des effectifs ayant disputé le plus de rencontres de championnat lors des dix dernières années pour 540 équipes de 35 premières divisions dans le monde. La valeur la plus élevée en Ligue 1 a été enregistrée pour Hilton da Silva (Montpellier HSC).

À l’échelle européenne, le trio de tête se compose du gardien de Leicester City Kasper Schmeichel (372 matchs de championnat), de Lionel Messi (340 rencontres de Liga pour Barcelone) et de David de Gea (337 pour Manchester United). Parmi les demi-finalistes de Ligue des Champions, les valeurs les plus élevées ont été observées pour Karim Benzema (322) au Real, César Azpilicueta (292) à Chelsea, Sergio Agüero (272) à Manchester City et Marco Verratti (221) à Paris St-Germain.

Le nombre moyen de rencontres de championnat disputées lors de la dernière décennie par le joueur le plus utilisé par club en Ligue 1 française est inférieur à celui mesuré dans les quatre autres championnat du big-5 : 190 matchs contre 263 en Premier League, 235 en Liga, 224 en Bundesliga et 205 en Serie A. Ce résultat reflète la plus grande mobilité au sein des équipes de l’élite française, un aspect qui les pénalise au niveau des compétitions européennes de clubs.

Valeurs de transfert de l’effectif des clubs du big-5

La 334ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les valeurs de l’effectif des 98 équipes faisant partie des cinq grands championnats européens. La valeur estimée pour les joueurs prêtés à d’autres clubs du big-5 a été attribuée au club d’appartenance, tandis que celle des footballeurs en prêt en dehors des championnats majeurs n’a pas été prise en compte. Les estimations ont été calculées sur la base de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES.

Les leaders de Premier League et demi-finalistes de Ligue des Champions Manchester City sont en tête de classement avec une valeur de l’effectif de €1,30 milliards. L’équipe de Pep Guardiola devance deux autres clubs anglais : Manchester United (€1,16 milliards) et Chelsea (€1,11 milliards). Barcelone a la valeur la plus élevée parmi les équipes non-anglaises (€991 M), tandis que Paris St-Germain (€603 M) pointe à la première place pour la Ligue 1 et à la 15ème pour l’ensemble des championnats.

Trois autres équipes de Ligue 1 ont une valeur estimée de l’effectif supérieure à €300 millions : LOSC Lille (€378 M), AS Monaco (€ 340 M) et Olympique Lyonnais (€323 M). La moyenne par club est de €474 M pour la Premier League, €282 M pour la Liga et la Bundesliga, €276 M pour la Serie A et €174 M pour la Ligue 1. Les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici. Les données actualisées et les projections selon des scénarios prédéfinis sont disponibles sur mandat.

Étude pan-européenne sur la fluidité des matchs

À partir des données InStat, le 64ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES dévoile le temps de jeu effectif et d’autres indicateurs relatifs à la fluidité des rencontres dans 37 compétitions européennes. Il révèle notamment que la fluidité des matchs dépend de logiques géographiques et culturelles. La proportion du temps d’arrêt de jeu consécutif à des fautes par rapport à la durée totale des rencontres, par exemple, varie entre à peine plus de 10% aux Pays-Bas à presque 20% en Grèce.

Le nombre de fautes et le temps perdu à cause d’elles est plus élevé dans les ligues du Sud et de l’Est de l’Europe que dans les championnats du Nord et de l’Ouest du continent. La Süper Lig turque sort du lot en tant que compétition où la reprise du jeu consécutive à une faute est la plus lente : environ 35’’ contre 30’’ pour toutes les ligues. C’est aussi en Turquie que les arbitres ajoutent le plus de temps additionnel : presque 9 minutes en moyenne contre 6’14’’ au niveau de toutes les compétitions.

La moyenne de temps de jeu effectif est de 61%. Elle oscille entre 67% en Israël et 56% en deuxième division espagnole. L’étude révèle aussi l’absence de corrélation entre le temps de jeu effectif et la durée totale des rencontres. Ceci montre que le niveau de fluidité du jeu n’est pas pris en compte par les arbitres lorsqu’il s’agit d’ajouter du temps additionnel. Ceci pourrait encourager les joueurs des équipes en difficulté ou ayant pris l’avantage à casser le rythme du jeu, sachant que les temps d’arrêt n’auront pas beaucoup d’influence sur les minutes ajoutées.

Meilleurs clubs pour les jeunes : classement global

La 333ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes disputées par les footballeurs n’ayant pas encore célébré leur 21ème anniversaire au moment des matchs de championnat joués cette saison pour 999 clubs de 71 premières divisions actuellement en cours à travers le monde. Le plus haut pourcentage au niveau du big-5 a été enregistré pour Borussia Dortmund (28,5%).

Les Allemands devancent trois clubs de Ligue 1 française : OGC Nice (24,3%), AS Monaco (24,1%) et Stade Rennais (20,7%). Les plus fortes proportions dans les autres grands championnats européens ont été mesurées pour Wolverhampton (16,2%), Barcelone (15,0%) et Hellas Vérone (11,7%). Huit équipes du big-5 n’ont jusqu’ici aligné en championnat aucun joueur de moins de 21 ans, dont Tottenham et l’Inter.

Nantes est le club français ayant donné le moins de chances à des U21 (0,2% des minutes), devant Angers (1,2%) et Brest (1,6%). Les valeurs les plus élevées en dehors de l’Europe ont par contre été mesurées pour Independiente del Valle (Équateur) dans les Amériques (34,3%), Young Lions (Singapour) en Asie (47,1%) et Paradou AC (Algérie) en Afrique (27,8%). L’âge moyen sur le terrain pour les clubs de 31 ligues européennes est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Classement mondial des ligues les plus (dés)équilibrées

Le numéro 332 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare 72 premières divisions dans le monde selon le pourcentage de matchs qui se sont soldés avec trois ou plus buts d’écart. La plus faible proportion a été mesurée au niveau de la Categoría Primera A colombienne : seulement 5 sur 126 (4,0%). À l’opposé, la première division des Îles Salomon est particulièrement déséquilibrée : 41 matchs très déséquilibrés sur 110 (37,3%).

En ce qui concerne les associations membres de l’UEFA, les valeurs varient entre 8,8% en Superliga albanaise et 31,2% dans la Divizia Na ?ional ? moldave. La Ligue 1 française présente le deuxième pourcentage le plus faible de rencontres très déséquilibrées parmi les championnats du big-5 (15,0%), derrière la Liga espagnole (11,4%), mais devant la Premier League anglaise (17,2%), la Serie A italienne (17,7%) et, surtout, la Bundesliga allemande (20,9%).

De nombreuses premières divisions de pays africains ressortent parmi celles avec le plus faible pourcentage de matchs se terminant avec trois ou plus buts d’écart : Burkina Faso, Afrique du Sud, Congo, Kenya, Tunisie, etc. Ce résultat est en partie lié au faible nombre de buts marqués dans ces championnats et, plus généralement, en Afrique, par rapport aux ligues des autres confédérations (voir aussi ici).

Meilleurs joueurs du premier trimestre 2021

L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie innovante pour comparer la performance des footballeurs indépendamment du poste occupé. La Lettre hebdomadaire n° 331 présente les joueurs de champ avec le score le plus élevé pour les matchs de championnat disputés depuis le 1er janvier 2021 pour chacune des 98 équipes du big-5. Seuls les joueurs ayant disputé au moins deux tiers des minutes pendant cette période ont été pris en compte.

La valeur la plus haute dans l’absolu a été enregistrée pour Lionel Messi : 92,5 sur 100 ! Éliminés de la Ligue des champions, l’attaquant argentin et Barcelone peuvent désormais se focaliser sur la conquête de la Liga. Le départ de Luis Suárez à Atlético Madrid n’est cependant pas de nature à les avantager, ce dernier ayant le score le plus élevé pour les Colchoneros (84,3). Toujours au niveau de la Liga, l’étude met en exergue les excellentes performances de Nabil Fekir au Betis (87,6).

Pour ce qui est des autres grands championnats, les indices de performance les plus élevés ont été mesurés pour Robert Lewandowski en Bundesliga (89,5), Jorginho Frello en Premier League (89,4), Cristiano Ronaldo en Serie A (89,3) et Guillermo Maripán (86,3) en Ligue 1. Le Chilien de Monaco devance deux autres défenseurs centraux : José Fonte (84,5) du LOSC et Alexander Djiku (83,1) du RC Strasbourg. Le profil technique du tous les joueurs du big-5 est disponible ici.

Meilleurs actifs en termes de valeur de transfert

L’Observatoire du football CIES a développé un algorithme pour évaluer aussi précisément que possible la valeur de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique. Le numéro 330 de la Lettre hebdomadaire présente le joueur le mieux valorisé pour chacune des équipes du big-5, ainsi que le pourcentage que sa valeur représente par rapport au total estimé pour son équipe d’appartenance.

Avec une valeur de transfert estimée supérieure à €150 M, Marcus Rashford constitue le principal actif pour Manchester United. L’attaquant anglais représente presque 15% de la valeur totale des Mancuniens. Cette proportion dépasse 20% en ce qui concerne Kylian Mbappé et Paris St-Germain, tout comme pour Erling Haaland et Borussia Dortmund, Bukayo Saka et Arsenal, ou encore Romain Faivre et Stade Brestois.

Pour les autres trois clubs dans le top 4 de Ligue 1, les meilleurs actifs sont Jonathan David pour LOSC Lille (19,0% du total), Houssem Aouar pour l’OL (14,6%), ainsi que Benoît Badiashile pour Monaco (12,2%). La plus forte dépendance au footballeur le plus valorisé a été enregistrée pour SD Eibar (39,6%, Edu Expósito), tandis que la plus faible pour l’AS Rome (8,7%, Gianluca Mancini). Les fourchettes des valeurs estimées pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici.

Manchester United a l’effectif le plus durable du big-5

Les grandes équipes se construisent au fil des ans. Le 63ème Rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une approche novatrice pour évaluer comparativement la durabilité des effectifs sur la base de trois éléments : l’âge des joueurs, leur permanence dans le club d’emploi et la durée restante de leurs contrats. Selon ces critères, Manchester United détient actuellement l’effectif le plus durable parmi les 98 équipes des cinq grands championnats européens.

Les supporters de Manchester United peuvent donc être confiants sur la capacité de leur équipe à se qualifier pour la Ligue des champions lors des prochaines saisons, voir même à renouer avec la joie du titre. Classées juste derrière Manchester United malgré des ressources bien inférieures, les clubs basques de Real Sociedad et Athletic Club constituent les exemples parfaits d’une planification durable de l’effectif. À l’opposé, Genoa est l’exemple parfait d’une gestion axée sur le court terme.

Si football n’est pas une science exacte, l’analyse des données peut être un outil important pour optimiser les performances. L’indice de gestion durable de l’effectif n’est pas seulement un outil descriptif permettant de comparer les stratégies poursuivies par les dirigeants des équipes dans le passé, ce qui est par ailleurs en soi intéressant, mais aussi un instrument pour orienter les politiques à venir afin d’accroître les chances de réussite.

Joueurs les plus victorieux pendant la COVID-19

Le numéro 329 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs ayant remporté le plus fort pourcentage de matchs de championnat démarrés en tant que titulaires depuis le 15 mars 2020. L’échantillon couvre 42 premières divisions dans le monde. Il n’inclue que les joueurs ayant commencé au moins 20 rencontres dans leur ligue actuelle (saison régulière ou play-offs)

Le meilleur ratio dans l’absolu a été enregistré pour Milan Gaji ? (Étoile Rouge Belgrade), qui a gagné 21 des 22 matchs disputés en tant que titulaire. Jonathan David (LOSC) est en tête au niveau de la Ligue 1 (16/21), alors que Serge Gnabry (Bayern Munich) a le meilleur ratio au niveau du big-5 (21/23). Bernardo Silva (Manchester City) est premier en Premier League, Mario Hermoso (Atlético de Madrid) au niveau de la Liga et Alexis Saelemaekers (Milan) pour la Serie A.

En bas de l’échelle, Bastian Oczipka (Schalke 04) n’a gagné aucun des 23 rencontres de Bundesliga allemande disputées en tant que titulaire. Les plus faibles valeurs pour les autres championnats du big-5 ont été observées pour Sam Johnstone (West Bromwich Albion, 2/27) en Angleterre, Anaitz Arbilla (Eibar, 2/21) en Espagne, Simone Iacoponi (Parma, 2/22) en Italie et Bruno Ecuélé Manga (Dijon, 2/28) en France.

Jeunes les plus prometteurs : les Anglais au top

La 328 édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs les plus prometteurs au monde selon l’approche du capital expérience. Celle-ci pondère les minutes de championnat disputées par les footballers avec le niveau sportif de leurs clubs d’emploi à l’échelle globale. Le capital expérience le plus élevé depuis le 1er janvier 2020 pour les joueurs nés dans les années 2000 a été mesuré pour l’ailier de Borussia Dortmund Jadon Sancho.

Deux autres joueurs de Bundesliga complètent le podium : Alphonso Davies (Bayern Munich) et Erling Haaland (Borussia Dortmund). Deux Anglais, Bukayo Saka (Arsenal) et Mason Greenwood (Manchester United), devancent Benoît Badiashile (AS Monaco) pour les footballeurs nés en 2001. Eduardo Camavinga est cinquième parmi les joueurs nés en 2002, dans un classement où Jérémy Doku (Stade Rennais) est troisième et Pedri González (FC Barcelone) premier.

Le prodige de Bayer Leverkusen Florian Wirtz est en tête pour les joueurs nés en 2003 ou après. L’Allemand devance un autre Anglais, Jude Belligham (Borussia Dortmund), ainsi que l’Islandais Ísak Jóhannesson (IFK Norrköping). Le Stéphanois Lucas Gourna-Douath est neuvième, tandis que le Lyonnais Ryan Cherki est douzième. Un autre joueur de Dortmund, Youssoufa Moukoko, est le seul footballeur né en 2004 dans la liste.

Reculer pour mieux avancer : City sait y faire

Le 327ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur la direction des passes effectuées lors de la saison en cours par plus de 500 équipes de 31 championnats européens. Aucune équipe n’a fait jusqu’ici une aussi forte proportion de passes en arrière que les leaders de Premier League Manchester City (41,6%).

