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Hommage aux champions !

Le numéro 402 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES rend hommage aux joueurs argentins ayant participé aux qualifications ou à la phase finale de la Coupe du monde 2022. Rodrigo de Paul a disputé le plus grand nombre de rencontres au total : 23, dont toutes les sept de la phase finale. Nicolás Otamendi est par contre en tête pour le nombre de minutes (2’023).

Au total, 40 joueurs ont été alignés entre les éliminatoires et la phase finale. Giovani Lo Celso est le joueur ayant disputé le plus de minutes lors des qualifications parmi ceux n’ayant pas été aligné lors du tournoi final. Enzo Fernández, par contre, est celui ayant été le plus utilisé en phase finale (563 minutes réparties en sept rencontres) sans avoir joué lors des éliminatoires.

Avec 14 buts, dont sept lors du tournoi final, Lionel Messi est le joueur de l’Albiceleste ayant le plus marqué dans le chemin qui a mené l’Argentine au titre suprême. C’est deux fois plus que le deuxième meilleur buteur : Lautaro Martínez (7). Julián Alvarez complète le podium avec cinq réussites, dont quatre dans la phase finale. Au total, treize joueurs ont marqué les 42 buts argentins.

Principaux clubs formateurs des joueurs de la Coupe du monde 2022

Le numéro 401 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les clubs ayant formé le plus de joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde 2022. Les clubs formateurs sont ceux où les joueurs sont restés au moins trois ans entre les saisons de leurs 15ème et 21ème anniversaire. En tête de classement on trouve l’AFC Ajax avec onze joueurs formés ayant représenté cinq différentes équipes nationales.

Deportivo Saprissa (Costa Rica) et Al Sadd (Qatar) complètent le podium avec dix et respectivement neuf joueurs formés, mais aucun n’ayant atteint les huitièmes de finale. Les trois principaux clubs formateurs des joueurs dont les sélections ont atteint la phase d’élimination directe sont AFC Ajax, Dinamo Zagreb et Sporting CP : huit formés dans les trois cas. Manchester City est l’équipe dont les footballeurs formés ont représenté le plus grand nombre de sélections : six.

Paris St-Germain est en tête de liste parmi les clubs de Ligue 1 française avec sept formés parmi les participants, suivi par l’AS Monaco avec cinq. Aucune autre équipe hexagonale se trouve dans le top 50. Élaboré en collaboration avec le Département Haute Performance de la FIFA, le 80ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente plus d’analyses exclusives sur les chemins de développement des joueurs de la Coupe du monde 2022.

Ligues de développement des joueurs de la Coupe du monde

L’Observatoire du football CIES est heureux de dévoiler la 400ème édition de sa Lettre hebdomadaire, présentant les 50 ligues où les footballeurs de la Coupe du Monde 2022 ont disputé le plus de matchs au niveau senior jusqu’à leur 23ème anniversaire. La Bundesliga allemande est en tête du classement avec plus de 5’000 matchs disputés par 99 footballeurs présents à la Coupe du monde, représentant 25 équipes nationales différentes.

Plus de participants à la Coupe du monde (110 joueurs dans 26 sélections) ont joué en Premier League anglaise jusqu’à l’âge de 23 ans, mais pour moins de matchs et de minutes que les footballeurs ayant développé leur carrière dans la Bundesliga allemande et la Liga espagnole. La Ligue 1 française se classe quatrième avec 4,451 rencontres disputées avant leurs 23 ans par 92 joueurs répartis dans les contingents de 21 sélections présentes à la Coupe du monde. La Ligue 2 est dix-septième (36 joueurs).

Réalisé en collaboration avec le Département de Haute Performance de la FIFA, le 80ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football du CIES présente plus de données exclusives sur les chemins de développement des joueurs de la Coupe du monde 2022. Il montre notamment que ces derniers ont joué des minutes de championnat au niveau senior dans pas moins de 763 équipes jusqu’à l’âge de 23 ans, dont 26,4% en dessous d’un premier échelon de compétition national. Ce résultat révèle l’importance de valoriser l’ensemble des niveaux sportifs et économiques de l’écosystème du football pour permettre aux joueurs, même les plus talentueux, de développer tout leur potentiel.

>>> Lettre n° 400

>>> Rapport n° 80

Minutes officielles en 2022 : les Portugais en tête

Le numéro 399 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de la Coupe du monde selon le nombre moyen de minutes dans des rencontres officielles disputées en 2022 par les joueurs utilisés lors du premier tour. Le Portugal est en tête de classement avec une moyenne 3’378 minutes (entre 4’468 pour João Cancelo et 2’205 pour João Felix), ce qui reflète l’importance du statut des joueurs-clé de la Seleção au sein de leurs clubs.

Le Portugal devance le Brésil et le Mexique, tandis que trois sélections asiatiques sont en queue de peloton : le Qatar, l’Arabie Saoudite et l’Iran. La France (huitième) fait partie des onze pays dont les joueurs utilisés lors du premier tour ont en moyenne disputé plus de 3’000 minutes en 2022, tout comme les deux autres favoris de la compétition selon notre méthode Impact Score : l’Espagne (onzième) et l’Angleterre (septième).

Au niveau individuel, le gardien canadien de l’Étoile Rouge de Belgrade Milan Borjan est le footballeur ayant disputé le plus grand nombre de minutes officielles en 2022, tandis que le défenseur central des Pays-Bas Virgil van Dijk présente la valeur record pour un joueur de champ : 5’160 minutes. Hugo Lloris a été le sélectionné français le plus utilisé en 2022 (4’350 minutes), tandis qu’Ibrahima Konaté se trouve à l‘extrême opposé (2’094 minutes).

>>> Classement complet

Le Brésil principal favori de la Coupe du monde

L’Observatoire du football du CIES a utilisé la métrique de l’Impact Score pour classer les équipes qualifiées à la Coupe du Monde 2022 à partir de celle avec les joueurs les mieux notés jusqu’à la sélection disposant des footballeurs les moins bien évalués. Le Brésil est en tête de liste tant en prenant en compte tous les sélectionnés qu’en ne considérant que les onze les mieux notés (un gardien et dix joueurs de champ). La Lettre hebdomadaire n° 398 présente les données pour toutes les équipes.

L’Espagne se classe derrière le Brésil en prenant en considération tous les sélectionnés, tandis que la France serait le deuxième principal favori si l’on se réfère à l’Impact Score moyen des dix joueurs de champ et du gardien les mieux notés. L’Angleterre, le Portugal et l’Allemagne disposent également de joueurs leur permettant de rêver de remporter le plus convoité des trophées. L’Argentine, les Pays-Bas, la Belgique et la Croatie font figure d’outsiders.

L’Impact Score est calculé à partir du niveau sportif moyen des matchs disputés par les joueurs lors des 365 derniers jours, le minutage dans des rencontres officielles durant le même laps de temps et les performances sur le terrain comparées à celles des co-équipiers et adversaires, ainsi que par rapport aux joueurs du même profil technique selon l’approche par rôles fraîchement développée aussi par l’Observatoire du football CIES. L’Impact Score pour les joueurs de plus de 70 ligues dans le monde est disponible ici.

Valeur des contingents : Angleterre, Brésil et France en tête

Les 831 joueurs de la Coupe du monde 2022 de la FIFA ont une valeur de transfert estimée de €15 milliards. Par sélection, les valeurs s’étendent d’à peine €23 millions pour les 26 footballeurs dans le contingent du Costa Rica à un maximum de €1.5 milliards pour les joueurs convoqués par l’Angleterre. Le numéro 397 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les données pour toutes les sélections.

Le très jeune crack de Borussia Dortmund Jude Bellingham présente la plus haute valeur de transfert estimée parmi tous les sélectionnés : €202 millions. Le Brésil possède le deuxième contingent le mieux valorisé de la Coupe du monde, avec une valeur de transfert totale estimée à €1,45 milliards et un maximum pour le buteur décisif de la dernière finale de Ligue des champions, Vinícius Junior : € 200 m (deuxième plus haute valeur dans l’absolu).

La France est la troisième nation avec la plus haute valeur de transfert estimée : €1,34 milliards. Malgré un contrat avec Paris St-Germain sécurisé seulement jusqu’en 2024, Kylian Mbappé est le joueur le mieux valorisé de l’équipe de France : €185 m. Les valeurs de transfert des joueurs évoluant au sein des cinq grands championnats européens sont accessibles ici. Cet article scientifique présente l’approche statistique de l’Observatoire du football CIES pour estimer la valeur des joueurs.

>>> Lettre hebdomadaire

Nouvelle étude : profilage démographique du football européen

Le groupe de recherche de l’Observatoire du football CIES est heureux d’annoncer la publication de son 79ème Rapport Mensuel portant sur le profil démographique des joueurs, clubs et ligues à travers l’Europe. En 2022, des nouveaux records ont été enregistrés en ce qui concerne la part de footballeurs expatriés dans les équipes (42,3%) et, négativement, de celle des joueurs formés au club (17,0%). Dans les deux cas, l’inversion de tendance observée suite à la pandémie n’aura donc été qu’un feu de paille.

L’échantillon analysé comprend 12’281 joueurs actifs au sein des 477 clubs de 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA. Le portait-type du footballeur recensé est celui d’un homme de 26 ans, mesurant un peu plus de 182 cm, présent dans la première équipe de son club d’emploi depuis deux ans et trois mois et ayant dans presque six cas sur dix déjà connu une expérience à l’étranger pendant sa carrière.

Un nouveau record dans le taux de joueurs importés a notamment été battu en Ligue 1 française (41,9%), où la part de joueurs formés au club a aussi atteint un minimum historique (14,3%). Ces résultats traduisent des stratégies de composition des effectifs de plus en plus axées sur le « trading » de joueurs plutôt que sur leur promotion depuis les filières de formation.

Trois ligues du big-5 présentent les effectifs les plus stables : la Premier League avec en moyenne 3,1 ans de permanence moyenne des joueurs au sein de l’effectif de la première équipe du club d’emploi, la Bundesliga (3,0 ans) et la Liga (2,9 ans). La Ligue 1 n’est que onzième (2,3 ans). La plus longue permanence par club a été enregistrée pour les derniers vainqueurs de la Ligue des champions, Real Madrid (5,1 ans), ce qui confirme l’importance de planifier à long terme pour optimiser les résultats.

>>> Accédez à tous les Rapports Mensuels

Valeurs de transfert des U25 hors big-5

La 396ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs évoluant en dehors du big-5 n’ayant pas encore fêté leurs 25 ans avec les plus hautes valeurs de transfert estimées. Trois joueurs sortent du lot avec des valeurs d’environ €60 millions : le milieu argentin de Benfica Enzo Fernández, l’attaquant néerlandais de PSV Eindhoven Cody Gakpo et le gardien portugais de Porto Diogo Costa.

Un seul autre joueur a une valeur estimée à plus de €50 millions : le défenseur central portugais Gonçalo Inacio (Sporting CP). Les plus hautes valeurs de transfert pour des joueurs évoluant en dehors d’Europe ont été enregistrées pour des Brésiliens : Yuri Alberto (Corinthians, €30 millions), Danilo Oliveira (Palmeiras, €29 m) et Marcos Leonardo (Santos, €28 m). Quinze ligues sont représentées dans le top 100, avec un maximum de 21 joueurs pour l’Eredivisie néerlandaise.

Les valeurs ont été estimées sur la base d’un modèle statistique développé par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES à partir de presque 5’000 transferts payants intervenus lors de la dernière décennie. Un article scientifique expliquant la démarche est disponible en libre accès. Les estimations pour plus de 15’000 joueurs d’une cinquantaine de ligues du monde entier sont accessibles à travers une plateforme payante. N’hésitez pas à nous contacter à ce propos.

PSG sur le podium des onze de départ les plus chers

La 395ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle que Manchester City a aligné jusqu’ici les compositions de départ les plus chères du point de vue des coûts de transfert. En moyenne, un onze de base des Citizens en Premier League se composent de joueurs pour lesquels le club a investi €605 millions en indemnités de transfert. Paris St-Germain se classe deuxième (€510 millions). Les chiffres comprennent les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif.

Les onze de départ les plus cher dans l’absolu a été aligné par Manchester City lors de la victoire 3-1 contre Brighton & Hove le 22 octobre dernier : €726m. Le maximum pour Paris St-Germain a été en revanche mesuré le 16 octobre lors de la victoire 1-0 contre l’Olympique de Marseille : €610m (dont presque deux tiers pour le duo Neymar Jr et Kylian Mbappé). Le minimum a par contre été enregistré le 8 octobre lors du match nul contre le Stade de Reims : €332 millions.

Real Madrid (€370m), Juventus (€300m) et Bayern Munich (€294m) présentent les valeurs les plus élevées pour les autres ligues du big-5. Par compétition, la moyenne des dépenses en indemnités de transfert pour recruter les onze de départ est de €233m en Premier League, €83m en Serie A, €76m en Liga, €72m en Bundesliga et €65m en Ligue 1 (€41m sans Paris St-Germain). Plus d’informations via nos comptes sur les réseaux sociaux : Twitter, Instagram, Facebook et TikTok.

Meilleurs formateurs des joueurs basés en Europe

Le numéro 394 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les classements des équipes ayant formé le plus de footballeurs actifs dans 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA, ainsi que, respectivement, dans le big-5. Les clubs formateurs sont ceux où les joueurs ont évolué pendant au moins trois ans entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaire. Les 31 ligues couvertes correspondent à celles disponibles dans l’Atlas démographique.

Ajax est en tête de liste au niveau des joueurs des 31 ligues (85) devant Benfica (73) et Dinamo Kiev (72), tandis que Real Madrid (43) devance Barcelone (38) et le duo Paris St-Germain et Olympique Lyonnais pour les footballeurs du big-5 (34). Stade Rennais (23 formés, 9ème) est le seul autre club français dans le top 10 des équipes ayant formé le plus de joueurs présents dans le big-5, alors que PSG est le mieux classé au niveau des footballeurs des 31 premières divisions (56, 11ème).

La Lettre présente aussi un Indice de formation, calculé en pondérant le nombre de joueurs formés par club avec leur capital expérience. Cette dernière métrique combine les minutes jouées dans des rencontres officielles lors de la dernière année et le niveau d’expérience de tous les joueurs ayant participé à ces matchs. Ajax et Real Madrid sont en tête ici aussi, avec l’Olympique Lyonnais premier club français tant les footballeurs du big-5 (4ème rang général) que pour ceux des 31 ligues (7ème).

Les joueurs pris en compte faisaient partie de l’effectif de la première équipe des clubs analysés au 1er octobre. Ils devaient aussi avoir joué en championnat lors de la saison en cours ou, le cas échant, avoir disputé des rencontres dans des ligues adultes lors de chacune des deux saisons précédentes (équipes B non comprises). Les deuxièmes et éventuels troisièmes gardiens ont été inclus dans tous les cas. Les listes des joueurs formés pour un maximum de trois clubs sont disponibles gratuitement sur demande.

Âge de recrutement : du Real Madrid à Chelsea

Les clubs poursuivent différentes politiques en termes d’âge auquel les joueurs sont recrutés. Le numéro 393 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse de ce point de vue 3’337 transferts effectués pendant les dix dernières saisons par les 50 clubs toujours présents dans le big-5 lors de cette période. Les valeurs s’étendent de 22,87 ans à peine pour Real Madrid à un maximum de 26,71 ans pour Chelsea.

Trois équipes de Ligue 1 figurent parmi les dix ayant en moyenne engagé les recrues les plus jeunes : OGC Nice (23,73 ans, quatrième), LOSC Lille (23,88 ans, cinquième) et l’AS Monaco (24,22 ans, neuvième). LOSC Lille pointe même en tête en ce qui concerne la part de joueurs recrutés à l’âge de 21 ans ou moins : 34,5%. Les Lillois devancent dans ce cas Monaco (29,6%) et Bayer Leverkusen (27,6%). L’Olympique de Marseille (cinquième) et Nice (sixième) figurent aussi dans le top dix.

À l’opposé, Paris St-Germain est le club hexagonal ayant le plus ciblé son recrutement sur des joueurs expérimentés : 25,93 ans en moyenne, onzième valeur la plus élevée. Avec seulement 8% de ses recrues engagées à 21 ans ou moins, le FC Nantes est par contre le club français ayant le moins ciblé des jeunes talents pour renforcer son effectif. Des informations détaillées sur la méthode utilisée et plus d’analyses sont disponibles dans le tout nouveau Rapport Mensuel du mois d’octobre.

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>>> Consultez le Rapport Mensuel

Chances de but : l’Allemagne brille, la France ça va

Le 392ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 74 ligues dans le monde par rapport au nombre de chances de but par match enregistré par InStat lors de l’année civile en cours. La Bundesliga allemande est en tête de classement avec en moyenne 12,96 opportunités claires de marquer par rencontre, tandis que la Serie B brésilienne ferme la marche (8,41).

La valeur mesurée pour la Ligue 1 française (11,56) se situe en dessus de la moyenne mondiale (10,51), mais en dessous de celle des championnats du big-5 (11,82). La Ligue 2 fait par contre figure de mauvaise élève avec seulement 9,56 chances de but par match, le dix-septième niveau le plus faible parmi les 74 compétitions analysées. La deuxième division hexagonale est encore plus mal classée en ce qui concerne le nombre de buts par match : 63ème avec 2,36 (moyenne générale de 2,61).

Avec 2,86 buts par rencontre disputée en 2022, la Ligue 1 enregistre par contre la deuxième valeur la plus élevée dans le big-5, juste derrière celle mesurée en Bundesliga (3,04). La première division française détient le record du nombre de buts sur penalty par rencontre parmi les cinq grands championnats européens : 0,29. Les valeurs s’étendent dans ce cas de 0,41 pour le premier niveau de compétition russe à 0,13 en deuxième division japonaise.

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Jeu de passes : City le plus, PSG le mieux

La 391ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur les passes pour 1’226 équipes de 71 compétitions à travers le monde. Manchester City est en tête avec 754 passes tentées par match de championnat. Quatrième en termes de nombre de passes, Paris St-Germain est premier en ce qui concerne le pourcentage de passes réussies : 91,3%.

En Ligue 1 française, la quantité de passes par rencontre s’étend de 693 pour Paris St-Germain à 356 pour Stade de Reims. En Ligue 2, ces valeurs vont de 567 pour Le Havre AC à 404 pour Valenciennes. D’importantes différences existent aussi dans les autres compétitions analysées, les valeurs minimales à l’échelle mondiale et du big-5 ayant été enregistrées pour les Saoudiens d’Al-Batin FC (en moyenne 199 passes par match) et les Espagnols de Getafe (329).

Au niveau de la réussite, Paris St-Germain devance deux autres très grands clubs : Manchester City (90,8%) et Real Madrid (90,0%). La Lettre présente aussi la distribution des passes entre l’avant (angle de 90°), l’arrière (idem) et les côtés. Pour la Ligue 1, les pourcentages les plus élevés ont été enregistrés pour l’AC Ajaccio en ce qui concerne les passes vers l’avant (39,2%), LOSC Lille et RC Strasbourg pour celles en arrière (16,8%), ainsi que pour PSG au niveau des passes latérales (58,1%).

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Équipes les plus jeunes : 60 ligues dans le monde

La 390ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 60 ligues dans le monde (sans équipes B) selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours ou la dernière terminée. Valencia est en tête de liste en ce qui concerne le big-5 (23,99 ans en moyenne), tandis que la valeur la plus faible pour la Ligue 1 française a été enregistrée pour Stade de Reims (24,83 ans, sixième rang).

Deux autres clubs de Ligue 1 sont dans le top 10 : Monaco (septième) et Toulouse (neuvième). À l’opposé, l’AC Ajaccio (28,95 ans) a aligné les quatrièmes compositions les plus expérimentées du big-5 derrière Bochum, Séville et l’Inter. Barcelone est premier en ce qui concerne le pourcentage de minutes de championnat disputées par des joueurs de 21 ans ou moins (29,5%). À ce niveau, les valeurs de la Ligue 1 varient entre 27,6% pour Montpellier (troisièmes) et 0,4% à peine pour Stade Brestois.

Les Danois du FC Nordsjælland pointent en tête à l’échelle de tous les clubs tant au niveau de l’âge moyen sur le terrain (22,31 ans) que du pourcentage de minutes disputées par des footballeurs de 21 ans ou moins (73,7%). Les Algériens de Paradou AC sont très bien positionnés dans les deux classements : deuxièmes pour le temps de jeu des U21 (59,6%) et cinquièmes pour l’âge moyen des compositions alignées (22,88 ans). Un très bel héritage laissé par la collaboration avec JMG Football.

>>> Lettre hebdomadaire

Manchester United en tête des clubs qui surpayent

La 389ème Lettre hebdomadaire évalue les opérations de transfert payantes conclues par les clubs actuellement dans le big-5 depuis juillet 2012. L’étude compare les valeurs des joueurs avant le transfert, estimées à partir du modèle statistique de l’Observatoire du football CIES, et les sommes effectivement payées. Ceci nous permet de mettre en exergue les clubs ayant le plus tiré l’inflation vers le haut, avec Manchester United en tête.

L’investissement total de Manchester United pour les 33 transferts payants évalués dans l’étude dépasse de €238 millions la valeur estimée des joueurs concernés : €1,59 vs €1,36 milliards (+18%). Juventus (€233 M, +29%) et Paris St-Germain (€162M, +19%) complètent le podium des clubs sur-payeurs. Stade Rennais est le seul autre club français dans le top 10 (huitième), tandis que Strasbourg et Toulouse présentent les meilleurs bilans parmi les équipes actuellement en Ligue 1.

Seuls trois clubs de Premier League figurent parmi les 36 équipes ayant investi moins d’argent que prévu pour finaliser les transactions évaluées, ce qui confirme leur rôle-clé dans l’inflation observée sur le marché des transferts. Les opérations conclues par le biais de clauses ou options d’achat n’ont pas été incluses dans l’échantillon analysé. Seuls 86 clubs du big-5 pour lesquels nous avons été à même d’évaluer au moins dix transferts payants figurent dans le classement.