À l’image du City de Guardiola, d’autres équipes dont le jeu est fortement basé sur la possession sont aux premiers rangs (Shakhtar, Chelsea, Arsenal, Barcelone, Real Madrid, etc.). Le seul club français dans le top 10 est Paris St-Germain : 9ème avec en moyenne 38,4% de passes en arrière. L’OGC Nice est 14ème, tandis que l’AS St-Étienne a le jeu de passes le plus vertical de Ligue 1. Au deuxième échelon, les valeurs varient entre 34,7% pour Clermont Foot et 29,3% pour Chambly.

Plus les ligues sont compétitives, plus les équipes effectuent des passes en arrière. Les plus forts pourcentages ont été enregistrés en Premier League (36,5%), Serie A (35,6%) et Ligue 1 (35,3%). Les premières divisions néerlandaise, allemande, russe et espagnole complètent le top 7, alors que la Bundesliga autrichienne est dernière (29,6%). Plus de statistiques à l’échelle des équipes sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Liste des futurs internationaux : Koundé mène le bal

Qui sont les joueurs de moins de 23 ans avec les meilleures références pour débuter bientôt dans l’une des sélections nationales aux vingt premières places du classement FIFA ? Le numéro 326 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES répond à cette question en prenant en compte le niveau d’expérience que les footballeurs éligibles ont accumulé pendant la dernière année (minutes pondérées par niveau sportif des clubs d’emploi ou des compétitions disputées).

Jules Koundé est le footballeur de moins de 23 ans le mieux placé pour disputer bientôt son premier match avec l’équipe nationale A française. Le défenseur central de Séville devance Moussa Diaby (Bayer Leverkusen), Boubacar Kamara (Olympique de Marseille), ainsi que les Monégasques Youssouf Fofana et Benoît Badiashile. Pour la Belgique, le top trois des futurs probables internationaux se compose d’Arnaud Bodart (Standard Liège), Orel Mangala (Stuttgart) et Wout Faes (Stade de Reims).

Pour les autres principales nations, James Justin (Leicester City) est en tête de liste pour l’Angleterre, Roger Ibañez pour le Brésil (ou éventuellement l’Uruguay), Pedro “Pote” Gonçalves (Sporting CP) pour le Portugal, Marc Cucurella (Getafe) pour l’Espagne, Cristian Romero (Atalanta) pour l’Argentine, Gabriele Zappa (Cagliari) pour l’Italie, Florian Wirtz (Bayer Leverkusen) pour l’Allemagne et Érick Sánchez (Pachuca) pour le Méxique. Les top 20 pour les 20 nations les mieux classées sont disponibles ici.

La pandémie favorise les jeunes footballeurs en Amérique latine

L’Observatoire du football CIES vient de publier sa deuxième analyse sur le profil démographique des joueurs et des équipes de quatre premières divisions d’Amérique latine : Brésil, Argentine, Mexique et Chili. L’étude révèle notamment que la pandémie de la COVID-19 a amené à une diminution de l’âge moyen des joueurs utilisés et provoqué une augmentation de la part de footballeurs formés au club.

Les changements les plus notables ont été enregistrés au niveau de la première division argentine, avec notamment une forte augmentation du pourcentage de joueurs formés au club, qui est passé de 22,6% à 34,1% (+11,5%). À titre de comparaison, ce pourcentage est de 19,0% au Chili (+1,2%), de 18,5% au Brésil (+3,8%) et de 13,5% au Mexique (+0,2%). CA Banfield détient le record du plus grand pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club (76,1%).

L’étude révèle également que CA Boca Juniors est l’équipe ayant formé le plus de footballeurs présents dans les quatre ligues étudiées : 48, dont seulement sept toujours présents au sein du club. Avec 38 joueurs issus de leurs équipes de jeunes, Santos FC et CA Lanús sont les deuxièmes plus grands clubs formateurs, juste devant les Chiliens d’Universidad Católica et les Argentins de River Plate (37 joueurs formés dans les deux cas). L’analyse complète est disponible dans le 62ème Rapport Mensuel.

Classement projeté : l’OL futur champion ?

La Lettre hebdomadaire n° 325 de l’Observatoire du football CIES présente la projection des points en fin de saison pour les équipes de 22 ligues à travers l’Europe. La projection est effectuée à partir d’un modèle statistique prenant en compte les tirs cadrés et depuis la surface tentés ou concédés, la possession de la balle, ainsi que ses propres passes dans le tiers adverse et celles des adversaires.

Selon cette projection, malgré la défaite du dernier week-end, l’Olympique Lyonnais sera champion de France avec 82 points, un de plus que Paris St-Germain, trois de plus que le LOSC et neuf de plus que Monaco. Au niveau de la deuxième division, Clermont Foot sera directement promu en Ligue 1 avec 70 points, cinq de moins que Troyes mais un de plus que Toulouse, qui sera ainsi contraint de passer par les barrages, où il pourrait se frotter au FC Nantes.

Sans surprise, les actuels leaders Bayern Munich (+6 points sur RB Leipzig), Atlético Madrid (+3 sur Barcelone) et Manchester City (+14 sur Manchester United) seraient champions, tandis qu’en Italie l’Inter redécouvrirait la joie du titre après 11 saisons en disette, en devançant Milan (+2) et Juventus (+3). Plus de statistiques de jeu pour les équipes dans 35 ligues européennes sont disponibles dans l’Atlas de performance réalisé par l’Observatoire du football CIES à partir des données InStat.

Plus-values sur les transferts : deux clubs français en tête

Deux clubs de Ligue 1 sont en tête du classement des équipes actuellement dans le big-5 ayant totalisé le solde le plus positif pour les opérations de transfert conclues lors des dix derniers mercatos : LOSC Lille (+€191M) et l’Olympique Lyonnais (+151M). À l’autre extrême, on trouve les deux clubs de Manchester, City (-€631M) et United (-€586M).  La Lettre hebdomadaire n° 324 de l’Observatoire du football CIES présente les données pour tous les clubs.

 

Seulement deux des 20 clubs actuels de Ligue 1 présentent des déficits importants au niveau des transferts effectués depuis l’été 2016 : Paris St-Germain (-€455M, 4ème valeur la plus négative dans l’absolu) et l’Olympique de Marseille (-€34M). Si on exclut ces deux équipes, les plus-values réalisées par les 18 clubs restants de Ligue 1 lors des cinq dernières années atteignent €1,1 milliards, dont plus de la moitié par les trois clubs cités plus haut.

 

Lors de la même période, le solde pour les équipes actuelles de Premier League anglaise a été négatif à hauteur de €4,5 milliards. La plus faible perte a été enregistrée pour Southampton (-€50M). En Italie, en Allemagne et en Espagne, les bilans les plus positifs ont été observés pour Sampdoria (+€147M), Hoffenheim (+€87M) et Valence (+€67 M). Les données ont été récoltées par l’Observatoire de football CIES à travers les communiqués des clubs ou les médias.

Équipes les plus cyniques dans 31 ligues européennes

Le numéro 323 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 31 ligues européennes selon le nombre de tirs par but marqué sur la base des données fournies par InStat. L’équipe la plus cynique dans l’absolu est Hambourg (un but chaque 4,7 tirs), suivie par Olympiacos et Bayern Munich. À l’opposé, on trouve les Portugais de Belenenses (un but tous les 20,5 tirs).

Au niveau des cinq grands championnats, les équipes les plus cyniques après Bayern sont Atlético Madrid (un but tous les 5,4 tirs) et Union Berlin (5,7). L’Inter (6,0) a jusqu’ici été l’équipe la plus cynique en Serie A italienne et Leicester City (6,0) en Premier League anglaise. En Ligue 1 française, les valeurs varient entre 6,2 tirs par but pour Monaco et 13,5 pour Dijon.

L’étude présente également le pourcentage de tirs déclenchés depuis la surface adverse et la distance moyenne des tirs. Pour le premier indicateur, les valeurs les plus élevées ont été mesurées pour Dinamo Kiev (70%) à l’échelle des 35 compétitions et Paris St-Germain (68%) en Ligue 1. Pour le deuxième, les distances les plus courtes ont été enregistrées pour Viktoria Plze ? (14,2 mètres) et l’AS Monaco (15,8 mètres). Pour plus de statistiques de jeu, vous pouvez consulter l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Les fans de football demandent plus de transparence

L’enquête lancée par l’Observatoire du football CIES pour fêter ses 15 années d’existence a permis de récolter des données extrêmement intéressantes sur la perception des fans sur le football professionnel. Une nette majorité des 2’061 répondants considère qu’il n’y a pas assez de transparence autour des transferts, ni de diversité dans les équipes qui gagnent des trophées. L’étude complète est accessible dans la 61ème édition du Rapport Mensuel.

Presque neuf répondants sur dix considèrent également que les agents gagnent trop d’argent. De ce point de vue, le plafonnement des commissions décidé par la FIFA rencontre l’approbation des fans. Plus généralement, toute initiative visant à rendre les opérations de transfert moins opaques serait très appréciée par les passionnés du jeu. Sur ce plan, l’obligation de communiquer les détails financiers des transactions des joueurs recevrait certainement un accueil favorable.

Presque quatre fans sur cinq estiment que les championnats nationaux ne sont pas assez équilibrés. Cependant, moins d’un tiers considèrent que le nombre de rencontres dans les ligues nationales est trop élevé. D’un point de vue politique, en particulier dans le contexte européen avec la possible création supposée d’une super ligue continentale, ce résultat peut être interprété comme une prise de position des passionnés du jeu en faveur des championnats domestiques.

Parmi les nombreux autres résultats intéressants, l’écrasante majorité des fans est d’avis que les coûts pour assister aux rencontres, que ce soit au stade ou par télévision interposée, sont trop élevés. Du point de vue de la fidélisation du public, cette situation pose problème. Elle constitue un défi majeur pour la popularité future du football, surtout vis-à-vis des nouvelles générations, qui sont d’ores et déjà habituées à accéder gratuitement au spectacle du e-sport.

Pour terminer avec une note positive, presque sept participants à l’enquête sur dix pensent qu’il n’y a pas trop de matchs truqués, ni trop de dopage dans le football professionnel. Sur ces deux aspects, la confiance des fans pour le beau jeu demeure. Sur bien d’autres aspects, par contre, de nombreuses réformes et actions devraient être entreprises afin de retenir l’adhésion des fans, améliorer l’image du jeu et stimuler les effets positifs du football sur la société.

Absence de public : Atlético Madrid n’en a cure

L’absence de public affecte très différemment les équipes. Malgré la fermeture des stades suite à la pandémie, Atlético Madrid a enregistré la plus forte proportion de succès à domicile parmi les équipes du big-5 : 13 sur 15 en incluant le match de hier soir contre Valence (86,7%). Les données pour les clubs de 66 premières divisions à travers le monde sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 322 de l’Observatoire du football CIES.

Parmi l’échantillon analysé, deux équipes ont remporté tous leurs matchs à domicile après la pandémie : les champions de Norvège de Bodø/Glimt (15 sur 15) et les Écossais de Rangers (12). À l’opposé, dix clubs n’ont plus gagné la moindre rencontre à domicile depuis le 1er avril 2020. Parmi eux, on trouve notamment Dijon FCO : 5 matchs nuls et 6 défaites lors des 11 matchs disputés à huis clos dans le stade Gaston-Gérard.

A l’échelle de ces 66 ligues, le pourcentage de victoires à domicile a diminué de 45,1% entre le 1er janvier 2019 et le 31 mars 2020 à 42,0% entre le 1er avril 2020 et le 18 janvier 2021. D’une manière générale, l’absence de public a donc porté préjudice aux équipes qui évoluent à la maison. Ces dernières demeurent cependant avantagées dans la mesure où elles continuent à remporter 1,32 fois plus de rencontres que leurs visiteurs.

Ça tourne fort au Paris St-Germain

Aucun club dans les principales ligues du monde n’a autant fait tourner son effectif en championnat que Paris St-Germain cette saison. Les onze joueurs les plus utilisés par le club francilien n’ont disputé que 58% des minutes, contre, par exemple, parmi les équipes du big-5, 87% à Aston Villa ou, pour la Ligue 1, 78% à l’Olympique de Marseille. Les données pour les clubs de 72 ligues à travers la planète sont disponibles dans la 321ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Blessures et absences dues à la COVID-19 à part, la forte rotation des joueurs au PSG vise à préserver les meilleurs éléments en vue de la conquête de la Ligue des Champions. Elle peut en partie expliquer les moins bons résultats obtenus en championnat. À titre de comparaison, les principaux rivaux de PSG pour la course au titre, l’OL, le LOSC et l’OM, sont les trois équipes de la première division française à avoir le moins fait tourner leur effectif avec entre 76% et 78% de minutes par le onze de base.

Deux clubs de Premier League ayant obtenu d’excellents résultats depuis le début de la saison sortent du lot parmi les équipes ayant effectué la plus faible rotation de joueurs : Aston Villa et Southampton. Le pourcentage de minutes disputées par les onze footballeurs les plus utilisés pour les autres grands clubs encore engagés en Ligue des Champions est de 78% à Liverpool, 75% au Real Madrid, 73% à Manchester City et au Bayern Munich, 71% à Barcelone et 68% à Juventus.

Équipes les plus dribbleuses : PSG et l’OL en tête

La 320ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs des cinq grands championnats européens selon la fréquence des dribbles tentés par leurs joueurs. Paris St-Germain est en tête de liste avec un dribble tenté toutes les 3’58’’. L’équipe de Neymar et Mbappé devance un autre club français, l’Olympique Lyonnais (4’27’’) de Depay et Aouar.

D’autres équipes ayant dans leurs rangs des joueurs très talentueux figurent aux dix premières places, comme par exemple Barcelone (4ème), Manchester City (6ème) et Borussia Dortmund (9ème). Deux clubs français supplémentaires disposant de jeunes talents extrêmement prometteurs sont dans le top 10 : l’AS St-Étienne (5ème) et l’OGC Nice (10ème).

La surreprésentation d’équipes de Ligue 1 aux avant-postes reflète la plus grande fréquence de dribbles tentés en première division française que dans les autres grands championnats : un dribble tenté toutes les 2’33’’ (avec un taux de réussite de 57,5%) contre en moyenne une tentative toutes les 2’54’’ dans les autres grandes ligues (avec 59,4% de réussite).

Plus hautes valeurs de transfert : Rashford dépasse Mbappé

Le numéro 319 de la Lettre hebdomadaire présente la liste biannuelle des valeurs de transfert les plus élevées pour les joueurs du big-5 selon l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La valeur la plus haute a été calculée pour l’attaquant de Manchester United Marcus Rashford : €165 M. Avec seulement dix-huit mois de contrat restant, l’ancien leader Kylian Mbappé rétrocède à la cinquième place (€149 M).

Le jeune prodige norvégien Erling Haaland se classe deuxième avec une valeur de transfert estimée de €152 M. L’Anglais Trent Alexander-Arnold complète le podium. Le latéral de Liverpool est le défenseur potentiellement le plus cher devant Alphonso Davies de Bayern Munich (€139 M) et Rúben Dias de Manchester City (€127M). Au niveau de la Ligue 1, derrière Kylian Mbappé on trouve Marquinhos (€73 M), Jérémy Doku (€65 M), Jonathan David (€53 M) et Houssem Aouar (€49 M).

Avec seulement six mois de contrat, Lionel Messi n’est que 97ème (€54 M). Malgré ses excellentes statistiques, Cristiano Ronaldo (€47 M) ne se classe que 131ème. Cela est principalement dû à son âge et à la durée relativement courte de son contrat avec Juventus (jusqu’en juin 2022). Les blessures répétées et un contrat échouant dans 18 mois expliquent la valeur relativement faible enregistrée pour Neymar (€32 M). Les fourchettes d’estimation pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Enquête sur le football professionnel : rappel

Cher passionné de football,

l’Observatoire du football CIES vous souhaite une heureuse fin de l’année 2020 et un excellent 2021 avec, espérons-le, plus de possibilités d’assister à des matchs de football dans les stades.

Nous vous invitons cordialement à prendre 5 minutes pour répondre à ce questionnaire anonyme à propos de l’opinion des fans sur le football professionnel. Merci à tous ceux ayant déjà répondu. Vos réponses seront analysées et diffusées dans le Rapport Mensuel du mois de janvier 2021.

Merci beaucoup !

Pour l’Observatoire du football CIES, son responsable

Dr. Raffaele Poli

Classement des indestructibles : joueurs les plus utilisés en 2020

Lors de l’année civile 2020, aucun footballeur professionnel n’a disputé autant de minutes de jeu lors de matchs officiels qu’Harry Maguire de Manchester United. Jusqu’au 17 décembre, l’international anglais a été aligné pendant 4’745 minutes (53 matchs). La Lettre hebdomadaire n° 318 de l’Observatoire du football CIES présente les top 100 pour les gardiens et les joueurs de champ.

Rúben Dias (Manchester City) et Lionel Messi complètent le podium pour les joueurs de champ les plus utilisés en 2020. D’autres footballeurs célèbres comme Romelu Lukaku et Raphaël Varane font partie du top 10. Si l’on prend en compte le nombre de rencontres disputées, Christian Eriksen est premier avec 54 matchs, un de plus qu’Antoine Griezmann. Souvent remplacés ou entrés en cours de jeu, ces deux footballeurs sont cependant loin dans le classement prenant en compte les minutes de jeu.

En ce qui concerne les gardiens, à la première place on trouve Marcelo Lomba de SC Internacional avec 4’700 minutes en 52 matchs officiels. Les Brésiliens sont sur-représentés aux avant-postes. Quatre gardiens actifs dans des clubs européens sont dans le top 10 : Lukáš Hrádecký (Bayer Leverkusen et Finlande), Gianluigi Donnarumma (Milan et Italie), Jan Oblak (Atlético Madrid et Slovénie), ainsi que l’ancien champion du monde Manuel Neuer (Bayern Munich et Allemagne).

Meilleurs U21 dans 30 ligues d’Europe

Les données constituent un outil indispensable en termes de détection. L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie novatrice pour évaluer les performances des joueurs sur une base objective. À partir des données InStat, la Lettre hebdomadaire n° 317 présente les 10 footballeurs les plus performants dans les six domaines de jeu inclus dans notre approche. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 450 minutes de championnat jusqu’au 7 décembre ont été pris en compte.

Nathan Collins (Stoke City) sort du lot en termes de rigueur (duels). Il devrait bientôt recevoir sa première convocation avec la sélection A irlandaise. Premier en récupération, Mohamed Camara (RB Salzbourg) est en train de suivre les pas d’autres footballeurs développés au sein des académies conduites selon les préceptes du grand formateur français Jean-Marc Guillou. Né en 2002, Jan Gravenberch (Ajax) a le meilleur score sur le plan de la distribution.

Khvicha Kvaratskhelia (Rubin Kazan), Dominik Szoboszlai (RB Salzburg) et Noni Madueke (PSV Eindhoven) sont en tête dans les trois domaines offensifs inclus dans notre approche : la percussion, la mise en danger et la finition. Le 60ème Rapport Mensuel détaille les principes de base de la méthodologie développée et présente les classements généraux dans les différents domaines de jeu pris en compte pour chacune des 35 ligues considérées.

Aidez-nous à faire entendre l’opinion des fans !

Cher passionné de football,

l’équipe académique de l’Observatoire du football CIES vous invite cordialement à prendre un petit moment pour répondre à ce questionnaire anonyme à propos de l’opinion des fans sur le football professionnel.

Vos réponses seront analysées et diffusées dans le Rapport Mensuel du mois de janvier 2021. Par votre participation, vous nous aidez à faire connaître l’opinion des fans.

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Merci beaucoup !

Clubs les plus focalisés sur la détection de talents : Nice en bonne place

Le numéro 316 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les clubs de 31 premières divisions de pays membres de l’UEFA selon l’âge moyen auquel ils ont recruté leurs joueurs actuels (footballeurs promus depuis le centre de formation non inclus). La valeur la plus faible dans l’absolu a été enregistrée pour les Russes de CSKA Moscou (21,1 ans).

Real Madrid est l’équipe du big-5 la plus focalisée sur le recrutement de jeunes talents. Ses membres de l’effectif ont en été en moyenne recrutés à l’âge de 22,2 ans. L’OGC Nice a effectué le troisième plus jeune recrutement parmi les équipes des cinq grands championnats (22,5 ans). En Ligue 1, les Niçois devancent Stade de Reims (22,8), l’AS Monaco (23,8) et LOSC Lille (24,0).

À l’opposé, à l’échelle européenne, Gençlerbirli ?i SK est le club ayant engagé ses joueurs à l’âge le plus avancé (29,0 ans en moyenne). Les Turcs devancent les Cypriotes d’Anorthosis FC. Avec un âge moyen de recrutement de 26,1 ans, Montpellier HSC est l’équipe de Ligue 1 française la moins focalisée sur le recrutement de jeunes talents. Derrière le club du président Laurent Nicollin on trouve l’Olympique Marseille (25,9 ans) et le FC Lorient (25,8).

La valeur d’Erling Haaland prend l’ascenseur

Le numéro 315 de la Lettre hebdomadaire met en évidence les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert a le plus augmenté en novembre selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Le prodige norvégien Erling Haaland est en tête de classement pour les footballeurs avec une valeur estimée supérieure aux €80M : €155M comparé à €120M à la fin du mois d’octobre (+€35M).

Si la clause de départ de €75M valable dès 2022 mentionnée par les médias existe réellement, Borussia Dortmund sera certainement tenté de le transférer à un prix bien plus élevé dès la fin de cette saison. Si Erling Haaland continue de marquer à ce rythme, une fois la pandémie COVID-19 terminée, il pourrait battre le record de la somme de transfert la plus élevée actuellement détenu par Neymar (€222M).

Les plus fortes augmentations en novembre pour les autres intervalles de prix pris en compte ont été mesurées pour Giovanni Reyna (+€34M) pour les joueurs avec une valeur estimée entre €40M et €80M, Florian Wirtz (+€16M) pour la catégorie entre €20 et €40M, Nicólas González (+€7M) pour les footballeurs évalués entre €10M et €20 M et Yunus Musah (+€4,5M) pour les joueurs dont la valeur demeure sous les €10M. Les intervalles de valeur estimée pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Les grandes routes migratoires du football

La 314ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 10 origines étrangères les plus représentées dans 126 championnats à travers le monde. Les Français représentent le contingent d’expatriés le plus fourni dans 13 ligues, dont les quatre du big-5 autres que la Ligue 1. L’Atlas des migrations présente plus de données exclusives sur les réseaux de transfert internationaux.

Actuellement, il y a au moins 30 joueurs ayant grandi en France dans chaque championnat du big-5, dont 47 en Premier League anglaise, 36 en Bundesliga allemande, 35 en Serie A italienne et 30 dans la Liga espagnole. Les Français constituent l’origine étrangère la plus nombreuse dans huit autres associations : Belgique (1ère et 2ème division), Bulgarie, Turquie, Suisse, Roumanie, Qatar, Algérie et Luxembourg.

La route migratoire la plus fréquentée relie le Brésil au Portugal : 141 Brésiliens jouent en première division portugaise et 106 dans la deuxième. Les trois autres principaux canaux migratoires connectent des ligues limitrophes, avec la plus grande nation fournissant de la main d’œuvre à la plus petite : de l’Angleterre à la première division du Pays de Galles (100 joueurs), de la France au Luxembourg (93), ainsi que de l’Angleterre à la Premiership écossaise (90).

Meilleures tours défensives : Zouma 1er, Varane 4ème

Le numéro 313 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs des 10 meilleures ligues d’Europe ayant gagné le plus grand pourcentage de duels aériens défensifs depuis le début de la saison. Le central de Chelsea Kurt Zouma est premier avec 26 duels gagnés sur 27 (96,3%). Deux autres Français sont dans le top 10 : Raphaël Varane (4ème) et Olivier Boscagli (7ème).

Le classement met aussi en exergue les capacités aériennes de plusieurs joueurs de Ligue 1 : le Bordelais Pablo Nascimento est 4ème, le Lensois Loïc Badé 11ème et le Niçois Dante Bonfim 17ème. Souvent critiqué par ses propres supporters, l’international anglais de Manchester United Harry Maguire est troisième avec à peine trois duels perdus sur 30.

Les cinq plus jeunes footballeurs aux 100 premières places sont nés en 2000 : Loïc Badé (RC Lens), Matteo Lovato (Hellas Vérone), Arthur Theate (Ostende), Sven Botman (LOSC Lille) et Tommy St. Jago (Utrecht). Seuls les joueurs ayant gagné au moins 20 duels aériens ont été inclus dans le classement élaboré sur la base des données de notre partenaire InStat.

La pandémie calme le marché et creuse les écarts

La 59ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente les résultats du recensement annuel sur les caractéristiques démographiques des joueurs dans 31 premières divisions masculines européennes. Pour 2020, l’échantillon porte sur 12’088 footballeurs. L’étude révèle que la pandémie a ralenti le marché des transferts et renforcé les écarts dans le profil des joueurs selon le niveau sportif et économique des clubs.

Avec la COVID-19, la part de joueurs débutants dans les effectifs a augmenté de 1,3% par rapport à la moyenne de la période 2009-2019. L’accroissement a été plus marqué au sein des ligues les moins compétitives (+1,9%) qu’au niveau des cinq grands championnats européens (+0,2%). Suite à la pandémie, les équipes des moins bonnes ligues ont fait débuter presque trois fois plus de joueurs que celles des meilleurs championnats, contre environ deux fois plus lors de la décennie précédente.

Après avoir progressivement baissé entre 2009 et 2018, la part des joueurs formés au club a augmenté pour la deuxième année consécutive (17,8%). Cet accroissement est exclusivement lié au plus grand recours à des footballeurs issus des filières de formation de la part des clubs des ligues les moins performantes (+2,3%). En effet, au sein des trois meilleurs groupes de championnat étudiés, la part de footballeurs formés au club a plutôt diminué (entre -0,2% et -0,7%).

La pandémie a aussi induit un ralentissement de la mobilité des joueurs. La stabilisation des effectifs a concerné toutes les catégories de ligues. La part de footballeurs recrutés en cours d’année au sein des effectifs a reculé de 2,5% par rapport à l’année précédente, pour revenir à un niveau jamais enregistré depuis 2012 (40,7%). Confrontées à des manques à gagner importants, la plupart des équipes ont réduit leur activité sur le marché des transferts.

La COVID-19 a renversé la tendance aussi en matière de mobilité internationale des joueurs. Alors que la part d’expatriés dans les effectifs n’avait cessé de s’accroître entre 2009 et 2019, elle a légèrement diminué après la pandémie (41,2%, -0,6%). Ici également, la baisse la plus forte a concerné les plus petits championnats (-2,4%), alors qu’une légère hausse a été observée au sein des meilleures ligues (+0,2%).

Ces résultats montrent que la pandémie a exacerbé les inégalités entre clubs à travers l’Europe. Les petites équipes ont dû revoir leurs ambitions encore plus à la baisse que les plus grandes. Pour beaucoup d’entre elles, l’avenir proche s’apparente plus que jamais à une lutte pour la survie. Dans ce contexte extrêmement tendu, les clubs ayant bâti des filières de formation solides s’en sortiront mieux que les autres, que ce soit sur le plan sportif ou financier.

Cliquez ici pour consulter l’étude en choisissant de manière interactive les ligues pour lesquelles vous désirez suivre les évolutions sur les différents indicateurs analysés.

Clubs formateurs : Partizan et l’OL en tête

Le numéro 312 de la Lettre hebdomadaire présente le classement annuel de l’Observatoire du football CIES sur les clubs ayant formé le plus de joueurs actifs dans 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA. Avec 85 footballeurs formés, les Serbes du FK Partizan sont en tête. L’OL est le formateur français le plus productif tant au niveau des joueurs actifs dans les 31 ligues étudiées qu’à celui des footballeurs évoluant dans le big-5.

En accord avec la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont ceux où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Pour la première fois, pour chaque footballeur, nous avons aussi considéré le nombre de matchs de championnat disputés lors de la dernière année, le niveau sportif des clubs où ils les ont joués, ainsi que leur âge. Ceci nous a permis de calculer un score pondéré reflétant le travail formateur des clubs aussi d’un point de vue qualitatif et temporel.

Benfica, Ajax et Barcelone enregistrent les scores pondérés les plus élevés au niveau de la formation de joueurs actifs dans les 31 premières divisions analysées, tandis que Real Madrid, Barcelone et Paris St-Germain sont en tête en ce qui concerne les footballeurs évoluant dans le big-5.