U25 les plus impactants au monde

Le numéro 388 de la Lettre hebdomadaire présente les dix plus hautes valeurs Impact Score parmi les footballeurs n’ayant pas encore fêté leur 25ème anniversaire pour chacun des quinze profils techniques identifiés par l’approche par rôle de l’Observatoire du football CIES. Les scores les plus élevés dans l’absolu (100/100) ont été enregistrés pour Alessandro Bastoni (bloqueur distributeur), Éder Militão (bloqueur pur), Jules Koundé (bloqueur air ratisseur) et Vinícius Júnior (percuteur créateur).

L’Impact Score est une métrique exclusivement développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES pour évaluer l’accomplissement et potentiel sportif des joueurs. Il est calculé à partir du niveau moyen des matchs disputés selon la méthode du capital expérience, le minutage dans des rencontres officielles lors des 365 derniers jours, ainsi que les performances de jeu comparées à celles des co-équipiers, adversaires et joueurs du même profil.

L’approche par rôle utilisée pour déterminer les profils techniques classe les joueurs selon leur niveau d’implication dans huit domaines de jeu par rapport à leurs co-équipiers : défense dans les airs, défense au sol, récupération, distribution, percussion, mise en danger, attaque dans les airs et finition.

Un outil exclusif, alimenté par les données InStat, affichant le profil technique des joueurs du big-5, leur niveau de performance, âge, situation contractuelle, valeur de transfert estimée et des potentiels remplaçants au profil proche parmi les footballeurs actifs dans 59 ligues dans le monde est accessible gratuitement ici. Une version premium est disponible pour les professionnels. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Effectifs les plus chers : PSG descend du podium

La 387ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football classe les équipes du big-5 selon les indemnités de transfert investies pour recruter les joueurs actuellement dans leur effectif. Manchester City devance leurs rivaux citadins de Manchester United, tandis que Chelsea ravit la troisième place à Paris St-Germain.

Les clubs de Manchester sont les seuls du monde ayant dépensé plus d’un milliard d’euros pour assembler leur effectif (bonus inclus indépendamment de leur payement effectif). Paris St-Germain possède l’effectif le plus chèrement payé en Ligue 1 (€847 millions), Real Madrid dans la Liga (€721 M), Bayern Munich en Bundesliga (€499 M) et Juventus en Serie A (€473 M). Les données pour 2020/2021 sont disponibles ici.

Le Rapport Mensuel du mois septembre présente des analyses financières supplémentaires sur les transferts du big-5. Il révèle notamment que Manchester United présente le bilan le plus négatif sur les opérations de transfert intervenues lors de la dernière décennie (-€1.27 milliards), suivi par Manchester City (€902 millions) et Paris St-Germain (€868 M). LOSC Lille est par contre l’équipe du big-5 avec le meilleur bilan (+€ 379 M).

Les clubs de Premier League cassent la tirelire

Lors du dernier mercato, les équipe de la Premier League anglaise ont investi un montant record de €2,6 milliards (bonus compris) pour leurs nouvelles recrues. Au total, les dépenses des clubs du big-5 ont atteint €5,2 milliards pour l’été et €6,2 milliards pour l’année 2022. C’est la deuxième valeur la plus élevée jamais enregistrée, en hausse de 61% par rapport à 2021 et seulement 7% en dessous du record de 2019. Plus de données sont disponibles dans le 77ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES.

Un nouveau record a aussi été enregistré en ce qui concerne la part des indemnités de transfert investies par les équipes de Premier League par rapport aux sommes dépensées par tous les clubs du big-5. D’une moyenne de 38,7% lors de la décennie étudiée, ce pourcentage a atteint un pic de 48,5% en 2022. En dix ans, la Premier League anglaise a cumulé un déficit de €9,5 milliards. La Ligue 1 française se trouve à l’autre extrême (+€350 millions).

Trois clubs français, LOSC Lille (+€379 millions), l’Olympique Lyonnais (+€282 M) et Monaco (+€215 M), sont en tête du classement des équipes actuellement dans le big-5 avec le bilan financier le plus positif sur le marché des transferts depuis 2013. Manchester United est à l’opposé (-€1,27 milliards), suivi par Manchester City (-€902 M) et Paris St-Germain (-€868 M). Sur les 20 équipes actuellement en Ligue 1, seules cinq présentent un bilan financier négatif lors de la dernière décennie.

Tous les rapports de l’Observatoire du football CIES à votre libre disposition ici !

Les 250 footballeurs les plus prometteurs dans le monde

La 386ème Lettre hebdomadaire a analysé les données InStat sur les performances techniques des joueurs dans le cadre de la méthode Impact Score, nouvellement conçue par l’Observatoire du football CIES, afin de dévoiler 250 grands talents nés en 2000 ou après actifs dans 59 ligues dans le monde. Vinícius Júnior (2000, IS de 100), Bukayo Saka (2001, IS 92), Joško Gvardiol (2002, IS 94), Jude Bellingham (2003, IS 91) et Pablo Gavi (2004 ou après, IS 93) sont en tête par année de naissance.

Sandro Tonali et Vitinha Ferreira complètent le podium pour les joueurs nés en 2000, tout comme Jurriën Timber et Gonçalo Inácio pour l’année 2001. Les deuxièmes et troisièmes joueurs les mieux classés pour les autres années de naissance sont Piero Hincapié et Eduardo Camavinga (2002), Jamal Musiala et Harvey Elliott (2003), ainsi que Gabriel Slonina et Daniil Khudyakov (2004 ou plus jeunes). Las valeurs Impact Score des footballeurs de 59 ligues dans le monde sont disponibles gratuitement dans cet outil exclusif.

L’Impact Score est calculé à partir du niveau moyen des matchs disputés par les joueurs selon la méthode du capital expérience, leur minutage dans des rencontres officielles lors des 365 derniers jours et leurs performances sur le terrain comparées à celles des co-équipiers et adversaires, ainsi que par rapport aux joueurs du même profil technique selon l’approche par rôle fraîchement développée aussi par l’Observatoire du football CIES.

Les classements complets de 23 championnats révélés

L’Observatoire du football CIES lance sa saison 2022/23 avec les classements finaux projetés pour 23 premières divisions d’associations membre de l’UEFA, prédits sur la base d’un modèle statistique incluant les performances des équipes lors des deux saisons précédentes, le capital expérience des joueurs de l’effectif actuel et les dépenses sur le marché des transferts. Les classements complets sont disponibles gratuitement dans la 385ème Lettre hebdomadaire.

L’Inter serait le seul nouveau champion dans les ligues du big-5, où les hiérarchies sont bien établies. L’AS Monaco est censé devenir le dauphin de Paris St-Germain en devançant l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais. Les quatre équipes de Ligue 1 faisant face au plus gros risque de relégation sont, dans l’ordre, Ajaccio, Clermont Foot, Troyes et Angers.

Dans les autres ligues européennes, Sporting CP enlèverait le titre à Porto au Portugal, Fenerbahçe à Trabzonspor en Turquie, Slavia Prague à Viktoria Plzen en République Tchèque, Midtjylland à Copenhague au Danemark, ainsi que Young Boys à Zurich en Suisse. L’Union SG ne terminerait la saison régulière qu’à la sixième place en Belgique, juste derrière Anderlecht. Une actualisation sera disponible sur demande à la fin du mercato.

Répondez au questionnaire de l’Observatoire

Cher abonné,

l’Observatoire du football CIES a conçu un bref questionnaire visant à comprendre ce que les passionnés du jeu comme vous considèrent comme préoccupant dans le football professionnel masculin. Nous remercions chaleureusement ceux ayant déjà répondu et nous demandons gentiment aux autres de prendre une minute pour le faire.

Les principaux résultats seront publiés en ligne sur notre site et réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok).

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Merci beaucoup !

Démographie des ligues de football féminines : consolidation en marche

Le Rapport mensuel du mois de juin 2022 de l’Observatoire du football CIES analyse l’évolution depuis 2017 de la composition des effectifs des équipes de dix ligues féminines du monde entier. L’étude montre notamment que la forte augmentation du pourcentage de minutes des footballeuses expatriées observée entre 2017 et 2021 ne s’est pas poursuivie lors de la dernière année.

Comme pour l’importation de joueuses, après quatre années consécutives de croissance, l’âge moyen des compositions alignées n’a pas augmenté au cours de la dernière année. Depuis 2017, une hausse a toutefois été enregistrée dans huit des dix championnats étudiés, avec un accroissement notable en Women’s Super League anglaise (+2,3 ans d’âge). Par championnat, en 2022, les valeurs varient entre 22,1 ans aux Pays-Bas et 27,1 ans aux États-Unis (25,4 ans en France).

Les États-Unis sortent du lot en tant que principal pays exportateur. Avec 82 représentantes à l’étranger, les Américaines devancent les Suédoises (46 expatriées) et les Canadiennes (42). Des joueuses originaires des États-Unis sont présentes dans tous les championnats étudiés, avec un maximum de 22 footballeuses dans la Damallsvenskan suédoise. Au total, 73 associations comptent au moins une expatriée dans l’un des dix championnats analysés, y compris la France (8ème avec 29).

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Valeurs de transfert : Mbappé reprend son trône

La dernière Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES avant la pause estivale présente le top 100 des plus hautes valeurs de transfert dans le monde. Grâce à son récent renouvellement de contrat avec Paris St-Germain, Kylian Mbappé (€206 M) est de retour en tête. Le champion du monde français devance le frais vainqueur de la Ligue des champions Vinícius Júnior (€185 M) et la nouvelle recrue de Manchester City Erling Haaland (€153 M).

Rúben Dias présente la plus haute valeur pour un défenseur central : €110 M. Gianluigi Donnarumma (€74 M) est en tête pour les gardiens, Trent Alexander-Arnold (€87 M) au niveau des défenseurs latéraux et Pedri González (€135 M) pour les milieux. L’attaquant de Benfica Darwin Núñez (47ème, €70 M) a la plus grosse cote parmi les joueurs n’évoluant pas dans le big-5. Kevin de Bruyne (€57 M) est le joueur le plus âgé dans le top 100 (30,9 ans), tandis que Pablo Gavi (€58 M) est le plus jeune (17,8 ans).

Sept joueurs de Ligue 1 sont dans le top 100 : Mbappé, Hakimi, Donnarumma, Marquinhos, Paquetá, Tchouaméni et David. Les intervalles de valeurs pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement ici. Plus de renseignements sur l’approche développée par l’Observatoire du football CIES pour évaluer de manière scientifique les valeurs de transfert des footballeurs professionnels sont disponibles dans cet article. N’hésitez pas à nous contacter pour connaître nos services.

TOP 100 

Jeunes joueurs du semestre : Bellingham en tête

Le numéro 383 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs qui n’ont pas encore fêté leur 20ème anniversaire ayant accumulé la plus grande expérience de jeu pendant le premier semestre de l’année. Le milieu de Borussia Dortmund et de l’Angleterre Jude Bellingham devance le duo de Barcelone et d’Espagne Pablo Gavi et Pedri González.

Deux joueurs de Ligue 1 française se classent aux cinq premiers rangs : le Lyonnais Castello Lukeba (quatrième) et le Parisien Nuno Mendes (cinquième). Le podium des U20 jouant en dehors d’Europe ayant accumulé le plus d’expérience depuis le début de l’année se compose de Marcos Leonardo (Santos FC), Juan David Mosquera (Independiente Medellín) et Santiago Simón (River Plate).

Les classements ont été établis selon la méthode du capital expérience, qui prend en compte les minutes disputées dans des matchs officiels et leur niveau sportif. Cette procédure nous permet de combiner dans une seule métrique l’emploi des joueurs et le niveau des rencontres auxquellesils ont pris part. Plus de renseignements sont disponibles dans ce Rapport et sur demande.

Meilleurs onze dans 32 ligues européennes

Avec la fin des saisons 2021/22, cette Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les meilleurs onze pour 32 ligues européennes à partir de l’approche Impact Score combinant les résultats des équipes avec le temps de jeu et les performances techniques des joueurs selon les données InStat. Les formations tactiques ont été choisies en incluant en premier lieu les joueurs les mieux classés au poste le plus joué et en ajoutant ensuite des footballeurs à des postes complémentaires.

Vingt-et-une équipes sont représentées dans les meilleurs onze du big-5 : Liverpool (6), Manchester City (4) et Tottenham (Harry Kane) en Angleterre ; Real Madrid (6), Séville (2), Barcelone (2) et Betis (Nabil Fekir) en Espagne ; Milan (4), Inter (3), Juventus (2), Naples (Amir Rrahmani) et Fiorentina (Nicolás González) en Italie ; Bayern Munich (9), Borussia Dortmund (Jude Bellingham) et Bochum (Manuel Riemann) en Allemagne ; Paris St-Germain (5), Marseille (2), Rennes (Benjamin Bourigeaud), Monaco (Aurélien Tchouaméni), Strasbourg (Ludovic Ajorque) et Nice (Walter Benítez) en France.

Les dix plus jeunes joueurs sélectionnés dans un onze sont Jude Bellingham (Borussia Dortmund), Arsen Zakharyan (Dinamo Moscou), Ilya Zabarnyi (Dynamo Kiev), Adam Hlozek (Sparta Prague), Nuno Mendes (PSG), Jakub Kaminski (Lech Poznan), Ryan Gravenberch (Ajax), Karim Adeyemi (RB Salzbourg), Liel Abada (Celtic) et Jurriën Timber (Ajax). La Lettre présente aussi le profil technique des joueurs selon quinze catégories comme expliqué dans ce Rapport.

Jeu de passes des gardiens : 36 ligues dans le monde

La 381ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le jeu de passes des gardiens dans 36 ligues dans le monde avec les données produites par InStat. Le pourcentage de longues passes vers l’avant par rapport au total de passes s’étend entre à peine 8,2% pour le gardien de Paris St-Germain Keylor Navas et 83,6% pour le dernier rempart des Hongrois de Paksi FC Gergö Rácz. Seuls ont été pris en compte les gardiens ayant disputé au moins 1’000 minutes (temps additionnels inclus).

En Ligue 1 française, la plus forte proportion de longues passes vers l’avant (au moins 40 mètres avec un angle de 90°) a été mesurée pour Marc-Aurèle Caillard du FC Metz (60,7%). Le gardien du Stade Brestois Marco Bizot est celui en ayant effectué le plus par match (13,6 en moyenne), tandis que Pau López (Olympique de Marseille) est le dernier rempart de la première division française ayant fait le plus de passes au total (39,8 par rencontre). 

Les données des passes des gardiens dépendent fortement du style de jeu des équipes. Par ligue, le pourcentage des longues passes en avant varie entre seulement 35,7% en Süper Lig turque jusqu’à un maximum de 58,4% en Premiership écossaise. En France, les valeurs sont de 36,8% en Ligue 1 et 47,7% en Ligue 2. Plus de données techniques d’InStat sont disponibles gratuitement dans l’outil Performance Stats de l’Observatoire du football CIES.

Pays exportateurs : la France se rapproche du Brésil

La 380ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 80 associations avec le plus de joueurs évoluant à l’étranger dans 135 ligues du monde entier. Le Brésil est en tête de classement avec 1’219 expatriés, suivi par la France (978) et l’Argentine (815). Depuis 2017, le nombre de Brésiliens et d’Argentins à l’étranger n’a que faiblement augmenté, tandis que celui des Français s’est fortement accru.

Le quatrième place de l’Angleterre s’explique essentiellement par la forte présence de joueurs ayant grandi dans ce pays dans les équipes d’autres pays britanniques et d’Irlande : environ 57% de l’ensemble des expatriés anglais. La cinquième place allemande est notamment liée à la migration de retour de nombreux joueurs d’origine turque ayant grandi en Allemagne.

Depuis 2017, les plus fortes augmentations en termes absolus ont été enregistrés pour les Français (+208 expatriés), les Néerlandais (137) et les Colombiens (+124). En termes relatifs, parmi les nations avec au moins 100 expatriés, les accroissements les plus marqués ont été mesurés pour les Vénézuéliens (+86%), les Hollandais (+60%) et les Autrichiens (+51%). Plus d’analyses exclusives sont disponibles dans le 75ème Rapport Mensuel et l’Atlas de migration de l’Observatoire du football CIES.

Plus hautes valeurs de transfert hors big-5

Le numéro 379 de la Lettre hebdomadaire présente les dix valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES pour dix premières divisions extérieures au big-5 dans le monde : Portugal, Pays-Bas, Brésil, Belgique, États-Unis/Canada, Autriche, Turquie, Danemark, Suisse et Écosse. La plus haute valeur a été enregistrée pour l’attaquant de Benfica Darwin Núñez (€ 71 millions).

Darwin Núñez réunit tous les critères clé pour une haute évaluation : jeunesse (pas encore 23 ans), long contrat (plus de trois ans restants), employé par un club compétitif (SL Benfica) et réalisant de très belles performances, notamment du point de vue des buts marqués. Les rumeurs de transfert l’annonçant du côté d’un top club anglais sont vraisemblables. Dans la mesure où ces derniers tendent à pousser l’inflation des prix vers le haut, un accord pouvant atteindre €80 millions est imaginable.

Les joueurs suivants présentes les valeurs les plus élevées au niveau des neuf ligues restantes : Antony dos Santos (NED, €57M), Charles De Ketelaere (BEL, €40M), Gabriel Barbosa (BRA, €39M), Karim Adeyemi (AUT, €31M), Muhammed Aktürkoglu (TUR, €20M), Alan Velasco (USA, €20M), Liel Abada (SCO, €19M), Anders Dreyer (DEN, €15M), ainsi que l’ancien Niçois Dan Ndoye (SUI, €15M).

Seuls les joueurs pour lesquels nous avons été en mesure de collecter l’information sur la durée contractuelle ont été inclus dans l’analyse. Néanmoins, dans la mesure où cette dernière est généralement disponible pour les footballeurs les plus en vue, les classements devraient refléter fidèlement la réalité. Les intervalles de valeurs pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement ici. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur nos services.

Minutes des formés au club : les Basques en tête

Aucune équipe pendant la saison du big-5 en cours n’a aligné de joueurs formés au club pour une plus forte proportion de minutes qu’Athletic Club : 55,8%. Les Espagnols devancent une autre équipe basque, Real Sociedad (43,9%). L’AS St-Etienne (35,6%) pointe en tête pour la Ligue 1 devant Montpellier HSC (34,5%) et l’Olympique Lyonnais (33,1%). Les données pour les clubs de 40 ligues sont disponibles dans la 378ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Les Slovaques de MŠK Žilina (85,5%) présentent le plus haut pourcentage parmi l’ensemble des équipes étudiées, tandis que les Colombiens d’Envigado (76,4%) sont en tête de classement au niveau des neuf championnats extra-européens analysés. Les joueurs formés au club définissent les footballeurs ayant passé au moins trois ans dans leur club d’emploi entre les saisons de leur 15ème et 21ème anniversaire.

À l’échelle des ligues, les valeurs s’étendent d’un minimum de 4,0% en Super League grecque à un maximum de 26,0% dans la Liga Professional argentine. La moyenne mesurée en Ligue 1 française (11,8%) se situe 3,2% en dessous de la moyenne générale, moins qu’en Super League suisse (21,7%), en Liga espagnole (17,0%) ou en Premier League anglaise (12,1%), mais plus qu’en Bundesliga allemande (9,9%), Pro League belge (9,6%) et Serie A italienne (7,1%).

Plus de données exclusives sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Meilleurs joueurs par profil technique

La 377ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données de jeu d’InStat pour dévoiler les joueurs de champ les plus performants dans 32 ligues européennes. Les footballeurs ont été répartis en quinze profils techniques et classés selon leur niveau de performance par rapport aux co-équipiers et adversaires, leur temps de jeu, ainsi que la force de leur équipe et ligue.

Les joueurs suivants sont en tête pour les sept profils offensifs : Trent Alexander-Arnold (distributeur créateur), Andrew Robertson (distributeur percuteur), Bukayo Saka (percuteur créateur), Karim Benzema (tireur créateur), Vinícius Júnior (tireur percuteur), Thomas Müller (cible offensive tout terrain) et Robert Lewandowski (cible offensive tireur).

À la première place des huit profils défensifs on trouve Éder Militão (bloqueur air-sol), Virgil van Dijk (bloqueur air ratisseur), Aymeric Laporte (bloqueur air distributeur), David Alaba (bloqueur sol ratisseur), João Cancelo (bloqueur sol distributeur), Rodri Hernández (ratisseur distributeur), Bernardo Silva (percuteur défensif) et Toni Kroos (tireur défensif).

Plus de précisions sur les quinze profils techniques conçus par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES sont disponibles dans le 74ème Rapport Mensuel. N’hésitez pas à nous contacter pour des renseignements supplémentaires.

Jeunes débutants du big-5 : les mieux valorisés

Pionniers dans le domaine de l’évaluation économique des transferts, depuis 2010, l’Observatoire du football CIES a développé une méthode statistique pour estimer le prix de marché des footballeurs professionnels. Le numéro 376 de la Lettre hebdomadaire présente les plus hautes valeurs estimées pour les 50 joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 23 ans et ayant débuté dans le big-5 lors de la saison en cours.

Joško Gvardiol est en tête avec une valeur estimée de €96,2 millions. Bien qu’âgé de 20 ans à peine, le défenseur central a déjà su s’affirmer comme un pilier tant pour RB Leipzig que pour la Croatie. En cas de transfert, il pourrait battre le record de la plus haute indemnité jamais payée pour un défenseur. Gvardiol devance son co-équipier à Leipzig Dominik Szoboszlai et le prodige barcelonais Pablo Gavi.

Pour en savoir plus sur la méthodologie et les variables utilisées par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES afin d’évaluer les valeurs et prix de transfert des joueurs, vous pouvez vous référer à cet article récemment publié dans la revue à comité de lecture Economies. Les fourchettes des sommes estimées pour les joueurs du big-5 sont disponibles gratuitement sur notre site. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre approche et services.

Jeunes les plus performants : Saka et Lukeba en tête

Le numéro 375 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs de moins de 21 ans les plus performants de 32 ligues européennes à partir d’une toute nouvelle approche prenant en compte les performances des joueurs par rapport aux co-équipiers, le niveau sportif du club d’emploi, ainsi que celui des adversaires. Bukayo Saka (Arsenal) est premier, tandis que Castello Lukeba (Olympique Lyonnais) est en tête pour la Ligue 1 (7ème au total).

Pour tous les joueurs, l’étude ne mentionne par seulement leur poste, mais aussi le rôle joué au sein de l’équipe à partir de quinze catégories de profils techniques. Ces derniers ont été bâtis sur la base de onze indicateurs de jeu collectés par nos partenaires d’InStat, couvrant huit domaines comme détaillé dans la 74ème édition du Rapport Mensuel : défense aérienne, défense au sol, récupération, distribution, percussion, mise en danger, attaque aérienne et finition.

Avec 14 joueurs, la Ligue 1 français est le championnat le plus représenté dans le top 100. On y trouve deux « bloqueurs sol-air » (Castello Lukeba et Maxime Estève), deux « tireurs percuteurs » (Kamaldeen Sulemana et Nathanaël Mbuku), trois « distributeurs percuteurs » (Quentin Merlin, Malo Gusto et Adrien Truffert), un « percuteur défensif » (Nuno Mendes), quatre « cibles offensives tireurs » (Hugo Ekitike, Elye Wahi, Arnaud Kalimuendo et Mohamed-Ali Cho), ainsi que deux « percuteurs créateurs » (Issa Kaboré et Timothée Pembélé).

Emploi des U21 : étude mondiale

La 374ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 60 ligues dans le monde selon le pourcentage de minutes disputées depuis le 1er janvier 2021 par les joueurs n’ayant pas encore fêté leur 21ème anniversaire au moment des rencontres. Les valeurs extrêmes ont été enregistrées en première division vénézuélienne (18,8%) et dans la Pro League saoudienne (1,6%).

Concernant l’âge des formations alignées, la première division croate arrive en tête avec une moyenne de 25,3 ans. À l’opposé, on trouve les premiers niveaux de compétition de trois pays extra-européens : le Paraguay (28,9 ans), la Thaïlande et la Bolivie. La Ligue 1 française est la douzième la plus jeune en termes d’âge et la 19ème pour le pourcentage de minutes des joueurs de moins de 21 ans.

Plus de données sur les clubs de 31 premières divisions européennes sont disponibles gratuitement dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Des statistiques supplémentaires à l’échelle des clubs sont publiées à travers nos comptes sur les réseaux sociaux : Twitter, Instagram et Facebook. N’hésitez pas à vous abonner pour en savoir encore davantage sur notre cher football !

Durée moyenne de mandat des entraîneurs : analyse mondiale

Le numéro 373 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 90 premières divisions dans le monde selon la durée moyenne de mandat des entraîneurs qui étaient à la tête des clubs au 1er mars dernier. Les valeurs s’étendent de 1’563 jours pour le première division nord-irlandaise à 156 jours en Pro League saoudienne. Plus de données sur les entraîneurs sont disponibles dans le 73ème Rapport Mensuel.

La durée moyenne de mandat des entraîneurs est bien plus grande en Europe que dans les autres continents : 506 jours pour les clubs d’associations membres de l’UEFA et 402 jours pour les équipes d’autres continents. Une durée moyenne de mandat encore plus courte a été enregistrée au niveau des clubs de la confédération sud-américaine : 303 jours.

La durée moyenne de mandat est bien plus élevée que la valeur médiane : 459 jours contre 243. Cela reflète le fait que certains coachs arrivent à s’installer durablement à la tête d’un club. Néanmoins, au 1er mars derniers, seuls 20% des entraîneurs étaient en place depuis plus de deux ans. À l’opposé, 39% étaient en poste depuis moins de six mois.

Bilans nets des transferts internationaux : de l’Angleterre au Portugal

Le numéro 372 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les bilans financiers nets des opérations de transfert internationales réalisées depuis juillet 2017 par les clubs des 40 pays les plus actifs du point de vue du volume des transactions. L’Angleterre (-€4,35 milliards) et le Portugal (+€1,15 milliards) présentent les balances commerciales les plus négatives et positives.

L’Italie est le deuxième pays avec le solde le plus négatif sur les opérations de transfert internationales conclues depuis le début de la saison 2017/18 (-910 millions), suivie par la Chine, la Russie, l’Arabie Saoudite et l’Espagne. À l’opposé, le Brésil (+€1,02 milliards) est juste derrière le Portugal et devance les Pays-Bas, la France, l’Argentine et la Belgique.

Les données prennent en compte les éventuels bonus indépendamment de leur payement effectif, ainsi que les pourcentages à la revente. Néanmoins, ces informations, ainsi que les sommes de transfert elles-mêmes, ne sont pas toujours disponibles. Les chiffres présentés se lisent ainsi comme des approximations aussi précises que possible. Les rapports annuels de la FIFA avec les données agrégées officielles sont disponibles gratuitement ici.

Temps d’arrêt pour des fautes : l’Amérique latine se détache

Le numéro 371 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 38 ligues dans le monde selon les données InStat sur le temps d’arrêt de jeu à la suite de fautes. Les deux valeurs les plus élevées ont été enregistrées pour des championnats d’Amérique latine, les premières divisions mexicaine et colombienne, tandis que le niveau record en Europe a été observé au Portugal.

L’ensemble des cinq ligues latino-américaines incluses dans l’étude sont aux dix premières places du classement. En moyenne, le temps d’arrêt pour des fautes est de 15’43’’ en Amérique latine et de 13’04’’ en Europe. Au niveau de la France, cette valeur est de 12’18’’ pour la Ligue 1 et de 15’08’’ pour la Ligue 2. Par rapport à l’Europe, en Amérique latine les joueurs commettent plus de fautes (27,0 par match contre 25,7) et le temps d’arrêt consécutif à une faute est plus long (en moyenne 35,2’’ contre 30,8’’).

Les valeurs extrêmes au niveau du nombre de fautes par match parmi les 38 championnats analysés ont été enregistrées en Serbie (30,7) et aux Pays-Bas (20,3), tandis que celles pour le temps d’arrêt par faute ont été mesurés en Colombie (38,3’’) et en Biélorussie (25,3’’). Les données font référence à la saison en cours pour les championnats d’hiver et à la saison 2021 pour ceux d’été (si déjà commencée, premiers matchs de la saison actuelle inclus).

Académies les plus profitables : classement corrigé

Chers abonnés, la vigilance de plusieurs d’entre vous nous a permis de déceler de nombreux oublis dans notre 370ème Lettre hebdomadaire. Nous en sommes sincèrement désolés. Le trio de tête se compose finalement de Benfica (€379 M), Real Madrid (€330 M) et Monaco (€285 M) !

Sept autres clubs évoluant dans les championnats français sont dans le top 50 : Olympique Lyonnais (5ème), Paris St-Germain (25ème), Stade Rennais (26ème), St-Étienne (33ème), Bordeaux (34ème), ainsi que Toulouse (45ème) et Nantes (50ème). Anderlecht est l’équipe belge la mieux classée (17ème) devant Standard Liège (65ème), tandis que Bâle (58ème) devance Sion (129ème) pour la Suisse.

Avec €2,08 milliards, les clubs anglais ont encaissé le plus d’argent par le transfert de joueurs issus du centre de formation depuis juillet 2015, juste devant les équipes françaises (€1,61 milliards). Les équipes espagnoles (€1,39 milliards) complètent le podium par nation, devant les italiennes (€1,11 milliards), les brésiliennes (€951 M), les allemandes (€916 M), les portugaises (€788 M), les néerlandaises (€709 M) et les argentines (€566 M).

Académies les plus profitables au monde : Monaco en tête

Le numéro 370 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 50 des clubs dans le monde ayant généré le plus de recettes depuis juillet 2015 par le transfert de joueurs issus de leurs centres de formation. Grâce à la cession payante de neuf joueurs formés dans son académie, transfert record de Mbappé au PSG inclus, l’AS Monaco (€246 M) devance Real Madrid (€235 M) et l’Olympique Lyonnais (€228 M).

Trois autres clubs de Ligue 1 sont dans le top 20 : Stade Rennais (13ème avec €100 M gagnés par le transfert de sept joueurs issus du centre de formation), St-Étienne (17ème, €83 M) et Bordeaux (19ème, €78 M). L’Olympique Lyonnais est l’équipe ayant dans l’absolu transféré le plus de joueurs issus de ses filières de jeunes pour une somme d’argent lors de la période analysée : 14 ! Seulement trois autres équipes en ont transférés au moins dix : Real Madrid, Ajax et Manchester City.

Avec €1,17 milliards, les clubs français (Monaco inclus) ont encaissé le plus d’argent par le transfert de joueurs issus du centre de formation depuis juillet 2015, juste devant les équipes anglaises (€1,13 milliards). Malgré leur réticence à lancer des jeunes, les clubs italiens complètent le podium (€743 M, avec Atalanta 1ère), devant les Espagnols (€703 M, dont un tiers par Real Madrid), les Néerlandais (€564 M), les Allemands (€551 M) et les Brésiliens (€403 M).

Proximité statistique entre joueurs : nouvelle méthode

Le 72ème Rapport Mensuel présente la méthodologie développée par l’Observatoire du football CIES afin de classer les footballeurs selon leur style de jeu. À partir des données produites par InStat, l’étude calcule notamment des distances statistiques entre joueurs, une procédure particulièrement utile dans une perspective de détection. L’échantillon se compose de 7’215 footballeurs actifs au sein de 36 ligues européennes.

L’analyse révèle par exemple que James Maddison est le footballeur du big-5 au profil de jeu le plus proche de Kylian Mbappé. Cet exercice peut être effectué pour n’importe quel joueur. Ainsi, toujours au niveau du big-5, Dusan Vlahovic apparaît comme le joueur le plus proche d’Erling Haaland, Paulo Dybala de Lionel Messi, Romain Faivre de Neymar Júnior, Dominik Szoboszlai de Kevin de Bruyne, Remo Freuler de Jorginho Frello ou encore Jonathan Tah de Virgil van Dijk.

L’étude met aussi en exergue les joueurs dont les performances s’écartent le plus positivement de celles de leurs co-équipiers pour chacune des huit classes de profils bâties à partir d’une analyse en composantes principales. Les trois plus jeunes joueurs dans le top 10 d’une classe sont Yvan Dibango (FC Isloch, 6ème dans la classe « Trippier »), El Bilal Touré (Stade de Reims, 8ème de la classe « Lukaku ») et Khvicha Kvaratskhelia (Rubin Kazan, 9ème de la classe « Sterling »).

Les clubs et agents intéressés à en savoir plus sur les travaux de notre groupe de recherche, notamment sur le Toolkit récemment développé, sont cordialement invités à nous contacter.

Politiques de gestion de l’effectif dans le monde

La 369ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 50 premières divisions à travers le monde selon le nombre de joueurs alignés en championnat pendant les 365 derniers jours. Pour les clubs actuellement dans le big-5, les valeurs s’étendent entre 55 joueurs pour Genoa et 27 pour West Ham.

Le chiffre le plus élevé dans l’absolu a été enregistré pour Deportivo Pasto. Les Colombiens ont aligné un nombre record de 70 footballeurs dans les 40 rencontres de championnat disputées lors de la dernière année. Ils devancent les Roumains de Dinamo Bucuresti et les Gallois de Cefn Druids (63 joueurs). Troyes (45 joueurs) et St-Etienne (43) sont en tête de liste pour la Ligue 1 française.

Paris St-Germain a la valeur la plus élevée parmi les équipes encore engagées en Ligue des champions, mais à un niveau relativement limité (38 joueurs). À l’opposé il y a LOSC Lille et Manchester City (28 joueurs dans les deux cas). Par ligue, les valeurs moyennes par club varient entre environ 31 joueurs en Angleterre et en Moldavie jusqu’à un maximum de 47 en Colombie.

Plus de données exclusives sur les politiques de gestion de l’effectif et bien d’autres indicateurs statistiques clé sont disponibles dans le tout nouvellement conçu Toolkit de l’Observatoire du football CIES, une plateforme unique en son genre spécialement développée pour les directions et top management des clubs. N’hésitez pas à nous contacter (football.observatory@unine.ch) pour en savoir plus sur cet outil.

Participez à la nouvelle enquête de l’Observatoire

Cher abonné et ami du football,

L’équipe académique de l’Observatoire du football CIES a conçu un bref questionnaire anonyme visant à comprendre ce que les passionnés du jeu considèrent comme préoccupant dans le football professionnel d’aujourd’hui. Nous vous serions reconnaissants si vous pouviez prendre une petite minute pour y répondre.

Les principaux résultats seront publiés en ligne sur notre site et différents comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram). Un rapport relatant les principales conclusions d’une enquête précédente est disponible ici.

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Index de jeu ouvert : la France peut mieux faire

Le numéro 368 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football a analysé les données InStat sur les opportunités de but et le temps de jeu effectif pour 36 ligues en Europe depuis la saison 2018/19 (ou 2018) pour déterminer le niveau d’ouverture du jeu. Les résultats montrent que les clubs au Nord/Ouest du continent tendent à jouer de manière plus ouverte que ceux du Sud/Est.

Avec une moyenne de 11,7 chances et 63’21’’ de temps de jeu effectif par match, l’Eredivisie néerlandaise totalise le score d’ouverture le plus élevé, devant la Bundesliga allemande et la Pro League belge. La Ligue 1 française est avant-dernière au niveau du big-5 (quinzième au général), tandis que la Ligue 2 est encore beaucoup moins bien positionnée (32ème sur 36).

En moyenne, le temps de jeu effectif dans les 36 ligues étudiées est d’un peu plus de 59 minutes, avec un maximum de 63’21” aux Pays-Bas et un minimum de 54’55’’ en première division tchèque (60’32’’ en Ligue 1). Au niveau des occasions créées, la moyenne est de 10,2 par match et les valeurs s’étendent de 11,9 en Bundesliga allemande à 8,7 en deuxième division espagnole et dans le premier niveau de compétition grec (10,4 en Ligue 1).

Bilan des transferts sur les dix dernières saisons

Le numéro 367 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs actuellement dans le big-5 selon le bilan financier des opérations de transfert effectuées depuis dix saisons. Le trio des clubs présentant les soldes les plus négatifs se compose de Manchester United, Manchester City et Paris St-Germain. Quatorze équipes de Premier League sont dans le top 20 des clubs avec les bilans les plus déficitaires.

À l’opposé, deux clubs de Ligue 1 émergent en tant qu’équipes avec les soldes les plus positifs : LOSC Lille (+ €349 millions) et l’Olympique Lyonnais (+ € 247 M). L’AS Monaco est deuxième sur le plan des recettes tirées du transfert de joueurs lors de la dernière décennie (€ 1,1 milliards), juste derrière Chelsea. Seulement trois équipes de Ligue 1 ont un bilan négatif (PSG, OM et Nice). Au contraire, en Premier League, seul Brentford présente un solde positif.

Collectées avec le plus grand soin à travers le croisement de toutes les sources possibles, officielles ou non, les données prennent en compte les éventuels bonus associés aux transactions, indépendamment de leur payement effectif. Dans les limites des informations disponibles, les recettes dérivant de pourcentages à la revente sont aussi prises en compte.

Les prochaines stars du big-5

Le numéro 366 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs nés en 2002 ou après actifs dans 31 ligues européennes en dehors du big-5 crédités de l’Index de performance InStat le plus élevé. Ce dernier prend en compte la productivité des footballeurs selon le poste occupé, ainsi que le niveau général des matchs disputés.

Le meilleurs score dans l’absolu a été enregistré pour Ryan Gravenberch d’Ajax. Parmi les milieux, le Néerlandais devance Arsen Zakharyan (Dinamo Moscou) et Fábio Carvalho (Fulham). Au niveau des autres postes, les Index InStat les plus élevés ont été mesurés pour Maarten Vandevoordt (KRC Genk) parmi les gardiens, Ilya Zabarnyi (Dinamo Kiev) pour les défenseurs centraux, Devyne Rensch (AFC Ajax) parmi les latéraux et Jakub Kaminski (Lech Poznan) pour les attaquants.

Huit joueurs de Ligue 2 française apparaissent dans les classements, ainsi que six footballeurs de la Pro League belge et autant actifs en Super Ligue suisse. L’Index le plus élevé pour un joueur de 20 ans ou moins dans ces trois championnats a été observé pour Fabian Rieder (Young Boys). Les scores pour tous les joueurs de 36 ligues européennes avec un temps de jeu suffisant sont accessibles gratuitement via cet outil exclusif. Plus de renseignements sont disponibles sur demande.

Première étude démographique mondiale publiée

Pour la première fois, l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES a compilé une étude comparant dans une perspective démographique les cinq meilleurs championnats européens avec dix ligues supplémentaires sur trois autres continents : Amérique (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, États-Unis et Canada), Asie (Japon, Corée du Sud, Chine), ainsi qu’Océanie (Australie et Nouvelle Zélande). Les résultats sont disponibles gratuitement dans le 71ème Rapport Mensuel.

L’étude révèle notamment que, pendant le second semestre 2021, les joueurs formés au club ont disputé presque deux fois plus de minutes dans les équipes non-européennes que dans les clubs européens : 19,4% contre 11,7%. Cependant, la MLS américaine navigue à contre-courant, avec seulement 9,2% de minutes jouées par des formés au club. Il s’agit de la deuxième valeur la plus faible après celle enregistrée en Italie (7,4%), bien loin du record mesuré en Argentine (29,4%).

Les Argentins de Boca Juniors émergent comme principal club formateur avec 78 joueurs issus de leur académie actifs au sein des 286 équipes des 15 ligues étudiées, 18 de plus que leurs grands rivaux de River Plate. La 365ème Lettre hebdomadaire présente le top 100 des clubs formateurs, avec six clubs français présents dans la liste : Stade Rennais (31 joueurs formés), Olympique Lyonnais (30), Paris St-Germain (28), St-Étienne (24), Monaco (24) et Lens (18).

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Statistiques des penalties à travers l’Europe

La 364ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le classement européen des équipes ayant le plus fréquemment obtenu des penalties depuis la saison 2018/19 (données InStat). L’échantillon se compose des clubs toujours présents dans l’un des 31 championnats analysés durant cette période. L’Étoile Rouge Belgrade a obtenu des penalties avec la plus forte fréquence (chaque 239 minutes), tandis que Manchester United (299 minutes) est en tête au niveau du big-5.

Paris St-Germain est premier parmi les clubs de Ligue 1 avec un penalty tous les 305 minutes. Les Franciliens devancent l’Olympique Lyonnais, LOSC Lille et RC Lens. Bordeaux se situe à l’opposé avec un penalty toutes les 851 minutes seulement. Avec à peine 8 penalties marqués sur les 14 obtenus, Montpellier a le plus faible taux de réussite (57%) non seulement dans l’élite hexagonale, mais aussi à l’échelle du big-5.

Les Grecs de Panathinaikos ont obtenu le plus de penalties par rapport au nombre de grosses occasions qu’ils ont en été en mesure de se procurer : un penalty toutes les 15 chances de but. Bristol City est en queue de peloton avec un penalty toutes les 91 occasions. Ces écarts sont en partie liés aux différences dans les styles d’arbitrage. Le nombre de penalties sifflés par match varie en effet entre 0,23 dans le Championship anglais et 0,45 en première division ukrainienne. Il se situe à 0,36 en Ligue 1 française.

Points attendus : clubs les mieux et les moins bien payés

Le numéro 363 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les points réalisés par les équipes de 32 ligues d’associations de l’UEFA avec les points attendus selon un modèle statistique incluant possession de la balle et le nombre et la distance des tirs tentés et concédés (données InStat). L’analyse met notamment en exergue la grande efficacité de Paris St-Germain, qui a réalisé une moyenne de 2,42 points par match, contre 1,65 attendus (+0,77).

Seules trois équipes parmi les 518 analysées présentent un écart positif entre points obtenus et attendus plus grand que Paris St-Germain : CFR Cluj (+0,97), Trabzonspor (+0,89) et Zurich (+0,87). En Ligue 1, après PSG, les équipes les plus efficaces jusqu’ici par rapport à leur volume de jeu ont été Montpellier (+0,45), Nantes (+0,36) et Nice (+0,24). À l’opposé, St-Étienne (-0,48), Rennes (-0,36) et Clermont Foot (-0,36) ont été particulièrement mal payés.

Bayern Munich est l’équipe la plus dominante du point de vue des points attendus (2,65 par match), suivi par Crvena Zvezda et Ajax. En Ligue 1, la valeur la plus élevée a été enregistrée pour le Stade Rennais (1,99 points attendus par match). Les Bretons devraient donc pouvoir terminer le championnat de la meilleure des manières, à l’opposé de Metz (0,96). Plus de données de notre partenaire InStat sont accessibles gratuitement dans l’outil Performance Stats.

Joueurs les plus chers : Vinícius Júnior au top

Le numéro 362 de la Lettre hebdomadaire présente la liste biannuelle des 100 joueurs du big-5 avec les plus hautes valeurs de transfert, estimées à partir de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Le Brésilien du Real Madrid Vinícius Júnior (€166 M) devance Phil Foden et Erling Haaland. Ces chiffres ne prennent pas en compte les éventuelles clauses de départ dans le contrat des joueurs.

Par poste, les plus hautes valeurs ont été mesurées pour Gianluigi Donnarumma parmi les gardiens, Rúben Dias pour les défenseurs centraux, Alphonso Davies parmi les défenseurs latéraux, Jude Bellingham pour les milieux défensifs, Florian Wirtz pour les milieux offensifs, ainsi que pour Vinícius Júnior parmi les attaquants. Kylian Mbappé a la valeur la plus élevée pour les joueurs dont le contrat se termine au mois de juin.

Les valeurs ont été calculées à partir de l’approche économétrique développée par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES. Un article en anglais présentant la méthode a été récemment publié dans la revue scientifique à comité de lecture Economies. Il est disponible en accès libre ici. Les valeurs estimées pour tous les joueurs du big-5 sont aussi accessibles gratuitement ici. Consultez la Lettre hebdomadaire pour le top 100 !