Jeunes les plus valorisés : Alphonso Davies nettement devant

Alphonso Davies (Bayern Munich) pointe en tête du classement de l’Observatoire du football CIES sur les plus hautes valeurs de transfert estimées pour les joueurs du big-5 nés dans les années 2000 (€180 M). Le gagnant de la Ligue des Champions devance Jadon Sancho (Borussia Dortmund, €125 M) et Ansu Fati (Barcelona, €123 M). Le top 100 est disponible dans le n° 311 de la Lettre hebdomadaire.

Selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES, parmi les 12 footballeurs du big-5 nés dans les années 2000 avec une valeur estimée supérieure à €50M il y a quatre Anglais (Jadon Sancho, Mason Greenwood, Bukayo Saka, Phil Foden), deux Espagnols (Ansu Fati, Ferran Torres), deux Brésiliens (Rodrygo Goes, Vinícius Júnior), un Canadien (Alphonso Davies), un Norvégien (Erling Haland), un Suédois (Dejan Kulusevski) et un Français (Eduardo Camavinga).

Deux joueurs nés en 2003 figurent aux 100 premières places : Jude Bellingham (Borussia Dortmund, €44M) et Florian Wirtz (Bayer Leverkusen, €16M). Bellingham est en tête en ce qui concerne les joueurs n’ayant pas encore débuté dans une sélection nationale A, juste devant Benoît Badiashile (Monaco, €40 M). Ce dernier présente la valeur estimée la plus élevée parmi les défenseurs centraux, alors que Wesley Fofana (Leicester City, €33M) est troisième.

Équipes les plus jeunes : Milan AC devant Monaco

Le 310ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 67 premières divisions à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours. La valeur la plus faible au niveau des cinq grands championnats européens a été enregistrée pour Milan AC (24,5 ans), juste devant Monaco.

Deux autres équipes de Ligue 1 français sont dans le top 4 pour le big-5 : Stade de Reims et St-Étienne. Au niveau des 20 pays les mieux classés dans le ranking UEFA, la palme de la jeunesse revient aux Danois de Nordsjælland (22,7 ans), qui devancent les Portugais de Famalicão et les Néerlandais de Den Haag.

Pour l’ensemble des championnats pris en compte, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour FK Metta (Lettonie, 20,6 ans) et Mushuc Runa (Équateur, 31,6 ans). Montpellier est l’équipe la plus expérimentée de Ligue 1 (29,2 ans) et la sixième la plus âgée du big-5. Bordeaux et Marseille affichent aussi un âge moyen relativement élevé.

Fautes subies et commises : classements européens

La 309ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs ayant commis et subis le plus de fautes par minute dans 33 championnats européens selon les données fournies par notre partenaire InStat. En tête de classements pour la Ligue 1 française il y a Neymar (PSG) en ce qui concerne les fautes subies et Fabien Lemoine (Lorient) pour celles commises.

Au niveau de la Ligue 2, Steve Ambri (Sochaux) est premier pour la fréquence de fautes subies. Cet ailier prometteur devance Nicolas Bruneel (Dunkerque) et Olivier Kemen (Niort). Dans les autres ligues du big-5, les joueurs ayant provoqué le plus de fautes sont Yangel Herrera (Granada), Michail Antonio (West Ham), Rodrigo de Paul (Udinese) et Mark Uth (Schalke 04).

À l’inverse, les footballeurs ayant commis le plus de fautes dans les championnats du big-5 autres que la Ligue 1 sont Javi Galán (Huesca), Steven Alzate (Brighton & Hove), Nicolas Höfler (Freiburg) et Juraj Kucka (Parma). La deuxième place de Nabil Fekir dans la Liga espagnole indique que les joueurs offensifs ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de commettre des fautes.

Effectifs les plus chers : PSG distancé

La 308ème édition de la Lettre hebdomadaire présente l’analyse annuelle de l’Observatoire du football CIES sur les dépenses en indemnités de transfert des équipes du big-5 pour composer leur effectif actuel. Comme en 2019, Manchester City est en tête de liste avec 1,036 milliards d’euros (bonus inclus). Paris St-Germain et Manchester United complètent le podium.

Si les montants enregistrés pour Manchester City (+€22 M) et Manchester United (+€93 M) sont supérieurs à ceux mesurés en octobre 2019, celui de Paris St-Germain a diminué (- €25 M). Ce résultat indique une plus grande prudence de la part des dirigeants parisiens et reflète la puissance financière de la Premier League anglaise, une compétition qui génère bien plus de recettes que la Ligue 1 française.

À part PSG, seulement quatre autres équipes non-anglaises sont aux 12 premières places : Barcelone (4ème, €826 M), Real Madrid (6ème, €708 M), Juventus (8ème, €594 M) et Atlético Madrid (11ème, €483 M). Les champions d’Europe de Bayern Munich ne sont que 15èmes (€408 M). Alors qu’aucun club de Premier League n’a dépensé moins de €100 M en indemnités de transfert pour réunir son effectif actuel, seuls sept clubs de Ligue 1 sont dans ce cas de figure (PSG, Monaco, OM, OL, LOSC, Rennes et Nice).

Le COVID n’a fait que freiner l’inflation des prix de transfert des joueurs

Si la crise du COVID a amené à une forte diminution du volume des investissements sur le marché des transferts, les footballeurs recrutés contre de l’argent par les équipes du big-5 lors du dernier mercato ont été payés en moyenne 6% de plus que des joueurs aux caractéristiques similaires en été 2019. L’analyse complète de l’Observatoire du football CIES est disponible dans la 58ème édition du Rapport Mensuel.

Pendant le dernier mercato, les clubs des cinq grandes ligues européennes ont investi 43% de moins en indemnités de transfert pour recruter des nouveaux joueurs par rapport à l’été 2019. La diminution minimale a été enregistrée en Premier League anglaise (de €1,65 à €1,49 milliards, -10%), tandis que la baisse maximale a été observée dans la Liga espagnole (de €1,40 milliards à €348 millions, -75%).

La part de joueurs recrutés sans le payement d’indemnités parmi l’ensemble des joueurs engagés de manière permanente par les équipes du big-5 est passée de 26,2% à 32,2%. Le pourcentage de joueurs engagés en prêt par rapport à l’ensemble des nouvelles recrues a aussi augmenté : de 23,1% à un record historique de 30,0%. La crise du COVID a aussi renforcé la tendance des équipes à intégrer des payements conditionnels et des pourcentages à la revente dans les transactions des joueurs.

La pandémie du COVID a fortement impacté la probabilité que les joueurs fassent l’objet d’un transfert payant. Cependant, si un transfert a lieu, l’hypothèse selon laquelle le prix aurait été négocié à un niveau inférieur qu’avant la pandémie ne trouve pas de confirmation. Sur ce plan, l’impact le plus marquant de la pandémie réside dans le ralentissement de l’inflation galopante des prix des joueurs : de 15% par an en moyenne entre 2015 et 2019 à 6% entre 2019 et 2020.

L’OM dans le top 20 des effectifs les plus stables au monde

La Lettre hebdomadaire n° 307 de l’Observatoire du football CIES classe les clubs ayant disputé au moins 27 matchs de championnat depuis septembre 2019 selon le nombre de joueurs utilisés. L’échantillon se compose de 1’014 équipes de 1ère ou 2ème division de 50 pays à travers le monde. Le club brésilien d’Avaí FC est en tête de liste avec 59 joueurs utilisés, 37 de plus que les deux équipes en ayant aligné le moins : Halmstad (Suède) et Wellington Phoenix (Nouvelle-Zélande).

Cinq clubs anglais sont dans le top 20 des équipes les plus stables : Burnley, Liverpool, Southampton, Brighton & Hove Albion et West Bromwich Albion. RSC Charleroi (3ème avec 23 joueurs) et l’Olympique de Marseille (25) se classent aussi aux 20 premières places. À l’opposé, le club de Ligue 1 ayant pratiqué la plus grande rotation de joueurs au cours de la dernière année est l’AS Saint-Étienne : 40.

Les clubs de Serie A et Serie B brésilienne sont sur-représentés parmi ceux utilisant le plus de joueurs. Treize d’entre eux en ont aligné au moins 50 lors de la dernière année. Des nombreuses équipes d’Europe de l’Est, notamment de Serbie et d’Ukraine, sont aussi particulièrement instables ; à l’inverse de la plupart des clubs d’Europe occidentale et d’Asie.

Júnior Negão meilleur buteur de l’année devant Ronaldo

La 306ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 127 footballeurs ayant marqué au moins 10 buts dans 94 premières divisions mondiales pendant l’année 2020. Le Brésilien Júnior Negão (33 ans) de Ulsan Hyundai, en Corée du Sud, est en tête de classement avec 24 buts jusqu’au dernier week-end, deux de plus que Cristiano Ronaldo à Juventus (25 à 24 avec les matchs du week-end).

Si l’on pondère les buts avec le niveau sportif des compétitions dans lesquelles ils ont été marqués en utilisant le coefficient spécifiquement développé par l’Observatoire du football CIES, Cristiano Ronaldo (Juventus) est premier devant Ciro Immobile (Lazio) et Robert Lewandowski (Bayern). Le meilleur joueur éligible pour l’équipe de France dans ce classement est André-Pierre Gignac (Tigres, 19ème).

Avec 15 buts en seulement 1’153 minutes de championnat, le jeune prodige norvégien de Borussia Dortmund Erling Haland présente le meilleur score en termes de minutes par but pour les joueurs du big-5 : 76.9. Cristiano Ronaldo (24 buts en 1’784 minutes, 81,1) et Andrej Kramari ? d’Hoffenheim (10 buts en 835 minutes, 83,5) complètent le podium de ce classement spécifique.

La Ligue 1 française en tête dans l’emploi de jeunes

Le 305ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 80 premières divisions dans le monde selon le pourcentage de minutes des joueurs de 21 ans ou moins depuis la saison 2015/16 (ou 2015). Le plus fort pourcentage parmi les championnats du big-5 a été enregistré en Ligue 1 (15,4% des minutes), tandis que le plus faible a été mesuré en Premier League (7,1%).

Deux pays baltes sont en tête du classement général : l’Estonie (31,1%) et la Lettonie (27,2%). La première division slovène complète le podium : 26,4%. L’Eredivisie néerlandaise est le championnat le plus compétitif dans le top 10 (8ème, 23,8%). Les valeurs les plus élevées pour des ligues de pays non-européens ont été observées à Panama (7ème, 23.9%), au Venezuela (13ème, 22,0%) et en Uruguay (20ème, 18,0%).

Depuis 2015, les clubs de Super Ligue chinoise ont aligné des joueurs de 21 ans ou moins pendant le plus faible pourcentage de minutes parmi toutes les compétitions analysées : 3,9%. Cette proportion très mince indique que la Chine n’est pas encore prête de devenir une puissance du football dans la mesure où les talents locaux peinent à gagner de l’expérience. La deuxième valeur la plus faible a été enregistrée en Süper Lig turque (4,1%).

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Quid de l’avantage à domicile après la pandémie du COVID-19 ?

Les équipes à domicile gagnent traditionnellement plus de matchs que celles à l’extérieur. Le numéro 304 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de victoires à domicile avant et après la pandémie du COVID-19 dans 63 ligues professionnelles. Il révèle que l’avantage à domicile a persisté sans public, même si d’une manière moins forte.

Entre janvier 2015 et mars 2020, les équipes à domicile ont gagné 44,3% des rencontres disputées dans les championnats étudiés. Après l’éclatement de la pandémie et la fermeture des stades, ce pourcentage a légèrement diminué à 42,2%. À différents degrés, l’avantage à domicile a diminué dans 41 des 63 compétitions prises en compte. La différence moyenne de buts est passée de +0,31 à +0,24.

La plus forte baisse dans le pourcentage de victoires à domicile a été enregistrée en première division grecque (-15,1%), suivie par les premiers niveaux de compétition autrichien et allemand. À l’opposé, en Super League suisse, les équipes jouant à domicile ont gagné un pourcentage de rencontres significativement plus élevé après la fermeture des stades au public qu’avant : +8,5%.

Étude globale des cartons dans le football professionnel

Le tout nouveau Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES compare 87 premières divisions du monde entier du point de vue du nombre de cartons jaunes et rouges distribués entre 2015 et 2020. L’étude met en exergue d’importantes différences selon les pays et révèle l’existence de corrélations significatives entre le taux de cartons par match et plusieurs indicateurs socio-économiques des États.

Le nombre de cartons varie considérablement selon la Confédération d’appartenance des ligues. À un extrême, les arbitres donnent en moyenne 5,83 cartons par match en Amérique du Sud. Il s’agit d’un chiffre de 45% plus élevé que celui observé au niveau des 15 championnats asiatiques étudiés (4,00). Partout, les équipes évoluant à l’extérieur reçoivent plus de cartons que celles jouant à domicile.

Le produit intérieur brut (PIB) et l’indice de développement humain (IDH) d’un pays sont inversement corrélés à la quantité de cartons. Ce résultat indique que les matchs disputés dans des pays dont les habitants disposent d’une meilleure qualité de vie et éducation sont moins tendus, ou du moins donnent lieu à moins de sanctions disciplinaires de la part du corps arbitral.

Une corrélation statistiquement significative a aussi été mesurée entre le taux de cartons et celui d’homicides. La violence présente au sein d’une société semble ainsi se transposer au sein des rencontres de football. En outre, plus les habitants considèrent que le niveau de corruption dans leur pays est élevé, plus les arbitres auront à distribuer des cartons. Ce résultat pourrait renvoyer à l’existence d’un climat social où méfiance et injustices sont de mise.

Ces résultats montrent que les rencontres de football se déroulent selon des dynamiques différentes en fonction du contexte social, économique, politique et culturel des pays dans lesquelles elles se déroulent. Ils confirment le lien très étroit entre football et société et montrent l’importance de prendre en compte les spécificités des pays pour une analyse fine du jeu même dans un contexte de mondialisation.

Accédez grauitement à l’étude complète

Prolongation urgente ! Mbappé dans la liste

Le 303ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert augmenterait le plus si leur contrat avec le club d’appartenance venait à être prolongé d’une année. L’écart le plus positif dans l’absolu a été calculé pour Jadon Sancho (+€43M). Kylian Mbappé (+€39M) et Lionel Messi (+ €35M) complètent le podium.