Meilleures formations dans le big-5

Le numéro 361 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le top 11 pour chacun des cinq grands championnats européens. Les joueurs ont été sélectionnés sur la base de l’indice de performance CIES, bâti à partir des données Opta. Seuls les footballeurs ayant disputé au moins 900 minutes de championnat depuis le début de la saison ont été pris en compte.

Dix des onze joueurs dans le top 11 de la Premier League anglaise jouent pour Manchester City (Dias, Laporte, Cancelo, Rodri, Silva) et Liverpool (Alexander-Arnold, Henderson, Salah, Jota, Mané). La seule exception est le gardien de Chelsea Édouard Mendy. Quatre clubs sont représentés tant dans le onze de la Liga espagnole, avec notamment six joueurs de Real Madrid, que dans celui de la Serie A italienne, avec quatre éléments de l’Inter.

En partie suite à la forte rotation effectuée par Paris St-Germain, où peu de joueurs ont disputé un nombre suffisant de minutes de championnat pour être inclus, le top 11 de la Ligue 1 est celui au sein duquel le plus grand nombre d’équipes sont représentées : PSG (4 joueurs), Olympique de Marseille (3), ainsi que Montpellier, Lens, Rennes et Brest. À l’opposé, seul trois clubs sont présents dans le onze allemand, où figurent sept joueurs du Bayern.

Joueur de l’année : Alaba en tête

Le numéro 360 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 50 joueurs de champ et les 50 gardiens ayant accumulé le plus d’expérience depuis le début de l’année. Les classements ont été élaborés sur la base de la méthodologie du capital expérience, qui combine au sein d’une seule métrique le temps de jeu des footballeurs et le niveau sportif des équipes pour lesquelles ils ont joué ou des compétitions disputées.

L’Autrichien du Real Madrid et ex du Bayern Munich David Alaba est en tête devant deux autres défenseurs centraux : Rúben Dias (Manchester City et Portugal) et Milan Škriniar (Inter et Slovaquie). Carlos Casemiro (Real Madrid et Brésil) et Karim Benzema (Real Madrid et France) sont premiers parmi les milieux et les attaquants. Pour les gardiens, Thibaut Courtois (Real Madrid et Belgique) devance Jan Oblak (Atlético Madrid et Slovénie) et Manuel Neuer (Bayern Munich et Allemagne).

Depuis 2018, les gagnants ont été Ivan Rakiti ? et Alisson Becker (2018), Virgil van Dijk et Ederson Moraes (2019), ainsi que Andrew Robertson et Thibaut Courtois (2020). Les classements définitifs pour 2021 seront publiés en janvier. La méthodologie du capital expérience est détaillée dans la 70ème édition du Rapport mensuel, qui présente aussi les classements actuels pour les joueurs nés en 2001 ou après.

Allez à la Lettre hebdomadaire avec le top 50 pour les gardiens et joueurs de champ

Allez au Rapport Mensuel avec la méthodologie et les classements pour les jeunes

Le top 10 par poste des U23 les plus chers du big-5

Le numéro 359 de la Lettre hebdomadaire présente les dix joueurs U23 du big-5 par poste avec la plus haute valeur de transfert estimée par le modèle économétrique de l’Observatoire du football CIES. Trois attaquants U23 pourraient théoriquement être transférés pour un montant allant jusqu’à €150M ou plus pendant le mercato de janvier : Erling Haaland (Borussia Dortmund et Norvège), Vinícius Júnior (Real Madrid et Brésil) et Phil Foden (Manchester City et Angleterre).

Pour les autres postes, les plus hautes valeurs estimées ont été enregistrées pour Gianluigi Donnarumma (Paris St-Germain et Italie) parmi les gardiens, Eric García (Barcelone et Espagne) pour les défenseurs centraux, Alphonso Davies (Bayern Munich et Canada) pour les défenseurs latéraux, Jude Bellingham (Borussia Dortmund et Angleterre) pour les milieux défensifs, ainsi que pour Florian Wirtz (Bayer Leverkusen et Allemagne) parmi les milieux offensifs.

Dix joueurs de Ligue 1 font partie des 60 joueurs listés : Gianluigi Donnarumma (au moins €80M), Do ?an Alemdar (>€15M), Étienne Green (>€15M) et Alban Lafont (>€10M) parmi les gardiens, Nuno Mendes (>€40M) et Adrien Truffert (>€25M) parmi les défenseurs latéraux, Aurélien Tchouaméni (>€40M) et Pape Matar Sarr (>€30M) parmi les milieux défensifs, Sofiane Diop (>€40M) parmi les milieux offensifs et Kylian Mbappé (>€80M) parmi les attaquants.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements sur notre approche et services.

Circulation de la balle : analyse mondiale

La Lettre hebdomadaire numéro 358 de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur le nombre de passes tentées par match et leur longueur moyenne pour les équipes de 40 ligues à travers le monde. La multiplication de ces deux variables révèle la distance de circulation de la balle lors des phases de possession de chaque équipe. Cette distance varie entre 12,8 km par match pour les Écossais de Celtic FC et 6,9 km pour les Mexicains d’Atlético San Luis.

À l’échelle du big-5, les équipes faisant le plus circuler le ballon sont Bayern Munich en Bundesliga (4ème parmi les 654 équipes analysées), Manchester City en Premier League (5ème), Séville en Liga (6ème), Monaco en Ligue 1 (29ème), ainsi que Fiorentina en Serie A (51ème). Paris St-Germain et l’Olympique Marseille complètent le podium pour la première division française. L’équipe hexagonale la mieux classée, l’AJ Auxerre (19ème), évolue en Ligue 2 !

Les valeurs les plus faibles au niveau de la longueur moyenne des passes tentées ont été enregistrées pour deux équipes au style de jeu bien défini : le Shakhtar Donetsk de Roberto De Zerbi et le Paris St-Germain de Mauricio Pochettino : 15,7 mètres dans les deux cas. À l’opposé, on trouve trois équipes britanniques : les Écossais de Livingston FC (24,4 mètres) et de Motherwell FC (23,2 m), ainsi que les Anglais de Birmingham City (23,4 m).

Toutes les données gratuitement ici !

Utilisation de joueurs : clubs noyau, clubs carrousel

Le numéro 357 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 84 premières divisions du monde entier selon le nombre de joueurs utilisés en championnat lors des 365 derniers jours. Les valeurs varient fortement entre seulement 21 chez Inter Turku (FIN) à un record de 61 dans quatre clubs : Club Aurora (BOL), Colo Colo (CHI), EC Juventude (BRA) et Royal AM (RSA).

Au niveau des cinq grands championnats européens, à un extrême, Genoa Calcio a utilisé 50 joueurs dans les matchs de championnat disputés depuis le 15 novembre 2020, tandis qu’à l’autre, Manchester City et West Ham United n’en ont utilisé que 25. Les champions d’Europe de Chelsea font aussi partie des 14 équipes du big-5 ayant utilisé moins de 30 joueurs. En Ligue 1 française, les valeurs vont de 26 joueurs seulement pour Clermont Foot à 44 pour une autre équipe néo-promue : Troyes.

Par ligues, le nombre moyen de joueurs utilisés par équipe se situe entre 25,7 aux Îles Féroé à 48,4 en Honduras. Dans le big-5, les valeurs s’étendent entre 31,0 en Angleterre et 37,7 en Italie (33,9 en France). Par Confédération, les données vont de 35,3 à l’échelle de l’AFC à 43,5 au niveau de la CONMEBOL. Les équipes européennes et asiatiques tendent à se baser sur des effectifs plus stables (modèle « noyau ») que les clubs non-européens (modèle « carrousel »).

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Distance en sprintant : analyse mondiale

La 356ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyses les données produites par notre partenaire SkillCorner sur la distance moyenne parcourue en sprintant (>7,0 m/s or 25,2 km/h) par les équipes de 27 ligues. Les valeurs s’étendent entre 2,23 km pour Leeds United et seulement 1,04 km pour les Ukrainiens de Metalist 1925 Kharkiv.

Dans seulement cinq équipes parmi les 492 analysées, les joueurs ont couvert plus de deux kilomètres par match en sprintant : les Suisses de BSC Young Boys, les Néerlandais de SC Cambuur et Heracles Almelo, ainsi que les leaders du Championship anglais AFC Bournemouth. Athletic Club (1,99km) est premier en Espagne, Milan AC (1,91km) en Italie, AS Monaco (1,89km) en France et Bayern Munich (1,85km) en Allemagne.

La distance moyenne en sprintant par ligue varie entre 1,70 km en Super League suisse et 1,26 km dans la Premiership écossaise. La plus haute valeur au niveau du big-5 a été enregistrée en Liga espagnole (1,68 km), tandis que la plus faible a été mesurée en Bundesliga allemande (1,47 km). La valeur de la Ligue 1 française se situe 6% au-dessus de la moyenne générale (1,60 km contre 1,51 km). Suivez-nous sur Twitter, Facebook ou Instagram pour plus d’analyses exclusives.

Niveau record d’expatriés dans le football européen

Après la baisse observée en 2020 dans le contexte de la pandémie, la part de footballeurs importés de l’étranger dans les effectifs des équipes de 31 premières divisions européennes a recommencé à augmenter. Tel est l’un des principaux résultats du recensement annuel effectué depuis 2009 par l’Observatoire du football CIES, publiés dans la 69ème édition du Rapport Mensuel.

Actuellement, les expatriés représentent 41,9% des joueurs des 473 clubs analysés. Pour la première fois dans l’histoire, les footballeurs ayant grandi en dehors de l’association de leur club d’emploi représentent la majorité des joueurs actifs au sein des cinq grands championnats européens, avec un maximum de 60,6% en Serie A italienne et un minimum de 38,1% dans la Liga espagnole. La plus forte proportion d’expatriés au niveau des 31 ligues a été enregistrée à Chypre (69,9%).

Malgré l’accroissement des expatriés, la présence de joueurs formés au club a aussi continué à augmenter après la pandémie. Le pourcentage actuel de footballeurs ayant passé au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans le club d’emploi reste néanmoins beaucoup moins élevé qu’en 2009 : 18,0% contre 23,1%. La légère augmentation récente s’explique essentiellement par la hausse constatée au niveau des ligues les moins compétitives, où les clubs ont le plus souffert de la pandémie.

La part de joueurs recrutés en cours d’année dans les effectifs a diminué pour une quatrième fois consécutive, reflet d’un marché des transferts moins frénétique. Ce pourcentage est passé de 44,9% en 2017 à 40,4% en 2021. La plus longue permanence moyenne des joueurs dans la première équipe de leur club d’appartenance a été enregistrée à CSKA Moscou (4,83 ans), suivi par Real Madrid, Athletic Club, Borussia Mönchengladbach et Manchester City.

Le rapport complet est disponible gratuitement ici. Des données supplémentaires pour la saison en cours prenant en compte le temps de jeu de chaque joueur sont accessibles dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES. Pour plus d’informations, merci de nous écrire.

Effectifs les plus durables : Manchester City devant Real Sociedad

Le numéro 355 de la Lettre hebdomadaire classe les clubs du big-5 selon l’indice de durabilité des effectifs spécifiquement conçu par l’Observatoire du football CIES. Cet indice combine l’âge des joueurs (plus jeunes, le mieux), la permanence moyenne dans l’effectif (le plus, le mieux) et la durée contractuelle (la plus longue, le mieux) afin de mettre en exergue les équipes bâties pour durer. Le taux d’emploi des joueurs est aussi pris en compte comme facteur de pondération.

Manchester City dispose actuellement de l’effectif le plus durable dans le big-5. L’équipe de Guardiola aligne des compositions légèrement plus jeunes que les rivaux du big-5 (27,06 ans vs 27,13). Les joueurs alignés ont été présents dans l’effectif depuis bien plus longtemps (3,32 ans vs 2,34) et ont une durée restante de contrat bien plus longue (3,32 ans vs 2,30). Real Sociedad se classe deuxième avec des compositions plus jeunes, mais avec moins de stabilité et une durée contractuelle plus faible.

L’équipe la mieux classée la Ligue 1, le FC Metz, n’est que 26ème, alors que la valeur la plus faible a été enregistrée pour les Girondins de Bordeaux (94ème). Bien que plutôt jeunes, les équipes françaises ne disposent en effet pas d’effectifs très stables et leurs joueurs ont relativement peu d’années de contrat devant eux. Ceci est en partie un corollaire de leurs moyens limités. Plus d’informations sur l’indice de gestion durable de l’effectif sont disponibles ici.

Meilleurs dribbleurs dans 33 ligues dans le monde

Le numéro 354 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les dribbleurs les plus actifs dans 33 ligues à travers le monde selon les données de nos partenaires d’InStat. Seuls les joueurs ayant tenté au moins 40 dribbles lors de la saison en cours (en 2021 au Brésil) sont pris en compte. Le dribble est défini comme une action accomplie par un joueur pour dépasser un adversaire.

Les joueurs sont classés selon le Dribble Index : le pourcentage de dribbles réussis divisé par la fréquence des dribbles tentés (minutes de jeu par dribble). Le score le plus élevé a été enregistré pour l’ailier espagnol de Wolverhampton Adama Traoré (11,2). En Ligue 1 française, le quatuor de tête se compose de Kamaldeen Sulemana, Neymar Júnior, Sofiane Boufal et Kylian Mbappé.

En tête de classement des autres principaux championnats on trouve Rafael Leão (Milan AC) en Italie, Cody Gakpo (PSV Eindhoven) aux Pays-Bas, Alphonso Davies (Bayern Munich) en Allemagne, Vinícius Júnior (Real Madrid) en Espagne, Rabbi Matondo (Cercle Bruges) en Belgique et Liam Millar (FC Bâle) en Suisse. En Ligue 2 française, le jeune guingampais Matthias Phaëton devance la concurrence.

Ajax couronné meilleur club formateur d’Europe

L’AFC Ajax termine en tête du classement 2021 de l’Observatoire du football CIES des clubs ayant formé le plus de footballeurs actifs dans 31 premières divisions de pays membres de l’UEFA. Les Néerlandais ont développé 81 joueurs évoluant dans ces championnats, six de plus que Shakhtar Donetsk. Real Madrid et Barcelona sont premiers ex-aequo pour les joueurs du big-5 (42). Les tops 100 sont accessibles gratuitement ici.

L’Observatoire du football CIES a aussi développé le Training Index, un indicateur pondérant le nombre de joueurs formés selon le niveau sportif du club d’emploi (à travers un coefficient basé sur les résultats en championnat et dans les coupes européennes), leur taux d’emploi (sur la dernière année), ainsi que leur âge (plus jeunes, le mieux). Au niveau des joueurs actifs dans les 31 championnats, l’Ajax devance dans ce cas le Sporting Clube de Portugal et le Real Madrid.

Le meilleur Training Index pour les footballeurs du big-5 a été mesuré pour Real Madrid, avec Paris St-Germain troisième, l’Olympique Lyonnais cinquième et le Stade Rennais dixième. En accord avec la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont ceux au sein desquels les joueurs sont restés au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Les saisons pendant lesquelles les footballeurs ont fêté leurs 15ème et 21ème anniversaires sont aussi incluses.

Classement mondial des grosses occasions de but

Le numéro 352 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 41 ligues à travers le monde selon le rapport entre les grosses occasions de but créées et concédées sur la base des données de notre partenaire InStat. Une grosse occasion définit les opportunités nettes de marquer un but. Partizan Belgrade enregistre le meilleur ratio (5,0) parmi les 680 clubs analysés.

Manchester City est en tête du classement pour les équipes des cinq grands championnats avec un ratio de 3,3 : 8,4 occasions nettes créées par match en moyenne contre seulement 2,6 concédées. Paris St-Germain (2,4) est troisième dans les ligues majeures derrière aussi Bayern Munich (3,0). En Ligue 1, les Parisiens devancent l’OGC Nice (1,7) et le RC Lens (1,4). À l’opposé, les supporters de Bordeaux, Lorient et Brest ont quelques soucis à se faire.

En Ligue 2, le trio de tête se compose de Paris FC, Toulouse et l’AJ Auxerre. En moyenne, Paris FC se créé même légèrement plus d’occasions nettes par match que le PSG ! Par championnat, le nombre de grosses occasions par rencontre varie entre 13,6 en Super League suisse et seulement 8,4 en première division roumaine. La Ligue 1 est 13ème sur 41 (11,2), tandis que la Ligue 2 n’est que 37ème (9,4).

Distances parcourues : analyse des données SkillCorner

Depuis l’été dernier, l’Observatoire du football CIES a le plaisir de travailler avec la société parisienne SkillCorner, spécialisée dans la production de données physiques sur les joueurs de football. Le 68ème Rapport Mensuel analyses les distances parcourues, en fonction notamment de leur vitesse, pour 7’855 matchs disputés lors des saisons 2020 ou 2020/21 dans 31 ligues réparties entre Europe et Amérique.

L’étude montre que les joueurs des équipes européennes couvrent en moyenne plus de distance que ceux des clubs sud-américains, ce qui reflète un style de jeu plus rapide. Cependant, les différences entre les compétitions analysées ne sont pas très importantes. Les valeurs par joueur de champ et par match s’étendent entre 10,3 km en Liga espagnole et 9,6 km dans la Serie A brésilienne.

Un lien significatif a été observé entre l’âge des joueurs et les distances parcourues, que ce soit au total ou en haute intensité (> 19,8 km/h). La relation la plus forte a été enregistrée entre l’âge des attaquants et les courses à haute vitesse. Ce résultat confirme que la propension des attaquants à parcourir des distances en haute intensité diminue au fil des ans, d’où l’avantage de posséder des jeunes attaquants dans l’effectif.

D’importantes différences au niveau des distances parcourues et des vitesses de course existent aussi entre postes. Les milieux courent le plus (10,6 km par match en moyenne), tandis que les défenseurs centraux le moins (9,2 km). Les ailiers couvrent la plus grande distance tant en haute intensité (932 m) qu’en sprint (211 m). Dans ces cas aussi, les valeurs les plus faibles ont été enregistrées pour les défenseurs centraux.

Consultez gratuitement l’étude complète et suivez-nous sur Twitter  !

Utilisation d’expatriés : classement européen

Le numéro 351 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs de 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA selon le pourcentage de minutes de championnat disputées par les joueurs expatriés. La plus haute valeur dans l’absolu a été enregistrée pour les Grecs d’Aris FC (98,4%), tandis que LOSC Lille est premier en France (81,8%).

Les champions en titre devancent l’actuel leader de Ligue 1, Paris St-Germain (75,2%), ainsi que Stade de Reims (58,5%). À l’opposé, on trouve l’AS St-Étienne (4,1%), Angers SCO (11,2%) et Stade Brestois (15,1%). La notion d’expatriés fait référence aux joueurs ayant grandi en dehors de l’association nationale de leur club d’emploi.

Seulement deux équipes sur les 474 analysées n’ont jusqu’ici aligné aucun expatrié dans des matchs de championnat : les Ukrainiens de FK Desna et les Basques d’Athletic Club. L’Observatoire du football CIES est également heureux d’annoncer qu’une version améliorée de l’Atlas démographique avec les données de la saison en cours est désormais disponible ici. Profitez de l’outil !

Valeurs de transfert estimées des effectifs du big-5

La 350ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les valeurs de transfert estimées des effectifs des 98 clubs du big-5. Ces valeurs ont été calculées sur la base de l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. Les deux équipes ayant investi le plus pour recruter leurs joueurs actuels, Manchester City et Manchester United, sont aussi celles avec la plus haute valeur estimée de l’effectif.

Les clubs de Manchester récolteraient plus de €1,2 milliards en indemnités de transfert s’ils décidaient de mettre sur le marché l’ensemble des joueurs actuellement dans leur effectif. Chelsea complète le podium avec une valeur estimée de €946 millions. Barcelone est en tête pour la Liga espagnole (€896 M), Bayern Munich pour la Bundesliga allemande (€890 M), Paris St-Germain pour la Ligue 1 française (€808 M) et Juventus pour la Serie A italienne (€618 M).

En première division française, après le PSG on trouve Monaco (€335 millions), LOSC Lille (€298 M), l’Olympique Lyonnais (€292 M) et Stade Rennais (€283 M). Par ligue, la valeur de transfert estimée de tous les joueurs varie entre €8,9 milliards pour la Premier League anglaise (€445 millions par équipe) et €3,4 milliards pour la Ligue 1 française (€172 millions). Les estimations individuelles pour les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Équipes les plus jeunes : Monaco au top dans le big-5

Le 349ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 72 premières divisions à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours. Les valeurs les plus faibles au niveau des cinq grands championnats européens ont été enregistrées pour Monaco (24,3 ans), Bayer Leverkusen (24,6) et l’AS St-Étienne (24,7).

Quatre autres équipes de Ligue 1 sont dans le top 10 pour le big-5 : Stade Brestois (4ème), l’Olympique de Marseille (6ème), Stade de Reims (8ème) et l’OGC Nice (9ème). Bayer Leverkusen présente la valeur la plus élevée du big-5 en ce qui concerne le pourcentage de minutes de championnat disputées par des joueurs n’ayant pas encore fêté leurs 21 ans au moment des rencontres (24%), devant Barcelone (23%), Nice (19%), Rennes (17%) et l’OM (15%).

Pour l’ensemble des championnats pris en compte, les valeurs extrêmes au niveau de l’âge moyen sur le terrain ont été mesurées pour FK Metta (Lettonie, 20,2 ans) et Bali United (Indonésie, 32,3 ans). Clermont Foot est l’équipe la plus expérimentée de Ligue 1 (28,0 ans) devant Angers (27,7 ans) et Paris St-Germain (27,6 ans). Le club auvergnat et Strasbourg sont aussi les seules équipes de la première division française à n’avoir jusqu’ici aligné aucun joueur de moins de 21 ans.

Classements big-5 : les prévisions

L’édition 348 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les prévisions pour la saison 2021/22 à l’échelle des cinq grandes ligues européennes. Le modèle statistique utilisé à ce propos inclut l’expérience des joueurs, les investissements en sommes de transfert pour composer les effectifs, ainsi que les performances des équipes lors des 365 derniers jours.