Avec deux années de contrat restantes, la valeur de transfert de Jadon Sancho selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES est actuellement juste en-dessus de €180M. Une prolongation d’une année amènerait cette somme à €223M. Si Kylian Mbappé prolongeait son contrat avec Paris St-Germain de juin 2022 à juin 2023, sa valeur de transfert estimée passerait de €242M à €281M.

Lionel Messi est en tête de classement pour les joueurs avec une seule année de contrat restante, devant Georginio Wijnaldum et Ferran Torres. En renouvelant leur contrats d’une année supplémentaire, leurs valeurs de transfert passeraient d’environ €80M à €115M pour Messi, de €44M à €64M pour Wijnaldum, ainsi que de €42M à €61M pour Torres.

Kilomètres parcourus par la balle : Bayern champion

La Lettre hebdomadaire numéro 302 de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur le nombre de kilomètres parcourus par la balle lors des phases de possession des équipes de 35 championnats européens pour les saisons 2018/19 et 2019/2020 (2018 et 2019 pour les ligues d’été). Bayern Munich (12,7 km) devance Manchester City (12,5 km) et Liverpool (12,3 km).

Les joueurs de Bayern Munich réussissent en moyenne un peu moins de passes par match que ceux de Manchester City (705 contre 722), mais leur distance est plus longue (18,0 mètres contre 17,3). Liverpool n’effectue que 654 passes par match (9ème place), mais d’une longueur bien supérieure (18,8 mètres) à celle mesurée pour la plupart des équipes faisant le plus courir la balle dans leurs rangs.

Paris St-Germain se classe vingtième avec un nombre conséquent de passes par match (673, 5ème), mais avec la plus faible distance moyenne dans l’absolu (légèrement moins de 16,0 mètres), pour une circulation totale de la balle en phase de possession de 10,7 kilomètres. Deux autres clubs français figurent aux 50 premiers rangs : Clermont Foot (41ème, 10,3 km) et l’Olympique Lyonnais (44ème, 10,2 km). Contactez-nous pour en savoir plus sur les données et services d’InStat.

Entraîneurs professionnels : âge, longévité et origines

La 56ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques des entraîneurs dirigeant 1’646 équipes dans 110 ligues de 79 pays à travers le monde. L’étude porte sur trois aspects : l’âge, la durée de permanence dans le club entraîné et l’origine. Le profil-type d’un coach est celui d’un homme d’un peu moins de 50 ans (48,8) en charge depuis moins d’une année (301 jours).

Au total, 28,3% des entraîneurs des équipes analysées au 1er juin 2020 ont grandi dans une autre association que celle du club dirigé. Il s’agit d’un pourcentage supérieur à celui mesuré parmi les joueurs : 24.7%. L’analyse révèle aussi que presque deux tiers des coaches (64,3%) sont des anciens footballeurs professionnels. Les défenseurs sont sur-représentés, tandis que les anciens gardiens sont sous-représentés.

Le numéro 301 de la Lettre hebdomadaire montre que l’Argentine est la nation la plus représentée parmi les entraîneurs étrangers. Les 68 coaches argentins présents à l’étranger au 1er juin 2020 officiaient dans 22 pays différents. La plupart d’entre eux étaient actifs dans d’autres pays d’Amérique latine. Les coaches espagnols ont aussi la cote à l’étranger (41 entraîneurs dans 21 pays), tout comme les Serbes (34 entraîneurs dans un nombre record de 24 pays).

Penalties : le plus en Pologne, France bien placée

Le 300ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare 35 ligues européennes selon le nombre de penalties par match sifflés par les arbitres depuis la saison 2017/18 (2018 pour les championnats d’été). L’Extraklasa polonaise est en tête de classement (un penalty toutes les 230 minutes). La Ligue 1 française est 8ème (262’), tandis que la Ligue 2 est 18ème (291’). Les données proviennent de nos partenaires d’InStat.

L’Eliteserien norvégienne est le championnat où les arbitres sifflent le moins de penalties (toutes les 389’), suivie par la Premier League (382’) et le Championship (377’) anglais. Ce résultat confirme, d’une part, le style d’arbitrage particulier Outre-Manche, et, d’autre part, la moins grande tendance des joueurs à chercher la faute. Les penalties sont plutôt rares aussi en Bundesliga (321’), tandis que leur fréquence est bien plus élevée en Serie A (249’), en Ligue 1 (262’) et dans la Liga (268’).

À l’échelle des clubs, les valeurs varient entre un penalty toutes les 209 minutes pour l’Étoile Rouge de Belgrade et toutes les 2’363 minutes pour Burnley. Au niveau de la Ligue 1, depuis la saison 2017/18, Paris St-Germain a obtenu les plus de penalties (29 en 103 matchs, toutes les 319’), tandis que Montpellier et Dijon en ont obtenu le moins (10 en 104 rencontres, 936’). AC Ajaccio est en queue de peloton dans l’absolu avec seulement 9 penalties sifflés en sa faveur.

Liste biannuelle des plus hautes valeurs de transfert

La 299ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Kylian Mbappé est en tête de liste devant quatre Anglais : Raheem Sterling, Jadon Sancho, Trent Alexander-Arnold et Marcus Rashford. Antoine Griezmann est huitième, tandis que le jeune prodige de Bayern Munich Alphonso Davies fait son entrée dans le top 10.

Malgré la pandémie du COVID-19, la valeur de transfert estimée de Kylian Mbappé reste très haute : €259,2 millions. L’attaquant français est encore très jeune et son contrat avec Paris St-Germain n’échoue qu’en 2023. Avec une seule année de contrat restante et presque 33 ans, Lionel Messi (€100,1 M) rétrocède à la 21ème place. Cristiano Ronaldo (€62,8 M, 70ème) est le joueur le plus âgé du top 100. Au total, 22 footballeurs ont une valeur estimée supérieure à €100 millions.

Alphonso Davies (9ème, €133,5 M) est le plus jeune joueur dans le top 20. Il devance Erling Haland (15ème, €107,3 M). À part Mbappé, sept autres footballeurs de Ligue 1 figurent dans le top 100 : Marquinhos Aoás, Neymar Júnior, Houssem Aouar, Victor Osimhen, Moussa Dembélé, Marco Verratti, et Jonathan Ikoné. Avec 43 joueurs, la Premier League anglaise est le championnat du big-5 le plus représenté aux 100 premières places.

Joueurs les plus productifs de la Bundesliga allemande

La Bundesliga allemande a été le premier grand championnat européen à repartir après la pause liée au COVID-19. Le numéro 298 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs avec les meilleures statistiques pour la saison en cours dans huit différents indicateurs selon les données fournies par notre partenaire OptaPro.

Yann Sommer est en tête de liste en ce qui concerne le nombre d’arrêts, Kingsley Ehizibue (Cologne) a réussi le plus de tacles, tandis qu’Omar Mascarell (Schalke 04) et Jamilu Collins (Paderborn) ont effectué le plus d’interceptions. Alphonso Davies (Eintracht) est premier pour les dribbles réussis, Sven Bender (Bayer) pour les passes, Christopher Nkunku (RB Leipzig) pour les passes ayant mené à une tentative de tir et Robert Lewandowski (Bayern) pour les tirs.

Le centre-avant d’Union Berlin Sebastian Andersson a gagné plus que deux fois de duels aériens que le deuxième joueur en ayant gagné le plus : 210 comparé à 102. Cette statistique étonnante est liée au style de jeu pratiqué par son équipe, qui aligne les plus grandes compositions en Europe, comme illustré par l’Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES.

40 matchs et puis s’en va : la dure vie des entraîneurs

L’édition 297 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse l’emploi d’entraîneurs dans 84 premières divisions du monde entier entre janvier 2015 et décembre 2019. Lors de cette période, le nombre moyen d’entraîneurs par club en charge pour au moins trois matchs de championnat varie entre 9,1 en Bolivie et 2,6 en Suède. En moyenne, un coach a dirigé 40,6 rencontres.

Les données par ligue représentent une bonne estimation de la situation réelle dans la mesure où seules les ligues pour lesquelles nous avons pu retracer l’entière historique des entraîneurs pour au moins la moitié des équipes concernées sont incluses dans l’échantillon. Le classement par club ne comprend que les équipes qui ont toujours évolué en première division lors de la période analysée.

Avec une moyenne de 3,4 entraîneurs par club, la première division française enregistre la dix-huitième rotation la moins importante entre 2015 et 2019. La valeur la plus élevée par club a été observée pour les Boliviens de Club Real Potosí (20 entraîneurs différents en charge pendant au moins trois matchs de championnat). À l’opposé, 30 équipes ont eu un seul entraîneur lors de la période analysée, dont Zulte Waregem.

Scores fleuve : PSG dans le top 10 mondial

Le numéro 296 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle que Lincoln Red Imps (Gibraltar) est le club faisant actuellement partie d’une première division mondiale ayant gagné le plus fort pourcentage de matchs de championnat par trois ou plus buts d’écart entre 2015 et 2020 : 49,6%. Paris St-Germain se classe à la neuvième place ex-aequo avec Barcelone (35,4%).

À l’échelle des ligues, le pourcentage le plus élevé de victoires faciles a été enregistré en première division de Macao (42,5% des matchs). Les valeurs pour les championnats du big-5 varient entre 18,8% de scores fleuve en Bundesliga allemande et 15,5% en Serie A Italienne (16,1% pour la Ligue 1 française). La moyenne mondiale est de 14,4%.

La plus forte proportion de rencontres qui se sont soldées par un match nul entre 2015 et 2020 a été mesurée en Gambie (42,1%). À l’opposé, on trouve la première division de Macao (14,9%). À l’échelle des clubs, Naft Masjed Soleyman (Iran) a réalisé le plus grand pourcentage de matchs nuls en championnat lors de la période considérée (47,4%), tandis que Tukums (Lettonie) en a réalisé le moins (8,2%).

Production de footballeurs : Brésil première puissance mondiale

L’Observatoire du football CIES vient de publier son 55ème Rapport Mensuel. L’étude analyse la contribution des associations nationales du monde entier du point de vue de la production de joueurs professionnels. L’échantillon comprend 55’856 footballeurs ayant évolué lors de l’année civile 2019 dans 132 ligues de première ou deuxième division de 93 pays répartis dans l’ensemble des continents.

Pour élaborer le classement, les minutes de championnat de chaque footballeur ont été pondérées par un coefficient de force sportive des clubs, calculé en prenant en compte le niveau de compétition et les performances des équipes à l’échelle nationale, ainsi que les résultats des représentants de l’association d’appartenance dans les coupes internationales. L’origine des joueurs a été définie comme l’association dans laquelle ils ont grandi.

Le Brésil émerge comme la principale puissance mondiale dans la production de footballeurs de haut niveau. Les joueurs brésiliens sont nombreux (2’748 dans les 132 ligues étudiées, dont 1’541 à l’étranger), disposent d’un bon temps de jeu (1’203 minutes de championnat par an contre une moyenne générale de 1’133 minutes) et évoluent dans des clubs de bon niveau (coefficient sportif de 0,49 comparé à une moyenne de 0,37).

La France est la deuxième plus grande puissance mondiale, juste devant l’Espagne. Les Français sont plus nombreux que les Espagnols au sein des ligues étudiées (1’744 contre 1’350), mais disputent en moyenne moins de minutes (1’260 contre 1’360 en 2019) et évoluent dans des clubs de niveau inférieur (coefficient sportif moyen de 0,63 contre 0,55). L’Argentine se classe quatrième en devançant deux autres pays européens : l’Angleterre et l’Allemagne.

Matchs sans but : l’Afrique en exergue

La 295ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 154 premières divisions à travers le monde selon le pourcentage de rencontres qui se sont soldées avec un score vierge entre janvier 2015 et décembre 2019. Aux 30 premières places il y a 23 championnats africains. Le plus haut pourcentage dans l’absolu a été enregistré en Gambie (23,5%).

Les valeurs extrêmes par Confédération ont été mesurées en Iraq (14.9%) et Macao (2.9%) en Asie (moyenne continentale de 7,6%), Gambie (23,5%) et Madagascar (7,4%) en Afrique (13,9%), Haïti (18,5%) et Suriname (3,0%) en Amérique du Nord (8,1%), Argentine (11,5%) et Bolivie (5,6%) en Amérique du Sud (8,3%), ainsi que Monténégro (13,0%) et Irlande du Nord (3,4%) en Europe (7,9%). La Ligue 1 française se situe en 85ème position avec 8,0% de matchs sans buts.

À l’échelle des clubs, le pourcentage le plus élevé a été observé pour Gambia Ports Authority (GPA) (29,8%). À l’opposé, aucun des 167 matchs disputés par les Nord-Irlandais de Warrenpoint Town durant la période prise en compte ne s’est terminé sans buts. Angers présente la valeur la plus haute parmi les clubs actuels de Ligue 1 (12,0%), alors que Paris St-Germain et Stade Rennais affichent les plus faibles pourcentages (4,2%).

Quels clubs et ligues alignent le plus de jeunes ?

L’expérience professionnelle précoce est précieuse pour réussir dans le football. Des grandes différences existent dans les opportunités données aux jeunes pour prouver leur valeur selon les ligues et les clubs. La Lettre hebdomadaire 294 de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes disputées lors de la saison en cours ou la dernière complétée par les U21 dans 1’292 clubs et 93 premières divisions du monde entier.

À l’échelle des ligues, le temps de jeu des U21 s’étend entre 29,0% dans la Super Liga slovaque et seulement 3,7% dans la Pro League saoudite et la Süper Lig turque. La Ligue 1 française présente le pourcentage le plus élevé parmi les championnats du big-5 (15,0%), tandis que la Liga espagnole ferme la marche (7,0%). Parmi les deuxièmes divisions des pays accueillant les cinq grands championnats européens, la Ligue 2 française figure aussi en tête (14,1%).

À l’échelle des clubs, la plus forte valeur dans l’absolu a été enregistrée pour l’équipe réserve de Wellington Phoenix en première division néo-zélandaise (93,3%). Quatre clubs français sont aux quatre premières places du classement pour le big-5 : LOSC Lille (32,1%), OGC Nice (30,8%), AS St-Étienne (24,6%) et Toulouse (24,3%). Au niveau de la Ligue 2, SM Caen (30,4%) devance Sochaux (28,1%) et Le Havre (20,1%).

Impact du premier but : PSG en tête pour le big-5

Entre janvier 2015 et décembre 2019, Paris St-Germain a gagné presque 9 matchs de championnat sur 10 après avoir marqué le premier but de la rencontre (124 sur 138, 89,9%). C’est le pourcentage le plus élevé au niveau du big-5. La valeur la plus forte dans les 92 premières divisions étudiées a été mesurée pour l’Étoile Rouge de Belgrade (130 sur 135, 96,3%). Toutes les données sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 293 de l’Observatoire du football CIES.

Au niveau du big-5, derrière le PSG on trouve Barcelone (88,5% de victoires après avoir ouvert le score) et Manchester City (87,1%). Les valeurs pour les autres équipes de la Ligue 1 française varient entre 76% pour l’Olympique Marseille (73 victoires sur 96 ouvertures du score) et 51% pour Toulouse (à peine 35 sur 68). Le plus faible pourcentage en absolu a été enregistré pour les Australiens de Central Coast Mariners (20 sur 53, 38%).

Par ligue, les valeurs s’étendent entre 80% de victoires de l’équipe ayant marqué le premier but en première division moldave et 65% au sein du premier niveau de compétition chilien. Le pourcentage de la Ligue 1 française est proche de celui mesuré à l’échelle mondiale : 69%. Les valeurs les plus faibles en Europe ont été enregistrée à l’échelle des premières divisions belge et norvégienne (66 % dans les deux cas).

Export de joueurs : la France deuxième

Le numéro 292 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les pays du monde entier selon le nombre de leurs représentants ayant joué à l’étranger pendant l’année civile 2019. Le Brésil est en tête de classement (1’600 joueurs, dont 74,6% actifs dans un championnat de première division) devant la France (1’027 expatriés, dont 74,0% dans une première division).

Au total, 186 associations nationales avaient au moins un joueur expatrié dans les 141 ligues des 93 pays inclus dans l’échantillon. Néanmoins, à eux trois, le Brésil, la France et l’Argentine fournissaient presqu’un quart de la main d’œuvre étrangère (22,5%). Le Nigeria est le principal exportateur africain (399 joueurs à l’étranger), tandis que le Japon est le premier exportateur asiatique (161).

L’Atlas de migration de l’Observatoire du football CIES présente les principales destinations pour chaque origine. Cet outil exclusif révèle notamment que les cinq pays important le plus de joueurs ayant grandi en France sont l’Angleterre, la Belgique, Luxembourg, l’Italie et la Turquie. Le Portugal est la première destination pour les Brésiliens, tandis le Chili est la principale destination des Argentins.

Meilleurs clubs tremplin : Ajax devant Benfica

La 291ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les principaux clubs d’où les joueurs actuels du big-5 sont partis pour rejoindre les cinq grandes ligues européennes. En tête du classement des clubs tremplin il y a trois participants réguliers des coupes européennes : AFC Ajax (22 joueurs actuellement dans le big-5 y ont été recrutés), SL Benfica (21) et RB Salzbourg (20).

Aux 15 premières places il y a également trois équipes belges (Genk, Anderlecht et Bruges), deux clubs portugais supplémentaires (Sporting CP et Porto), un autre des Pays-Bas (PSV Eindhoven), ainsi qu’une équipe suisse (Bâle), une croate (Dinamo Zagreb) et une danoise (FC København). Les équipes B de Real Madrid (4ème) et de Barcelone (11ème) figurent aussi dans le classement. Le premier club non-européen est Boca Juniors (15ème).

La 54ème édition du Rapport Mensuel élargit le spectre de l’analyse en révélant que le recrutement depuis un club extérieur au big-5 est la modalité d’entrée la plus fréquente vers ces championnats (48% en général, mais seulement 38% pour les joueurs ayant débuté en Ligue 1), suivi par le lancement à partir des équipes de jeunes ou de l’équipe B d’un club du big-5 (39% au total, mais 48% pour la Ligue 1) et la promotion d’une deuxième division du club d’appartenance (13%).

Rotation des effectifs : l’Amérique du Sud se détache

L’édition 290 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 87 premières divisions du monde entier selon le nombre de joueurs utilisés en championnat depuis janvier 2015. La valeur la plus élevée a été enregistrée pour les Colombiens de Deportivo Pasto (176 joueurs différents), tandis que la plus faible a été mesurée pour les Chinois de Shanghai SIPG (44).

Les clubs sud-américains sont sur-représentés parmi ceux avec la plus forte rotation des effectifs : 7 aux 10 premières places et 10 dans le top 20. À l’opposé, plusieurs équipes européennes parmi les plus compétitives figurent parmi celles ayant aligné le moins de joueurs différents en championnat depuis janvier 2015, comme Manchester City (52), Real Madrid (54) et Bayern Munich (59).

Parmi les clubs de Ligue 1 actuels, les valeurs varient entre 102 pour Metz et 70 pour Strasbourg. La moyenne des joueurs utilisés par club et saison en Ligue 1 est légèrement inférieure à celle mesurée à l’échelle mondiale : 26,6 contre 27,5. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division paraguayenne (38,7) et saint-marinoise (22,1).

Pandémie : 28% de perte sur les valeurs de transfert

La pandémie du coronavirus affecte fortement l’industrie du football. Le numéro 289 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les différences dans les valeurs de transfert estimées des joueurs dans le cas où plus aucun match ne serait disputé et aucun contrat ne serait renouvelé jusqu’à fin juin. Ainsi, la valeur de transfert totale des joueurs du big-5 diminuerait de 28% : de €32,7 à €23,4 milliards.

L’ampleur de la baisse varie selon divers facteurs comme l’âge des joueurs, la durée de contrat, la trajectoire de carrière et les performances récentes. La plus forte perte en termes relatifs concerne les footballeurs plus âgés avec des contrats relativement courts et ayant moins joué cette saison que lors de la précédente. En guise d’exemple, la valeur estimée de Paul Pogba diminuerait de presque la moitié pour passer de €65M à €35M.

La plus forte perte potentielle en pourcentage a été mesurée pour l’Olympique de Marseille : -38%. À l’opposé, la perte la moins marquée a été enregistrée pour Stade Brestois : -16%. Les valeurs présentées ont été calculées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Les intervalles de valeurs pour tous les joueurs du big-5 avant l’arrêt des championnats sont disponibles ici.

Jeunes les plus chers : Sancho et Håland en tête

Deux joueurs de Borussia Dortmund sont en tête du classement des footballeurs du big-5 nés en 2000 ou après avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES : Jadon Sancho et Erling Håland. L’Anglais est évalué à presque €200 M et le Norvégien à €101 M. Si la valeur de Sancho a probablement atteint son sommet, celle d’Håland est destinée à croître. Le top 50 est disponible gratuitement dans la Lettre hebdomadaire n° 288.

Le duo d’attaque du Real Madrid Rodrygo et Vinícius ont la troisième et quatrième plus haute valeur estimée : €89 M and €74 M respectivement. La marge de progression des deux Brésiliens est aussi très importante. Avec quatre représentants, l’Angleterre est l’origine la plus présente dans le top 10 : Jadon Sancho, Callum Hudson-Odoi (5ème, €72 M), Mason Greenwood (8ème, €50 M) et Phil Foden (9ème, aussi €50 M).

Avec une valeur estimée à €53 M, le milieu du Stade Rennais Eduardo Camavinga est le Français le mieux classé : 7ème. Un seul autre joueur né en 2002 est présent dans le top 50 : Ansu Fati (12ème). Les autres Français aux 50 premières places sont Benoît Badiashile, William Saliba, Wesley Fofana, Yacine Adli, Joris Chotard et Rayan Aït Nouri. Le 53ème Rapport Mensuel présente la méthodologie d’évaluation, tandis que les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Valorisation des effectifs : six clubs au-delà du milliard

La 287ème édition de la Lettre hebdomadaire classe les clubs des cinq grands championnats européens selon la valeur sur le marché des transferts des joueurs sous contrat. L’analyse prend en compte les vingt joueurs par club avec les valeurs les plus élevées selon l’algorithme spécifiquement développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES.

Avec une valeur agrégée de €1,4 milliards, Liverpool est en tête de classement. L’équipe de Jürgen Klopp devance Manchester City et les deux grands clubs espagnols : Barcelone et Real Madrid. Paris St-Germain est sans surprise la première équipe française avec une valorisation juste en dessous du milliard d’euros. Kylian Mbappé représente à lui seul plus du quart de la valeur totale.

Les fourchettes des estimations pour l’ensemble des joueurs du big-5 avec un niveau d’expérience professionnelle suffisant sont accessibles gratuitement ici. Le 53ème Rapport Mensuel détaille les variables prises en compte dans le modèle statistique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES pour estimer les valeurs de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique.

Champions de précocité : Donnarumma et Hazard en tête

La 286ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs actuellement actifs au sein des cinq grands championnats européens selon l’âge auquel ils ont atteint les 50, 100, 200 et 300 matchs dans le big-5. Le gardien de Milan AC Gianluigi Donnarumma est en tête des deux premiers classements, tandis qu’Eden Hazard est premier pour les deux derniers.

Gianluigi Donnarumma a disputé son cinquantième match dans le big-5 avant même avoir fêté ses 18 ans, et le centième à 19,2 ans à peine ! Dans les deux cas, il devance un autre gardien, le Français Alban Lafont. Le Basque d’Athletic Club Iker Muniain est le joueur de champ à avoir atteint le plus précocement les 50 et 100 présences dans le big-5 : 18,2 et 19,8 ans respectivement.

Eden Hazard détient les records de précocité tant au niveau des 200 que des 300 matchs. Le Belge n’avait que 23 ans lorsqu’il a disputé sa 200ème rencontre dans le big-5. Il est en outre le seul joueur actif dans les cinq grands championnats européens à avoir atteint les 300 présences avant de fêter ses 26 ans. Seuls cinq autres footballeurs ont disputé 300 matchs dans le big-5 avant leurs 27 ans : James Milner, Moussa Sissoko, Iker Muniain, Miralem Pjani ? et Cesc Fàbregas.

Occasions créées : Messi et Di María en tête

Le numéro 285 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs ayant créé le plus de grosses occasions lors des matchs du big-5 sur trois différentes périodes : la dernière année, les trois dernières et les cinq dernières. Lionel Messi est nettement en tête pour les cinq et trois derniers ans, tandis qu’Ángel Di María est premier pour la dernière année.

Selon les données OptaPro, sur les cinq dernières années, Lionel Messi a créé une grosse occasion toutes les 90 minutes. La fréquence des grosses occasions créées par l’Argentin a même augmenté lors de la dernière année (87 minutes). Ceci indique que le prodige du FC Barcelone est loin d’être sur la pente descendante de sa carrière.

Aux deuxièmes et troisièmes places pour les différentes périodes analysées sont Ángel Di María et Kevin de Bruyne pour les cinq dernières années, Thomas Müller et Kevin de Bruyne pour les trois dernières, ainsi que Thomas Müller et Lionel Messi pour la dernière. Les Français les mieux classés sont Dimitri Payet pour les cinq et trois derniers ans, ainsi que Wissam Ben Yedder et Alassane Pléa pour la dernière année.

De la Bolivie au Japon : géographie de l’agressivité dans le football

Le numéro 284 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 92 premières divisions du monde entier selon le nombre moyen de cartons (jaunes et rouges) par match pendant la saison en cours ou la dernière complétée. Les valeurs s’étendent de 2,3 au Japon à 7,0 en Bolivie. En Europe, les valeurs extrêmes ont été mesurées en Norvège (3,1) et Ukraine (6,2).

L’étude révèle les grandes différences géographiques dans le niveau d’agressivité du jeu. Huit des dix ligues avec le plus de cartons sont d’Amérique latine : Bolivie, Uruguay, Guatemala, El Salvador, Colombie, Equateur, Pérou and Argentine. À l’opposé, trois des cinq ligues avec le moins de cartons sont asiatiques : Japon, Vietnam et Corée du Sud.

Les arbitres de Ligue 1 donnent relativement peu de cartons (4,0 par match contre 4,7 en moyenne mondiale) : entre 1,6 pour Angers et 2,6 pour Monaco. Au niveau du big-5, les valeurs varient entre 1,0 pour Borussia Dortmund et 3,7 pour Bologne ; tandis qu’à l’échelle mondiale elles se situent entre 0,8 pour le FC Tokyo et 4,0 pour Montevideo Wanderers.

Analyse technique de la Major League Soccer

Le renouvellement de la fructueuse collaboration avec OptaPro a permis à l’Observatoire du football CIES d’innover en développant son premier rapport technique sur une compétition non-européenne : la Major League Soccer (MLS) des États-Unis et du Canada. Le 52ème Rapport Mensuel compare le style de jeu de la MLS avec celui pratiqué dans les cinq grandes ligues européennes.

Le type de football joué en MLS diffère de celui du big-5 sur deux aspects principaux : la pression sur l’adversaire et le recours au jeu aérien. Le nombre moyen de duels par match enregistré en MLS est inférieur à celui observé dans chacun des cinq grands championnats européens. Ceci reflète la moins grande pression exercée par les joueurs sur le porteur du ballon. Par conséquent, les équipes de MLS ont l’opportunité d’armer plus de frappes.

En partie du fait de la moins grande pression exercée sur le porteur du ballon, les joueurs de MLS privilégient le jeu au sol. Ceci se reflète dans un nombre de duels aériens nettement inférieur : -14% par rapport au big-5 et -25% par rapport à la Premier League anglaise. Les équipes de MLS ont aussi moins recours aux centres que les clubs de n’importe quel grand championnat européen.

Bien que la Major League Soccer ait déjà connu un développement considérable lors de la dernière décennie, l’engouement pour le soccer aux États-Unis, avec l’organisation de la Coupe du monde en point de mire, lui permettra de croître encore davantage, tant économiquement que sportivement. Les clubs de MLS pourront ainsi attirer encore plus de talents de l’étranger.

Le défi consistera aussi à former des meilleurs footballeurs localement et à les retenir plus longuement sur place. Si une partie d’entre eux continuera à rejoindre les meilleurs clubs européens, l’amélioration éventuelle du système de formation permettra de renforcer l’équipe nationale américaine, avec des effets très positifs sur la popularité du soccer aux États-Unis et le développement de la MLS. Accéder au Rapport.