Par rapport à 2020/21, le seul changement du point de vue des champions aurait cours en Espagne, avec Real Madrid devançant Atlético et Barcelone. En Angleterre, le top 4 serait le même que l’an passé, tandis que l’Inter devancerait Naples en Italie, où Juventus ne finirait qu’à la sixième place. En Allemagne, Wolfsburg se classerait deuxième derrière le Bayern.

En Ligue 1, l’Olympique de Marseille (2ème) et l’Olympique Lyonnais (3ème) sont censés être les dauphins de l’injoignable Paris St-Germain. En ce qui concerne le bas du tableau, l’AS St-Étienne est un candidat sérieux à la relégation. Le néo-promu Clermont Foot sauverait sa peau, contrairement à Troyes, tandis que Stade Brestois serait barragiste.

Maîtres du ballon : PSG au top dans le monde

Le numéro 347 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 36 championnats dans le monde – 32 en Europe et 4 dans les Amériques – en fonction du nombre de passes effectuées par match pendant la saison en cours selon les données de notre partenaire InStat. Paris St-Germain est en tête de classement avec une moyenne de 738 passes par rencontre.

En termes de proportion de passes dans le camp adverse, les Ukrainiens de Shakhtar Donetsk sont nettement en tête avec un pourcentage record de 68%. Manchester City (60%) et Ajax (57%) complètent le podium. PSG n’est dans ce cas que 19ème avec 51%. Les Parisiens sont par contre en tête aussi en ce qui concerne le pourcentage de passes réussies : 92,6% comme pour Lazio.

Concernant le nombre de passes, en Ligue 1, derrière Paris St-Germain on trouve Monaco (669), l’Olympique Marseille (644), l’Olympique Lyonnais (618) et les néo-promus de Clermont Foot (577). Nantes (334) est par contre en queue de classement. En Ligue 2, les valeurs varient entre un maximum de 563 pour Auxerre et un minimum de 340 pour Quevilly-Rouen.

Effectifs les plus chers : PSG sur le podium européen

Le numéro 346 de la Lettre hebdomadaire présente l’analyse annuelle de l’Observatoire du football CIES sur les dépenses en indemnités de transfert des équipes du big-5 pour composer leurs effectifs. Avec environ €1,08 milliards investis pour recruter leurs joueurs actuels (éventuels bonus inclus), Manchester City reste en tête de classement. Par rapport au début de la saison 2020/21, l’écart avec Manchester United a cependant de presque €140 millions : de €192 M à seulement €58 M.

Paris St-Germain complète le podium du big-5 avec une dépense en indemnités de transfert estimée à environ €957 millions pour assembler son effectif (+ €69 M par rapport à la saison passée). Aux trois premières places pour la Ligue 1 on trouve également l’AS Monaco (€325 M) et Stade Rennais (€215 M). Seulement sixièmes en 2020/2021, les Bretons dépassent désormais les deux Olympique (Lyon et Marseille), ainsi que les champions en titre du LOSC Lille.

Par ligue, la moyenne des investissements en indemnités de transfert par équipe pour recruter les joueurs actuellement présents dans l’effectif varie entre €410 millions pour la Premier League anglaise (avec un minimum de €87 M pour Norwich City) et €131 M tant pour la Ligue 1 française (avec un minimum pour l’exemplaire Clermont Foot) et la Bundesliga allemande (avec un minimum pour un autre néo-promu, Bochum). Les données pour 2020/2021 sont disponibles ici.

Marché des transferts : fin du trend négatif

La 67ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse dans une perspective économique les opérations de transfert des clubs du big-5 sur la dernière décennie. Il montre notamment que la tendance négative des investissements après la crise sanitaire a pris fin. Lors du dernier mercato, les clubs du big-5 ont dépensé 2% de plus que l’été précédent.

L’étude montre également que la pandémie a renforcé la domination des clubs de Premier League anglaise sur le marché des transferts. La part des dépenses de ces derniers par rapport aux investissements totaux des clubs du big-5 est passée d’environ 35% entre janvier 2012 et janvier 2020 à plus de 45% lors des trois mercatos intervenus depuis le début de la crise sanitaire.

La part des investissements des dix clubs ayant le plus dépensé a aussi augmenté entre ces périodes (de 33% à 35%), tout comme celle des dix transferts les plus chers par rapport au total (de 30% à 33%). Tous ces indicateurs reflètent la tendance à une concentration des dépenses de la part des clubs les plus riches, et plus particulièrement les équipes du haut du tableau de la Premier League.

Six équipes anglaises sont en tête du classement des bilans de transfert les plus négatifs post-pandémie, avec Manchester United premier (-€217 millions) devant Chelsea (-€205 M) et Arsenal (-€194 M). Depuis la crise sanitaire, les clubs de Premier League ont cumulé un déficit de presque deux milliards d’euros sur les transferts, alors que ceux de la Liga espagnole ont un bilan positif (+€200 M).

Dans un contexte de crise généralisé, le championnat anglais est le seul où une majorité de clubs investit massivement sur le marché des transferts. Cet argent a permis à de nombreuses équipes des autres ligues du big-5, et, par effet de cascade, bien au-delà, d’atténuer le choc de la crise sanitaire. Ce constat montre l’importance d’un système de transfert global tel qu’il existe actuellement.

Dans le même temps, la dépendance d’un nombre croissant de clubs même au sein des ligues les plus riches vis-à-vis des recettes liées au marché des transferts montre la fragilité du modèle économique du football actuel. La survie de plus en plus d’équipes est en effet liée aux profits générés par le transfert des meilleurs joueurs, une situation financièrement dangereuse et sportivement limitante.

RAPPORT COMPLET

Effet d’âge relatif : une constante mondiale

Les catégories d’âge dans le football de jeunes sont généralement définies à partir du 1er janvier. Le numéro 345 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le mois de naissance de 43’938 joueurs alignés en 2021 dans 119 ligues à travers le monde. L’étude confirme l’effet de l’âge relatif, à savoir l’avantage de naître tôt dans l’année pour faire carrière.

Au total, 31,2% des joueurs dans l’échantillon sont nés dans le premier trimestre de l’année. À l’opposé, seuls 19,0% d’entre eux sont nés dans le dernier trimestre. Sans effet d’âge relatif, ces proportions auraient dû se situer autour de 25%. Par origine nationale, la plus forte concentration de footballeurs nés dans le premier trimestre a été enregistrée chez les Chinois (43,6%). Une sur-représentation a été observée pour 64 des 67 origines avec au moins 200 ressortissants dans l’échantillon analysé.

La très faible proportion de joueurs japonais nés au premier trimestre (16,2%) est aussi le résultat d’un effet d’âge relatif. Au Japon, en effet, les catégories de jeunes sont désignées à partir du 1er avril. En Angleterre, les joueurs nés au premier trimestre ne sont que légèrement sur-représentés (27,1%) dans la mesure où la date de référence pour définir les catégories d’âge est le 1er septembre.

Top 100 des footballeurs teenagers : Pedri en tête

Le numéro 344 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 footballeurs au monde n’ayant pas encore fêté leur 20ème anniversaire qui ont accumulé la plus grande expérience dans des matchs officiels senior en 2021 (minutes pondérées par niveau sportif des clubs d’emploi ou des compétitions disputées). Le joyau de Barcelone Pedri González est nettement en tête devant Mason Greenwood (Manchester United) et Ryan Gravenberch (Ajax).

Quatrième, le milieu-de-terrain brésilien Matheus Martinelli est le teenager le mieux classé évoluant hors Europe. Il devance l’Uruguayen Fabricio Díaz de Liverpool Montevideo (7ème) et son co-équipier à Fluminense Lucas Calegari (11ème). En plus de Díaz, deux autres footballeurs nés en 2003 sont aux dix premières places du classement : l’Anglais Jude Bellingham (Borussia Dortmund) et l’Allemand Florian Wirtz (Bayer Leverkusen).

Quatre Français sont présents aux 100 premiers rangs : Eduardo Camavinga du Stade Rennais (13ème), son co-équipier Adrien Truffert (28ème), ainsi que Nathanaël Mbuku du Stade de Reims (26ème) et Arnaud Kalimuendo du PSG (99e). Un autre Rennais est le joueur le mieux classé évoluant en Ligue 1 française : le Belge d’origine ghanéenne Jérémy Doku (8ème). Le Paraguayen Julio Enciso (Club Libertad) est le seul footballeur né en 2004 dans le top 100.

Nouvelles données SkillCorner : intensité des ligues

Avec le début de la nouvelle saison, l’Observatoire du football CIES a le plaisir de dévoiler quelques-unes des données physiques exclusivement produites par nos partenaires de SkillCorner. La société parisienne a développé une approche innovante pour suivre les joueurs à partir des retransmissions, en générant automatiquement des données physiques et le suivi XY des joueurs à travers des algorithmes spécialisés. Avec 40 compétitions dans le monde, elle est devenue leader de marché.

Le numéro 343 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 28 compétitions selon le pourcentage de courses à haute intensité (>19,8 km/h) par rapport à la distance totale parcourue par les joueurs. Les données se réfèrent à la dernière saison complétée. La plus forte proportion en absolu a été enregistrée pour la Premier League anglaise, tandis que la Ligue 1 française n’est que 22ème, juste devant la Ligue 2.

Au niveau des clubs, Leeds United sort nettement du lot avec presque 10% des 10,4 kilomètres parcourus en moyenne par match courus en haute intensité. La plus haute valeur en Ligue 1 française a été mesurée pour l’Olympique Lyonnais : en moyenne 7,5% des 9,9 kilomètres par match. Dans les autres championnats du big-5, les valeurs record ont été observées pour Athletic Club (8,3%) en Espagne, Juventus (8,1%) en Italie et Wolfsburg (7,8%) en Allemagne.

Rapport sur le football féminin de clubs

Le 66ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES étudie les évolutions intervenues lors des cinq dernières années dans dix des principales ligues féminines au monde du point de vue de l’âge des joueuses, de la part de footballeuses expatriées, ainsi que de celle des joueuses internationales. Il montre notamment l’influence croissante des grands clubs masculins sur le football féminin.

Les nouveaux moyens investis ont notamment stimulé la mobilité internationale des footballeuses. Dans les dix ligues étudiées, la part des joueuses expatriées est passée de 21,6% en 2017 à un record de 33,0% en 2021. La montée en puissance des clubs traditionnellement masculins dans le football féminin se lit notamment à travers le classement des équipes avec le plus grand nombre d’internationales : 14 clubs dont le pendant masculin joue dans le big-5 sont aux 15 premières places.

Le développement du football féminin en Europe a encouragé de plus en plus de joueuses des États-Unis à s’expatrier. En juin 2021, avec 87 ressortissantes dans les championnats couverts, les États-Unis étaient de loin l’origine expatriée la plus représentée, devant la Suède (39 footballeuses) et le Canada (37 joueuses).

Joueurs stakhanovistes : incroyable Bruno Fernandes

Combien les footballeurs sélectionnées pour l’Euro 2021 ont-ils joué depuis la pandémie COVID en 2020 ? L’édition numéro 342 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les joueurs selon les minutes disputées dans des matchs officiels de club ou d’équipes nationales (équipes A ou U21) depuis le 16 mai 2020. Avec 6’472 minutes et 81 rencontres, le meneur de jeu de Manchester United et du Portugal Bruno Fernandes est en tête de classement.

Harry Maguire (Manchester United et Angleterre) et Gianluigi Donnarumma (Milan et Italie) complètent le podium. À côté de ce dernier, quatre autres gardiens se classent dans le top 10 (Kasper Schmeichel, Hugo Lloris, Manuel Neuer et Thibaut Courtois), ainsi que Rúben Dias (Manchester City et Portugal), Jules Koundé (Séville et France) et Andrew Robertson (Liverpool et Écosse). Youri Tielemans (11ème) est le joueur de champ belge le plus utilisé devant Romelu Lukaku (21ème).

Avec seulement 1’663 minutes officielles, Corentin Tolisso est le joueur de l’équipe de France qui est censé arriver le plus frais à l’Euro. Le milieu du Bayern devance Thomas Lemar et Olivier Giroud. Ce dernier a disputé deux fois moins de minutes depuis la reprise des matchs après l’arrêt COVID que son grand rival Karim Benzema : 2’491 minutes contre 5’039. Le plus faible emploi dans l’absolu pour un joueur sélectionné a été enregistré pour le jeune gallois Rubin Colwill (209 minutes).

Valeurs de transfert : trois Anglais au top

Trois talents anglais sont en tête du classement biannuel des plus hautes valeurs de transfert pour les joueurs du big-5. Selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES, il faudrait proposer €190 millions pour que Manchester City puisse envisager de céder sa jeune pépite Phil Foden. Deux joueurs de Manchester United complètent le podium : Mason Greenwood (€178 M) et Marcus Rashford (€159 M). Le top 100 est disponible dans la Lettre hebdomadaire n° 341.

Erling Haaland présente la valeur de transfert estimée la plus élevée pour des joueurs extérieurs à la Premier League anglaise. Compte-tenu des sommes dépensées dans le passé, il faudrait investir €155 M pour recruter le buteur norvégien. Longtemps joueur potentiellement le plus cher au monde, à une année de la fin de son contrat, Kylian Mbappé (€118 M) n’est plus que 12ème. Il reste néanmoins premier Français devant Jules Koundé (€82 M, 35ème) et Anthony Martial (€81M, 37ème).

Ederson Moraes (€62 M) est le gardien avec la plus haute valeur de transfert. Son co-équipier à Manchester City Ruben Días (€114 M) est premier pour les défenseurs centraux. Alphonso Davies (€131 M) de Bayern Munich pointe en tête pour les défenseurs latéraux et aucun autre milieu défensif n’a une valeur de transfert estimée aussi élevée que Frenkie de Jong (€138 M) de Barcelone. Les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Euro 2020 : les favoris

Les équipes nationales disposant de joueurs actifs dans les meilleurs clubs ont plus de chance de remporter des trophées. À la veille de l’Euro, la 340ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les sélections qualifiées du point de vue du niveau sportif moyen des clubs d’appartenance des joueurs convoqués. La France est en tête de liste devant l’Allemagne et l’Espagne.

La Lettre présente également le nombre moyen de minutes de championnat disputées depuis le 1er septembre 2020 par les sélectionnés des 24 équipes nationales qualifiées. La valeur maximale a été mesurée pour les convoqués anglais (2’496 minutes), tandis que les joueurs ukrainiens sont les plus frais (1’390 minutes).

Avec un âge moyen de 24,9 ans au 1er juin, l’équipe turque est la plus jeune du tournoi. Elle devance l’Angleterre (25,2 ans) et le Pays de Galles (25,5 ans). À l’opposé on trouve la Suède (29,2 ans), suivie par la Belgique (29,1 ans) et la Slovaquie (28,2 ans). Né le 16 octobre 2003, le Polonais Kacper Kozlowski est le plus jeune joueur parmi les sélectionnés, tandis que le gardien néerlandais Maarten Stekelenburg (22.09.1982) est le plus âgé.

Les onze idéaux de l’Observatoire pour le big-5

Avec la conclusion des championnats du big-5, la 339ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les meilleurs 11 pour chaque championnat. Les joueurs ont été sélectionnés selon leur index de performance CIES pour la saison, développé à partir des données OptaPro. Seuls les footballeurs alignés pendant au moins deux tiers des minutes de championnat ont été inclus dans les formations.

La formation sélectionnée pour la Ligue 1 voit Kylian Mbappé en pointe, supporté par Memphis Depay et, sur les ailes, Romain Faivre et Farid Boulaya. Au milieu il y a Aurélien Tchouaméni et Benjamin André, tandis que la défense se compose de Maxwel Cornet, Presnel Kimpembe, José Fonte et Zaki Çelik, avec un quatrième joueur lillois au but : Mike Maignan.

Cinq joueurs de Manchester City forment le onze idéal en Premier League anglaise (Ederson Moraes, Rubén Dias, João Cancelo, Rodri Hernández et Raheem Sterling), complémentés par deux de Manchester United (Victor Lindelöf et Bruno Fernandes), Andrew Robertson (Liverpool), Granit Xhaka (Arsenal), Mason Mount (Chelsea) et Harry Kane (Tottenham).

Fréquence des fautes dans 30 ligues européennes

À quelle fréquence les équipes commettent des fautes à travers l’Europe ? Le numéro 338 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES répond à cette question en utilisant les données InStat. À l’échelle du big-5, la plus faible fréquence de fautes a été mesurée pour Arsenal (une faute toutes les 10’44”), tandis que la plus forte a été enregistrée pour Getafe (une faute toutes les 5’44”).

 

À part pour Getafe dans la Liga, la plus forte fréquence de fautes dans les autres cinq grands championnats a été observée pour Hellas Vérone (5’54”), FSV Mainz (6’30”), AS St-Etienne (7’10”) et Fulham FC (7’48”). À l’opposé, à part Arsenal en Premier League, on trouve Barcelone (10’29”), Bayern Munich (10’19”), SSC Naples (9’37”) et Nîmes Olympique (9’13”).

 

Au niveau de l’ensemble des 30 ligues étudiées, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour Zenit Saint-Pétersbourg (une faute toutes les 12’34”) d’un côté, ainsi que pour deux clubs grecs de l’autre : PAS Giannina et Volos NFC (une faute toutes les 4’51”). Onze clubs grecs font partie des 20 commettant le plus de fautes par minute, tandis que huit équipes russes se trouvent dans le top 20 opposé.

Migration des joueurs : la France à la chasse du Brésil

L’Observatoire du football CIES vient de publier un rapport analysant la présence de footballeurs expatriés dans 145 ligues de 96 associations nationales à travers le monde. Avec 1’287 joueurs à l’étranger, le Brésil est en tête du classement des pays exportateurs. Cependant, le nombre de Brésiliens a diminué de 14 unités par rapport à 2020, tandis que celui de la deuxième nation la plus représentée à l’étranger, la France, a augmenté de 124 joueurs pour atteindre le chiffre record de 946.

Malgré la pandémie, au 1er mai 2021, le nombre d’expatriés a augmenté de presque 5% par rapport à la même date de l’année 2020 : de 13’025 à 13’664. Cet accroissement dans des circonstances difficiles confirme que l’internationalisation du marché du travail des footballeurs est un processus bien établi. Les expatriés représentent 21,3% des joueurs recensés : entre 26,4% dans les championnats d’associations membres de l’UEFA à seulement 8,9% dans ceux de la CONMEBOL.

Au total, plus d’un cinquième des expatriés proviennent du Brésil, de la France ou de l’Argentine (21,4%). Si l’on rapporte le nombre d’expatriés à la population résidante dans le pays d’origine, l’Islande occupe la première place du classement. Il y un footballeur islandais expatrié chaque 5’584 habitants de l’île. Le Monténégro (un expatrié tous les 6’759 habitants) est deuxième devant la Croatie (10’792), l’Uruguay (11’889) et la Serbie (15’742).

Cliquez ici pour accéder au rapport ! Plus de données exclusives dans l’Atlas de la migration de l’Observatoire du football CIES.

L’emploi de joueurs formés au club en Europe

Le numéro 337 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES révèle le taux d’emploi des joueurs formés au club (ceux ayant été pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans dans leur club d’emploi) dans les équipes de 27 premières divisions d’associations membres de l’UEFA. Le plus fort pourcentage de minutes par les formés au club a été enregistré pour les Slovaques de MŠK Žilina (61,5%), tandis que Celta Vigo (49,0%) présente la valeur la plus élevée dans le big-5.

Les joueurs formés au club ont disputé une majorité de minutes de championnat aussi à Dynamo Kyiv (60,2%), Sigma Olomouc (52,0%) et FC Slovácko (51,1%). Au niveau des championnats du big-5, après Celta Vigo, on trouve deux clubs basques : Real Sociedad (48,5%) et Athletic Club (40,6%). En Ligue 1 française, le trio de tête se compose de l’AS St-Étienne (35,0% des minutes par 17 formés au club), l’Olympique Lyonnais (21,2%, 8) et Nîmes Olympique (20,2%, 7).

Par championnat, les valeurs s’étendent de 26,8% en Slovénie à 4,7% au Portugal. Au niveau du big-5, seule la Liga espagnole (15,7%) se situe en dessus de la moyenne européenne (13,2%). Les équipes anglaises (12,6%) ont aussi fait plus appel à des joueurs formés au club que les clubs français (11,8%), allemands (10,5%) et, surtout, italiens (5,0%). L’Atlas démographique présente plus de statistiques sur la composition des effectifs à travers l’Europe.

Classements InStat : les top 10 à travers l’Europe

L’édition numéro 336 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente l’index développé par la société InStat pour évaluer la performance des joueurs de football. Cette métrique prend en compte les gestes techniques des joueurs, leur temps de jeu et le niveau des compétitions dans lesquelles les matchs ont été disputés. Le top 3 pour les joueurs avec plus de 1’000 minutes de championnat cette saison se compose de Messi (405), Neymar (381) et Lewandowski (371).

En Ligue 1 française, le trio de tête appartient au PSG : Neymar Júnior (381), Kylian Mbappé (349) et Ángel Di María (329). Deux Lyonnais sont au quatrième et cinquième rang : Lucas Paquetá (326) et Memphis Depay (316). Le milieu de Troyes Florian Tardieu (284) est premier en Ligue 2 devant son co-équipier Yoann Salmier, le Toulousain Stijn Spierings, ainsi que deux joueurs de Clermont Foot : Yohann Magnin et Cédric Hountondji.

Les plus jeunes joueurs en tête de liste dans leur ligue respective sont deux footballeurs de 21 ans : Noa Lang (Bruges) en première division belge et Fabio Parisi (Empoli) en deuxième division italienne. Trois joueurs de 22 ans présentent aussi l’index le plus élevé en Autriche, Patson Daka (RB Salzburg), en Roumanie, Olimpiu Moru ?an (FCSB), et en Ukraine, Denys Popov (Dynamo Kyiv). Les valeurs pour presque 10’000 joueurs de 32 ligues de pays membres de l’UEFA sont accessibles gratuitement ici.

Analyse globale des joueurs les plus fidèles par club

Si la mobilité des joueurs a augmenté, la stabilité des effectifs reste un facteur-clé de succès en football. Le numéro 335 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs parmi les membres actuels des effectifs ayant disputé le plus de rencontres de championnat lors des dix dernières années pour 540 équipes de 35 premières divisions dans le monde. La valeur la plus élevée en Ligue 1 a été enregistrée pour Hilton da Silva (Montpellier HSC).

À l’échelle européenne, le trio de tête se compose du gardien de Leicester City Kasper Schmeichel (372 matchs de championnat), de Lionel Messi (340 rencontres de Liga pour Barcelone) et de David de Gea (337 pour Manchester United). Parmi les demi-finalistes de Ligue des Champions, les valeurs les plus élevées ont été observées pour Karim Benzema (322) au Real, César Azpilicueta (292) à Chelsea, Sergio Agüero (272) à Manchester City et Marco Verratti (221) à Paris St-Germain.

Le nombre moyen de rencontres de championnat disputées lors de la dernière décennie par le joueur le plus utilisé par club en Ligue 1 française est inférieur à celui mesuré dans les quatre autres championnat du big-5 : 190 matchs contre 263 en Premier League, 235 en Liga, 224 en Bundesliga et 205 en Serie A. Ce résultat reflète la plus grande mobilité au sein des équipes de l’élite française, un aspect qui les pénalise au niveau des compétitions européennes de clubs.

Valeurs de transfert de l’effectif des clubs du big-5

La 334ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les valeurs de l’effectif des 98 équipes faisant partie des cinq grands championnats européens. La valeur estimée pour les joueurs prêtés à d’autres clubs du big-5 a été attribuée au club d’appartenance, tandis que celle des footballeurs en prêt en dehors des championnats majeurs n’a pas été prise en compte. Les estimations ont été calculées sur la base de l’algorithme de l’Observatoire du football CIES.

Les leaders de Premier League et demi-finalistes de Ligue des Champions Manchester City sont en tête de classement avec une valeur de l’effectif de €1,30 milliards. L’équipe de Pep Guardiola devance deux autres clubs anglais : Manchester United (€1,16 milliards) et Chelsea (€1,11 milliards). Barcelone a la valeur la plus élevée parmi les équipes non-anglaises (€991 M), tandis que Paris St-Germain (€603 M) pointe à la première place pour la Ligue 1 et à la 15ème pour l’ensemble des championnats.

Trois autres équipes de Ligue 1 ont une valeur estimée de l’effectif supérieure à €300 millions : LOSC Lille (€378 M), AS Monaco (€ 340 M) et Olympique Lyonnais (€323 M). La moyenne par club est de €474 M pour la Premier League, €282 M pour la Liga et la Bundesliga, €276 M pour la Serie A et €174 M pour la Ligue 1. Les intervalles de valeur pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici. Les données actualisées et les projections selon des scénarios prédéfinis sont disponibles sur mandat.

Étude pan-européenne sur la fluidité des matchs

À partir des données InStat, le 64ème Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES dévoile le temps de jeu effectif et d’autres indicateurs relatifs à la fluidité des rencontres dans 37 compétitions européennes. Il révèle notamment que la fluidité des matchs dépend de logiques géographiques et culturelles. La proportion du temps d’arrêt de jeu consécutif à des fautes par rapport à la durée totale des rencontres, par exemple, varie entre à peine plus de 10% aux Pays-Bas à presque 20% en Grèce.

Le nombre de fautes et le temps perdu à cause d’elles est plus élevé dans les ligues du Sud et de l’Est de l’Europe que dans les championnats du Nord et de l’Ouest du continent. La Süper Lig turque sort du lot en tant que compétition où la reprise du jeu consécutive à une faute est la plus lente : environ 35’’ contre 30’’ pour toutes les ligues. C’est aussi en Turquie que les arbitres ajoutent le plus de temps additionnel : presque 9 minutes en moyenne contre 6’14’’ au niveau de toutes les compétitions.

La moyenne de temps de jeu effectif est de 61%. Elle oscille entre 67% en Israël et 56% en deuxième division espagnole. L’étude révèle aussi l’absence de corrélation entre le temps de jeu effectif et la durée totale des rencontres. Ceci montre que le niveau de fluidité du jeu n’est pas pris en compte par les arbitres lorsqu’il s’agit d’ajouter du temps additionnel. Ceci pourrait encourager les joueurs des équipes en difficulté ou ayant pris l’avantage à casser le rythme du jeu, sachant que les temps d’arrêt n’auront pas beaucoup d’influence sur les minutes ajoutées.

Meilleurs clubs pour les jeunes : classement global

La 333ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente le pourcentage de minutes disputées par les footballeurs n’ayant pas encore célébré leur 21ème anniversaire au moment des matchs de championnat joués cette saison pour 999 clubs de 71 premières divisions actuellement en cours à travers le monde. Le plus haut pourcentage au niveau du big-5 a été enregistré pour Borussia Dortmund (28,5%).

Les Allemands devancent trois clubs de Ligue 1 française : OGC Nice (24,3%), AS Monaco (24,1%) et Stade Rennais (20,7%). Les plus fortes proportions dans les autres grands championnats européens ont été mesurées pour Wolverhampton (16,2%), Barcelone (15,0%) et Hellas Vérone (11,7%). Huit équipes du big-5 n’ont jusqu’ici aligné en championnat aucun joueur de moins de 21 ans, dont Tottenham et l’Inter.

Nantes est le club français ayant donné le moins de chances à des U21 (0,2% des minutes), devant Angers (1,2%) et Brest (1,6%). Les valeurs les plus élevées en dehors de l’Europe ont par contre été mesurées pour Independiente del Valle (Équateur) dans les Amériques (34,3%), Young Lions (Singapour) en Asie (47,1%) et Paradou AC (Algérie) en Afrique (27,8%). L’âge moyen sur le terrain pour les clubs de 31 ligues européennes est disponible dans l’Atlas démographique de l’Observatoire du football CIES.

Classement mondial des ligues les plus (dés)équilibrées

Le numéro 332 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare 72 premières divisions dans le monde selon le pourcentage de matchs qui se sont soldés avec trois ou plus buts d’écart. La plus faible proportion a été mesurée au niveau de la Categoría Primera A colombienne : seulement 5 sur 126 (4,0%). À l’opposé, la première division des Îles Salomon est particulièrement déséquilibrée : 41 matchs très déséquilibrés sur 110 (37,3%).

En ce qui concerne les associations membres de l’UEFA, les valeurs varient entre 8,8% en Superliga albanaise et 31,2% dans la Divizia Na ?ional ? moldave. La Ligue 1 française présente le deuxième pourcentage le plus faible de rencontres très déséquilibrées parmi les championnats du big-5 (15,0%), derrière la Liga espagnole (11,4%), mais devant la Premier League anglaise (17,2%), la Serie A italienne (17,7%) et, surtout, la Bundesliga allemande (20,9%).

De nombreuses premières divisions de pays africains ressortent parmi celles avec le plus faible pourcentage de matchs se terminant avec trois ou plus buts d’écart : Burkina Faso, Afrique du Sud, Congo, Kenya, Tunisie, etc. Ce résultat est en partie lié au faible nombre de buts marqués dans ces championnats et, plus généralement, en Afrique, par rapport aux ligues des autres confédérations (voir aussi ici).

Meilleurs joueurs du premier trimestre 2021

L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie innovante pour comparer la performance des footballeurs indépendamment du poste occupé. La Lettre hebdomadaire n° 331 présente les joueurs de champ avec le score le plus élevé pour les matchs de championnat disputés depuis le 1er janvier 2021 pour chacune des 98 équipes du big-5. Seuls les joueurs ayant disputé au moins deux tiers des minutes pendant cette période ont été pris en compte.

La valeur la plus haute dans l’absolu a été enregistrée pour Lionel Messi : 92,5 sur 100 ! Éliminés de la Ligue des champions, l’attaquant argentin et Barcelone peuvent désormais se focaliser sur la conquête de la Liga. Le départ de Luis Suárez à Atlético Madrid n’est cependant pas de nature à les avantager, ce dernier ayant le score le plus élevé pour les Colchoneros (84,3). Toujours au niveau de la Liga, l’étude met en exergue les excellentes performances de Nabil Fekir au Betis (87,6).

Pour ce qui est des autres grands championnats, les indices de performance les plus élevés ont été mesurés pour Robert Lewandowski en Bundesliga (89,5), Jorginho Frello en Premier League (89,4), Cristiano Ronaldo en Serie A (89,3) et Guillermo Maripán (86,3) en Ligue 1. Le Chilien de Monaco devance deux autres défenseurs centraux : José Fonte (84,5) du LOSC et Alexander Djiku (83,1) du RC Strasbourg. Le profil technique du tous les joueurs du big-5 est disponible ici.

Meilleurs actifs en termes de valeur de transfert

L’Observatoire du football CIES a développé un algorithme pour évaluer aussi précisément que possible la valeur de transfert des footballeurs professionnels sur une base scientifique. Le numéro 330 de la Lettre hebdomadaire présente le joueur le mieux valorisé pour chacune des équipes du big-5, ainsi que le pourcentage que sa valeur représente par rapport au total estimé pour son équipe d’appartenance.

Avec une valeur de transfert estimée supérieure à €150 M, Marcus Rashford constitue le principal actif pour Manchester United. L’attaquant anglais représente presque 15% de la valeur totale des Mancuniens. Cette proportion dépasse 20% en ce qui concerne Kylian Mbappé et Paris St-Germain, tout comme pour Erling Haaland et Borussia Dortmund, Bukayo Saka et Arsenal, ou encore Romain Faivre et Stade Brestois.

Pour les autres trois clubs dans le top 4 de Ligue 1, les meilleurs actifs sont Jonathan David pour LOSC Lille (19,0% du total), Houssem Aouar pour l’OL (14,6%), ainsi que Benoît Badiashile pour Monaco (12,2%). La plus forte dépendance au footballeur le plus valorisé a été enregistrée pour SD Eibar (39,6%, Edu Expósito), tandis que la plus faible pour l’AS Rome (8,7%, Gianluca Mancini). Les fourchettes des valeurs estimées pour tous les joueurs du big-5 sont accessibles gratuitement ici.

Manchester United a l’effectif le plus durable du big-5

Les grandes équipes se construisent au fil des ans. Le 63ème Rapport mensuel de l’Observatoire du football CIES présente une approche novatrice pour évaluer comparativement la durabilité des effectifs sur la base de trois éléments : l’âge des joueurs, leur permanence dans le club d’emploi et la durée restante de leurs contrats. Selon ces critères, Manchester United détient actuellement l’effectif le plus durable parmi les 98 équipes des cinq grands championnats européens.

Les supporters de Manchester United peuvent donc être confiants sur la capacité de leur équipe à se qualifier pour la Ligue des champions lors des prochaines saisons, voir même à renouer avec la joie du titre. Classées juste derrière Manchester United malgré des ressources bien inférieures, les clubs basques de Real Sociedad et Athletic Club constituent les exemples parfaits d’une planification durable de l’effectif. À l’opposé, Genoa est l’exemple parfait d’une gestion axée sur le court terme.

Si football n’est pas une science exacte, l’analyse des données peut être un outil important pour optimiser les performances. L’indice de gestion durable de l’effectif n’est pas seulement un outil descriptif permettant de comparer les stratégies poursuivies par les dirigeants des équipes dans le passé, ce qui est par ailleurs en soi intéressant, mais aussi un instrument pour orienter les politiques à venir afin d’accroître les chances de réussite.

Joueurs les plus victorieux pendant la COVID-19

Le numéro 329 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les footballeurs ayant remporté le plus fort pourcentage de matchs de championnat démarrés en tant que titulaires depuis le 15 mars 2020. L’échantillon couvre 42 premières divisions dans le monde. Il n’inclue que les joueurs ayant commencé au moins 20 rencontres dans leur ligue actuelle (saison régulière ou play-offs)

Le meilleur ratio dans l’absolu a été enregistré pour Milan Gaji ? (Étoile Rouge Belgrade), qui a gagné 21 des 22 matchs disputés en tant que titulaire. Jonathan David (LOSC) est en tête au niveau de la Ligue 1 (16/21), alors que Serge Gnabry (Bayern Munich) a le meilleur ratio au niveau du big-5 (21/23). Bernardo Silva (Manchester City) est premier en Premier League, Mario Hermoso (Atlético de Madrid) au niveau de la Liga et Alexis Saelemaekers (Milan) pour la Serie A.

En bas de l’échelle, Bastian Oczipka (Schalke 04) n’a gagné aucun des 23 rencontres de Bundesliga allemande disputées en tant que titulaire. Les plus faibles valeurs pour les autres championnats du big-5 ont été observées pour Sam Johnstone (West Bromwich Albion, 2/27) en Angleterre, Anaitz Arbilla (Eibar, 2/21) en Espagne, Simone Iacoponi (Parma, 2/22) en Italie et Bruno Ecuélé Manga (Dijon, 2/28) en France.

Jeunes les plus prometteurs : les Anglais au top

La 328 édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES met en exergue les joueurs les plus prometteurs au monde selon l’approche du capital expérience. Celle-ci pondère les minutes de championnat disputées par les footballers avec le niveau sportif de leurs clubs d’emploi à l’échelle globale. Le capital expérience le plus élevé depuis le 1er janvier 2020 pour les joueurs nés dans les années 2000 a été mesuré pour l’ailier de Borussia Dortmund Jadon Sancho.

Deux autres joueurs de Bundesliga complètent le podium : Alphonso Davies (Bayern Munich) et Erling Haaland (Borussia Dortmund). Deux Anglais, Bukayo Saka (Arsenal) et Mason Greenwood (Manchester United), devancent Benoît Badiashile (AS Monaco) pour les footballeurs nés en 2001. Eduardo Camavinga est cinquième parmi les joueurs nés en 2002, dans un classement où Jérémy Doku (Stade Rennais) est troisième et Pedri González (FC Barcelone) premier.

Le prodige de Bayer Leverkusen Florian Wirtz est en tête pour les joueurs nés en 2003 ou après. L’Allemand devance un autre Anglais, Jude Belligham (Borussia Dortmund), ainsi que l’Islandais Ísak Jóhannesson (IFK Norrköping). Le Stéphanois Lucas Gourna-Douath est neuvième, tandis que le Lyonnais Ryan Cherki est douzième. Un autre joueur de Dortmund, Youssoufa Moukoko, est le seul footballeur né en 2004 dans la liste.

Reculer pour mieux avancer : City sait y faire

Le 327ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur la direction des passes effectuées lors de la saison en cours par plus de 500 équipes de 31 championnats européens. Aucune équipe n’a fait jusqu’ici une aussi forte proportion de passes en arrière que les leaders de Premier League Manchester City (41,6%).

À l’image du City de Guardiola, d’autres équipes dont le jeu est fortement basé sur la possession sont aux premiers rangs (Shakhtar, Chelsea, Arsenal, Barcelone, Real Madrid, etc.). Le seul club français dans le top 10 est Paris St-Germain : 9ème avec en moyenne 38,4% de passes en arrière. L’OGC Nice est 14ème, tandis que l’AS St-Étienne a le jeu de passes le plus vertical de Ligue 1. Au deuxième échelon, les valeurs varient entre 34,7% pour Clermont Foot et 29,3% pour Chambly.

Plus les ligues sont compétitives, plus les équipes effectuent des passes en arrière. Les plus forts pourcentages ont été enregistrés en Premier League (36,5%), Serie A (35,6%) et Ligue 1 (35,3%). Les premières divisions néerlandaise, allemande, russe et espagnole complètent le top 7, alors que la Bundesliga autrichienne est dernière (29,6%). Plus de statistiques à l’échelle des équipes sont disponibles dans l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Liste des futurs internationaux : Koundé mène le bal

Qui sont les joueurs de moins de 23 ans avec les meilleures références pour débuter bientôt dans l’une des sélections nationales aux vingt premières places du classement FIFA ? Le numéro 326 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES répond à cette question en prenant en compte le niveau d’expérience que les footballeurs éligibles ont accumulé pendant la dernière année (minutes pondérées par niveau sportif des clubs d’emploi ou des compétitions disputées).

Jules Koundé est le footballeur de moins de 23 ans le mieux placé pour disputer bientôt son premier match avec l’équipe nationale A française. Le défenseur central de Séville devance Moussa Diaby (Bayer Leverkusen), Boubacar Kamara (Olympique de Marseille), ainsi que les Monégasques Youssouf Fofana et Benoît Badiashile. Pour la Belgique, le top trois des futurs probables internationaux se compose d’Arnaud Bodart (Standard Liège), Orel Mangala (Stuttgart) et Wout Faes (Stade de Reims).

Pour les autres principales nations, James Justin (Leicester City) est en tête de liste pour l’Angleterre, Roger Ibañez pour le Brésil (ou éventuellement l’Uruguay), Pedro “Pote” Gonçalves (Sporting CP) pour le Portugal, Marc Cucurella (Getafe) pour l’Espagne, Cristian Romero (Atalanta) pour l’Argentine, Gabriele Zappa (Cagliari) pour l’Italie, Florian Wirtz (Bayer Leverkusen) pour l’Allemagne et Érick Sánchez (Pachuca) pour le Méxique. Les top 20 pour les 20 nations les mieux classées sont disponibles ici.

La pandémie favorise les jeunes footballeurs en Amérique latine

L’Observatoire du football CIES vient de publier sa deuxième analyse sur le profil démographique des joueurs et des équipes de quatre premières divisions d’Amérique latine : Brésil, Argentine, Mexique et Chili. L’étude révèle notamment que la pandémie de la COVID-19 a amené à une diminution de l’âge moyen des joueurs utilisés et provoqué une augmentation de la part de footballeurs formés au club.

Les changements les plus notables ont été enregistrés au niveau de la première division argentine, avec notamment une forte augmentation du pourcentage de joueurs formés au club, qui est passé de 22,6% à 34,1% (+11,5%). À titre de comparaison, ce pourcentage est de 19,0% au Chili (+1,2%), de 18,5% au Brésil (+3,8%) et de 13,5% au Mexique (+0,2%). CA Banfield détient le record du plus grand pourcentage de minutes disputées par les joueurs formés au club (76,1%).

L’étude révèle également que CA Boca Juniors est l’équipe ayant formé le plus de footballeurs présents dans les quatre ligues étudiées : 48, dont seulement sept toujours présents au sein du club. Avec 38 joueurs issus de leurs équipes de jeunes, Santos FC et CA Lanús sont les deuxièmes plus grands clubs formateurs, juste devant les Chiliens d’Universidad Católica et les Argentins de River Plate (37 joueurs formés dans les deux cas). L’analyse complète est disponible dans le 62ème Rapport Mensuel.

Classement projeté : l’OL futur champion ?

La Lettre hebdomadaire n° 325 de l’Observatoire du football CIES présente la projection des points en fin de saison pour les équipes de 22 ligues à travers l’Europe. La projection est effectuée à partir d’un modèle statistique prenant en compte les tirs cadrés et depuis la surface tentés ou concédés, la possession de la balle, ainsi que ses propres passes dans le tiers adverse et celles des adversaires.

Selon cette projection, malgré la défaite du dernier week-end, l’Olympique Lyonnais sera champion de France avec 82 points, un de plus que Paris St-Germain, trois de plus que le LOSC et neuf de plus que Monaco. Au niveau de la deuxième division, Clermont Foot sera directement promu en Ligue 1 avec 70 points, cinq de moins que Troyes mais un de plus que Toulouse, qui sera ainsi contraint de passer par les barrages, où il pourrait se frotter au FC Nantes.

Sans surprise, les actuels leaders Bayern Munich (+6 points sur RB Leipzig), Atlético Madrid (+3 sur Barcelone) et Manchester City (+14 sur Manchester United) seraient champions, tandis qu’en Italie l’Inter redécouvrirait la joie du titre après 11 saisons en disette, en devançant Milan (+2) et Juventus (+3). Plus de statistiques de jeu pour les équipes dans 35 ligues européennes sont disponibles dans l’Atlas de performance réalisé par l’Observatoire du football CIES à partir des données InStat.

Plus-values sur les transferts : deux clubs français en tête

Deux clubs de Ligue 1 sont en tête du classement des équipes actuellement dans le big-5 ayant totalisé le solde le plus positif pour les opérations de transfert conclues lors des dix derniers mercatos : LOSC Lille (+€191M) et l’Olympique Lyonnais (+151M). À l’autre extrême, on trouve les deux clubs de Manchester, City (-€631M) et United (-€586M).  La Lettre hebdomadaire n° 324 de l’Observatoire du football CIES présente les données pour tous les clubs.

 

Seulement deux des 20 clubs actuels de Ligue 1 présentent des déficits importants au niveau des transferts effectués depuis l’été 2016 : Paris St-Germain (-€455M, 4ème valeur la plus négative dans l’absolu) et l’Olympique de Marseille (-€34M). Si on exclut ces deux équipes, les plus-values réalisées par les 18 clubs restants de Ligue 1 lors des cinq dernières années atteignent €1,1 milliards, dont plus de la moitié par les trois clubs cités plus haut.

 

Lors de la même période, le solde pour les équipes actuelles de Premier League anglaise a été négatif à hauteur de €4,5 milliards. La plus faible perte a été enregistrée pour Southampton (-€50M). En Italie, en Allemagne et en Espagne, les bilans les plus positifs ont été observés pour Sampdoria (+€147M), Hoffenheim (+€87M) et Valence (+€67 M). Les données ont été récoltées par l’Observatoire de football CIES à travers les communiqués des clubs ou les médias.

Équipes les plus cyniques dans 31 ligues européennes

Le numéro 323 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 31 ligues européennes selon le nombre de tirs par but marqué sur la base des données fournies par InStat. L’équipe la plus cynique dans l’absolu est Hambourg (un but chaque 4,7 tirs), suivie par Olympiacos et Bayern Munich. À l’opposé, on trouve les Portugais de Belenenses (un but tous les 20,5 tirs).