De Chelsea au Real : bilans nets des transferts

Le numéro 283 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le bilan financier des opérations de transfert effectuées par les clubs du monde entier pendant les deux derniers mercatos. Real Madrid a enregistré le bilan le plus négatif (- €181 million), devant Aston Villa (- € 169 m) et Barcelone (- € 166 m). À l’opposé, on trouve Chelsea (+ € 205 m), Benfica (+ € 167) et Ajax (+ € 137 m).

Les sept transferts payants conclus par Real Madrid durant les périodes de transfert de l’été 2019 et de l’hiver 2020 ont coûté environ €330 millions (bonus inclus). Pendant la même période, les revenus générés par le club espagnol pour le transfert de sept autres joueurs ont été de €149 m. Pour sa part, Chelsea a encaissé €250 m pour le transfert de seize footballeurs, tandis qu’il a dépensé € 45 m pour renforcer son effectif (Mateo Kova ?i ?).

En France, les extrêmes se situent entre + €69 millions pour le LOSC et - €166 millions pour Monaco. La Ligue 1 est le seul championnat du big-5 avec un solde positif sur les opérations de transfert effectuées lors des deux derniers mercatos : + € 106 m. Les bilans au niveau des autres ligues sont - €844 m en Premier League anglaise, - €418 m en Liga espagnole, - €407 m en Serie A italienne et - €263 m en Bundesliga allemande.

 

Camavinga parmi les jeunes les plus utilisés

Le numéro 282 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente la liste des joueurs nés dans les années 2000 ayant disputé le plus grand pourcentage de minutes dans la saison en cours. Dejan Kulusevski (2000) est en tête du classement du big-5. Trois joueurs de Ligue 1 figurent aux dix premières positions : Eduardo Camavinga (4ème et 1er pour les joueurs nés en 2002), Rayan Aït Nouri (7ème et 1er pour les joueurs nés en 2001) et Mohamed Simakan (8ème).

Quatre joueurs de Ligue 2 sont aux dix premiers rangs du classement des deuxièmes divisions des pays du big-5 : Eric Ebimbe (Le Havre, en prêt du PSG), Ilyas Chouaref (Châteauroux), Jean Marcelin (Auxerre, transféré à Monaco) et Enzo Le Fée (Lorient). En quatrième position, il y a le prodige de Las Palmas Pedri. Né en 2002, le milieu offensif rejoindra Barcelona l’été prochain. À la dix-neuvième place on trouve un joueur né en 2003 : Jude Bellingham (Birmingham), déjà auteur de 4 buts en Championship.

Le Néerlandais Sven Botman est premier au niveau des joueurs des autres championnats de première division pris en compte. Le défenseur central prêté par Ajax à Heerenveen devance le milieu brésilien Gustavo Assunção (Famalicão) et trois très jeunes joueurs : l’attaquant tchèque Adam Hložek (2002, Sparta Prague), le milieu australien Louis D’Arrigo (2001, Adelaide) et le défenseur suisse Leonidas Stergiou (2002, St-Gall).

Classements d’efficacité dans 31 ligues européennes

Le numéro 281 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les points réalisés par les équipes de 31 ligues européennes avec les points attendus selon un modèle statistique prenant en compte la possession, ainsi que le nombre et la distance des tirs tentés et concédés (données InStat). L’analyse met en évidence la grande efficacité de clubs comme Benfica (+0,71 points par match), Liverpool (+0,66), Juventus (+0,64), Schalke 04 (+0,57) et Valence (+0,55).

L’écart positif le plus fort a été mesuré pour Astra Giurgiu (+0,85 points). L’équipe roumaine a obtenu presque deux points par match malgré qu’elle ait concédé plus de tirs que ceux tentés et qu’elle ait eu seulement 45% de possession. En France, les équipes les plus efficaces jusqu’ici ont été Stade Rennais (+0,58 points) et l’Olympique de Marseille (+0,46) en Ligue 1, ainsi que Lorient et Ajaccio en Ligue 2 (+0,41 points dans les deux cas).

Les plus forts écarts négatifs à l’échelle européenne ont été mesurés pour les Écossais d’Heart of Midlothian (-0,77 points), ainsi que pour les Italiens d’Atalanta et de Livourne (-0,71 points dans les deux cas). En France, les équipes les plus inefficaces jusqu’ici sont Toulouse (-0,38) en Ligue 1 et Orléans en Ligue 2 (-0,67). Plus de données exclusives sont accessibles depuis l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Liverpool aussi champion d’Europe du fair-play

Le numéro 280 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 35 championnats européens selon leur nombre de fautes par match (données InStat). Les champions d’Europe de Liverpool FC ont jusqu’ici commis le moins de faites par rencontre (8,1). Cette valeur est partiellement liée au style d’arbitrage moins strict en Premier League anglaise : 20,4 fautes sifflées par match comparé à une moyenne de 27,2 dans les 35 compétitions analysées.

Les équipes françaises ayant effectué le moins de fautes par rencontre sont l’OGC Nice en Ligue 1 (10,4) et EA Guingamp en Ligue 2 (12,6). À l’opposé, les clubs les moins fair-play sont Montpellier HSC (15,8) et SM Caen (15,6). Si on rapporte les fautes commises à la moyenne mesurée au niveau de la ligue, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour Hamburger SV (-32% de fautes par rapport aux rivaux de deuxième Bundesliga) et Zlaté Moravce (+38% par rapport à la moyenne de la première division slovaque).

Par compétition, le plus faible nombre moyen de fautes par match sifflées par les arbitres a été observé en Premier League anglaise (20,4), en Superliga danoise (21,0) et en Eredivisie néerlandaise (21,6). À l’opposé on trouve les premières divisions de six pays d’Europe de l’Est : Serbie (34,9), Bulgarie (31,6), République Tchèque (31,4), Roumanie (31,0), Pologne (30,9) et Ukraine (30,5). La Ligue 1 est onzième (25,0), tandis que la Ligue 2 est dix-neuvième (27,4).

Analyse démographique de quatre ligues d’Amérique latine

Pour la première fois, un rapport de l’Observatoire du football CIES se focalise sur l’Amérique latine. Il analyse les effectifs des clubs de Serie A brésilienne, Superliga argentine, Primera División chilienne et Liga MX mexicaine. L’étude illustre notamment la spécificité du championnat mexicain du point de la vue de la présence de joueurs importés de l’étranger. Les expatriés y sont en effet majoritaires sur le terrain, alors qu’ils ne disputent qu’environ un dixième des minutes au Brésil et en Argentine. Accédez à l’étude complète.

L’étude met également en exergue le plus grand accent placé sur la valorisation de jeunes issus des centres de formation par les équipes argentines. Boca Juniors émerge en tant que principal club formateur, suivi par trois autres équipes d’Argentine : Vélez Sarsfield, River Plate et Newell’s Old Boys. Les plus grands formateurs au niveau des trois autres pays étudiés sont São Paulo FC au Brésil, Atlas Guadalajara au Mexique et Universidad de Chile au Chili.

L’étude révèle aussi le rôle central de l’Argentine en tant que fournisseur de joueurs pour les championnats analysés. Les Argentins constituent en effet le contingent d’expatriés le plus nombreux tant au Mexique, qu’au Chili et au Brésil. Au contraire, seulement huit Brésiliens sont expatriés dans les ligues étudiées (tous au Mexique). Les autres pays ayant beaucoup de ressortissants dans les championnats pris en compte sont la Colombie, l’Uruguay et le Paraguay.

Le rapport montre enfin la spécificité de la Serie A brésilienne au regard du nombre pléthorique de joueurs utilisés par les équipes. Cette situation renvoie au statut du Brésil en tant que pays exportateur par excellence. De ce point de vue, une simple présence en Serie A peut ouvrir les portes vers un transfert dans des championnats étrangers, même si pas forcément les plus huppés.

Mbappé évalué à €265 millions par l’algorithme de l’Observatoire du football CIES

L’Observatoire du football CIES ouvre une nouvelle passionnante décennie d’analyses sur le football avec la publication de sa traditionnelle liste des joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert estimées. Aux trois premières places il y a Kylian Mbappé (France et Paris St-Germain), Raheem Sterling (Angleterre et Manchester City), ainsi que Mohammed Salah (Egypte et Liverpool). La 279ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les 166 joueurs évalués à plus de €50 millions.

Par poste, les joueurs les plus chers du point de vue de leur valeur de transfert sont Alisson Becker parmi les gardiens (€77 M), Virgil van Dijk parmi les défénseurs centraux (€93 M), Trent Alexander-Arnold parmi les défenseurs latéraux (€110 M), James Maddison parmi les milieux (€112 M) et Kylian Mbappé parmi les attaquants (€265 M). Onze des vingt joueurs estimés à plus de €100 millions évoluent en Premier League anglaise.

Des joueurs appartenant à quatre clubs différents figurent aux dix premières places pour la Ligue 1 : Mbappé, Neymar, Paredes et Diallo pour Paris St-Germain ; Dembélé, Depay et Aouar pour l’Olympique Lyonnais ; Ikoné et Osimhen pour le LOSC ; ainsi que Ben Yedder pour Monaco. Plus de renseignements sur l’approche exclusivement développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES afin d’estimer les valeurs de transfert sur une base scientifique sont présentés dans cette note méthodologique.

Meilleurs joueurs du semestre : équipes du big-5

L’Observatoire du football CIES a développé un algorithme pour évaluer la performance des footballeurs à partir des données exclusivement produites par OptaPro. Le numéro 278 de la Lettre hebdomadaire présente les meilleurs joueurs par club (MVP) au niveau du big-5, ainsi que les valeurs les plus élevées pour chacun des six domaines de jeu analysés. Seuls les joueurs de champ ayant disputé au moins neuf (MVP), respectivement six (par domaine) matchs de championnat sont inclus.

Les meilleurs joueurs sont les footballeurs dont les performances ont eu le plus d’impact sur les résultats de leurs équipes. Pour les clubs de Ligue 1, on y trouve notamment Marco Verratti (Paris St-Germain), Dimitri Payet (Olympique Marseille), Raphinha (Stade Rennais), Fábio da Silva (Nantes), Mounir Chouiar (Dijon), Florent Mollet (Montpellier), Wylan Cyprien (Nice), Jason Denayer (Olympique Lyonnais) ou encore Denys Bain (Brest).

Au PSG, quatre joueurs différents sont en tête des classements par domaine de jeu : Thiago Silva pour la rigueur (duels) et la distribution (passes), Idrissa Gueye pour la récupération (interceptions), Ángel Di María pour la percussion (dribbles) et la mise en danger (passes décisives), ainsi que Neymar pour la finition (tentatives). À l’Olympique de Marseille, Dimitri Payet est premier au niveau de tous les indicateurs offensifs.

InStat Index : meilleurs joueurs à travers l’Europe

La société spécialisée dans les données sportives InStat a développé un Index exclusif pour mesurer la performance des joueurs sur une base objective. Le numéro 277 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 10 au sein de 35 compétitions européennes. La plus haute valeur en absolu a été enregistrée pour le récent Ballon d’Or Lionel Messi : 401.

Par poste, les trois footballeurs les mieux classés sont Frederik Rönnow, Wojciech Szczesny et Marwin Hitz parmi les gardiens, Virgil van Dijk, Joël Veltman et Willy Boly parmi les défenseurs centraux, Andrew Robertson, Ricardo Pereira et Ben Chilwell parmi les défenseurs latéraux, Kevin de Bruyne, Papu Gómez et Marco Verratti parmi les milieux, ainsi que Lionel Messi, Hakim Ziyech et Kylian Mbappé parmi les attaquants.

Les valeurs pour tous les joueurs des 35 ligues couvertes sont disponibles dans l’outil InStat Index sur le site de l’Observatoire du football CIES. Cet outil permet aux utilisateurs de filtrer les footballeurs par ligue, poste et âge. Il est ainsi aisé de repérer des profils de joueurs spécifiques, comme habituellement effectué par les représentants des clubs dans une perspective de détection.

Joueurs de la décennie : Mandanda leader en Europe

Aucun joueur n’a disputé un aussi grand pourcentage des minutes de championnat d’une équipe du big-5 lors de la décennie 2010 que Steve Mandanda. Le gardien français a disputé 84,2% des minutes de jeu de l’Olympique Marseille en Ligue 1. La plus forte valeur pour un joueur de champ a été enregistrée pour Lionel Messi (83,4% des minutes de Barcelone). La Lettre hebdomadaire n° 276 présente le joueur le plus utilisé des 42 équipes toujours présentes dans le big-5 depuis 2010.

Le 50ème Rapport Mensuel analyse la composition de ces équipes tout au long de la décennie qui est en train de s’achever. Le cas unique d’Athletic Club Bilbao ressort dans presque tous les indicateurs analysés. Le cas de Barcelone montre que l’ancrage territorial demeure un atout de taille même pour un club mondialisé. Ses succès sont en effet grandement liés aux qualités exceptionnelles de joueurs formés sur place, tels que Lionel Messi, Xavi, Andrés Iniesta, Gerard Piqué ou encore Sergio Busquets.

Si l’argent est plus que jamais le nerf de la guerre, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte. La stabilité des effectifs découlant d’une bonne planification stratégique, ainsi que la capacité des clubs à valoriser les meilleurs talents formés sur place et stimuler un fort sentiment d’appartenance auprès de toutes les parties prenantes (joueurs, staff, supporters, etc.), demeurent des critères de réussite même dans l’environnement hyper-commercial et globalisé actuel.

Exportation de footballeurs : la France leader en Europe

La Lettre hebdomadaire n° 275 de l’Observatoire du football CIES cartographie les origines des joueurs expatriés dans 31 championnats de première division européens. Avec 466 représentants, les Brésiliens sont les plus nombreux (10,3% du total des expatriés), suivis par les Français (350 joueurs). Ces derniers constituent par contre le contingent le plus fourni au niveau des ligues du big-5 : 115 expatriés français contre 104 Brésiliens.

Les footballeurs ayant grandi en France constituent la main d’œuvre étrangère la plus présente en Premier League (41 joueurs, 15,7% du temps de jeu total des expatriés), en Bundesliga (28, 8,0%) et en Liga (25, 13,6%). La France fournit le plus gros contingent d’expatriés dans quatre autres ligues étudiées : les premières divisions belge, roumaine, suisse et turque. Les Français sont présents dans tous les pays couverts sauf le Danemark.