Au niveau des cinq grands championnats, les équipes les plus cyniques après Bayern sont Atlético Madrid (un but tous les 5,4 tirs) et Union Berlin (5,7). L’Inter (6,0) a jusqu’ici été l’équipe la plus cynique en Serie A italienne et Leicester City (6,0) en Premier League anglaise. En Ligue 1 française, les valeurs varient entre 6,2 tirs par but pour Monaco et 13,5 pour Dijon.

L’étude présente également le pourcentage de tirs déclenchés depuis la surface adverse et la distance moyenne des tirs. Pour le premier indicateur, les valeurs les plus élevées ont été mesurées pour Dinamo Kiev (70%) à l’échelle des 35 compétitions et Paris St-Germain (68%) en Ligue 1. Pour le deuxième, les distances les plus courtes ont été enregistrées pour Viktoria Plze ? (14,2 mètres) et l’AS Monaco (15,8 mètres). Pour plus de statistiques de jeu, vous pouvez consulter l’Atlas de performance de l’Observatoire du football CIES.

Les fans de football demandent plus de transparence

L’enquête lancée par l’Observatoire du football CIES pour fêter ses 15 années d’existence a permis de récolter des données extrêmement intéressantes sur la perception des fans sur le football professionnel. Une nette majorité des 2’061 répondants considère qu’il n’y a pas assez de transparence autour des transferts, ni de diversité dans les équipes qui gagnent des trophées. L’étude complète est accessible dans la 61ème édition du Rapport Mensuel.

Presque neuf répondants sur dix considèrent également que les agents gagnent trop d’argent. De ce point de vue, le plafonnement des commissions décidé par la FIFA rencontre l’approbation des fans. Plus généralement, toute initiative visant à rendre les opérations de transfert moins opaques serait très appréciée par les passionnés du jeu. Sur ce plan, l’obligation de communiquer les détails financiers des transactions des joueurs recevrait certainement un accueil favorable.

Presque quatre fans sur cinq estiment que les championnats nationaux ne sont pas assez équilibrés. Cependant, moins d’un tiers considèrent que le nombre de rencontres dans les ligues nationales est trop élevé. D’un point de vue politique, en particulier dans le contexte européen avec la possible création supposée d’une super ligue continentale, ce résultat peut être interprété comme une prise de position des passionnés du jeu en faveur des championnats domestiques.

Parmi les nombreux autres résultats intéressants, l’écrasante majorité des fans est d’avis que les coûts pour assister aux rencontres, que ce soit au stade ou par télévision interposée, sont trop élevés. Du point de vue de la fidélisation du public, cette situation pose problème. Elle constitue un défi majeur pour la popularité future du football, surtout vis-à-vis des nouvelles générations, qui sont d’ores et déjà habituées à accéder gratuitement au spectacle du e-sport.

Pour terminer avec une note positive, presque sept participants à l’enquête sur dix pensent qu’il n’y a pas trop de matchs truqués, ni trop de dopage dans le football professionnel. Sur ces deux aspects, la confiance des fans pour le beau jeu demeure. Sur bien d’autres aspects, par contre, de nombreuses réformes et actions devraient être entreprises afin de retenir l’adhésion des fans, améliorer l’image du jeu et stimuler les effets positifs du football sur la société.

Absence de public : Atlético Madrid n’en a cure

L’absence de public affecte très différemment les équipes. Malgré la fermeture des stades suite à la pandémie, Atlético Madrid a enregistré la plus forte proportion de succès à domicile parmi les équipes du big-5 : 13 sur 15 en incluant le match de hier soir contre Valence (86,7%). Les données pour les clubs de 66 premières divisions à travers le monde sont disponibles dans la Lettre hebdomadaire n° 322 de l’Observatoire du football CIES.

Parmi l’échantillon analysé, deux équipes ont remporté tous leurs matchs à domicile après la pandémie : les champions de Norvège de Bodø/Glimt (15 sur 15) et les Écossais de Rangers (12). À l’opposé, dix clubs n’ont plus gagné la moindre rencontre à domicile depuis le 1er avril 2020. Parmi eux, on trouve notamment Dijon FCO : 5 matchs nuls et 6 défaites lors des 11 matchs disputés à huis clos dans le stade Gaston-Gérard.

A l’échelle de ces 66 ligues, le pourcentage de victoires à domicile a diminué de 45,1% entre le 1er janvier 2019 et le 31 mars 2020 à 42,0% entre le 1er avril 2020 et le 18 janvier 2021. D’une manière générale, l’absence de public a donc porté préjudice aux équipes qui évoluent à la maison. Ces dernières demeurent cependant avantagées dans la mesure où elles continuent à remporter 1,32 fois plus de rencontres que leurs visiteurs.

Ça tourne fort au Paris St-Germain

Aucun club dans les principales ligues du monde n’a autant fait tourner son effectif en championnat que Paris St-Germain cette saison. Les onze joueurs les plus utilisés par le club francilien n’ont disputé que 58% des minutes, contre, par exemple, parmi les équipes du big-5, 87% à Aston Villa ou, pour la Ligue 1, 78% à l’Olympique de Marseille. Les données pour les clubs de 72 ligues à travers la planète sont disponibles dans la 321ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES.

Blessures et absences dues à la COVID-19 à part, la forte rotation des joueurs au PSG vise à préserver les meilleurs éléments en vue de la conquête de la Ligue des Champions. Elle peut en partie expliquer les moins bons résultats obtenus en championnat. À titre de comparaison, les principaux rivaux de PSG pour la course au titre, l’OL, le LOSC et l’OM, sont les trois équipes de la première division française à avoir le moins fait tourner leur effectif avec entre 76% et 78% de minutes par le onze de base.

Deux clubs de Premier League ayant obtenu d’excellents résultats depuis le début de la saison sortent du lot parmi les équipes ayant effectué la plus faible rotation de joueurs : Aston Villa et Southampton. Le pourcentage de minutes disputées par les onze footballeurs les plus utilisés pour les autres grands clubs encore engagés en Ligue des Champions est de 78% à Liverpool, 75% au Real Madrid, 73% à Manchester City et au Bayern Munich, 71% à Barcelone et 68% à Juventus.

Équipes les plus dribbleuses : PSG et l’OL en tête

La 320ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les clubs des cinq grands championnats européens selon la fréquence des dribbles tentés par leurs joueurs. Paris St-Germain est en tête de liste avec un dribble tenté toutes les 3’58’’. L’équipe de Neymar et Mbappé devance un autre club français, l’Olympique Lyonnais (4’27’’) de Depay et Aouar.

D’autres équipes ayant dans leurs rangs des joueurs très talentueux figurent aux dix premières places, comme par exemple Barcelone (4ème), Manchester City (6ème) et Borussia Dortmund (9ème). Deux clubs français supplémentaires disposant de jeunes talents extrêmement prometteurs sont dans le top 10 : l’AS St-Étienne (5ème) et l’OGC Nice (10ème).

La surreprésentation d’équipes de Ligue 1 aux avant-postes reflète la plus grande fréquence de dribbles tentés en première division française que dans les autres grands championnats : un dribble tenté toutes les 2’33’’ (avec un taux de réussite de 57,5%) contre en moyenne une tentative toutes les 2’54’’ dans les autres grandes ligues (avec 59,4% de réussite).

Plus hautes valeurs de transfert : Rashford dépasse Mbappé

Le numéro 319 de la Lettre hebdomadaire présente la liste biannuelle des valeurs de transfert les plus élevées pour les joueurs du big-5 selon l’algorithme exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES. La valeur la plus haute a été calculée pour l’attaquant de Manchester United Marcus Rashford : €165 M. Avec seulement dix-huit mois de contrat restant, l’ancien leader Kylian Mbappé rétrocède à la cinquième place (€149 M).

Le jeune prodige norvégien Erling Haaland se classe deuxième avec une valeur de transfert estimée de €152 M. L’Anglais Trent Alexander-Arnold complète le podium. Le latéral de Liverpool est le défenseur potentiellement le plus cher devant Alphonso Davies de Bayern Munich (€139 M) et Rúben Dias de Manchester City (€127M). Au niveau de la Ligue 1, derrière Kylian Mbappé on trouve Marquinhos (€73 M), Jérémy Doku (€65 M), Jonathan David (€53 M) et Houssem Aouar (€49 M).

Avec seulement six mois de contrat, Lionel Messi n’est que 97ème (€54 M). Malgré ses excellentes statistiques, Cristiano Ronaldo (€47 M) ne se classe que 131ème. Cela est principalement dû à son âge et à la durée relativement courte de son contrat avec Juventus (jusqu’en juin 2022). Les blessures répétées et un contrat échouant dans 18 mois expliquent la valeur relativement faible enregistrée pour Neymar (€32 M). Les fourchettes d’estimation pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Enquête sur le football professionnel : rappel

Cher passionné de football,

l’Observatoire du football CIES vous souhaite une heureuse fin de l’année 2020 et un excellent 2021 avec, espérons-le, plus de possibilités d’assister à des matchs de football dans les stades.

Nous vous invitons cordialement à prendre 5 minutes pour répondre à ce questionnaire anonyme à propos de l’opinion des fans sur le football professionnel. Merci à tous ceux ayant déjà répondu. Vos réponses seront analysées et diffusées dans le Rapport Mensuel du mois de janvier 2021.

Merci beaucoup !

Pour l’Observatoire du football CIES, son responsable

Dr. Raffaele Poli

Classement des indestructibles : joueurs les plus utilisés en 2020

Lors de l’année civile 2020, aucun footballeur professionnel n’a disputé autant de minutes de jeu lors de matchs officiels qu’Harry Maguire de Manchester United. Jusqu’au 17 décembre, l’international anglais a été aligné pendant 4’745 minutes (53 matchs). La Lettre hebdomadaire n° 318 de l’Observatoire du football CIES présente les top 100 pour les gardiens et les joueurs de champ.

Rúben Dias (Manchester City) et Lionel Messi complètent le podium pour les joueurs de champ les plus utilisés en 2020. D’autres footballeurs célèbres comme Romelu Lukaku et Raphaël Varane font partie du top 10. Si l’on prend en compte le nombre de rencontres disputées, Christian Eriksen est premier avec 54 matchs, un de plus qu’Antoine Griezmann. Souvent remplacés ou entrés en cours de jeu, ces deux footballeurs sont cependant loin dans le classement prenant en compte les minutes de jeu.

En ce qui concerne les gardiens, à la première place on trouve Marcelo Lomba de SC Internacional avec 4’700 minutes en 52 matchs officiels. Les Brésiliens sont sur-représentés aux avant-postes. Quatre gardiens actifs dans des clubs européens sont dans le top 10 : Lukáš Hrádecký (Bayer Leverkusen et Finlande), Gianluigi Donnarumma (Milan et Italie), Jan Oblak (Atlético Madrid et Slovénie), ainsi que l’ancien champion du monde Manuel Neuer (Bayern Munich et Allemagne).

Meilleurs U21 dans 30 ligues d’Europe

Les données constituent un outil indispensable en termes de détection. L’Observatoire du football CIES a développé une méthodologie novatrice pour évaluer les performances des joueurs sur une base objective. À partir des données InStat, la Lettre hebdomadaire n° 317 présente les 10 footballeurs les plus performants dans les six domaines de jeu inclus dans notre approche. Seuls les joueurs ayant disputé au moins 450 minutes de championnat jusqu’au 7 décembre ont été pris en compte.

Nathan Collins (Stoke City) sort du lot en termes de rigueur (duels). Il devrait bientôt recevoir sa première convocation avec la sélection A irlandaise. Premier en récupération, Mohamed Camara (RB Salzbourg) est en train de suivre les pas d’autres footballeurs développés au sein des académies conduites selon les préceptes du grand formateur français Jean-Marc Guillou. Né en 2002, Jan Gravenberch (Ajax) a le meilleur score sur le plan de la distribution.

Khvicha Kvaratskhelia (Rubin Kazan), Dominik Szoboszlai (RB Salzburg) et Noni Madueke (PSV Eindhoven) sont en tête dans les trois domaines offensifs inclus dans notre approche : la percussion, la mise en danger et la finition. Le 60ème Rapport Mensuel détaille les principes de base de la méthodologie développée et présente les classements généraux dans les différents domaines de jeu pris en compte pour chacune des 35 ligues considérées.

Aidez-nous à faire entendre l’opinion des fans !

Cher passionné de football,

l’équipe académique de l’Observatoire du football CIES vous invite cordialement à prendre un petit moment pour répondre à ce questionnaire anonyme à propos de l’opinion des fans sur le football professionnel.

Vos réponses seront analysées et diffusées dans le Rapport Mensuel du mois de janvier 2021. Par votre participation, vous nous aidez à faire connaître l’opinion des fans.

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Merci beaucoup !

Clubs les plus focalisés sur la détection de talents : Nice en bonne place

Le numéro 316 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare les clubs de 31 premières divisions de pays membres de l’UEFA selon l’âge moyen auquel ils ont recruté leurs joueurs actuels (footballeurs promus depuis le centre de formation non inclus). La valeur la plus faible dans l’absolu a été enregistrée pour les Russes de CSKA Moscou (21,1 ans).

Real Madrid est l’équipe du big-5 la plus focalisée sur le recrutement de jeunes talents. Ses membres de l’effectif ont en été en moyenne recrutés à l’âge de 22,2 ans. L’OGC Nice a effectué le troisième plus jeune recrutement parmi les équipes des cinq grands championnats (22,5 ans). En Ligue 1, les Niçois devancent Stade de Reims (22,8), l’AS Monaco (23,8) et LOSC Lille (24,0).

À l’opposé, à l’échelle européenne, Gençlerbirli ?i SK est le club ayant engagé ses joueurs à l’âge le plus avancé (29,0 ans en moyenne). Les Turcs devancent les Cypriotes d’Anorthosis FC. Avec un âge moyen de recrutement de 26,1 ans, Montpellier HSC est l’équipe de Ligue 1 française la moins focalisée sur le recrutement de jeunes talents. Derrière le club du président Laurent Nicollin on trouve l’Olympique Marseille (25,9 ans) et le FC Lorient (25,8).

La valeur d’Erling Haaland prend l’ascenseur

Le numéro 315 de la Lettre hebdomadaire met en évidence les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert a le plus augmenté en novembre selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Le prodige norvégien Erling Haaland est en tête de classement pour les footballeurs avec une valeur estimée supérieure aux €80M : €155M comparé à €120M à la fin du mois d’octobre (+€35M).

Si la clause de départ de €75M valable dès 2022 mentionnée par les médias existe réellement, Borussia Dortmund sera certainement tenté de le transférer à un prix bien plus élevé dès la fin de cette saison. Si Erling Haaland continue de marquer à ce rythme, une fois la pandémie COVID-19 terminée, il pourrait battre le record de la somme de transfert la plus élevée actuellement détenu par Neymar (€222M).

Les plus fortes augmentations en novembre pour les autres intervalles de prix pris en compte ont été mesurées pour Giovanni Reyna (+€34M) pour les joueurs avec une valeur estimée entre €40M et €80M, Florian Wirtz (+€16M) pour la catégorie entre €20 et €40M, Nicólas González (+€7M) pour les footballeurs évalués entre €10M et €20 M et Yunus Musah (+€4,5M) pour les joueurs dont la valeur demeure sous les €10M. Les intervalles de valeur estimée pour tous les joueurs du big-5 sont disponibles ici.

Les grandes routes migratoires du football

La 314ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 10 origines étrangères les plus représentées dans 126 championnats à travers le monde. Les Français représentent le contingent d’expatriés le plus fourni dans 13 ligues, dont les quatre du big-5 autres que la Ligue 1. L’Atlas des migrations présente plus de données exclusives sur les réseaux de transfert internationaux.

Actuellement, il y a au moins 30 joueurs ayant grandi en France dans chaque championnat du big-5, dont 47 en Premier League anglaise, 36 en Bundesliga allemande, 35 en Serie A italienne et 30 dans la Liga espagnole. Les Français constituent l’origine étrangère la plus nombreuse dans huit autres associations : Belgique (1ère et 2ème division), Bulgarie, Turquie, Suisse, Roumanie, Qatar, Algérie et Luxembourg.

La route migratoire la plus fréquentée relie le Brésil au Portugal : 141 Brésiliens jouent en première division portugaise et 106 dans la deuxième. Les trois autres principaux canaux migratoires connectent des ligues limitrophes, avec la plus grande nation fournissant de la main d’œuvre à la plus petite : de l’Angleterre à la première division du Pays de Galles (100 joueurs), de la France au Luxembourg (93), ainsi que de l’Angleterre à la Premiership écossaise (90).

Meilleures tours défensives : Zouma 1er, Varane 4ème

Le numéro 313 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 100 joueurs des 10 meilleures ligues d’Europe ayant gagné le plus grand pourcentage de duels aériens défensifs depuis le début de la saison. Le central de Chelsea Kurt Zouma est premier avec 26 duels gagnés sur 27 (96,3%). Deux autres Français sont dans le top 10 : Raphaël Varane (4ème) et Olivier Boscagli (7ème).

Le classement met aussi en exergue les capacités aériennes de plusieurs joueurs de Ligue 1 : le Bordelais Pablo Nascimento est 4ème, le Lensois Loïc Badé 11ème et le Niçois Dante Bonfim 17ème. Souvent critiqué par ses propres supporters, l’international anglais de Manchester United Harry Maguire est troisième avec à peine trois duels perdus sur 30.

Les cinq plus jeunes footballeurs aux 100 premières places sont nés en 2000 : Loïc Badé (RC Lens), Matteo Lovato (Hellas Vérone), Arthur Theate (Ostende), Sven Botman (LOSC Lille) et Tommy St. Jago (Utrecht). Seuls les joueurs ayant gagné au moins 20 duels aériens ont été inclus dans le classement élaboré sur la base des données de notre partenaire InStat.

La pandémie calme le marché et creuse les écarts

La 59ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES présente les résultats du recensement annuel sur les caractéristiques démographiques des joueurs dans 31 premières divisions masculines européennes. Pour 2020, l’échantillon porte sur 12’088 footballeurs. L’étude révèle que la pandémie a ralenti le marché des transferts et renforcé les écarts dans le profil des joueurs selon le niveau sportif et économique des clubs.

Avec la COVID-19, la part de joueurs débutants dans les effectifs a augmenté de 1,3% par rapport à la moyenne de la période 2009-2019. L’accroissement a été plus marqué au sein des ligues les moins compétitives (+1,9%) qu’au niveau des cinq grands championnats européens (+0,2%). Suite à la pandémie, les équipes des moins bonnes ligues ont fait débuter presque trois fois plus de joueurs que celles des meilleurs championnats, contre environ deux fois plus lors de la décennie précédente.

Après avoir progressivement baissé entre 2009 et 2018, la part des joueurs formés au club a augmenté pour la deuxième année consécutive (17,8%). Cet accroissement est exclusivement lié au plus grand recours à des footballeurs issus des filières de formation de la part des clubs des ligues les moins performantes (+2,3%). En effet, au sein des trois meilleurs groupes de championnat étudiés, la part de footballeurs formés au club a plutôt diminué (entre -0,2% et -0,7%).

La pandémie a aussi induit un ralentissement de la mobilité des joueurs. La stabilisation des effectifs a concerné toutes les catégories de ligues. La part de footballeurs recrutés en cours d’année au sein des effectifs a reculé de 2,5% par rapport à l’année précédente, pour revenir à un niveau jamais enregistré depuis 2012 (40,7%). Confrontées à des manques à gagner importants, la plupart des équipes ont réduit leur activité sur le marché des transferts.

La COVID-19 a renversé la tendance aussi en matière de mobilité internationale des joueurs. Alors que la part d’expatriés dans les effectifs n’avait cessé de s’accroître entre 2009 et 2019, elle a légèrement diminué après la pandémie (41,2%, -0,6%). Ici également, la baisse la plus forte a concerné les plus petits championnats (-2,4%), alors qu’une légère hausse a été observée au sein des meilleures ligues (+0,2%).

Ces résultats montrent que la pandémie a exacerbé les inégalités entre clubs à travers l’Europe. Les petites équipes ont dû revoir leurs ambitions encore plus à la baisse que les plus grandes. Pour beaucoup d’entre elles, l’avenir proche s’apparente plus que jamais à une lutte pour la survie. Dans ce contexte extrêmement tendu, les clubs ayant bâti des filières de formation solides s’en sortiront mieux que les autres, que ce soit sur le plan sportif ou financier.

Cliquez ici pour consulter l’étude en choisissant de manière interactive les ligues pour lesquelles vous désirez suivre les évolutions sur les différents indicateurs analysés.

Clubs formateurs : Partizan et l’OL en tête

Le numéro 312 de la Lettre hebdomadaire présente le classement annuel de l’Observatoire du football CIES sur les clubs ayant formé le plus de joueurs actifs dans 31 premières divisions d’associations membres de l’UEFA. Avec 85 footballeurs formés, les Serbes du FK Partizan sont en tête. L’OL est le formateur français le plus productif tant au niveau des joueurs actifs dans les 31 ligues étudiées qu’à celui des footballeurs évoluant dans le big-5.

En accord avec la définition de l’UEFA, les clubs formateurs sont ceux où les joueurs ont évolué pendant au moins trois saisons entre 15 et 21 ans. Pour la première fois, pour chaque footballeur, nous avons aussi considéré le nombre de matchs de championnat disputés lors de la dernière année, le niveau sportif des clubs où ils les ont joués, ainsi que leur âge. Ceci nous a permis de calculer un score pondéré reflétant le travail formateur des clubs aussi d’un point de vue qualitatif et temporel.

Benfica, Ajax et Barcelone enregistrent les scores pondérés les plus élevés au niveau de la formation de joueurs actifs dans les 31 premières divisions analysées, tandis que Real Madrid, Barcelone et Paris St-Germain sont en tête en ce qui concerne les footballeurs évoluant dans le big-5.

Jeunes les plus valorisés : Alphonso Davies nettement devant

Alphonso Davies (Bayern Munich) pointe en tête du classement de l’Observatoire du football CIES sur les plus hautes valeurs de transfert estimées pour les joueurs du big-5 nés dans les années 2000 (€180 M). Le gagnant de la Ligue des Champions devance Jadon Sancho (Borussia Dortmund, €125 M) et Ansu Fati (Barcelona, €123 M). Le top 100 est disponible dans le n° 311 de la Lettre hebdomadaire.

Selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES, parmi les 12 footballeurs du big-5 nés dans les années 2000 avec une valeur estimée supérieure à €50M il y a quatre Anglais (Jadon Sancho, Mason Greenwood, Bukayo Saka, Phil Foden), deux Espagnols (Ansu Fati, Ferran Torres), deux Brésiliens (Rodrygo Goes, Vinícius Júnior), un Canadien (Alphonso Davies), un Norvégien (Erling Haland), un Suédois (Dejan Kulusevski) et un Français (Eduardo Camavinga).

Deux joueurs nés en 2003 figurent aux 100 premières places : Jude Bellingham (Borussia Dortmund, €44M) et Florian Wirtz (Bayer Leverkusen, €16M). Bellingham est en tête en ce qui concerne les joueurs n’ayant pas encore débuté dans une sélection nationale A, juste devant Benoît Badiashile (Monaco, €40 M). Ce dernier présente la valeur estimée la plus élevée parmi les défenseurs centraux, alors que Wesley Fofana (Leicester City, €33M) est troisième.

Équipes les plus jeunes : Milan AC devant Monaco

Le 310ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe les équipes de 67 premières divisions à travers le monde selon l’âge moyen des compositions alignées lors de la saison en cours. La valeur la plus faible au niveau des cinq grands championnats européens a été enregistrée pour Milan AC (24,5 ans), juste devant Monaco.

Deux autres équipes de Ligue 1 français sont dans le top 4 pour le big-5 : Stade de Reims et St-Étienne. Au niveau des 20 pays les mieux classés dans le ranking UEFA, la palme de la jeunesse revient aux Danois de Nordsjælland (22,7 ans), qui devancent les Portugais de Famalicão et les Néerlandais de Den Haag.

Pour l’ensemble des championnats pris en compte, les valeurs extrêmes ont été mesurées pour FK Metta (Lettonie, 20,6 ans) et Mushuc Runa (Équateur, 31,6 ans). Montpellier est l’équipe la plus expérimentée de Ligue 1 (29,2 ans) et la sixième la plus âgée du big-5. Bordeaux et Marseille affichent aussi un âge moyen relativement élevé.

Fautes subies et commises : classements européens

La 309ème Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs ayant commis et subis le plus de fautes par minute dans 33 championnats européens selon les données fournies par notre partenaire InStat. En tête de classements pour la Ligue 1 française il y a Neymar (PSG) en ce qui concerne les fautes subies et Fabien Lemoine (Lorient) pour celles commises.

Au niveau de la Ligue 2, Steve Ambri (Sochaux) est premier pour la fréquence de fautes subies. Cet ailier prometteur devance Nicolas Bruneel (Dunkerque) et Olivier Kemen (Niort). Dans les autres ligues du big-5, les joueurs ayant provoqué le plus de fautes sont Yangel Herrera (Granada), Michail Antonio (West Ham), Rodrigo de Paul (Udinese) et Mark Uth (Schalke 04).

À l’inverse, les footballeurs ayant commis le plus de fautes dans les championnats du big-5 autres que la Ligue 1 sont Javi Galán (Huesca), Steven Alzate (Brighton & Hove), Nicolas Höfler (Freiburg) et Juraj Kucka (Parma). La deuxième place de Nabil Fekir dans la Liga espagnole indique que les joueurs offensifs ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de commettre des fautes.

Effectifs les plus chers : PSG distancé

La 308ème édition de la Lettre hebdomadaire présente l’analyse annuelle de l’Observatoire du football CIES sur les dépenses en indemnités de transfert des équipes du big-5 pour composer leur effectif actuel. Comme en 2019, Manchester City est en tête de liste avec 1,036 milliards d’euros (bonus inclus). Paris St-Germain et Manchester United complètent le podium.

Si les montants enregistrés pour Manchester City (+€22 M) et Manchester United (+€93 M) sont supérieurs à ceux mesurés en octobre 2019, celui de Paris St-Germain a diminué (- €25 M). Ce résultat indique une plus grande prudence de la part des dirigeants parisiens et reflète la puissance financière de la Premier League anglaise, une compétition qui génère bien plus de recettes que la Ligue 1 française.

À part PSG, seulement quatre autres équipes non-anglaises sont aux 12 premières places : Barcelone (4ème, €826 M), Real Madrid (6ème, €708 M), Juventus (8ème, €594 M) et Atlético Madrid (11ème, €483 M). Les champions d’Europe de Bayern Munich ne sont que 15èmes (€408 M). Alors qu’aucun club de Premier League n’a dépensé moins de €100 M en indemnités de transfert pour réunir son effectif actuel, seuls sept clubs de Ligue 1 sont dans ce cas de figure (PSG, Monaco, OM, OL, LOSC, Rennes et Nice).

Le COVID n’a fait que freiner l’inflation des prix de transfert des joueurs

Si la crise du COVID a amené à une forte diminution du volume des investissements sur le marché des transferts, les footballeurs recrutés contre de l’argent par les équipes du big-5 lors du dernier mercato ont été payés en moyenne 6% de plus que des joueurs aux caractéristiques similaires en été 2019. L’analyse complète de l’Observatoire du football CIES est disponible dans la 58ème édition du Rapport Mensuel.

Pendant le dernier mercato, les clubs des cinq grandes ligues européennes ont investi 43% de moins en indemnités de transfert pour recruter des nouveaux joueurs par rapport à l’été 2019. La diminution minimale a été enregistrée en Premier League anglaise (de €1,65 à €1,49 milliards, -10%), tandis que la baisse maximale a été observée dans la Liga espagnole (de €1,40 milliards à €348 millions, -75%).

La part de joueurs recrutés sans le payement d’indemnités parmi l’ensemble des joueurs engagés de manière permanente par les équipes du big-5 est passée de 26,2% à 32,2%. Le pourcentage de joueurs engagés en prêt par rapport à l’ensemble des nouvelles recrues a aussi augmenté : de 23,1% à un record historique de 30,0%. La crise du COVID a aussi renforcé la tendance des équipes à intégrer des payements conditionnels et des pourcentages à la revente dans les transactions des joueurs.

La pandémie du COVID a fortement impacté la probabilité que les joueurs fassent l’objet d’un transfert payant. Cependant, si un transfert a lieu, l’hypothèse selon laquelle le prix aurait été négocié à un niveau inférieur qu’avant la pandémie ne trouve pas de confirmation. Sur ce plan, l’impact le plus marquant de la pandémie réside dans le ralentissement de l’inflation galopante des prix des joueurs : de 15% par an en moyenne entre 2015 et 2019 à 6% entre 2019 et 2020.

L’OM dans le top 20 des effectifs les plus stables au monde

La Lettre hebdomadaire n° 307 de l’Observatoire du football CIES classe les clubs ayant disputé au moins 27 matchs de championnat depuis septembre 2019 selon le nombre de joueurs utilisés. L’échantillon se compose de 1’014 équipes de 1ère ou 2ème division de 50 pays à travers le monde. Le club brésilien d’Avaí FC est en tête de liste avec 59 joueurs utilisés, 37 de plus que les deux équipes en ayant aligné le moins : Halmstad (Suède) et Wellington Phoenix (Nouvelle-Zélande).

Cinq clubs anglais sont dans le top 20 des équipes les plus stables : Burnley, Liverpool, Southampton, Brighton & Hove Albion et West Bromwich Albion. RSC Charleroi (3ème avec 23 joueurs) et l’Olympique de Marseille (25) se classent aussi aux 20 premières places. À l’opposé, le club de Ligue 1 ayant pratiqué la plus grande rotation de joueurs au cours de la dernière année est l’AS Saint-Étienne : 40.

Les clubs de Serie A et Serie B brésilienne sont sur-représentés parmi ceux utilisant le plus de joueurs. Treize d’entre eux en ont aligné au moins 50 lors de la dernière année. Des nombreuses équipes d’Europe de l’Est, notamment de Serbie et d’Ukraine, sont aussi particulièrement instables ; à l’inverse de la plupart des clubs d’Europe occidentale et d’Asie.

Júnior Negão meilleur buteur de l’année devant Ronaldo

La 306ème édition de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les 127 footballeurs ayant marqué au moins 10 buts dans 94 premières divisions mondiales pendant l’année 2020. Le Brésilien Júnior Negão (33 ans) de Ulsan Hyundai, en Corée du Sud, est en tête de classement avec 24 buts jusqu’au dernier week-end, deux de plus que Cristiano Ronaldo à Juventus (25 à 24 avec les matchs du week-end).

Si l’on pondère les buts avec le niveau sportif des compétitions dans lesquelles ils ont été marqués en utilisant le coefficient spécifiquement développé par l’Observatoire du football CIES, Cristiano Ronaldo (Juventus) est premier devant Ciro Immobile (Lazio) et Robert Lewandowski (Bayern). Le meilleur joueur éligible pour l’équipe de France dans ce classement est André-Pierre Gignac (Tigres, 19ème).

Avec 15 buts en seulement 1’153 minutes de championnat, le jeune prodige norvégien de Borussia Dortmund Erling Haland présente le meilleur score en termes de minutes par but pour les joueurs du big-5 : 76.9. Cristiano Ronaldo (24 buts en 1’784 minutes, 81,1) et Andrej Kramari ? d’Hoffenheim (10 buts en 835 minutes, 83,5) complètent le podium de ce classement spécifique.

La Ligue 1 française en tête dans l’emploi de jeunes

Le 305ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES classe 80 premières divisions dans le monde selon le pourcentage de minutes des joueurs de 21 ans ou moins depuis la saison 2015/16 (ou 2015). Le plus fort pourcentage parmi les championnats du big-5 a été enregistré en Ligue 1 (15,4% des minutes), tandis que le plus faible a été mesuré en Premier League (7,1%).

Deux pays baltes sont en tête du classement général : l’Estonie (31,1%) et la Lettonie (27,2%). La première division slovène complète le podium : 26,4%. L’Eredivisie néerlandaise est le championnat le plus compétitif dans le top 10 (8ème, 23,8%). Les valeurs les plus élevées pour des ligues de pays non-européens ont été observées à Panama (7ème, 23.9%), au Venezuela (13ème, 22,0%) et en Uruguay (20ème, 18,0%).

Depuis 2015, les clubs de Super Ligue chinoise ont aligné des joueurs de 21 ans ou moins pendant le plus faible pourcentage de minutes parmi toutes les compétitions analysées : 3,9%. Cette proportion très mince indique que la Chine n’est pas encore prête de devenir une puissance du football dans la mesure où les talents locaux peinent à gagner de l’expérience. La deuxième valeur la plus faible a été enregistrée en Süper Lig turque (4,1%).

Toutes les données ici

Quid de l’avantage à domicile après la pandémie du COVID-19 ?

Les équipes à domicile gagnent traditionnellement plus de matchs que celles à l’extérieur. Le numéro 304 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES analyse le pourcentage de victoires à domicile avant et après la pandémie du COVID-19 dans 63 ligues professionnelles. Il révèle que l’avantage à domicile a persisté sans public, même si d’une manière moins forte.

Entre janvier 2015 et mars 2020, les équipes à domicile ont gagné 44,3% des rencontres disputées dans les championnats étudiés. Après l’éclatement de la pandémie et la fermeture des stades, ce pourcentage a légèrement diminué à 42,2%. À différents degrés, l’avantage à domicile a diminué dans 41 des 63 compétitions prises en compte. La différence moyenne de buts est passée de +0,31 à +0,24.

La plus forte baisse dans le pourcentage de victoires à domicile a été enregistrée en première division grecque (-15,1%), suivie par les premiers niveaux de compétition autrichien et allemand. À l’opposé, en Super League suisse, les équipes jouant à domicile ont gagné un pourcentage de rencontres significativement plus élevé après la fermeture des stades au public qu’avant : +8,5%.

Étude globale des cartons dans le football professionnel

Le tout nouveau Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES compare 87 premières divisions du monde entier du point de vue du nombre de cartons jaunes et rouges distribués entre 2015 et 2020. L’étude met en exergue d’importantes différences selon les pays et révèle l’existence de corrélations significatives entre le taux de cartons par match et plusieurs indicateurs socio-économiques des États.

Le nombre de cartons varie considérablement selon la Confédération d’appartenance des ligues. À un extrême, les arbitres donnent en moyenne 5,83 cartons par match en Amérique du Sud. Il s’agit d’un chiffre de 45% plus élevé que celui observé au niveau des 15 championnats asiatiques étudiés (4,00). Partout, les équipes évoluant à l’extérieur reçoivent plus de cartons que celles jouant à domicile.

Le produit intérieur brut (PIB) et l’indice de développement humain (IDH) d’un pays sont inversement corrélés à la quantité de cartons. Ce résultat indique que les matchs disputés dans des pays dont les habitants disposent d’une meilleure qualité de vie et éducation sont moins tendus, ou du moins donnent lieu à moins de sanctions disciplinaires de la part du corps arbitral.

Une corrélation statistiquement significative a aussi été mesurée entre le taux de cartons et celui d’homicides. La violence présente au sein d’une société semble ainsi se transposer au sein des rencontres de football. En outre, plus les habitants considèrent que le niveau de corruption dans leur pays est élevé, plus les arbitres auront à distribuer des cartons. Ce résultat pourrait renvoyer à l’existence d’un climat social où méfiance et injustices sont de mise.

Ces résultats montrent que les rencontres de football se déroulent selon des dynamiques différentes en fonction du contexte social, économique, politique et culturel des pays dans lesquelles elles se déroulent. Ils confirment le lien très étroit entre football et société et montrent l’importance de prendre en compte les spécificités des pays pour une analyse fine du jeu même dans un contexte de mondialisation.

Accédez grauitement à l’étude complète

Prolongation urgente ! Mbappé dans la liste

Le 303ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs du big-5 dont la valeur de transfert augmenterait le plus si leur contrat avec le club d’appartenance venait à être prolongé d’une année. L’écart le plus positif dans l’absolu a été calculé pour Jadon Sancho (+€43M). Kylian Mbappé (+€39M) et Lionel Messi (+ €35M) complètent le podium.

Avec deux années de contrat restantes, la valeur de transfert de Jadon Sancho selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES est actuellement juste en-dessus de €180M. Une prolongation d’une année amènerait cette somme à €223M. Si Kylian Mbappé prolongeait son contrat avec Paris St-Germain de juin 2022 à juin 2023, sa valeur de transfert estimée passerait de €242M à €281M.

Lionel Messi est en tête de classement pour les joueurs avec une seule année de contrat restante, devant Georginio Wijnaldum et Ferran Torres. En renouvelant leur contrats d’une année supplémentaire, leurs valeurs de transfert passeraient d’environ €80M à €115M pour Messi, de €44M à €64M pour Wijnaldum, ainsi que de €42M à €61M pour Torres.

Kilomètres parcourus par la balle : Bayern champion

La Lettre hebdomadaire numéro 302 de l’Observatoire du football CIES analyse les données InStat sur le nombre de kilomètres parcourus par la balle lors des phases de possession des équipes de 35 championnats européens pour les saisons 2018/19 et 2019/2020 (2018 et 2019 pour les ligues d’été). Bayern Munich (12,7 km) devance Manchester City (12,5 km) et Liverpool (12,3 km).

Les joueurs de Bayern Munich réussissent en moyenne un peu moins de passes par match que ceux de Manchester City (705 contre 722), mais leur distance est plus longue (18,0 mètres contre 17,3). Liverpool n’effectue que 654 passes par match (9ème place), mais d’une longueur bien supérieure (18,8 mètres) à celle mesurée pour la plupart des équipes faisant le plus courir la balle dans leurs rangs.

Paris St-Germain se classe vingtième avec un nombre conséquent de passes par match (673, 5ème), mais avec la plus faible distance moyenne dans l’absolu (légèrement moins de 16,0 mètres), pour une circulation totale de la balle en phase de possession de 10,7 kilomètres. Deux autres clubs français figurent aux 50 premiers rangs : Clermont Foot (41ème, 10,3 km) et l’Olympique Lyonnais (44ème, 10,2 km). Contactez-nous pour en savoir plus sur les données et services d’InStat.

Entraîneurs professionnels : âge, longévité et origines

La 56ème édition du Rapport Mensuel de l’Observatoire du football CIES analyse les caractéristiques des entraîneurs dirigeant 1’646 équipes dans 110 ligues de 79 pays à travers le monde. L’étude porte sur trois aspects : l’âge, la durée de permanence dans le club entraîné et l’origine. Le profil-type d’un coach est celui d’un homme d’un peu moins de 50 ans (48,8) en charge depuis moins d’une année (301 jours).

Au total, 28,3% des entraîneurs des équipes analysées au 1er juin 2020 ont grandi dans une autre association que celle du club dirigé. Il s’agit d’un pourcentage supérieur à celui mesuré parmi les joueurs : 24.7%. L’analyse révèle aussi que presque deux tiers des coaches (64,3%) sont des anciens footballeurs professionnels. Les défenseurs sont sur-représentés, tandis que les anciens gardiens sont sous-représentés.

Le numéro 301 de la Lettre hebdomadaire montre que l’Argentine est la nation la plus représentée parmi les entraîneurs étrangers. Les 68 coaches argentins présents à l’étranger au 1er juin 2020 officiaient dans 22 pays différents. La plupart d’entre eux étaient actifs dans d’autres pays d’Amérique latine. Les coaches espagnols ont aussi la cote à l’étranger (41 entraîneurs dans 21 pays), tout comme les Serbes (34 entraîneurs dans un nombre record de 24 pays).

Penalties : le plus en Pologne, France bien placée

Le 300ème numéro de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES compare 35 ligues européennes selon le nombre de penalties par match sifflés par les arbitres depuis la saison 2017/18 (2018 pour les championnats d’été). L’Extraklasa polonaise est en tête de classement (un penalty toutes les 230 minutes). La Ligue 1 française est 8ème (262’), tandis que la Ligue 2 est 18ème (291’). Les données proviennent de nos partenaires d’InStat.

L’Eliteserien norvégienne est le championnat où les arbitres sifflent le moins de penalties (toutes les 389’), suivie par la Premier League (382’) et le Championship (377’) anglais. Ce résultat confirme, d’une part, le style d’arbitrage particulier Outre-Manche, et, d’autre part, la moins grande tendance des joueurs à chercher la faute. Les penalties sont plutôt rares aussi en Bundesliga (321’), tandis que leur fréquence est bien plus élevée en Serie A (249’), en Ligue 1 (262’) et dans la Liga (268’).

À l’échelle des clubs, les valeurs varient entre un penalty toutes les 209 minutes pour l’Étoile Rouge de Belgrade et toutes les 2’363 minutes pour Burnley. Au niveau de la Ligue 1, depuis la saison 2017/18, Paris St-Germain a obtenu les plus de penalties (29 en 103 matchs, toutes les 319’), tandis que Montpellier et Dijon en ont obtenu le moins (10 en 104 rencontres, 936’). AC Ajaccio est en queue de peloton dans l’absolu avec seulement 9 penalties sifflés en sa faveur.

Liste biannuelle des plus hautes valeurs de transfert

La 299ème édition de la Lettre hebdomadaire présente les 100 joueurs avec les valeurs de transfert les plus élevées selon l’algorithme de l’Observatoire du football CIES. Kylian Mbappé est en tête de liste devant quatre Anglais : Raheem Sterling, Jadon Sancho, Trent Alexander-Arnold et Marcus Rashford. Antoine Griezmann est huitième, tandis que le jeune prodige de Bayern Munich Alphonso Davies fait son entrée dans le top 10.

Malgré la pandémie du COVID-19, la valeur de transfert estimée de Kylian Mbappé reste très haute : €259,2 millions. L’attaquant français est encore très jeune et son contrat avec Paris St-Germain n’échoue qu’en 2023. Avec une seule année de contrat restante et presque 33 ans, Lionel Messi (€100,1 M) rétrocède à la 21ème place. Cristiano Ronaldo (€62,8 M, 70ème) est le joueur le plus âgé du top 100. Au total, 22 footballeurs ont une valeur estimée supérieure à €100 millions.

Alphonso Davies (9ème, €133,5 M) est le plus jeune joueur dans le top 20. Il devance Erling Haland (15ème, €107,3 M). À part Mbappé, sept autres footballeurs de Ligue 1 figurent dans le top 100 : Marquinhos Aoás, Neymar Júnior, Houssem Aouar, Victor Osimhen, Moussa Dembélé, Marco Verratti, et Jonathan Ikoné. Avec 43 joueurs, la Premier League anglaise est le championnat du big-5 le plus représenté aux 100 premières places.

Joueurs les plus productifs de la Bundesliga allemande

La Bundesliga allemande a été le premier grand championnat européen à repartir après la pause liée au COVID-19. Le numéro 298 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES présente les joueurs avec les meilleures statistiques pour la saison en cours dans huit différents indicateurs selon les données fournies par notre partenaire OptaPro.

Yann Sommer est en tête de liste en ce qui concerne le nombre d’arrêts, Kingsley Ehizibue (Cologne) a réussi le plus de tacles, tandis qu’Omar Mascarell (Schalke 04) et Jamilu Collins (Paderborn) ont effectué le plus d’interceptions. Alphonso Davies (Eintracht) est premier pour les dribbles réussis, Sven Bender (Bayer) pour les passes, Christopher Nkunku (RB Leipzig) pour les passes ayant mené à une tentative de tir et Robert Lewandowski (Bayern) pour les tirs.

Le centre-avant d’Union Berlin Sebastian Andersson a gagné plus que deux fois de duels aériens que le deuxième joueur en ayant gagné le plus : 210 comparé à 102. Cette statistique étonnante est liée au style de jeu pratiqué par son équipe, qui aligne les plus grandes compositions en Europe, comme illustré par l’Atlas démographique exclusivement développé par l’Observatoire du football CIES.

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