Avec 224 ressortissants dans les 31 premières divisions européennes et 67 expatriés au sein des cinq grands championnats, l’Espagne constitue le troisième principal pays exportateur de footballeurs au sein du vieux continent. Pour une vision plus globale, l’Atlas des migrations de l’Observatoire du football CIES présente des données sur la répartition des expatriés dans 147 ligues situées dans 98 pays à travers le monde.

Pression territoriale : les meilleurs en tête, mais pas toujours

Exercer une forte pression sur les adversaires n’est pas toujours synonyme de succès. À partir des données InStat, la Lettre hebdomadaire n° 274 de l’Observatoire du football CIES montre cependant que la plupart des équipes les plus performantes sont capables de maximiser leurs passes dans le tiers du terrain adverse et minimiser les passes des adversaires dans leur propre tiers. Le meilleur rapport dans les 35 ligues couvertes a été mesurée pour Manchester City.

L’équipe de Guardiola effectue en moyenne 210 passes par match dans le tiers adverse, contre 59 des adversaires dans leur propre tiers (rapport de 3,55). Ce rapport n’est que de 1,9 pour les leaders de Premier League Liverpool (180 passes contre 85). Avec un rapport de 2,62, Paris St-Germain (168 passes contre 64) est premier en Ligue 1 et cinquième en Europe derrière Manchester City, Ajax, Rangers et Shakhtar Donetsk.

Le plus mauvais rapport à l’échelle des 35 compétitions analysées a été observé chez les Écossais d’Hamilton Academical (0,39). Newcastle (0,41) et Augsburg (0,43) ont aussi un rapport très négatif. En France, les valeurs les plus faibles ont été mesurées pour Stade Rennais en Ligue 1 (0,70) et Paris FC en Ligue 2 (0,67). Dans cette dernière compétition, le rapport le plus positif a été enregistré pour l’AJ Auxerre (1,53). Plus de données sont disponibles dans l’Atlas de performance.

Rachat difficile pour Coutinho, plus ouvert pour Icardi

La Lettre hebdomadaire n° 273 présente les 50 valeurs de transfert les plus élevées pour des joueurs actuellement en prêt dans des équipes du big-5. En tête de liste il y a Philippe Coutinho, dont le prix estimé par l’algorithme de l’Observatoire du football CIES (€96,5 M) est cependant plus faible que l’option de rachat négociée entre Bayern et Barcelone (€120 M).

Quatre autres joueurs en prêt ont une valeur estimée supérieure à €50 M : Dani Ceballos, Martin Ödegaard, Harry Wilson et Mauro Icardi. Si aucune option de rachat n’existe en principe pas pour les trois premiers, Paris St-Germain peut acquérir définitivement Mauro Icardi pour €70 M. Il s’agit d’un montant relativement élevé, mais pouvant devenir tout à fait raisonnable selon les performances du joueur.

En ce qui concerne Stefano Sensi et Duván Zapata, leurs options de rachat sont nettement inférieures à la valeur estimée, ce qui fait qu’elles seront probablement levées. Plus de renseignements sur l’approche de l’Observatoire du football CIES pour estimer sur une base scientifique la valeur de transfert des joueurs professionnels est disponible ici.

Record d’expatriés, fin du déclin des joueurs formés au club ?

Le 49ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques démographiques des joueurs des clubs de 31 premières divisions européennes. Il révèle que l’évolution vers moins de stabilité et une plus forte mobilité internationale a connu un ralentissement lors de la dernière année. Si le taux d’expatriés a atteint un nouveau record (41,8%), l’augmentation a été moins marquée que lors des années précédentes : +0,2% contre +1,2% en moyenne entre 2014 et 2018.

Pour la première fois depuis le début des recensements en 2009, le pourcentage de joueurs formés au club a augmenté. L’accroissement demeure cependant très limité (+0,2%). Il est dès lors difficile d’affirmer que la tendance à moins de footballeurs formés sur place se soit renversée. De même, le coup d’arrêt dans la baisse de la permanence moyenne des joueurs dans leur équipe d’appartenance ne permet pas de conclure à un retour vers plus de stabilité.

Dès l’année prochaine, il sera très intéressant d’observer si les écarts économiques grandissants entre équipes de différents pays convaincront un plus grand nombre de clubs aux moyens limités à miser sur la promotion de talents formés localement, notamment en Europe de l’Est (Roumanie, Bulgarie, Hongrie, etc.) et du Sud (Chypre, Grèce, Turquie, etc.), où l’activité sur le marché des transferts est particulièrement importante. Consultez l’étude !

Temps de jeu effectif : records par club et par ligue

Le temps de jeu effectif d’un match de football varie considérablement en fonction des ligues et selon les clubs engagés. D’après les données InStat sur 35 compétitions européennes, lors de la saison en cours, c’est en première division suédoise que le jeu est le plus fluide (en moyenne 59,7% de jeu effectif par rencontre). À l’opposé, on trouve le championnat tchèque (50,2%). L’ensemble des données est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 272 de l’Observatoire du football CIES.

Les résultats illustrent d’importantes différences selon les aires géographiques. Les valeurs les plus élevées enregistrées en Europe du Nord et de l’Ouest reflètent des styles de jeu plus ouverts et une plus grande discipline des joueurs. Parmi les championnats du big-5, c’est en Bundesliga allemande (57,1%) et en Ligue 1 française (56,7%) que le temps de jeu effectif est le plus élevé. À l’autre extrême, on trouve la Liga espagnole (53,3%).

À l’échelle des clubs, le pourcentage record de temps de jeu effectif a été mesuré lors des rencontres du club suédois de GIF Sundvall (63,2%). AZ Alkmaar (62,9%) et Helsingborgs (62,8%) complètent le podium. À l’opposé, les valeurs les plus faibles ont été enregistrées pour trois clubs espagnols : Alcorcón (45,8%), Getafe (45,9%) et Rayo Vallecano (46,2%). Au niveau des deux premières divisions françaises, les valeurs varient entre 61,5% pour l’Olympique Lyonnais et 51,8% pour le RC Lens.

Meilleurs clubs formateurs : les classements 2019

Quelles équipes forment le plus de joueurs professionnels ? Comme chaque année, l’Observatoire du football CIES vient d’établir les classements des meilleurs clubs formateurs tant pour les joueurs actifs au sein du big-5 que pour ceux présents dans 31 premières divisions européennes. Real Madrid et Partizan Belgrade sont en tête de liste. Les tops 60 sont disponibles dans le n° 271 de la Lettre hebdomadaire.

Pays de formation et d’exportation de joueurs par excellence, la France est bien représentée dans les classements. La meilleure équipe, l’Olympique Lyonnais, est le troisième club ayant formé le plus grand nombre de joueurs actifs dans la big-5. Deux autres équipes de Ligue 1 figurent dans le top 10 : Paris St-Germain (6ème) et Monaco (9ème). PSG (20ème) devance désormais l’OL (21ème) dans le classement relatif aux footballeurs présents dans 31 premières divisions européennes.

Conformément à la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont les équipes où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Le pourcentage de minutes disputées par les formés au club dans toutes les équipes des 31 compétitions analysées est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Des données inédites sont aussi publiées à travers Twitter, Facebook et Instagram.

Sancho et Rodrygo jeunes joueurs les plus expérimentés

L’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a développé une approche exclusive pour mesurer le capital expérience des joueurs selon leur temps de jeu et le niveau des matchs disputés. Le numéro 270 de la Lettre hebdomadaire présente les 50 valeurs les plus élevées à l’échelle mondiale pour des joueurs nés en 2000, ainsi que le top 50 pour les footballeurs nés en 2001 ou après.

Pour les joueurs nés en 2000, Jadon Sancho (Borussia Dortmund) devance Ryan Sessegnon (Tottenham) et Kik Pierie (AFC Ajax). Mikkel Damsgaard (Nordsjaelland) est deuxième parmi les footballeurs évoluant en dehors du big-5. Le joueur actif en France le mieux classé, Cheick Doucouré (RC Lens), n’est que 51ème. Derrière lui, on trouve Mitchel Bakker (Paris St-Germain) et Andy Pelmard (OGC Nice).

Rodrygo Goes (Real Madrid) est en tête de classement pour les joueurs nés en 2001 ou après. Le prodige brésilien est huitième aussi en prenant en compte les footballeurs nés en 2000. Benoît Badiashile (Monaco) est quatrième, juste devant William Saliba (St-Étienne, en prêt d’Arsenal). Quatre autres joueurs de Ligue 1 sont dans le top 50 : Eduardo Camavinga (Rennes, 4ème parmi les 2002), Bafodé Diakité (Toulouse), Rayan Aït Nouri (Angers) et Jack Lahne (Amiens).

Rapport Mensuel montre l’augmentation des prêts dans le big-5

Le 48ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution du nombre et des caractéristiques des joueurs ayant évolué en prêt au sein d’équipes des cinq grands championnats européens lors de la dernière décennie. Il montre que les joueurs prêtés au sein de ces ligues sont de plus en plus nombreux : de 2,62 par club et saison entre 2009 et 2014 à 3,09 entre 2014 et 2019 (+18%). En 2018/19, les joueurs en prêt ont disputé un pourcentage record de minutes au sein du big-5 : 11,5%.

Cette évolution s’explique notamment par la tendance des équipes les plus riches (Manchester City, Chelsea, Juventus, etc.) à mettre sous contrat un nombre croissant de joueurs avec un niveau sportif suffisant pour évoluer dans les grands championnats européens. Cette situation place les autres clubs dans un état de dépendance accru pour composer leurs effectifs, en augmentant leur propension à accueillir des joueurs en prêt.

L’étude révèle également que dans la plupart des cas le prêt constitue l’antichambre d’un départ définitif. En effet, seuls 29,6% des joueurs prêtés à des clubs du big-5 entre 2009/10 et 2018/19 sont retournés dans leur équipe d’appartenance à l’issue de la période de prêt. Dans 27% des occurrences, ils ont été de nouveau prêtés, tandis que dans le 43,4% des cas restants ils ont été transférés de manière permanente à une autre équipe.

Une régulation a tout son sens pour éviter des usages pervertis de la stratégie du prêt axés non pas sur une logique sportive légitime visant à développer le potentiel d’un jeune joueur sur lequel le club d’appartenance compte véritablement, mais plutôt sur une logique économique visant à réaliser des plus-values sur le marché des transferts ou sur une logique politique visant à exercer une influence indue sur des clubs rivaux. Pour être efficaces, ces mesures devront aller de pair avec une régulation des questions des options de rachat (recompra) et de la multi-propriété des clubs.

Records de possession dans 35 ligues européennes

Le partenariat avec la société spécialisée InStat permet à l’Observatoire du football CIES de présenter des analyses exclusives sur les performances techniques des équipes dans 35 championnats européens. Le numéro 269 de La Lettre hebdomadaire met en exergue les matchs lors desquels une équipe a eu le plus fort pourcentage de possession (calculé sur le temps de jeu effectif). Le record pour cette saison a été observé le 12 août pour Fulham contre Millwall : 78,7%.

La plus forte possession pour une équipe lors d’une défaite a été enregistrée le 25 août pour Tottenham contre Newcastle : 74,8%, 0-1. En Ligue 1, le record a été établi le 11 août par Paris St-Germain contre Nîmes : 75.9%, victoire 3-0. En Ligue 2, la valeur de possession la plus élevée a été mesurée le 9 août pour l’AJ Auxerre à Sochaux : 69,5%, défaite 0-1.

La Lettre hebdomadaire présente le top 10 des possessions dans chacune des 35 ligues analysées. De plus, l’Atlas de performance CIES & InStat présente des données supplémentaires sur six indicateurs techniques clé relatifs à la défense, la possession et l’attaque. En cliquant sur les équipes, cet outil permet aux utilisateurs d’accéder à des statistiques pour les dix derniers matchs de championnat. Plus de renseignements sur les multiples possibilités offertes en s’abonnant à InStat sont disponibles sur demande.

Stabilité : Monaco en manque de cohésion ?

Le numéro 268 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de minutes de championnat disputées par les joueurs recrutés en début de saison pour les clubs du big-5. Cette proportion varie entre 70% pour Fiorentina et 1% pour Athletic Bilbao. En Ligue 1, la valeur maximale a été observée pour l’AS Monaco (43%) et la minimale pour Stade de Reims (11%).

LOSC Lille est l’équipe du big-5 en Ligue des Champions qui affiche le taux de minutes des joueurs fraîchement transférés le plus élevé : 42,5%. Un seul autre club des cinq grands championnats participant à cette compétition présente une valeur supérieure au tiers : Chelsea (33,6%). Avec un temps de jeu pour les nouveaux joueurs d’environ un quart des minutes, Paris St-Germain (23,2%) et l’Olympique Lyonnais (24,0%) se situent dans la moyenne du big-5 (23,8%).

Dans quatorze clubs, les nouvelles recrues ont disputé moins de 10% des minutes de championnat. Parmi eux figurent notamment les derniers finalistes de la Ligue des Champions (Liverpool et Tottenham), ainsi que Manchester City. Le pourcentage de minutes des nouvelles recrues par ligue est 15,7% en Premier League, 22,7% en Bundesliga, 24,0% en Liga, 26,7% en Ligue 1 et 29,6% en Serie A.

Ligue des Champions : PSG se la joue courte, Liverpool pas

Le numéro 267 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données exclusivement produites par nos partenaires d’InStat en classant les clubs de la Ligue des Champions selon la longueur moyenne des passes réalisées en championnat cette saison. La valeur la plus faible a été mesurée pour Ajax (15,96 mètres). Les Hollandais devancent Paris St-Germain (16,17).

Barcelone complète le podium des équipes faisant les passes les plus courtes (16,56 mètres). À l’exception de Liverpool (19,82 mètres, +24% par rapport à Ajax) et Atlético Madrid (19,05), tous les récents finalistes ou demi-finalistes de la compétition font partie des clubs réalisant des passes d’une longueur moyenne inférieure à 18 mètres.

Les deux autres équipes françaises qualifiées pour la phase de groupe de la Ligue des Champions ont un jeu relativement long par rapport à la plupart des clubs les plus ambitieux : 18,27 mètres pour l’Olympique Lyonnais et 19,15 mètres pour le LOSC. En termes de nombre de passes réussies par match, les valeurs varient entre 371 pour Lokomotiv Moscou et 735 pour Borussia Dortmund.

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